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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Comme deux amies [Rachel] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Nymphéa E. Chang
Nymphéa E. Chang
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Jeu 14 Juil - 2:37


Comme deux amies


Feat. Rachel White



Au moins, il ne pleuvait pas. Je ne cessais de me répéter cette phrase depuis une heure tâchant de trouver une explication plausible à la danse sur balais que nous avais donné Evan à l’entraînement planifié tôt ce matin. Tout un spectacle, mais j’espérais qu’il ne recommencerait pas son petit manège durant un match sinon on était cuit comme des gnomes dans un jardin de sang-pur. J’appréciais le jeune homme et pas seulement pour ses aptitudes au Quidditch. J’aimais son optimisme, mais aussi son sérieux dans ses tâches. Maintenant mon balai rangé et mon esprit de retour dans mes travaux, je ne cessais de songer à mon ami. Maintenant, mon esprit hors de la compétition inter-maison, je n’arrivais pas à me concentrer sur mon travail d’histoire de la magie, une matière dans laquelle j’excellais pourtant depuis ma 1ère année à Poudlard.

Je soupirais furieusement tout en fermant mes cahiers, mes livres puis, rangeant le tout rapidement dans mon sac à dos multicolore situé à mes pieds et sortis finalement de la bibliothèque. Je savais que si je n’allais pas trouver Evan pour lui demander comment cela allait, je ne pourrais pas travailler. Ça me triturait l’esprit, car ce n’était pas lui d’agir aussi maladroitement. Moi, peut-être, mais pas lui. Je me dirigeais rapidement vers la salle commune, mais je ne le trouvais pas sur place.

- Il est sûrement encore dehors.

Soupirais-je d’impuissance tout en me dirigeant vers le dortoir pour y déposer mon sac. J’y rencontrais alors mon chat noir Chiba qui pris l’envie soudaine de me suivre. J’en venais même à sourire et à pouffer de rire de le voir trotter derrière moi dans toute l’école. Son petit regard vert tout mignon me regardait et je ne faisais que fondre. Chiba avait 3 ans aujourd’hui, mais je ne cessais pas d’en découvrir sur lui et aussi sur le pourquoi du comment, parfois, il refusait de me suivre quoique je fasse et d’autres fois, il ne me quittait pas d’une semelle. Cela en était drôle.

Une fois dans l’herbe du parc de Poudlard, Chiba gambadait encore près de moi. Il prenait, par à coup, de la distance avec moi pour être intéresser par un papillon, une mouche ou tout simplement un brin d’herbe bougeant un peu trop. Il me rattrapait bien rapidement jusqu’à arriver au stade de Quidditch vide de gens, mais semblant alors encore plus grandiose. Je me rappelais encore la première fois où je foulais son sol surexcité, mais me sentant en même temps si petite, si insignifiante pour un si endroit si vaste, si important.

Mais aujourd’hui n’était plus ma première fois alors que j’y entrais régulièrement et pas plus tard que ce matin même. Je regardais partout autour de moi n’y trouvant pas Evan. Mais il est où ? pestais-je intérieurement levant de frustration les bras pour les redescendre aussitôt le long de mon corps.

- Evan !!! appelais-je le jeune homme, mais seul l’écho me répondait alors que je pensais voir une personne assise dans les estrades. Evan !!! Est-ce que c’est toi ?

Que j’appelais à nouveau le jeune homme tout en courant vers les estrades, subitement effrayée par le pourquoi du comment il serait resté ici seul. Je m’en sentais subitement coupable. C’était ma faute. J’avais été un peu frustrée par sa maladresse l’ayant pris, de prime abord, pour une clownerie. Mais là, ici et maintenant, seule la culpabilité prévaudrait. C’était comme toujours lorsque je pensais et j’agissais trop rapidement.

Mais ce n’était pas Evan. C’était Rachel White. Mais pourquoi elle se trouvait dans les estrades alors qu’il n’y avait personne et le ciel très nuageux ? Il allait, effectivement, sûrement pleuvoir cet après-midi, mais ça je le savais déjà : on était en Écosse après tout. Était-elle présente lors de notre entraînement ? Je ne m’en étais pas aperçu espérant que les Gryffondor ne l’ont pas utilisé comme espionne. Ouais, les Poufsouffle trop gentils, trop naïfs, trop faciles à espionner. Bien au contraire, je ne la connaissais pas comme ça. Rachel était caractérisée par sa joie de vivre et de son empathie. Elle fut même la première entrevue du projet que je faisais avec … Raphaël.

