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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Quand j'ai besoin d'aide ... [Abigail MacFusty] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Nymphéa E. Chang
Nymphéa E. Chang
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Sam 1 Oct - 17:13


Quand j'ai besoin d'aide ...


Feat. Abigail MacFusty



Le mois de juin arrivait avec ses beaux jours tout comme ma gaieté habituelle. Depuis quelques temps, je me sentais d’une détermination sans borgne prête à tout défoncer. Bon, peut-être que je ne ferais pas cela au sens propre du terme. C’était le 15 juin en fin de journée et les examens commenceraient bientôt et je me sentais prête. Prête à recevoir mon diplôme et entrer dans le monde des adultes la tête haute. J’en avais des papillons dans l’estomac simplement à y penser. C’était fou comme j’étais excitée de cette fin d’année toute particulière. Alors, pour marquer le coup, j’avais organisé une grande fête qui se produirait dans la Grande Salle. Cette organisation m’avait occupé encore plus l’esprit ce dernier déjà bien rempli. S’en était tel que je me sentais coupable d’oublier, par à coup, Raphaël.

Il fallait absolument que je lui parle et cela très bientôt. Je vais commencer par un texto sur mon téléphone. Oui, juste pour voir s’il voulait toujours me parler. Je ne sais pas. Je craignais tellement qu’il refuse de parler à nouveau malgré ce qu’on s’était dit des mois auparavant. Après tout, je ne l’avais pas fait depuis des mois moi-même.

- Je vais le faire ! Et s’il ne veut plus me parler bien … J’aviserais !

J’affirmais ces termes avec tellement de détermination que j’en frappais mon poing droit dans le gauche. Il y avait même quelques élèves de troisième année à Gryfondor et Serdaigle, que je ne connaissais que de vue, m’observant comme si j’étais devenue complètement folle. Ils marmonnaient quelques mots puis, pouffaient de rire en me regardant. Embarrassée, j’accélérais le pas me dirigeant déjà vers le bureau du professeur Abigail MacFusty, ma directrice de maison. Ainsi, je tournais encore à l’angle de deux ou trois couloirs avant d’apercevoir enfin la porte de son bureau. Je marchais vite, car comme dit précédemment j’étais super heureuse et excitée par l’organisation de cette fête. J’allais, ainsi, rencontrer ma directrice de maison pour m’assurer que tout était en place surtout la permission d’utiliser la grande salle pour une fête d’élèves et d’étudiants confondues à la toute fin du mois de juin. C’était donc fébrile que je cognais à la porte.

Tout en attendant qu’elle me réponde, je me remémorais ce que j’avais appris le mois dernier. Le professeur MacFusty s’était marié avec le professeur de sortilège, Harper Auburn. Je ne les avais même pas encore félicités. J’espérais qu’elles avaient eu un beau mariage puis, un magnifique voyage de noces. Je ne pus pas rester à rêvasser plus longtemps, car la porte s’ouvrait finalement sur ma directrice de maison.

Je ne perdis pas une seconde commençant à parler bégayant parfois parce que j’allais trop vite et cela m’agaçait. Je tentais mentalement de me concentrer, de respirer et de ralentir la cadence de mes mots.

- Bonjour professeur MacFusty. Tout de suite, félicitations pour vos noces. J’en ai entendu parler et j’espère que vous avez eu un beau mariage lâchais-je sur un ton enjoué. En fait, je suis venue vous voir parce que je voulais vous demander si l’organisation de la fête était ok. Je crois que je vous avais dit que cela se passerait le 27 juin. Enfin, je veux m’assurer que j’ai la permission d’organiser cette fête.

D’enjouée, j’en devins plus sérieuse mon ton de voix plus grave ce qui améliora sans équivoque mon débit et, de surcroît, éliminait toute accroche dans mes mots.



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Sam 1 Oct - 23:03

15 juin 2021

Assise derrière mon bureau, je me massais délicatement la nuque non sans pousser de petits grognements de douleur. Le visage crispé, j’essayais de me soulager tant bien que mal au travers du pansement encore en place sous ma chevelure. La blondeur de mes cheveux perdait d’ailleurs petit à petit de leurs éclats pour laisser revenir le brun d’origine. Des pages du livre de ma vie s’étaient tournées en un an, et peut-être bien que j’étais prête à en terminer le chapitre.
Mais sans mettre la charrue avant les bœufs, je ne pensais pas à cela présentement, mais davantage aux douleurs chroniques que je ressentais depuis quelques jours.
La fâcheuse rencontre cette nuit de pleine lune avec Rory nous avait coûté cher. S’il s’était enfui de l’hôpital, je n’avais pas eu ce loisir, et je n’en avais pas eu l’envie, bien que mon côté sauvage se rebiffait à chaque nouveau soin qu’on m’apportait. En réalité, j’avais davantage été résignée. J’étais une habituée des maisons de soin hélas… mais cette fois-ci, c’était pour un cas tout à fait exceptionnel. Il m’arrivait de temps en temps d’aller à l’hôpital suite à une mauvaise rencontre avec une créature fantastique, notamment des dragons. Un loup-garou en revanche, c’était la première fois. C’était sans compter que je n’avais pas pu fuir, que je lui avais fait face et que le combat avait été particulièrement rude. Ma nuque en avait pris un coup, mes côtes cassées bloquaient ma liberté de mouvement et je boitais. Les cicatrices allaient mettre du temps à être totalement soignées et surtout, à disparaître.
Dans un soupir, je glissais ma main libre sur ma joue légèrement balafrée tout en essayant de ne pas songer à ce dont je devais ressembler… une espèce de steak haché mal cuit.

Harper n’avait pas souhaité que je reprenne le travail si tôt, mais je ne pouvais décemment pas abandonner mon travail de directrice la veille des examens, il y avait trop à faire. Les négociations avaient été rapides : j’avais promis de me reposer aussitôt les examens terminés.
En attendant, il me fallait lutter contre les maux de tête que me flanquaient sans cesse ma blessure à la nuque. Ainsi, mes sujets d’examens et mes ultimes corrections n’avançaient pas bien vite. Je me devais de prendre régulièrement des pauses afin de ne pas forcer au risque d’être assaillie de vertiges. Je détestais être diminuée de la sorte, mais je devais tout de même me sentir chanceuse. En effet, malgré ma maladie congénitale, je n’avais pour le moment pas développé de complication suite à la rencontre avec le loup-garou. Un véritable miracle s’il en était. Il ne restait qu’à attendre la prochaine pleine lune pour savoir si j’allais subir les assauts de la menteuse nacrée ou non.
Je poussais un profond soupir en priant que je sois épargnée par la maladie de la lycanthropie.
Reposant enfin mon regard sur les parchemins devant moi, je lus les premières lignes lorsqu’on frappa à la porte. Ah, ça devait être mademoiselle Chang qui avait demandé à venir me voir.

