Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
À la rescousse !Jeudi 12 Août 2021 | Avec @Sélénya Macmillan Deux mois sans aller à Poudlard, c’est long, très long. J’aime l’école, ses hautes tours, son grand parc, sa bibliothèque immense, ses couloirs, ses escaliers – même s’il m’arrive de râler parfois contre eux lorsqu’ils changent d’orientation – et les cours, les différentes matières toutes passionnantes. De ces cinq dernières années, il n’y a que ça qui aille bien et qui ne change pas : l’école. Le bâtiment reste le même, les élèves sont globalement tous toujours là, ou du moins ceux de mon année puisque, à chaque rentrée, les grands partent et des petits arrivent. Mais l’école, elle, ne partira jamais : c’est l’humain qui la quitte lorsqu’il n’en a plus besoin.
Bien entendu, cela ne veut pas dire que je n’aime pas les vacances, au contraire d’ailleurs. Les vacances d’été, c’est aussi un bon moment pour réviser le programme de l’année qui vient de se terminer, pour relire les manuels et s’assurer de ne rien oublier. Je ne peux pas utiliser ma Magie en-dehors de l’école, mais je peux en réviser la théorie. Et m’avancer sur l’année suivante, une fois les autres livres achetés. La maison où j’habite actuellement a l’avantage d’être à Londres, plutôt pratique pour rejoindre le monde magique et préparer la future rentrée, ou juste pour profiter de cette ambiance particulière.
Ça change de chez mes Mamans, de leur maison à la campagne. Cette maison où je n’irai certainement plus jamais, elles l’ont dit l’été dernier… Mais n’y pensons pas, pas aujourd’hui. À quoi bon, de toute façon ? Ça ne ferait que gâcher la journée, qui promet pourtant d’être intéressante. Un joli soleil, quelques nuages habituels, pas de pluie : l’idéal pour une après-midi au Chemin de Traverse. Enfin, l’idéal. Il faut toujours penser à rester sur ses gardes, être discrets. Je me demande bien à quoi les Moldus peuvent reconnaître un Sorcier. Tant qu’on ne fait pas de Magie… Il n’y a aucun risque, si ? Jusque-là, tout s’est toujours bien passé.
Il faut dire que sans baguette magique en main, les Sorciers ressemblent fort à des Moldus – bah oui, la différence entre les deux n’est pas bien grande. C’est donc plutôt détendue, un sac à dos avec moi, que je quitte la maison pour suivre le chemin habituel jusqu’à la destination prévue. J’avais dit à Madame O’Malley ce matin que je pensais aller promener au Chemin de Traverse, il faut toujours prévenir les adultes. Car ici, à Londres, tout est différent de l’école. Plus bruyant, encore plus agité : il y a les bus, les voitures et les vélos, tout ça en plus des piétons évidemment.
Je suis toujours impressionnée, bien malgré moi : c’est quand même le deuxième été que je passe ici, mais je n’arrive pas à m’y faire. Mais quand on y pense, il suffit de pas grand-chose pour que je sois impressionnée. Il faut dire qu’avec la Magie, tout est impressionnant : appuyer sur la bonne brique d’un mur avec la baguette pour ouvrir celui-ci et entrer au Chemin de Traverse, c’est assez incroyable. Et si le chemin n’est pas très large, il suffit de se serrer un peu sur un des deux côtés pour contempler les vitrines pleines de Magie – ou de livres magiques, qui sont mes préférées.
Mais de l’autre côté de la ruelle, posée à même le sol, une petite boule de poils attire mon attention. Elle avance un peu comme elle peut entre les pieds des Sorciers, trop grands et pas suffisamment attentifs pour baisser la tête vers elle. Elle va se faire écraser. Trop loin pour être certaine de l’animal dont il s’agit, la forme ronde sans queue est tout de même assez explicite. Mais avant que je ne puisse faire un pas vers elle, paf ! Un des pieds chaussés vient taper dedans. Sûrement sans le vouloir, mais la pauvre petite bête se retrouve bousculée violemment. « Non ! »
Inquiète, je traverse rapidement pour la rejoindre en me mettant à genoux à côté d’elle, « Hey, ça va ? » La petite créature est toute tremblante, sans oser bouger plus. Un boursouf terrifié, voilà ce que c’est. Mais pourquoi est-il tout seul ici ? On ne laisse pas une créature aussi petite toute seule… À moins qu’il ne se soit échappé ? Curieux. Je l’attrape tout doucement pour le mettre à hauteur de mes yeux et l’étudier rapidement. De ce que je vois, il a l’air blessé : cette petite patte un peu tordue ce n’est pas normal… Et puis, il s’est quand même pris un coup de pieds.
