Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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Sam 1 Oct - 17:31
C'est la fête !
Feat. Libre
C’était le jour J : le 27 juin à 19h pile. Je ne m’attendais pas à voir autant d’élèves et d’étudiants tous réunis dans la Grande Salle pour une fête que j’avais organisé. J’étais donc autant excitée qu’émue par la présence d’autant de visages connus dont je pouvais mettre un nom dessus que de visages, plus jeunes, et donc les noms m’échappaient. Je me mis à lever la tête, sûrement pour une dernière fois, et observer le plafond de Poudlard revêtant un ciel étoilé sur fond bleu foncé. Je souriais encore plus émue de voir que même le climat écossais, lieu de ma naissance, était avec moi. Pour la suite, des banderoles de toutes les couleurs des maisons lévitaient tranquillement par-dessus nos têtes. Des ballons, en groupes de quatre et représentant encore une fois les maisons de Poudlard, étaient attachés aux colonnes en pierre. Les quatre longues tables avaient été rangées contre les murs pour l’occasion, car fête rimait évidemment avec danse. Oh ! J’avais eu de grosses difficultés, à m’en arracher les cheveux, pour faire venir un groupe. En bout de ligne, il y en avait un attendant leur heure, cachés derrière le mur de la longue table des professeurs.
Sur ce, trop fébrile pour attendre plus longtemps, je montais sur la scène tout en m’imposant un sortilège sonorus à l’aide de ma baguette. J’étais vêtu d’une longue robe rouge coupée à mi-hauteur si bien qu’elle laissait entrapercevoir mon genou droit – oui, les gars vous pouvez vous rincez l’œil. – De la même couleur, mes escarpins n’étaient pas très hauts et à l’inverse ma chevelure tressée et attachée en chignon serré sur ma tête brillait de mille feu la magie augmentant l’attrait des paillettes que j’y avais mis. Quelques-unes brillaient aussi à la commissure de mes yeux. J’avais le sourire aux lèvres tentant de ne pas pleurer de joie pour éviter de gâcher mon maquillage.
- Bonsoir tout le monde ! J’espère que vos examens se sont bien passés. En tout cas, je suis contente que vous soyez si nombreux ce soir. On va faire la fête ! m’haranguais-je un peu plus fort. Pour plusieurs d’entre-nous dont moi-même, ce sont nos tous derniers jours à Poudlard et je voulais marquer le coup. Poudlard m’a été une deuxième maison, une deuxième famille même. C’est là que j’ai passé le plus de temps. Et même lorsqu’on nous a enlevé l’université à nous tous étudiants, Poudlard a été là pour nous. C’est pour ça que je voulais lui rendre honneur tentais-je de dire sans lâcher une larme parce qu’une boule s’était subitement formée dans ma gorge. Le maître mot ce soir est de vous amuser ! Dans les prochaines minutes, vous aurez la venue d’un groupe de musique bien connu, mais en attendant à droite vous avez le buffet avec toutes les bonnes choses qu’on adore et préparées dans les cuisines de Poudlard. À droite, vous avez les boissons. Il y a des boissons alcoolisées, mais soyez modérés eh ! Il va y avoir une surprise un peu plus tard en soirée, mais je ne vous en dis pas plus pour le moment. Amusez-vous !
Le cœur battant, je rangeais ma baguette à mon côté et je descendis de la scène tentant de ne pas m’écraser comme un troll à son pied. Heureuse, enjouée et en pleine forme, je m’engouffrais entre mes pairs. Je ne m’étais pas aperçue être aussi populaire. En réalité, je l’étais par mon poste de capitaine de l’équipe de Quidditch de Poufsouffle, mais en ce moment, tout le monde venait me parler des étudiants jusqu’aux jeunes élèves de première année curieux et avides d’apprendre. Il y en a même eu un, Adam, qui voulait mon autographe tout en me demandant si j’étais célibataire. J’en rougis jusqu’aux oreilles bafouillant un « oui », mais stipulant que j’étais trop vieille pour lui. En même temps, je faisais apparaître un parchemin et écrivait à l’aide de ma baguette magique mon nom tout comme un petit mot pour ce jeune élève de Gryffondor.
En même temps, mes yeux cherchaient mes amis du regard : où se trouvaient les filles et garçons du dortoir de Poufsouffle ? Puis, Rachel et Octavia ? J’espérais qu’Eirian viendrait aussi, lui d’un naturel solitaire. Je ne l’avais nullement forcé. Je serais heureuse s’il était là, mais c’était sa décision.
KoalaVolant
À savoir ^^:
C'est libre à tout le monde qui voudrait participer, mais évidemment soyez logique pour votre personnage. Ne vous inquiétez pas, j'ai des idées pour l'été sur GOB avec Nymphéa pour faire un rp de groupe avec ceux qui ne peuvent pas être présents ici.
Never Surrender
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Octavia Nott
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Mar 4 Oct - 7:34
Moi j'connais qu'une seule recette
Dans sa réponse à l’invitation de Nymphéa, c’est tout naturellement qu’elle s’était proposée de fournir en mets et boissons, et les elfes de maison qui travaillent à Poudlard s’occupèrent de tout mettre en place. L’avantage d’appartenir à une famille fortunée, c’est que l’argent coule à flot. L’avantage d’appartenir à une famille riche ET d’avoir des parents divorcés, est qu’ils vous passent tous vos caprices. C’est chose faite. Le 27 juin à 19 heures pile, Octavia débarque dans la grande salle. Prenant connaissance de la décoration et des visages déjà présent, elle applaudira le discours de Nymphéa avec le reste des convives. Pour l’occasion, elle a troqué l’habituel col claudine contre une tenue un peu plus excentrique qu’à l’ordinaire, histoire de faire honneur à Nymphéa. Du rose, du blanc, et des dessins… si mama la voyait dans cet accoutrement… Mais mama n’est pas là. D’ailleurs, elle ne l’a jamais vraiment été, n’est-ce pas ? N’ayant repéré personne qu’elle connaissait et, Nymphéa étant toute occupée à signé des autographes, elle se dirige vers le buffet pour s’enquérir d’un verre de jus de citrouilles. - Non merci, sans alcool, précise-t-elle à l’étudiant qui s’est gentiment dévoué pour remplir son verre. N’oublions pas qu’elle est mineure, elle attendra que les étudiants aient trop bu pour attaquer la fontaine de punch. Bien qu’elle ne porte aucun blason ni aucune couleur de sa maison ce soir, sa présence semble s’être fait remarquer. Cette année, son changement radical de comportement n’avait pas échappé aux regards des autres maisons. Si ces autres maisons n’éprouvaient aucun grief envers la serpentarde, sa présence éveille apparemment les curiosités. Un garçon de sa promotion l’aborde. Septima l’identifie comme un élève de Pouffsoufle. - Salut ! Je m’appelle Ursus. - Je sais, répond Octavia calmement, sans animosité. Nous avons le cours de potion en commun depuis six ans. Le garçon semble marquer un temps d’arrêt puis, ne se laissant pas démonter, il reprend : - Où est-ce que tu as connu Nymphéa ? Ou voulait-il en venir ? Du tac o tac, Octavia voulu lui répondre « à poudlard ». Mais elle n’est pas certaine que ça l’aide à entretenir cette conversation. D’ailleurs, elle n’est pas non plus certaine que de lui raconter comment Nymphéa et Octavia s’étaient véritablement rencontrées soit aussi la bonne solution. - Nous jouons au quidditch, finit-elle par dire. Voyons qu’un sourcil se hausse au-dessus de l’œil brun du garçon, elle reprend : - Ce n’est pas parce que nous sommes rivales que nous sommes ennemies. Une pointe d’agacement dénote dans cette affirmation. Balayé par une vague de malaise, le garçon se confond en excuses. - Et nous avons un enfant ensemble, ajoute Octavia pour couper à toutes les déblatérations inutiles du garçon. - Quoi ? - Il s’appelle Eve. Le garçon acquiesce, prétexte que ses amis l’attendent et la salue. Pour l’amabilité et le respect des conventions sociales, on repassera. Imperceptiblement, Octavia réprime un soupire et décide de s’avancer en direction de Nymphéa dont la foule, amassée autour d’elle, s’était quelque peu dissipée. - Bonsoir, Nymphéa Elizabeth Chang. Merci de m’avoir invitée. Apparemment, tes années passées à Poudlard ne sont pas passée inaperçu. Elle voulait parler de la foule d’élèves et d’étudiants grouillant dans la grande salle, heureux de se presser au buffet et se languissant de se trémousser sur la piste de danse.
“Je lis donc je sais”
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Abigail MacFusty
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Mer 26 Oct - 11:15
La fête
« Du slip »
27 juin 2021
Les fêtes. Je détestais les fêtes. Enfin, détester n’était peut-être pas le mot, mais en tout cas, j’y avais toujours été très mal à l’aise. Il y avait trop de bruits, trop de gens, trop d’allées et venues, trop d’alcool, trop de tout. Toutefois, je me rendais à celle-ci pour plusieurs raisons. Non seulement c’était une Poufsouffle qui l’avait organisé, mais parce que j’avais promis à cette dernière de venir. Enfin, la direction m’avait chargé de garder un œil sur les événements du fait que c’était Mademoiselle Chang qui avait tout organisé. Malgré les événements de la veille au Ministère, je tâchais de remplir au mieux mes fonctions, non sans grommeler un peu en quittant l’appartement de Poudlard. Se tenant à côté de moi, la petite elfe de maison au teint violet vêtue d’une robe rouge ornée d’un dragon doré me regardait de travers. Elle fit remuer un peu ses grandes oreilles attachées de part et d’autre de sa tête.
— Maîtresse devrait éviter de soupirer comme ça, elle va finir par invoquer une tempête. — Ne dit pas d’idioties Bonnie. Tu sais à quel point je suis fatiguée ces derniers jours. — Maîtresse n’a qu’à dormir. — Si seulement c’était si simple.
Je roulais un peu des yeux. Entre le décès de mon frère, la fin de l’année scolaire, mes fonctions dans les Hébrides, l’attaque du loup-garou, les votations, je n’avais hâte que d’une chose. Partir en voyage de noces avec ma femme et laisser le monde tourner sans nous durant plusieurs semaines.
— Bonnie peut assommer maîtresse pour qu’elle dorme.
Un petit ricanement traversa mes lèvres tandis que je prenais la direction de la Grande Salle.
— Merci, mais je préfère encore écouter le discours de MacEnzie sur la façon dont je gère les dragons des Hébrides tout en faisant une subtile comparaison entre le choix de partenaire parmi les dragons, et le mien. — Bonnie peut aller lancer des Bombabouses chez lui avec madame pour aider maîtresse. — Bien que l’idée me plaise franchement de vous voir vous associer, Harper et toi, je doute fortement que ça aide mes affaires. Mais merci.
La pensée que mon épouse et mon elfe de maison puissent aller au manoir MacEnzie pour remettre Archibald à sa place me fit franchement ricaner, pourtant, je me devais de garder une relation diplomatique avec lui, car son clan était d’une aide précieuse pour la sauvegarde des dragons dans les Hébrides. J’étais dans une situation délicate et je n’avais qu’une chose en tête : espérer qu’il trouve une autre femme à aller ennuyer. En attendant, je n’avais d’autres choix que de subir ses railleries et sa jalousie tout en protégeant Harper de tout ceci. Ça ne la concernait pas, et je craignais sa manière d’agir si jamais elle devait l’apprendre. C’était sans compter que, depuis le temps, la situation commençait franchement à m’amuser. Nos parents perdaient mutuellement patience et les autres clans des Hébrides le trouvaient ridicule. À force d’agir de la sorte, il perdait de plus en plus son crédit, et je serai sotte de le lui signaler. Ça ne ferait que renforcer le tissu d’illusion dans lequel il s’était enfermé.
Mais qu’importe tout ceci, je divaguais beaucoup à cause de ma fatigue. Accompagnée de Bonnie, j’entrais dans la Grande Salle déjà en effervescence. Étrangement, voir une telle ambiance joyeuse me mit du baume au cœur. C’était comme si Poudlard était un havre de paix en ces temps tumultueux, tout le moins, difficiles pour moi. Aujourd’hui serait, j’avais bon espoir, une parenthèse. Faisant fi des regards qui se posaient sur moi à cause de la balafre qui balayait ma joue, je m’avançais pour attraper un verre de jus de citrouille tout en laissant mon regard se promener sur les élèves déjà présents. Sans mal, je reconnus Nymphea accompagnée par mademoiselle Nott. Un duo plaisant pour moi s’il en était. Toutefois, je n’allais pas encore à leur rencontre, les laissant à leurs préoccupations d’adolescentes. Moi aussi j’étais passée par là, et en ce temps, je préférais qu’un adulte ne vienne pas me nuire d’une quelconque façon. L’atmosphère évoqua de doux souvenirs. Un court instant, je me vis propulsée, quelques années auparavant, vêtue d’une longue robe. Fête de fin d’année, il était rare que je m’y rende, mais cette fois j’avais été très malade, m’empêchant de prendre le Poudlard Express avec les autres élèves. J’y avais retrouvé une femme éblouissante. Et quelles retrouvailles ! Un élève à la peau mate me tira de mes rêveries.
— Vous venez ici pour danser, Madame MacFusty ?
Je connaissais le genre d’oiseau était Shiligan. Un Serdaigle très malin et très doué en court. Hélas, il aimait trop se pavaner pour faire le beau et je n’eus aucun mal à repérer du coin de l’œil sa bande d’amis qui pouffaient un peu plus loin sans la moindre discrétion. Prenant sur moi, je lui fis un grand sourire tout en le fixant dans les yeux. Une chose si rare qui le déstabilisa immédiatement.
— Pourquoi ? Vous voudriez tenter votre chance ? — Non, vous êtes trop âgée pour moi. — Cela signifie donc que je danse forcément mieux que vous. Merci de m’épargner de me marcher sur les pieds.
