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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Need you now ♱ Julia & Rachel :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 11 Juil - 4:31

Need you now



Tu es sûre de toi, Rach ?
- Il faut que j’y aille, Syb. J’ai besoin de le voir pour que ça soit réel.
- Mais toute seule, comme ça…
- Ce n’est pas comme si personne ne savait où j’étais. Et puis, j’ai ma baguette, je serais alerte et discrète. Tout va bien se passer.”


*Ma meilleure amie me regarde, sans trop savoir quoi dire. Normalement, les élèves de Poudlard ne pouvaient pas quitter l’enceinte du château, mis à part avec quelques autorisations spéciales. Et j’en avais justement une entre les mains, pour une raison très spéciale. Cela faisait presque précisément une année que j’avais été sauvé des griffes du Blood Circle. Ce n’avait pas été une année vraiment facile, quoi qu’incomparable avec les neuf mois qui l'avaient précédés.

Après cette année complète, il était temps pour moi de faire un check up physique complet. Voilà pourquoi j’avais pu quitter l’école pour la journée. Mais ce n’était pas la seule chose que j’avais prévu aujourd’hui.

Après un passage assez long à Sainte-Mangouste, à subir tout genre de test, j’avais passé un instant avec les quelques enfants qui avaient rendez-vous le même jour que moi. Nous étions toujours en contact épistolaire, puisque nous avions vécu ensemble des choses fortes, bien qu’affreuses, qui nous liraient pour le reste de nos jours. Et puis, je m’étais éclipsé.

Doucement, discrètement, j’avais quitté Sainte-Mangouste et même les quartiers sorciers. Me retrouver là, seule, en plein Londres moldu était angoissant. Mais depuis quelques temps, j’avais compris qu’il me fallait faire ce passage dans cette ville qui m’avait vu grandir. Je n’avais pas le droit de faire cela, pas du tout même. J’avais eu une autorisation de quitter Poudlard pour mes tests médicaux, rien ne m’autorisait à aller plus loin. J’avais informé Sybil, et j’avais aussi laissé un courrier à Ludivine au cas où. J’avais, sur moi, le téléphone portable d’une de nos amies, qui avait accepté de me le prêter pour mon passage à Sainte Mangouste. La localisation était activé, et partagé à ma meilleure amie qui, je le savais, vérifiait bien attentivement que rien ne lui paraisse anormal.

J’avais bu une potion qui avait changé la couleur de mes cheveux pour quelques heures, portait une large paire de lunettes et une casquette, qui me rendait inidentifiable. Mes pas sont lourds. Mes yeux observent cet endroit que je connais comme le fond de ma poche. Rien n’a changé. Le tag du petit muret au bout de la rue. Les briques rouges des maisons londonienne. Les cris d’enfants qui jouent dans la cours de l’école, de l’autre côté du pâté de maison.

Celle qui m’a vu grandir est à peine quelques rues plus loin. Mais je me détourne du chemin de celle-ci pour me rapprocher de cette foutue église, et surtout, du terrain qui la jouxte. J’entre dans le cimetière, sans un bruit, aussi discrète d’un chat se faufilant entre les allés. Il ne me faut pas longtemps pour identifier du regard l’endroit que je connaissais bien, où nous venions nous recueillir régulièrement auprès de nos grand-parents. Je marche, sans véritablement le vouloir. Jusqu’à cette pierre. Elle est grande, en marbre lisse. Elle est couverte de fleurs fanées, de photos dans des pochettes plastiques, abimées par la pluie, et quelques pierre funéraires. Une dorure grave dans la roche :  
“Rachel Eve White
21 septembre 2003 - 18 septembre 2019
Fille et soeur aimante et aimée
Repose en paix.”

*Mes yeux azur se voilent se larme, pendant que j’observe ma pierre tombale pleine de mensonge. Comment, en si peu de mots, pouvait-il y avoir tant de mensonge ? Aimante, je l’avais toujours été. Aimée ? Difficile à croire, lorsque vos propres parents vous préfère morte que sorcière.

