Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Cet été avait quelque chose de spécial pour les Nott. C’était exactement ce que lui avait dit son oncle à l’aube de sa septième année à Poudlard. Aujourd’hui, Maverick s’apprêtait à reproduire une fois de plus la tradition familiale avec sa cousine et filleule. En tant qu’héritier le plus âgé de la nouvelle génération des Nott, c’était sa responsabilité. En tant que parrain, il voulait s’assurer d’être là pour elle. S’il n’avait jamais été un homme expansif, voire même expressif, il prenait son rôle très au sérieux et possédait une affection toute particulière pour la dernière née des Nott. Octavia était sans contexte prometteuse. Les occasions où il avait eu l’opportunité de la voir avaient systématiquement été à la fois intéressantes et agréables. Preuve, s’il en fallait une de plus, du haut intérêt qu’il lui portait en plus des espoirs placés dans la jeune demoiselle. La discussion qu’ils s’apprêtaient à avoir promettait donc d’être constructive. Ce fut après s’être assurée du retour d’Octavia chez ses parents que Maverick lui fit parvenir un hibou l’invitant à passer une après-midi chez lui, dans son manoir de la banlieue londonienne. Rien de bien extravagant là dedans pour une agréable journée d’été. L’héritier des Nott avait eu largement l’occasion de se remettre de ses blessures suite à la pleine lune de juin. Sans compter qu’il était actuellement sous potion tue-loup, pour son plus grand désespoir, afin d’aider Miss Greengrass dans le développement de sa création.
Le jour du rendez-vous arrivé, Maverick mandata son elfe de maison d’installer boissons et gâteaux maisons sur la terrasse avant que sa cousine n’arrive. Il n’eut pas besoin de lui rappeler que ses trois amis canidés devaient être surveillés de prêt afin de ne pas tirer profit de cette nourriture laissée sans surveillance. Le lycan avait beau agir en chef de meute pour ses compagnons à fourrure, ces derniers gardaient leur instinct animal. Chose à laquelle il pouvait facilement s’identifier, lui-même possédant ce loup si expressif en lui. Bien que légèrement muselé depuis maintenant un mois, il comptait sur le fait que cela puisse être temporaire et surtout livré à sa guise de relâcher la bête en temps voulu. Dans un soucis d’efficacité, ne pouvant clairement pas s’engager à travailler au Ministère pour la matinée ou encore partir en mission sur le terrain, Maverick avait préalablement apporté quelques dossiers avec lui. Installé dans l’intimité de son bureau du rez-de-chaussée, il consulta divers rapports, en rédigea certains et après consultation des divers avis de recherches ou pistes confiées par la police sorcière, dressa des ordres de missions. Le temps passait vite quand il travaillait. Tout aussi vite que lorsqu’il s’adonnait à la pratique du piano ou du dessin. A en juger par l’épais nuage opaque régnant dans la pièce et la bouteille en cristal vide, Maverick n’était pas sorti de son bureau une seule seconde depuis son réveil. L’assiette apportée par son elfe de maison était restée intacte sur un des meubles. Rien de bien surprenant même si la petite créature s’inquiétait systématiquement pour son maître. Si vous lui demandiez son avis, Mitsy trouvait qu’il ne mangeait pas assez. Il fumait beaucoup trop sans parler de son problème d’alcool. Mais ça, c’était l’opinion de Mitsy qui n’avait, bien évidemment, pas le droit de le formuler face à Monsieur Nott. Quand la sonnette de la porte d’entrée retentit, Maverick réalisa à cet instant qu’il n’avait pas décroché le nez de son travail. Il écrasa son mégot depuis longtemps consumé dans le cendrier en cristal déjà plein à ras bord et tira un cylindre blanc de poison de son étui en étain. « J’y vais Mitsy ! Tu peux faire sortir Loki et Malcolm dans le jardin si tu le souhaites. » Lâcha-t-il à l’attention de l’elfe tandis qu’Artémis se levait déjà, guettant le moindre geste de son maître pour lui enchaîner le pas. A l’instant même où il quitta son fauteuil, la renarde commença à japper d’excitation. La bête très sociable montrait toujours un fort intérêt envers les visiteurs. Guetté par sa compagne au pelage sombre de tous les instants ainsi qu’une Mitsy observant depuis l’entrebâillement de la cuisine, Maverick parti ouvrir la porte à sa jeune cousine.