Je lui fis un petit clin d’œil avant de me détourner et de me rapprocher d’une cheminée éteinte, laissant l'ado un peu pantois. Bonnie toujours sur mes talons pouffa de rire.
— Bonnie ouvre les paris. Maîtresse va repousser cinq élèves prétentions aujourd’hui. — Deux. Au-delà, je rentre. — Cinq, et vous aurez droit à une maladresse de ma part en direction de jeune maîtresse.
Je baissais le regard sur elle, subitement intéressée par sa proposition. Bien que ma relation avec Moïra soit meilleure aujourd’hui, je n’avais pas perdu cette envie irrépressible de l’embêter. Merde, Bonnie était dure en affaire.
— Trois — Quatre — Tenu.
Un large sourire pourfendit le visage de mon elfe de maison qui me tendit sa main squelettique. Sans gêne, je la lui pris pour sceller notre accord. Ensuite, elle s’en alla alors servir les autres élèves, toute guillerette et bondissante. Elle redoublait d’efficacité dans son service, et je savais que ce n’était pas uniquement pour se montrer serviable. Elle cherchait à gagner son pari. Moi, je cachais mon sourire derrière mon verre de jus de citrouille tout en balayant l’assemblée de mon regard foncé. Ce n’était pas le tout, mais j’avais du boulot.
Game of Blood Ϟ Tous droits réservés
Never Ending Circles
ANAPHORE
Revelio:
Nymphéa E. Chang
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Dim 11 Déc - 16:30
C'est la fête !
Feat. Libre
J’étais si excitée. J’étais tellement joyeuse que j’en oubliais complètement la fin de mon année scolaire et mon entrée dans le monde du travail, de la vraie vie quelques jours plus tard seulement. Heureusement, j’avais des parents en or pour que je reste avec eux. En ces temps incertains, l’Ordre du Phénix devait se serrer les coudes plus que de nécessaire et on l’avait déjà compris. Bah, si Delphini Jedusor préférait diriger tout le monde en place et lieu de s’amuser grand bien lui fasse. Je n’arrivais juste pas à croire que cette fille avait, environ, mon âge. En fait, elle devait être du même âge que Raphaël et certainement pas plus. J’avais plus de pitié pour elle que du mépris. Étrange, me direz-vous ? Peut-être. Parce que quelle vie avait-elle eu enfant pour devenir comme ça ? Mais non, il ne fallait pas que je pense à tout cela ce soir bien que, la pensée succincte d’inviter Delphini à cette fête, m’avait traversé l’esprit. Et si de la joie pure, de l’amour changerait les choses ? Faites l’amour, pas la guerre comme ils disaient.
Rêve puérile et stupide que j’effaçais de mon esprit lorsque je signais l’autographe du jeune Adam. Un peu plus et il m’embrassait sur la bouche. Non, je ne voulais pas qu’il fasse cela. Le premier baiser à vie devait en être un d’amour. Bien sûr et même s’il n’était pas pour la vie. M’éloignant de lui un sourire aux lèvres, je me sentis soudainement sereine en pensant que celui que j’échangeais avec Raphaël en fut, effectivement, un d’amour. C’était ça que je voulais pour le jeune Adam.
J’avançais un peu plus apercevant le professeur MacFusty près du buffet des boissons. Je vis qu’elle avait une boisson à la main sans savoir laquelle lorsque je la saluai de loin, tout sourire, de la voir présente. – À quelque part, ça me rassurait un peu s’il y avait des débordements. – Je n’eus pas vraiment le loisir de voir son elfe de maison parce qu’Octavia arriva, sur ces entrefaites, devant moi.
Ses mots me firent chauds au cœur m’amenant à sourire un peu plus – comme si c’était possible – et les petites paillettes au pourtour de mes yeux semblèrent se déplacer vers le haut tant mes lèvres s’élevèrent. Alors, je me mis à observer Octavia sous toutes les coutures. Aussitôt, je fis part de mes commentaires sautillant et plus excitée que jamais.
- Mais tu es toute mignonne dans cette tenue arguais-je dans un élan de joie. Tu devrais faire cela plus souvent, ça rend bien. Moi, j’ai mis le paquet pour mes fans.
Continuais-je dans un tour sur moi-même pour lui montrer ma robe rouge scintillante de milles-feux. Aussitôt, je me penchais vers elle pour lui chuchoter un secret à l’oreille. Un petit secret dont elle serait l’une des seules à savoir pour faire partie de mes amis les plus proches.
- Puis, ne le dis à personne, mais dans quelques minutes les Oizo Tonnerre vont faire leur apparition sur la scène. Tu les connais j’imagine …
Dès que je prononçais le nom du groupe, je sentis mon estomac jouer au sèche-linge. Je trouvais juste trop beau le guitariste !!! Je ne savais pas comment j’avais fait pour ne pas défaillir lorsque je les avais rencontrés. Les Oizo Tonnerre sont un jeune groupe de musique pop sorcier fondé en 2015. Ils font souvent dans la musique qui met de l’ambiance, mais ne sont pas contre non plus quelques revendications politiques. En tout cas, c’était plus récent. Par la suite, je changeais de sujet sans prévoir passant à la danse.
- Est-ce que tu vas aller danser ?
Je n’avais même pas fini de parler que les Oizo Tonnerre montèrent sur scène. Après quelques mots d’introduction, on se fit littéralement bercer par une magnifique note de musique à la guitare puis, ce fut la première chanson. Ma préférée même ! Celle qui m’intimait à bouger ! Je ne fis ni une ni deux et je l’obligeais – proposais eh – à Octavia.
- Aller vient ! criais-je avec joie alors que la musique et les paroles commençaient allant dans le thème de la fête. On va se joindre à eux.
Pendant que je rejoignais les autres pour danser tout en espérant qu’Octavia en fasse autant, je ne pus pas m’empêcher de voir un garçon m’observer avec un air intrigué. Il fronçait les sourcils même. Pour toute réponse, je lui fis un sourire et toujours sur la même émotion je l’invitai aussi à danser.
- Viens danser ! C’est le moment, les examens sont finis !
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Mer 14 Déc - 13:19
Comme d’habitude, c’est en retard que tu arrives à la fête organisée pour l'anniversaire de Nymphéa. Que ce soit les cours, un rendez-vous quelconque ou important, il est rare que tu parviennes à arriver à l’heure. C’est un peu ta marque de fabrique. Savoir que cela peut agacer certaines personnes ne te donne pas envie d’arranger cette mauvaise habitude qui est la tienne. Tout fringuant, tu entres dans la Grande Salle de Poudlard d’où résonne déjà de la bonne musique qui donne évidemment envie de se trémousser dessus. C’est assez kitsch mais très efficace. L’esprit se laisse emporter par le son des guitares et le corps suit sans demander son reste. Ton premier réflexe, à ton arrivée, est de chercher du regard de quoi boire un peu pour te mettre dans l’ambiance avant de partir à la recherche d’amis ou connaissances. Tu trouves très vite le punch qui, après la piste de danse, s’avère être l’attraction principale de la soirée. Ce, jusqu’à ce que l’hôtesse de la soirée prenne de la hauteur pour faire son speech. Dis donc, c’est que tu es arrivé pile à temps ! Même si tu le trouves un poil too much et plein de bons sentiments - ce qui n’est pas ta tasse de thé - tu l’écoutes avec patience. Un groupe de musique ? De la nourriture ? Une surprise ? Il n’y a rien à jeter dans cette fête ! Comme tout le monde, tu applaudis lorsqu’elle a terminé avec plus ou moins de sincérité et cette fois, regardes autour de toi après un visage connu. Tes yeux en croisent beaucoup d’autres sans réellement s’arrêter. Pour certains, tu te contentes de passer devant eux dans les couloirs de Poudlard sans chercher à leur donner une quelconque importance. Ils sont là ce soir et tu ne te sens pas d’aller les aborder. Tu remarques enfin Nymphéa et fais un premier pas dans sa direction, sauf qu’elle se fait intercepter par des amis à elle - bien évidemment. Finalement, tu vides ton verre, passes par le buffet et t’arrêtes de nouveau au stand à boissons. Tu n’es pas le seul à chercher un peu de compagnie, et donc de conversation, en te postant à cet endroit stratégique. Tu salues d’un bref signe de tête une étudiante (ou professeur, tu ne sais pas trop) et remplis à nouveau ton verre.
Tu n’as même pas besoin d’amorcer une quelconque approche car le groupe annoncé se présente sur la scène et la musique change, redémarre et avec elle, l’ambiance évolue. La masse de danseurs prend de l’ampleur sur la piste et, connaissant brièvement la chanson qui flotte dans les airs, tu fredonnes par-dessus sans réellement faire attention à ceux qui peuvent t’entendre. De toute façon, vu le bruit qui règne dans la salle, tu n’es certainement pas celui qu’on entend le plus. Il faudrait être proche de toi. Très proche, à un mètre à peine, son verre à la main. À nouveau, ton regard divague et tu t’adresses enfin à la jeune femme pas loin de toi, pour passer le temps car tu ne te sens pas encore de danser seul pour le moment.
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Ven 16 Déc - 23:10
On est tous nés pour faire la fête Comme si on l'avait jamais faite Grande salle, juin 2021
Lorsque Nymphéa l’avait invité à cette fête de départ en vacances, Kiara avait d’abord pensé à refuser. La fin d’année scolaire avait été plutôt douloureuse pour la jeune Poufsouffle et les derniers mois avaient été compliquées. Suffisamment pour que Kiara n’ait pas le cœur à la fête. En plus de cela, elle avait espéré retarder l’échéance le plus longtemps possible : cette fin d’année signifiait pour elle une rentrée en dernière année d’étude mais aussi une dernière année seule. Sans Balthazar qui venait d’obtenir son diplôme de juge et qui débutera bientôt son travail au Ministère. Sans Sélénya qui avait été reçu à ses examens de zoomagie. Et surtout, sans Grigori, sorti major de sa promotion de médiation magique. Les trois personnes dont elle était le plus proche quittaient le château et Kiara n’avait pas le cœur à fêter leurs départs. C’était un véritable traumatisme pour elle ; certes, ce n’était pas la fin du monde mais pour Kiara, c’était source d’inquiétude majeure. Elle ne pensait pas que cette perspective de solitude l’angoisserait autant. Elle était plutôt du genre à se débrouiller seule, même si elle aimait la compagnie des gens et qu’elle était plutôt quelqu’un de sociable. Elle perdait néanmoins ses piliers, les personnes sur qui elle s’était appuyée depuis deux ans. C’était tout un cercle de camarades, de proches qu’elle allait perdre et qu’il fallait se reconstruire. La perspective de cette fête ne la réjouissait pas plus que cela ; ce n’était pas le genre de soirée qu’elle appréciait, préférant les réunions plus intimes, en plus petit comité. Malgré tout, elle avait décidé de participer avec la double casquette : pouvoir se créer de nouveaux liens mais aussi pouvoir s’assurer que tout allait bien. Elle tenait à son rôle de préfete-en-chef.
Une fois apprêtée pour la soirée, Kiara traversa les quelques mètres qui la séparaient de la Grande Salle et vérifia son reflet dans le miroir avant d’entrer dans la pièce. Sa coiffure et son maquillage étaient impécables, tout comme sa tenue, une jolie robe cintrée aux couleurs estivales. Pour l’occasion, elle avait revêtue une tenue civile, cela changeait de l’uniforme qu’elle portait en tout temps. Pénétrant dans la pièce décorée et installée pour l’occasion, Kiara ne put s’empêcher de sourire en voyant l’ambiance créé par les élèves organisateurs. Les banderoles aux couleurs de la maison qui virevoltaient au-dessus de leurs têtes, les ballons attachés aux divers endroits de la pièce, l’estrade qui avait été montée pour l’occasion dont certains instruments attendaient déjà leurs musiciens. Il y avait déjà de nombreux élèves arrivés, c’était amusant de voir tout ce beau monde prêt à fêter leur entrée dans la vie active. Kiara s’installa contre un mur, attendant d’apercevoir une tête connue et elle se contenta d’observer les autres s’amuser jusqu’à ce que Nymphéa grimpe sur la scène, annonçant le début des festivités. La manière dont elle parlait de Poudlard fit chaud au cœur à la jeune Poufsouffle qui se demandait si elle ressentirait ce même sentiment de nostalgie l’année prochaine, quand elle quittera l’Université à son tour.