Une pluie fine tombe sur le cimetière. Un silence règne. C’était bien l’avantage d’avoir eu ce fameux check up en pleine semaine. Je savais que je serais très peu probablement dérangé. C’est étrange, de devoir faire son propre deuil. Le deuil de l’enfant que j’avais été, de ce nom qui m’avait été donné à la naissance, et que je portais toujours. Un nom qui ne m’appartenait plus vraiment. Dans ce monde, j’étais morte dans un violent accident de voiture peu de temps après mon départ pour mon internat en Ecosse. Personne ne se souvenait de la magie qui parcourait mes veines. Ma fratrie ne se souvenait que de mes annecdotes que comme des histoires fantaisistes que je leur racontais. Mes parents ne se souvenaient que de m’avoir renvoyée à l’école, normalement, comme chaque année. Ils n’auront jamais la culpabilité, le poids sur leur épaule, des horreurs que j’avais dû supporter pour leur croyance.

J’étais morte.

Et devant cette pierre tombale, je le réalisais pleinement. Je ne sais combien de temps j’étais resté là, sans bouger, sous la fine pluie londonnienne qui avaient trempé mon manteau sombre.

J’avais finalement inspiré profondément, et déposé une fleur que j’avais cueilli sur le chemin, comme un adieu à cette vie, un adieu à l’enfant que j’étais, un adieu à la famille que j’avais connu.

Et puis, j’avais quitté le cimetière. Rapidement, j’avais ressenti un frisson. Comme un sentiment d’inquiètude qui s’était coincé dans mon gorge. Cette sensation d’être observée m’avait pris. J’avais acceléré le pas, quittant le recoin de la banlieue londonnienne, pour m’échapper rapidement. Mes pas étaient de plus en plus rapide, tout comme mon souffle. Mon regard passait d’un côté à l’autre de la rue, devant ou derrière moi, avec une angoisse difficilement dissimulable. La panique grimpe, lentement mais inexorablement.

J’arrive dans une partie beaucoup plus fréquenté de la ville, proche du chemin de traverse. Autour de moi, des dizaines, des centaines de silhouettes marchent, semblant toute venir vers moi. Elles sont floues, colorés, terrifiantes. Tout mon corps tremble, je crève de peur, là, seule, au milieu du monde moldu, où tout peut arriver. Sans comprendre comment ni pourquoi, mon regard se lève soudainement et croise la plaque de la rue. Je connais ce nom. Il me faut me concentrer, pour que le souvenir de la voix de Kayla remonte à la surface. Dans mon esprit, elle est lointaine, comme un écho, mais je l’entend clairement me murmurer : si tu es perdue dans Londres, ma cousine travaille dans un bar Old Compton Street, n’hésites pas, elle te filera un coup de pouce.
J’avance alors, la main plongée dans mon manteau, fermement accroché à ma baguette. D’accord, normalement, je n’avais pas le droit d’utiliser ma magie en dehors de Poudlard, mais si c’était pour me défendre contre le Blood Circle, la répréhension ne serait sûrement pas trop grande. Alors je marche, cherchant à calmer mon souffle, mais n’y parvenant que très difficilement. Tout est toujours flou autour de moi, les noms de bar se succède, quand enfin, j’arrive au London Bar. Je bouscule quelques âmes sans vergogne, et me précipite à l’intérieur. Nous sommes en milieu d’après-midi, il n’y a pas grand monde à l’intérieur. Mon regard cherche immédiatement derrière le bar, et je vois une jeune femme, brune, qui partage des traits avec Kayla.


Je m’approche d’elle, mes yeux bleus couverts de larme, comme mes joues pâles. Mon souffle est rapide et incontrôlable, elle ne doit mettre bien longtemps avant de comprendre que j’ai couru.*

Julia ? Julia Rausale ? Je suis une amie de Kayla, j’ai… J’ai besoin d’aide !

*C’est tout ce que je parviens à dire, avant de fondre en larme, toujours une main sur ma baguette, persuadée, malgré ma prudence, d’être poursuivie par une personne mal intentionnée qui me renverrait dans cette prison. Et si j’y avais survécu une première fois, je n’étais pas certaine de le pouvoir une seconde fois.*

Codage par Libella sur Graphiorum
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 20 Juil - 4:06
Need you now
ft. Rachel
«Call me when you want, call me when you need…»