« Octavia ! » Dit-il dans un épais nuage de fumée sans la moindre forme d’entrain ou même de joie teintant son timbre grave ou ses traits de marbre. Du classique Maverick Nott. Rien que sa cousine et filleule ne connaisse déjà. L’héritier de cette branche de la famille sang-pur était connu pour son stoïcisme légendaire. Un sourire étirant ses lippes pouvait être synonyme d’un AVC tant cela paraissait incongru. Tout en portant le cylindre blanc à ses lèvres une nouvelle fois, Maverick s’écarta pour laisser la place à sa jeune cousine d’entrée, accueillie par sa renarde de feu, Artémis dans un jappement sonore enthousiaste. « Entre, je t’attendais. » Une fois la porte refermée derrière la Serpentard, Maverick reprit les devants, se dirigeant vers l’arrière de son manoir. « On va s’installer dans le jardin. » Suivis par Artémis, ils rejoignirent Loki, son dingo, ainsi que Malcolm, son renard de Darwin qui se chamaillaient sur la pelouse. Seul un bref sifflement du propriétaire des lieux suffit à calmer le début de rixe entre les canidés, venant saluer la nouvelle arrivante à grands coups de léchouilles et reniflements. Après les salutations d’usage, Maverick lui indiqua la table de jardin dressée pour l’occasion. Sur cette dernière, il avait pris le soin de disposer de la limonade, du thé ainsi que du soda accompagnés de différents gâteaux pour qu’elle ait le choix. Installé sur une des chaises faisant face à la pelouse où les deux canidés mâles repartaient joués, Artémis se couchant à ses pieds, il lâcha à son intention. « Sers-toi de ce qui te fait envie ! » Maverick se servit une tasse de thé avec un nuage de lait et prit une gorgée avant de reprendre une bouffée sur sa cigarette. Une fois que la demoiselle se fut servie, il décida de directement passer à l’action. « Bien ! Je pense que tu te doutes déjà de la raison pour laquelle je t’ai invité aujourd’hui, n’est-ce pas ? » Pourquoi tourner autour du pot quand on peut immédiatement parler des choses sérieuses ?! Efficacité et professionnalisme, enfin, du moins pour le côté parrain/cousin.
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Octavia Nott
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Sam 26 Nov - 16:56
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Mavia
Après leur divorce, Pétrus Nott et July, redevenue Montmond, vendirent au rabais leur manoir de Canterbury au premier acheteur intéressé. Pour chacun d'eux, il était évident qu'une séparation des biens ait lieu le plus rapidement possible. Depuis, Pétrus et sa fille vivent dans un riche appartement de Londres aux airs bien plus modestes que leur précédente demeure, mais bien plus pratique. D'ici, Octavia accède rapidement à la ville sans nécessité de transplaner. Depuis le mois de mars, Octavia avait atteint sa majorité. Cet été, elle pourra donc passer son permis de transplaner. Pour l'heure, c'est en moyen de transport moldu qu'elle rejoint la banlieue londonienne où elle termine son chemin à pied. De longs mois s'étaient écoulés depuis son dernier entretien avec son cousin et parrain. Nombreux sont les évènements qui s'étaient déroulés durant sa sixième année à Poudlard. Encore plus nombreux sont les changements opérés dans sa vie. Elle qui avait souhaité un retour « à la vérité » en douceur, elle avait finalement brûlé toutes les étapes pour plonger à pieds joints dans le plat, même s'il s'agit plutôt d'une marre de boue. Pour l'affirmation de sa personnalité véritable et de ses idées, Octavia craint la réaction de ses parents, surtout celle de son père, car ils sont plus proches. Mais ce qu'elle craint encore plus, c'est la réaction moins évidente de celui sur qui elle avait toujours pu compter. D'autant plus qu'elle avait apporté de nombreuses modifications dans sa vie sans le consulter. D'ailleurs, elle n'avait consulté personne. Mais puisque depuis le premier septembre 2021 Octavia refuse catégoriquement de vivre dans le mensonge, il est grand temps de jouer cartes sur table, quitte à se faire repousser, rejeter ou pire ! Renier. Dans le fond, cela en valait la peine. Sur la forme, déplaire à ceux à qui elle tenait, même au prix de sa liberté, lui tord les boyaux à lui en donner la nausée. Mais ça, elle ne vous le montrera jamais. C'est paré de son habituelle expression de marbre qu'elle entre dans le domaine de son cousin. Des jappements et des cris indistincts retentissent en échos non loin de là. D'un pas assuré et certain, elle s'avance vers la porte d'entrée pour annoncer son arrivée. Maverick l'accueille en personne. À sa découverte, Octavia esquisse un léger sourire : — Bonjour, cousin Maverick, salut-elle en tombant son regard bleu sur la renarde qui l'accompagne. À la vue de l'animal, tous ses tourments disparaissent. Elle attend qu'Artémis éprouve un intérêt certain à son égard avant d'oser envoyer la main pour des caresses bien méritées. Un renard... Octavia songe à sa nouvelle qualité d'animagus. Encore un secret bien gardé que Maverick ne connait pas. Et les tourments reviennent de plus belle. Mais le marbre de son visage ne laisse rien paraître, ni même la justesse de ses mouvements envers la renarde. Imaginez le stoïcisme de Maverick accueillant le stoïcisme d'Octavia ? Joie