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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Envers et contre tous [Eirian] :: United Kingdom :: Écosse :: Glasgow
Robin D. Kane
Robin D. Kane
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Lun 23 Oct - 3:17
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Envers et contre tous


feat. Eirian Howl & Robin D. Kane


• • • Il faisait froid à Glasgow en ce 28 décembre 2021. Trop rapidement aussi, le soleil avait disparu derrière l’horizon Les mains dans les poches de mon long manteau noir, je marchais d’un bon pas hâtif de ressentir la douce chaleur de la cathédrale St-Mungo sur mon visage. Je voyageais de Manchester où je fêtais Noël en compagnie de ma famille jusqu’à Glasgow ce matin pour une réunion des avocats. Ouais songeais-je, un sourire en coin alors que je repensais à ladite réunion faisant plus œuvre de fête de Noël. Et après qu’on ne vienne pas me dire que les avocats ne savent pas s’amuser continuais-je à part moi.

J’entrais respectueusement dans la cathédrale ne m’assoyant pas tout de suite préférant marcher dans la nef tout en admirant l’architecture et les tableaux catholiques. J’ai été évidemment né anglican, mais cela ne m’empêchait pas de vouer du respect au catholicisme. Je souriais amicalement à une femme d’un certain âge qui priait. Ici, je me sentais si minuscule tel un grain de sable dans un océan. Je ressentais la prestance de Dieu m’écrasant à en être incapable de respirer. Je doutais qu’il appréciait la guerre se vouant entre sorciers et non-sorciers et bien malgré ce qu’en pensait Robert Terry se disant plus religieux que le pape.
Dieu préférait la paix et l’amour à la guerre.

- Je ne vous demande pas de me pardonnez pour mes offenses, justes de protéger ceux que j’aime et en particulier mon cousin Nathan.

Que je murmurais déglutissant, mon cœur soudainement lourd, si lourd d’être en ce monde jugeant par la colère et la haine. Peu importe tout ce que je ferais pour amener le Blood Circle à être plus humain, on déchirerait mes efforts en morceaux. Même si je devais avouer la manipulation parfaite, le coup de ces sorciers nommés mangemorts contre nous laissait un amer goût de défaite dans ma bouche.
J’étais si las de me battre parfois. Je me demandais même pourquoi je ne quittais pas le Royaume-Uni.

Je m’assoyais sur l’une des chaises près du centre de l’allée centrale. La réponse était d’une limpidité. Je voulais protéger ceux qui ne pouvaient pas le faire seuls. Ce soir, je voyais mon cousin Nathan. Je ne sus pas ce qu’il devenait depuis notre rencontre accidentelle dans cette prison de l’enfer. Je m’étais alors senti trahi par ses non-dits. Je sus trop rapidement ne pas avoir pensé correctement voire avec trop d’émotions. J’avais été blessé et Eliza gisait inerte.

Alors, lorsque Nathan me recontactait au début décembre je sus que c’était le signe pour m’excuser de ma mauvaise attitude. Que je voulais continuer à être là pour le protéger. L’atmosphère apaisante et hypnotisant de la cathédrale était donc le lieu parfait pour notre rencontre.

L’écho me rapportait l’ouverture puis, la fermeture de la lourde porte, mais je ne me retournais pas. Je fermais les yeux, les doigts entrecroisés inspirant et expirant avec aise. En même temps, des pas approchaient de ma position, mais je ne bougeais pas.


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Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.

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Eirian Howl
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Dim 29 Oct - 22:51
Votre histoire
« petite citation »
Pour une fois, tu profites pleinement des vacances de Noël. Ta meilleure amie t’a invité chez ses parents et, si tu avais peur de déranger au début, ils t’ont merveilleusement bien accueilli. Tu es à la fois heureux et triste de cette vie familiale, qui te rappelle les Noëls partagés avec ta mère. Tu t’es promis de passer le prochain avec elle et tu feras tout pour t’y tenir. Tout n’est pas rose pour autant, Kayla est toujours sous le coup de ce qui lui est arrivé en mai ; toi, tu te remets de la violence de l’attaque sur Picadilly Circus. Ta blessure n’est plus qu’un souvenir, les quinze jours de repos demandés par les médicomages sont derrière toi et tu as repris tes entraînements.
Tu cours beaucoup.
Pour fuir sans fuir. Pour évacuer ce cri de rage qui ne te quitte pas depuis la manipulation orchestrée de main de maître par les Mangemorts. Les journaux les ont encensés au point de te donner mal au cœur. Comment peut-on croire qu’ils ont vraiment à cœur de soutenir les moldus pro-sorciers et les né-moldus ? Comment peut-on ignorer qu’il s’agit d’un coup monté, d’une manipulation, d’une stratégie pour se racheter une image ? Tu ne comprends pas. Ça met surtout la société sorcière face à ses failles, face à ce traitement discriminatoire des né-moldus qu’elle n’arrive pas à remettre en question. Il suffit d’un acte des Mangemorts pour que soudain ils deviennent respectables, alors qu’on sait depuis toujours qu’ils n’ont rien de fréquentable. Mais évidemment, ils viennent de la haute société, ils ne sont pas si mauvais, n’est-ce pas, ce sont sans doute des incompréhensions, les pauvres, les autres n’ont pas bien saisi leurs intentions. Oh si, tu as parfaitement compris les insultes, les sang-de-bourbe, les propos où on te souhaitait la mort, où on te rappelait que tu n’étais pas un vrai sorcier, que ta place était aux pieds de ceux qui te sont supérieurs. À vomir.
Et par-dessus tout cela, l’image de ton père te hante. Son regard quand il t’a reconnu à Picadilly. La haine qui y brûlait. Son arme pointée sur toi. Le tir. Pas pour tuer, non. À cette distance, il n’aurait eu aucun mal à te coller une balle dans la tête. Il voulait t’immobiliser pour te mettre la main dessus. Pour faire traîner les choses ensuite. Tu l’as toujours su. Le jour où il te capturera, tu n’auras pas une mort rapide et sans douleur. Tout l’inverse. Ça fait quatorze ans que tu l’humilies, il te le fera expier autant qu’il pourra.
Tu soupires. Ce n’est pas une nouveauté, mais ce n’est vraiment pas passé loin cette fois. Sans les mouvements de la foule, sans le chaos ambiant, sans Jonas et Leah qui t’ont rejoint… tu as eu peur pour eux, ton père n’aurait pas hésité à les éliminer s’ils s’étaient trouvés sur son chemin.