Décidant d’attendre que le plus gros des élèves soient passés par le buffet avant de s’y diriger elle-même, elle reconnut sa directrice de maison, au milieu des autres élèves, avec un elfe de maison. Que c’était curieux. Et avant que Kiara n’ait le temps de se questionner davantage, un plateau accompagné d’une coupe de champagne se dirigeait vers elle sans qu’elle n’ait rien demandé. Par Merlin, que c’était pratique. N’ayant pas envie de faire le pied de grue, Kiara attrapa sa coupe, en avala une gorgée, puis s’élança vers Miss MacFusty. Avant qu’elle n’ait réussi à l’atteindre, un Serdaigle que Kiara connaissait de nom pour l’avoir déjà collé une fois s’enquit de lui demander une danse. Refrénant un léger rire, Kiara perçut les brides de la conversation qu’elle entretenait avec la jeune elfe et comprit qu’il s’agissait là d’un pari. Alors que l’elfe s’en allait, Kiara lui adressa un de ses plus beaux sourires : « Je parie sur cinq prétendants. N’oubliez pas que la plupart des élèves présents ici vont bientôt quitter les bancs de l’école et donc s’estiment tout à fait en mesure de séduire l’une de leur enseignante. » Amusée, Kiara porta la coupe à ses lèvres et en avala une petite gorgée. Elle connaissait mal le Professeur MacFusty. Évidemment, elles étaient amenées à échanger régulièrement étant donné leurs rôles perspectifs : Abigail en tant que directrice de maison et Kiara en tant que préfète-en-chef. Mais Kiara était plutôt le genre d’élèves discrètes et ne causait pas grand problème. La plupart du temps, elle était invisible. « Je ne pensais pas vous trouver ici, vous jouez les chaperons ? » Échangeant ensemble quelques paroles, Kiara gardait néanmoins les yeux ouverts. Lorsqu’elle vit deux garçons tenter de verser une potion dans l’une des fontaines à alcool disposés sur le buffet. Quittant Miss MacFusty pour quelques instants, elle intercepta les deux élèves : « ET VOUS OH ! Vous faites quoi là ? » Les deux étudiantes reconnurent immédiatement Kiara et l’un d’eux commença à bafouiller. « C’est pas ce que vous croyez ! C’est pour s’amuser ! » Fronçant les sourcils, n’étant pas certaine d’avoir la même définition qu’eux de ce qu’était l’amusement, il crut bon de préciser : « C’est un filtre poétique, celui qui le boit s’exprimera comme un poète du XIXème siècle pendant quatre heures. » Kiara le regarda et exigea : « Prouve-le. » Le garçon sembla hésiter et son camarade prit la fiole des mains de son coéquipier d’un air exaspéré. Il en avala le contenu en deux secondes : « Grande est cette fête, Petite est ma tête, Amusé est mon esprit, Froussard est mon ami » Arquant un sourcil avant d’éclater de rire devant tant de niaiserie, Kiara déclara : « Un mauvais poète, sans nul doute. » Elle jeta un coup d’oeil vers Miss MacFusty qui était en train de se faire aborder par un second élève. Déjà deux sur cinq, peut-être même que le score serait plus élevé qu’elles ne le pensaient. « Bon allez-y, mais si on vous demande, on ne s’est pas vu ! »
les doutes, les pleurs, la peur mais tout au fond là dans mon cœur, je sais, qu'un jour notre amour guidera nos pas, toujours. Si toi tu es près de moi, la nuit fera place au jour, tout s'éclairera puisque tu es là, l'amour nous guidera...
Tenue non loin du foyer de cheminée, j’observais les élèves, ou devrais-je plutôt dire, la basse court devant moi. Si j’avais aussi eu leurs âges, je n’avais jamais été friande des fêtes estudiantines. Je m’étais toujours faite discrète, et la règle ne changerait pas aujourd’hui. Cela dit, être ici ne me dérangeait pas. C’était même un véritable régale pour les yeux et je regrettais presque qu’Harper n’était pas présente. Je vis mademoiselle Chang bousculer mademoiselle Nott ce qui m’arracha un sourire. La vivacité de Nymphea manquerait sans nul doute à la maison Poufsouffle l’année prochaine. Cependant, l’intervention de ma nouvelle préfète en chef m’arracha un sourire amusé. Sans la fixer dans les yeux, je lui répondis d’un ton enjoué.
— Vous êtes censé me soutenir, mademoiselle MacMillan, pas vous dresser contre moi.
Outre le fait que les élèves qui allaient quitter les lieux pouvaient se sentir pousser des ailes, j’avais, hélas pour moi, garder un physique d’adolescente. De petite taille, le visage doux aux yeux innocents. Tout cela pouvait être traduit par de la jeunesse. Les élèves qui n’avaient pas été attentifs durant l’année scolaire, soit durant les repas dans la salle commune, soit dans les couloirs, pouvaient effectivement me confondre avec une universitaire.
— On peut dire ça.
Confiais-je à mademoiselle MacMillan sans lui donner davantage de détail. La fête était organisée par une élève de ma maison, je me sentais donc en partie responsable de l’événement, d’autant plus que j’avais signé l’accord à côté des recommandations du directeur. J’ouvris la bouche pour faire la conversation à la jeune femme quand cette dernière partit intercepter deux élèves qui versaient on ne sait quoi dans une fontaine à alcool. Un petit sourire amusé étira mes lèvres. Au moins, elle prenait son rôle à cœur. Encore une fois, j’étais certaine d’être bien accompagnée l’année prochaine dans mes fonctions de directrice. Je balayais une nouvelle fois la salle des yeux en surveillant s’il n’y avait pas d’autres fauteurs de trouble. C’était sans compter Plan Drague Numéro 2 qui m’aborda. Visiblement, il faisait partie de ces élèves qui ne me reconnaissaient pas. Était-ce à cause de la cicatrice qui me barrait la joue ? Cependant, son visage ne m’était pas non plus familier. J’étais une enseignante appliquée qui lisait les dossiers de tous les élèves, même ceux pour qui je ne donnais pas cours, mais je devais bien admettre qu’avec les derniers événements, j’avais oublié quelques noms. Je décidais d’entrer dans son jeu. Avec un sourire poli, je répondis, à moitié cachée derrière mon verre de jus de citrouille.
— Mmh… non. J’ai peur de me froisser le petit orteil. Je suis très mauvaise danseuse.
Mon explication était évidemment bidon, mais, ce n’était pas si faux. Chanter, ça, je savais faire, mais lorsque je me mettais à danser, je ressemblais davantage à un poulpe désarticulé.
— Et toi ? je regardais à proximité afin d’observer s’il n’était pas surveillé par d’autres élèves complices. Tu es seul ?
Du coin de l’œil, je vis Bonnie arriver à la vitesse d’un missile et s’adresser au jeune homme.
— Vous voudriez encore à boire les gosses ?
Elle se tourna vers moi en faisant mine de ne pas me connaître pour gagner son pari idiot. Je prenais sur moi pour ne pas lui répondre trop sèchement. Le jeu en valait la chandelle. Emmerder ma sœur adoptive, c’était tout un art, et il fallait savoir faire des sacrifices.
— Je veux bien encore un peu de jus de citrouille. — Pas d’alcool ? questionna le petit être violet aux oreilles horizontal — Peut-être plus tard. Je lorgnais innocemment le verre en me penchant un peu dans la direction de l’inconnu à côté de moi. Tu bois quoi toi ?
Si je devais jouer à l’adolescente, autant faire le truc à fond. Le pire, c’était que je m’amusais.
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Octavia Nott
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Ven 20 Jan - 7:18
Moi j'connais qu'une seule recette
Les Oizos Tenneres, comment ne pas les connaître ? Les élèves en parlaient dans les couloirs, dans la Salle Commune, attablée dans la Grande Salle, en salle des classes... La musique était un art qui laissait particulièrement Octavia indifférente. Qu'importe le style, ce bruit si plaisait pour certains embrouillait son cerveau qui aimait par-dessus tout qu'il règne l'ordre dans son palais mental. Pour réfléchir correctement, cela va s'en dire. Si pour certain la musique n'était qu'une douce muse, pour Octavia elle constituait un capharnaüm sonore. — Comment ne pas les connaître, n'est-ce pas ? Répondit-elle sur un ton sans expression en haussant les épaules. Et la question fatidique tomba. Non, Octavia n'allait pas danser, pour la simple et unique raison qu'elle... ne savait pas. Elle n'avait jamais fait ça, hormis esquisser quelques pas de danse dans les bras de son père qui, à l'évidence, guidait pour la tenir en rythme. Pour ce qui était de la musique « branchée », celle que diffusaient toutes les radios, ce n'était pas vraiment le domaine d'Octavia. Oh, bien sûr, elle avait lu pas mal de bouquins traitant de danse, variée et diverse. Mais comme nous le savons tous très bien, la théorie était une chose, la pratique... À peine Octavia eut-elle le temps d'ouvrir la bouche que les Ozio Tonnerre entamèrent la première note, et pas des moindres. Il sembla à la jeune serpentarde voir sa nouvelle amie frétiller sur place. Ce n'était pas totalement une impression, car le pire arriva : Nymphéa l'invita à rejoindre la jeunesse endiablée qui se déhanchait déjà sur la piste de danse. C'était étrange d'avoir eu le courage de révéler sa véritable personnalité à l'école entière après cinq longues années de mensonges, d'être capable de faire de la haute voltige sur un balai, mais se sentir incapable d'aligner deux pas pour rejoindre son amie sur la piste de danse. Plantée comme une gourde au milieu des élèves s'abreuvant au buffet, elle hésitait. Manquer de courage, cela ne ressemblait pas à Octavia Victoria Nott. Elle détourna les talons, cherchant quelque chose pour irrémédiablement l'aider. Mineur, elle n'aura pas accès à l'alcool, certainement qu'un sortilège l'en empêcherait. Son regard tomba alors sur sa préfète-en-chef qui recadrait, apparemment, plusieurs garçons. Finalement, Kiara s'éloigna, et elle s'approcha des dits garçons, sentant qu'il y avait matière à corruptibilité. — Bonsoir. Puisque vous semblez aimer braver les interdits... Aussi mineur puissent-ils paraître pour que Kiara ferme les yeux dessus. — ... l'un de vous pourrait-il me servir un verre d'alcool, s'il vous plait ?
— ... pourquoi tu ne te le sers pas toi-même ? S'indigna l'un des garçons. Octavia resta impassabile. — À ton avis ? Balança calmement. — Le bébé serpent n'a pas le droit de boire de l'alcool parce qu'il est mineur ? — Quel éclair de génie, répliqua Octavia qui, déjà, perdait patience. Qu'avaient-ils au juste ? Elle avait pourtant demandé poliment. Une idée lui traversa l'esprit, elle enchaîna : — Vous sembliez vouloir donner du mouvement à la fête, je pensais que c'était de façon générale. Face à elle, les sourcils s'élèvent. L'un d'eux, qui voulait paraître plus malin que les autres, fit mine d'obtempérer en se dirigeant vers la fontaine qu'ils avaient trafiquée. — Pas celui-là, dit-elle. Je préfère le fruit de la passion. Et elle pointa la fontaine orangée sur la droite. — Pourquoi est-ce qu'on ferait ça ? Demanda celui qui n'avait pas bronché jusque là. — Et pourquoi pas ? Répliqua-t-elle. Le garçon haussa les épaules, s'avança vers la fontaine fruit de la passion (héhé Francky), remplit un verre et le lui tendit : — Voilà, amuse-toi bien. — Merci. Et elle tourna les talons. Parfois, les évènements prenaient véritablement une tournure étrange. Pourtant le verre à ses lèvres plusieurs fois tandis qu'elle slalomait entre la foule d'élèves, son frappa malencontreusement l'un d'eux, et Octavia du jouer les équilibristes pour ne rien renverser. — Désolée, dit-elle en s'apercevant que l'élève qu'elle avait bousculé n'était autre que Kiara. Ainsi donc, une préfète de serpentard mineur venait de bousculer sa préfète-en-chef avec son verre d'alcool à la main. Puisqu'elle n'avait jamais d'expression bien déterminée sur le visage, elle ne changea pas d'attitude. Après tout, ces boissons alcoolisées étaient pleines de sucre et de parfums relevés à la magie, pourquoi devait-elle se sentir coupable ? Et puis coupable de quoi, au juste ? — Bonjour Kiara Macmillan.
L'étudiante et elle s'étaient croisées pour des réunions. Du moins, pour tout ce qui touchait à leur rôle de préfètes. Octavia ne la connaissait pas du tout en-dehors de ses brèves interventions, d'autant plus que la préfète-en-chef était étudiante. — Belle soirée n'est-ce pas ? Ajouta-t-elle l'air de rien en portant son verre à la main.
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Dim 22 Jan - 0:27
C'est la fête !
Feat. Libre
Je ne m’étais pas simplement propulsé sur la piste de danse. On m’y avait aussi aidé. Dès que j’avais fait un pas dans cette direction, au moins 10 personnes sinon plus s’y dirigeaient avec moi. Je n’avais donc pas tout de suite remarqué l’absence d’Octavia autour de moi. Je ne pensais à rien d’autre qu’à me déhancher, à sourire, à lâcher ma folie jusqu’au plafond de la grande salle. Trop longtemps, j’avais triste ou sérieuse pour tout un tas de raisons. J’en avais un gros ras le bol. Je me sentais, ainsi, soudainement libéré de toutes ces peurs, de ce stress, de cette dépression dans laquelle j’avais sombrée en décembre. Si heureuse, je tournais en rond, les bras dans les airs, la tête relevée. Les pans carmin de ma robe tournoyaient autour de moi puis, j’étais tout étourdie. Je dansais avec ce cher Hugo. Je savais qu’il m’aimait, mais je rejetais ses avances. Le bel homme avait un an de plus que moi. Il était mature et attentionné sans compter être beau et sexy. Je n’en voulais pas de ses avances et de son amour toutefois. Je préférais rester amie, danser et rire avec lui. Nous ne nous rendions pas contre être si près de la scène que lorsque mon guitariste préféré m’interpella.
- Nymphéa !!! cria-t-il pour attirer mon regard et l’ayant claqué sa paume de main dans la mienne. C’est une fête géniale !!!! Merci !!!
Sur ce, des particules multicolores dont on ne connaîtra sûrement jamais la nature s’élevèrent dans l’air tout autour de la scène pour retomber sur l’assemblée. Il y en avait pour tous ! Pas besoin d’être sur la piste de danse pour en attraper une. Les particules allaient aussi loin qu’au buffet et même qu’une petite elfe de maison en attrapait une sur le nez. Elles disparaissaient ensuite pour se métamorphoser en une jolie fleur d’été tel qu’on en voyait actuellement sous le chaleureux soleil de juin. C’était le cadeau des Oizo Tonnerres pour les élèves et étudiants de Poudlard. J’en avais attrapé deux. Alors qu’une se métamorphosa en fleur de couleur fuchsia, la deuxième prit une teinte bleutée voire indigo. Je souriais attendrie voire émue par tant de beauté malgré toutes les horreurs extérieures à l’école.