de vivre au manoir Nott. — Je suis contente de te revoir, admet-elle avant de suivre, en silence, son cousin dans le jardin où le restant de sa meute de canidés l'accueille dans un concert de jappements, léchouilles et reniflements. Octavia se demande s'ils peuvent sentir des restants de son animal totem ? Les deux cousins s'installent à une table pour le goûter. Ravie de contenter sa dent sucrée, Octavia se sert une tasse de thé, y trempe pas moins de trois sucres de table, et se saisit d'un cupcake particulièrement fourni en topping crémeux. Autant dire que Maverick ne fait pas dans la dentelle. Droit au but (allez l'OM). D'une certaine manière, c'était préférable. Ces boyaux joueront moins longtemps à tournicotons. — Je sais, oui, affirme-t-elle sans relever le menton dans sa direction, ses grands yeux bleus scrutant la découpe en quatre de son cupcake. Mon avenir, se contente-t-elle de dire. Dévorant une première portion de cupcake, elle relève enfin son regard en direction de son cousin, pour le planter dans le sien. Avalant sa bouchée, elle cherche ses mots pendant un court instant. — Je sais que tu prends très à coeur ton rôle de parrain et tu sais que je t'ai toujours apprécié, Maverick. Mais autant t'annoncer tout de suite que j'ai bien l'intention de faire ce dont j'ai envie, uniquement ce dont j'ai envie et tant pis si ça ne convient pas à la famille Nott. Qu'est-ce qu'on disait déjà ? Pourquoi tourner autour du pot, c'est ça ? Cette annonce cash pistache, ce n'était pas prévu. Un peu comme le dévoilement de sa véritable personnalité au mois de septembre, à Poudlard. Décidément, Octavia songe qu'il faut qu'elle arrête de faire des plans sur la comète et, comme le veut son jeune âge, foncer tête baissée, un point c'est tout. Un vent léger remue quelques-unes de ses mèches brunes. Pendant un court instant, Octavia doute de son affirmation. Le jeu en vaut la chandelle, se rappelle-t-elle. S'armant de courage, elle s'efforce de retranscrire dans l'expression de son visage l'étendue de sa détermination. Elle sait que Maverick n'est pas un Nott comme les autres. Elle sait aussi qu'il est difficile de se défaire des idées et des traditions sur lesquelles histoire et éducation se sont construites.
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Jeu 8 Déc - 16:49
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Octavia & Maverick
« The wild still lingered in him and the wolf inside. »
Chez les Nott, sérieux et retenue sont de mise. Un précepte bien intégré par Maverick et que sa jeune cousine et filleule Octavia semblait également faire sienne. De quoi amplement satisfaire les patriarches mais également le rafleur lui-même, prompt à transmettre et perpétuer cet héritage. Bien trop obnubilé par la grandeur familiale et son travail, Maverick avait volontairement délaissé son mariage au profit de sa carrière. Ainsi, durant les quelques années l’ayant uni avec une jeune héritière au sang aussi pur que le sien, il n’avait jamais posé un petit doigt sur elle. Priver son père d’une descendance était un sujet sensible. N’oublions pas après tout qu’il avait déjà joué avec le feu en formulant la requête peu orthodoxe de devenir un lycanthrope. Requête acceptée par son paternel après qu’il ait plaidé sa cause pour lui prouver par A plus B des bénéfices que cela apporterait sur le long terme à leur famille ainsi qu’aux Mangemorts. En revanche, briser son mariage et ne pas fournir de descendance… En voilà une déception et des attaques à peine dissimulées offertes à Nott senior. Impossible de réfuter quoi que ce soit, obligé de courber symboliquement l’échine par son silence et accepter les blâmes formulés. Prendre sous son aile Octavia avait donc été une façon de se rattraper. Maverick prenait ce rôle très au sérieux, appréciant grandement l’enfant qu’il avait vu grandir.
La traditionnelle discussion précédant la dernière année de Poudlard était donc le moment rêvé pour revoir sa cousine après de longs mois sans avoir eu la chance de la côtoyer. Entre ses études et son poste au Ministère de la Magie, cela laissait à vrai dire peu de temps pour s’organiser et prévoir quoi que ce soit. L’après-midi organisé dans le jardin de son manoir londonien tombait à pic. Après avoir accueilli Octavia sur le pas de la porte en compagnie d’Artémis, il fit entrer la jeune Nott. « De même. » Rétorqua-t-il avec, vous l’aurez deviné, pudeur et retenue. L’avantage de dialoguer avec une autre Nott ? Octavia le comprenait et avait appris à déchiffrer les multiples rides fissurant sporadiquement son masque de marbre. Là où le commun des mortels aurait mal pris son air froid et détaché, la Serpentard pouvait lire la tendresse dans les prunelles glaciales de son oncle. L’esprit tranquille, ils s’installèrent dans le jardin pour prendre le thé à l’ombre du parasol installé par les soins de Mitsy. Une fois sa tasse remplie, une nouvelle cigarette allumée, Maverick rompit le silence afin d’aller droit au but. Pourquoi tourner autour du pot quand on peut directement obtenir satisfaction ? Il n’avait pas de suspect à interroger et les informations qu’il souhaitait obtenir lui seraient toutes livrées volontairement. L’atmosphère était donc plus à la détente.