Pour ce jour, ta principale préoccupation est Robin. Tu appréhendes votre rencontre. Tu as été surpris et soulagé quand il t’a répondu début décembre, avant que ce chaos ne commence. Tu voulais reprendre contact parce que tu en avais marre de ce silence, de cette rupture depuis ce qu’il s’est passé à Azkaban. Il t’en a voulu de ne pas lui avoir révélé ton appartenance à l’Ordre ; tu lui en as voulu de mal le prendre, alors que tu as voulu le protéger – et protéger Sean. L’Auror ne lui aurait pas fait de mal, il savait qu’il s’agissait de ton cousin. Tu as conscience des risques que tu as pris en t’interposant entre eux ; si quelqu’un y avait vraiment prêté attention, tu ne t’en serais pas sorti facilement. Bon sang, Robin appartient à un groupe qui n’aspire qu’à tuer les gens comme toi, il sait ce que ton père et les autres veulent te faire, et tu es censé l’accepter sans rien dire parce qu’il ne peut pas faire autrement, tandis que ça lui déplaît que tu appartiennes à un groupe voué seulement à protéger les sorciers ? Non, vraiment, sur le moment, c’est très mal passé. Tu ne voulais pas te justifier, il n’y avait rien à expliquer. Bien sûr, tu ne dis pas tout sur ta vie – tu n’as pas envie que son regard sur toi change. Et s’il prend déjà mal l’histoire de l’Ordre, qu’est-ce que ça serait pour le reste, en apprenant que tu as dû te débrouiller par toi-même, que tu t’es retrouvé à la rue ?
Il ne t’a plus répondu et tu as laissé couler parce que tu n’étais pas en état de débattre. Pourtant, tu n’avais pas envie de perdre contact avec lui, alors tu as retenté début décembre, maladroitement, parce que tu ne sais pas gérer ces situations. Ses messages t’ont soulagé. Tu croises les doigts pour que tout se passe bien. Tu n’as pas envie d’un nouveau champ de bataille, tu es fatigué.

Tu transplanes à Glasgow, ville que tu ne connais pas, mais tu as pris tes repères avant pour trouver un coin pratique pour atterrir près de la cathédrale. À cette heure, les rues sont en bonne partie vides. Il n’est pas tard, mais la nuit tombée n’encourage pas à traîner dehors et tu as opté pour un recoin discret. Tu n’as pas modifié ton apparence, cette fois, tu te contentes de l’attirail de saison : bonnet qui masque tes boucles, écharpe remontée jusqu’à ton nez, gros manteau et gants. Baguette et couteau à portée de main, évidemment. Robin ne te trahirait pas, mais tu ne sors plus jamais sans armes, tes sens toujours aux aguets.
Le lieu de rendez-vous t’a surpris. Pourquoi la cathédrale ? Tu n’as qu’une vague éducation religieuse. Anglican, dans ton enfance, vous ne suiviez que les célébrations principales, Noël, Pâques, sans vous en soucier le reste du temps. Après ta fuite, avec le temps passé en France, ta mère et toi avez achevé de vous éloigner de toute pratique. Pour toi, c’est le truc des Terry, leur façade hypocrite de bons samaritains, alors qu’ils ont du sang sur les mains. Ils se voient comme des chevaliers de Dieu, à qui on a confié une mission sainte, alors qu’ils ne sont que des fanatiques qui détournent les textes et leurs messages pour tenter de justifier leurs actes. Ils sont peut-être les pires des trois familles fondatrices, ils font trop semblant.
Tu t’assures que les abords de la cathédrale sont déserts. Robin ne t’attend pas sur le parvis, il doit être à l’intérieur. Tu pousses la porte qui grince légèrement, entres avec prudence. Il n’y a pratiquement pas de lumière, mais tu reconnais ton cousin, de dos, assis sur une chaise. Coup d’œil à droite et à gauche, personne en embuscade, pas de mouvement sur les côtés. Tu laisses la porte se refermer en couinant et tu remontes l’allée en silence. Tes chaussures frottent légèrement sur la pierre, mais rien d’autre ne rompt le silence. Tu ne sais pas s’il prie, si tu peux le déranger. Il t’a probablement entendu, alors tu t’assois à côté de lui, du côté de l’allée, prêt à bouger au moindre signe de danger – ça fait partie de tes réflexes habituels, de ceux qui te maintiennent en vie depuis des années et que tu appliques sans même y penser.

— Robin ? tu murmures. Comment tu vas ?
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Jeu 16 Nov - 2:34
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• • • L’Église, la maison de Dieu était un lieu de paix, de silence, de contemplation et de réflexion avec soi-même. Pour moi, nous n’avions pas besoin d’être croyant pour apprécier la quiétude et la bonté de ce lieu sacré. C’était un endroit en lequel on venait se recueillir loin de l’agitation quotidienne et faire face à soi-même. Il pouvait être si difficile, parfois, d’exercer ceci trop souvent coupable de milles et uns crimes. La culpabilité était, sans aucun doute, les prémices vers la rédemption. Non ? Je ne savais pas ni rien concernant le pardon de Dieu. Si moi, j’étais pardonnable.

Étais-je croyant ?
Je levais les yeux vers la cime de la cathédrale les coins disparaissant dans une pénombre rassurante. Ici oui, j’étais réellement croyant.

L’immensité de la cathédrale semblait m’écrabouiller contre ma chaise à m’en faire suffoquer. Je ressentais Dieu présent partout et nulle part jusqu’au plus profond de mon âme et jugeant avec verve de mes actes. Je frissonnais pour baisser le regard, penaud de ceux-ci au nom du Blood Circle.

Nathan me trouva donc ainsi tel si j’avais une fois de plus le poids du monde sur mes épaules. Il s’assoyait sur la chaise libre près de moi alors qu’un moment m’incomba pour détailler ses traits. Était-ce bien lui songeais-je par devers-moi ne le reconnaissant pas aussitôt sous le bonnet et l’écharpe ? Oui, c’était lui je reconnaissais enfin ses yeux méfiants alors qu’enfant ils furent curieux, envieux de mes amis et moi.
Je souriais enfin sincèrement. Il semblait que je ne l’avais pas fait depuis tant de temps, ma peau tendue.

- Mouais, je ne sais pas. Ça pourrait aller mieux.

Lâchais-je tout en tâchant de paraître sûr de moi, un sourire se forçant à mon visage, pour celui que je me devais de protéger.
En fait, plus rien n’allait. Rien à rien.

