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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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"Leave the gun… Take the Cannoli.." Feat Anjelica Zabini :: Extension Charm :: Flash Back
Léon Villeneuve
Léon Villeneuve
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"Leave the gun… Take the Cannoli"


24 septembre 2009

L’Italie. Cela fait bien longtemps qu’il n’y avait pas mis les pieds et pour être totalement honnête, la chaleur ne lui avait pas manqué, bien qu’en cette fin de mois de septembre, les températures descendent doucement. Est-ce d’habiter à Londres pendant si longtemps qu’il l’a transformé en amoureux de la pluie et du mauvais temps ? Impossible à dire. Ceci étant dit, peu importe, dans le fond, ses ruminations météorologiques. Il est ici pour un travail et, comme à son habitude, il compte bien l’accomplir le plus vite et le plus discrètement possible.

L’hôtel où il descend d’habitude à Tivoli est particulièrement luxueux, mais pour une mission de ce genre, K a loué un petit appartement tout proche de sa future victime. Il est commandité par des sorciers anglais et visiblement, s’ils se sont adressés à lui, c’est que l’ennemi en face est colossal. D’après les documents qui lui ont été transmis, sa cible s’appelle Anjelica Zabini. A vingt ans, elle fait partie d’une des plus grosses mafia italienne du XXIe siècle : La Cosa Nostra. « Ce qui est à nous » ou « Notre chose », c’est ainsi que l’on pourrait traduire le nom de cette organisation criminelle. Bien évidemment, cette jeune femme en fait partie grâce à ses parents et, comme de nombreuses familles mafieuses, en particulier italienne, grâce à son père, qui est probablement un des chefs de file de ce qu’ils appellent entre eux « La Famille ». Le français connaît bien leurs coutumes et leurs méthodes pour les avoir longuement étudiées depuis plusieurs mois maintenant. Comme d’habitude, avant de se rendre sur le terrain, il a fait une rapide enquête sur la Cosa Nostra et sur leur influence, afin de savoir absolument tout ce dont il a besoin pour pouvoir approcher la personne à abattre, ici, Mademoiselle Zabini. Il a rapidement compris que tuer la fille n’était qu’un moyen facile et cruel d’atteindre le père. Cela dit, tant qu’elle est majeure – et c’est le cas – ce n’est pas le problème du tueur.

Lorsqu’il a terminé d’installer ses affaires et vérifié qu’il n’a été ni suivi, ni repéré, K retire délicatement ses vêtements, qu’il plie avec le plus grand soin sur un siège. Avant de déposer sa baguette, il se jette un sortilège de désillusion afin d’être invisible jusqu’à ce que la nuit tombe, puis ferme les yeux. Dans son corps, une tension électrique commence à faire vibrer ses extrémités, puis fais se tendre tous les poils qui couvrent sa peau. Petit à petit, ses canines poussent, ses yeux changent, son visage se recouvrent de poils totalement noirs, ses oreilles remontent sur son crâne et il se met à rapetisser. Quelques minutes plus tard, il s’étire, remue ses orteils puis avec ses vibrisses, ressent l’atmosphère. Il se sent plus souple, un peu plus faible, mais paradoxalement, un peu plus dangereux.

C’est la fin d’après-midi, mais il a décidé qu’il lui fallait sortir maintenant. Cela lui laissera le temps de faire ses petites recherches tranquillement. Plus il obtiendra d’informations sur la fille Zabini, plus il pourra l’assassiner discrètement.

D’un bon agile et élégant, K saute sur le bord de la fenêtre qu’il a laissé ouverte, puis trottine tranquillement jusqu’au toit suivant. Il fait quelques petites accélérations de temps en temps, pour tester la résistance de ses pattes et surtout la puissance de ses griffes lorsqu’elles s’enfoncent dans quelque chose – souvent, dans la chaire d’un pigeon qu’il met en pièce et qu’il laisse là, éventré. Il continue sa route dans la plus grande tranquillité, sensible aux milles sensations nouvelles que lui font vivre ce corps de félin. Avec ses coussinets plantaires, il ressent les tuiles comme s’il était pieds nus dessus. Au loin, il entend la rumeur de la ville, les voitures, les cris des Italiens dans les rues, les passants pressés, les femmes en talons hauts et toujours si bien habillées, les adolescents en basket et jogging en train de faire du skateboard à un endroit où c’est interdit.

Un moment il s’arrête.

Il est arrivé devant un immense garage, qui se dresse presque majestueusement devant lui. Il sait de sources sûres que c’est là que « La Famille » se cache, parce que cette prétendue entreprise bien sous tous rapports est en fait leur couverture. Mais ce n’est pas le problème de K. Lui, il est là pour trouver une odeur, alors il s’aplatit sur le sol, tel un serpent prêt à frapper et il attend.

Elle finit par arriver et il la reconnaît tout de suite, parce qu’elle marche avec son père, dont on lui a transmis la photo.

Il trouve qu’elle fait un peu enfant pour une jeune adulte, mais bon, il sait que parfois, les gens ne font pas leur âge et c’est probablement son cas. Grâce au sort de désillusion et surtout à son excellent flair, il s’approche d’eux tout doucement, sans faire le moindre bruit, puis hume les vêtements et les cheveux de la cible. Grâce à cela, il sera capable de la retrouver n’importe où, même si elle est très loin de lui et surtout, de la suivre à la trace.