Avec précautions, je me relevais non sans cacher des grimaces de douleur à cause de mes côtes cassées. Heureusement que chez les sorciers, les os se ressoudaient rapidement. Je serai alitée si tel n’avait pas été le cas.
Lentement, je me rapprochais de la porte tout en faisant un résumé mental de ce qu’avait demandé mademoiselle Chang.
Je l’avais un peu préparée au monde professionnel non pas uniquement en étant sa directrice, mais aussi en lui délivrant des entraînements spéciaux dans la nature. Loin de lui donner un enseignement de ninjas, je l’avais aidée à rester concentrée et à se préparer à d’ éventuels dangers qu’elle pourrait croiser un jour sur le terrain. Je n’étais de loin pas une grande guerrière, mais j’avais à cœur d’aider quiconque me demandait de l’aide, surtout en ces temps de guerre.
Mademoiselle Chang avait participé, à sa manière, à donner de la couleur aux jours en organisant une petite fête de fin d’année. Tant bien que mal, je camouflais les grimaces que me procuraient mes douleurs, je me refis un visage en cachant un peu ma fatigue, je rassemblais mes cheveux pour cacher le bandage sur ma nuque et ouvrit la porte sans me préoccuper de la balafre sur ma joue.
Fidèle à elle-même, ce fut à peine si la jeune femme ne me bondit pas dans les bras avec son aisance. Toutefois, je devais reconnaître qu’elle apportait un peu de lumière dans ma journée si terne, car composée de maux et de sombres pensées. Elle me félicita pour mon mariage ce qui me fit hausser un sourcil d’amusement. Un sourire non feint peignit légèrement mes lèvres tandis que je fixais un point de la robe de sorcière de la jeune femme, ne parvenant pas à soutenir immédiatement son regard.

— Merci beaucoup mademoiselle Chang. Oui tout s’est très bien déroulé. Entrez, je vous en prie. Comment allez-vous ? Pas trop stressée avec la venue des examens ?

La laissant entrer, je refermais la porte derrière elle et boitillait pour rejoindre mon fauteuil. J’y pris place avec prudence sans pouvoir retenir un petit grognement de douleur. Sur son perchoir à côté de moi, Grishkin, mon phénix, se lissait les plumes comme si mon sort l’indifférait. Je ne m’en offusquais pas. Invitant mon interlocutrice à prendre place en face du bureau, je refermais un dossier qui concernait les examens. Sans laisser transparaître aucune émotion, j’écoutais les raisons de la venue de la jeune femme, enfoncée au fond de mon fauteuil. Je ne m’étais donc pas trompée.
Un nouveau sourire bienveillant étira mes lèvres alors que j’ouvrais un tiroir pour en sortir un nouveau dossier. Rapidement, je parcourais les fiches qui s’y trouvaient.

— Vous avez la permission de la direction et de la mienne donc… à partir de là tout est bon. Je lui tendis le dossier en question afin qu’elle puisse en prendre connaissance à son tour. Évidemment, il y aura des règles à respecter, notamment concernant nourriture, boisson et autres… je cherchais mes mots. Substances.

Sur une étagère, au-dessus de mes nombreux livres, un Noir des Hébrides miniature s’envola, engendrant le vol du Magyar à pointes et du Boutefeu chinois. Ils se livrèrent une petite bataille aérienne au-dessus de nous, ce qui ne semblait pas me distraire le moins du monde. J’étais habituée à dire vrai. L’Opaloeil quant à lui plana de la fenêtre jusqu’à moi. Il se posa entre mes mains en y déposant un petit flacon qu’il avait emporté avec lui. Ah oui, l’heure des médicaments.
D’un coup de baguette, je fis venir une carafe d’eau et un grand verre.

— Vous aimeriez boire quelque chose ? Eau, thé ou café peut-être ?


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Jeu 6 Oct - 23:23


Quand j'ai besoin d'aide ...


Feat. Abigail MacFusty



Apparemment, j’étais une piètre observatrice. En tout cas, on me le disait très souvent à commencer par ma mère. « Fais plus attention où tu marches Nymphéa ! » « Attention Nymphéa ! Tu viens de renverser le sel. Comment fais-tu pour être aussi distraite ? Fais un peu plus attention voyons ! » Je m’en sentais penaude, maladroite et troll à chaque fois. Cette fois ne faisait pas exception à la règle. Ayant parlé aussitôt, je ne remarquais pas tout de suite l’énorme balafre sur une joue du professeur MacFusty. Je m’en étais aperçu quelques secondes trop tard alors que cette dernière me saluait et s’inquiétait pour moi.

- Ça va très bien. Je n’ai pas cessé d’étudier et de travailler ces derniers mois et je sens que je vais avoir de bonnes notes. J’aime beaucoup le résultat du journal fictif que j’ai eu faire dans le cours de négociation et management.

Répondant avec le sourire et me rendant compte parler trop, j’étais, ainsi, entré à sa suite dans la pièce que j’appréciais tout particulièrement tout en me forçant à ne point dire un seul mot quant à la blessure que je voyais. Puis, la vue de Grishkin captait mon attention et je souriais à la beauté du phoenix. Je m’en mordais même les lèvres pour m’empêcher de réagir à celle-ci. Bien vite, je me rendais même compte qu’Abigail MacFusty boitait. M’assoyant sur la chaise en face de son bureau, je me sentais un peu gênée de prime abord, ne sachant quoi répondre à cela. J’enchaînais alors avec le but de ma visite devenant soudainement fébrile à savoir si j’avais l’autorisation d’organiser cette fête. Le sourire de ma directrice de maison suffit aussi à me remplir de joie et je rétorquais trépignant presque sur la chaise.

- Oh merci professeur MacFusty ! Je vous promets, vous ne serez pas déçue. Je vous y invite même ! déblatérais-je à 100 à l’heure en me demandant si elle y comprenait quelque chose. Promis ! Je vais gérer les boissons alcoolisées et lancer des sortilèges de bloclang à tous ceux qui abusent.

J’en avais même sortie ma baguette magique montrant au professeur MacFusty que je pouvais me montrer autoritaire. En fait, elle le savait sûrement pour me connaître sur un balai et entourée de mon équipe de Quidditch. Certes, parfois on pouvait en douter que moi, si gentille et naïve pouvait paraître forte et montrer les dents. Ce fut alors que le vol de trois dragons miniatures capta mon attention et m’enleva de la tête ce qu’on en disait sur moi. Entre ma fascination pour leurs ailes puissantes et la couleur différente que chacun possédait, je tentais de comprendre de quelles espèces ils étaient. Je n’en avais vraiment aucune idée. L’un d’entre eux avait plus de pointes que les autres alors qu’un autre était rouge. Je sursautais ramenant soudainement mon attention sur ma directrice de maison lorsqu’elle me demanda si je voulais boire quelque chose.

- Oh ! Je vous remercie. Je prendrais bien un thé. Si je prends trop de caféine, je crois qu’on va vouloir m’enfermer. Ce sera funeste pour tout le monde sauf moi.

Je rigolais ouvertement sur ce qu’on disait sur moi quant à mon énorme énergie. En effet, je crois que c’était mieux de ne pas toucher au café. Puis, je ne savais même pas si je pourrais l’éliminer avant d’aller dormir ce soir. En fait, me connaissant, j’en doutais ce qui me fis rire davantage.

Néanmoins, je m’arrêtais de rire. J’étais curieuse et surtout je me demandais si ce que je voyais sur son visage et au niveau de sa marche allaient guérir rapidement. J’avais, ainsi, sincèrement de la compassion à la voir dans cet état. Mon regard perdant de sa joie qui se remplaçait par une certaine peur et de la nervosité pour ma vis-à-vis, toutefois j’approchais la question sans trop de confiance.

- Je ne sais pas si c’est indiscret, mais c’est gros cette blessure sur votre joue. Ce n’est pas trop douloureux j’espère. Je suppose que vous êtes déjà allée voir l’infirmière de l’école.