Soudainement, je me demandais si Octavia avait aussi attrapé une particule de couleur. Je me tournais, mais malgré que je me mis à sautiller pour mieux voir et appeler mon amie, elle ne se montra pas à moi. Je me mâchouillais la lèvre triste qu’elle ne m’est pas suivi, mais alors je me demandais si elle avait vraiment voulu danser. Peut-être l’avais-je forcé.
- Zut … J’espère qu’elle ne m’en veut pas …
Je n’avais, ainsi, qu’une idée en tête soit la retrouver. J’en allais même à oublier Hugo. J’arrivais, ainsi, à me faufiler hors de la piste de danse lorsque le groupe se mit à jouer l’une de leurs chansons plus revendicatrice, mais amenant à bouger toujours plus. La chanson portait sur le ministère de la magie corrompu et cela, les Oizo Tonnerres le savaient bien avant l’élection de Delphini. Pour ma part, je retrouvais enfin Octavia près du buffet, mais aussi de Kiara.
- Bonsoir Kiara m’exclamais-je joyeuse heureuse de voir qu’elle s’était décidée à venir à la fête. Octavia, je suis désolée. J’imagine que tu ne voulais pas danser et je t’ai légèrement … En fait, je t’ai beaucoup forcé à le faire …
Sur cette grimace penaude, je souriais ensuite au professeur MacFusty, mais mon regard fut aussitôt attiré par deux jeunes hommes qui semblaient vouloir verser quelque chose dans la fontaine à punch alcoolisé. Aussitôt, je me hérissais reprenant ma responsabilité d’organisatrice de la fête.
- Hé ! Vous arrêtez ça tout de suite !
Déclarais-je outrée par le comportement de certains durant une fête qui devait être légère et agréable. Je m’approchais d’eux en les tirant sans ménagement pour les forcer à détourner leurs yeux malicieux de là. Étrangement, ils semblèrent plus effrayés par Kiara. Je me tournais vers la préfète-en-chef me demandant si c’était ce rôle qui effrayait les deux lascars. Au même moment, tous deux disparurent dans la foule. Je soupirais agacée par ces deux trolls.
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
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Kiara Dimitrova
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Sam 28 Jan - 18:39
On est tous nés pour faire la fête Comme si on l'avait jamais faite Grande salle, juin 2021
Plus les minutes passaient et plus le brouhaha de la fête s’intensifiait, signe que celle-ci battait son plein tandis que des dizaines d’étudiants enragés tenaient à fêter la fin de leur diplôme. Quant à Kiara, elle vivait difficilement cette fin d’année. Elle passerait bientôt en cinquième et dernière année d’étude et cette perspective l’enchantait plus que tout, surtout qu’elle avait réussi à trouver un stage dans un laboratoire de recherche très prestigieux qui pourrait lui offrir un poste après son diplôme si tout se passait comme elle le souhaitait. Ce qui l’inquiétait, c’était le départ de Poudlard des trois personnes dont elle était le plus proche. Sa sœur Sélénya, bien évidemment, qui avait brillamment réussi son examen de fin d’année et qui avait déjà trouvé un emploi dans une clinique sur le chemin de traverse ; Taz, diplômé en droit qui sera probablement l’un des juges magiques les plus compétents du Ministère ; et puis il y avait Grigori, bien sûr. C’était même plus difficile à appréhender que le reste ; Sélénya et Taz avaient déjà leurs vies et leurs petits-amis respectifs. Quant à Grigori, elle allait devenir son épouse d’ici un mois et demi et la perspective qu’ils soient séparés à la rentrée ne lui plaisait pas du tout. Cette angoisse était moins prégnante depuis qu’ils avaient prospecté des maisons que dis-je, des manoirs, il s’agissait de Grigori Dimitrov après tout et que l’une d’entre elles leur avaient tapé dans l’œil. Kiara n’aurait jamais imaginé qu’acheter une maison était si long ; les démarches administratives prenaient des semaines mais elle se déchargeait totalement sur son fiancé, certaine qu’il était meilleur harceleur qu’elle. Tout cela pour signifier que cette soirée était toute particulière pour Kiara et qu’elle était tout de même assez inquiète de la manière dont l’année prochaine allait se dérouler.
Pour le moment, elle décida d’occulter ces faits et tenta de se faire une place parmi eux ; de nombreux visages lui étaient familiers mais elle ne connaissait pas assez bien chacun d’eux pour oser s’immiscer dans un des groupes. Elle préféra vagabonder dans la pièce, surveillant les faits et gestes de certains élèves impétueux. Elle eut même le plaisir d’entendre un des étudiants tenter sa chance avec Madame MacFusty. Quelle ironie. Ce qui poussa la jeune femme à rire doucement de son ancienne enseignante qui lui réclama ensuite un peu plus de soutien. « Oh vous l’avez, soyez-en assurée ! » Cela n’empêchait pas Kiara de trouver la situation très amusante, voire même un peu grotesque. Il fallait avoir un de ces culots pour oser draguer ainsi ouvertement une enseignante, de surcroît une directrice de maison. Certains n’avaient pas froid aux yeux. Alors qu’elle s’apprêtait à poursuivre la conversation, deux élèves attirèrent son attention et lorsqu’elle comprit ce qu’ils étaient en train de faire, cela l’amusa fortement. Bon d’accord. Kiara n’était pas du genre comique mais après tout… Elle s’assura néanmoins de prendre un verre non alcoolisé et surveilla avec attention la bassine dans lequel ils avaient versé leur potion pour ne pas en boire durant la soirée. Elle n’avait pas envie de devenir un poète médiocre au cours de la nuit. Lorsqu’elle se retourna, Miss MacFusty était abordée par un autre élève et Kiara se contenta de les observer de loin, amusée par la situation, prête à revenir vers la professeure dès lors que le jeune homme se serait fait rabrouer. Mais pour le moment, ils continuaient d’échanger, ce qui intrigua la préfète-en-chef.
Alors qu’elle se demandait pourquoi sa directrice n’avait pas congédié le jeune homme, on la poussa et elle renversa un peu de son jus sur sa main mais épargna ses vêtements -par chance !-. Elle se retourna pour se retrouver nez-à-nez avec Octavia Nott. Elle lui adressa un chaleureux sourire tandis que la jeune femme s’excusait de l’avoir bousculée. Ne se préoccupant absolument pas de ce qu’il y avait dans le verre de la Serpentard, Kiara s’enquit plutôt : « Ce n’est rien, ne t’en fais. Tu ne t’es pas fait mal ? » Du Kiara tout craché, toujours à materner les autres ou à s’inquiéter pour eux. Kiara connaissait assez mal Octavia. Elles n’avaient eu que très peu d’occasions de se croiser en dehors des réunions entre préfets auxquelles Octavia demeurait souvent silencieuse. Il fallait dire que ces réunions n’étaient pas des plus intéressantes et qu’en tant que préfète des Serpentard, Octavia se tournait probablement préférentiellement vers Andréas si jamais elle avait le moindre questionnement. Cela apparaissait logique. Belle soirée, c’était ce que disait Octavia. Kiara sourit poliment et répondit : « On peut dire ça comme ça. » Elle n’était pas une très grande adepte des fêtes de manière générale donc bon, mais il fallait bien l’avouer, celle-ci était réussie. La plupart des gens semblait s’amuser comme des fous, c’était bien le principal, après tout. « Comment vas-tu ? Heureuse d’être en vacances ? » Elles échangèrent quelques instants avant qu’une autre Poufsouffle ne les interrompe. Kiara salua la jeune femme avec sympathie et lui dit : « Bonsoir Nymphéa !» Celle-ci s’adressa ensuite à Octavia pour une histoire de danse et Kiara garda le silence, ne comprenant pas de quoi il était question. Peu importait. Rapidement, elle fut attirée par les mêmes garçons que tout à l’heure, qui semblaient décidés à verser à nouveau leur potion dans le punch. Nymphéa les rabroua et les attira vers eux. Elle croisa les bras autour de ma poitrine, amusée, avant de dire : « Encore vous ? » Ils avaient le regard penaud mais une lueur de malice brillait toujours dans leurs regards facétieux tandis qu’ils profitaient d’un moment d’inattention pour déguerpir. S’adressant à Nymphéa, elle expliqua : « Ne t’en fais pas, j’ai déjà contrôlé ce qu’ils mettaient dans le buffet, ce ne sont que des potions sans risque et amusantes pour faire quelques blagues ; Rien de répréhensible. » Kiara tourna la tête vers la scène pile au moment où le groupe terminait son morceau. La salle tomba quelques secondes dans un bref silence et Kiara en profita pour demander : « Tu as prévu d’autres choses pour la soirée Nymphéa ? Ce groupe pourra rester longtemps ? »
les doutes, les pleurs, la peur mais tout au fond là dans mon cœur, je sais, qu'un jour notre amour guidera nos pas, toujours. Si toi tu es près de moi, la nuit fera place au jour, tout s'éclairera puisque tu es là, l'amour nous guidera...
Tu n’as pas grand monde à qui parler ou du moins, tu ne fais pas encore l’effort de faire le premier pas. Tu pourrais, là n’est pas la question. T’es juste pas encore assez chaud pour te mêler à la foule. Forcément, à un moment ou à un autre, tu vas être obligé de prendre la parole et c’est auprès d’une demoiselle que tu le fais, inconscient de la façon dont cela peut être perçu. Tu remercies ton verre d’être aussi plein et redoutes le moment où il ne le sera plus car pour le moment, c’est la seule chose qui te donne consistance à cette petite sauterie. Fort heureusement, la camarade que tu as abordée te répond et sur le ton de l’humour qui plus est, un domaine que tu maîtrises plutôt bien au quotidien - même si tu es plus un grand fan du sarcasme.
« Tu m’étonnes. Remarque, il est possible de vivre sans petit orteil, à ce qui paraît. » Tu hausses les épaules, regardes à nouveau la piste de danse. T’as bien envie d’y aller mais pas pour danser un style précis. On ne peut pas dire que tu sois vraiment du genre à faire dans le traditionnel. Tu pourrais aller danser seul et c’est probablement ce que tu feras en fin de compte, mais une tentative d’y aller accompagné n’est pas à rejeter. Pas si vite, en tout cas.
T’as pas le temps de répondre qu’on se jette sur toi pour s’enquérir de ta soif. Ton nez se penche sur ton verre qui s’est vidé sans que tu ne l’aies vu, ce qui laisse le temps à l’autre demoiselle de répondre.
« Je vais rester sur le jus de citrouille pour le moment, il est un peu trop tôt pour finir à quatre pattes par terre ! » Tu cèdes ton verre à l’inquisitrice, non content d’obtenir une recharge aussi facilement sans avoir à demander quoi que ce soit. « Et ouai, j’suis venu seul. En fait, je crois que je ne connais pas grand monde ici à part la fêtée, bien entendu. Vous suivez les mêmes cours ? » Tu demandes, curieux mais pas trop non plus. Tu n’en es qu’au stade de la conversation légère, celle qui n’a pas vraiment de sens ou d’incidence sur la vie, qui n’est là que pour combler le vide laissé par un manque de connaissance de son interlocuteur. Tu ne sais rien de la fille en face de toi et si tu n’étais pas venu ici, tu n’aurais rien envie de savoir d’elle. Mais pour ne pas jurer dans le tableau, il faut que tu fasses bonne figure et que tu essayes de te mêler aux amis de Nymphéa. Ce jusqu’à ce que tu décides que c’est assez d’effort et qu’il faut que tu partes. D’ailleurs, cette dernière passe en trombe pour arrêter, semble-t-il, une catastrophe avec les liquides un peu plus loin. Tu ne vois pas bien d’où tu es et tu n’as pas entendu le détail de ses propos, mais tu ne serais pas étonné d’apprendre qu’ils cherchent à corser les boissons avec une mixture mal dosée. Ce ne serait pas une vraie fête sans ça ! Si tout le monde vient à halluciner d’ici quelques minutes, il ne faudra pas s’étonner…
« Bon après, l’avantage de venir en solo c’est qu’on peut repartir bien accompagné ! » Ton sourire se dirige tout d’abord vers Abi, puis vers un autre garçon derrière elle aux belles tâches de rousseur parsemant le visage fin. Grand, frisé, un beau sourire… tout à fait ton style, quoiqu’un peu jeune.
Par chance, l'humeur de la préfète-en-cheffe semblait à la fête. La jeune fille ignora totalement ce que pouvait contenir le verre d'Octavia qui intérieurement, s'en félicita. Le punch s'avérait délicieux. — Rien de mal, merci. Il serait dommage de se blesser juste avant le grand départ en vacances. Je me réjouis, effectivement. D'être séparée de la désagréable compagnie de ses camarades de dortoir, mais bien triste de quitter Poudlard pour retrouver l'appartement désert de son paternel. — Je vais bien, merci. Toujours en grande difficulté lorsqu'il s'agissait des conventions sociales, Octavia regretta que les effets de l'alcool ne fassent pas plus rapidement effet. Nymphéa s'invita dans la discussion, s'excusant auprès d'Octavia pour des raisons obscures (du moins, à son sens). — J'ai manqué de courage pour t'accompagner, admit-elle à l'adresse de Nymphéa. Quelle barbe d'être aussi petite, menue, et de tenir aussi bien l'alcool. Ne devait-il pas y avoir un rapport poids-alcool ? D'une traite, Octavia termina son verre. — Peut-être pourrions-nous reprendre un verre puis se défouler... C'est comme ça qu'on dit ? — Sur la piste de danse. Peut-être que Kiara pourrait nous accompagner ? Octavia s'étonna elle-même. Elle n'avait pas eu besoin d'alcool dans le sang pour prononcer ces paroles. Par contre, maintenant qu'elle les avait dites, elle avait grand besoin d'un verre de plus. Tandis qu'elle cherchait à se faufiler vers le buffet des boissons, son regard tomba sur le professeur Macfusty apparemment en grande conversation avec des garçons. Octavia se demanda si son épouse, la professeure de Sortilège, était du genre jalouse ? Qu'importe, le buffet était par-là et, en passant près d'Abigail, elle lui lança au passage : — Ravie de vous voir à la fête, professeur Macfusty. Nous allons prendre un verre, si ça vous tente... Elle s'aperçut que c'était assez mal poli d'extraire la professeure à sa conversation, et lança à l'adresse de Billie, qu'elle connaissait seulement de visage pour appartenir à sa maison : — ... si ça vous tente tous les deux, bien entendu. On a l'intention d'aller se...