Je me sentis aussitôt coupable fasse à elle parce que j’avais délaissé le blog … Délaissé le projet depuis ma rupture avec Raphaël …  C’était pour elle. Pour ceux comme elle qui avaient subi le martyr à cause d’une stupide guerre et je … Je l’avais laissé de côté, trop longtemps par pur égoïsme juste parce que je n’étais pas capable de faire face à Raphaël. Je fus donc heureuse que ma voix ne s’était ni cassé ni sonnant bégayante.

- Rachel ? Qu’est-ce que tu fais ici … Seule ?

Je me raclais la gorge tâchant de faire passer mon interrogation de la voir ici par-dessus mon embarras. J’espérais quand même qu’elle ne me pose pas de questions sur le blog.



KoalaVolant


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Jeu 4 Aoû - 21:55
 




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Nymphéa & Rachel





“Mais par la barbe de Merlin ! Ou est passé mon cray… Oh.”

*Je soupire profondément, avant de me pincer l’arrête du nez. Ca y est, je me souvenais. Je me revoyais encore, faisant les ombrages de mon dessin avec ce crayon plus sec… Quand Evan a débarqué dans les gradins. Je m’étais levée d’un bond, mon carnet et les affaires sur mes genoux avaient volés, et j’étais prête à parier que mon crayon était là bas.

Lorsque je lui explique, ma meilleure amie me regarde d’un air désolée et tapote sur mon épaule d’un air de dire “quand t’as pas de tête, faut avoir des jambes, moi j'ai grave la dalle, je vais manger, bisous.” Alors je soupire de nouveau en jetant un coup d’oeil par la fenêtre. Le ciel commençait à se couvrir, et j’avais plutôt intérêt à me dépêcher si je ne voulais pas faire mes recherches sous la pluie.

Alors je fais demi-tour dans les couloirs du vieux château et hâte le pas, en marchant à contre-sens. La matinée de cours est finie, tout le monde se dirige vers la grande salle pour le déjeuner. Évidemment, dans le couloir, je ne fais que croiser des personnes que je connais, de près ou de loin, par des cours, par le biais d'amis ou de passions communes. Certains m’arrêtent même, pour me demander ce que je fais, en me voyant ainsi courir, avant de me dire de me dépêcher vu le temps. C’était exactement ce que je faisais avant qu’ils m’arrêtent !! Mais je ne prends pas le temps de leur exposer ce paradoxe et m’éclipse à chaque fois rapidement.

Et puis, je traverse le parc en regardant le ciel gris, croisant les doigts pour qu’il reste juste gris et menaçant et qu’ils ne se délestent pas d’une pluie aussi fine que désagréable, typiquement écossaise. Oui, venant d’une Londonienne, ce n’était pas comme si je n’en avais pas l’habitude, mais tout de même. Je trottine, sans courir car je n’ai tout simplement pas le cardio pour un effort de ce type.

En arrivant sur l’estrade, je prends une minute ou deux pour retrouver l’endroit où j’étais pourtant resté plusieurs heures ce matin. Quand je finis par le trouver, mes réflexes de née-moldue prennent le dessus, et je m’agenouille pour regarder partout par terre. Au bout d’environ 5 minutes, je le vois enfin ! Malheureusement, il a glissé en dessous de l’estrade dans un coin difficilement accessible. Je me remue les méninges pendant une minute ou deux quand je me redresse pour me taper sur la tête. A quel point etais-je stupide ?! J’attrape dans ma baguette et lance un “accio crayon” pour que le petit outil de dessin remonte jusqu’à atterrir dans ma main. Je soupire, maudissant le petit bout de bois dans ma tête quand une voix familière se met à appeler Evan.

Le visage de Nymphéa apparaît alors et je lui fais un signe de la main. Un peu honteuse d’avoir oublié mon crayon, je me mords la lèvre à sa question mais sourit, amusée par la situation ridicule. Décidément, j’avais le chic pour déclencher des situations improbables.*

Salut Nymphéa. J’avais fait tomber un crayon, je suis venue le chercher avant qu’il pleuve. Et toi ? Tu cherches Evan ? Il est reparti au château en même temps que moi, y a au moins une heure !