Il retourne discrètement à son point d’observation et ne quitte pas sa future victime des yeux. Elle sourit, semble discuter de quelques choses vivement avec son père, presque avec passion. Ses yeux pétillent et même s’il l’entend vaguement parler d’un anniversaire, il ne fait pas vraiment attention parce qu’elle parle très vite et le tout est agrémenté d’interjections italiennes telles que « Cuindi », « Allora », sans parler du très fleuri « Cazzo ». Il fini cependant par reprendre le fil de la conversation quand elle parle de la grande fête qui a lieu chez eux le 28 septembre et où elle a visiblement invité tous ses amis. Intérieurement, K ricane, Léon se désole. Il va devoir se faufiler dans une troupe d’adulescents déchaîné pour pouvoir l’atteindre, car à n’en pas douter, la fille est constamment entourée. Son observation sur le terrain est en corrélation avec le dossier qu’on lui a transmis : pour l’approcher, il va falloir mettre en place des techniques pointues.



26 septembre 2009


Toute la journée, le tueur à gages suit Anjelica. Comme prévu, soit-elle est suivie plus ou moins discrètement par des gardes du corps, soit son père est avec elle, soit, comme K le soupçonne, elle est avec des amis dont au moins un a été engagé par son père pour la protéger. Dans la formation d’auror, il a appris à repérer les personnes portant des armes, ainsi que les personnes sous couvertures, car généralement, surtout au début, elles ne le font pas très bien, en particulier s’il s’agit de jeunes gens. C’est très vrai par rapport aux têtes brûlées qui intègrent la mafia au début de l’âge adulte. Souvent, ils regardent tout le monde avec des gros yeux, jouent des coudes, font bien comprendre aux passants qu’ils sont menaçants, bref, ne sont pas discrets du tout.

A force de suivre la jeune femme et sa suite ainsi que d’écouter leurs conversations, K fini par découvrir qu’elle a un meilleur ami et qu’il s’appelle Andrea. Bien. Ce sera lui dont il prendra l’apparence. Par ailleurs, il sait déjà comment la tuer. Avec les sorciers, il faut oublier tout ce qui est arme de longue portée, ainsi que les potions magiques ou autre Avada kedavra. Etant régulièrement visés par des tentatives de meurtre, il est connu que les membres des clans usant de magie se préparent en conséquence. Non, pour réussir, K doit aller au plus près de sa victime et se servir d’un poison que les sorciers n’utilisent pas ou très peu. Il lui faut se faire passer pour quelqu’un en qui elle a totalement confiance, qu’elle n’imaginerait jamais la trahir et que ses parents n’imagineraient pas non plus comme celui mettant fin aux jours de leur enfant. Une fois cela fait, ce qui peut prendre plus ou moins de temps, il versera dans son verre une chose terrible, qui la tuera lentement, mais obligatoirement, le faisait réussir sa mission à rebours : le polonium-210. Ce que K apprécie avec ce tueur, c’est qu’après ingestion, il est absolument impossible que la victime s’en sorte et puisqu’il est habituellement utilisé par les Russes ou le KGB, les soupçons seront totalement détournés de l’Angleterre et de leurs ennemis potentiels s’y trouvant.

Maintenant, il ne lui reste plus qu’à attendre le 28.

Il a toujours adoré ces petits moments de calme avant la tempête.

Avant la mort.

KoalaVolant


Léon
Villeneuve

Je suis sans pitié, sans scrupule, sans compassion, sans indulgence, pas sans intelligence.



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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Dim 15 Oct - 11:33



Leave the gun… Take the Cannoli  
K & Anjelica


La journée a commencé comme toutes les autres. J'ai reçu des messages de mes amis sorciers et sorcières qui me félicitaient, mais je savais que quelque chose de bien plus grand m'attendait. Ma famille avait organisé une fête mémorable pour célébrer mon seizième anniversaire, et je me préparais avec impatience. Les préparatifs allaient bon train. Ma mère concoctait des potions spéciales pour l'occasion, et mon père vérifiait les motos volantes pour s'assurer qu'elles étaient prêtes à rugir dans le ciel. Nos amis et alliés sorciers se rassemblaient de partout en Italie pour participer à cette incroyable soirée. L'ambiance s'annonçait déjà délirante. Les motos volantes vrombissaient en formation, prêtes à entamer une course endiablée dans les cieux nocturnes. La musique en plein air retentissait, mélangeant les sons des tambours tribaux aux airs envoûtants de flûtes enchantées. L'odeur de l'alcool magique et des potions illicites flottait dans l'air, créant une atmosphère enivrante. Mes amis se préparaient à rejoindre la course de motos volantes et à danser sous les étoiles. En ce moment précis, je me sentais chanceuse et honorée d'appartenir à cette famille hors du commun, la Cosa Nostra. À seize ans, je savais que ma destinée était prête à prendre son envol, tout comme les motos volantes qui allaient fendre le ciel cette nuit-là. Mon anniversaire s'annonçait comme une expérience inoubliable, et je n'aurais manqué ça pour rien au monde. La nuit avançait, et la fête battait son plein. Les motos volantes rugissaient dans les cieux, exécutant des acrobaties incroyables à couper le souffle. Les lumières magiques illuminent leurs trajectoires, créant des traînées colorées qui dessinaient des arabesques dans l'obscurité. Je décidai de participer à la course, montant sur ma propre bécane. Ma famille et mes amis m'encouragèrent, sachant que c'était une tradition importante pour notre clan. Les étoiles scintillaient au-dessus de nous, comme si elles aussi participaient à la fête. Le vent soufflait doucement sur mon visage alors que je m'élançais dans les airs, me mêlant à la danse céleste des autres motos. La compétition était féroce, mais la magie qui émanait de chaque participant rendait la course unique. Chacun de nous utilisait ses pouvoirs pour manœuvrer sa moto à la perfection, et j'ai dû déployer tout mon talent pour rester dans la course. Les émotions montaient, l'adrénaline pompait dans mes veines, et je me sentais plus vivante que jamais. Finalement, après plusieurs tours palpitants, je franchis la ligne d'arrivée en deuxième position. Mes amis et ma famille vinrent m'entourer pour me féliciter.