Comment s'était déjà ? — ... se déhancher sur la piste de danse, mais pas sans rien. Octavia haussa un sourcil. Difficile à croire qu'une élève de dix-sept ans parlait ainsi devant son professeur. — Vous savez danser, Abigail ? Et en plus elle l'appelait par son prénom. Peut-être que, finalement, l'alcool faisait plus d'effet qu'elle ne le croyait. Peut-être qu'en réalité, il faisait effet et qu'elle ne s'en rendait absolument pas compte. Comme quoi, bien des choses pouvaient échapper à sa cervelle soi-disant surdouée. S'approchant du buffet, Octavia se servit un nouveau verre. Un liquide rouge colora son gobelet, et elle le porta à son nez pour s'assurer que ce n'était pas de la grenadine, parce que franchement, cela y ressemblait assez. — Grenade, passion, citron... commença à énumérer la fayotte qui tenait le stand des boissons. Le regard de la fille s'arrêta sur la préfète puis sur le professeur. Enfin, elle haussa les épaules et continua : — ... et rhum. Pas si fayotte que ça. Octavia haussa les épaules en la remerciant alors qu'elle s'était servie toute seule. La musique des ozios tonnerres s'accompagnaient de lumières stroboscopiques qui la firent cligner frénétiquement des paupières. La soirée s'annonçait prometteuse.
Un petit rire m’échappait en écoutant l’élève me parler de doigts de pied, dont des orteils. Je coulais sur lui un regard amusé et non feint.
— Oui, mais il me semble qu’il est essentiel pour garder l’équilibre… et déjà que je suis maladroite de base, j’avoue, je tiens particulièrement à mes petits orteils.
C’était quoi cette conversation ? Décidément, me mêler aux gens était toujours surprenant, moi qui m’enfonçait sans cesse dans ma solitude. Il fallait dire que dernièrement je faisais des rencontres intéressantes, même avec les gens que je ne voyais pas. J’eus une pensée fugace concernant cette étrange soirée que j’avais vécu dans les bains. Bonnie interrompit le fil de mes pensées en lui adressant de petits regards complices discrets. Sacrée Bonnie. Lorsqu’elle s’en alla, je fixais la foule d’élèves qui se trémoussaient devant moi tout en écoutant mon interlocuteur. Sans chercher son regard, parce que je n’aimais pas ça, j’hochais la tête en m’éclaircissant la gorge.
— Non, on ne suit pas les mêmes cours, mais nous sommes dans la même maison. Je balayais la salle du regard. Je connais quelques personnes.
C’était un euphémisme évidemment. La plupart étaient soit sous mon autorité de directrice, soit d’enseignante, soit les deux. Seul mon interlocuteur était une énigme qui me plaisait avec laquelle j’aimais m’amuser ce soir, sans méchanceté aucune. J’avais simplement plaisir à découvrir un élève que je ne connaissais guère. Qui plus est, sa voix m’évoquait quelque chose, sans que je ne puisse mettre le doigt dessus. J’eus un regard amusé en voyant Nymphea, Octavia et Kiara agir avec ferveur à l’encontre d’autres élèves. Mes yeux glissèrent vers les danseurs. Quelle nostalgie. Moi aussi, j’avais participé à quelques bals du temps où j’occupais les bancs d’étudiants. Le dernier en date était celui où j’avais invité Luca, en novembre passé… et quel bal ! Son dénouement fut aussi inattendu que merveilleux. Un sourire doux étira mes lèvres à ce souvenir tandis que je suivais le regard du jeune homme à côté de moi. Je penchais un peu la tête, scrutant la cible d’un œil amusé.
— Mmh, oui, il y a du potentiel. Que pouvais-je dire d’autre, moi qui étais mariée à une femme ? J’observais l’élève de la maison Serpentard. Mais pour ça, il faut oser aller lui parler. Tu veux un coup de main ?
Je m’amusais et j’avais sincèrement envie de rendre service. Qui sait ? nous étions peut-être à l’aube d’une très belle histoire ? J’allais lui proposer de nous rapprocher, mais ce fut sans compter l’impétuosité de Mademoiselle Nott qui arriva pile à ce moment et grilla ma couverture d’élève avec un brio merveilleux. Sans cacher mon amusement, je lui répondis en faisant tournoyer mon jus de citrouille dans mon verre.
— J’ai ce qu’il me faut pour la boisson, je vous remercie, mademoiselle Nott.
Loin de m’offusquer des familiarités de la jeune femme, je gardais mon sourire et la tête haute, fuyant toutefois sans cesse les regards de chacun. Mademoiselle Nott et moi nous étions beaucoup fréquentées un temps et j’appréciais encore discuter avec elle. J’avais plaisir à le voir s’amuser présentement.
— Je suis mauvaise danseuse, mais… je coulais un regard sur Billie, ça va dépendre du danseur. Je viens plus tard, amusez-vous Octavia.
Je suivais sa chevelure foncée flotter parmi les élèves pour rejoindre le buffet puis je ris de bon cœur. Je me tournais franchement vers Billie et lui tendit la main avec politesse.
— Abigail MacFusty, professeur de Soins Aux Créatures Magies et directrice de la maison Poufsouffle. Enchantée. Désolée, je ne voulais pas vous cacher que j’étais professeure, mais j’avoue que ce fut amusant d’oublier cette fonction l’espace d’un instant en discutant avec vous. Merci pour cette opportunité d'ailleurs ! J’espère que nous ne m’en tiendrez pas rancune. Je vous offre une danse si vous voulez…
L’air d’excuse qui s’afficha sur mon visage était non feint. J’avais à cœur qu’il ne prenne pas mal mon petit jeu, et pour lui montrer ma sincérité, je cherchais pour la première fois son regard.
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Nymphéa E. Chang
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Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
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Lun 20 Mar - 3:01
C'est la fête !
Feat. Libre
La fête battait son plein, la musique et les chansons endiablées des Oizo Tonnerre entraînaient la plupart des étudiants tout comme des élèves sur la piste de danse. J’étais tellement heureuse de voir le tout Poudlard passer un excellent moment et cela grâce à moi. J’étais si heureuse, mais aussi soulagée. Je n’avais pas eu une minute pour moi ces dernières semaines entre les examens à réviser et cette fête à organiser. Au moins, celle-ci était réussi. Maintenant, il me restait à savoir si c’était pareil pour mes examens. J’étais un peu stressée les concernant, mais j’évitais le plus possible d’y penser ce soir. Après tout, on était ici pour s’amuser et passer un bon moment entouré de ceux qu’on aime et non de se rendre malade à songer aux moindres erreurs qu’on aurait pu commettre dans les examens de fin d’année. Et l’ambiance survoltée m’aidait, en tout point, à cette tâche.
Évidemment, entre deux danses, il était clairement nécessaire de se ressourcer au buffet et au bar à boissons. Je retrouvais donc Octavia près de celui-ci avec Kiara notre préfète-en-chef qui ne laissait pas passer la moindre petite entourloupe et sûrement effrayés, les deux garçons déguerpissaient aussi vite qu’un balai de course.
- Je ne veux pas qu’il y ait quoique ce soit dans les boissons mo et même si c’est amusant. Ils vont gâcher la fête ! clamais-je sérieusement à Kiara près d’une Octavia semblant penaude d’avoir manqué de courage pour aller danser. Et ne t’inquiète pas Octavia.
Dans un sourire compatissant, je n’avais pas voulu que la Serpentard se force à aller danser. Si elle ne le souhaitait pas, je n’allais pas le lui demander encore et encore. Je fus donc surprise lorsqu’elle termina son verre d’un trait parlant aussitôt d’en prendre un autre et d’aller se déhancher ensemble sur la piste de danse. Je pensais, tout d’abord, avoir mal compris à cause de la musique ambiante. Celle-ci semblait, pourtant, s’attendrir. Ohhh ! C’était le temps des amoureux ! Sûrement, j’avais bien compris parce que je n’eus même pas le temps de m’enquérir d’Octavia de ne pas trop boire qu’elle s’en allait se chercher un autre verre. Incapable d’entendre ce qui se disait entre elle, le professeur MacFusty et Billy je m’enthousiasmais plutôt par la question de Kiara sur les projets de la soirée.
- Oh ! C’est parfait que tu poses la question ! Je veux garder la surprise, mais je peux quand même te dire qu’un énorme ballon de toutes les couleurs va faire son entrée dans une dizaine de minutes ! affirmais-je plus excitée que je voulais me laisser croire. Et là Kiara, je te conseille de te trouver non loin du ballon si tu veux gagner le gros lot !
Je m’égosillais un peu trop mue entre l’ambiance survoltée de la fête et ma joie que j’espérais contagieuse ce soir. Sûrement que j’aurais une extinction de voix le lendemain, mais je m’en fichais comme de la dernière chaussette de merlin. Je m’excusais poliment quelques secondes à Kiara pour me mettre à faire des pieds et des mains atteignant enfin le bar. Je pris un bon jus de citrouille que je bus à la moitié sans hésitation. J’étais complètement déshydratée.
Mes pas me ramenèrent alors bien rapidement près de la piste de danse. Tenant le verre de la main gauche, je pris ma baguette magique de l’autre clamant haut et fort le sortilège du son contre ma gorge. Bien vite, tout le monde m’entendait alors que je déclarais avec entrain la prochaine chanson des Oizo Tonnerre.
- La prochaine chanson est un slow ! Les garçons, je sais que vous en rêviez depuis le début !
Amusée telle une puce sauteuse, je rangeais ma baguette magique qui retournait doucement s’enlacer au ruban rouge entourant ma robe rouge. Déjà, je vis des garçons inviter l’élu de leur cœur sur la piste de danse. Ma bouche pétillait d’excitation et un regard de connivence avec le chanteur du groupe, je lui fis un clin d’œil. Les Oizo Tonnerre avaient la situation bien en main allant même à tamiser les lumières.
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
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Lun 27 Mar - 20:21
Tu ne caches pas ton sourire face à la proposition de cette inconnue. Tu n’as encore jamais eu besoin d’un.e copilote pour draguer qui que ce soit et tu ne penses pas commencer maintenant -même si, soyons honnête, cela pourrait t’être utile. Sauf que la proposition est si peu commune qu’elle te donne presque envie d’accepter, pour voir en quoi cela serait différent d’être épaulé d’une femme. À dire vrai, si tu as toujours opéré solo, c’est parce que tu n’as jamais eu quelqu’un à tes côtés pour te proposer un coup de main, voilà tout. Tu as pris l’habitude de te débrouiller par toi-même et si on passe par-dessus ton caractère de cochon insolent et têtu, on peut avoir envie de passer du temps (romantique/sexuel/entrez votre proposition ici) avec toi. Et ce gars aux tâches de rousseurs, si tu te décides à l’aborder, t’aurais pas très envie de le laisser filer. Mais tu n’as pas l’occasion de répondre qu’on vous interrompt avec panache.
C’est par le biais de cette autre élève que tu ne connais ni d'Eve ni d’Adam que tu apprends que la personne avec qui tu parles depuis quelques minutes déjà n’est nulle autre qu’un membre du corps professoral. C’est bien ta veine. Tu ne prends pas ça pour une trahison (il t’en faudrait beaucoup plus) mais tu ne peux pas ne pas dire qu’un certain malaise s’installe. Un professeur reste un être humain mais tu te vois moins pécho un gars avec un prof qu’un élève, faut bien l’admettre. Tu la laisses répondre à la jeune femme, agrémentant son (poli) refus d’un sourire. Danser n’est pas ton activité favorite, sauf si elle est nécessaire pour serrer ta proie. Le rouquin n’étant pas décidé à danser, tu restes près du buffet en attendant qu’il fasse un mouvement, que ce soit dans ta direction ou l’opposé. La fête n’en est qu’à ses débuts (au pire, à son milieu), t’as tout le temps du monde devant toi ! Lorsque vous vous retrouvez de nouveau face l’un.e à l’autre, la professeure se tourne vers toi et te tend la main comme seuls les adultes savent le faire. Avec une politesse presqu’ennuyante tant elle est prévisible. Tu la serres, pourtant, même si tu n’aimes pas faire ce qui est attendu de toi. L’ambiance est trop fun pour que tu la gâches en voulant jouer l’insolent. Elle se présente en détail (chose que tu n’as pas demandé, précisons-le) et, plus elle parle, plus le sous-ton de sa voix te semble familier. La même impression qu’au début de votre conversation sauf que, cette fois, tu sais ne pas avoir cours de Soins aux créatures magiques… et tu n’es pas un Poufsouffle. Alors d’où cela peut-il venir ? Tu la regardes un petit moment sans rien dire avant de, finalement, prendre la parole. Tu essayes de paraître inchangé par cette nouvelle, même si ce n’est pas le cas.