*L’informais-je, sans donner plus de précision. Après tout, même si nous étions de bonnes connaissances, je ne savais pas trop ce que je pouvais lui dire à ce sujet. Evan était venu s'assurer que j'allais bien après avoir failli m'exploser le crâne puis m'avoir sauvé d'une façon tout à fait chevaleresque et je devais admettre que nous nous entendions bien, tous les deux, pour un premier échange. Mais il n'y avait rien de plus à dire, c'était une rencontre, comme il y en a très souvent à Poudlard après tout. Surtout depuis que les étudiants étaient aussi au Château, il y avait tellement de monde qu'on avait l'impression de découvrir des nouveaux visages tous les jours. Et même si j'avais apprécié celui que j'avais découvert aujourd'hui, au point de lui tirer le portrait, ce n'était pas non plus exceptionnel... Si ?*


Arya
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Nymphéa E. Chang
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Lun 29 Aoû - 23:32


Comme deux amies


Feat. Rachel White



De loin, je n’avais pas su ce que je voyais. Je pensais qu’une personne farfouillait dans les estrades à faire, Merlin savait seulement quoi. Puis, les nuages cachaient de plus en plus le soleil dans le ciel, ce dernier devint plus sombre. J’avais, ainsi, plus de difficulté à voir plus loin. Était-il réellement près de midi ? En tout cas, je fus bien heureuse d’avoir mis l’entraînement le matin et non maintenant. Ainsi, plantée sur mes jambes, je criais pour avoir l’attention de cette personne n'étant nulle autre que Rachel. Intriguée par ses efforts précédents, je ne pus pas m’empêcher de lui demander le pourquoi du comment ?

- Qu’est-ce que tu cherchais ?

J’eus rapidement ma réponse par le crayon qui trônait entre les doigts de la Gryffondor. Je souriais sincèrement heureuse pour elle. Sur ce, elle me renseignait sur Evan qui, et c’étaient ses mots, fut reparti à l’intérieur. De prime abord, je soupirais envoyant la tête vers l’arrière, les yeux vers le ciel quelques secondes, agacée. Mais où était-il passé ? Je n’ai pas envie de passer la journée à le chercher marmonnais-je tout haut observant les alentours comme si le Poufsouffle apparaîtrait subitement. Il n’était quand même pas déjà en train de manger. On n’était même pas midi. Ok, ce n’était pas loin, mais pas encore. Je rétorquais ouvertement cherchant des réponses peut-être vers Rachel. Je me plaignais presque.

- Je suis allée à ma salle commune et il n’était pas là. J’espère qu’il n’a pas pris trop mal ce que je lui ais dit durant l’entraînement baissais-je la tête penaude. Je sais que je peux paraître très … Méchante parfois en Quidditch, mais je ne voulais pas qu’il se sente mal tu sais. Ça arrive à tout le monde des maladresses et je voulais …

Je m’arrêtais un peu tâchant de calmer mon agacement de ne pas trouver Evan tout en retrouvant mon sourire. En même temps, je venais aussi de tiquer sur le mot « reparti » utilisé par Rachel, réponse que je ne tarderais pas à avoir parce que je ne pus pas non plus supprimer ma grande curiosité à poser la question.

- … Mais tu dis qu’il était reparti. Je ne t’ais pas vu ce matin. En fait, j’étais concentrée et donc tu aurais pu être là. Étais-tu ici pendant que nous nous entraînions ? C'est cool que tu aimes nos entraînements en tout cas. Tu aimes regarder le Quidditch ?

Nullement, je paraissais en colère ou optant pour une émotion négative. Un peu naïve sûrement, mais je connaissais Rachel. Elle n’irait pas nous vendre à l’équipe de Gryffondor. Elle n’avait ni appareil-photo ni plume à papote et je doutais que le dessin l’aiderait en quoique ce soit. Non. C’était la personne la plus bienveillante que je connaissais et … courageuse aussi. Elle avait tant vécu et continuait à voir la vie en couleurs même. Avec Raphaël, son passé était un secret que je ne révélerais pas.

Sur ce, un miaulement se fit entendre et tout en me retournant, je vis Chiba venir à moi. Je ne pus pas m’empêcher d’être attendrit par le chat noir qui n’attendit pas longtemps avant de se frotter sur mes jambes. Je rigolais comme je le faisais à chaque fois en le prenant aussitôt dans mes bras dans le but de le présenter à Rachel.

- C’est mon chat très collant pouffais-je de rire. Il s’appelle Chiba et il a 3 ans. Mes parents me l’ont offert lorsque je suis devenue étudiante à l’université. Je ne te dis pas, il a eu un choc lorsqu’il a changé de l’université à Poudlard. Il reniflait tous les recoins de la salle commune et des dortoirs. Poudlard est beaucoup plus grande que l’université en plus.