Parlant plus lentement qu’à mon habitude – ce qui était sûrement bienvenue – je souris légèrement, mais tristement. Je pensais qu’elle s’était blessée par l’une des créatures magiques dont elle s’occupait. Même les meilleurs pouvaient commettre des erreurs après tout.



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Sam 8 Oct - 15:51

15 juin 2021

La confiance de la jeune femme quant aux examens me faisait plaisir. Je n’avais pas eu autant d’assurance lorsque ça avait été mon tour, néanmoins, j’avais réussi haut la main. Je n’avais donc aucun doute quant à la réussite de mademoiselle Chang, d’autant plus que je connaissais son parcours scolaire depuis que j’étais devenue sa directrice. La voir ainsi avec autant d’entrain me réchauffait le cœur. C’était étrange d’ailleurs, car mademoiselle Chang n’était pas ce genre de personne énergique qui me pompait ma propre énergie. Il y en avait beaucoup des étudiants comme ça, si énergiques qu’ils en devenaient indisciplinés et donc épuisants. Ce n’était pas le cas de la jeune femme qui entrait dans mon bureau en parlant à une vitesse si folle que je n’étais pas tout à fait certaine de comprendre toute son histoire. Elle, elle avait une énergie solaire, elle rayonnait et c’était quelque chose qui me contaminait. C’était, entre autres, ce qui m’avait poussé à lui venir en aide et à la guider en lui offrant des cours de méditation et de développement de soi, afin qu’elle canalise toute cette force qui était en elle et qui s’exprimait par un zeste d’hyperactivité.

— Dans ce cas tout ira bien alors, j’en suis certaine moi aussi

Lui disais-je en guise de validation et d’encouragement à ne pas perdre la motivation pour ses examens. En réalisant que je n’allais peut-être plus la voir d’ici la rentrée scolaire, j’eus ce petit pincement au cœur typique que je ressentais à chaque fois qu’un élève que j’appréciais quittait Poudlard. Mais j’étais aussi si heureuse de les voir réussir ! Ces jeunes sorciers qui étaient notre avenir à tous. J’avais la naïveté de croire que je leur instillais un peu de mon savoir, que je les touchais à ma manière, pour leur transmettre des valeurs qu’ils sauront répandre plus tard en tant que jeunes adultes.
La laissant prendre place devant moi, j’attrapais le dossier concernant l’organisation de sa fête puis lui tendit après lui avoir donné l’aval de la direction et mon propre accord. Je pouffais un peu en l’entendant m’inviter tout en me promettant de faire bien attention aux consommations.

— C’est gentil, mademoiselle Chang, je viendrais dire bonjour si mon emploi du temps me le permet oui. Mon sourire étira ma balafre de Frankenstein. Je vous fais confiance pour gérer tout ça.

C’était vrai : je lui faisais confiance pour éviter tous les débordements qui pouvaient potentiellement arriver. Cela dit, je savais que mes collègues professeurs veilleraient au grain le temps que je vienne à la grande salle, car oui, même sans l’invitation de la jeune femme j’avais bien eu l’intention de venir voir comment tout se déroulait. Non pas parce que j’aurais été poussée par une quelconque curiosité morbide, mais bien parce que c’était l’une de mes protégées qui était à la tête de l’organisation. J’avais la sensation qu’il en allait de mon devoir de veiller dans l’ombre.
C’était sans compter que je connaissais sa place dans l’équipe de Quidditch et la manière dont elle dirigeait l’équipe d’une main de maitre dans un gant de velours. L’équipe se verrait amputée d’une excellente joueuse l’année prochaine, c’était un fait indéniable.

Sans prendre garde aux balais de mes dragons miniatures, je m’attardais davantage sur l’Opaloeil qui venait de m’apporter mes médicaments. Suivant les désirs de la jeune sorcière devant moi, j’agitais une nouvelle fois ma baguette pour faire venir des tasses, une théière et une boite à biscuits. Ceux-là, j’avais miraculeusement réussi à les préserver des bouches voraces de ma maison, à savoir les oiseaux, les niffleurs et surtout Harper. Des cookies dont j’avais le secret, hérité de ma propre mère. Je laissais échapper un petit rire à ses paroles tout en haussant un sourcil.

— Effectivement, ce serait une histoire bien triste, je dirais même une véritable épouvante, surtout à l’aube de votre entrée dans le monde du travail.

Jetant un coup d’œil complice à la jeune femme, je verrais les gouttes de mon flacon dans mon verre d’eau sans chercher à me cacher. À quoi bon ? J’avais le visage balafré, j’avais conscience d’être un peu pâle et c’était sans compter ma démarche lente et boitillante de zombie.
Lorsque le thé fut servi, je poussais la tasse dans sa direction avant d’entendre un cri plus strident venant des trois dragons chamailleurs. Sans même leur jeter un coup d’œil, j’attrapais le dossier concernant la fête et le retire rapidement de mon bureau. Une petite boule de feu vint s’écraser à l’endroit exact où les parchemins avaient été avant que je ne les déplace et les flammes commencèrent à lécher le bois. Dans un petit soupir, sans réagir davantage, j’éteignis le petit incendie sans me formaliser le moins du monde. Le bois reprit sa couleur d’origine et je vins ranger le dossier dans son tiroir, bien à l’abri d’un nouvel incident. L’Opaloeil, bien plus pacifiste que les autres, se contenta de grimper le long de mon bras pour se réfugier sous ma chevelure.
Alors que j’avalais mon médicament, je relevais mon regard sombre sur la jeune femme qui en vint à me questionner quant à mon état. Heureusement que j’avais le verre sur les lèvres pour m’éviter de sourire davantage. Elle était mignonne et ne semblait pas mesurer l’étendue des dégâts. Dans un sens, c’était mieux ainsi. Je voulais éviter que ma rencontre avec le loup-garou s’ébruite plus que de raison, d’autant plus que ça ne s’était pas passé en Angleterre, mais en Irlande. Inutile donc de faire paniquer qui que ce soit sans un véritable motif.

— Je ne vais pas vous mentir, c’est très douloureux. Je la fixais avec une certaine bienveillance avant de détourner les yeux en direction de mes dragons qui se donnaient en spectacle. J’ai vu tous les médicomages nécessaires, ne vous en faites pas, c’est gentil de votre part de vous en soucier. D’un geste tranquille, je ramenais ma tasse vers moi tout en m’enfonçant dans mon siège. Fort heureusement les soins magiques permettent de se rétablir plus vite. Une aubaine surtout pour les os.

À chacun de mes mouvements, la douleur dans mes côtes était lancinante, mais d’ici quelques jours ce ne serait plus qu’un mauvais souvenir. Les griffures en revanche, c’était une autre affaire. Par ailleurs, la chaleur que générait l’Opaloeil sur le bandage collé à ma nuque me fit le plus grand bien. Je plissais un peu les yeux pour savourer cette sensation avant de revenir sur mon étudiante.

— Alors, dites-moi, quels sont vos projets pour les mois à venir ?

Aussi pour faire la conversation, j’avais davantage l’envie de savoir ce qu’allait faire mademoiselle Chang une fois sortie du château et lâchée dans le monde impitoyable du professionnalisme.



