Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Tu te glisses dans la routine de tes journées d'école, croisant souvent Daemon, un camarade d'un an plus jeune que toi, dans les couloirs entre les cours. Son visage porte les stigmates des nuits agitées, des lendemains difficiles. Tu ne peux t'empêcher de ressentir une pointe de compassion à chaque fois que tu croises son regard sombre et fatigué. Tu imagines les tourments qui pourraient le hanter, les luttes qu'il affronte seul. Parfois, après les cours, lorsque vous vous retrouvez à Pré-au-Lard pour des sorties entre élèves, Daemon se laisse emporter par l'ivresse, laissant échapper son mal-être à travers ses rires forcés et son comportement imprudent. Tu perçois au-delà de ses éclats de joie feinte, la tristesse qui l'envahit. Tu aimerais tant pouvoir l'aider, lui offrir un peu de réconfort dans ses moments sombres. Chaque rencontre avec lui te pousse à te demander ce qui le tourmente tant, à te sentir impuissant devant sa détresse. Malgré la différence d'âge et de parcours, tu te sens lié à lui par une empathie sincère, prêt à tendre la main dès qu'il en exprimerait le besoin.
Tu te retrouves également confronté à une autre source de préoccupation : les rumeurs persistantes concernant une relation entre ton amie Khelia et le jeune Serdaigle. Ces murmures, d'abord vagues et incertains, se sont peu à peu précisés jusqu'à atteindre tes oreilles. Khelia, dans un moment de vulnérabilité, t'a confié une partie de son histoire avec lui. Tu n'es pas au courant de tous les détails, mais tu saisis les grandes lignes. Ces révélations t'ont laissé perplexe, te faisant prendre conscience des tourments qui assaillent Daemon. Tu comprends maintenant que les ravages d'une séparation peuvent engloutir quelqu'un dans un deuil profond, le plongeant dans un abîme de douleur et de désespoir. Malgré tout, tu ressens de l'empathie pour Khelia, sachant combien il est difficile de surmonter une relation brisée. Tu te sens déchiré entre le désir de lui offrir ton soutien et la crainte de t'immiscer dans sa vie privée. Pourtant, en observant Daemon sombrer dans sa tristesse, tu te sens appelé à agir, à lui tendre la main comme tu l'as fait pour Khelia. Tes pensées se tournent vers lui, cherchant un moyen de l'aider à surmonter cette épreuve, même si cela signifie simplement être là pour lui, à ses côtés, dans son combat contre les ombres qui le hantent.
Alors que tu observes Daemon traverser les phases du deuil amoureux, tu ne peux t'empêcher de te remémorer ta propre expérience avec ton ex-petit ami lorsque tu étais à Beauxbâtons. Le choc initial de la rupture avait été dévastateur, secouant ton monde et brisant ton cœur en mille morceaux. Dans un premier temps, tu as refusé d'accepter la réalité, t'accrochant désespérément à l'espoir que tout pouvait être réparé, que votre amour était plus fort que les obstacles. Le déni a été ta bouée de sauvetage face à la douleur insoutenable.
Puis la colère a éclaté, consumant ton être de ressentiment et d'amertume envers ton ex et envers toi-même. Tu as crié, pleuré, hurlé ta frustration à la lune, incapable de contenir la tempête de sentiments qui te submergeait. La dépression t'a ensuite enveloppé de son manteau sombre, t'engloutissant dans un abîme de tristesse et de désespoir. Tu as sombré dans un état de léthargie, incapable de trouver un sens à ta vie sans l'être aimé à tes côtés.
Pourtant, peu à peu, la résignation a pris le relais, apportant avec elle une acceptation de la réalité et une lueur d'espoir pour l'avenir. Tu as finalement compris que tu devais laisser partir ton passé pour pouvoir avancer. Tu as appris à accepter que certaines choses étaient hors de ton contrôle et que la vie continuait malgré les cicatrices laissées par les ruptures.
Aujourd'hui, avec le recul de ton propre cheminement à travers le deuil amoureux, tu ressens une empathie profonde envers Daemon, désireux de lui offrir le soutien et l'optimisme que tu as toi-même reçu dans les moments sombres. Tu comprends que le chemin vers la reconstruction est long et difficile, mais tu es déterminé à être là pour ton compagnon, à lui montrer qu'il y a toujours de la lumière même au plus profond des ténèbres.