Mon cœur n’avait plus cessé de rester dirigé vers Eliza, de s’entredéchirer pour elle qui retourna vivre en Amérique, m’abandonnant, me détestant ? Rationnel, je sus qu’elle serait alors en sécurité tout en jouissant d’une vie plus normale. Mais je ne pus pas faire autrement … Je crois que je l’ai aimé et tellement que le pauvre Nathan en avait souffert en ce jour sombre de mai.
Je n’aurais pas dû réagir comme ça. Il n’y était pour rien protégeant, comme moi.

- J’imagine que tu as entendu parler du premier décembre dernier chuchotais-je pour lui seul. Ce fut mon idée ou, ce fut en partie la mienne. J’avais enfin réussi à faire passer l’idée de diplomatie à mon père. C’était un piètre début, mais cela fonctionnait. Les gens étaient joyeux, heureux. Il y avait des manifestants, mais ils restaient pacifiques. Enfin, c’était jusqu’à la montée de la violence comme si c'était plus facile d'haïr.

Je soupirais las, les yeux dans le vague. Coupable pour Nathan d’être incapable de faire préconiser la protection à la violence pure au Blood Circle, je fus incapable de le regarder un moment. Je savais, néanmoins, que Lyllyah Sody avait raison. Je devais, coûte que coûte, continuer dans cette voie ne serait-ce pour protéger ceux ne pouvant pas se défendre.


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Jeu 14 Déc - 18:37
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« petite citation »
Tu ne sais pas trop ce que va donner cette rencontre avec Robin, tu espères que vous arriverez à vous réconcilier. Tu ne veux pas rompre avec lui, alors que la situation ne cesse d’empirer après les événements de Piccadilly. Rarement tu as été aussi furieux après avoir assisté à la manipulation des Mangemorts et lu les louanges des journaux qui ont salué leur intervention en faveur des sorciers et moldus pro-sorciers. Comme si ce n’était pas eux qui avaient provoqué ce massacre en premier lieu ! Tu penses encore à Leah qui a tenté d’étrangler un passant, Leah qui ne ferait de mal à personne en temps normal et qui doit maintenant se débattre avec ça ; tu as senti le sortilège t’atteindre même si tu as réussi à rester lucide et à t’en défaire grâce à tes entraînements – tu n’aurais pas supporté cette nouvelle manipulation de ton esprit. Mais il n’y a pas de traces. Et sans traces, pas de preuves de ce qui s’est passé.
Et ça te fait enrager, parce que ça n’annonce rien de bon pour les sociétés sorcière comme moldue. Cela ne fait qu’attiser la haine, tu ne doutes pas que le Blood Circle va connaître un record de popularité après ça – de la même façon que les Mangemorts reviennent en grâce dans le monde sorcier, comme si une bonne action suffisait à effacer toutes les autres ! ça n’augure rien de bon pour les nés-moldus comme toi, tu redoutes le jour où vous allez de nouveau être stigmatisés, peut-être traqués par le Ministère – un Ministère pour lequel tu ambitionnes pourtant de travailler si la fin de cette année scolaire se passe bien. Tu n’as de toute façon pas l’intention de laisser passer quoi que ce soit du côté des mages noirs. Un crime reste un crime, un sortilège interdit reste interdit.
Tu n’as pas fini de te battre. Ta vie semble n’être faite que de cela, n’être qu’un seul combat perpétuel – contre ton père, contre le Blood Circle, contre les Mangemorts, contre tous ceux qui pensent que les gens comme toi ne méritent pas de vivre. Eh bien si, tu as toute ta place, tu te bats depuis que tu as sept ans et tu continueras aussi longtemps qu’il le faudra, pour survivre et pour protéger ceux auxquels tu tiens, ceux qui ne peuvent pas se défendre eux-mêmes, les enfants en premier lieu.
Tu ne renonceras pas, même si tu as conscience que ta situation va devenir d’autant plus difficile. Après t’avoir vu si près, à portée de main, ton père ne va pas te lâcher, il va mettre en œuvre tous les moyens dont il dispose pour te traquer. C’est un nouvel affront, une nouvelle humiliation que tu lui as infligée, et ça s’ajoute à la trop longue liste de ce qu’il ne te pardonnera pas.

Même les vacances de Noël ne réussissent pas à t’apaiser, même si c’est sans doute le premier Noël depuis longtemps dont tu profites. Les années précédentes, tu les passais à Poudlard, avec les quelques rares élèves qui ne rentrent pas chez eux à cette période. Le seul changement l’an dernier a été que tu as passé le reste de la période chez Sean. Mais pour le soir de Noël, tu lui as menti, encore. Il te proposait de le passer avec sa famille, mais tu ne voulais pas bricoler une explication sur pourquoi tu ne pouvais pas être avec tes proches ou pourquoi tu étais avec ton mentor et maître de stage au lieu de tes amis, ce qui aurait été plus logique, tu ne voulais pas t’immiscer parmi les siens, tu ne voulais pas risquer de rompre leur harmonie, ni te retrouver face à Leah avec qui tu travailles parfois et qui ignores tout de ta situation. Tu as préféré fuir et tu as raconté à Sean que tu passais le soir de Noël avec des amis, alors que tu es simplement retourné à Poudlard. Il t’a cru – parce qu’à ses yeux, tu n’avais pas de raisons de lui mentir sur ce sujet.
Mais cette année, tu l’as passé avec Kayla. Ton premier vrai Noël depuis des années. Tu en as profité tant que tu as pu, malgré le regret de l’absence de ta mère, heureux de partager ce moment avec ta meilleure amie. Tu n’es pourtant pas un gros mangeur, mais avec vous deux, la bûche au chocolat a bien souffert. C’était comme une parenthèse enchantée, ses parents ayant su te mettre à l’aise – tu es toujours un peu gêné de la reconnaissance qu’ils éprouvent pour toi après le sauvetage de Kayla en mai. C’était… normal de venir en aide à ton amie, tant pis pour les risques. Maxime et toi avez sans doute une vision assez biaisée de ces sujets.

Tu transplanes dans les environs de la cathédrale que tu rejoins en t’assurant qu’on ne te suit pas, une main gantée refermée sur ta baguette, aux aguets. Sur la place devant l’église trône un grand sapin encore éclairé. L’étoile au sommet scintille. Un vent léger et glacé fait frémir ses branches et tintinnabuler les clochettes qui les ornent. Dans la nuit, le grelot a quelque chose de fragile. Il ne manque plus qu’un lutin ou un bonhomme de neige pour compléter ce décor idyllique.
Tu ne t’attardes pas dans les parages et rejoins Robin, la seule personne dans l’église pour ce que tu en vois. Le silence de ces lieux a toujours quelque chose d’un peu solennel, le moindre bruit paraît incongru, sonne trop fort. Plus du tout pratiquant, tu ne te sens pas très à l’aise dans les ombres de la cathédrale. C’est absurde, mais tu as l’impression d’y voir l’emprise des Terry – même s’ils ne font que détourner la religion pour l’utiliser à leurs propres fins.

