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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Quelque soit le sort je tiendrai la distance, je braverai la mort hardi, fier et fort の Euron :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Jeu 26 Jan - 16:32

Quelque soit le sort
je tiendrai la distance, je braverai la mort hardi, fier et fort

Euron & Jaeden - Août 2021
Les histoires qui tournaient mal tu commençais à y être habitué bien malgré toi. Et quand ce n’était pas pour le conseil qui a tendance à utiliser les membres de la Cosa Nostra comme leurs esclaves personnels, c’était justement pour la mafia. Mais tu préférais de loin agir pour eux, parce que ça, tu l’avais choisi ou presque. En tout cas, c’était ta famille, alors que le conseil… Si tu avais voulu rejoindre leur cause, d’une façon ou d’un autre tu l’aurais fait. Là vous étiez forcés, mains et poings liés. Luca t’avait prévenu qu’il y avait un potentiel risque, c’était d’ailleurs pour ça qu’il te l’avait demandé, il n’avait aucune confiance en son client et avait senti le vent tourné. Tu y avais donc été préparé à ce que ça se passe mal cette fois. Le deal était que vous devriez vous voir seul à seul pour l’échange de la marchandise, n’ayant donc aucune confiance en la parole du client, vous aviez regroupés quelques hommes qui resteraient en retrait et serait prêt à agir si cela tournait mal. Une fois sur place, l’homme était déjà entouré de deux hommes de main, sa parole n’étant pas respecté cela ne présageait rien de bon. Le point de rendez-vous se trouvait dans Londres, dans un quartier sorcier afin que vous puissiez réaliser l’échange sans avoir d’ennuis. Manquerez plus que la Blood Circle mette le nez dans vos affaires. Combien de temps avant que cela ne dégénère ? Pas beaucoup. Tu captas un regard et tu eu juste le temps de sortir ta baguette pour éviter un sortilège qui t’aurais mis mal en point. Le duel commença et certainement que les éclairs de différentes couleurs alertèrent ceux qui t’accompagnaient, puisqu’ils ne tardèrent pas à arriver aux aussi dans la bataille.

« Tu devais venir seul. » S’insurgea l’homme avec qui tu devais traiter. « Toi aussi ! » Répondais-tu sur le même ton, soulignant que vous aviez eu raison de ne lui accorder aucune confiance. La ruelle était déserte, mais il faudrait combien de temps avant que cela n’alerte quelqu’un ? Tout se passa ensuite très vite, tu te pris un sortilège qui te propulsa un instant dans les airs jusqu’à ce que tu atterrisses un peu plus loin, ce qui aurait juste dû te ralentir te paralysa totalement puisque tu tombas sur une barre en fer qui transperça ta jambe. T’arrachant un râle de douleur cela n’avait l’air de ne pas avoir touché l’os, mais qu’est-ce que tu en savais ? Tes amis arrivèrent près de toi, quelque chose avait dû arrêté la bataille, puisque les autres venaient de partir précipitamment et du coin de l’œil tu pouvais voir des sorciers que tu ne connaissais pas. « Il faut partir. » Dit l’un des gars qui était avec toi. « On t’emmène à Sainte- Mangouste. » Dit un autre, tu allais protester, vous aviez de quoi être soigné à la Cosa Nostra, mais tu n’eues pas le temps de dire quoique ce soit, qu’un sortilège fut lancé pour pouvoir détacher la barre de fer sans la sortir de ta jambe. « On n’a pas les connaissances nécessaires. » Répondit quelqu’un en comprenant que tu voulais protester et avant que tu ne dises quoique ce soit, tu te retrouvais transplané à Sainte- Mangouste. En dehors de la douleur à ta jambe tu allais bien, mais le problème était que tu perdais quand même pas mal de sang et tu commençais à voir des petites étoiles danser devant tes yeux. Tu te sentais secouer comme un prunier. « Eh mon gars, reste avec nous, ils vont s’occuper de toi. » Tu avais vécu pire, c’était ce que tu pensais, cela ne serait qu’une cicatrice de plus. Le visage de Marigold s’imposa à toi, c’était la dernière à t’avoir soignée la dernière fois qu’une mission avait mal tournée, mais tu n’avais pas fini ici non, parce qu’il s’agissait d’une mission pour le conseil, que tout avait été mis au point, même un médicomage au cas où les choses se passaient mal.