Bon sang que cette chanson était un ver d’oreille! Ça te restait coincé dans la tête des semaines durant…!! Bon, en même temps, il fallait dire que c’était le gros hit de l’heure aussi. En travaillant dans le bar, c’est bien ce qui arrivait par contre. Je connaissais toutes les chansons populaires de l’heure. Et quand je dis connaître, c’était la totale! Je connaissais la musique, les paroles et quand j’étais en forme, je pouvais même faire du air guitar ou du air drum! Mais celle-là… bon, elle était tellement vulgaire, mais le rythme était parfait pour danser! C’est donc dans des déhanchées rythmé que j’arrivais à me mouvoir au travers des quelques clients pour aller servir les tables. C’était un bel après-midi! Les gens étaient sympas, les habitués tous souriants et agréables. Il faut dire que comme je n’étais là que depuis quelques mois, j’avais l’impression qu’ils devaient m’accepter pour que je me sente à ma place dans ce bar. Naturellement, on ne parle pas d’une salle comble, il est quand même tôt.
J’avoue par contre que tout était fait pour que je sois bien ici. L’ambiance cosy et des collègues incroyables dont le meilleur ami de Kayla, ce qui donnait encore plus d’occasions de la voir. J’aimais aussi beaucoup les soirées musiciens ou quand Leah chantait. Je bossais beaucoup alors je pouvais me faire rapidement à la routine de l’endroit.
Je posais mes fesses sur le comptoir avant de me donner une petite poussée pour me retrouver derrière celui-ci. Hop! Telle une habituée! Je me dirigeais vers quelques clients dont les verres étaient presque vides, question de papoter un peu avec eux et de leur proposer de nouveaux verres. Important ici de noter que je n’étais pas une fille à l’argent, c’est surtout qu’en tant que bonne fêtarde, je sais très bien qu’un verre ce doit d’être toujours rempli!

« Hey Juju! »
« Ouep!? (Je me retournais en entendant la voix familière d’un timide habitué du bar, m’approchant par une invitation de sa main. Je plantais mes coudes sur le bar en tenant mon visage de mes paumes) Tu as l’air de vouloir me dire quelque chose, des potins? »
« Tu es drôle… (Il aurait un petit sourire, je me souvenais bien qu’il s’était confié à moi 3 jours plus tôt totalement ivre en me parlant d’une demoiselle. Je lui avais conseillé de ne pas attendre 400 ans pour lui dire qu’elle lui plaisait, il reprit en regardant un peu autour) Je… j’ai fait ce que tu m’as dit…! Et tu sais quoi…He bien…elle m’a embrassé! »
« Está padre! Félicitation! Je suis contente pour toi! Attends, elle est avec toi? (Et déjà je me penche vers le bar pour pouvoir regarder autour si ladite jeune femme nous observait, je vis d’ailleurs une mignonne petite blonde me faire un petit coucou de la main, je lui retournais avec un grand sourire) Ohhh!! Attends, je vous offre un verre. »

Et même s’il tentait de me convaincre que ce n’était pas nécessaire, j’insistais en leur concoctant rapidement un drink de la maison en leur disant de bien s’amuser. Non, mais c’est pas génial quand quelqu’un utilise tes conseils et que ça se passe bien ?! J’avoue que ça me faisait beaucoup sourire. Naturellement, je le payais de ma poche, je n’assumais pas que la proprio voudrait que je dépense autant d’argent sans sa permission et vraiment ça me faisait plaisir. Je les observais quelques secondes quand il ira la rejoindre avec les verres, un petit sourire satisfait sur les lèvres. Je retournais ensuite vaquer à mes occupations, aussi bien dire que j’étais une petite hyperactive dans le bar. Je n’aimais pas ne rien faire, oui, je discutais parfois avec des clients quand l’achalandage me le permettait, mais je me disais que ça faisait aussi partie de mon travail en quelque sorte. Quelqu’un de bête serait vachement moins intéressant comme serveur non? Sauf si son look est à tomber par terre, genre le type mystérieux… Bon, je me calme avec mes scénarios.

C’était relativement calme tout de même. Ça me permettait de préparer quelques trucs pour la soirée et aussi de discuter avec des gens qui semblaient sortir de l’heure journée de travail. C’était le bon moment pour prendre un verre. À voir certaines têtes, il fallait une bonne bière! Quelques collègues se rejoignaient aussi pour discuter également. C’était souvent les mêmes. Je ne portais par contre pas trop d’attention à la porte du bar, bien sûr je savais quand quelqu’un entrait, mais je tentais de ne pas être trop insistante en me lançant sur eux pour leur offrir à boire. J’étais près de l’entrée, en train de nettoyer quelques verres quand j’entendis mon nom. Mes prunelles se tournaient de suite vers la personne, non pas juste parce qu’elle m’interpellait, mais par sa voix, je savais que ça n’allait pas du tout.