Robin n’a pas l’air d’aller fort, ce qu’il te confirme lorsqu’il répond à ta question. S’est-il passé quelque chose ces derniers temps – en dehors des événements de Piccadilly ? Il devait y être même si tu ne l’as pas vu. C’est peut-être mieux. Il n’a pas l’air d’avoir été blessé – ou ça a eu le temps de disparaître en presque un mois. Tes propres blessures, avec l’aide de la magie et du repos, ne sont plus qu’un souvenir.
Tu ne t’interroges pas très longtemps. Il évoque presque tout de suite Piccadilly. C’était certes une action non violente de la part du Blood Circle, mais tu as du mal avec l’idée d’étouffer leurs mauvaises actions sous un vernis innocent. Comme si « protéger » la population moldue des sorciers était la solution à tout. De plus en plus, tu penses qu’aucune paix ne pourra venir tant que le Blood Circle et les Mangemorts seront en position de force, ils ne veulent que la destruction de l’autre.

— J’y étais, tu finis par répondre. À Piccadilly, du côté des manifestants. Ce qui s’est passé… c’est entièrement la faute des Mangemorts. Ils ont utilisé la magie pour manipuler des gens et semer le chaos.

Tu soupires.

— C’est toujours plus facile de haïr. Et j’ai malheureusement l’impression que ce n’est pas près de s’arrêter, tant du côté des moldus que des sorciers. Je ne sais pas si c’est parce qu’on n’est pas assez nombreux à vouloir la paix… ou si la violence est déjà allée trop loin et que ça ne s’arrêtera pas avant qu’il y ait un vainqueur.

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Mar 19 Déc - 23:30
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• • • Mon cousin pensait la même chose que moi. Que la haine ne menait jamais nulle part. Ainsi, après un silence si profond dans cette église, le son semblait tout simplement tintinnabuler contre mes oreilles lorsque son chuchotement, même si délicat, s’offrit à mes oreilles. Nathan ne parlait que peu si secret, si discret et je pouvais le comprendre. Je ne le forçai donc pas à parler, épancher son cœur avec moi. Alors, pourquoi fus-je si jaloux, si colérique alors que je le découvrais en protecteur des sorciers, des bons sorciers sûrement ? - Enfin, je l’espérais. – J’avais été en colère parce que … C’était l’ambiance que me renvoya le lieu sûrement et aussi l’état dans lequel je retrouvai Eliza.

Et si tout était différent ?

Et si Nathan pouvait fêter Noël avec moi ?

Il l’avait déjà fait. Je me souvenais de lui, si petit s’amusant près du sapin auprès de Karl Terry. Tous les deux semblaient déjà si proches, ce ne fut pas étonnant de les voir se rapprocher plus encore par après. Une décoration de lutin dans une main et une de bonhomme de neige dans l’autre, il s’amusait avec les guirlandes. Plus grand, plus fort que lui à l’époque j’avais vu du coin de l’œil l’étoile trembler puis, tomber en sa direction. Aussitôt, je m’élançais l’attrapant du bout des doigts. Son sourire, son rire fut communicatif attisant le mien. C’était la première fois que je l’aidais, que je le protégeais.
Je doutais qu’il s’en rappelait. Non, il ne s’en souvenais sûrement pas.

Aujourd’hui, Nathan était si différent plus secret, mais alors qu’il évoquait avec tant de confiance la faute revenant à ces « mangemorts », il me semblait plus confiant, moins effrayé. Oui, il était différent par rapport à la dernière fois où nous nous étions réellement parlé. Je l’observais fier, heureux de voir cette force commencer à se percevoir en lui. Non, il n’abandonnerait jamais. Il se battrait toujours pour le bien dans ce monde. Je souriais presque serein.

- Je sais rétorquais-je dans un soupir semblable au sien, plein de désespoir à cette haine qui continuerait. J’ai discuté avec l’une de mes paires au Blood Circle en septembre dernier. Elle parlait de diplomatie alors, grâce à elle, j’y cru. J’y crois encore. Je ne saurais pas abandonner.

Un bruit de clochette s’entendit soudainement de l’extérieur. Je me retournais pour ne rien voir venir à l’intérieur de l’église. Sûrement, le traîneau tiré par son cheval avait complété le tour dans le parc non loin. Sans les voir, j’entendis des cris de joie d’enfants. Je souriais à leur innocence, eux épargnés par toute la souffrance que provoquait cette guerre à l’esprit. Nostalgique, je me souvenais alors de tous mes beaux Noëls d’enfant.

- Comment a été ton Noël Nathan que je changeais abruptement de sujet sûrement adouci par lesdits cris d’enfants ? Pour ma part, je n’en peux plus du foie gras et je crois que je préfère largement la bûche.

Je riais avec légèreté tout en faisant attention à l’écho, au silence qu’on souhaitait respectueusement dans ce lieu de culte. Un rire qui me fit prendre en compte de mon erreur à son encontre des mois plus tôt. Que je ne pouvais pas rire en sa compagnie sans m’excuser au préalable.
Je ne serais pas correct, pas respectueux de mon cousin.

- Je suis désolé Nathan alors que je lui souriais sincèrement. J’ai agi stupidement en mai dernier. J’ai vraiment détesté cet endroit. L’ambiance était si maussade. J’en ai fait des cauchemars deux nuits par la suite.