Tu avais perdu plus ou moins la notion du temps, tu ne sais pas vraiment quand le médicomage arriva pour s’occuper de son cas, tu aurais aimé dire que ce n’était pas grand-chose que t’aurais pu t’en occuper toi-même mais, la force t’avais tout de même un peu lâché. Reconnaissant les traits du médicomage et non ce n’était pas Marigold cette fois, à croire que tu avais un abonnement avec chacun d’entre eux. Tu te contentas de faire de l’humour.

« Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas vue docteur, il me fallait une excuse. » Malgré la douleur, un fin sourire étira légèrement tes lippes, dévoilant à peine le bout de tes dents blanches. En tout cas une chose était sûre, tu te savais entre de bonne main, le médicomage Carrow t’avait déjà remis sur pied plus d’une fois et pour des blessures qui était sans doute plus grave que celle-ci. « J’espère que vous n’êtes pas trop déçu, c’est juste un petit bobo à la jambe cette fois. » Demandes-tu de manière légère sur le ton de la plaisanterie. C’était plus fort que toi, faire de l’humour pour minimiser la situation et puis quelque part, c’était une manière de te raccrocher à la réalité pour rester conscient de ce qui se passait autour de toi. Le fait que ce soit quelqu’un que tu connaissais, même si ce n’était pas de manière personnelle t’aidait à être un peu plus à l’aise et puis comme par le passé, il s’était occupé de certaines de tes blessures beaucoup plus graves tu étais même étonné, qu’il s’occupe de toi juste pour un petit bâton dans ta jambe, bon ce n’était pas tout à fait cela, mais tu n’allais pas la perdre n’est-ce pas ?

KoalaVolant
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Euron O. Carrow
Euron O. Carrow
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☾☾ Août 2021 - début de matinée - Hôpital Sainte Mangouste - Service des urgences


Cette journée était absolument, résolument et définitivement ennuyante. Euron était en général d’humeur égale et tentait de ne laisser passer le moindre état d’âme dans ses mots et attitudes mais il était certains jours, comme aujourd’hui, où garder le masque était plus délicat. Miss Bradley, sa secrétaire, l’avait remarqué dès qu’il avait passé la porte… il l’avait deviné… et cela l’avait d’autant plus contrarié car malgré ses efforts, elle savait. Ses larges épaules s’étaient soulevées tandis qu’il avait pris une profonde inspiration mais sa secrétaire, ce poids plume fluet et guindé n’avait rien changé à sa ligne de conduite. Il avait beau vouloir rager contre elle, c’était également pour cette raison qu’elle avait su garder le poste… une continuité parfaite, une efficacité redoutable, qu’importe la situation.

Elle lui avait tendu sa feuille de route de la journée contenant tous ses rendez-vous. Il n’était pas du genre à rechigner à la tâche, loin de là, c’était même un bourreau de travail, mais là c’était vraiment une journée qu’il allait sentir passer.

Une fois parvenu jusqu’aux urgences, il vit Brandy, le chef de service, aux prises avec Oscar Miller, un homme d’une cinquantaine d'années qui avait la fâcheuse habitude de venir régulièrement aux urgences dans le seul but qu’on s’occupe de lui ou se plaindre en s’imaginant des maladies diverses et variées. Sa femme passait son temps à venir le récupérer en lui hurlant qu’elle en avait assez et qu’elle voulait le quitter et que sa mère avait raison etc etc. Une plaie, mais pas le sens divertissant du terme…

_ Laissez-moi mourir ! J’suis nul ! J’suis une merde ! Je mérite de mourir !

Euron leva le nez de son dossier, ses yeux bleus acérés se posant sur l’individu en question.

_ Monsieur Miller, vous avez juste des plaques urticantes sur le corps car vous êtes allergique à la bieraubeurre et que vous passez votre temps à en boire. Vous ne pouvez pas en mourir est-ce que vous comprenez ?! Je vous avais prescrit une potion pour vous en débarrasser la semaine dernière, vous l’êtes-vous procurée ?

Brandy donnait l’impression d’avoir toute la misère du monde sur le dos et pourtant il commençait à peine son service...Manifestement au bout de nerf, il ne savait plus comment se débarrasser de ce personnage qui mimait bien mal l’agonie.