« Oui, c’est bien moi. (Je disais cela en passant de l’autre côté du bar pour me rapprocher rapidement de la jeune demoiselle. Elle semble avoir couru et elle mentionne ma cousine comme étant une amie.) Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider? »

Mon regard se lève vers la porte, était-elle poursuivie? Je posais délicatement mes mains contre ses épaules, j’avais cette aura rassurante, familière. Je ne connaissais rien de cette jeune demoiselle, mais si Kayla avait parlé de moi, c’est que je pouvais aider. Je repris, une voix plus douce et calme en voyant ses pleurs.

« Je suis là, okay… ? Tout va bien se passer. »

Je ne sais pas du tout ce qui se passe, je ne comprends rien sauf qu’elle me cherchait et que j’étais là. Si elle avait seulement besoin de pleurer dans mes bras, he bien j’étais là.

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Anonymous
Invité
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IRL
Sam 6 Aoû - 19:18

Need you now




*Je suis là, tremblante, paniquée. C’est ridicule, pourtant. J’étais paranoïaque, je le savais bien. Mais comment ne pas l’être ? J’avais beau toujours prétendre que tout allait bien, le traumatisme de tous ces mois était toujours bien là. Mes cauchemars étaient toujours bien présent, me réveillant plusieurs fois par semaine. Parfois, même dans les couloirs de Poudlard, j’entendais un cri qui me faisait me retourner soudainement à la recherche d’une victime qui aurait besoin de soutien. Il m’arrivait souvent de repenser à Dean et à l’épais liquide carmin se déversant autour de lui, de la chaleur quittant son corps, de mon impuissance…

Des mois de torture marquent pour la vie. La croix qui était toujours gravé au creux de ma poitrine ne disparaîtrait jamais complètement, comme les souvenirs qui hanteraient le reste de mes jours. Je ne voulais pas oublier, oublier la dureté du monde et de la peur qui habitait les moldus, oublier ce garçon qui n’avait pas eu ma chance et n’était pas sorti vivant de cet enfer. Je n’avais pas le droit d’oublier, parce que nous devions lutter pour que cela n’arrive plus, pour amener à la compréhension et à l’entente des deux mondes qui co-existaient, qu’on le veuille ou non. La guerre ne pouvait pas être éternelle, mais pour cela, il fallait se souvenir et montrer que la cruauté existait, des deux côtés sûrement.

Mais à l’instant présent, je ne pense pas à la guerre qu’il fallait arrêter, à mon idéal pacifiste. Je ne pense qu’à la peur, la douleur, la douleur, à la faim et au froid qui m'avaient tordu les entrailles, à l’impuissance devant tous ces enfants qui avaient eu aussi froid, faim et mal, et à qui je ne pouvais que raconter des histoires. J’ai peur d’être rattrapé, d’y retourner, de ne rien pouvoir y faire. Dans ces moments-là, il n’y a pas d’avenir, il n’y a que le présent. Je repense à cette tombe, la mienne, où je n’étais pas, et me demande alors où pourrais-je être entourée si je mourrais aujourd’hui ? Cette question apparaît dans mon esprit et refuse de le quitter. Les morts du Blood Circle étaient probablement enterré dans une fosse commune, anonymement, perdant ainsi la dernière trace d’humanité qu’ils avaient. Le tatouage sur mon avant-bras n’était qu’un début, pour me faire perdre mon identité, c’était une technique qui avait déjà fait preuve. Mais je ne voulais pas mourir. J’avais promis à Dean que je ne mourrais pas. J’avais promis à Sybil que tout irait bien. Alors je devais revenir, saine et sauve.

Alors je serre ma baguette, si fort que les jointures de mes mains en deviennent blanches, alors que la jeune femme s’approche de moi en me demandant ce qui arrive. J’essaie de reprendre mon souffle, mais c’est compliqué. Je regarde derrière moi, dans la rue, avant de la regarder à nouveau.*

Est-ce qu’on peut… Aller… Ailleurs ? Dans un coin plus discret…

*Ma voix est entrecoupée de sanglots, et je me laisse emporter avec confiance dans un recoin du bar, sans chercher à savoir ce qu’elle avait pu dire ou faire pour prendre cette décision. J’ai simplement besoin de ne plus être à la vue de tous.

Une fois à l’arrière, je parviens à peu près à reprendre mon souffle, en inspirant et expirant profondément, et je regarde alors la jeune femme, en essuyant les larmes sur ma joue.*

Je..  Je m’appelle Rachel. Rachel White… Je suis… Comme Kayla.

*Murmurais-je, avec la peur de prononcer le mot et d’être entendu par n’importe quel moldu mal intentionné, mais je fais légèrement glisser ma baguette pour qu’elle puisse la voir apparaître et comprendre ce que je voulais dire.