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Sam 23 Déc - 14:02
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Ça te frustre de voir le monde moldu et le monde sorcier s’enliser dans la guerre, alors qu’ils pourraient tant s’apporter l’un à l’autre sans le Blood Circle ni les Mangemorts. Malgré la propagande du cercle, beaucoup de moldus ne souhaitent pas fondamentalement de mal aux sorciers, ils se tiennent simplement en retrait. Mais de plus en plus, tu te dis que pour faire changer les choses, rester en marge des événements n’est pas une solution. D’une certaine façon, ne rien faire, c’est cautionner ce qui se passe, ne pas s’y opposer. De même côté sorcier, beaucoup ne veulent pas la guerre, même si l’Ordre du Phénix est en difficulté et malgré l’emprise des Mangemorts sur la société. Ils ont pris le pouvoir par un coup de force et depuis tu as l’impression que le monde sorcier retient son souffle. Leur manipulation à Piccadilly trahit leur ligne d’action actuelle : se racheter une apparence honorable, tout en continuant leurs sombres plans en arrière-plan. Le pire, c’est que beaucoup de gens y croient et voient en eux une aide providentielle. Écœurant. Et l’Ordre apparaît bien démuni pour y faire face.
Robin ne semble pas plus optimiste que toi. Déprimant quand on pense qu’il est le fils de George Kane. Mais tu sais que s’il s’élevait franchement contre son père, cela se retournerait contre lui et qu’il le paierait cher. Si même au sommet on ne peut pas faire grand-chose… Mais tu n’as pas l’intention de renoncer. Tu as passé ta vie à te battre, tu ne t’arrêteras pas. De toute façon, tu ne saurais sans doute pas faire autre chose. L’été précédent, ta discussion avec Kayla, lorsque tu lui as appris qui était ton père, a révélé le gouffre béant qui existe entre toi et la plupart des gens. Tu en avais conscience, sans en mesurer la profondeur. Si fort que tu essaies, ta vie n’a jamais rien eu de normal.

— On ne peut pas abandonner,
tu acquiesces. Je crois toujours que la paix est possible entre les deux mondes, même s’il faudra sans doute encore des années pour y arriver. Si on commence à renoncer… tout est déjà perdu.

Au moins, vous avez toujours l’air d’être sur la même longueur d’onde malgré ces mois de silence. Des cris d’enfants résonnent à l’extérieur, accompagnés du tintement des grelots d’un traîneau. Sans doute attiré par le même bruit, ton cousin te demande comment s’est passé ton Noël.
C’est une fête avec laquelle tu entretiens des sentiments ambivalents depuis des années. Les Noëls de ton enfance se sont en grande partie effacés de ta mémoire ; tu sais surtout que tu les passais avec les autres grandes familles du Blood Circle, les Kane, évidemment, les Terry aussi, ton amitié avec Carl témoignant de votre proximité, les McKenson aussi… ça te paraît tellement irréel, maintenant. Tu te demandes encore parfois ce que tu serais devenu si tes pouvoirs n’avaient pas fait leur apparition. Si, comme Robin, tu te serais éloigné des valeurs de ta famille pour essayer de tracer ton propre chemin sans pouvoir rejeter l’emprise du Cercle. Ou si tu serais devenu le tueur de sorciers dont rêvait ton père. Tu veux croire que tu aurais bien évolué avec l’aide de ton cousin, mais évidemment tu n’en sauras jamais rien.
Et après… tu te souviens surtout de ce premier Noël, seul avec ta mère, de cette lettre que tu as écrite au père Noël pour lui demander de ne plus être un sorcier et de revoir ta famille. Tu ne l’as pas envoyée, bien sûr, tu l’as déchirée et jetée, déjà habitué au secret depuis six mois. De toute façon, tu ne croyais plus vraiment à son existence et aucun lutin du père Noël n’aurait pu t’exaucer. Ta mère n’avait pas le cœur à la fête, même si elle a fait des efforts pour toi, mais c’est sans doute un de tes Noëls les plus tristes. Au fil des ans, vous avez réussi à construire vos propres habitudes, vos petits rituels. En France, tu as découvert le foie gras que tu as bien aimé ; vous alliez faire des bonshommes de neige dans la campagne. Elle t’emmenait voir les décorations de Noël à Paris quand vous y habitiez. Petit à petit, Noël est redevenu une fête ; vous vous promeniez sur les marchés de Noël, tu finissais souvent avec un énorme chocolat chaud couvert de chantilly et une gaufre tout aussi chocolatée et sucrée.
Rituels que vous avez gardés après ton entrée à Poudlard. Ta mère aurait préféré que tu y restes pendant cette période, mais tu lui as toujours opposé un refus absolu. Il n’aurait plus manqué que tu la laisses seule à Noël ! Vous n’aviez pas beaucoup de moyens, mais vous en avez toujours bien profité et c’était de beaux moments.
Noël a perdu toute sa saveur après sa disparition. Là, tu es resté à Poudlard. Vous n’étiez jamais plus d’une dizaine ou d’une douzaine, et malgré les décorations du château et le festin préparé par les elfes de maison, il y avait toujours quelque chose d’un peu triste. Aucun de vous n’était vraiment là par plaisir. C’est pratiquement une mise en évidence des élèves qui ont des soucis familiaux et aucune solution de secours, mais tu as l’impression qu’aucun professeur ne s’est vraiment penché sur le problème. Personne ne t’a jamais posé de question sur le sujet en tout cas.
L’année dernière aurait pu mieux se passer. Tu étais chez Sean pour les vacances et il a même proposé de t’emmener passer Noël dans sa famille. Tu as refusé et menti, encore une fois, en lui disant que tu le passais avec des amis, alors que tu es retourné à Poudlard pour la soirée. Il t’a cru, parce qu’il n’a pas imaginé une seconde que tu mentirais sur un tel sujet. Mais tu ne voulais pas perturber l’ambiance familiale en débarquant au dernier moment – tu ne voulais pas non plus répondre aux questions. Aux yeux des gens, il n’est que ton maître de stage et toi, un étudiant. Il n’y avait rien qui puisse justifier que tu passes Noël avec lui.
Ce n’est que cette année que la fête a retrouvé sa saveur, parce que tu passes les vacances chez Kayla et qu’elle t’a directement invité à passer les fêtes avec elle. Malgré le pincement au cœur de vivre ces moments sans ta mère, ça a été ton premier vrai Noël depuis des années. Les parents de ta meilleure amie t’ont plus que bien accueilli et tu te sens bien chez eux.
Alors, pour une fois, tu peux répondre sans mentir.

— Très bien. Je l’ai passé avec des amis, on en a bien profité. Pas de foie gras, mais la bûche était délicieuse. Et le tien ?

Tu n’entres pas trop dans les détails, préférant, comme à ton habitude, ne pas en dire trop. Tu as passé tellement de temps à n’avoir personne à qui te confier, ou à ne le faire qu’avec ta mère, que tu ne sais jamais trop quoi dire dans ces moments. Et l’habitude du secret te pousse toujours à en dire le moins possible.
Et puis… la vraie raison, c’est que tout n’est pas réglé entre vous. Tu commences à te demander si Robin va faire comme s’il ne s’était rien passé, comme si ces mois de silence n’avaient pas existé. Tu espères que ce n’est pas le cas. Tu ne laisseras pas passer, parce que tu ne comprends toujours pas pourquoi il a si mal pris de découvrir ton appartenance à l’Ordre du Phénix.
À ton grand soulagement, il s’excuse. Mais… bien sûr qu’Azkaban est un endroit horrible. Tu ne supportes pas les Détraqueurs tant ils te replongent dans tes pires souvenirs et tes traumatismes, te les faisant revivre. Tu n’arrives même plus à créer un Patronus digne de ce nom tant ils prennent le dessus. Et tu te serais bien passé de protéger des gens qui, maintenant qu’ils sont libres, ne doivent penser qu’à se débarrasser des gens comme toi. Mais ça ne t’explique pas pourquoi Robin a arrêté de te répondre.