La nuit se poursuivit avec une fête encore plus grandiose. La musique magique résonnait dans l'air, et la danse s'emparait de nous. Les potions illicites coulaient à flots, procurant des sensations enivrantes et des rires étourdissants. C'était une nuit où les lois de la magie et du monde sorcier semblaient s'estomper, où l'ordinaire laissait place à l'extraordinaire. Je me retrouvai à danser sous les étoiles, entourée de gens que j'aimais, dans un endroit où je me sentais vraiment chez moi. Cette fête, organisée par ma famille, la Cosa Nostra, avait dépassé toutes mes attentes. Elle représentait non seulement une célébration de mes seize ans, mais aussi une célébration de qui nous étions en tant que sorciers italiens, unis par la magie et le sens du clan. Alors que la nuit s'avançait, je réalisai que cette expérience resterait gravée dans ma mémoire pour le reste de ma vie. J'étais prête à embrasser mon avenir en tant que sorcière italienne au sein de la Cosa Nostra, sachant que de nombreuses aventures magiques m'attendaient.

Un souvenir particulièrement marquant de cette fête m'est revenu tandis que je dansais sous les étoiles. Alors que la musique battait son plein et que les lumières magiques tourbillonnaient autour de nous, j'ai été attirée vers une petite clairière éclairée par une lumière argentée douce. C'était un endroit spécial, où des arbres anciens et mystiques semblaient s'incliner pour former une sorte de sanctuaire au milieu de la fête. Au centre de cette clairière, il y avait un autel en pierre avec une flamme dorée brûlant doucement. C'était l'endroit où notre famille rendait hommage à nos ancêtres et à nos ancêtres sorciers défunts. C'était également l'endroit où, à chaque seizième anniversaire, un rituel unique était célébré. J'ai été guidée vers l'autel par ma grand-mère, une sorcière expérimentée au regard bienveillant. Elle m'a expliqué que ce rituel symbolisait ma transition de l'enfance à l'âge adulte au sein de notre clan. Devant l'autel, une petite boîte en bois était posée, décorée de symboles mystiques et de runes anciennes.

Ma grand-mère m'a expliqué que la boîte contenait des cadeaux des générations précédentes de notre famille, ainsi que des pouvoirs et des bénédictions transmis de mère en fille. C'était le moment de l'ouvrir, de découvrir ce que ces objets magiques me révéleraient sur mon avenir en tant que sorcière italienne. Avec une pointe d'émotion, j'ai ouvert la boîte. À l'intérieur, j'ai trouvé un pendentif en argent orné d'une pierre de lune, un grimoire ancien rempli de sorts et de connaissances magiques, ainsi qu'une lettre manuscrite de ma mère, me rappelant toujours de rester fidèle à mes racines et de suivre mon propre chemin. Ce moment était à la fois solennel et magique, chargé d'émotions et de traditions familiales profondes. Il symbolisait mon entrée dans le monde des adultes au sein de la Cosa Nostra, et j'ai ressenti un immense sentiment de gratitude envers ma famille, mes ancêtres et le pouvoir de la magie qui coulait dans nos veines. Après le rituel, j'ai enfilé le pendentif en argent autour de mon cou, j'ai pris le grimoire ancien entre mes mains, et j'ai ressenti une énergie nouvelle et puissante qui m'envahissait. C'était un souvenir précieux qui m'a rappelé l'importance de notre héritage magique et de la force de la famille au sein de notre mafia sorcière, la Cosa Nostra.

Alors que je dansais au milieu d’une foule agitée, je vis enfin mon meilleur ami arriver. « Andrea ! Où t’étais ? Encore en train de te taper une nana sur ta bécane ? » Je lui sautais sur le dos, mes bras encerclant son nuque. Je le connaissais depuis toujours. Une fête sans lui, ce n’était pas vraiment une fête. Il avait disparu à un moment donné de la soirée. L’euphorie de l’alcool grisait mes sens, plus encore mêlé aux potions qui circulaient. « Tu peux pas disparaître alors que c’est mon anniversaire ! Je suis la reine de la soirée ! Je reste sur toi pour la peine ! »


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"Leave the gun… Take the Cannoli"


24 septembre 2009

C'est le grand soir, le soir de la mort, parée de ses meilleurs atours, prête à faucher une existence, la cueillir à l'aube de sa vie et l'emporter dans le noir, là où n'existe aucune lumière.