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Lun 24 Oct - 3:11


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Feat. Abigail MacFusty



Dire que je n’étais pas stressée et le ressentir vraiment restait deux mondes en soi. Le professeur MacFusty avait sourie, heureuse de voir que je me portais bien pour les examens arrivant à grands pas. Sans le savoir vraiment, elle me donnait du courage. J’avais, ainsi, hoché la tête sachant pouvoir arriver la tête haute à mon premier examen puis, aux suivants. J’allais réussir mon année puis, avoir mon diplôme universitaire celui-ci que ma mère n’avait pas pu avoir, car il n'existait pas. Je serais donc la première de la famille. J’espérais pouvoir faire honneur à ma mère maintenant que j’étais seule, sans mon frère. Rapidement, trop même, nous tombions dans le vif du sujet. En réalité, je crois que j’appréciais ne plus penser aux examens pour les prochaines minutes aujourd’hui parce que je ne faisais que cela étudier ou rédiger mes travaux depuis les trois dernières semaines … Je n’en pouvais plus. C’était fou comme son sourire amenait ma confiance. J’espérais qu’elle allait venir. Que ce soit 10 ou deux minutes, elle ne sera pas déçue comme je lui en faisais mention.

- Je prépare même une surprise pour tout le monde, gracieuseté de Honeyduke !

Me réjouis-je sans même remarquer son look digne des plus belles fêtes d’Halloween. Non, je ne remarquais rien, ou presque rien, car plutôt emplie de compassion pour la douleur qu’elle devait vivre. En tout cas, ça ne lui enlevait pas son sens de l’humour, blague que je ne compris pas très bien honnêtement. J’avais froncé des sourcils et mordillant mes lèvres à « l’épouvante » à l’aube de mon entrée dans le milieu du travail. Penaude de ne pas comprendre, j’optais pour l’idée que je prendrais l’attitude d’une véritable folle si la caféine s’emparait de tout mon être. Folie qui m’empêcherait d’avoir un boulot …
Déjà stressée pour les examens, j’haussais les épaules essayant de ne pas passer tout de suite à l’après-Poudlard.

Le thé prêt, j’approchais la tasse qu’Abigail MacFusty me tendait au moment ou les dragons s’amusaient un peu trop fort qu’une boule de feu faillit massacrer le document officiel de ma fête. Des yeux grands ouverts surprise et effrayée les premières secondes, j’en eu le fou rire la seconde suivante tâchant de cacher mon hilarité avec ma main droite. Alors, je pris un biscuit à disposition tout en écoutant avec respect le courage de ma directrice de maison face à la douleur. Tout en mâchant avec délectation, j’approuvais du regard avec un sourire rassuré.

- Je suis contente que vous allez guérir vite lâchais-je parlant encore en mangeant. Embarrassée, j’avala avant de continuer. C’est vrai qu’on a de meilleurs soins que les Moldus. Comment ça s’est passé ?

J’étais sûrement trop curieuse, car je n’étais pas certaine que le professeur MacFusty voulait en parler. Je me demandais vraiment ce qui causait ses blessures, sa douleur que je voyais à chacun de ses mouvements. J’en était venue à grimacer maintenant à voir les mouvements de son corps, ses bras qui lui semblaient difficiles. Mais que c’était-il passé ? S’était-elle faite attaqué par un hippogriffe vivant non loin de l’école ? Je n’en avais aucune idée et sûrement je n’aurais encore pas toute la réponse parce que Abigail MacFusty me questionna sur mon avenir.

- Oh ... En fait, je pense postuler à la Gazette du sorcier commençais-je surprise de changer soudainement de sujet et aucunement prête à compter mon avenir. En fait, j’avais commencé un blogue avec mon ex-petit copain. C’était un blogue parlant de la paix et c’est grâce à ce blogue que j’ai eu la passion d’écrire, de m’exprimer sur ce que je pense du monde et de la politique. Ce que j’aime du format blogue, c’est que je peux parler plus facilement avec les moldus. Parce que bon, ils ne peuvent pas lire la Gazette du Sorcier et la seule chose qu’ils connaissent de la magie c’est juste abracadabra rigolais-je légèrement. Mais malgré tout, les Moldus ce n’est pas le Blood Circle et il y a des tas de gens qui préféreraient la paix à la guerre.

Je m’étais légèrement emballé sans m’en rendre compte. Plus je parlais et plus j’étais déterminée dans mes mots, dans mes actions à prendre pour amener la paix. Je me faisais presque peur moi-même à ne plus sérieuse voire sévère sur les points que j’avais amené.



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Mer 26 Oct - 12:05

15 juin 2021

Je savais à quel point la période des examens était éprouvante, tout le moins, je n’en gardais personnellement pas un bon souvenir. Quand bien même je m’étais appliquée tout le long de ma période estudiantine pour ne pas être inquiétée durant ces moments, cela ne m’avait pas empêchée de beaucoup stresser et me sentir très mal à l’aise. Après tout, on jouait un peu notre avenir, même si c’était toujours le cas une fois dans le monde professionnel. C’était juste, différent. Voilà pourquoi je tenais à offrir mon soutien moral à la jeune femme présente devant moi. Malgré son air guilleret et son énergie, je me doutais qu’il pouvait demeurer en elle une certaine forme de nervosité. Cependant, si ce n’était pas le cas, et bien, un peu d’encouragement ne faisait jamais de mal à personne.
Mon sourire s’élargit sensiblement en l’entendant parler d’une surprise de chez Honeydukes. Tout de suite, les effluves sucrés de cette boutique envahir mes narines. Je m’imaginais de succulentes et appétissantes petites choses à base de cucurbitacée et de tartes à la citrouille. Comme disent les moldus, Haribo c’est beau la vie.

— Vous avez éveillé ma curiosité, je me réjouis de voir tout ça. J’ai la dent sucrée en plus.

Je levais un instant les yeux, amusée devant ma propre gourmandise sans réagir davantage aux manèges qu’étaient entrain de faire les petits dragons. C’était une chose de les voir faire en miniature, mais c’était d’autant plus décoiffant lorsque c’était à taille réelle. Voilà pourquoi je ne réagissais pas, ou simplement pour écarter les précieux documents de jets de flammes destructeurs. L’Opaloeil, plus pacifiste, préférait se tenir à mes côtés tout en me rappelant de prendre soin de moi. Les médicaments rythmaient ma vie depuis ma plus tendre enfance, je ne me formalisais même pas de les prendre sous le nez de la jeune femme en face de moi. Après tout, pourquoi m’en cacher ? J’étais complètement défigurée, il paraissait normal que je prenne soin de moi avec quelque substance recommandée par les médicomages.
L’interrogation de la Poufsouffle m’intrigua quelque peu. Toutefois, je ne me permis aucune remarque, préférant voir la candide avec les soins apportés dans les hôpitaux, qu’abimée par les horreurs de la guerre ou de certains événements. Je reposais ma tasse de thé, tout en évitant bien de dire ce qui était arrivé.

— Comme les soins se passent toujours dans ce genre de situations, j’imagine. Prises de sang, analyses, observations puis résultats. Je ne suis pas médicomage bien que je les côtoie depuis longtemps. Je détournais mon regard en direction de la fenêtre. Ce que j’essaie au maximum de faire dans ces moments en tant que blessée, c’est de rester patiente et coopérative. Ce n’est pas toujours évident cela dit.