— C’est un endroit horrible, je suis bien d’accord. Mais est-ce que ça valait la peine de m’ignorer pendant tous ces mois ? Pourquoi est-ce que tu l’as si mal pris ? Tu pensais vraiment que je resterais sans rien faire alors que le Blood Circle massacre des sorciers et s’en prend à des enfants ? Tu n’aimes pas ça, mais que tu le veuilles ou non, je suis un sorcier, moi aussi.



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Mer 27 Déc - 22:24
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Envers et contre tous


feat. Eirian Howl & Robin D. Kane


• • • - Non, nous ne pouvons pas abandonner.

Avais-je lâché dans un soupir tout en amenant les bras derrière la tête, mon regard juché sur le plafond de la cathédrale Saint-Mungo. Je me sentais bien ici, en paix justement. Et pourquoi pas inviter tous ici pour leur faire goûter à la sérénité d’un calme merveilleux en place à la violence, à la bataille, à la guerre ? Je me voyais, ainsi, apprécier l’architecture des colonnes et les touches délicates sur les peintures des mosaïques. Je me plongeais dans les yeux des personnages qui semblaient me juger. Que j’étais un lâche et, dans une certaine idée, je cautionnais tout cela à n’en faisant pas assez. Sûrement songeais-je las tout comme aux mots de mon cousin « tout est déjà perdu ».

Non, il ne le fallait pas.

Je pensais à proposer un arrêt des combats, des missions et quoi d’autre au conseil. Au nom de quoi ? De la paix ? On me traiterait de pleutre. Et si je prononcerais cette trêve pour une meilleure écoute de la population par le Blood Circle. Tout citoyen serait euphorique d’entendre qu’une trêve d’un an, de six mois a été prononcée. Les gens en avaient assez. Hormis l’équipement militaire et pharmaceutique, – les seringues anti-magie – l’économie restait moribonde. Oh ! Que je rêvais de spectacles en plein air sans cette peur anxiogène d’être attaqué fis-je de manière, évidemment, un peu trop naïve.

Et le couvre-feu ne ferait aucun heureux, le 1er janvier à minuit.
Ça me rendait morose.

Noël, la fête rassembleuse par excellence où tous se sentaient si bien tel si une magie était à l’œuvre. Était-ce réellement possible pensais-je à cette soirée de fête, étouffé de toute part entre père, mère, mes oncles et tantes ? Je fus homme à n’apprécier que le matérialisme de cette fête, aujourd’hui elle prenait un tout autre sens tel une bouffée d’air frais dans un monde brutal que je trouvais trop stupide parfois. En tout cas, j’appréciais cette fête sauf quand le parfum de ma tante favorite venait se mêler à l’odeur de son tabac
Ça remontait à mon enfance. Je n'avais jamais aimé ces odeurs alors à les sentir ensemble, ça m'horripiliait.

Nathan parlant succinctement de son Noël avec des amis, je me surprenais à vouloir y être en place de la fête hautaine de ma famille.

- Ça dû être bien. Moi, c’était comme d’habitude. Guindé.

J’en eu le fou rire alors qu’une dame d’un certain âge, tout autant guindée, m’observant comme si elle fut prête à faire intervenir Dieu en personne pour me foudroyer. Je ne savais pas pourquoi j’éclatais de rire. Peut-être était-il la nervosité à moins que passer du temps avec mon cousin me permettait d’agir, enfin, à ma guise ?
Avec Nathan, je me sentais réellement libre d’être qui je voulais.

Malheureusement et trop rapidement, je me rendais compte être à ses yeux un être vil égocentrique. Je ne riais plus. Aucune colère sortie d’entre ses lèvres, seuls des mots amenant un peu trop une impression d’indifférence envers moi. Je me vis alors prendre en compte ne jamais lui avoir répondu. Et je me sentis coupable tout en regardant des enfants courants et chahutant dans l’église - possiblement ceux du tour en traîneau - bien trop effrayé pour lui faire face. Pourquoi ne l’avais-je pas fait ? Pourquoi ne lui avais-je pas répondu ?

- Désolé commençais-je à nouveau comme le fut mon excuse et aussitôt, je savais pouvoir faire mieux que cela. J’affrontais avec autorité tout soldat du Blood Circle voyons ! Pourquoi peinais-je à m’excuser ? J’ai été égoïste ou peut-être jaloux. Quand je t’ais vu avec tes amis, j’ai peut-être eu l’impression que tu n’avais plus besoin de moi. J’ai eu l’impression de ne pas te connaître alors qu’eux te connaissent par cœur.

Ok, un peu plus et j’allais sûrement jeter des larmes. Ou pas ? Ma poitrine se faisait lourde et je ressentais, je ne savais pas, tel un sentiment d’abandon. Après tout, Nathan avait bien dit être un sorcier et moi je ne l’étais pas. Les mains subitement moites, je me les passais sur mon jean. Murmures mus entre honte, colère et tristesse, je fus alors incapable de rester silencieux.

- Je sais que c’est égoïste Nathan et sûrement as-tu pensé que je préférais ceux étant comme moi, mais c’est faux. J’ai cru perdre une amie très chère, une protégée tout comme toi ce jour-là. J’avais eu autant peur de la perdre elle que te perdre toi, d’une certaine manière. Pas physiquement, mais … Je ne te demande pas de comprendre, je ne me comprends pas moi-même en ce moment.

Je soupirais désespéré à ne pas me comprendre et la boule dans ma gorge au bord des lèvres à parler d’Eliza, le souvenir de son départ pour les États-Unis si vif. Les mains contre ma bouche, ce fut un geste que je voulus polie évitant toute possible effluve d’émotion en trop envers Nathan. Certes, je me sentais si abattue.