_ Je sais très bien que ça ne me soignera pas ! Oh docteur…. vous êtes tellement gentil avec moi… Et moi je suis un parasite… un parasite !

Cette fois s’en était trop. Carrow allait faire taire cet adepte du chleuasme une bonne fois pour toutes. Le Mangemort avait une sainte horreur de ce procédé rhétorique détestable et à chaque fois que Miller l’utilisait, il avait une furieuse envie d’utiliser sur lui un sortilège impardonnable. Mais les utiliser en public n’était pas réellement recommandé… du moins, pas dans ce contexte.

Cette fois, ce fut lui qui prit les devants. Alors que Brandy se pinçait l’arête du nez en soupirant, la silhouette imposante et sombre s’approcha jusqu’à se glisser entre le patient et l’urgentiste qui ouvrit de grands yeux surprit, pleins d’appréhension car cet événement banal pouvait prendre dès lors une toute autre tournure.

Euron tendit la main en direction du Medicomage, sans quitter Oscar des yeux jusqu’à ce qu’il sente le dossier du patient entre ses doigts. Le silence était tombé entre les hommes présents et certains observaient la scène, coi, un poids plombant soudain l'atmosphère. Le Directeur sembla prendre son temps pour lire ledit dossier du patient qui avait pâli et dont les doigts triturait nerveusement le pli de son pantalon. Il n’était pas assez bête pour ignorer que cette intervention n’était en aucun cas de bonne augure.

_ Monsieur Oscar Miller résident au 33 Howl’s Road Chemin de Traverse…

La voix grave et profonde du Directeur se fit enfin entendre. Oscar n’avait plus l’impression d’être un patient dans un hôpital mais un accusé devant son juge et il semblait soudain glacé d’effroi. Le Directeur referma le dossier dans un claquement sonore qui fit sursauter le pauvre hère. Carrow le toisa un instant avant que son visage ne se pare d’un sourire… léger… froid et étrange.

_ J’ai une très bonne nouvelle à vous annoncer monsieur Miller. Grâce au Conseil et à sa grande générosité, notre hôpital est tout récemment en capacité de prendre en charge un plus grand nombre de patients atteints de troubles obsessionnels ou névroses en tout genre. Ces syndromes anxieux peuvent dégénérer et vous pousser à mettre en danger votre vie ou celle des autres. Dans votre cas monsieur Miller je pense qu’il ne serait pas inenvisageable de prendre les devants et de réfléchir à un possible internement au sein de notre service psychiatrique.

Les lèvres du quinquagénaire tremblèrent et il déglutit.

_ Je serai heureux de vous y trouver une chambre sur le long terme.

Une indicible panique se lut dans ses yeux. Complètement dépassé par les événements et terrorisé à l’idée de finir dans cette aile de laquelle il comprenait clairement qu’il ne sortirait jamais. Euron tendit le dossier vers l’arrière, et Brandy le saisit sans attendre, libérant les mains du Directeur. Ce dernier reprit enfin.

_ Mais pour cela, vous devrez revenir la semaine prochaine. Mais je suis certain que vous reviendrez nous voir pour votre internement aux vues de votre pressante inquiétude concernant votre état, se traduisant par le monopole régulier de mon équipe et mon chef de service alors qu'il y a tant de pauvres gens qui attendent qu'on les soulage de leurs maux.

Le couperet était tombé et Oscar s'était tant affaissé sur lui-même qu'il ressemblait davantage à un vieillard terrifié. Euron laissa le silence s'installer de nouveau avant de reprendre.

_ Voilà ce que nous allons faire. Le docteur Brandy va vous prescrire à nouveau une potion pour faire disparaître vos plaques. Vous allez rentrer chez vous et prendre soin de vous. Et si nous vous revoyons la semaine prochaine pour le même genre de problème, nous envisagerons un tout autre traitement.

Au même instant, un craquement caractéristique retentit. Un petit groupe apparut dans le hall prévu au transplanage avec un homme dont la jambe était traversée par une barre de fer. Euron Carrow, qui avait tourné la tête vers cette arrivée hâtive, reconnut aussitôt la victime. Il planta son regard azuré dans celui de Miller pour s’assurer qu’il ait bien compris et celui-ci acquiesça rapidement en opinant du chef.