À mon tour, je prenais un petit gâteau pour le grignoter avec délicatesse et discrétion, comme tout mon être l’était. Calme et discret. Les douleurs détendues par la présence du petit dragon sur ma nuque, je retrouvais l’énergie nécessaire pour questionner la jeune femme quant à son avenir. Non seulement ça me permettait de changer de sujet, mais aussi de m’inquiéter véritablement pour elle. Quand bien même j’étais une femme distante, j’appréciais profondément chacun de mes élèves et j’avais à cœur de leur enseigner mes valeurs. Les voir partir après de nombreuses années à les côtoyer, cela me faisait toujours quelque chose. Alors certes, pour certains, j’étais soulagée de les voir quitter Poudlard, mais pour d’autres, comme mademoiselle Chang, j’en éprouvais un petit regret. Bien sûr, nous ne nous disions pas vraiment adieu, après tout, le monde sorcier était aussi vaste que petit, mais les rencontres ne seraient plus du même type, elles seraient différentes, et naturellement plus adultes. Peut-être que j’appréciai être enseignante aussi parce que j’étais dans une sorte de passage. Un pont me reliant à mon passé, dont j’avais du mal à me défaire, et mon avenir, que je redoutais profondément sans le montrer à qui que ce soit.
Portant ma tasse de thé à mes lèvres, j’écoutais le long et rapide monologue de mon interlocutrice. Il me fallut faire un petit effort pour réussir à la suivre sans sourciller, moi qui avais mal à la tête et qui étais un peu trop habituée au calme. Mais, encore une fois, mademoiselle Chang dégageait une jolie énergie qui ne me dérangeait pas, et c’était pour cela que je fis un réel effort. Malgré tout, son discours me paraissait un peu confus, voilà pourquoi je me permettais de poser ma tasse avec tranquillité.

— Vous voulez postuler à la Gazette parce que vous aimez écrire si je comprends bien ? Mais si vous souhaitez parler du monde magique aux moldus, ils ne pourront pas vous lire. N’est-ce pas un peu contradictoire ? Est-ce que vous voudriez continuer à publier votre blog ?

J’avais de vagues connaissances de la technologie moldu parce que j’avais la curiosité naturelle nécessaire. Ce n’était pas donné à tous les sorciers, mais je jugeais la chose particulièrement importante, surtout pendant cette période sombre que nous vivions.

— Vous pourriez peut-être aussi postuler dans un journal peut-être plus petit que la Gazette, mais qui est accessible pour les sorciers et les moldus ?

Suggérais-je avec le plus de naturel possible. Il y avait toutefois un détail que je trouvais important.

— En fait, il faudra d’abord voir si la ligne éditoriale du journal est-ce que vous aimeriez traiter en tant que journaliste. Si ce sont des sujets qui ne vous intéressent pas, cela aurait bien peu d’intérêt pour vous d’y travailler, en dehors de vous faire de l’expérience.

Si parler des moldus était l’une de ses passions, pour enseigner au monde magique, alors je doutais que la Gazette fût toute indiquée pour cela. Évidemment, tout dépendait du Ministère de la magie, mais certains médias n’aidaient en rien la cause moldu. Non pas qu’ils ne la soutiennent pas particulièrement, mais parce qu’il n’avait aucun scrupule et aucune morale. Je ne désirais pas que la beauté qui émanait de mademoiselle Chang puisse être bafouée par des gens qui n’étaient que nombrilistes. Le journalisme était un milieu de requin, tout le moins, c’était comme ça que je l’imaginais, peut-être me trompais-je sur toute la ligne. Après tout, je ne lisais souvent que la rubrique de magizoologie et la rubrique mortuaire.
Je lui souris avec bienveillance.

— Pardonnez-moi, je ne cherche pas à vous décourager, mais à vous orienter. Cela dit, peut-être que je m’avance un peu trop, je n’y connais pas grand-chose en matière de journal et d’édition.



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Nous passions, ainsi, des sucreries surprises d’Honeyduke pour ma fête à l’accident qu’avait subi le professeure MacFusty. Le sujet était moins rigolo, mais je m’étais senti trop curieuse. Peut-être compatissante aussi envers elle. Je voulais comprendre pour mieux compatir avec ce qui lui fut arriver. Enfin, j’espérais ne pas être trop égoïste. Je voulais vraiment savoir si tout allait bien pour elle. Bon, je mangeais encore un petit gâteau très agréable sous la dent donc c’était comme si nous parlions encore de friandises. La réponse du professeure MacFusty ne fut, pourtant, pas celle à quoi je m’attendais. Je me rendis bien vite compte que je m’étais mal exprimé. Je m’étais mâchouillé la lèvre inférieure avec véhémence embarrassée alors qu’elle m’expliquait toutes les étapes de guérison d’un corps à l’hôpital Sainte-Mangouste.

- Oh, je … dés …

Je fus arrêtée dans mes excuses parce que le petit dragon perché sur l’épaule d’Abigail MacFusty attira mon attention. Il était mignon à rester sagement assit là alors que ses copains s’amusaient plus haut. En même temps, je me sentais embarrassée et donc un bégayement m’avait aussi arrêté dans mon intention. Embarrassée parce que je passais pour une idiote. Qui demandait comment se passait un séjour à l’hôpital voyons ? Un enfant peut-être, mais personne d’autre. Je m’embarrassais et une chaleur s’emparait même de mes joues alors que, rentrant les épaules et ne regardant plus vers le professeure MacFusty, je me mettais alors à manger le petit gâteau le plus discrètement possible.

Heureusement, elle n’en fit pas tout un plat et laissa glisser. J’en fus soulagé même si, sûrement, pas totalement. Je me mis à parler tellement vite de mon blogue et de mes ambitions que je ne sus même pas si Abigail MacFusty avait tout compris. En fait, elle semblait avoir compris. Elle semblait même calme ce qui m’apaisa. C’était lorsqu’elle prenait la parole que, moi, je me rendais compte nager en eaux troubles. Je renchéris, néanmoins, rapidement à ses premières questions sachant parfaitement que je souhaitais continuer le blog.

- Oui, je veux continuer le blog. Je ne sais juste pas si je vais le continuer seule ou avec … Avec mon ex.

Déterminée, mais un doute s’était soudainement immiscé dans mon esprit concernant Raphaël. Je doutais énormément le concernant en ce moment. Je tentais de ne pas trop penser à lui. Dès que je songeais à lui, je sentais mon estomac se contracter si coupable de ne pas lui avoir parler ou écris. Il m’avait bien dit alors de prendre mon temps. Qu’il nous fallait du temps, mais … J’avais peur. Peur que, dès lors que nos yeux se poseraient l’un sur l’autre, il m’ignorerait. J’avais peur de ce que je ressentirais alors. Résultat, mon ton de voix se termina moins sûr, plus bas. Je me mâchouillais, ainsi, la lèvre inférieure alors que le professeure MacFusty me proposait de changer mes ambitions de postuler à la Gazette du sorcier. Appréciant les petits gâteaux, j’en repris un, mais je restais attentive aux explications de ma vis-à-vis concernant les lignes éditoriales des journaux. J’acquiesçais rapidement de la tête rétorquant presqu’aussitôt.

- Vous ne pensez donc pas que les dirigeants de la Gazette veulent parler des moldus et que je n’y serais pas à ma place ?