« Pas de rancune, non, même si je me sens un peu ridicule pour le coup ! » Tu feins de l’être mais en réalité, pourquoi te donnerais-tu ce mal ? Ce n’est pas toi qui a éludé la vérité, ni toi qui a fait une proposition étrange en sachant que tu t’adressais à un élève… Tu n’as absolument rien à te reprocher et forcément, tu te demandes ce qu’elle pense réellement de tout ça. Si c’est son fantasme de passer pour une élève et être traitée comme telle. Nostalgie de ses jeunes années, peut-être ? Bon, il est trop tôt pour lui demander son âge…
« Je ne suis probablement pas meilleur danseur que vous, je vous préviens Professeur MacFusty, mais j’ai le mérite d’avoir le menton haut et fier peu importe le nombre de fois où mes pieds s’emmêlent ! Apparemment, ça s’appelle l’assurance… » Tu ricanes et c’est ce moment-là que Nymphéa choisit pour annoncer la prochaine danse : un slow. Parfait timing, n’est-ce pas ? Cela ne te demandera que peu d’effort. À toi cette fois de tendre ta main en direction de la jeune femme, avec un peu trop d’insolence et une forte volonté d’accentuer le ridicule de ce geste. Tu as toujours trouvé ça très bête, en fait. Mais si ça fait plaisir aux femmes alors…
« J’accepte votre danse avec plaisir et je suis même prêt à vous laisser conduire, si vous le voulez ! Je ne suis pas trop regardant pour ces choses-là. » Oh, tu vois du coin de l’œil Monsieur Tâches de Rousseur s’élancer à son tour sur la piste parmi les autres couples, au bras de ce qui ressemble de près à une sœur plutôt qu’une petite-amie. Bonne nouvelle, non ? Vous en faites de même et tu attends le signal (même imperceptible) de la professeure pour poser tes mains sur sa taille et commencer un slow. Vraiment pas ton style de danse préféré, sans nul doute… Tu te sens presque ridicule à faire un pas à gauche, un pas à droite… sans vrai but.
« Alors, c’est comme ça que vous repérez vos futures proies, Professeure ? En vous incrustant dans les fêtes des étudiants ? » Qui se permettrait de taquiner un enseignant de cette façon ? Toi, assurément !
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Mar 28 Mar - 19:58
On est tous nés pour faire la fête Comme si on l'avait jamais faite Grande salle, juin 2021
Kiara n’avait jamais véritablement eu l’occasion d’échanger avec la jeune Octavia Nott. Elles ne fréquentaient pas vraiment les mêmes cercles et n’avaient pas le même âge, ce qui rendait difficile les rencontres fortuites. Évidemment, le fait d’être respectivement préfète et préfète-en-chef avait tout de même forcé le destin même si Kiara se doutait qu’elle préférait probablement se référer à Andréas, son homologue masculin, lui aussi à Serpentard, pour toutes les questions qui touchaient l’organisation liée à sa fonction. C’était donc un plaisir de lui parler dans des circonstances différentes de celles qu’elles connaissaient habituellement. Il s’agissait tout de même de la fin d’année scolaire et de nombreux élèves et étudiants quittaient enfin le cocon de Poudlard pour se jeter dans la vie d’adulte. En ce qui concernait Kiara, il lui restait encore une année à étudier avant de pouvoir construire sa vie même si celle-ci allait faire un bond extraordinaire durant l’été puisqu’elle allait emménager officiellement dans une maison avec son fiancé qui sera d’ailleurs son mari à la prochaine rentrée scolaire. Tout cela faisait peur, mais Kiara demeurait absolument ravie de pouvoir s’unir avec Grigori. Cette soirée était tout de même la dernière qu’elle pourrait passer avec ses proches puisque comme l’organisatrice de la soirée, Grigori, Balthazar et Sélénya allaient également quitter Poudlard ; cette perspective était bien triste pour Kiara qui allait devoir apprendre à agrandir son cercle d’amis.
Discutant avec Octavia, Kiara apprit qu’elle se réjouissait d’être en vacances. « Moi aussi ! La folie des examens étant passée, je vais pouvoir me consacrer à d’autres activités et je pense que mon été sera chargé !» dit-elle en souriant légèrement. Acquérir une belle demeure, la rendre présentable tout en préparant son mariage, l’été risquait d’être bien court. Alors que Kiara cherchait un autre sujet de conversation, les deux femmes furent interrompues par Nymphéa, que Kiara salua allègrement, ne l’ayant pas encore vu de la soirée. Nymphéa semblant s’inquiéter de ce que les garçons pourraient verser dans le buffet, Kiara tenta de la rassurer, en vain. « Ils ne vont rien gâcher, je te le promets. Je leur ai demandé de tester sur eux-même leurs potions, c’est plutôt amusant. » Kiara n’était pas du genre à mettre qui que ce soit en danger. Kiara s’enquit ensuite de savoir si Nymphéa avait prévu une suite au programme et la réponse ne se fit pas attendre. Un gros ballon ? Avec un lot ? De quoi parlait-elle ? La Poufsouffle fronça les sourcils et se dit qu’il valait mieux regarder tout cela au loin afin de pouvoir mieux apprécier le spectacle. « Et bah dis donc ! » Elle ne savait en réalité, pas quoi ajouter d’autres. Nymphéa avait souhaité organiser cette soirée et elle avait même prévu des animations. Tant mieux si cela pouvait aussi amuser les plus jeunes ! Mais tout cela n’était plus vraiment de l’âge de Kiara qui se faisait vieille. le vieux crouton mdr
Lorsque les deux femmes lui proposèrent de se joindre à elles pour danser, Kiara sourit avant de leur dire : « Peut-être plus tard, je n’aime pas tellement danser. » Attrapant à son tour un verre sur le buffet, prenant garde à ne pas prendre un de ceux piégés par les élèves de tout à l’heure, Kiara s’éloigna des autres et fit à nouveau le tour de la salle pour s'assurer que tout allait bien, tout en cherchant du regard Sélénya ou Balthazar. Des Poufsouffle qui manquaient un buffet, on aura tout vu ! Un joli slow débuta et Kiara dut refuser la demande d’un garçon de Serdaigle. Le seul qui aurait pu la faire aller sur cette piste de danse n’était pas présent et elle n’avait envie de danser qu’avec lui. Regardant les autres couples participer avec amusement à ce slow, Kiara se reposa contre une des colonnes de la salle et un sourire amusé s’installa sur ses lèvres. C’était une belle soirée.
les doutes, les pleurs, la peur mais tout au fond là dans mon cœur, je sais, qu'un jour notre amour guidera nos pas, toujours. Si toi tu es près de moi, la nuit fera place au jour, tout s'éclairera puisque tu es là, l'amour nous guidera...
Loin de moi l’envie d’embarrasser davantage le jeune homme, je me serais volontiers éclipsée si je n’avais pas un sens de l’autodérision, du challenge et de l’honneur particulièrement développé. D’aucuns diraient que ce sont des valeurs stupides, mais voilà, ce sont les miennes. Je confrontais des dragons quotidiennement, mais je craignais toujours de faire face à un nouvel élève de onze ans, c’était un peu le comble, c’était l’histoire de ma vie. Pour autant, ce soir, je prenais plaisir à être présente, non pas uniquement parce que j’avais promis à mademoiselle Chang et à la direction de veiller au grain (il fallait bien admettre que je ne veillais pas grand-chose hein). D’un sourire sincère, je baissais un peu le menton pour éviter le regard du jeune homme.
— Vous n’avez pas à vous sentir ridicule.
Il n’avait aucun tort, bien au contraire, ou peut-être, si, un seul. Celui de ne pas être attentif au corps enseignant de l’école qu’il fréquentait. D’accord, j’étais petite et discrète, toutefois, je restais présente dans la salle commune à plusieurs repas, comme le voulait la coutume. Quoiqu’il en soit, le fait qu’il ne m’ait jamais trop remarqué me flattait : mon sens de la discrétion restait, apparemment, intact. Le commun des mortels aimait être visible et la solitude pouvait peser sur n’importe qui, moi la première, pour autant, je n’étais pas de ceux qui appréciaient se mettre en avant. Amusée par la répartie du jeune homme, je relevais à mon tour le menton en lui prenant la main avec une allure tout aussi théâtrale que la sienne. Ne lui en déplaise, si nous devions nous couvrir de ridicule, autant le faire à fond n’est-ce pas ? Je n’étais plus à une idiotie près ce soir, et après tout, nous étions à l’aube des grandes vacances d’été. Si je n’étais pas sotte au point de penser qu’il allait oublier cette soirée, j’espérais tout de même qu’il n’aurait pas la bêtise de venir trop m’ennuyer à la rentrée. J’étais ce genre de personne à être douce, mais à savoir mordre quand il le fallait, car, au-delà de la relation professeur-élève que je maintenais toute l’année avec les jeunes gens, nous restions tous des êtres humains. Avec un sourire en coin, je me permis de me moquer un peu.
— Quel jeune homme galant vous êtes !
Que dire d’autre ? Je n’étais pas du genre bavarde ou à m’épancher, il avait sûrement dû le remarquer lorsque nous discutions tous les deux avant que mademoiselle Nott vienne griller ma couverture sans la moindre grâce. J’aurais pu l’inviter à faire tomber la barrière invisible qui s’était tacitement élevée entre nous, mais une petite voix me disait que ce serait aller trop loin que d’agir ainsi. En suivant son coup d’œil, je remarquais le jeune aux taches de rousseur qu’il reluquait déjà tout à l’heure. Amusée, mais sans le montrer, je l’invitais dans la danse. Mon assurance fondit cependant lorsqu’il posa ses mains sur moi. Bien peu habituée au contact des inconnus, je redoublais d’efforts pour ne pas repousser mon partenaire de slow. Alors, clairement, si Harper me voyait ainsi, elle serait en train de rire si fort que tout le château l’entendrait, d’ailleurs, je remarquais sans mal l’immense sourire affiché sur le visage de Bonnie. Maudite elfe de maison. J’allais en entendre parler pendant des semaines, voire des années. Au moins, l’air triomphant de mon elfe me ragaillardit et me permit de chasser ma timidité quand le jeune homme reprit la parole. En lui jetant un petit coup d’œil, je souris avec amusement.
— Absolument. Ensuite je vous lance un sortilège de confusion, je vous emmène dans ma réserve et je vous jette en pâture aux dragons.
Qui se permettrait de taquiner un élève de cette façon ? Moi, assurément. La fraîche cicatrice qui barrait ma joue et qu'une mèche de cheveux cachait vaguement, attestait que mes airs frêles n'étaient qu'apparences. Certes, Harper avait toujours eu une meilleure répartie, mais qu’importe, je ne me laissais pas impressionner. Qui plus est, le répondant du jeune homme m’amusait franchement.
— D’ailleurs, il me faudra noter votre nom dans les absences pour la rentrée.
Je lui accordai un grand sourire idiot avant de rire discrètement. Tandis que nous nous balancions de droite à gauche de manière ridicule, je détournais les yeux pour observer les autres élèves autour de moi, les lumières de la salle et observer les musiciens non sans grimacer lorsqu’il y eut une fausse note.
— Mmh… La magie ne fait pas tout !
Encore une fois, je détournais la tête et ne cessais de conduire mon partenaire pour l’emmener discrètement, petit à petit, note après note, auprès de sa proie aux taches de rousseur. Je lui désignais que nous étions à présent juste à côté d’un discret signe du menton.
— Des fois les coups de pouce, c’est sympa. Ne perdez pas votre assurance, elle vous sied bien.
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Mer 12 Avr - 15:56
Galant ? Toi ? C’est une première, mais il faut dire que tu aimes bien passer pour ce que tu n’es pas, parfois. T’es tellement nature d’ordinaire qu’il est marrant, de temps en temps, d’agir comme un autre. Tu sais que tout est dit sur le ton du sarcasme, ce qui encourage ton jeu d’acteur. Tu accentues davantage ta tenue face à elle, allant même jusqu’à lever le petit doigt. Il faut dire que c’est plus que nécessaire pour te faire avaler cette couleuvre : danser n’est pas ton truc, encore moins un slow. Le fait que ce soit avec une professeure n’arrange sûrement rien. T’as conscience qu’à la rentrée, les bruits vont circuler dans les couloirs de Poudlard à ce sujet et ça te fait plus marrer qu’autre chose. Les élèves sont de telles commères ! Et il est fort possible que tu décides d’en rajouter une couche toi-même. Pas dans le but de la mettre mal à l’aise, mais plutôt dans celui de voir jusqu’où tes camarades sont prêts à aller pour se rendre intéressants et avoir un peu d’attention.
Vous voilà sur la piste et, sans détour, tu lui rentres dedans comme personne d’autre ne le ferait. Elle pourrait s’offusquer, te réprimander… ou jouer le jeu et le fait qu’elle choisisse cette troisième et dernière option la rend soudainement bien plus intéressante à tes yeux. Enfin une adulte qui n’a pas peur d’un peu de réciprocité dans ses échanges avec les étudiants ! Tu en as plus que marre d’avoir l’impression qu’ils marchent sur des œufs avec vous, comme s’ils n’avaient pas le droit d’être honnêtes, en plus d’être eux-mêmes en votre présence. C’est d’un ridicule ! Tu n’es pas très bon pour comprendre en quoi une relation prof/élève doit être maîtrisée et plus ou moins distante, surtout que vous êtes tous majeurs ici. S’il doit se passer quelque chose, c’est de votre responsabilité à tous les deux. Bien sûr, lorsque tu penses cela, tu ne fais en aucun cas allusion à de quelques relations intimes. Tu le ferais si la Professeur MacFusty était un homme, ce qui n’est pas le cas.
« Hey teach, ne faites pas de promesses que vous ne pourrez pas tenir hein ! » Tu ne serais pas contre voir des dragons dans sa réserve, pour être honnête. Et si, pour cela, il faut être mauvais garçon… alors c’est parfait pour toi ! C’est ton état naturel, on ne pouvait pas mieux tomber. Bon, par contre, tu n’es pas assez idiot pour croire que cela puisse vraiment se faire mais l’idée est sympathique et le temps que tu y penses, le slow passe un peu plus vite. Qui l’aurait crû ? Vous êtes tous les deux interpellés par cette fausse note sans même le réaliser et ta grimace accompagne le commentaire de l’enseignante.