Au côté de Jaeden, l’équipe des urgentistes se mit rapidement en branle et congénièrent ses accompagnants en l’installant sur l’un des brancards pour le conduire directement dans un box entouré de longs draps blancs, leur assurant un minimum d’intimité. Le Directeur ayant visiblement terminé de convaincre le sorcier fit quelques pas, glissant ses mains dans ses poches, pour se rapprocher d’une personne qui l’intéressait bien davantage. Pour lui, l’affaire Oscar Miller était réglée et Brandy avait pris le relais sans mot dire.

Ayant suivi le cortège jusqu’au box, il tourna autour du brancard en observant attentivement et avec curiosité, la jambe accidentée en se penchant en avant.

Jaeden a écrit:
« Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas vue docteur, il me fallait une excuse. »

« J’espère que vous n’êtes pas trop déçu, c’est juste un petit bobo à la jambe cette fois. »

Le Mangemort sembla ne pas entendre, comme pris dans son observation minutieuse de la jambe, toujours traversée par cette barre de métal… mais il lui répondit, prouvant qu’il n’était pas passé à côté de la boutade.

_ Monsieur Evans, vous vous êtes perforé le muscle gastrocnémien, déchiré le tendon du tibial postérieur et vous êtes fendu le péroné. Dit-il en tournant la tête en sa direction, un sourcil interrogatif relevé. Vous infliger un tel traitement juste pour me voir… vous me flattez.. ou m’inquiétez, je ne sais pas encore. Puis un sourire en coin se logea sur ses lèvres tandis qu’il tournait la tête vers Jaeden.

L’infirmière, une jolie blonde somme toute assez jeune, émit un sourire et jeta une œillade à Jaeden et au Directeur tandis qu'elle agita sa baguette au-dessus de jeune homme tatoué pour lui administrer un sortilège sédatant, le soulageant immédiatement d’une grande partie de sa douleur. Peut-être était-elle interloquée d’une telle connivence entre les deux hommes que tout semblait opposer. Timidement, elle glissa une mèche de cheveux dorés derrière son oreille avant de pincer ses lèvres et d’émettre, d’une toute petite voix :

_ Excusez-moi monsieur mais je dois découper votre pantalon…

La jeune fille croisa le regard d’Evans et ne put s’empêcher de rougir et Euron pinça ses lèvres pour empêcher un sourire amusé qui aurait pu la vexer, qui serait bien sûr visible malgré sa barbe. Il ne souhaitait pas mettre son employée mal à l’aise, sachant qu’en plus, la jeune infirmière devait sentir sur elle une certaine pression à œuvrer devant son boss… mais cet instant l’amusa particulièrement.
Une grosse paire de ciseaux n’imaginez rien d’autre cher ami s’anima dans les airs. Elle leva des yeux verts gênés sur Jaeden et déjà l’objet magique découpait le tissu consciencieusement comme la baguette de l’infirmière le lui avait ordonné, libérant entièrement la jambe blessée jusqu’à l’aine. Oui, il fallait bien remonter jusque là, n’en déplaise à leur invité de fortune... Enfin, Euron pensa tout-de-même que la coupe était un peu haute...  

La petite blonde sembla soudain mal à l’aise et regarda derrière elle, comme si elle attendait quelqu’un.

_ Est-ce que tout va bien mademoiselle Ryvs ?

Elle sursauta à son nom et se tourna vivement vers Carrow.

_ Je… je ne vois pas le docteur Brandy.

_ C’est moi qui vais m’occuper de monsieur Evans. L’originalité de ses blessures méritent amplement que j’y prête personnellement attention. Vous pouvez nous laisser.

L’infirmière sourit à nouveau avec pudeur et offrit une dernière œillade au blessé avant de s’éclipser. Dans le même temps, le Directeur extirpa sa baguette de sa poche et agita le catalyseur en quelques mouvements brefs du poignet. La barre de fer disparut soudain de la jambe, laissant un trou béant mais contrairement à ce qu’on put imaginer, le sang ne coulait pas car Euron en maîtrisait le flux par un sortilège qu’il avait préalablement lancé.

_ L’os a juste été frôlé. C’est une chance car à un demi-centimètre près la barre l’oblitérait… et votre convalescence aurait été plus longue. Dans le cas présent vous allez pouvoir repartir dans quelques heures et je vous donnerai une potion à prendre chaque jour pour permettre à votre os de se re-consolider. Comment vous êtes-vous retrouvé dans cette situation ?