Je fis une moue penaude alors que je mâchais agréablement un autre morceau du petit gâteau. Mon esprit restait, toutefois, en effervescence. J’étais une idiote. Sûrement que la Gazette préférerait répéter les litanies du conseil d’administration et qui étaient les plus nombreux en celui-ci ? Les Mangemorts bien sûr. Puis bon, c’était comme ça maintenant. Pourquoi moi, j’arriverais à changer le journal ? Je me sentais un peu triste. Cela avait été un rêve depuis le début de mes études de travailler à la Gazette du sorcier. Sûrement, mes articles sur les Moldus ne leurs plairaient pas. Pour eux, je devrais sûrement écrire sur de la propagande mangemort et pro-sang-pur. Je soupirais dépitée. Le professeur MacFusty le vit sûrement, car elle s’excusa pour me décourager. Aussitôt, je lui assurai en hochant négativement de la tête et dans un sourire que tout allait bien. Qu’elle avait raison de me dire cela.

- Non, non. Vous avez raison professeure. Si la Gazette veut que j’écrive uniquement sur ce que le conseil d’administration veut entendre, je n’écrirais sûrement jamais sur ce que je souhaite. Et bon, ils relatent toujours ce que les politiciens disent. J’ai l’impression qu’à l’Ordre du Phénix, nous perdons même du pouvoir. Depuis qu’Harry a été assassiné … Je ne sais pas. Tout va de mal en pis. Monsieur Tinkson semble même plus être un Mangemort en plus maintenant. J’aimerais tellement nous aider tous en écrivant la vérité sur les Mangemorts et le Blood Circle et cette guerre.

J’appuyais aussi soudainement que je m’en surprenais moi-même la paume de ma main droite contre le bureau. Plus j’avais parlé, plus mon ton se fit déterminer voire sévère à m’en faire peur. Je crois que j’étais un peu trop passionnée ou plutôt en colère. Cette colère contre le fait d’être impuissants à l’Ordre du Phénix alors que le groupe a déjà été capable de gérer plusieurs autres guerres par le passé. Nous devions nous reprendre.

- Désolée, je … mais … C’est quand même vrai arguais-je d’une voix beaucoup moins forte et sûre. Je ne connais pas beaucoup les autres journaux. Peut-être il y en a un qui écrivait aussi dans le monde moldu.

En cela, je fronçais les sourcils tout en portant le regard sur mon professeur y cherchant une réponse.



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Jeu 12 Jan - 7:50

15 juin 2021

J’adressais un sourire plein de bienveillance à l’étudiante en face de moi qui bredouillait de petites excuses. Sa question ne m’avait pas offensée et sa réaction était plutôt amusante. L’avantage qu’il y avait à être directrice de la maison jaune et noire c’était que la plupart de mes élèves n’étaient pas mal intentionnés. Évidemment, il y avait des cas bien particuliers, il ne fallait pas faire de généralité. Après tout, il y avait énormément d’élèves de la maison Serpentard qui étaient honnêtes et non pas uniquement composés de noirceur. Néanmoins, je devais bien admettre que je me considérais chanceuse avec les Poufsouffle. Ils étaient globalement des élèves motivés et prévenants.
Mon regard se leva au plafond lorsque mes dragons miniatures se donnèrent en spectacle tandis que j’appréciais secrètement la chaleur que l’Opaloeil m’offrait aux épaules. Bien vite, je reportais mon attention vers la jeune femme qui me confiait vouloir continuer son blog. Je n’étais pas certaine de comprendre tout à fait de quoi il s’agissait, néanmoins je connaissais assez le monde moldu pour pouvoir me l’imaginer. Ce n’était pas avec le monde non magique que je n’étais pas à l’aise, mais davantage avec la technologie. Bien que je possède un téléphone portable, j’étais loin d’être une fervente utilisatrice de cet internet. J’avais bien trop à faire et bien trop de créatures fantastiques à gérer.

— Vous êtes seule juge pour savoir avec qui vous voulez continuer ce blog. Néanmoins, je vous encourage à le continuer, surtout si vous avez des lecteurs. J’entourais ma tasse de thé fumante avec mes doigts. Soyez tout de même prudente, pas que le Blood Circle puisse vous retrouver.

Loin de moi l’idée de vouloir faire peur à la jeune femme ou de lui faire croire que je ne lui faisais pas confiance, au contraire. Cependant, je craignais aussi pour sa santé et sa vie. Le journalisme n’avait jamais été un métier de toute sécurité, et maintenant que la guerre faisait rage hors de murs de Poudlard, c’était d’autant plus vrai. Si je pouvais contribuer à la sécurité de mes élèves dans le château, ce n’était plus le cas lorsqu’ils se promenaient en ville ou qu’ils quittaient l’école et l’université, comme mademoiselle Chang.
Ces pensées me tirèrent toutefois un très timide sourire. Si je redoutais pour la sécurité de mes étudiants en dehors de Poudlard, qu’est-ce que ce serait si un jour j’avais un enfant ? Cet hypothétique futur me fit un peu tressaillir. Je n’avais pas la fibre maternelle.
Je battais des paupières tandis que je fus tirée de mes songes par mon interlocutrice qui me questionna.

— Non, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Il y a beaucoup d’articles qui concernent les moldus, comme les violations du Code International du Secret Magique à l’époque, ou encore les lois du Service des détournements de l’artisanat moldu. Il se peut donc que vos articles puissent y trouver leur place. Je cherche juste à vous rendre attentive sur des points que vous n’auriez peut-être pas envisagés, mais je m’avance sûrement, auquel cas, je vous présente mes excuses. Encore une fois, je lui adressais un sourire plein de bienveillance. Je ne cherche pas à vous décourager, simplement à vous rappeler qu’il existe d’autres journaux que la Gazette matinale.

Tu t’enfonces Abigail, fermes ta bouche.
Je n’avais jamais été très douée pour m’exprimer et parvenir à poser les mots corrects sur mes intentions, mes idées ou mes émotions. Sentant un vent de paniquer s’insuffler en moi, je me permettais de fermer les yeux un instant pour me rassembler. Je prétextais boire une gorgée de mon thé pour cacher mon trouble à la jeune femme en face de moi. Qu’elle puisse voir sa directrice paniquer dans une conversation aussi simple serait idiot. En devenant professeure, j’étais passée maître pour camoufler mes émotions en les couplant avec d’autres gestes. Mes élèves n’y voyaient que du feu, et heureusement.
Le sujet inévitable de la politique arriva sur le tapis, et je me permis de rouvrir les paupières lorsque mademoiselle Chang l’aborda. Les inquiétudes de l’actualité étaient normales, surtout à son âge. Je ne serais moi-même pas rassurée si je voulais me lancer dans la vie active avec une telle épée de Damoclès au-dessus du crâne. Je me sentais déjà entravée en l’état. Les jeunes d’aujourd’hui avaient bien du courage et bien du mérite. Je pouvais me targuer d’être née à une époque plutôt confortable, et, malgré la guerre contre Voldemort, d’avoir pu grandir durant une période de paix. Membre de l’Ordre du Phénix depuis ma majorité, je savais beaucoup de choses sur les projets de ce groupe, d’autant plus que maintenant mon épouse faisait partie du conseil d’administration. Je me voulus rassurante.

