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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Vous qui le soir vous endormez en étant certains d'être aimés ♥ One Shot Fun ♥ :: Extension Charm :: Les Rps fun
Garnet Davis
Garnet Davis
Sorcier BC
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Métier : Débrouillarde
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Gallions : 92
Date d'inscription : 10/04/2020
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Lumos
Je rp en : lightcoral / lightpink
Mon allégeance : Blood Circle
Dim 11 Fév - 2:15
Vous qui le soir vous endormez en étant certains d'être aimés
«Je le veux.»


La musique commença. J’avais chaud. Beaucoup trop chaud. Il fallait dire que cette robe était presque aussi lourde que moi. Et je devais encore traverser toute la salle pour arriver jusqu’au sarcophage qui faisait office d’autel. Je déglutis. Tous les regards de l’assistance étaient posés sur moi. Tout le monde attendait que je fasse le premier pas. Tout le monde attendait que je traverse cette fichue salle pour arriver jusqu’à Lui.

Il y avait beaucoup de monde. Papa et maman étaient là, au premier rang. Ils étaient accompagnés de Lazuli, Jasper et Pearl. Ils me souriaient. Ils étaient heureux pour moi. Je pouvais aussi reconnaître d’autres personnes. Les Kane étaient là. Bébé Kane s’était mis sur son trente-et-un. Il m'avait sorti son sourire le plus charmeur. À côté de lui, sa sœur, Calista, était au moins aussi élégante que son frère. je savais que c'était difficile pour elle de ne pas avoir l'attention aujourd'hui. Ils m’adressaient de grands signes bienveillants tandis que leur parents, Georges et Elisabeth leur intimait de mieux se tenir. Carl Mckenson, le déficient, était également là, accompagné de Baring et son fusil à pompe à côté d’elle. Les trois frères Roseburys étaient présents, ils plaisantaient entre eux tout en me lançant de grands signes amicaux et bienveillants. Ludivine avait fait le déplacement, elle était avec l’énorme Mademoiselle sur ses genoux. Ils étaient là, ils étaient tous là.

De son côté à Lui… Beaucoup d’amis que je ne connaissais pas. Sa famille n’était pas venue. Le voyage avait dû être compliqué pour eux, mais ce n’était que partie remise, j’aurais d’autres occasions de les rencontrer. Nous aurons toute la vie pour nous connaître. Je reconnus la nana et l’autre gamin, qu’on avait aidé avec Rosebury. La nana était avec une autre fille avec qui je m'étais déjà battue, il y a longtemps. De l'histoire ancienne. Il y avait aussi ces deux femmes. Pas très grandes, la trentaine. Je pouvais deviner qu’elles étaient surexcités mais que leur statut les forçait à devoir rester le plus sérieuses possible. Elles avaient un regard protecteur pour Lui, comme des mères heureuse pour leur enfant, ou comme un enseignant fier de la réussite de leur protégé. Difficile à dire. Il y en avait d’autres. Il y avait le gigolo de Ludivine, couvert de tatouage, qui était à côté d’un autre mec qui avait l’air de n’avoir envie que d’une chose : se barrer, et d’une fille dont je n’arrivais pas à déchiffrer l’expression tant elle semblait submergée par l’émotion. Il y avait aussi Ses collègues. Bien que habillés pour l’évènement, ils étaient si sérieux, si solennel, comme si le monde allait s’écrouler s’ils prenaient un jour de congé.

«Garnet ! » Je baissai les yeux. «T’es tellement belle que je crois que je vais mourir ! Je veux la même robe quand je sera grande ! » Je ris en ébouriffant la frimousse de la petite fille. «Un jour Amber. Et quand ce jour arrivera, tu pourras porter ma robe, je te le promets.»

Ma voix me semblait bizarre, mais je mis ça sur le compte de l’émotion. En guise de réponse, Amber ouvrit grand ses bras pour m’étreindre avant de sautiller joyeusement jusqu’au premier rang.

«Prête Davis ?»

Rasak était à côté de moi. D’un hochement de tête, j’acquiesçai. J’avais toujours aussi chaud. Le poids de la robe, le regard des autres… J’avais la boule au ventre, comme si tout ce qui était en train de se produire, ce qui allait suivre était quelque chose d’inconcevable, comme si c’était quelque chose que je ne saurais jamais être capable de surmonter.

Mais j’avais surmonté bien pire, n’est-ce pas ?

Rasak me prit par le bras et m’accompagna lentement jusqu’au sarcophage où Il m’attendait. Il se tenait droit, comme si rien au monde ne pouvait l’ébranler. Il était là, Il me souriait, et Il avait l’air tellement confiant, tellement sûr de lui. Arrivée à sa hauteur, Rasak me lâcha et s’éloigna.