C’est sûrement comme si un humain se faisait renverser par une voiture, en comparant les tailles. Et un humain renversé voit un docteur. Alors je viens le mettre contre moi en lui chuchotant comme quoi « On va te trouver un docteur et tu iras mieux après, tu verras. » Un docteur pour créatures magiques. Un vétérinaire ? Non… Un… Zoomage ! Oui, c’est ça ! Comme Sélénya ! D’ailleurs, elle est à Londres, elle me l’a dit. C’est sûr : elle va pouvoir s’en occuper, l’aider, le soigner. Je ne connais aucun autre Zoomage, mais je sais que je peux lui faire confiance.
Satisfaite de m’en être souvenue, je me relève, le petit Boursouf contre moi. « On n’en a pas pour très longtemps, n’aies pas peur ça va aller. » Mais est-ce que cela le rassure réellement ? Pas sûr. Et aussi, comment le transporter pour s’assurer qu’il ne soit pas vu par les Moldus ? Bien qu’il ressemble à une peluche, ce ne sera pas le cas s’il s’agite. Alors j’attrape mon sac à dos, globalement vide en-dehors de ma baguette magique. « Tu seras bien là, et tu ressors dans peu de temps promis. » Et je l’y installe au fond, m’assurant qu’il soit bien posé.
Je laisse le sac un peu ouvert, il faut qu’il puisse respirer, et le garde dans mes bras. Ainsi, nous rejoignons la ville bruyante, les bus et les voitures, pour retrouver la clinique où travaille Sélénya. Je vérifie régulièrement que le petit bonhomme soit bien installé, mais aussi qu’on ne puisse pas le voir à travers l’ouverture. Ouf, tout va bien – enfin non, il est quand même blessé. Il ne faut pas trop tarder non plus ! Alors je pousse la porte de la clinique dès que nous arrivons devant, vite vite, et je regarde autour de nous. À bien y penser… C’est la première fois que j’entre ici.
Il n’y aurait pas eu d’urgence, j’aurais pris le temps de regarder autour de moi, de découvrir l’endroit. C’est toujours un peu intimidant de découvrir comme ça un nouvel endroit… Mais pas de suite : il y a plus important. Faut-il que j’appuie sur une sonnette, ou que j’attende que quelqu’un arrive ? Si tout le monde est arrivé, il me faut patienter. J’hasarde tout de même un petit « Bonjour ? » hésitant, au cas où. Ça peut arriver, que quelqu’un soit caché derrière une étagère…
Sélénya Macmillan
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Ven 13 Oct - 14:38
À la rescousse
Elida & Sélénya Jeudi 12 Août 2021
Même si cela était assez étrange pour moi de me dire que plus jamais je ne mettrais les pieds à Poudlard, je me faisais plutôt bien à ma nouvelle routine. J’aimais cette idée d’aller à la clinique tous les jours et de sauver des vies, même s’il ne s’agit que de vie animale. J’aimais cette nouvelle routine qui s’installait également avec Théo. J’aimais le fait de pouvoir le rejoindre tous les soirs, même si bientôt il allait de nouveau reprendre son poste chez les auror et qu’il arriverait probablement des fois où il ne pourra pas rentrer. J’appréhende cette partie, tout en sachant que je n’y pourrais rien. J’avais choisi de vivre ma vie avec lui, je n’avais donc pas le choix que d’accepter, même si cela réveillait en moi de douloureux souvenirs. Néanmoins, cette vie, j’en avais toujours rêvée, je l’avais toujours imaginée, mais à l’abri des murs du château j’avais cette impression que c’était toujours trop loin pour devenir réel. Peut-être ne l’avais-je pas imaginée totalement de cette façon, je n’avais pas pensé que j’aurais déjà quitté la demeure familiale pour vivre avec l’homme que j’aime bien avant la fin de mes études. Je n’avais pas imaginé que cet homme serait forcément Théo puisqu’à l’époque je ne savais pas que je tomberais amoureuse de lui. Je ne savais peut-être pas que je commencerais en tant que Zoomage, même si mon goût pour les créatures magiques s’était prononcé assez tôt, mais il y avait plein d’autres métiers liés à eux… Mais à présent, tout cela était bien réel, il ne s’agissait plus d’un rêve. Mon avenir après Poudlard est bien là, sous mes yeux. Parfois, j’ai tout de même encore cette sensation dû à la fin de l’été que tout reviendrait à la normal. Je retrouverais les murs réconfortant de Poudlard et retournerait en cours. Pourtant non, mes ASPIC avaient eu lieu, j’avais eu mon diplôme et comme promis, j’avais été embauchée dans la clinique ou j’avais fait mes stages. C’était presque trop beau pour y croire, j’étais désormais dans le monde des grands. En septembre, je ne retournerais pas à Poudlard, aujourd’hui, j’écris une nouvelle page de mon histoire.