La mort est élégante, toute vêtue de noir, une fiole de polynectar dans une poche, une fiole de polonium 210 dans l'autre. Elle s'est vraiment apprêtée. Tout est prévu, réglé comme du papier à musique, depuis la capture de l'otage jusqu'à la mise à mort et l'évaporation. Le public ne s'en rendra pas compte, soumis à l'indicible horreur, à la lente souffrance de la victime, puis à son trépas. A ce moment là, la mort sera partie d'Italie depuis très longtemps, emmitouflée dans son grand manteau noir, sa faux dans la main gauche.

Pour l'heure, K est en train de marcher dans la rue sous sa forme animale, indétectable. Il trottine tranquillement. Il ne peux pas dire qu'il éprouve un plaisir particuliers à ce moment de calme avant la tempête, pourtant, il s'y est habitué et après toutes ces années, il ressent comme une sorte de réconfort, de lieu commun à tous ces meurtres, lorsqu'il se retrouve dans ce laps de temps où sa mission a commencé, mais où il n'a encore rien fait. Pas encore de sang sur le sol, pas encore de mousse dans la bouche, pas de hurlements horrifiés, pas de cri de douleur, pas de suffocation affectée. Non, juste les bruits de la rue et les lumières de la ville, seules témoins des méfaits de la nuit.

Sautant de toit en toit, le tueur remonte une petite pente herbeuse et passe sous une grande clôture. Il entend déjà de la musique, capte beaucoup de lumière, énormément de bruit et des hurlements déchaînés de joie. L'alcool coule probablement à flot, ce qui va servir ses projets. Se tapissant entre les buissons, il observe silencieusement et discrètement la foule qui se déhanche. Pour le moment, ce n'est pas celle dont c'est l'anniversaire qui l'intéresse, car il aura tôt fait d'être près d'elle. Pour le moment, tous ses sens sont concentrés sur le meilleur ami, celui qu'il a choisi pour endosser cette affreuse affaire de meurtre au sein de la Cosa Nostra et qui porte le charmant prénom d'Andréa.

Le dit Andréa est le pigeon parfait. Il n'est pas très malin, plutôt beau garçon et surtout, a un charme fou avec le reste de la gente féminine. Il n'a pas grand chose dans le cerveau, d'accord, mais au moins, il n'a pas sa pareil pour faire tourner la tête des jeunes femmes qui l'entoure. Qu'il soit gentil ou attentionné importe peu à K, ce qui est compte, c'est que depuis le temps qu'il l'observe, il a repéré une faille de taille chez le garçon : il a tendance à s'isoler totalement avec ses prétendantes pour leur faire toutes les gâteries possibles et imaginables, le plus souvent dans des endroits où personne ne peux les entendre et où la garde prétorienne (alias l'ensemble des gros bras de la Cosa Nostra) ne va pas le suivre. Il n'est peut-être pas si bête que ça finalement ce jeune, pour réaliser que coucher avec la moitié des filles des membres du gang le plus meurtrier d'Italie et leur briser le cœur n'est peut-être pas l'idée la plus brillante du monde et qu'il à tout à gagner à la jouer fine. De ce qu'à pu observer K, c'est le cas et, il doit le reconnaître, avec un certain doigté – sans mauvais jeu de mots. L'italien n'a pas son pareil pour coucher avec ces filles, puis les persuader qu'elles sont trop bien pour lui, qu'elles risquent de lui briser le cœur et qu'il préfère les rendre à la nature, si capricieuse et injuste, parce qu'il ne serait pas une bonne personne pour elles. Il ne se comporte même pas d'une odieuse façon, non, il annonce juste la couleur dès le départ : il est un papillon qui virevolte de fleurs en fleurs pour en goûter le pollen, mais ne se pose jamais de peur de s'écharper les ailes. La première fois que K l'a entendu déblatérer ses envolées lyriques, il a failli éclater de rire et griller sa couverture – un chat hilare sur un muret, on a vu plus discret.

Alors qu'il suit Casanova et sa première touche de la soirée, K l'entend raconter son laïus habituel plein de liberté sexuelle et d'absence d'engagement. Il n'a pas vraiment de compassion pour la jeune fille aux yeux poudrés d'or et aux prunelles plein d'étoiles, cela dit, il y a un petit quelque chose qui se tord dans sa poitrine. Parce que ça se voit qu'elle espère plus. Qu'elle se dit qu'elle va être différente. Que peut-être...

Pas ce soir petite.

Fondu dans l'ombre, dans le dos de sa proie, K reprend son apparence et sort discrètement sa baguette. Il lance un Imperium au jeune homme et le fait s'arrêter dans son mouvement, alors que l'autre s'apprête à attraper la nuque de la jeune fille pour l'embrasser. Le fourmillement caractéristique du sortilège coule de son cerveau à la main qui tient sa baguette et d'un mouvement, K oblige Andrea à repousser sa compagne tel un gentleman. Le tueur voit le jeune homme tenter de lutter, ce qui inquiète un peu sa compagne d'un soir. Malheureusement pour lui, il n'est pas de taille face à un adulte ayant l'expérience d'un tueur à gage et habitué à lancer des sorts impardonnables, ainsi qu'à exercer sa volonté sur ses victimes. Le français voit les yeux d'Andréa céder, bien que ses prunelles brillent d'un feu combatif. Le jeune homme roule légèrement ses orbites, alors qu'il prend une mine ennuyée pour congédier, enfin, la jolie brunette. Vexée, elle reprend la direction de la salle de danse, où tout le monde est en train de prendre du bon temps. Visiblement, il vient de se passer quelque chose d'important, car des éclats de voix et des applaudissement retentissent au loin.