Dire qu’il ne sentait rien de ce que faisait le médicomage à sa jambe serait bien exagéré, mais la douleur était nettement plus supportable qu’à son arrivée.

_ Évitez d’essayer de bouger les orteils de votre jambe. La sensation risque de ne pas être très agréable. Sous entendant à peine “franchement douloureuse”.

Finalement, cette journée devenait moins pénible et il en était agréablement surpris.


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EURON O. CARROW


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Jeu 15 Juin - 12:48

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Euron & Jaeden - Août 2021
Te cacher derrière l’humour t’empêchait de prendre toute cette situation au sérieux. Bien sûr tu savais que ta blessure n’était pas une blague et que c’était sans doute assez grave, tu n’étais pas idiot. Mais justement tu avais besoin de l’humour pour ne pas y penser. Et tu pouvais compter sur le medicomage Carrow pour te rendre la réplique, même si tout ce qu’il venait d’énuméré était tout sauf rassurant. « Je ne fais pas les choses à moitié, vous le savez bien. » Répondais-tu alors sur le même ton, même si ta respiration venait se loger assez régulièrement entre deux mots, rendant tes phrases plus hachées que celles du médicomage. Ce qui n’était pas étonnant puisque c’était toi le blessé et non lui. « Et puis je vous fais confiance pour me remettre en état. » Parce que ce n’était pas la première fois et puis bien sûr si cela ne devait pas être le cas, tu savais que le medicomage aurait de toute manière, fait de son mieux. Si tes paroles étaient pleines d’humour, elle n’en était pas moins vrai, pour ce genre de chose, l’homme en face de toi avait toute ta confiance. Dans les secondes qui suivaient, tu ressentais un grand soulagement au niveau de la douleur qui était plus que bienvenue, ta respiration se calma, tu pouvais prendre une inspiration beaucoup plus profonde et reprendre doucement pied avec la réalité, cela ne t’empêchais cependant pas de faire de l’humour.

« Allez-y, la barre en métal, elle, n’a pas demandé l’autorisation pour y faire déjà un trou de toute façon. » Répondais-tu alors à l’infirmière à qui tu devais le fait de ne plus souffrir autant. Tu restais tout de même assez accaparé par la douleur que tu ressentais encore, ainsi que par les images de ce qui avait eu lieu avant que tu n’arrives ici, car tu n’avais même pas remarqué l’air gêné de la jeune infirmière qui s’attelait à découper ton pantalon. Si gène il y aurait dû avoir de ta part, les circonstances faisaient que tu n’en éprouvais aucune, après tout ils étaient là pour te remettre sur pied n’est-ce pas ? Peu de temps après, il ne restait plus que le medicomage et toi. « L’originalité de mes blessures ? » Reprenais-tu alors en ayant évidemment entendu leur conversation. « Quand même docteur, dans toute votre carrière, vous avez dû connaitre bien plus original non ? » Une barre dans une jambe, cela devait arriver… Oui bon peut-être pas tous les jours, il ne fallait pas exagérer non plus. Mais quand même ? Tu aurais été en état, tu te serais laissé à demander une petite anecdote, mais là tout de suite, tu ne désirais pas savoir ce qui pouvait être encore pire, on sait jamais, cela pourrait te porter la poisse. Peu de temps après, le medicomage t’expliqua que justement, tu n’étais pas passé loin du pire justement. Tu allais pouvoir rentrer dans la journée et ça c’était carrément une bonne nouvelle, comme quoi, rien de sérieux, tu avais raison !