Un volute de fumée lui échappa tandis qu’Octavia reprenait la parole. Ses prunelles d’acier ne manquaient rien du spectacle qu’elle lui offrait à découper méthodiquement son cupcake avant que la sentence ne tombe. Ça partait très mal. Deux gamins Nott qui souhaitent s’affirmer. Si lui avait été plus subtile dans la forme, le fond avait bien secoué les fondements traditionalistes de la famille sang-pur. A présent c’était au tour d’Octavia. Il y avait fort à parier, vu la façon dont elle venait de s’exprimer et la détermination affichée, que la demoiselle ne passerait pas par quatre chemins. Elle chercherait peut-être même à se dissocier de la direction prise par la famille… Désastre à l’horizon ! Contenant la rage du loup qui grondait en lui malgré les effets de la potion tue-loup, Maverick pouvait sentir l’absence de trouble chez sa cousine. Si en apparence cela avait tout d’une mauvaise blague, il n’en était rien. De quoi un peu plus préoccuper le chef de meute qui vint extirper une longue bouffée à sa cigarette avant de lâcher un simple. « Je vois… » Oui, Maverick Nott et les annonces fracassantes ça n’a jamais fait bon ménage. Il n’y avait pas pire public que le lycanthrope. Frustrant quand on souhaite s’engager dans une dispute. Frustrant quand on ouvre son coeur. Frustrant quand on tente simplement de lui arracher une réaction autre que cet air froid impassible et un simple « Je vois » soufflé entre deux prises de nicotine. En somme, frustrant. Dans un silence pesant, Maverick prit une gorgée de son thé qu’il aurait bien troqué contre un grand verre de whisky après l’annonce impromptue d’Octavia. Quand la tasse regagna sa coupelle sur la table de jardin, son index et majeur vinrent masser sa tempe droite avant de finalement briser le calme assourdissant. « De quoi donc as-tu envie ? Puisque cela semble si important à tes yeux, je serai curieux de le découvrir. » Lâcha-t-il avec son habituel calme olympien, sa main libre venant à la recherche du pelage d’Artémis. Par réflexe, la renarde se redressa pour loger le haut de son crâne dans la paume de la main de son maître, un bref jappement de contentement lui échappant à son contact. « Est-ce quelque chose dont tu as déjà parlé avec ton père ? » Vu l’annonce qu’elle venait de lui lâcher, il y avait fort à parier pour qu’il soit le premier à attendre sa demande, le plaçant ainsi dans une position relativement complexe vis-à-vis du reste de la famille.
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Octavia Nott
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Dim 11 Déc - 17:26
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Octavia se doutait des mauvais présages que la simple formule « je vois » annonçait. Feignant de ne pas analyser les messages cachés, elle mordit dans le deuxième quart du cupcake qui s'avérait délicieux. De quoi avait-elle envie ? Les possibilités étaient nombreuses, et la vie devant elle s'étendait comme un océan à perte de vue. Elle voulait voir le monde sans être enchaînée à de quelconques obligations. Le mariage, la procréation, toutes ces responsabilités qui vous entravent, ce n'était pas fait pour elle. D'abord, elle n'aimait pas les contacts physiques, et encore moins déblatérer tout un tas d'âneries romantiques. Ensuite, engendrer un enfant l'horipilait au plus au point. Sérieusement, avait-elle l'air d'un four humain ? Le monde s'offrait entièrement à sa jeunesse, elle n'avait pas l'intention de s'enfermer dans un mariage aussi ennuyeux qu'ennuyant. — Peut-être magizoologiste. J'aimerai travailler avec les créatures dans leur milieu naturel, mon professeur de soins aux créatures magiques m'inspire beaucoup, dévoila-t-elle. Plus que de l'inspirer, Abigail Macfusty l'épaulait comme une véritable mentor. D'ailleurs, c'est lors de leur premier entrevenue en tête à tête qu'Octavia avait décidé de mettre fin à son jeu parfait de serpentarde pour devenir elle-même, rien qu'elle-même. — Je voudrai voyager, précisa-t-elle. C'était son rêve. Voyager de par le monde, découvrir les créatures dans leur habitat naturel et ce, sur tous les continents. Serait-ce pour de la recherche ou pour des soins, elle ne saurait encore trancher. Elle comptait sur l'expérience de ses années d'études pour déterminer précisément un métier. En avait-elle discuter avec son père ? Certainement pas. — Papa est un homme d'affaire obnubilé par ses bénéfices. Depuis le divorce, la collaboration avec Mama est tendue, il travaille d'arrache-pied pour ne pas qu'elle prenne le contrôle de la société. Elle croqua dans un nouveau quart de cupcake. — Ca ne lui fait pas de