Pas le moment de traîner.

K s'approche discrètement, toujours invisible, et parle avec une voix modifiée dans l'oreille de son pantin. Il lui ordonne de se déshabiller, puis de s'arracher une mèche de cheveux et de la poser à côté de lui. Le jeune homme s'exécute, les yeux dans le vague, une petite goutte de sueur coulant malgré tout le long de son front, prouvant qu'il tente de toutes ses forces de résister. Il essaye de le repousser hors de son esprit, de se battre, comme on lui a apprit. C'est peine perdue. K lui conseille d'arrêter de lutter si il ne veut pas être torturé et avoir des séquelles psychiques sur le long terme ou pire, que les suivants sur sa liste soient les proches du garçon. Cela semble fonctionner, car il ne ressent plus de pression inverse de la part de sa victime. C'est vrai qu'en terme de menace, il faut être adroit et savoir quels leviers tirer, mais comme on parle de la Cosa Nostra et que la famille, c'est un peu leur fond de commerce, bon, ce n'était pas non plus comme si K avait risqué gros en pariant là dessus.

Dans un italien parfait, le tueur prend la parole :

«Tu vois ce buisson là ? Tu vas t'y asseoir pendant une heure. Tu ne fais aucun bruit, aucun mouvement et si tu bouges, si quelqu'un t'entends ou te vois, tu dis que tu pratiques une forme de yoga nu dans la nature pour te détendre, que tu as pris des champignons et qu'il faut te laisser tranquille car tu es en communion avec . Quand je t'aurais rendu tes vêtement, tu oublieras totalement ce qui s'est passé. Tout ce que tu sauras, c'est que tu as tué Anjelica Zabini parce que tu voulais prendre sa place à la Cosa Nostra»

Il voit l'esprit du garçon se briser, puis capituler totalement quand il entend la dernière phrase. Il sent qu'il abandonne tout espoir et qu'il sait qu'il va mourir après cette nuit. Non seulement sa meilleure amie va y passer, mais lui aussi, car il va être accusé de son meurtre. Tu parles d'une soirée d'anniversaire.

Enfin ça, ce n'est pas le problème de K.

Pendant qu'Andréa va prendre place dans son buisson, le français enfile ses vêtements, boit la fiole de polynectar pleine des cheveux de son esclave mental et se transforme douloureusement en la copie conforme, bien qu'un peu moins jouasse, de l'espèce d'adulescent à qui il a prit l'apparence. Jusqu'à présent, K a fait soigneusement attention à ne pas montrer son visage. Maintenant qu'il est transformé, il se retourne et fais fasse à l'original. L'autre Andréa le regarde avec des yeux ronds et se met à sourire bêtement.

«De quoi j'ai l'air ?» demande K avec un sourire charmeur.

Son acolyte applaudit en riant aux éclats. Le tueur vient lui tapoter la tête comme à un bon chien, puis lâche un «Good boy» teinté d'un accent italien avant de tourner les talons. Remettant légèrement son col, K prend une grande inspiration alors que les basses assourdissantes retentissent dans ses oreilles et que la mer de corps en train de danser se dresse devant lui. Il doit retrouver Anjelica et il va devoir se faufiler dans cette flore aquatique de vingtenaires aux hormones en feu. Ça ne l'enchante pas, mais... le boulot, c'est le boulot.

Il n'a pas vraiment le temps de le réaliser quand il sent quelqu'un lui sauter sur le dos. Il s'apprête à corriger l'intriguant.e qui a osé l'escalader, lorsqu'il se rend compte que c'est précisément celle qu'il recherche.  Il soupire fort intérieurement et peint un sourire totalement factice, mais convaincant, sur son visage. Il attrape délicatement les petits poignets couleur caramel.

«Ouai tu sais bien... Je peux pas me passer des filles... Et elles de moi visiblement!»

Et il imite le rire complètement idiot que celui à qui il a volé l'apparence a laissé échapper de sa bouche il y a quelques dizaines de minutes. Pour noyer le poisson de sa disparition et ne pas contrarier la reine de la soirée, K rentre dans son jeu.

«J'avais justement prévu de servir de fidèle destrier à madame pour qu'elle me pardonne !»

Si les employeurs de K le voyaient actuellement, pour sûr, ils se demanderaient si ils ne misaient pas sur le mauvais cheval. A le voir galoper comme ça sur la piste, tout ça pour faire rire une jeune fille ayant la moitié de son âge, on aurait vu plus convaincant comme tentative d'assassinat. Et pourtant, c'est là que réside la force de K, là qu'est sa méthode parfaite. Pour vaincre véritablement son ennemi, il apprend à le connaître profondément, mais aussi à l'aimer. Grâce à cette capacité, aiguisée et affinée au fil des années, il peut percevoir les plus petites failles, les plus infimes défauts et s'infiltrer dans le moindre interstice laissé sans surveillance. Avec l'amour et la compréhension vient la confiance et le lâcher prise. L'autre s'abandonne parce qu'il est face à une personne qu'il ou elle aime. A qui il ou elle aurait pu confier sa vie... Ce qui provoque précisément sa perte.