« Arf, ça se saurait » commentes-tu à ton tour. Il faut dire que tu as une connexion profonde avec la musique et qu’entendre une fausse note - surtout si elle est répétée - peut s’avérer douloureux physiquement parlant. Comme si on te transperçait le crâne avec un archet pointu. Tu n’as pas vraiment le temps d’y penser que tu te rends compte du petit manège de la femme entre tes bras alors que, petit à petit, vous vous rapprochez de celui vers qui tu as jeté de nombreux coups d’œil ces quelques dernières minutes. Preuve que tu n’as pas été aussi discret que tu le pensais mais au final, cela n’a que peu d’importance pour toi. Tu as bien le droit de crusher sur qui tu veux, non ? Surtout qu’elle a l’air de vouloir te donner un coup de main, ce qui est à la fois étrange et plutôt cool, quand on y réfléchit ! T’as un sourire amusé à son encontre.
« Vous n’étiez pas obligée de faire ça, même si c’est apprécié. Vous êtes sûre de vouloir repartir dans votre solitude plutôt que de rester à mon bras ? À moins que vous ayez d’autres plans pour la soirée… » Nouveau regard en direction du beau jeune homme qui, cette fois, croise le sien. Contact effectué et à voir à sa réaction, il est fort possible qu’il soit intéressé en fin de compte. Si tu n’avais pas d’assurance (ce qui, on l’a compris, est loin d’être le cas), tu en es gonflé désormais. C’est dans la poche, suffit simplement de ne faire aucune grosse bourde. Sauf que t’es doué pour ça aussi.
« Un dernier coup de main Teach, et je vous libère ? Je compte sur vos deux pieds droits pour nous faire bousculer ce joli duo et je m’occuperai du reste. Si tout se passe bien, vous serez libérée de mon emprise en un rien de temps ! C’est gagnant-gagnant. » Tu accompagnes ta proposition d’un lever de sourcils qui lui crie “allez, fais-le !”. Techniquement, elle n’a rien à perdre à le faire, surtout que l’initiative de t’aider vient d’elle. Ce n’est qu’un tout petit effort supplémentaire que tu lui demandes.
Dans son gobelet, Octavia déversa une louche de liquide rosé. Le gobelet se teinta de jaune, lui inspira une tarte au citron surmontée d’une épaisse couche de meringue. Et sa première gorgée en eut le goût. Octavia sourit presque de surprise et de contentement. Désormais, elle se retrouvait seule dans un coin, près du stand à boisson. La musique retentit, les couples se formèrent, et les mouvements sur la piste ralentirent. Les lumières, tamisées, transformaient leur silhouette en ombre. Cette boisson au citron meringué était tout à fait excellente. Octavia se laissa presque bercée par la musique. Elle n’avait jamais été une fine mélomane, mais ce soir, elle devait avouer qu’elle appréciait particulièrement le son prodigué par les Oizo Tonnerre. Elle se complut même à écouter les paroles, si simples et pourtant si évidentes. De la musique moldue, à l’évidence. La stricte communauté des sorciers ne possédait pas de répertoire musical aussi développé que celui des moldus. Peut-être qu’un jour, les répertoires fusionneront. Octavia secoua la tête en se demandant pourquoi elle pensait à cela ? Était-ce l’alcool ? Etait-ce la solitude ? Que faisait-elle là déjà ?
Whenever you're in trouble won't you stand by me Oh, stand by me Won't you stand by
Les dernières notes de musiques se perdirent dans le néant. Les couples se séparèrent et quand les Oizo Tonnerre enchaînèrent avec un nouveau slow, certains se reformèrent aussitôt, d’autres changèrent de partenaires. La chanson d’Eagles, Hotel California, retenti.
À son écoute, Octavia ressentit à la fois une sensation de bien-être et d’extrême mélancolie. Bien évidemment, personne n’était venu l’inviter. Qui voudrait inviter à danser Octavia Nott, la serpentarde bizarre ? Mais qu’est-ce qu’ils avaient foutu dans cette boisson ? Voilà qu’elle devenait rabat-joie. Octavia décida de ne pas terminer son verre, et le déposa sur le stand. Ce soir, l’heure était à la fête. Nymphéa fêtait son départ de Poudlard, un grand pas pour chaque sorcier qui ne connaîtra foyer plus agréable, malgré les difficultés qu’ils peuvent rencontrer en ce lieu. Ses pensées divaguèrent, songeant à l’avenir, songeant qu’elle devrait bientôt élaborer un plan. Un plan pour vivre libre. Le solo de guitare accompagna cette pensée qui s’envola aussi rapidement qu’elle était venue. Il lui restait encore de nombreuses années à vivre à Poudlard, pourquoi s’inquiéter maintenant ? Cette foutue boisson faisait, décidément, des ravages. Dans cet enfer de solitude et de ruminement, Octavia prit les devants et s’avança vers la scène du groupe de musique avant qu’ils n’entament la note finale. Comprenant qu’elle aurait du mal à se faire entendre, elle déchira un bout de nappe, emprunta un stylo à une élève aux allures de chaperonne, et gribouilla le titre d’une chanson. Et, l’alcool aidant, elle grimpa sur la scène pour le faire lire au chanteur. Il acquiesça en lui décochant un clin d’œil, et Octavia redescendit de la scène. Elle se dirigea vers Nymphéa pour lui tendre la main : - Tu m’accordes la prochaine danse ? Après tout, c’est toi la reine de la soirée.
Et les premières notes de musiques de Jeff Buckley retentirent comme pour accueillir sa proposition.
I heard there was a secret chord That Gavin played and it pleased the Lord But you don't really care for music, do you?
Dans la version originale, le chanteur évoquait « David », et Octavia comprit que le chanteur des Oizo Tonnerre devait faire référence à l’un de ses coéquipiers. Pour l’heure, elle gardait sa main tendue vers Nymphéa, ses joues rosissant légèrement du courage dont elle venait de faire preuve.
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Lun 1 Mai - 3:27
C'est la fête !
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Beaucoup d’étudiants avaient joué le jeu de la danse de type « slow ». Je vis même des élèves dont un couple tout mimi. Ils étaient en première année à coup sûr alors que le romantisme du garçon, déjà à ce jeune âge, avait fait fondre mon cœur. La gorge serrée pendant quelques secondes, je m’étais faite bousculée puis, invitée à mon tour par le jeune Adam. Dans un sourire plus amusé que gêné, j’acceptais avec joie. Après tout, nous étions ici pour nous amuser. C’était un moment de pur bonheur pour tous. Je vis même le professeur Macfusty être invitée à danser par Billie Rowe. J’éclatais de rire parce que les gestes de l’adolescent restaient gourds, maladroits de prime abord.
- Est-ce que c’est le professeur MacFusty, ta directrice de maison qui danse avec un élève là-bas ?
- C’est bien elle m’enjouais-je sur l’amusement d’Adam. Fais attention à ce que tu fais, tu viens de m’écraser le pied droit.
J’avais alors vu la teinte du pauvre Gryffondor changer du beige au rouge carmin, la même couleur que le blason de sa maison. Je rigolais gentiment lui assurant qu’aucun mal n’a été fait. Alors, nous nous faisions bercer par Stand By Me, chanson qui à force me rendit nostalgique de l’année passée avec Raphaël m’amena à rejeter des larmes. Je ne pensais pas que cette chanson me causerait du chagrin. Je pensais être passée outre maintenant. Je me forçais à déglutir et faire passer le malaise, mais Adam le vit cherchant à comprendre le pourquoi de ma tristesse soudaine. Je lui souris sincèrement alors qu’on quitta la scène. J’aurais eu envie de fuir vers les toilettes et très loin de la grande salle, mais je ne pouvais pas parce que j’étais l’hôte de cette fête. Je me fis violence pour essuyer les larmes coulant le long de mes yeux. Moi qui avais argué à tout le monde de nous amuser, je me mettais à pleurer. J’étais pathétique.
Je me mis à chercher des yeux Kiara la trouvant finalement plus loin, cachée derrière une colonne. Je souris avec compassion me rappelant qu’elle m’avait dit ne pas savoir danser. Bah ! Moi non plus, mais comme pour Octavia, je n’allais pas la forcer pour autant. Les Oizo Tonnerres enchainaient, alors, à merveille sur la prochaine chanson qu’était Hotel California une autre œuvre moldue. Quelques-unes de leurs chansons originales trônaient dans le lot ce soir, mais j’avais voulu mettre les Moldus à l’honneur pour leur en redonner un peu dans ce monde de fou. Bien malgré moi, je restais figée sur place. Adam était partie manger un morceau au buffet pendant que le rythme donné par le guitariste à la chanson me pétrifiait plus encore qu’un maléfice du saucisson l’aurait fait. Je déglutis tâchant de faire passer le bouleversement qui terrassait mon corps en entier. Pourquoi songeais-ce toujours à lui marmonnais-je mi-agacée, mi-bouleversée ?
Plusieurs minutes passèrent comme ça alors que je restais sans bouger et ce fut la dernière note. Le chanteur me jeta un regard rempli de compassion puis, il sourit me soufflant un baiser. Je lui avais parlé de ma rupture et donc, le sachant, il avait voulu me redonner le sourire. Faisant de même, je me vis surprise de voir Octavia sur la scène. Très bientôt, je la vis venir vers moi alors que les premières notes à la guitare de la très connue chanson Hallelujah. Évidemment que je la connaissais, mais je ne savais pas pourquoi Octavia avait choisi celle-ci. Elle me tendait, ainsi, la main m’invitant à danser. J’étais heureusement que dis-je, excitée qu’elle veuille danser. Je voyais, cette fois, la détermination dans ses yeux. Dans un petit saut enthousiaste m’amenant sûrement à faire plus jeune qu’elle, je prenais sa main tendue dans la mienne.
- Bien sûr que je veux danser avec toi ! Moi non plus, je ne sais pas danser ne t’inquiètes donc pas trop.
La chanson était douce, calme ce qui calma assez rapidement mon hyperactivité. Sur la piste de danse face à elle, j’espérais ne pas pleurer à nouveau, je me concentrais donc sur ma partenaire. Sûrement que le plaisir de danser avec la Serpentard m’empêchais de songer et de redevenir nostalgique. Je ne savais pas. Elle ne m’avait même pas écrasé les pieds encore, son pas restait même sûr. Je m’amusais souriante, mais aussi une question ne cessait pas de tarauder mon esprit. Cette question avait tôt fait de sortir d’entre mes lèvres.
- Tu sais bien danser finalement clamais-je dans un sourire chaleureux. Je t’ais vu parler avec le chanteur du groupe. Pourquoi as-tu choisi ce titre ?
Je ne montrais aucune animosité bien au contraire. J’étais juste intriguée par le choix d’une chanson remplie d’amour, mais aussi de douleur.
Sûrement que le groupe trouva ce moment parfait pour faire apparaître le gigantesque ballon multicolore à l’intérieur emplie de sucre et de petits plaisirs de la vie. Le ballon dansait, ainsi, au-dessus de nos têtes. Dès qu’il perdait de la hauteur, une ou deux mains l’aidaient à reprendre de la hauteur. Ce que personne savait outre le groupe et moi-même, c’était qu’il allait éclater à un moment ou à un autre déversant des centaines de bonbons, gracieuseté de la boutique Honeyduke à Pré-au-Lard.
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Abigail MacFusty
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Malgré l’ambiance de la soirée et le fait que je surveillais les élèves en étant parmi eux, mon esprit n’était pas complètement endormi. La fausse note ne m’avait pas échappé, titillant mon côté musicienne perfectionniste, tout comme les railleries du jeune homme avec qui je dansais. Je m’étais contentée d’un simple regard plein de sous-entendus comme toute réponse, mais j’étais à peu près certaine qu’il l’avait vu, tout comme il avait perçu cette fausse note, ainsi que les suivantes. Cela laissait supposer qu’il avait lui aussi la fibre musicale, ce qui n’était pas pour me déplaire. À dire vrai, cela m’intriguait même. Non pas que je souhaitais l’inviter à pousser la chansonnette, ce serait idiot, mais je n’oubliais pas qu’il y avait toujours une personne inconnue avec qui j’avais échangé quelques notes durant un bain. Il n’y avait qu’une chance infime qu’il s’agisse du jeune homme avec qui je dansais cela dit. Mon petit jeu démasqué, je lui rendais son sourire amusé en penchant un peu la tête.
— La solitude ne m’a jamais dérangée, et je préfère libérer votre bras pour que quelqu’un de plus approprié que moi puisse en profiter.
Sans m’étendre sur mes autres plans de la soirée, qui n’étaient rien d’autre que ceux de rejoindre mon épouse dans nos appartements de Poudlard, je devinais le regard croisé des deux jeunes gens. Contre toute attente, ce petit moment auquel je participais me rendait nostalgique. Il soufflait en moi un vent de souvenir, me ramenant de délicieuses odeurs de musc aux légères fragrances particulières qui flottaient dans la salle de sortilèges. Il m’en avait fallu des coups de main, des taquineries et des sous-entendus… pire ! Un cognard dans le visage de la Belle avait été nécessaire pour que je prenne enfin conscience des sentiments que je nourrissais envers elle. Des échanges de regards, nous en avions eux une quantité phénoménale, et ce qui était merveilleux, c’était que nous en avions toujours au jour d’aujourd’hui. Alors, lorsque la demande du jeune homme fut prononcée, je ne pus m’empêcher de souffler avec amusement.
— Le coup de la malencontreuse collision ça marche encore ? Je roulais théâtralement des yeux. Comme quoi, il y a des choses qui ne vieillissent pas.