mal, décréta-t-elle, un fin sourire sarcastique se dessinant sur son visage poupin. Quant à Mama, notre relation s'est détériorée depuis que j'ai décidé d'aller vivre avec papa. Elle haussa les épaules. — Les mères font preuves d'une fierté déconcertante, ajouta-t-elle. Aux yeux de July Montmond, son fils était la plus belle merveille du monde. Beloce avait toujours été son préféré, Octavia s'était naturellement rapprochée de son père, la petite fille qu'elle était trouvant tout le réconfort dont elle avait besoin auprès de Pétrus. Et voilà que, bien des années plus tard, alors que le couple divorcait, Octavia, âgé alors de quinze ans, avait évidement choisi de vivre avec son père, et sa mère le lui reprochait. Parfois, les mères avaient cette façon de se croire toute puissante auprès de leurs enfants, si bien qu'elles se pensaient tout permis. Mais Octavia ne l'a pas entendu de cette manière, et avait défendu son point de vue corps et âmes, tant pis si cela blessait la fierté de sa mère. Une expérience qui la conforta dans son refus de devenir mère. Si c'était pour devenir égoïste et fière au point de se croire tout permis, cela n'en valait pas la peine. L'une des ambitions profonde d'Octavia était de rester droite et authentique dans ses souliers et ce, tout au long de sa vie. — Les créatures sont tellement imprévisibles qu'elles me donnent du fil à retordre, reprit-elle. A leur contact, j'utilise la totalité de mes facultés mentales, je suis obligée de me dépasser, ma mémoire eidétique dans certains cas ne m'est d'aucun secours, ça me donne véritablement l'impression d'être moi-même. Un peu comme sur un balai. Depuis sa première année à Poudlard, Octavia avait travaillé dure pour rentrer dans l'équipe de Quidditch de sa maison. Sa petite taille, son allure chétive de l'époque ne l'avantageaient guère, et cela l'avait poussé à faire d'inconmensurables efforts pour parvenir à ses fins. Une sitatution qui l'enchenta et lui fit grand bien. En quatrième année, elle passa enfin haut la main les épreuves d'admission. Même si elle convoitait le poste de batteuse, sa détermination, sa témérité et son adoration pour la voltige en faisaient une poursuiveuse hors paire. Bien sûr, elle avait songé à faire carrière dans le sport. Mais l'idée d'être à la retraite à trente ans pour trouver un métier dans lequel se reconvertir ne la motivait guère. — J'ai aussi songé au Quidditch. Ce sont deux voies différentes. Mais sur le long terme, j'ai l'impression que la magizoologie me sera bénéfique. Cela dit, une carrière dans le Quidditch empêchera sa famille de lui réclamer une descendance. — Je sais que cela va faire du grabuge dans la famille, finit-elle par déclarer. Ne m'en veux pas, Maverick. Je ne suis pas faite pour être comme vous. Et je n'ai pas l'intention de vivre malheureuse toute ma vie pour contenter une lubie.
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Lun 20 Fév - 19:33
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Octavia & Maverick
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Le sens du devoir était une chose que Maverick Nott prenait très au sérieux. Il ne faisait clairement pas la différence entre professionnalisme, honneur familial et le rôle de mentor endossé à bien des occasions et dans bien des contextes. Résultats indéniablement liés à l’éducation stricte et l’endoctrinement sévère dans lequel il avait grandi. Des schémas nullement remis en question, adoptés sans même se poser la moindre question. Tout ce qui comptait à ses yeux était la renommée des Nott. Une tâche pour laquelle il s’efforçait d’oeuvrer à sa façon. Pour quiconque n’était pas familier avec l’héritier Nott, Maverick pouvait sembler froid, parfait sang-pur à l’idéologie étriquée, formaté par l’autorité d’une figure paternelle omniprésente. Or, sa simple nature de lycanthrope et son désintérêt pour les affaires politiques prouvait bien son individualité. Il agissait en parfait petit soldat, petit garçon effrayé par le courroux de son géniteur mais la tempête grondait intérieurement, le loup clamant son désir d’une indépendance féroce. Constater que la même furie rugissait en Octavia avait quelque chose d’effrayant. Elle ne possédait pas la même retenue que lui. D’un tempérament aussi glacial que le sien, Maverick savait sa cousine et filleule plus agitée bien qu’il ne soit clairement pas un exemple à suivre en la matière compte tenu des horreurs auxquelles il pouvait parfois s’adonner, cachées sous couvert du lycan l’habitant. Toutefois, la volonté d’indépendance de la demoiselle retentissait comme une alarme assourdissante de problèmes à venir.