— C’est vrai que la situation semble nous échapper, mais ce n’est pas tout à fait vrai. C’est ce que le Blood Circle et les Mangemorts souhaitent nous faire croire. Mais les activités de l’Ordre montrent que nous parvenons à leur tenir tête, que malgré les coups durs, nous sommes toujours debout, forts et prêts à défendre la paix. Si nous abandonnons maintenant, alors c’est tous les espoirs de réconciliations avec les moldus qui s’écroulent… il faut garder en tête que les membres du Blood Circle rassemblent uniquement des extrémistes et qu’ils ne sont pas pleinement représentatifs de ce que pensent les moldus. Je fronçais un peu les sourcils. Des fois, je me demande si la plupart des moldus et même le gouvernement moldu ne sont pas pieds au mur avec le Blood Circle.

Il y avait toujours de l’espoir, et je refusais que les événements ne m’ôtent mon espoir. Je n’étais pas du genre à faire l’autruche, je faisais face aux événements même si l’envie d’aller me cacher dans un lieu incartable me frôlait souvent l’esprit. Après tout, qu’est-ce qui me garantissait qu’un jour le Blood Circle ne parviendrait pas à trouver ce fameux lieu incartable ? Je n’osais même pas imaginer ce qui adviendrait du monde magique si une telle chose arrivait. Alors, pour cela, je préférais me battre, à mon échelle. Et c’était tout à fait ce que voulait faire mademoiselle Chang avec ses articles.

— Ne vous excusez pas pour cela voyons, vos avez tout à fait le droit d’exprimer votre avis. Vous savez, je dis toujours que je refuse que cette guerre puisse me changer d’une quelconque façon. Je veux préserver ma bienveillance, ma gentillesse, mon empathie, et surtout, l’espoir de retrouver la paix. Nous contribuons tous à notre manière à ces divers événements… et je suis certaine que vous y participerez avec brio avec vos articles. Nous retenons les actions des Mangemorts et du Blood Circle parce qu’ils frappent souvent très fort… mais ils oublient que par nos nombreuses petites actions, aussi dispersées soient-elles, nous sommes toujours présents. Plus discrets, mais bien présents. C’est… une forme de force quand on y pense.

Je lui adressais un grand sourire avant de sursauter en voyant mon petit Magyar à Pointes s’effondrer entre nous, bousculant ainsi la boite à biscuit. Il rugit en direction du Noir des Hébrides et s’envola rapidement dans sa direction. Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire en les voyant se chamailler. De vrais enfants.



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Sam 21 Jan - 0:35


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Oui, je voulais continuer. Je voudrais toujours continuer le blog et peu importe ce qui m’en coûtera. Je ne savais juste pas si Raphaël voudrait le faire avec moi comme avant. Ma directrice de maison m’avait, toutefois, ramené dans notre réalité avec le Blood Circle qui rôdait partout. Je m’étais mâchouillé la lèvre inférieure les yeux dans le vague puis, subitement, je fixais le petit dragon dont je ne connaissais rien et qui paressait dans le cou du professeur MacFusty. Je souriais à la petite créature sachant, à ce juste moment, que je ne pourrais pas abandonner acquiesçant à la suite de mon interlocutrice.

- Je ferais attention professeure. Je ne pourrais, en effet, pas abandonner mes lecteurs. Ils comptent sur moi pour continuer à leur offrir de l’espoir.

Je souriais tristement puis, avec de plus en plus d’entrain et de détermination pendant que notre conversation avait changé pour porter dorénavant sur la Gazette du Sorcier et ma mésinformation concernant le journal. J’avais pris la tasse de thé entre mes mains. Ainsi dans une position agréable avec la chaleur du thé, j’écoutais avec diligence ce que m’apprenait la professeure MacFusty. J’acquiesçais même du chef à ses dires, car je ne les voyais pas du tout comme décourageants bien au contraire. Je voyais même déjà de nouvelles possibilités. Le journalisme c’était gigantesque ! J’en oubliais des tas de détails ! Il y avait tant de possibilités d’articles pour moi à commencer par les lois sur le secret magique de nos jours, malheureusement violée. Pourtant, ma directrice de maison arrivait quand même à retrouver ce pour quoi l’Ordre du Phénix se battait. Elle m’était une inspiration voire un mentor et pas seulement à titre de combativité. Même si les Mangemorts et le Blood Circle ne rimaient qu’avec guerre et coups d’éclats, nous à l’Ordre du Phénix nous étions toujours présents. Et nous le serions toujours. Je savais, moi, que la plupart des gens ne voulaient pas de cette guerre. Moldus ou Sorciers, ils souhaitaient juste … Vivre.

J’acquiesçais rapidement du chef à ces dires tout en buvant une chaleureuse gorgée de thé. Il termina de me rendre ma joie et mon dynamisme pour ne jamais abandonner. Jamais. Je me sentais maintenant plus détendue … Enfin, c’était avant de me rappeler devoir étudier pour mes examens avant. Mon excitation tomba au même titre que mon sourire disparut ramenant mon sérieux. Pourquoi je m’étais sentis désolée ? J’avais amené non seulement tous ces points négatifs contre l’Ordre du Phénix, mais alimentant sûrement aussi un certain pessimisme. En fait, c’était depuis l’assassinat de Harry. Je souriais de concert au sien qui était contagieux et ses blessures ne changeaient rien à cela.

- Vous avez raison. Nous, au moins, à l’Ordre du Phénix, on va continuer à prôner la paix et la bienveillance pour la population coincée dans cette guerre. Je sais que mon blogue a même intéressé des Moldus. Ce ne sont pas tous les Moldus qui sont avec le Blood Circle. La preuve, c’est que l’Ordre du Phénix lui-même a des Moldus dans ses rangs.

Je me mâchouillais la lèvre inférieure, car simplement parler de ces Moldus me rappelait mon ex-petit copain. Je soupirais frustrée que, sans crier gare, son visage apparaissait dans mes pensées. Ah mais, fiche-le camp !

Un grand fracas me fit sursauter subitement, mais au moins, cela avait eu du bon : j’en oubliais Raphaël. C’était le petit dragon noir avec des écailles pointues qui s’était, ainsi affalé sur le bureau entre le professeur MacFusty et moi. Je ne pus pas m’empêcher de rigoler à la colère qui semblait s’emparer alors de lui. J’avais l’impression de voir deux chatons qui jouaient ensemble.

- Il ne s’est pas blessé j’espère m’enquis-je tout de même un peu inquiète pour lui tout en regardant le petit dragon se venger en poursuivant son ami dans les airs. Ils sont mignons vos dragons. Ils me font penser à des chatons, mais avec des écailles. En fait, ils sont de quelle races ?

Mon regard redescendit vers Abigaïl MacFusty pour, cette regarder celui qui restait contre le cou de celle-ci. Je souriais m’imaginant qu’il devait aimer beaucoup sa maîtresse pour la coller autant. Puis, je ne pus pas m’empêcher de continuer à épancher ma curiosité.

- Et lui, il est de quelle race ? Depuis que je suis arrivée, il est avec vous. Je trouve ça mignon.

Je sourie chaleureusement mes yeux participant à cette effusion de joie. J’avais changé de sujet, parlé d’autre chose à sauter du coq à l’âne. Je faisais souvent cela, mais pas loin derrière se trouvait encore les articles que j’écrirais cet été.