« Longue histoire… » Réponds-tu alors de manière évasive tout en te disant que ce n’était pas si long que cela et que tu pouvais trouver quand même mieux à dire à l’homme qui venait de réparer ta jambe. « Mais pour faire court, je suis tombé dans un guet-apens, je n’ai pas eu le temps de me défendre et je suis mal retombé. » Tu dirais bien que tu n’as pas eu de chance, mais vue que la bataille a pris fin quasiment immédiatement, peut-être en avais-tu eu justement. « Même moi je ne suis pas certain de tout ce qui s’est passé à vrai dire. » Dis-tu dans un froncement de sourcil alors que tu essayais de comprendre ce qui s’est passé. « On m’a ramené tout de suite ici. » Feindre ne quasiment rien savoir, c’était une bonne solution sachant que tu ne pouvais pas parler de la Cosa Nostra, ni de la mission que tu étais en train d’effectuer avant d’atterrir ici. Voilà pourquoi en général tu préférais être soigné là-bas, ça évitait les questions de ce genre. Tu hochas la tête lorsqu’il t’indiqua de ne pas bouger l’orteil, évidemment lorsqu’on vous interdit un truc, qu’avez-vous envie de faire ? C’est fou mais la ton orteil tu avais envie de le bouger, il te démangeait, te gênait… Et cela te demandais beaucoup de concentration de le laisser immobile, mais tu croyais le medicomage sur parole lorsqu’il disait que la sensation ne serait pas… Agréable. Quelque chose, dans sa voix ou autre te faisait comprendre que pas agréable n’était qu’un euphémisme.

« Merci beaucoup docteur, encore une fois, vous m’avez remis sur pied. » Bon il te fallait attendre ici, mais c’était tout comme car tu serais libre d’ici quelques heures, tu devrais pouvoir le supporter sans trop de problème et même si tu avais encore mal, cela n’avait rien à voir avec la douleur ressentis à ton arrivé, c’était beaucoup plus supportable. « La prochaine fois je tenterais de trouver un autre prétexte pour prendre de vos nouvelles c’est promis. » Ajoutais-tu dans un fin sourire, oui non parce que tu n’étais pas trop chaud pour te prendre une barre en métal dans la jambe, ou ailleurs, assez régulièrement et puis bon tu n’avais pas prévu qu’il t’arrive autre chose, même si… Tu savais que ce n’était probablement pas la dernière fois que tu te retrouverais ici. Ton mode de vie était fait ainsi et sans doute que même si le medicomage Carrow ne savait pas réellement les circonstances du pourquoi tu finissais ici dans cet état, probablement que lui aussi devait se douter que d’une façon ou d’une autre ce n’était pas la dernière fois qu’il te remettait sur pied.


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Euron avait beau ne pas regarder Jaeden lorsqu’il s’adressait à lui, toute son attention lui était allouée. Le Directeur de Sainte Mangouste appréciait le jeune homme pour plusieurs raisons et son sens de l’humour en faisait partie. Mais ce qui l'interpelait aussi sans doute, était ses liens avec la Cosa Nostra. Euron ne cachait que peu sa volonté de se rapprocher du groupe et Jaeden pouvait l’y aider, d’une façon ou d’une autre.

Dans sa carrière, il avait eu le loisir de voir toutes sortes de choses, toutes sortes de blessures. Il n’était nullement besoin de magie pour voir des choses ahurissantes mais ajoutez la magie à l’inconséquence humaine et vous pouviez obtenir des choses folles et absurdes, voire totalement choquantes. Lui avait toujours trouvé cela tout bonnement fascinant.

_ Plus original qu’une barre dans la jambe ? Il fit une moue en pinçant ses lèvres. J’en ai vu quelques-unes en effet. Mais s’il vous plaît, n’essayez pas d’entrer dans le top ten. Les détenteurs de ces records ont obtenu mon admiration mais ne sont malheureusement plus là pour se vanter de leurs tristes exploits.

La plaie, encore béante, ne coulait toujours pas. La magie déviait les fluides vitaux pour éviter qu’ils ne s’échappent par cette blessure potentiellement très grave. D’un coup de baguette, un flacon de trois centimètres à peine apparu devant le visage du Mage. Son contenu était d’un bleu profond aux reflets argentés et liquide à l’intérieur semblait comme figé et ce même lorsque le Carrow le prit dans ses doigts pour le pencher vers la jambe de Jaeden.

_ Puis-je vous recommander de serrer les dents ? Le sédatif que l’infirmière vous a administré ne suffira pas.

Il inclina légèrement la jambe du blessé et versa une larme du liquide à même la plaie. Son contact était étrangement froid et chaud à la fois. La goutte s’étendit alors sur la chair blessée, pénétrant à l’intérieur de la blessure à la façon d’un emplâtre et la douleur fut vive, comme si chaque terminaison nerveuse s’enflammait. Si la sensation fut très douloureuse, elle fut cependant très brève. Un bref mouvement du poignet et une bande blanche bondit d’une étagère pour enrouler la blessure du jeune homme. Euron coula un regard en sa direction.