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Jeu 11 Jan - 21:15
Envers et contre tous
« petite citation »
Tu hoches la tête quand Robin approuve tes paroles. Vous ne pouvez pas abandonner. Même si la tâche est immense. Écrasante. Presque impossible, et c’est sur ce « presque » que tu concentres tous tes espoirs. C’est encore possible de ramener la paix, c’est encore possible de montrer que sorciers et moldus peuvent cohabiter sans crainte. C’est encore possible de construire quelque chose, d’aller au-delà du sang, de la violence et des larmes. Parce que si tu n’y crois pas, si tu n’y crois plus, ce que tu fais n’a plus aucun sens, et tu le refuses.
Mais le fait est que cela semble bien compromis à voir le Blood Circle et les Mangemorts jeter sans cesse de l’huile sur le feu, faire naître et ancrer la peur dans le cœur de celles et ceux qui les suivent. C’est plus facile de haïr que d’apprendre à connaître. Et le dernier « exploit » en date des Mangemorts, à Piccadilly, en est un bel exemple. Les articles saluant leur façon de venir en aide à la population te restent encore en travers de la gorge. La manipulation avec les Imperium est passée inaperçue, sauf pour ceux capables de reconnaître le sortilège, comme toi. Et par Merlin, tu remercies les entraînements que tu t’es imposés pour renforcer ton esprit après ce qui t’est arrivé au printemps, quand tu as réalisé que quelqu’un t’avait lancé des sortilèges d’Amnésie à plusieurs reprises. Tu ne sais pas ce qu’on t’a fait, tu ne sais pas ce qu’on t’a forcé à oublier encore et encore, et le simple souvenir te soulève toujours le cœur. Tu as tâché d’enquêter un peu sans rien trouver. La seule chose à peu près sûre, c’est qu’on ne s’en est plus pris à toi depuis, et c’est un immense soulagement.
Impossible de prouver que l’Imperium a bel et bien été utilisé, que les Mangemorts sont bel et bien derrière ça. Le chaos a embrasé Piccadilly et, à partir de là, les sorts n’étaient plus utiles. Ça te fait enrager et tu te sens d’autant plus impuissant. Pourtant, les bonnes volontés ne manquent pas de part et d’autre, l’Ordre compte de nombreux sorciers et moldus qui travaillent ensemble, une bonne partie de la population de chaque société est plutôt passive et pas haineuse. Ce sont surtout des minorités extrêmes qui jettent le chaos. Mais comme vous l’avez dit, avec Daemon, dans les jours qui ont suivi, il y a un stade où ne rien dire, ne pas protester vaut approbation de ce qui se passe. Tu es sûr que si les gens se soulevaient vraiment, le Blood Circle et les Mangemorts n’en auraient plus pour longtemps. Mais tu comprends aussi qu’ils préfèrent préserver le confort de leurs petites vies et se voiler la face tant que le conflit ne les atteint pas trop.
Et même au sein du Blood Circle, il y a des gens comme Robin qui aimeraient changer les choses, mais dont la position est précaire. Tu as bien conscience que son père ne lui pardonnerait pas une position pacifiste et que cela pourrait lui coûter cher. Pourtant, la nouvelle génération du Cercle te donne de l’espoir. Il faut juste tenir jusqu’à ce que vous soyez en mesure de renverser la situation.

La discussion dévie sur Noël, cette fête que tu as redécouverte cette année et aimée pour la première fois depuis longtemps. Les parents de Kayla t’ont accueilli à bras ouverts et ça t’a profondément touché de te sentir à ce point bienvenu dans sa famille. Ta meilleure amie n’aurait pu te faire meilleur cadeau que celui-ci et tu es plus que ravi de partager ces moments avec elle. Malgré l’actualité lugubre, cette année est en passe de devenir la meilleure depuis très longtemps. Vous êtes dans la même classe et passez vos journées ensemble, il n’y a plus de secret entre vous maintenant que tu lui as tout avoué de ton identité et qu’elle l’a acceptée – merveilleux cadeau là encore alors que tu redoutais tant de tout briser entre vous. Votre amitié en est sortie renforcée.
Tu ne t’étales cependant pas trop sur les fêtes, conscient que le Noël de Robin n’a sans doute pas été des plus joyeux. Plutôt qu’une fête de famille, ça tourne à la réception mondaine, du peu dont tu te souviens, les grandes familles du Cercle se retrouvant régulièrement à cette occasion. Tu te demandes comment le vit Victor, s’il a enduré des Noëls seul avec votre père. Ce qu’il ressent en voyant les familles complètes autour de lui, alors que votre mère est prisonnière de Maxwell, qu’il ne peut pas en parler parce qu’elle est morte même pour la plupart des gens du Cercle. Si seulement il avait pu fuir avec vous… tu te demandes ce qu’il devient, ce qu’il pense de tout ça.
Robin confirme l’ambiance guindée de son propre Noël et tu compatis.

— C’était bien, oui. Je suis désolé que ça n’ait pas été le cas pour toi.


Vous n’êtes plus seuls dans l’église. Heureusement, tu as gardé bonnet et écharpe, et la pénombre qui règne dans la cathédrale achève de masquer ton visage. Tu es toujours aussi parano, mais ça t’a globalement maintenu en vie jusqu’à présent, alors tu ne vas pas changer. Tu t’assures que les intrus ne s’approchent pas trop près et ne peuvent pas entendre votre conversation. C’est un peu tard pour sortir ta baguette et vous isoler comme tu l’as déjà fait, tu n’imaginais pas que tant de monde entrerait d’un coup. Tout en continuant de parler avec Robin, tu restes vigilant aux mouvements autour de vous, tâchant de repérer si des gens passent à côté, mais globalement, on vous laisse tranquilles. Tant mieux.

Tu ne mâches pas tes mots lorsque Robin commence à s’excuser, s’appuyant sur l’horreur qu’a été Azkaban. Tu le sais bien, toi qui n’es plus capable de produire un Patronus face à un Détraqueur tant ils ravivent tes pires souvenirs et tes angoisses, te laissant complètement impuissant face à eux, la tête emplie des horreurs que tu as traversées ces dernières années.
Et après avoir encaissé ça, tu t’es retrouvé face aux mots de Robin, à la façon dont il a mal pris ton appartenance à l’Ordre. Tu as mal vécu son absence de réponse, ces mois écoulés ; tu as parfois l’impression qu’il n’est pas toujours à l’aise avec ta nature de sorcier, même s’il a été le premier à la découvrir et surtout à te protéger. Il aurait pu te dénoncer quand tu étais enfant et ne l’a pas fait. Ces quelques mois gagnés t’ont permis de grandir un peu plus – tu étais beaucoup trop jeune pour une vie de cavale, pour ces poursuites et cette traque, mais ça t’a quand même gagné un peu de temps.
Mais tu n’y peux rien, et lui non plus. Tu resteras un sorcier – il t’a fallu des mois pour l’accepter dans ton enfance, tu ne vas pas te renier. Et ça ne veut pas dire que le monde moldu ne te tient pas à cœur. Tu le regardes quand il évoque ses sentiments. Jaloux ?