«Coucou…»

Encore une fois, ma voix m’était étrangère.

«Salut.»

Sa voix à lui était amusée. Il y avait de quoi. Nous avions traversé tellement de choses. Vécus tellement d’horreur, de douleur, de souffrance. Lui comme moi avions surmonté tant de choses horribles, que le plus beau jour de notre vie devait être du gâteau. Et pourtant j’étais incapable de me contrôler. Je me raclai la gorge pour me tourner vers Robert Terry, qui était derrière le sarcophage qui faisait office d’Autel cérémonial.

Je pus remarquer que le sarcophage était ouvert. Il y avait un squelette en vêtement de mariée qui tenait fermement Sheila plantée dans son cœur. Une plaque était gravée à côté «Ô Heureux Poignard, voici ton fourreau. Rouille-toi là et laisse-moi mourir.»

L’homme de Foi prit la parole.

«Nous sommes tous réunis aujourd’hui, dans l’Église San Francesco Al Corso, en ce dix février deux-mil-vingt-quatre, pour témoigner de l’Union entre Garnet et Bouclettes.»

Je ne compris rien au charabia qui suivit. La cérémonie me sembla durer une éternité. Ou une fraction de seconde. Je n’arrivais pas à savoir.

«Garnet ?»

Je sursautai et regardai Robert avec un air surpris.

«Les voeux.»

Je déglutis. Je n’avais rien préparé. J’avais le sentiment d’être nue, devant une foule qui retenait son souffle, attendant que je fasse le moindre geste ; je voudrais me cacher, mais tous les regards étaient sur moi et il n’y avait aucune idée. Ce sentiment n’était pas si loin de la réalité. La différence était que j’étais habillée.

«Oui… Oui bien sûr.» Je me tournai vers Lui. J’oubliai l’homme de Foi. J’oubliai les invités. Le Blood Circle, les sorciers, les mangemorts, les sang-purs. Un instant, juste lui et moi. «Bouclettes… » J’eus un rire nerveux. «Tu sais que les mots n’ont jamais été mon point fort. J’ai toujours préféré les actes aux paroles sans fond. Mais tu sais également que je ne passe pas par des filtres pour m’exprimer.» Je me raclai la gorge. J’avais de plus en plus chaud.«Tu… Tu as d’abord été un individu étrange. Mystérieux. Quelque chose en toi m’intimait de te faire confiance. Impossible de me l’expliquer. Nous étions ennemis. Ou plutôt, nous aurions dû être ennemis. Mais une force nous a toujours poussés à nous aider l’un l’autre. Tu as été une Lumière pour moi, lorsque le monde n’était que ténèbres. Tu as toujours fait passer notre amitié au premier plan, même lorsque la situation et ta propre survie pouvait exiger l’inverse. Malgré nos désaccords, tu m’as toujours soutenue, à ta manière, tu m’as toujours poussée à devenir une meilleure personne. Plus ouverte. Plus… Humaine. Aujourd’hui, je sais que je n’ai pas trouvé en toi seulement un mari. J’ai également trouvé un compagnon de route… Une âme sœur. »

Quand j’eus fini, le temps semblait s’être arrêté. Il parlait à son tour, puis Robert. Nous avions nos anneaux sur nos index.

«Par le pouvoir qui m’est conféré, je vous déclare désormais, Garnet et @Bouclettes Davis, Mari… Et Femme. Vous pouvez maintenant vous embrasser.»

Monsieur et Madame Davis… Je me tournai vers mon époux. Nous allions échanger notre premier baiser. Je plongeai mon regard dans ses yeux verts. Il pencha doucement sa tête tandis que nos visages se rapprochaient l’un de l’autre. J’avais chaud… Très chaud… Ça brulait.

«OH PUTAIN DE BORDEL DE COUILLE DE BITE !»

Je me réveillai en sursaut. Couverte de sueur. Je sortis une jambe de la couette, pour capter un peu de fraîcheur. Je pris de grandes inspirations pour tenter de me rafraîchir.

«Oh putain…»

Je me penchai sur le côté du lit. Le surmatelas chauffe-lit était réglé au maximum. Évidemment... J’avais oublié de l’éteindre… Je le mis sur zéro.

«Oh putain… C’était qu’un rêve de merde.»

Ou plutôt un cauchemar… Quelle horreur. Mais rien de tout ça n’était réel. J’essuyai mes yeux humides.

«Oh putain… J’espère ne plus jamais revivre ça…»

Je me penchai sur le côté et pris un oreiller contre moi. ’Cétait passé. Rien n’était vrai. Tout allait bien maintenant.

Une question occupait tout de même mon tout mon esprit… Si tout allait bien…


Pourquoi est-ce que je pleurais ?


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