Ton arrivée à Poudlard pour ton cursus universitaire avait été à la fois excitante et intimidante. Ton caractère sociable t'avait permis de te lier rapidement avec de nombreuses personnes dès les premiers jours. Pourtant, malgré tes efforts, tu ne pouvais t'empêcher de ressentir un vide, un manque de liens solides et profonds avec tes nouveaux camarades. Une année s'était écoulée depuis ton arrivée, et bien que tu aies tissé des amitiés superficielles, tu aspirais à quelque chose de plus significatif. Tu as réalisé que le simple fait d'être entouré de gens ne comblait pas ton besoin inné de connexion humaine, de relations authentiques. Ainsi, déterminé à approfondir tes liens avec les autres, tu as décidé de t'investir davantage dans ta vie sociale. Tu as commencé à organiser des sorties, à participer activement aux activités scolaires et à te montrer plus ouvert sur tes propres sentiments et aspirations. Tu comprends que pour créer des liens solides, tu dois être prêt à te montrer vulnérable, à partager tes pensées et tes émotions avec sincérité. Bien qu'il reste conscient que le processus prendra du temps et d'efforts, tu es déterminé à cultiver des relations authentiques et durables à Poudlard, convaincu que le véritable bonheur réside dans les liens profonds que tu partages avec les autres.
Lorsque tu entres dans les Trois Balais, un lieu familier où tu retrouves souvent des camarades de ta maison pour une petite bière entre amis, les effluves de whisky pur feu te brûlent les narines. Tu te diriges vers le bar, mais tu trouves réconfort dans la chaleur de la bière au beurre. Après avoir franchi le seuil, tu fais signe aux gars présents et te diriges vers le comptoir pour commander ta consommation. Après avoir lâché quelques pièces, tu te diriges vers la table où tu vas t'installer. Et là, en face de toi, se trouve Daemon.
Le regard entre toi et Daemon est complexe. Tu perçois dans ses yeux une lueur de tristesse dissimulée derrière un voile d'indifférence. Son regard est comme une épine, capable de piquer ceux qui s'y attardent trop longtemps. Tu remarques un sourire faux sur ses lèvres, un masque habilement porté pour tromper les autres autour de lui. Mais toi, tu vois au-delà des apparences. Tu sens que derrière ce sourire se cache une profonde douleur, une peine qui le ronge de l'intérieur. Tu décèles la tension dans ses épaules, le poids invisible qui pèse sur son âme. C'est un regard qui te laisse entrevoir les tourments intérieurs de Daemon, une invitation silencieuse à percer le mystère qui l'entoure et à lui offrir le réconfort dont il a tant besoin.
Tu te retrouves à réfléchir à la meilleure façon d'aborder le sujet délicat avec Daemon. Tu sais que tu ne peux pas y aller de front, que cela risquerait de le mettre sur la défensive. L'idée de recourir à l'alcool comme outil de désinhibition te vient à l'esprit. Tu penses que quelques verres pourraient aider à détendre l'atmosphère et à faciliter la discussion, mais tu te rappelles aussi la frontière fine entre la désinhibition et l'ivresse excessive. Tu décides donc de rester prudent, de ne pas laisser l'alcool prendre le dessus sur la situation. Alors, tu entames le dialogue avec Daemon sur une note légère, en évoquant la fête animée et cette réunion entre camarades. Levant ta pinte pour l’entrechoquer avec celle des autres
« À notre santé et à toutes les aventures que la nuit peut nous réserver ! »
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Daemon Mac Culloch
INRP
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IRL
Lumos Je rp en : #9900FF Mon allégeance : indécise. Toutefois, j' ai tendance à évoluer vers un ralliment à l'Ordre.
Mer 27 Mar - 22:34
Lourd comme une plume. (PV Evan )
Hiver 2019
Evan est un drôle d'animal. Il a débarqué, un an auparavant pour rentrer à l’université. Il est plus vieux d'une année. Mais comme d'habitude, je reste le géant en taille. Nous sommes dans la même maison. En-dehors de ça, je ne sais pas énormément de chose en plus sur lui. Les autres font partie du décor et ne servent qu'à l'animer pour passer le temps qui s'écoule lentement et qui est dur à supporter pour moi. Tout semble avoir un goût de cendres depuis ces trois dernières années sans Kehlia.