Ce que j’aimais dans ce métier ? C’est qu’aucune journée ne peut réellement être pré-destinée à être tranquille pépère ou non. Il y avait évidemment des rendez-vous de routine, mais notre quotidien était rythmé par les urgences qu’il pouvait y avoir. Cette adrénaline me rappelait celle que je pouvais ressentir en plein match de quidditch. Cela aussi ça allait me faire bizarre, le fait de ne plus participer aux matchs de ma maison. Est-ce que je pouvais considérée que la journée avait été calme ? Pas vraiment. Elle avait commencé par un éleveur qui avait eu un problème avec l’un de ses Kelpies qui était coincée par quelque chose sous l’eau ! La matinée s’était révélée humide, mais surtout très intéressante pour moi, ce n’était pas tous les jours que je pouvais avoir une occasion pareille, j’avais beaucoup appris. Et nous avions réussi à arriver à temps pour sauver la créature blessée ce qui était le plus important. L’après-midi en revanche, promettais d’être assez calme. Ma patronne m’avait briefé sur les rendez-vous quotidien qui m’attendait quant à elle, elle avait une autre urgence et avait donc quitté la clinique. Je venais à peine de finir le dernier rendez-vous lorsque la clochette de la porte de la clinique venait de retentir. La personne à l’accueil venait de partir, il n’y avait donc personne pour accueillir le client. J’enchantais alors ma plume pour qu’elle finisse de remplir le dossier toute seule et quittait mon bureau pour aller à la rencontre de la personne qui venait d’entrer. La voix me disait quelque chose, mais je ne réagissais pas tout de suite. C’était en arrivant dans l’espace d’accueil que je réalisais qui j’avais face à moi. Un sourire chaleureux venait alors éclairer mon visage.
« Elida ! Bonjour ! » Répondais-je alors en venant doucement la serrer dans mes bras. Choses qu’il y a quelques années maintenant je n’aurais pas pu faire mais à présent j’avais fait du chemin et je supportais beaucoup mieux le contact avec les autres. Si j’avais pu penser qu’elle me rendait visite, l’air sur son visage me faisait comprendre assez rapidement qu’il se passait quelque chose. « Qu’est-ce qui me vaut l’honneur de ta visite ? J’ai l’impression que ce n’est pas juste par courtoisie. » Si je prenais un air faussement outrée, j’attendais tout de même de savoir ce qui avait l’air de l’inquiéter autant. S’il y avait pas mal d’écart d’âge entre nous deux, nous avions pas mal de goûts en communs si bien qu’une amitié était née et j’avais tendance à la voir comme une petite sœur que je n’avais jamais eue puisqu’avec Kiara, la petite sœur c’était moi. Le plus jeune étant mon frère ce n’était pas tout à fait pareil. Quelques fois, j’avais même cette impression de me revoir en elle, quelques années plus tôt, avant que certaines choses n’arrivent…
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Lun 16 Oct - 2:13
À la rescousse !Jeudi 12 Août 2021 | Avec @Sélénya MacMillan Il y a des jours comme celui-ci, où une simple promenade un jour de vacances dans le monde magique se transforme en une après-midi sauvetage. Les Sorciers, au final, sont vraiment comme les Moldus : peu attentifs à ce qui les entoure. Certes, regarder le sol qui se trouve à plus d’un mètre, parfois même presque deux mètres, de notre regard humain, ce n’est pas toujours évident. Les gens préfèrent regarder à leur hauteur : les vitrines, leur entourage humain, leur liste de course. Et ils en oublient qu’au sol peuvent marcher d’autres êtres vivants plus ou moins petits…
Le petit Boursouf n’a pas eu de chance face à un de ces pieds Sorciers inattentif. Je ne sais pas comment il y est arrivé, mais il était là, c’est un fait. Une fugue, un abandon, ou tout simplement une promenade qui a mal tourné, je n’ai pas pris le temps de chercher longtemps le comment du pourquoi cette douce boule de poils s’est retrouvée là. Personne ne criait un nom sur le chemin, personne ne s’est approché de nous, alors l’important pour le moment n’est pas de trouver qui a perdu ce Boursouf, mais plutôt de le soigner.
