then I'll raise you like a phoenix

Octobre fut arrivé et avec lui sa grisaille habituelle qui rendait les gens calmes et moroses. J’aimais l’ambiance qu’apportait la saison de l’automne plus fraîche, plus triste aussi. J’aimais cet état plus lent et contemplatif des gens. C’était plus aisé de les comprendre en place et lieu de l’état de surexcitation qu’amenait toujours l’été. On pouvait, en effet, tant apprendre d’une personne simplement en observant ses gestes qu’ils soient conscients, volontaires ou non. Ne vous en déplaise, je n’avais tout de même pas passé trois mois à regarder des gens. Sûrement que j’aurais pu me vouer un temps à cet exercice, mais il m’ennuierait trop rapidement comme toujours. Bien au contraire, je fus actif réfléchissant précisément à cette élection qui avait résulté en la présence de Delphini Jedusor au pouvoir. J’avais voté pour elle. Peut-être ceci avait été une erreur. Plus j’y songeais, plus je me rendais compte que le groupe composant les Mangemorts n’avaient aucune vision à long terme. Le gouvernement n’avait aucune ambition hormis celle de tuer les moldus composant le Blood Circle, à tuer les Moldus en général. Il n’avait aucune vision à long terme de l’avenir pour nous les sorciers.
Diantre, il fallait bien empêcher les Moldus d’accaparer notre monde, mais Merlin si nous continuons comme ça la guerre durera 100 ans.

La paix.

Je songeais à la paix au mois de juillet dernier. La paix avait ce bonheur d’amener une certaine quiétude où la sécurité n’avait plus lieu d’être. Elle permettait plus de liberté de mouvement, de parole même, car plus personne ne restait sur le qui-vive d’être attaqué. Je savais que l’époque précédent la guerre, je savais me faire plus discret. La guerre a amené cette improbabilité d’agir penser, agir et vaquer plus librement pour comme bon me semblais et innover. C’était toujours possible, mais beaucoup plus difficile avec la sécurité. Cela m’étouffait. La paix ou la guerre à l’infinie … ? Telle était la question que je m’étais posé. Pauvres petits phœnix qui devaient se sentir bien seuls à souhaiter la paix. Malheureusement, ils voulaient la paix pour les mauvaises raisons, car ils songeaient beaucoup trop au bien-être des impurs et des moldus. Et si je les aidais ? Je les aidais, ils m’aideraient en retour à atteindre mes objectifs du pouvoir. Puis, ils sont tels en manque d'un chef charismatique et compétent. Pauvre Potter avais-je ricané simplement à y penser, mais celui-ci était bien un piètre leader trop axé sur les émotions. J’étais un homme d’affaires riche et justement au charisme flamboyant aidant, en tant qu’ambassadeur, les entreprises de ce monde. J’étais donc aussi bienveillant, sinon plus, que les membres de l’Ordre du Phénix.

C’était vêtu d’une cape vert forêt sertie de velours aux épaules que je marchais d’un bon pas dans le hall du Ministère de la magie aujourd'hui le 14 octobre. Je n’arrêtais qu’a l’ascenseur m’amenant au département des Aurors déjà au travail de si bon matin. Moi, j’avais rendez-vous avec Amycia Avery qui fut, une fois mon garde du corps lorsque mes responsabilités d’Ambassadeur m’avaient amené à côtoyer des sorciers malvenus. J’avais apprécié ses compétences et donc nous avions un peu parlé tels de nos autres responsabilités. Elle m’avait, ainsi, révélé être membre de l’Ordre du Phénix.

- Amycia, bonjour.

Fis-je posément tout en marchant vers elle, ma canne de prestige bien en vue. Pour éviter de commettre quelque impair que ce soit, les gens pouvant être susceptibles, je ne lui avais pas v mentionné le véritable but de ma visite gardant le secret de mes ambitions. Comme me le révélait mon psychomage, les membres de l’Ordre du phénix pouvaient devenir suspicieux lorsqu’ils entendaient le nom de famille Lestrange, le maudissant sans le connaître et cela même si elle portait le pur patronyme d’Avery.
Je l’avais écouté. Je le faisais toujours pardi surtout quand ça pouvait me rapporter en retour.