K est inarrêtable, intraitable et surtout terriblement efficace, parce qu'il n'y a pas d'arme plus mortelle que l'amour, pas même la haine, le français l'a bien compris.

C'est pour ça qu'il joue avec autant d'ardeur : ce soir, Anjelica va mourir.  

Et elle ne voit venir.

KoalaVolant


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Anjelica Zabini
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Lun 15 Jan - 0:06



Leave the gun… Take the Cannoli  
K & Anjelica


Pour fêter mes seize ans, je ne pouvais pas espérer mieux. Quelle nana de mon âge pouvait se vanter d’avoir le droit à un tel évènement ? La musique bâtait son plein, il y avait des motos de partout. De l’alcool et autres boissons totalement illicites. J’avais suivi une tradition ancestrale et hautement symbolique dans la famille. Mes parents pouvaient être stricts sur certains points, mais d’autres comme cela, ils pouvaient être les parents les plus cool au monde. Je n’avais pas beaucoup d’amis dont les parents auraient organisé une fête pareille et surtout, à présent, ils avaient quitté les lieux pour les laisser profiter entre jeunes. Et profiter, ça, je savais faire. J’avais certainement bu plus que de raison, mais je ne comptais plus reconduire de bécane à présent. J’avais pu m’amuser en réalisant une siamoise avec Andrea un peu plus tôt dans la soirée et j’avais participé à une course que j’avais gagnée. Luca avait dit qu’il m’avait laissée en tête parce que c’était mon anniversaire, mais j’étais certaine que c’était faux. Cela n’arrivait pas souvent, mais je pouvais le battre et j’avais appris des meilleurs ayant grandi le cul sur une moto. Satisfaite de ce que j’avais fait, j’avais donc plongé dans les boissons qui tournaient. Et bientôt je comptais bien prendre une petite potion totalement illicite ou encore une de ces gélules aux pouvoirs magiques transcendants. Merlin savait à quel point, ce genre de moment pouvait être grisant. Je me sentais hors du temps, la reine des lieux. Un sentiment puissant qui a lui seul me faisait planer sans l’aide d’aucune mixture quelconque. Pourtant, il fallait reconnaître que sans elle, il manquait un brin de folie qui leur était propre. Ce n’était pas la première fois que j’en prenais d’ailleurs. J’avais déjà l’occasion à bien des soirées. L’avantage d’avoir un grand frère qui vous couvrait.

Avec cette sensation légère, portée par l’alcool, j’étais en train de danser quand je trouvais Andrea un peu plus loin. Il avait disparu depuis un moment et je n’avais aucun doute sur ce qu’il était en train de faire. Sa réputation n’était plus à faire. Il n’avait qu’à tendre les bras pour que les conquêtes s’y jettent. Contrairement à elles, c’est sur son dos que j’atterrissais en totale euphorie. Je lui faisais une remarque quant à ses activités et sa réponse m’arracha un sourire. « Espèce de vantard ! » Entre nous, jamais il n’y avait eu ce genre d’ambiguïté et il était certain qu’elle n’aurait jamais lieu. Notre amitié allait bien au-delà d’une quelconque pulsion charnelle. L’un comme l’autre, nous voulions la garder précieusement sans la tenir avec du sexe. Nous avions de quoi nous occuper ailleurs, même si j'étais bien moins active que, monsieur Andrea… Bien accrochée sur son dos, je décrétais qu’il n’avait pas le droit de disparaître et que sa punition serait de me porter. Ce à quoi il répondit qu’il allait me servir de fidèle destrier. Mes bras s’accrochèrent un peu plus autour de lui alors qu’il se mettait à courir. J’éclatais de rire à mesure qu’il s’élançait. « C’est bon, c’est bon, arrête ! » Dis-je entre deux éclats. Je me glissais les deux pieds au sol, légèrement titubante. Entre les agitations d’Andrea et l’alcool, je sentais la Terre tourner allégement. Je sortais malgré tout de la poche de mon jean deux petits flacons. Ils contenaient un liquide bleuté, irradiant de paillettes. « Ca te dit de bien finir la soirée ? » sans attendre sa réponse, que je connaissais d’avance, j’ôtais le bouchon de liège et ingurgitais le contenu, prête à m’envoler plus encore.


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Léon Villeneuve
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Mar 16 Jan - 0:03



"Leave the gun… Take the Cannoli"


24 septembre 2009

K déteste les gosses. Enfin... Peut-être que si un jour il en a un.e ce sera différent, mais pour l'instant, il les détestent. Ça danse, ça se trémousse, ça boit, c'est complètement torché, ça fait du bruit et surtout, surtout c'est incroyablement con.

A la limite, la fille qu'il doit tuer est marrante. Il se prête même sincèrement au jeu du destrier, parce qu'elle le fait rire et qu'il a aussi pitié du pauvre vrai Andrea en train de dormir en caleçon dans un buisson. Bon, non il n'a pas pitié du tout, ok il est plié en deux rien que d'y penser. Mais tout de même il n'est pas un monstre ! La preuve, il l'aurait liquidé sinon. En tous cas, pour revenir à la fille, elle ne le dérange pas trop. Les autres par contre... Il sent bien leurs regards envieux et il se demande combien vont ou ont déjà essayé de la tuer avant cette fête. Combien son hypocrites ? Combien lui planterait un couteau dans le dos si ils avaient l'occasion et qu'ils pouvaient la vendre pour se faire un maximum de pognon ? La plupart, il n'en doute pas.