Bien qu’extérieurement d’un calme olympien, la bête s’était réveillée, alertée elle aussi par les propos de son invitée. Sans laisser échapper le moindre son, seule la fumée de sa cigarette perçant ses lippes, Maverick l’écouta sans sourciller. Pas même l’amorce d’un haussement de sourcil ne vint le trahir quand elle fit mention d’Abigail. Octavia devait probablement tout ignorer de l’amitié liant son cousin avec la professeure de Poudlard. Il faut dire que Maverick avait toujours été d’une discrétion hors pair, gardant ses relations amicales pour lui, prenant systématiquement le soin de ne jamais rien révéler sur lui même à ses proches. Tandis qu’elle s’épanchait sur la situation vécue par ses parents, il vint écraser le mégot de sa cigarette dans le cendrier en cristal posé sur le rebord de la table, en profitant pour prendre une nouvelle gorgée de thé. Que pouvait-il bien ajouter à tout cela ? Si ses parents n’étaient pas séparés ça n’était là que l’oeuvre d’une fierté mal placée. Pas étonnant que Maverick soit fils unique quand on constatait l’ambiance glaciale régnant entre les deux époux. Pas étonnant non plus qu’ils aient dégoûté leur héritier de s’engager dans une union stérile. Le jeune homme préférait amplement se plonger corps et âme dans son travail, oeuvrant à laisser sa marque dans les esprits plutôt qu’en engendrant un nouvel être dont le sort ne serait probablement pas si différent du sien. Pas étonnant également de voir Octavia tout rejeter en bloc. La nouvelle génération et leurs idéaux, leur volonté de se soulever contre l’ordre établi et les traditions… Lui aussi était passé par cette phase.
« Je n’ai pas l’intention de vivre malheureuse toute ma vie pour contenter une lubie. » Voilà une phrase qui résonna plus intensément qu’il l’aurait cru. Voilà une phrase qui parvint à lui faire hausser un sourcil. Elle le pensait donc comme tous les autres. Pris dans un marasme dont il n’y avait aucune issue. Condamné à être malheureux. Comme pour tenter de digérer l’information balancée en pleine figure, Maverick se redressa pour extraire à nouveau son étui en étain de sa poche. Il en extirpa une cigarette de plus, alluma cette dernière et laissa la fumée s’échapper dans un profond soupir avant de conclure à nouveau par un « Je vois. » . Toujours très expansif ce Maverick. L’espace d’un instant, ses orbes glacées se déportèrent vers les silhouettes de Loki et Malcolm jouant gaiement, à des lustres de capter l’intense réflexion dans laquelle leur maître et chef de meute indirect était plongée. Seule Artémis sembla capter son trouble, se redressant pour venir délicatement poser sa tête sur sa cuisse, réclamant avec insistance qu’il ne la gratifie de quelques caresses. D’un geste machinal, le maître de maison s’exécuta, ses prunelles regagnant celles de sa cousine. « Si tu penses pouvoir réellement t’épanouir dans l’une de ces professions, cela mérite d’y accorder toute ton attention. » Ce que Maverick oubliait délibérément de préciser c’était l’inventivité dont les Nott faisaient preuve pour tirer bénéfice d’une situation en apparence défavorable. Il suffisait de voir avec quelle habilité son père avait su tirer profit du fait que son fils était délibérément devenu lycanthrope. Une véritable honte en soi mais avec la bonne attitude et le bon discours, cela devenait un atout. Maverick ne doutait pas qu’il en serait de même avec Octavia. Une carrière en magizoologie ou dans le Quidditch pouvait sembler banal mais leur pères respectifs trouveraient probablement une façon de retourner cela à leur avantage.
« Si tu souhaites que tes décisions soient prises au sérieux il va te falloir faire preuve de détermination et t’entourer des meilleurs. » Annonça-t-il tout de même. Chose qu’il avait lui-même fait une fois sa décision prise de devenir loup-garou. « Tu as déjà une des meilleures dragonologiste du pays comme professeure à Poudlard donc à ce niveau cela ne devrait pas être trop compliqué. En ce qui concerne le Quidditch je peux te mettre en contact avec l’un des anciens champions du monde de notre équipe nationale. Il pourra probablement t’en parler plus en détails. » L’avantage de travailler au sein du Ministère était bien les connexions qu’il possédait. Certes il ne connaissait pas directement le joueur O’Connor, l’ayant simplement côtoyé à quelques reprises lors de soirées mondaines mais il ne doutait nullement de son sérieux professionnel. Il faudrait simplement outrepasser sa mauvaise humeur légendaire exacerbée suite à sa blessure. « J’imagine toutefois que tu as bien conscience de la résistance que cela va provoquer chez ton père et ta mère. Tu dois te préparer mentalement à leur tenir tête. Tu penses en être capable ? » Demanda-t-il avec un grand sérieux alors que la cigarette revenait se loger entre ses lippes.