_ Est-ce que ça va monsieur Evans ? Je suis désolé pour la désagréable sensation du contact de cette potion. Elle est néanmoins très efficace. Elle va agir sur votre blessure en continue jusqu’à une rémission totale. Elle agira en complément de celle que je vous donnerai et vous serez rapidement sur pieds.

La douleur était maintenant partie, comme si elle n’avait jamais existé. Le bandage termina sa course avant de se fixer, garantissant ainsi une protection totale de la blessure. Un bref mouvement de sa baguette magique au-dessus de sa jambe et le sang reprit sa course, donnant à Jaeden une sensation de picotement, comme lorsqu’un membre engourdi est parcouru de fourmis.

_ Je ne saurai que trop vous recommander d’être plus prudent à l’avenir. Il m’arrive d’être parfois en congé voyez-vous.

Le médicomage sourit avant de s’écarter. La petite fiole disparut et au regard curieux du mécanicien, il renchérit.

_ Cette potion est issue d’une plante nommée Drosera Capensis Aureum. Une plante carnivore rarissime. Ses graines servent à la confection de la potion dont vous avez bénéficiez. Elle est très complexe à mettre en œuvre, cela requiert énormément de temps et loupe une fois sur trois. Mais ses bénéfices sont inégalables.

Et fort heureusement, il connaissait une jeune potionniste surdouée capable de ces exploits.

Euron laissa Jaeden se redresser avant de reprendre.

_ Puis-je vous offrir la boisson de votre choix ? Le réfectoire est deux étages en dessous mais je vous autorise à vous déplacer si vous voulez bien utiliser des béquilles.

A l’adhésion de Jaeden à cette proposition, Euron acquiesça et appela par un Accio une paire de béquilles en bois de chêne verni. Ils sortirent donc du boxe pour déambuler dans le couloir à une vitesse toute modérée. A l’utilisation, il put se rendre compte assez rapidement que les béquilles n’avaient rien de ces objets moldus sans vie. Celles-ci étaient indéniablement ensorcelées, si bien que chaque pas qu’il devait faire était véritablement accompagné par les deux cannes, épargnant à leur utilisateurs de trop se fatiguer.

_ Permettez-moi juste de vous informer que ces béquilles, très utiles au demeurant, n’en font parfois qu’à leur tête. N’hésitez pas à les rappeler à l’ordre si vous sentez qu’elles font n’importe quoi. Un sourire ténu étira ses lèvres avant que le Carrow ne reporte son attention sur le couloir devant eux.

Il semblait y avoir toujours du monde dans les couloirs de Sainte Mangouste. Surtout aux urgences. Néanmoins, ils évoluèrent sans encombre. Personne ne semblait vouloir rester sur leur chemin. Euron resta silencieux un instant avant de reprendre.

_ Je pensais venir à l’une des représentations du Thestral Motor prochainement. Les affaires sont-elles bonnes ?


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Jeu 21 Sep - 18:27

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Euron & Jaeden - Août 2021
Le medicomage n’allait quand même pas te faire croire que cette barre dans ta jambe sortait autant de l’ordinaire si ? D’accord, tu voulais bien admettre qu’il ne devait pas voir cela tous les jours non plus, en revanche, il avait dû voir pire. Au-delà de la blague tu en étais convaincus. Et d’ailleurs, l’homme qui s’occupait de toi en cet instant ne tardait pas à confirmer ce que tu pensais. Le reste de sa réflexion te fis sourire malgré le fait qu’il annonçait un triste fait.

« Promis docteur, à vrai dire pour tout avouer je m’en serais bien passé de celle-ci. » Oui non d’accord, à choisir tu préférais trouver d’autre prétexte pour venir voir le medicomage si vraiment il fallait, mais se retrouver blessé ainsi n’était ton choix numéro un. C’est fou n’est-ce pas ? Et alors que jusqu’ici la douleur avait été apaisée, voilà que tu allais de nouveau dégusté. Tes pupilles croisent alors celles du medicomage et tu te contentes de hocher la tête. Pas besoin de te le dire deux fois, tu avais déjà toutes tes dents de serré et ta mâchoire verrouillée, prêt à encaissé de nouveau. Mais cela ne suffis pas. Si dans les premières secondes, le produite te laissa une sensation de froid et de chaud en même temps, les secondes qui suivirent ne te laissèrent plus le temps de te poser la question de la température de la potion. La douleur fut si vive qu’un râle de douleur sorti malgré toi d’entre tes lippes que tu gardais totalement serrées. Lorsque la douleur s’estompe, tu tentes de reprendre ton souffle, ne t’étant même pas rendu compte qu’il avait été impossible pour toi de prendre une bouffée d’air durant ce laps de temps. La voix du médicomage t’aida ensuite à reprendre pied avec la réalité. Prenant un instant pour respirer comme tu pouvais tu finissais par hocher la tête.