Car une blessure peut être grave, ou peut vite le devenir. Par chance si je puis dire, la toute petite créature n’a pas cherché à s’enfuir, ne risquant pas d’utiliser sa patte sûrement mal en point. Et mon sac à dos est suffisamment souple et confortable pour lui permettre de se sentir à l’aise, même si je ne lui souhaite pas d’y rester longtemps. Et c’est ainsi que l’on entre tous les deux, lui caché et moi bien visible, dans cette clinique où travaille ma super amie Sélénya, un peu inquiète à l’idée de déranger, mais bien plus inquiète à l’idée de savoir ce Boursouf blessé.
Après mon bonjour hésitant, une silhouette souriante approche et bonjour enthousiaste se fait entendre. Je souris à mon tour, sincèrement contente de voir mon amie. Je sais qu’elle n’est pas la seule à travailler, mais je suis ravie que ce soit elle qui m’accueille aujourd’hui. Alors je viens moi aussi la serrer un peu contre moi, lâchant d’un bras mon sac précieusement retenu de l’autre bras, attentive à ne pas risquer de blesser la boule de poils installée là. Je ne voudrais pas empirer son état… Mon bras revient donc rapidement à sa place première tandis que je reprends un air concentré : n’oublions pas l’objectif de ma visite ici.
Mais avant que je ne puisse expliquer quoi que ce soit, la plus grande vient poser la question. Devant son air outré, du moins en apparence, je m’empresse de préciser avec un sourire sincère : « Oh mais je suis très contente de te voir ! Et j’ai pensé à toi de suite quand j’étais au Chemin de Traverse tout à l’heure… » Je viens ouvrir un peu le sac à dos pour dévoiler la précieuse boule de poils, « Il y était tout seul, et a reçu un coup de pied de la part d’un Sorcier… Enfin je crois que c’était un Sorcier. »
Sourcils froncés, je me perds un court instant dans mes pensées : c’était forcément un Sorcier là-bas, n’est-ce pas ? Bon, peu importe. « Il ne l’a pas fait exprès, d’ailleurs je pense qu’il ne l’a même pas vu. Mais j’ai peur que ce Boursouf ne se soit blessé au moins à la patte… En espérant qu’il n’y ait rien de pire, mais je ne peux rien affirmer ! » Et oui, je ne suis pas professionnelle. Sinon j’aurais pu le soigner moi-même ! « Est-ce que tu as du temps pour l’ausculter ? S’il te plaît ? Je ne pouvais pas le laisser là-bas… »
Quel genre de Sorcière aurais-je été, sinon ? Une inhumaine, certainement. Venir en aide à une créature blessée est la moindre des choses, même si je fais selon mes capacités ! C’est-à-dire pas grand-chose d’autre que l’amener à une clinique où il pourra être soigné. « Aussi, j’espère que ce n’est pas embêtant que je sois venue ici sans rendez-vous… Je m’excuse sinon. C’était un peu urgence, tu comprends ? » Je suis sûre que oui : elle aussi, elle aime les créatures magiques ! « On peut attendre un peu sur le côté bien sûr ! »
Sélénya Macmillan
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Mer 13 Déc - 18:35
À la rescousse
Elida & Sélénya Jeudi 12 Août 2021
Je devais l’admettre j’étais assez étonnée de voir la serdaigle débarquer ici malgré le fait que ce soit les vacances scolaires en ce moment. Mais la clinique n’était pas tellement un endroit où l’on faisait des visites de courtoisie généralement, voilà pourquoi après ma surprise et le plaisir de la voir ici, je me demandais directement ce qui l’amenait ici. Je souriais, amusée en voyant Elida tenter de se justifier devant mon air faussement outrée. « Ne t’en fais pas, je te taquine. » M’empressais-je alors d’ajouter afin qu’elle en vienne directement au problème qui l’amenait ici sans aucune once de culpabilité. Alors que mon amie ouvre son sac, je m’approche doucement afin d’en voir le contenu. C’est alors que j’aperçus une petite boule de poil, enfin pas si petite que cela puisque celle-ci était déjà adulte. « Oh un boursouf » M’exclamais-je tandis que la jeune fille m’expliquait pourquoi est-ce qu’elle me l’amenait. Le problème de ces adorables créatures c’était qu’elles étaient vraiment toutes petites et qu’il était difficile d’y faire attention. La réelle question, c’était que faisait-elle dans la rue… Ce n’était même pas dans un endroit sorcier si je comprenais bien puisqu’Elida n’était même pas certaine qu’il s’agissait d’un sorcier.