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Ven 24 Fév - 7:02
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Je vois. S'il n'était pas tant entraîné à conserver sa mise en place, le derrière d'Octavia aurait bondi sur sa chaise. Ces deux mots faisaient l'effet d'un bombardement. Vous entendez l'obus siffler, mais vous ne savez pas où il va tomber. Lorsqu'il touche le sol, tout votre corps en tremble de surprise alors que vous saviez qu'il allait tomber. C'est ainsi qu'Octavia percevait les choses : l'obus sifflait, elle ne connaissait pas la tournure qu'allait prendre la conversation. La jeune fille gardait son sang-froid. Résolument, elle ne souhaitait pas sortir de sa ligne de conduite : faire ce qu'elle veut, avant tout, plus que tout au monde. Mais elle ne désirait pas non plus s'attirer les foudres de son parrain sur qui elle le pensait, elle pouvait compter. La communication avec sa mère de rompue et, son père étant trop préoccupé par son travail, Maverick restait les seuls épaules adultes sur lesquelles elle pouvait encore espérer s'appuyer. Admettons qu'il accepte ses paroles. Admettons qu'il ne monte pas sur ses grands chevaux. Comme si, cette dernière option était possible chez la personne la plus inexpressive au monde. Le doute et la peur s'insinuèrent chez la jeune fille. L'espace d'un instant, elle se sentit vulnérable, bien qu'elle n'en démontrait rien. Elle aimerait chevaucher un balai pour voltiger jusqu'à en oublier ses soucis d'adolescente, atterrir à Poudlard et se réfugier dans l'enclos des hippogriffes. Elle saluerait le professeur Macfusty, nourrirait les créatures volantes, puis s'effacerait dans la forêt interdite sous sa forme d'animagus. Elle avala sa salive, tranchant presque avec son attitude interdite. L'animagi restait un point qu'elle n'avait pas abordé, ni avec ses parents, ni avec Maverick. D'ailleurs, hormis Abigail, personne n'était au courant. Octavia se demanda si elle était vouée à vivre dans les cachoteries et les secrets pour le restant de ses jours ? Dévoiler son secret revenait à signaler le mentorat clandestin d'Abigail. Octavia tenait à son professeur. Il n'était pas question qu'elle la mette à mal, d'autant plus qu'elle pensait que Maverick ne la connaissait pas. Quoiqu'il en soit, son parrain entama un dialogue pour réagir à ses propos. Octavia tomba des nues, si bien que le marbre de son visage s'effaça pour laisser la place à l'étonnement. Il ne la contredisait pas, ni ne la blâmait pour ses propos à l'encontre de la tradition des sang-purs. Était-elle entrain de rêver ? Ou avait-elle mal jugé son cousin ? C'était presque trop facile, et Octavia commençait à regretter qu'il le prenne si bien. Ah ! Les adolescents !Elle s'attendait à devoir argumenter, peut-être même hausser le ton pour se faire entendre, mais il n'en fut rien. Maverick allait jusqu'à lui donner des pistes à explorer. Sans quitter son expression de surprise, elle croqua négligemment dans un muffin, prit à la dérobée, sans même accorder un regard à la pâtisserie. Elle ne releva pas lorsqu'il évoqua Abigail. Son nom était connu dans sa profession, au ministère et au-delà. Elle continuait de manger son muffin, Je vois. S'il n'était pas tant entraîné à conserver sa mise en place, le derrière d'Octavia aurait bondi sur sa chaise. Ces deux mots faisaient l'effet d'un bombardement. Vous entendez l'obus siffler, mais vous ne savez pas où il va tomber. Lorsqu'il touche le sol, tout votre corps en tremble de surprise alors que vous saviez qu'il allait tomber. C'est ainsi qu'Octavia percevait les choses : l'obus sifflait, elle ne connaissait pas la tournure qu'allait prendre la conversation. La jeune fille gardait son sang-froid. Résolument, elle ne souhaitait pas sortir de sa ligne de conduite : faire ce qu'elle veut, avant tout, plus que tout au monde. Mais elle ne désirait pas non plus s'attirer les foudres de son parrain sur qui elle le pensait, elle pouvait compter. La communication avec sa mère de rompue et, un père trop préoccupé par son travail, Maverick restait les seuls épaules adultes sur lesquelles elle pouvait encore espérer s'appuyer. Admettons qu'il accepte ses paroles. Admettons qu'il ne monte pas sur ses grands chevaux. Comme si, cette dernière option était possible chez la personne la plus inexpressive au monde. Le doute et la peur s'insinuèrent chez la jeune fille. L'espace d'un instant, elle se sentit vulnérable, bien qu'elle n'en démontrait rien. Elle aimerait chevaucher un balai pour voltiger jusqu'à en oublier ses soucis d'adolescente, atterrir à Poudlard et se réfugier dans l'enclos des hippogriffes. Elle saluerait le professeur Macfusty, nourrirait les créatures volantes, puis s'effacerait dans la forêt interdite sous sa forme d'animagus. Elle avala sa salive, tranchant presque avec son attitude interdite. L'animagi restait un point qu'elle n'avait pas abordé, ni avec ses parents, ni avec Maverick. D'ailleurs, hormis Abigail, personne n'était au courant. Octavia se demanda si elle était vouée à vivre dans les cachoteries et les secrets pour le restant de ses jours ? Dévoiler son secret revenait à signaler le mentorat clandestin d'Abigail. Octavia tenait à son professeur. Il n'était pas question qu'elle la mette à mal, d'autant plus qu'elle pensait que Maverick ne la connaissait pas.