— Il n’y a aucune raison pour que tu le soies, Robin. Pratiquement aucun de mes amis ne sait d’où je viens. Les sorciers le prendraient très mal s’ils découvraient qui est mon père, qu’on est cousins… Je passe mon temps à leur mentir pour me protéger, alors, non, même s’ils connaissent plein de choses de moi, ils sont très loin de tout savoir de moi.

Et c’est une situation qui te ronge. Heureusement que tu as pu parler à Kayla cet été, tu ne supportais plus de lui mentir encore et encore. Il n’y a qu’elle qui sache absolument tout de toi.

— J’ai toujours besoin de toi, Robin. Pas de la même façon qu’autrefois, parce que je ne suis plus un enfant depuis longtemps. Mais tu es ma famille… le peu qu’il me reste, en tout cas. Et ce n’est pas parce que j’ai des amis, comme tu en as aussi, que tu n’as pas ta place. Vous êtes importants pour moi, eux et toi. Quand je me suis interposé entre mon ami et toi, c’était pour vous défendre tous les deux, pour pas que vous vous blessiez mutuellement.

C’est une de tes pires craintes sur les champs de bataille, de voir tes amis dans les deux camps s’affronter, comme cela a failli se produire entre Sean et Robin. Tu sais que l’Auror n’aurait pas fait de mal à ton cousin, il savait qui il était, mais Robin ne le connaissait pas.

— Je ne sais pas, j’ai parfois eu l’impression que tu n’étais pas toujours à l’aise avec moi, mais je me suis peut-être trompé. Et je comprends ta peur de perdre quelqu’un, on risque tous nos vies sur ces champs de bataille…

Comme vous les avez encore risquées ces derniers mois sur les quais du Poudlard Express et à Piccadilly Circus. Tu aurais pu y mourir sans que Robin le sache. Tu soupires. Tu aurais bien aimé que pour une fois la situation soit simple, mais il semble que rien ne le sera jamais avec toi.

— J’espère que ça va aller.



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• • • Sûrement, j’avais dû réagir avec un haussement d’épaules. Mon Noël ne fut pas moche et à en cauchemarder. Bien au contraire, j’avais apprécié la chaleur du manoir, le champagne tout comme les canapés servis durant l’apéro. Puis, ce plat de canard fut tout simplement un délice. J’étais juste tarie de morosité à recommencer année après année la même réunion familiale sans réellement connaître les véritables passions de quiconque de surcroît. Non, mon Noël ne fut pas mauvais.

- Il ne fut pas mauvais, juste ennuyeux.

Enfant, je ne m’en rendais pas compte trop émerveillé par la montagne de cadeaux que nous recevions à cet âge tout comme les merveilleuses pâtisseries. Puis, quand j’étais enfant on se parlait plus ouvertement. Maintenant, tout le monde se cachait sous des faux-semblants rendant, à la longue, les banalités banales justement. Alors, je quittais un groupe de gens pour en trouver un autre et ainsi de suite.
Peut-être aussi que j’étais vraiment un mauvais cousin pour Nathan.

Je ne me rendais ainsi, pas compte de sa nervosité au moment où le groupes d’enfants suivis par les adultes entraient à l’intérieur de l’église. Quand je le fis, il était trop tard parce que la culpabilité aidant, je vidais mon sac d’émotions trop longtemps refoulées. Il me rassura à m’écouter en place de fuir et de m’abandonner. Il aurait pu s’enfuir : je ne lui aurais pas demandé de revenir. Je n’avais même pas la force pour cela ce soir, las d’un monde si violent à en oublier les cris joyeux d’enfants pour Noël. Mon cousin ne fit pas que m’écouter, car il contredit aussitôt mes propos.
Égoïste, ça me fit tout d’abord chaud au cœur de ne pas être rien pour lui, mais sa situation me rendit rapidement triste.

Il était dommage que Nathan doive trop souvent garder le secret de sa vie pour pouvoir survivre dans un monde lui étant, pourtant, du. J’eus subitement un petit rire nerveux lorsqu’il argua de ne plus être un enfant.

- Je sais renchérissais-je aussitôt tâchant de m’excuser pour mes impressions et ces peurs précédentes. Je sais que tu n’es plus un enfant. Je suis désolé, c’est moi qui s’est conduit comme un enfant possessif ici.

Murmure embarrassant dans un lieu où on se sentirait toujours écouté et surtout jugé, je commençais à me relever désireux de continuer cette conversation dans un ailleurs que j’avais même méticuleusement choisi des semaines plus tôt. Je me tournais vers lui lorsqu’il m’annonça sa propre impression que je n’étais pas à l’aise avec lui.

- Ne dis pas ça. C’est faux chuchotais-je dans un sérieux et cette envie de protection pour lui. Tu seras toujours mon cousin.

Sur ce, j’hochais franchement de la tête à sa question et je me levais. Pourquoi je n’irais pas bien ? Au contraire, parler avait pu me rassurer. En même temps, je faisais un signe de la main à Nathan de me suivre. Souhaitant continuer cette conversation dans un lieu encore plus discret que pouvait l’être une cathédrale, je marchais en sens inverse ne m’arrêtant pas sur le parvis ni dans les escaliers. Je m’étais débarrassé de ma jaguar de couleur orange lui préférant une Tesla de couleur blanche à la place plus passe-partout. J’invitais ainsi, Nathan à me suivre dans la rue où nous attendait quelques mètres plus loin la voiture. Je lui ouvris la portière côté passager – à gauche de la voiture – et je contournais moi-même le véhicule pour atteindre le côté droit. Je m’attachais avec la ceinture de sécurité et, d’un bouton, je démarrais la voiture allumant par le fait même le chauffage des fauteuils noirs, en cuir. Une énorme tablette numérique prenait place au centre de l’habitacle, mais je n’en aurais pas besoin ce soir sachant parfaitement où j’allais. Entre la manipulation de la transmission manuelle de la main gauche – j’avais toujours préféré les manuelles - et le volant de la droite, je trouvai le temps d’interpeller mon cousin.

- Nous allons dans un petit cottage qui appartient à ma famille depuis mon grand-père et, de nos jours, il m’appartient. Tu verras, il est tout chaleureux et une atmosphère agréable qui rappele le passé y règne.

J’étais soudainement plus dynamique heureux de parler de ce petit bijou qui m’appartenait.


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