« Où est-ce que tu l’as trouvé ? » Demandais-je alors à la suite du doute de la jeune serdaigle. Si cela n’allait pas m’aider à savoir si la créature avait une quelconque blessure, je préférais savoir, au cas où il y en aurait d’autres dans le même besoin. Alors que j’allais demander à mon amie de me suivre, je fronçais les sourcils à sa demande, comme si ce n’était pas déjà entendu. Pensait-elle un instant que je pourrais refuser de jeter un œil à ce petit boursouf et la laisser repartir ainsi ? Au pire des cas s’il y avait une urgence j’aurais gardé la petite créature dans un des box afin de l’ausculter plus tard. « Bien sur viens avec moi. » Lui assurais-je alors en lui ouvrant la voie jusqu’à la salle de soin où j’allais pouvoir l’ausculter. Alors que vous étiez en chemin elle s’inquiétait de t’embêter, précisant qu’elle pouvait attendre si besoin. Un nouveau sourire étirait mes lèvres, elle était adorable.
« Ne t’en fais pas, je n’avais pas de rendez-vous prévu pour tout de suite, tu as choisi le meilleur moment sans le savoir. Et n’hésites pas à venir si tu trouves une créature ou un animal dans le besoin. » Lui assurais-je alors ne voulant qu’elle se sente coupable d’être venue ici, elle ne me dérangeait absolument pas. Une fois dans la salle de soin je lui indiquais l’endroit où elle pouvait déposer le petit boursouf. « Je vais d’abord vérifier sa patte et ensuite je lui ferais une radio pour être certaine qu’il n’y a rien d’autre. Déposes-le ici, ce serait plus simple que dans ton sac. » Dis-je avec un petit sourire. Une fois la créature toute tremblante libérée, je la prenais à mon tour, cherchant à la rassurer du mieux que je pouvais tout en regardant la patte qu’Elida m’avait désigné. Elle était effectivement en mauvais état, même pas besoin d’une radio pour comprendre que ça n’allait pas et il devait souffrir. Ces créatures étaient tellement petites que le poids d’un humain suffisait à leur briser un os. J’auscultais le reste trouvant une blessure, mais pas très grave, entre tous ces poils, son cœur bien que palpitant très rapidement, semblait aller très bien. Je remettais la créature sur la table, avant de passer ma main doucement dans ses poils. « Je vais lui administrer une potion contre la douleur avant de pouvoir lui remettre les os de sa patte en place. » Expliquais-je alors à la jeune fille. Me tournant pour prendre le matériel et sachant pertinemment qu’Elida s’intéressait à la même filière dans laquelle j’avais été, je lui indiquais les ingrédients qui constituait la potion. Une fois le contenu mis dans une petite seringue faite exprès pour ce genre de créature, l’aiguille était tout ce qu’il y avait de très petit, je lui administrais la potion. Je prenais le temps de montrer à ma camarade l’endroit où je le faisais afin que cela se fasse sans aucune douleur. Une fois fait et après avoir assez attendu pour qu’elle fasse effet, je prenais alors ma baguette, lançant le sortilège pour remettre doucement les os de cette petite patte en place. En quelques minutes c’était déjà fini. Le sourire aux lèvres, j’allais chercher une petite friandise, dont les boursouf raffolait et lui en donnait une. Entre temps, j’allais récupérer une autre potion. « Celle-ci c’est pour refermer sa plaie. » Indiquais-je alors avant d’écarter ses poils jusqu’à voir cette dernière et faire couler seulement quelques gouttes. La plaie se referma sous leurs yeux.