Quoiqu'il en soit, son parrain entama un dialogue pour réagir à ses propos. Octavia tomba des nues, si bien que le marbre de son visage s'effaça pour laisser place à l'étonnement. Il ne la contredisait pas, ni ne la blâmait pour ses propos à l'encontre de la tradition des sang-purs. Était-elle entrain de rêver ? Ou avait-elle mal jugé son cousin ? C'était presque trop facile, et Octavia commençait à regretter qu'il le prenne si bien. Elle s'attendait à devoir argumenter, peut-être même hausser le ton pour se faire entendre, mais il n'en fut rien. Maverick allait jusqu'à lui donner des pistes à explorer. Sans quitter son expression de surprise, elle croqua négligemment dans un muffin, prit à la dérobée, sans même accorder un regard à la pâtisserie. Elle ne releva pas lorsqu'il évoqua Abigail. Son nom était connu dans sa profession, au ministère et au-delà. Elle continuait de manger son muffin, toujours avec son air hébété, regrettant d'avoir cédé à la surprise, la brisure de son masque reflétant sa faiblesse du moment. Lentement, elle baissa les yeux en direction d'Artémis. Elle se demanda furtivement si la ménagerie de son cousin pouvait ressentir sa nouvelle condition. Un poil qui traînait dans ses cheveux ? Une odeur persistante ? Elle s'était entièrement lavée et shampouinée avant de venir, mais qu'en serait-il le jour où elle serait plus négligeante ? Son regard bleu se releva en direction de Maverick pour se planter dans le sien. C'était agaçant de ne pouvoir rien lire sur son visage. Octavia comprenait ce que les autres devaient ressentir en la regardant. — J'en suis consciente, finit-elle par déclarer. Je comptais improviser. Jusqu'ici, tout ce que j'anticipe tombe à l'eau. Elle esquissa un sourire cynique et, sentant qu'elle se détendait quelque peu, quitta l'hébétude pour que les traits de son visage retrouvent leur rudesse. Quant à savoir si elle était capable de tenir tête à ses parents.... — J'ai réussi à venir seule jusqu'ici, sans que personne ne le sache, et t'avouer la vérité au milieu de ta meute de canidés. Je pense pouvoir passer à l'étape suivante. Cette fois, c'est l'amusement qui la fit sourire. — Je suis prête à fuir, s'il le faut, avoua-t-elle. J'ai quelques cartes dans ma manche. Si besoin s'en fait, je pourrais même leur filer sous le nez. En balai ou... à quatre pattes. Elle regardait intensément son parrain. Pourrait-il deviner ? Décidément, elle ne suivait jamais ses plans, même les plus lucide et sécurisant. Octavia songeait qu'elle avait un sérieux problème avec la vérité. De toute façon, Maverick travaillant au ministère, il pourrait facilement enquêter pour savoir qui avait déposé son dossier de déclaration. — En début d'année, j'ai opéré une transformation en animagus. Oui on m'a aidé, non je ne te dirai pas qui. Mais je l'ai fait dans l'espoir d'obtenir un effet de surprise et m'enfuir, si j'y suis forcé. Oui je leur tiendrai tête. Non, leur refus n'est pas une option. Elle s'arrêta net dans son monologue dans l'espoir fou d'entrapercevoir une réaction chez son cousin. S'il répétait « je vois », il la tuerait certainement sur le coup.
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