Je finis de me concentrer, pour essayer de reprendre consistance. Je dois m’expliquer, maintenant, et surtout, peut être demander à Kayla ou quelqu’un de m’emmener jusqu’au chemin de traverse. Je ne me sentais pas d’y retourner seule, à l’heure actuelle. J’avais sûrement trop peur qu’il m’arrive quelque chose. Alors que c’était idiot, un moldu ne pourrait pas faire grand chose si on m’enlevait… Mais cela me rassurerait tout de même. Il y avait des moldus en qui on pouvait avoir confiance, je le savais. Il y avait Raphaël, par exemple, qui était à l’ordre du Phoenix. Jonas, le cousin de Ludivine, que je n’avais croisé qu’une fois, mais en qui Ludivine avait une totale confiance, donc moi aussi. Et Kayla m’avait dit que sa cousine était une personne de confiance, alors je la croyais.*

Je… Je devais aller voir quelque chose mais… J’ai… J’ai eu des problèmes avec.. Le Blood Circle et j’ai… J’ai fait une crise de panique. Il faut que je retourne dans un quartier… Un quartier sorcier.

*J’avais chuchoté les derniers mots, et la regardait d’un air suppliant et totalement apeurée, incapable de contrôler la moindre émotion qui transperçait mon regard.*

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Anonymous
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IRL
Dim 30 Oct - 3:21
Need you now
ft. Rachel

Je la guidais vers le coin des employés à l’arrière du bar, elle se sentirait peut-être davantage en sécurité si elle est loin des regards et de ce côté de l’endroit. Je restais près d’elle, me tournant dans sa direction en lui laissant tout le temps de me parler, de raconter. Rachel White, Kayla ne m’en avait pas parlé, mais en même temps, peut-être que oui sans la nommer. Mes prunelles sombres se posèrent sur le bout de bois que je savais totalement capable de bien des choses en hochant la tête.

« Je comprends… »

Oui bon, elle savait que je savais, mais j’avais besoin de lui dire avec des mots, pour qu’elle voit que je l’écoutais. Puis elle m’expliqua qu’elle avait eu des embrouilles… je pouvais deviner qu’on ne parlait pas d’une petite dispute de rien ici, mais de quelque chose de grave. Je ne comprenais pas pourquoi au final, la jeune femme se tournait vers moi. Je n’avais aucun pouvoir magique, rien de particulier à offrir outre… outre ma petite personne! Elle ne devait pas être loin puis… une personne de confiance c’est quand même mieux que rien du tout et ça, je pouvais totalement le comprendre. J’avais posé une main contre son épaule pour me montrer rassurante. J’eux un nouveau sourire en acquiesçant de la tête.

« Okay, Rachel, pas de problème. Je vais te raccompagner. (J’eus un nouveau sourire, regardant autour en reprenant) Je vais prendre mon manteau, aviser mon patron et on est en route. »

J’étais toujours très calme et je m’exécutais rapidement. Je pris ma veste dans un coin de la pièce et mon sac à main. Je lui fis un petit signe de la tête pour qu’elle me suive, toujours armée de mon sourire. J’expliquais très rapidement que j’avais une urgence et que je devais accompagner mon amie. J’étais une bonne employée, je promis aussi de revenir plus tard, ça devait aider. Les gens peuvent être compréhensif, puis il suffisait de voir l’air de Rachel pour comprendre qu’il se passait quelque chose. Je remerciais la personne responsable sur place avant de me tourner vers Rachel.

« J’y suis déjà allé avec Kayla, c’est pas trop loin d’ici il me semble. Je t’accompagnerais jusqu’à ce que tu te sentes en sécurité. »

J’agissais avec elle comme si je la connaissais depuis toujours. J’attendis qu’elle soit prête pour qu’on sorte à l’extérieur et je restais étroitement près d’elle pendant que nous étions en chemin.

« Tu as bien fait de venir me voir… enfin, je veux dire que je suis contente si… si ça peut t’aider un peu. »

J’étais sincère dans ma petite maladresse, c’était bien d’avoir quelqu’un vers qui se tourner quand ça n’allait pas. Je pense que je ferais pareil si Kayla me disait qu’une personne était de confiance et que je me trouvais dans le pétrin. Ma confiance en Kayla allait même vers les personnes qu’elle jugeait aussi de confiance. C’était aussi simple que ça pour moi.


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