Enfin, pour revenir à lui, on se croise lors de sorties, de soirées ou de fêtes. Des fois, je sens son regard qui m'observe derrière ses cils. Pourquoi ? Je n'en ai absolument aucune idée et honnêtement je m'en fou royalement. Je ne me soucie pas de leurs opinions. Elles m’indiffèrent comme je vous l'ai dit précédemment. Je passe mon temps à m'enivrer de nuit sans lendemain avec des corps féminin. La boisson ? Je fais attention. Je ne veux plus me retrouver dans le même état qu'après son abandon. Je refuse de revivre des lendemain où je suis incapable de faire quoi que ce soit parce que j'ai trop abusé. Mais je ne suis pas non plus abstinent.
Les mois écoulés ont aussi rapporté le retour des cauchemars. Je suis de nouveau ce gamin apeuré, prisonnier dans cette cave avec le monstre qui se défoule en me frappant et jetant des sors. Ils ont redoublé en prime à cause de tout ce qui se passe dans notre monde. Ce dernier est en train de sombrer tout comme moi. Puis, j'ai toujours cette foutue paire d'yeux verts qui s'y invitent pour me rejouer la scène finale dans un coin de ma tête lors de mes journées. Le couteau garde ainsi la plaie vivace.
Dans ces moments-là, je me complais dans la facilité en choisissant une brune pour m'évader durant quelques heures. Oui, je suis lâche. J'en ai parfaitement conscience. Cependant, les jeux de la chaire sont devenus une habitude pour effacer l'aigreur et la douleur de mon moi intérieur. Je tente de survivre par tous les moyens que j'ai pu saisir.
Bref un défilé sans fin, sans saveur, sans imagination, sans espoir...
Je souris, je donne le change. Les autres me disent que je suis un type sympa, sociable, cool et divertissant. Ils ne voient que du feu. Il faut dire que la plupart des ados sont centrés sur leur petite vie et leur propre drame. Ils ne se préoccupent que peu du monde qui les entoure. Nous pensons tous aussi aux ASPIC qui se rapproche en plus. Mon avantage sur ce point, c'est que je ne suis pas distrait des cours et que je noie dans les devoirs. Le souci, c'est que je l'ai fait beaucoup trop vite et que malheureusement, je me retrouve avec trop de temps libre pour ressasser mes idées noires.
Pour le moment, je suis assis à cette table des trois balais avec les types de ma maison, dont Evan qui se retrouve en face de moi. Franchement, je ne sais pas trop comment le gérer. Je suis au courant de son orientation sexuelle. Néanmoins, je ne pense pas que ce soit mon corps qu'il l'intéresse surtout lorsque les autres me demandent les détails de ma nuit et que je refuse de les exposer. Certes, je dévore les filles. Toutefois, je ne suis pas le genre goujat. Je ne leur accorde pas d'importance. Néanmoins, j'estime que je me dois de respecter leur intimité avec moi. Oui, je sais. Je suis paradoxal là-dessus.
Je ne sais pas quelle mouche l'a piqué. Mais sa jovialité me tape sur les nerfs par moment. Néanmoins, pour continuer dans mon rôle, je me plie au jeu. Certes, la bièreaubeurre est légèrement alcoolisé. Mais je ne dirai pas non à quelque chose de plus corsé. Toutefois, cela ne passerait pas ici. J'imite mes compagnons et lève ma chope en trinquant.
– Santé
Puis j'en avale la moitié d'une traite. A ce moment-là, je recroise le regard d'Evan sur moi. Je ferai peut-être bien d'avoir une explication avec lui sur cette manie qu'il a. Je devrais peut-être tenter de m'éloigner des autres afin de savoir ce qu'il en est. Je cherche alors une idée. Et la seule chose qui me traverse l'esprit est une partie de billard. Est-ce que je lui propose tout de suite, ou est-ce que j'attends un peu ?
" Dey, il vaudrait mieux ne pas trop attendre, tu sais que la patience n'est pas ton fort. Si tu ne veux pas que cela dégénère par la suite. N'attends pas. "
Oui, la petite voix est de plus en plus présente ces derniers temps. Ce qui montre que mon état mental doit se dégrader. Parce que même chez les sorciers, se parler à soi-même dans sa tête n'est pas franchement bon signe non-plus. Du coup, je lance sur le ton du défi :
– Eh Delacour, ça te dit un billard ?
Les dès sont jetés...
(c) Dey
Le bonheur Invité c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles.
Récompenses:
Lourd comme une plume ft. Daemon Mac Culloch [Hiver 2018]
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