« Pourquoi est-ce que les remèdes les plus efficaces sont toujours les plus douloureux ? » Non mais c’est vrai ça, ou alors quand ce n’était pas douloureux, c’était mauvais. A croire que la personne ayant inventé les premiers soins devait être sadique et aimait faire souffrir ses patients. Tu ne voyais que cela. Nouvelle remarque, nouveau hochement de tête de ta part. « C’est noté, je ferais en sorte de me blessé que lorsque vous serez en service. » Répondais-tu sur le même humour, un large sourire venant découvrir tes dents blanches, maintenant que la douleur dû à la potion s’était totalement évaporée. Alors que ladite potion disparaissais sous ton regard, le docteur dû lire la curiosité dans ce dernier puisque tu n’eus même pas besoin de demander quoique ce soit, il répondait à ta question silencieuse.

« Si son efficacité est à la hauteur de la douleur, je veux bien vous croire. » Alors que tu te sentais beaucoup mieux et que par conséquent tu te redressais afin d’être plus à l’aise, tu ne t’étais pas attendu à la proposition du médicomage. Mais elle était la bienvenue. Tu acquiesças, de toute façon pour le moment sans béquille tu n’étais pas certain de pouvoir aller très loin alors tu avais tout intérêt à les accepter. Et puis si tu étais du genre à faire de l’humour, tu n’étais pas non plus forcément du genre à n’en faire qu’à ta tête. Tu avais été blessé assez de foi pour savoir qu’il ne valait mieux pas prendre tout cela à la légère. A peine avais-tu accepté que les béquilles étaient déjà là, n’attendant plus que toi. Tu suivais ensuite Monsieur Carrow jusqu’au réfectoire. Si tu allais évidemment plus lentement que si tu pouvais marcher librement, ces béquilles accompagnaient parfaitement tes gestes et limitaient assez bien les mouvements de ta jambe. Alors que tu te disais qu’elles étaient vraiment utiles, voilà que le médicomage venait briser cette réalité. Génial, il ne manquait plus que ça. « Un petit lien avec les escaliers de Poudlard ? » Demandais-tu alors amusé, espérant néanmoins que les béquilles restent assez dociles pour l’instant. L’homme t’accompagnant ne cessait de te surprendre, puisque contre toute attente, il t’annonçait vouloir venir à une représentation de course de moto. Si vous en aviez déjà parlé et que le sujet avait semblé l’intéresser, tu ne t’étais pas douté que cela serait à ce point.

« Vous voulez vous tenir sur place pour pouvoir soigné ceux qui pourraient finir avec une barre dans la jambe ? » Demandes-tu alors avec un petit sourire aux coins des lèvres. Parce qu’il ne fallait pas se mentir, c’était tout de même assez dangereux et plusieurs de tes blessures étaient évidemment dû à ses fameuses courses. « Les affaires sont toujours bonnes, je vous ferais parvenir la prochaine date si vous voulez. » Annonçais-tu tandis que vous arriviez tant bien que mal devant le réfectoire. « Mais pourquoi cet intérêt soudain ? Vous voulez venir en tant que spectateur ? Ou vous vous laisseriez tenter à participer ? » Le médicomage n’avait jamais laissé sous-entendre la chose possible, mais peut-être cachait-il une passion secrète ? Ton choix de boisson était tout de même assez limité, déjà il n’y avait pas d’alcool, tu finissais alors par te rabattre sur un Soda de Branchiflore et tu étais bien content d’arriver à une table, parce que c’était pile à ce moment-là que les béquilles commençaient justement comme l’avait si bien expliqué le docteur, à vouloir n’en faire qu’à leur tête !
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Quelque soit le sort je tiendrai la distance, je braverai la mort hardi, fier et fort の Euron
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