Philosopher sur la durée de vie du petit oiseau qui bat des ailes désespérément sur son dos est pourtant inutile et surtout dangereux, puisque ce soir, c'est lui qui doit la tuer. Il se demande un instant si il ne se ramollit pas. Depuis quand éprouve t-il des «émotions» pendant le travail ? Allez mon vieux K remets toi au boulot !

Malgré tout, il offre encore quelques minutes de rigolade à sa victime, faisant une petite accélération pendant qu'elle lui hurle de la laisser descendre. Il s'arrête d'un coup et s'exécute comme un bon chien bien dressé – ce qu'est probablement le véritable Andrea, il n'a aucun doutes là dessus.

En écoutant la jeune fille lui proposer une fiole d'une boisson à la couleur plus que suspecte, K se dit que c'est presque trop facile et qu'il est possible qu'il y ait un piège. Ça, ou alors les parents de cette fille et ses gardes du corps sont complètement inconscients. Bon, en même temps, personne ne pourrait se douter que le meilleur ami en titre s'apprête à verser dans son verre le poison le plus puissant qui existe et auquel il n'y a pas d'antidotes. Le tueur l'a choisi précisément pour cette raison : même pour quelqu'un qui a développé une habituation aux poisons, même pour quelqu'un qui résiste aux poisons les plus toxiques, le polonium 210 est fatal et ce pour la bonne raison que le corps meurt d'une trop haute dose d'irradiations et non d'un composé impossible à assimiler par le corps. C'est justement parce que le corps assimile trop bien le polonium que la victime meurs immanquablement.

C'est sur cette belle pensée qu'il avale la fiole de liquide bleu d'un trait et s'écrie :

«C'est ma soirée ou c'est pas ma soirée ????»

Pour faciliter la tâche de K, un deuxième gâteau d'anniversaire fait son entrée, ce qui semble être une surprise, parce que sa victime se met à hurler d'excitation et tourne la tête vers les bougies qui s'approchent.

Il en profite pour récupérer deux verres de champagne sur le plateau d'un serveur qui passe et, pendant que son «amie» est occupée à souffler ses bougies entourée de sa suite, il en profite pour faire couler le polonium dans le verre qu'il tient dans sa main gauche. Il est impossible à repérer grâce à un ingénieux système qu'il utilise : la bouteille est attachée à son poignet et il lui suffit de tirer sur une ficelle, elle aussi nouée à son poignet, pour en déverse le contenu discrètement dans un verre. Il suffit d'avoir les bras droits le long du corps, ce qui est parfaitement cohérent et logique dans un moment où il attend qu'elle revienne.

Anjelica souffle ses bougies, et alors que K l'attend patiemment, il se met à se rendre compte d'un détails qu'il n'a pas pu relever jusqu'à présent et qui le frappe. Il compte les bougies sur le gâteau, et clairement, elles n'atteignent pas le nombre magique de dix-huit. Elle était même censée avoir au moins la vingtaine ! Qu'est-ce que c'est que ce bordel putain, pense t-il, le commanditaire a assuré qu'elle n'était pas mineure et il savait parfaitement les règles de K quand il a fait appel à lui ! Ça veut dire qu'un connard a essayé de le faire briser son code et en plus, le tueur est en colère contre lui-même parce que c'est le genre d'entourloupes qu'il est censé détecter quand il fait le repérage ! C'est vraiment une foutue erreur de débutant et même si il n'est qu'au début de sa carrière, il était pourtant le meilleur de la brigade des aurors lorsqu'il y avait une filature !

Il voit la jeune fille sourire et souffle bruyamment. Est-ce qu'il compte mal ? Pourtant, il a beau le faire et le refaire, il compte toujours le même nombre de bougies et il ne pense pas que le personnel de maison soit assez stupide pour se tromper sur l'âge de la fille de leur patron, surtout quand il s'agit d'un des boss de la mafia locale. Il laisse tomber les deux verres de champagne en se heurtant à quelqu'un, tout en se renversant allégrement le verre dépourvu de polonium sur lui, puis se met à râler contre la personne qui vient de lui rentrer dedans.

«Tu peux pas  faire gaffe putain ! Mon costume est foutu ! Tu sais combien ça coûte ? Donne moi une seule bonne raison de pas te casser la gueule !»


Encore une chance, celui qu'il a heurté est VRAIMENT très con. Le genre de type complètement baigné dans la masculinité toxique et dont l'ego et l'honneur sont inhérents à sa capacité à péter des gueules. K est un être un peu plus délicat que ça, mais à ce moment précis, il est Andrea et doit se comporter comme tel, alors, puisque l'autre vient de l'insulter copieusement, il lui met un crochet du droit juste à la pointe du menton. Un observateur attentif se dirait que cet ado a vraiment eu un coup de chance de frapper pile au bon endroit pour mettre son adversaire K.O, alors que l'autre baraque tombe par terre, la bave aux lèvres. Pourtant, quelqu'un spécialisé dans les techniques de combat saurait que le coup n'a absolument pas été lancé au hasard, au contraire. Le tueur avait besoin de décharger sa colère, c'est chose faite, il peux désormais changer le plan et se sortir de se guêpier en vie.