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Mar 31 Jan - 22:13

15 juin 2021

Quand bien même je n’avais aucun doute quant au sérieux de mademoiselle Chang, entendre de sa bouche qu’elle allait faire attention et preuve de professionnalisme me rasséréna. L’Ordre du Phénix et toutes les personnes qui souhaitaient la paix avaient besoin de gens comme elle, qui montraient par des actions concrètes que nous étions deux peuples qui pouvaient co-exister. Moi, bien que familiarisée avec la technologie moldu, je n’en étais pas une grande utilisatrice, je ne pouvais donc pas agir de la même manière. De plus, j’étais une actrice de l’ombre depuis mon enfance. Je n’avais jamais apprécié être sur les devants de la scène, toutefois, j’avais quand même proposé à Jonas de me filmer pour venir en aide à sur cette Toile qu’était internet. C’était quelque chose qui restait à faire, comme tant d’autres projets. C’était important de ne pas réfréner les idées des jeunes personnes et encore moins de croire que nous étions seuls dans notre combat pour la paix. La guerre divisait, c’était certain, mais l’Ordre du Phenix et tous les autres qui se battaient pour la paix n’étaient pas seuls. Même si les divers récents événements pouvaient nous le faire croire, nous ne l’étions pas.
Ainsi, je souriais de manière entendue à mon interlocutrice. Peut-être avais-je pu lui redonner la petite flammèche d’espoir qui s’était un peu amenuisée en elle. C’était aussi mon rôle, et c’était aussi pour ça que je tenais à rester enseignante pour le moment. Former les jeunes générations et être une lueur d’espoir, c’était important. Bien que le métier professoral était une torture pour moi, je ne pouvais pas être en accord avec moi en me cachant auprès de mes dragons en faisant fi des batailles. Je devais agir pour protéger mes dragons, mais aussi les futures générations. Les conflits étaient un argument de plus pour ne pas me donner envie de mettre au monde un enfant, mais… n’étais-je pas en train de faire l’autruche ?

Encore une fois, je chassais l’idée de la maternité qui s’imposa à mon esprit. Je clignais des yeux tranquillement des yeux en voyant mon Magyar à Pointes se fracasser sur mon bureau. Il reprit un envol furieux en direction du Noir des Hébrides et ce fut un balai de petites flammes au-dessus de nos têtes. Ils étayaient parfaitement la conversation que nous venions d’avoir : ne jamais perdre le feu sacré.

— Je ne crois pas qu’il se soit blessé, ils sont tout le temps comme ça les deux. Mais je vérifierai avant de les rentrer tout à l’heure. Je pointais celui qui était tombé. Celui-là est un Magyar à Pointes, et le noir, c’est un Noir des Hébrides. Ce sont deux races au fort caractère, c’est pour ça qu’il font autant d’étincelles. Sur les étagères vous avez un Boutefeu Chinois, le plus gros c’est Pansedefer Ukrainien et le dernier est un Norvégien à crête.

Les trois dragons cités étaient plutôt calmes, car ils avaient l’intelligence de s’éviter les uns les autres.

— Quant à lui, c’est un Opaloeil des antipodes. C’est une race plutôt pacifiste. Une étincelle d’amusement illumina un instant mon regard. J’avoue que je les collectionne.

Passionnée un jour, passionnée toujours. On ne se refait pas. Je reportais mon attention sur le dossier concernant la fête que souhaitait organiser mademoiselle Chang et lui tendit.

— Bien, je crois que nous avons fait le tour, tout est en ordre pour moi. Est-ce que vous aviez encore besoin de mon aide pour quelque chose, mademoiselle Chang ?

J’avais encore beaucoup de travail à effectuer, mais je ne voulais pas chasser la jeune femme. En endossant le rôle de directrice, j’avais à cœur d’être à l’écoute de tous les élèves de Poudlard, et d’autant plus ceux appartenant à ma maison.



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Mer 15 Fév - 2:20


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Sûrement effrayée de ne pas pouvoir terminer mon thé pour cause d’une bataille épique entre des bébés dragons plus mignons qu’ils étaient dangereux – en tout cas, à mes yeux – j’avais pris ma tasse et bu les derniers millilitres du liquide autrefois chaud, mais maintenant tiède. Je restais, néanmoins, à les observer ces petites bêtes jouant sans penser au futur ni au passé. C’était le moment présent qui importait et, pour moi, apaisa mon âme surtout après une conversation tournant vers la guerre. Ils me faisaient sourire ces petits malicieux et même rire un peu. Oui, j’avais bien ri et avec chaleur lorsque le pauvre magyar à pointes s’était donné en spectacle. Plus haut, de couleur fuligineuse, son ami tournoyait encore dans les airs semblant le narguer. Je n’avais même pas eu le temps de finir de poser mes questions au professeure MacFusty que le petit magyar à pointes fut retourner dans les airs. Et comme elle me rassurait sur la santé de ce dernier, je rétorquais sur une idée sortant tout droit de mon imagination.

- Il doit juste avoir envie de se venger de son ami pouffais-je de rire tout en cachant mon hilarité. À le regarder, s’il est blessé, je suis certaine que ce n’est sûrement qu’une simple égratignure.

Effectivement parce que je le voyais voler sans problème et jouer à nouveau avec ses amis à se poursuivre. Je m’épanouissais, tout simplement, par ceux-ci. Ils me faisaient vraiment penser à des petits chatons volants alors que les noms de ceux-ci. Je me demandais si Abigaïl Macfusty avait été mon professeur en soins aux créatures magique, j’aurais eu de meilleures notes dans ce cours et peut-être … Peut-être aurais-je voulu me diriger vers la carrière de magicozoologiste. Peut-être ces créatures, malgré qu’impressionnantes, ne m’auraient plus donnée de petite frousse. J’appréciais beaucoup ma directrice de maison et sûrement qu’au moment de quitter Poudlard, nos discussions me manqueraient. Avec amusement, je tentais de mémoriser les noms des races des dragons. Celui avec des pointes était un magyar à pointes et le noir se définissait comme un noir des hébrides. Il y avait aussi un boutefeu chinois, un dragon rouge, et un Pansedefer ukrainien sur les étagères. Puis, l’opaloeil qui avait littéralement accaparé mon attention soit une race pacifiste selon la professeure MacFusty. Je rigolais un peu m’imaginant qu’il ne devait pas trop trop apprécier le brouhaha que causait ses amis.

- Il semble, en effet, préférer le calme. Si vous en acquérez un autre, j’aimerais bien le voir. Je suis fascinée par eux.

Arguais-je spontanément des étoiles dans les yeux tout en continuant de regarder ces petites bêtes voletant dans les pièces parfois se poursuivant l’un, l’autre. Le professeur MacFusty semblait alors sonner la fin de notre rencontre ramenant, par le fait même, mes yeux sur elle. Oh ! C’était vrai que j’avais un peu abusé de son temps même si ce fut un moment très ressourçant pour moi. J’espérais que cela le fut pour elle aussi. Je me levais puis, je repoussais poliment la chaise vers le bureau.

- Oui, je vais y aller justement. J’ai trop pris de votre temps professeure MacFusty et j’ai pleins de travail à faire pour les examens soupirais-je déjà fourbue juste à y penser. On se revoit à la fête … Enfin, peut-être. Je vous souhaite aussi que ces cicatrices disparaissent rapidement.

Souriant, je me retournais vers la porte l’ouvrant et la refermant doucement. Étrangement, cette rencontre avec la professeure MacFusty m’avait tellement ragaillardie. J’avais l’impression que je pouvais tout affronter à commencer par mes travaux et examens de fin d’année.



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Fin du rp !!! Quand j'ai besoin d'aide ... [Abigail MacFusty] 211537328


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We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
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Quand j'ai besoin d'aide ... [Abigail MacFusty]
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