Pommes de terre Pour les Pierojki de ce soir. Pourquoi est-ce que les Russes mangent autant de pommes de terre ? Les gens se le demandent souvent, d'où nous viens notre passion pour ce tubercule. Mais tout le monde mange des patates non ?... Ceux qui n'aiment pas ça ne sont pas dignes de confiance. Les Pierojki me rappellent mon enfance. Comme cette fois, où j'étais malade à Durmstrang, et que Babushka m'en avait expressément envoyé par hibou pour me remonter le moral, et s'assurer que je mange convenablement. C'est important de faire un bon repas pour regagner des forces quand on est malade, n'est-ce pas ? Babushka m'a élevée de toute manière puisque malheureusement, le destin a voulu que maman perde la vie en me mettant au monde. Papa étai assez occupé avec son travail lui aussi, et ne s'est jamais vraiment remis de la mort de maman... Alors c'est normal, que pour moi un bon repas à base de pommes de terrer soit synonyme d'amour non ?

Nourriture Midas Prochain arrêt, la ménagerie Magique. Mon petit niffleur, Midas, se doit de bien grandir. En plus d'être adorable, très doux et rigolo il m'est utile dans mon travail. Briseuse de sorts, c'est un rythme de vie particulier. Beaucoup de voyages, pour le compte de la banque Gringotts, afin de récupérer des trésors et artefacts magiques aux quatre coins du monde. Si quelque chose brille, Midas se jetteras immédiatement dessus ! Il est donc normal que je cherche ce qu'il y a de mieux pour lui. J'avais une chouette quand j'étais plus jeune, que l'on m'avais offerte à mon onzième anniversaire afin de pouvoir garder un contact avec le reste de la famille Poliakov lors de mes études à Durmstrang. Après une longue vie bien remplie, quand elle nous a quittés, j'ai décidé qu'il étais temps de prendre un autre animal. Mais étant donné mon activité, je me suis dirigée vers un niffleur plutôt que vers un chat ou un hibou ! C'est premièrement un animal de compagnie certes (qui vole d'ailleurs souvent mes boucles d'oreilles au passage) mais aussi un collègue de travail. Midas me conviens bien plus qu'un autre sorcier pour m'accompagner en mission, au moins, quand je lui fais la conversation il ne me contredis jamais.

Fil de couture & tissu Pour Anastasia, j'ai prévu une nouvelle robe. Rouge et plutôt élégante, dans un style proche de ce que le gens portaient autrefois au sein de la cour des Tsar. Beaucoup de garçons trouvent ça étrange que j'aime autant les poupées, surtout à mon âge. A Vingt quatre ans, on pourrais croire que ça m'est passé, que je ne suis plus une petite fille qui trimbale son poupon favori partout. Si effectivement je ne joue plus avec comme lorsque j'étais beaucoup plus jeune, ça ne m'empêche pas de continuer à les apprécier. Le travail de certains artisans est vraiment de qualité, les détails de mes poupées sont réalistes et j'aime les habiller au gré de mes envies pour avoir une décoration cohérente et esthétique. Je rêve d'avoir une petite fille, pour pouvoir à son tour l'habiller. Mais en attendant de trouver l'homme idéal, je me contente donc de ces poupées. Ce ne sont pas des jouets d'ailleurs, elles sont bien trop précieuses pour qu'une enfant joue avec. Mais elles me permettent de satisfaire ma créativité. Mon choix se porte sur un joli coton assez épais et rouge, avec de beaux motifs légèrement baroques. Avec ça, quand j'aurais terminé de coudre, Anastasia sera parfaitement assorties à ses sœurs. Le sens du détail, c'est important n'est-ce pas ?

Verveine Il faut bien ça pour calmer les nerfs. J'ai pris l'habitude d'en boire régulièrement, pour tempérer mon caractère et mes grosses crises de colère. Babushka aussi aime bien en boire une tasse avant d'aller au lit, pour passer une nuit tranquille. Les vertus thérapeutiques et apaisantes de la verveine ne sont plus à prouver. J'ai mes petites habitudes chez l’apothicaire, si bien que l'un des vendeurs me salue par mon prénom en me souhaitant la bienvenue. Cinq cent grammes, comme toutes les deux semaines. Emballé c'est pesé, il n'a même pas besoin de me demander ce que je viens chercher ici. Par curiosité je regarde les autres ingrédients en rayon et rigole en voyant qu'ils ont de la Belladone. En vente libre c'est tout de même assez osé quand l'on sait quel effet cette plante peut avoir sur l'organisme. Mais j'aime les gens qui osent. D'ailleurs, c'est bien dommage que ce vendeur soit impur. Le Prince charmant se doit de partager les mêmes idéaux que moi. Mes enfants seront élevés dans un monde idéal, où les sorciers aurons retrouvé leur place en haut de la hiérarchie humaine.

Armurerie Certains diraient que c'est un truc de moldus, mais un couteau bien aiguisé peut toujours être utile, que ce soit pour la cuisine ou pour autre chose. Surtout si l'on sait où percer la chair de sa victime. Un peu comme un niffleur, j'aime tout ce qui brille, et les lames attirent mon attention. Je peux passer des heures à observer leur métal froid briller au reflet d'un feu de cheminée. J'en ai déjà plusieurs en ma possession, mais je fais régulièrement un tour dans cette petite échoppe cachée de l'allée des embrumes. La travail de cet artisan est remarquable, probablement parce que c'est le feu d'un dragon qui a forgé les lames, les rendant plus solides que celles des moldus.

Récupérer le collier chez le Bijoutier La dernière chose qu'il me reste de mon grand-frère Alexei, parti bien trop tôt comme tous les autres hommes de la famille. Midas s'est amusé à en mâcher le fermoir, si bien que j'ai du aller le faire réparer chez un gobelin méticuleux tenant une échoppe sur le chemin de traverse. Ces créatures savent y faire, avec l'or... Leurs petits doigts cupides et crochus savent réparer convenablement les bijoux et autres biens précieux. J'ai également demandé au Gobelin de jeter un œil à ce médaillon, que personne n'a su ouvrir jusqu'à présent. Mon frère m'aurais il laissé un mot à l'intérieur ?... Anxieuse à l'idée de savoir si la créature a réussi à ouvrir le loquet, je pousse la porte de la bijoutenie.