« Tu as été très courageux. » Dis-je alors en caressant la petite boule de poil, j’en tendais une autre friandise à Elida afin qu’elle puisse elle aussi lui en donner. « Je reviens, je vais préparer ce qu’il faut pour la radio. » Car ce n’était pas parce que je n’avais rien décelé d’autre qu’il n’y avait rien, je connaissais assez bien mon travail pour savoir cela. Une fois que tout étais prêt, je revenais afin de prendre la créature. « Je te l’emprunte, on revient vite. Je suis désolé, tu ne peux pas suivre de ce côté-ci. » Expliquais-je alors à la jeune fille, même si cela différait d’une radio moldue de ce qu’on m’avait raconté, il ne fallait personne d’autre dans la pièce. Une fois la radio effectuée, je revenais dans la pièce avec notre petit blessé. « Bonne nouvelle, il n’y a rien de grave, il devrait s’en remettre, il a eu beaucoup de chance je pense. » Beaucoup de chance de n’avoir rien d’autre, mais aussi beaucoup de chance d’être tombé sur une personne comme Elida. « Il va lui falloir quelques jours de repos et être bien nourris. Est-ce que tu penses pouvoir t’en occuper, où tu préfères que je le garde ici ? » Proposais-je alors à mon ancienne camarade de Poudlard, s’il lui manquait juste la nourriture, je pourrais aisément lui dire où s’en fournir, j’attendais alors de savoir avant de passer à la suite.
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Lun 19 Fév - 18:31
À la rescousse !Jeudi 12 Août 2021 | Avec @Sélénya Macmillan Il s’avère finalement que Sélénya me taquine, j’aurais pu y penser ! Il faut dire que j’ai l’esprit préoccupé par le pauvre Boursouf dont la petite taille lui a aujourd’hui joué un mauvais tour… Sa petitesse est mignonne, mais pas très pratique lorsqu’il s’agit de se promener tout seul dans le monde des Humains. Alors j’explique ce qu’il s’est passé à ma grande amie, qui se demande ensuite où est-ce que j’ai trouvé le petit blessé. Avec sérieux, je réfléchis à voix haute pour lui répondre que « J’étais en train de regarder la vitrine de chez Fleury et Bott… Et il était en face… Donc devant le Royaume du Hibou ! Sur le Chemin de Traverse. »
Comment en est-il arrivé là, c’est par contre un véritable mystère. Plusieurs explications sont possibles, malheureusement le principal concerné ne peut pas nous répondre – ou plutôt : nous ne pouvons pas le comprendre. Mais bon, ce n’est ce qui compte ! Il n’y a sûrement pas besoin de savoir d’où il vient pour pouvoir le soigner, et Sélénya accepte de s’en occuper immédiatement. Le petit Boursouf va pouvoir être soigné ! Soulagée, je suis l’Adulte avec un sourire, « Merci ! », avant de préciser comme quoi nous pouvons attendre s’il le faut. C’est chacun son tour, je ne voudrais pas passer devant un autre petit patient qui a besoin d’aide… Ils sont tous importants !