Je lui accordais un clin d’œil plein de sous-entendus. Évidemment que j’allais le faire. J’avais cure de ma réputation qui était déjà faite au sein des élèves : une professeure de soins aux créatures magiques timides, qui peut bégayer et qui disparaît dans les ombres avec la discrétion d’un demiguise. La maladresse était une option dont certains de mes élèves avaient déjà été spectateurs, ce ne serait qu’une fois de plus. Rien de grave en somme. Mais, avant de passer à l’action, je balayais la salle du regard en m’arrêtant sur tout le monde. La fête battait son plein, mesdemoiselles Chang et Nott s’amusaient ainsi que tous les autres élèves. Il n’y avait aucun débordement, alors, je n’aurai aucun regret à m’éclipser après avoir effectué ma bonne action auprès du jeune homme avec qui je dansais. Il suffisait de passer à l’action maintenant, d’autant plus que le slow touchait à sa fin. C’était maintenant ou jamais.
Je nous rapprochais suffisamment et pris une profonde inspiration pour me donner du courage. Entrer en contact avec les inconnus m’était toujours difficile. Je prenais sur moi en me projetant. Dans un instant, je serai lovée contre mon épouse. Trois, deux, un. Pastèque.
Feignant de m’encoubler, puis de marcher sur mon cavalier, je fis de grands gestes avec les bras et bouscula pas si malencontreusement que ça les deux jeunes gens ciblés. Si l’étudiante me fixait d’un air ahuri parce qu’elle me reconnaissait comme professeure, je ne pris pas garde au regard du garçon intéressé par mon feu cavalier. Rentrant ma tête dans mes épaules, je bredouillais des excuses comme je savais si bien le faire, avant de les saluer, et de m’éclipser, non sans échanger un petit regard entendu avec l’élève de la maison Serpentard. Discrète, je me faufilais parmi les élèves pour fuir la piste de danse et, après un dernier coup d’œil à la fête, je me permis de laisser la jeunesse à la jeunesse puis rentrais chez moi.
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@Billie E. Rowe merci pour le RP ! désolée pour la réponse un peu bof, je reprends tranquilou Merci @Nymphéa E. Chang pour l'animation
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ANAPHORE
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Jeu 1 Juin - 9:49
La professeure ne semble pas être encombrée par ton ton franc qui ne fait aucune place au respect dû aux personnes de son rang à Poudlard. Et pour cette simple raison, elle gagne auprès de toi plus d’estime que n’importe quel autre adulte susceptible de te donner “une bonne leçon”. Elle n’ignore pas tes intentions et ne s’en offusque pas. De toute manière, y a-t-il vraiment matière à s’indigner ? Vous n’êtes tous que de jeunes adultes aux recherches bien spécifiques et les tiennes se situent à moins d’un mètre, timides et hésitantes. Tu pourrais tout simplement faire le premier pas et virer de ses bras cette étudiante qui n’a absolument rien à y faire vu la façon dont il te regarde, mais tu préfères la jouer plus “fine” même si, à la réaction de la professeure MacFusty, ta tactique est loin d’être innovante et naturelle. Tu lèves les yeux au ciel comme un adolescent qui discuterait avec sa mère, agissant en miroir avec elle puis hausses les épaules.
« Comme vous, vous voulez dire ? » T’as un sourire suffisant car le compliment est volontairement trop gros pour ne pas être complètement réfléchi et elle doit parfaitement s’en rendre compte. Tu aurais tout à fait pu induire le contraire mais eh, t’as été sympa. N’est-ce pas à souligner ? En tout cas, elle accepte ta demande et la machine de séduction impromptue se met en marche en direction de ta cible de la soirée. Tu es pourtant persuadé qu’il te voit venir du coin de l’œil et qu’il se doute bien que tu vas lancer une offensive… Mais difficile de croire que tu fais tout cela avec l’assistance d’une professeure d’université ! Qu’on ne remette plus jamais en question ton pouvoir de persuasion… Cette dernière se fait d’ailleurs experte dans le domaine de l’interruption malencontreuse préméditée et c’est avec une grande dextérité que tu profites de la confusion créée par MacFusty pour te faire une place entre le couple de danseurs. Le rouquin a encore bien du mal à comprendre ce qui vient de se passer et tu lui fais un charmant sourire, de ceux que tu ne réserves qu’à quelques élus qui ont obtenu l’exclusivité de ton attention. Mais avant de passer le reste du slow aux bras de ce grand et bel homme à la chevelure sauvage, tu jettes un regard à la professeure et lui fais un sourire mi-amusé, mi-reconnaissant. Tu lui dois au moins ça. Tu as juste le temps de la voir partir de son côté que ton attention se tourne déjà vers ta conquête de la nuit. Un peu plus grand que toi, tu déposes ses mains sur ta taille avec détermination sans le quitter du regard, lui faisant comprendre que tu ne comptes pas te déloger de là - à moins qu’il ne te donne une bonne raison. Comme le fait d’être complètement stupide. Bordel, tu pries pour que les premiers mots sortant de sa bouche ne soient pas qu’un tissu de conneries !
« Je trouvais dommage que tu ne passes pas la soirée avec la bonne personne alors j’ai remédié à ça. Comptes-tu me remercier ? » Toi, cash ? À la façon dont il se met à rougir, nul doute qu’il ne s’attendait pas à ce que tu sois aussi franc avec lui. C’est un effet de surprise à double tranchant mais bien souvent, il est positif. Surtout dans ces circonstances. On ne s’attend pas à ce qu’une petite enveloppe charnelle comme toi, semblable à une tige de roseau, puisse avoir un tel mental et une telle détermination. Du coin de l’œil, tu vois @Nymphéa E. Chang joliment accompagnée elle aussi. Alors, un peu de tension s’échappe de tes épaules et tu te laisses bercer par les dernières portées de la musique.
Nymphéa accepta sa proposition et elles s'élancèrent sur la piste de danse main dans la main. Octavia peinait avec certains codes sociaux, aussi ne savait-elle pas interpréter les traits du visages de son amie qui se dessinaient et se redessinaient. A son arrivée à la fête, elle se croyait indifférente au pouvoir de la musique. Pourtant, en cet instant, les notes la portait étrangement. Délestée du poids du monde, son corps flottait avec légèreté. — Ma mère m'a forcé à prendre des cours de danse, étant plus jeune, admit-elle. Je ne pensais pas que ces cours puissent être bénéfiques. Cela me semble si loin. Et j'aime bien ce titre. Le rythme est lent mais cette musique m'a toujours inspiré l'optimisme. Elle esquissa un mince sourire en conclusion. — J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir, malgré ton départ de Poudlard, s'étonna-t-elle de déclarer. Ses alliés, à Poudlard, étaient si peu nombreux. A ce moment-là, un énorme ballon apparut comme de nulle part. Son contenu restait inlassablement vers le bas tandis que le ballon passait de bras en bras, de haut en bas, d'un bout de la salle à l'autre. Lorsqu'il passa au-dessus de leurs têtes, Octavia sautilla pour donner un impulsion au ballon multicolore. Elle s'étonna de son extrême légèreté alors qu'il semblait lourd de merveilles. Octavia se sentait bien. Pourtant, comme tant d'autres élèves, elle redoutait de rentrer chez elle cet été. Après sa discussion avec Hestia, elle avait la sensation, plus que jamais, de vivre dans le mensonge auprès de ses parents. Elle craignait, de manière inconsidérée et impulsive, de crier à la figure de ses parents qu'elle ne comptait pas suivre leurs pas comme ils espéraient. Elle ne leur donnerait jamais d'héritier. Elle voulait vivre d'aventure dans un avenir qui ne se dessine jamais. Une option non envisageable pour une héritière Nott, cela va de soit. Pourquoi diable se retournait-elle le cerveau en cet instant si peu propice au pessimisme ? Sans qu'elle ne s'en aperçoive, le ballon revenait vers elle, prêt à s'écraser sur sa tête, mais les multiples mains autour d'elle s'empressèrent de le faire rebondir. C'était peut-être juste de ça, dont elle avait besoin. Des mains pour la soutenir. Après tout, qu'est-ce qui l'obligeait à vivre tout cela toute seule ? Cette année, elle avait fait de nombreuses rencontres, lui prouvant qu'elle était capable d'apprécier la compagnie d'autrui. Voilà qu'elle divaguait encore. Pour accompagner la nouvelle chanson, élèves et étudiants levaient leurs baguettes, créant un océan de lumos scintillant. Le ballon rebondissant sur les baguettes, ses couleurs brillaient parfaitement grâce à ce nouveau raz de marée de lumières. Octavia se joignit aux autres. Elle se sentait invisible et entourée à la fois. A force de divagations et de sentiments étranges de bien-être, elle commençait à soupçonner les verres de punch qu'elle avait bu. La dernière fois qu'elle avait bu de l'alcool, c'était en compagnie de son père où ils tentaient d'avoir une discussion bienveillante. Octavia se refusa aux sombres pensées qui lui assombrissaient le visage plus qu'il ne l'était déjà naturellement et préféra les remettre à plus tard, levant sa baguette, souriant franchement à Nymphéa. L'alcool fait des miracles.
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Mar 20 Juin - 3:10
C'est la fête !
Feat. Libre
Au beau milieu de la piste de danse, la musique dans mes oreilles, j’en avais perdu de vue le professeur MacFusty. Je ne la voyais plus ni même Billie, son partenaire amoureux de la soirée. À cette pensée, je manquais de pouffer de rire. C’était trop drôle de voir le jeune homme. Au moins, avait-il semblé bien le prendre sans s’embarrasser à outrance. Heureusement pour ma propre partenaire, j’avais réussi à me mordre subrepticement les joues pour éviter d’éclater de rire au visage d’Octavia. À l’évidence, je devais ressembler à un poisson en me tenant les joues. Je fus incapable de tenir plus longtemps. Je riais. Je riais, mais j’avais réussi à garder mes postillons. Ouf ! Enfin, je le croyais.
- Désolée, je viens de penser à Billy qui dansait avec le professeur MacFusty.
M’excusais-je dans un sourire incapable à priori de faire taire ma joie chaleureuse de la soirée. Je m’amusais quoi, j’étais la plus heureuse de Poudlard voire du monde entier. J’étais contente que tant d’étudiants et d’élèves avaient voulu participer à ma fête de fin d’année. On en avait besoin quoi ! J’en avais assez de cette guerre. Sûrement que la chaleur des murs de Poudlard allait beaucoup me manquer lorsque je quitterais l’école pour de bon. Certes, la pensée m’avait que légèrement traversé l’esprit.
Elle avait effectivement disparu l’instant d’après. Puis, après tout, je dansais main dans la main avec Octavia écoutant et même buvant ce qu’elle avait à m’apprendre quant à des cours de danse reçu dans son enfance sous l’obligation de sa mère. J’haussais les épaules dans un petit rire.
- Bah au moins, tu sais danser maintenant. Moi, j’arrive à peine à te suivre et … Aïe … Désolée fis-je après lui avoir maladroitement un peu écrasé le pied. C’est ce que je voulais dire.
Rigolais-je de ma maladresse comme si ce n’était rien de l’être. Rouge comme une tomate pendant quelques secondes, je finis par lever la tête observant le ballon sillonner au-dessus des têtes des élèves. À un moment, il avait même failli tomber sur la tête d’Octavia. Aussitôt, je sautais le plus haut possible pour repousser le ballon plus haut, plus loin de la jeune fille. Elle semblait alors être un peu triste. Triste que je quitte Poudlard cette année. J’avais eu tôt fait de la rassurer.
- Ne t’inquiète pas, je n’oublie jamais mes amies. Je pourrais venir te voir chez toi, même. On a aussi une chambre d’amis chez moi, mais ce qui va sûrement le plus me manquer ce sera de ne plus t’avoir comme adversaire en Quidditch.
J’eus un grand sourire malicieux me rendant complètement guillerette. J’étais vraiment fière de ma petite pique moqueuse, c’était ça le pire. Bon, je ne devrais pas mettre uniquement mon excitation actuelle sur ma malice parce que le gros ballon venait d’éclater dans un énorme BAM ! allant à en faire sursauter plusieurs. Je vis, de loin, le chanteur des Oizo Tonnerre me sourire sa baguette comme celles de ses compères en main. Je leur fis un pouce en l’air les félicitant pour avoir trouvé le moment opportun.
Mais toutes les convives s’en fichaient bien. Tout le monde se précipitaient en-dessous d’où le ballon avait éclaté pour récupérer le plus de bonbons possible, des bonbons que j’avais dû acheter chez Honeyduke avec ma mère. Il devait y en avoir un millier. Je ne savais pas, je ne les avais pas comptés.
La fête durerait jusqu’aux petites heures du matin, mais déjà certains laissaient leur place trouvant en les bonbons qu’ils attrapèrent une réussite de la soirée. La plupart restèrent danser, d’autres retournèrent au buffet et boissons. Ce sera une fête mémorable rappelant mes années à Poudlard qu’une photo prise par le bassiste des Oizo Tonnerre m’aidera à garder fraîche.
KoalaVolant
Lancé de dés a écrit:
Oui – Oui 5 chocogrenouilles, 1 boîte de dragées surprises de bertie crochue, 10 suçacoïdes, 10 souris glacées, 10 marques des ténèbres comestibles et 20 patacitrouilles Oui – Non 5 chocogrenouilles, 10 suçacoïdes, 5 marques des ténèbres comestibles et 10 patacitrouilles Non – Oui 5 chocogrenouilles, 10 suçacoïdes et 5 souris glacées Non – Non 5 chocogrenouilles et 10 suçacoïdes
Il vous reste un poste à faire avant la fin du rp soit celle qui indiquera ce que vous gagnerez comme bonbons. Lancez deux fois un dé oui/non pour voir votre récompense. Je vais aller acheter ce que vous gagnerez dans la boutique et je demanderais aux admins de vous les distribuer. Hé oui ! Toute bonne chose a une fin. Vos personnages peuvent rester jusqu’aux petites heures du matin ou aller dormir, manger des bonbons, plus tôt. C’est à votre convenance. Merci d’avoir participé !
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Mar 20 Juin - 3:10
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