K, sous l'apparence d'Andrea, se dirige vers Anjelica et l'attrape par la taille en criant dans son oreille puisque la musique a repris encore plus fort qu'avant le gâteau surprise.

«Un gorille décérébré m'a renversé du champagne dessus ! T'as pas une chemise propre que je pourrais emprunter, au moins pour finir la soirée ? Je me sens vraiment dégueulasse là. Tain' moi qui voulait chopper de la gonzesse, comment tu veux le faire dans cet état ?»

Andrea est un coquet, K le sait pour l'avoir observé. Coquet et crétin. Anjelica ne devrait pas être étonné qu'il veuille se refaire une beauté et ainsi, il va pouvoir en profiter pour tirer tout ça au clair. Savoir si elle est visée par des meurtriers d'abord, si elle est au courant et deuxièmement, tout balancer. Il est absolument hors de question que ceux qui lui ont menti s'en sortent tranquillement et surtout, qu'il ne soit pas payé. Parce que K n'est pas idiot, il table sur le fait qu'on l'a envoyé là en sachant très bien qu'il n'y aurait pas besoin de lui payer la seconde partie de son tarif parce qu'il serait probablement mort à son retour. Eh bien certains vont être sacrément surpris si ils pensaient se débarrasser de lui comme ça. Quel beau cadeau ils vont recevoir quand une balle va leur traverser la tête.

Enfin d'abord, sortir d'ici en vie.

La suite, on verra plus tard.

KoalaVolant


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Je suis sans pitié, sans scrupule, sans compassion, sans indulgence, pas sans intelligence.



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Anjelica Zabini
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Sam 3 Fév - 22:20



Leave the gun… Take the Cannoli  
K & Anjelica


Tout juste coiffée de mes seize années, je regarde Andrea avec un sourire espiègle alors qu'il avale la fiole de liquide bleu d'un trait et s'écrie si c’est sa soirée ou non. Une moue indignée s’installe sur mon visage et je lui donne un coup d’épaule. « Non c’est la mienne ! » Non mais, il n’allait pas me voler mon anniversaire et mes cadeaux non plus. Déjà qu’il se tapait la moitié de mes copines, il n’allait pas me voler ma couronne pour la soirée d’anniversaire.

D’ailleurs, cette soirée était pleine de rebondissements. La surprise ne semble pas s'arrêter là, car un gâteau d'anniversaire fait son entrée. Digne d’un mariage, il est assez grand pour rassasier tous les convives. Bientôt, je suis appelée pour aller souffler les bougies. Mon prénom est scandé et je m’exécute sans me faire prier. Excitée et surtout éméchée, sous l’emprise de substance douteuse, je me mets à souffler les bougies, entourée de mes proches. Pendant ce temps, je suis loin de me douter qu’Andrea n’est pas réellement lui, mais un tueur à gages qui est en train d’utiliser un ingénieux système, afin de verser discrètement du polonium dans le verre qu'il tient dans sa main gauche. Alors que j’ai terminé la tâche pour laquelle on m’avait sollicitée en chanson et divers applaudissements, K, sous l'apparence d'Andrea, endosse le rôle du jeune homme impulsif. Il met un crochet du droit à celui qu’il a bousculé. De mon œil innocent, j’observe simplement mon meilleur ami en train de se donner en spectacle. Et secoue la tête en riant légèrement. Mon frère qui m’entraîne à la boxe depuis petite n’aurait certainement pas fait mieux avec celui qui se trouve à présent à terre. Il se dirige vers moi, m'attrape par la taille en criant dans mon oreille à cause de la musique assourdissante. « Retire là et montre ton torse, ça suffira à les attirer, non ? » répliquais-je avec un air mutin. Celui-là… Il était déchaîné ce soir à absolument vouloir se faire des nanas. « Tu t’es fixé un objectif à atteindre d’ici la fin de la soirée c’est ça ? » me moquais-je un peu plus. J’attrapais une coupe de champagne qui passait par là et la portais à mes lippes pour en boire une gorgée. « C’est mieux sur la langue que sur ta chemise en tout cas ! » Encore un sourire amusé pour le provoquer un peu plus.

Après quelques secondes à le faire mariner, je finissais par lâcher l’affaire et lui indiquer de me suivre vers l’intérieur. Il y avait des vestiaires sur les lieux de la soirée. Peut-être que nous allions trouver de quoi faire. « Au pire ma baguette est dans mes affaires au vestiaire, on pourra la nettoyer. » D’une démarche légèrement titubante, je traversais les lieux. Les affaires présentes étaient forcément à des gens venus pour l’occasion. Je n’étais pas chez moi. J’aurais certainement trouvé de quoi faire dans les vêtements de Luca pour dépanner. Je me dirigeais vers mes affaires et attrapais. « T’as confiance ou t’as peur que je crame ce qui te reste de chemise ? » dis-je avec amusement en brandissant ma baguette. La musique était étouffée et nous étions à l’écart du monde agité de l’extérieur. Cela ne faisait pas de mal à ma tête.


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