Mais non, personne d’autres n’attend de soins pour le moment. Dans sa malchance, la petite boule de poils a eu de la chance : on peut s’occuper de lui dès maintenant ! Il ne souffrira plus très longtemps… En attendant, je hoche la tête tandis que Sélénya assure que je peux amener toute créature qui a besoin qu’on s’occupe d’elle, « Oh oui, je n’y manquerais pas ! Même si je ne m’attendais pas à trouver un jour un petit Boursouf tout seul… Le pauvre a dû avoir très peur. » Surtout que, vu sa taille, nous devons être pour lui ce que sont les Géants pour nous…
Heureusement pour la petite créature, certains de ces géants sont attentifs et prennent soin d’elle, comme nous. Ainsi, nous arrivons dans la salle de soins, où Sélénya explique les étapes qui vont suivre. Attentive, je hoche la tête devant ses paroles et sors tout doucement le Boursouf de mon sac pour le poser sur la table, puis je me met à sa hauteur pour lui promettre en chuchotant « Ne t’en fais pas, on va bien s’occuper de toi. » Oui, ça c’est sûr ! Je me redresse ensuite, pour mieux observer mon amie travailler. Elle est forte, elle sait exactement ce qu’il faut faire pour aider la boule de poils !
Alors elle regarde tout, puis décide de lui donner une potion contre la douleur. Intéressée, je l’observe faire et note mentalement la liste d’ingrédients dont elle me parle. Pouvoir assister aux soins d’une créature magique est vraiment passionnant ! D’autant plus qu’un Boursouf est tout petit, les soins nécessitent une grande minutie. L’aiguille minuscule doit être placée à un endroit bien précis, puis il faut patienter le temps que la potion fasse son effet. Puis d’un sortilège, la Zoomage répare la petite patte bien rapidement. Je souris, très admirative : mon amie est super forte ! Et même si cela peut paraître évident puisque c’est son travail, je ne peux m’empêcher d’être impressionnée.
La boule de poils est félicitée par une petite friandise bien méritée, puis Sélénya enchaîne avec une autre blessure, qu’elle soigne avec une potion cette fois-ci. La Magie fait vraiment de belles choses… En un rien de temps, il n’y a plus rien du tout ! Dans une clinique moldue, ce n’est pas ainsi que cela se passe. Ravie de voir le Boursouf soigné, je hoche la tête en entendant mon amie, approuvant avec enthousiasme : « Oui, très courageux ! » Et, contente, je prends la friandise qu’elle me propose pour l’offrir au petit patient du jour, qui n’hésite pas à la grignoter. Je me demande bien ce qu’il y a dedans pour qu’il se régale autant…
En attendant, Sélénya s’en va préparer la salle de radio, avant de revenir chercher le Boursouf. Un peu déçue de ne pas pouvoir les suivre pour observer la radio, je souris tout de même, « D’accord, alors je vous attends là ! » Si c’est interdit, il doit bien y avoir une raison. Je ne sais pas comment fonctionne une radio… Je me renseignerais ! Vivement la rentrée. Mais d’abord, la petite créature : une radio ne doit pas être très longue à faire, puisqu’elle revient rapidement. Soulagée d’entendre qu’elle n’a rien d’autre, je souris grandement : « Oh c’est une super bonne nouvelle ! Merci de t’en être aussi bien occupée ! »
Alors je m’approche un peu de la petite créature pour lui chuchoter avec enthousiasme « Tu entends ça ? Tu vas vite aller mieux, tu vas voir ! » Mais pour aller, Sélénya soulève un point important : du repos et de la bonne nourriture, il lui faut donc un bon endroit sécurisé où s’installer. Si je peux m’en occuper, moi ? Étonnée, je réfléchis un peu, « Et bien… Je suppose que madame O’Malley ne verra aucun inconvénient à ce que je l’accueille… Il est tout petit, il ne dérangera pas c’est sûr. » Et puis… Il a besoin d’une famille d’accueil. Comme moi. Peut-être qu’on se ressemble un peu, lui et moi.
Oui, peut-être qu’il a été rejeté, lui aussi. Quoi qu’il en soit, pour le moment, il faut prendre soin de lui et j’ai vraiment très envie de m’en occuper. Alors je souris, hochant la tête, « Oui oui, je vais y arriver ! » Mais à vrai dire, je ne l’ai jamais fait. Et si je faisais une bêtise ? Pour éviter cela, une seule solution : questionner mon amie ! « Est-ce qu’il faut lui donner quelque chose, un médicament, une potion ? De la nourriture spéciale pour qu’il reprenne des forces bien comme il faut ? J’ai lu une fois qu’il mangeait un peu de tout… »
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