Je soupirais un peu me rappelant cette invasion du Blood Circle de l’université et la guerre faisant rage dès lors, la mort de Harry Potter s’incluant là-dedans.



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Dim 4 Sep - 0:46
 




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Nymphéa & Rachel





Ça ! Il avait roulé sous l’estrade, alors je ne l’avais pas vu !

*Affirmais-je en remuant le coupable, avec un petit air amusé, en souriant devant ce petit crayon qui m’avait fait presser le pas. Il fallait dire qu’en repartant d’ici, je n’avais pas trop pensé à re-vérifié si j’avais bien tout dans ma trousse… Il y avait quelque chose, ou plutôt quelqu’un, qui avait retenu mon attention, suffisamment pour que je ne pense pas à ce petit coquin de crayon qui semblait avoir une conscience.

Et puis, Nymphéa m’explique qu’elle cherchait Evan pour lui présenter ses excuses, car elle avait été un peu dure avec lui ce matin. Elle était si douce et si gentille ! La pauvre en était à s’inquieter lorsqu’elle remontait les bretelles de l’un de ses joueurs, c’était vraiment l’une des personnes les plus douces que je connaissais. Alors je m’approche d’elle et pose une main sur son épaule.*

Oh ne t’en fais pas, il ne l’a pas mal pris, enfin, je ne pense pas. On a discuté, tous les deux, et il avait l’air en pleine forme, pas du tout mal ou remonté. Enfin, je crois. Je pense que tes joueurs savent que si tu es sévère, c’est pour eux, ne t’inquiète pas pour ça !

*Je n’étais dans leur tête, mais les Poufsouffles étaient réputés pour être d’une nature profondément gentille et compréhensive, et le Quidditch était un sport compétitif, alors parfois, il fallait se montrer plus dur pour progresser. Je le comprenais bien, dans le dessin, finalement, c’était un peu pareil. Sauf que, contrairement au Quidditch, ce n’était pas unsport d’équipe où le résultat de l’équipe dépend de l’investissement de chacun. Je n’étais dure qu’avec moi-même, pour le dessin, mais je savais bien que, s’il le fallait pour que moi aussi, je m’améliore, je saurais me montrer plus sévère auprès de mes partenaires… Quitte à me sentir coupable derrière. Alors oui, je comprenais vraiment bien ce que pensait Nymphéa. Mais après le (merveilleux) moment que j’avais passé en la compagnie d’Evan, je pouvais bien dire que non, il ne serait pas fâché contre Nymphéa d’avoir été un peu dur avec lui. Sûrement pas, en tout cas, ça ne lui ressemblait pas. Si tant est que je puisse dire après notre première rencontre, mais c’était… Oui, c’était étrange, j’avais l’impression de déjà le connaître et en tout cas, de ce que j’avais pu appercevoir de lui, je doutais qu’il soit du genre à lui en vouloir.

Nymphéa me dit ensuite qu’elle ne m’a pas vu. Pourtant, une petite rouge et or, au milieu des jaunes et noirs, ça ne passait pas inapperçue ! Elle devait vraiment être concentrée pour ne pas me remarquer dans les gradins. Cette idée me fait sourire, et je hoche la tête pour lui confirmer que oui, j’étais bien là, ce matin.*

Oui, j’étais là. Je me suis levée tôt, alors je suis venue pour dessiner un peu. C’est toujours intéressant d’avoir des modèles en mouvements, c’est challengeant. Je m’entraîne aux portraits, donc… Et puis, j’aime bien le Quidditch. Je ne comprends pas toujours tout, mais je trouve toujours ça impressionnant de vous voir voltiger comme ça, pour moi qui ait un peu le vertige… Je suis tellement maladroite déjà sur la terre ferme, alors sur un balais, je te laisse imaginer !

*Affirmais-je en riant un peu, me moquant de ma propre nullité. Ca, les cours de balais de première année, pour moi, ça n’avait pas été une partie de plaisir. Je ne comptais même plus le nombre de chute, ni toutes les fois où j’avais fermé les yeux en plein vol parce que j’avais trop peur… Ce qui avait quasiment toujours mené à une jolie chute.

Et puis, nous sommes interrompu par un magnifique chat noir qui miaule pour marquer sa présence avant de se frotter contre les jambes de Nymphéa. Comme toujours dès qu’il y avait un animal dans le coin, je fond immédiatement d’amour pour cette petite boule de poil, et m’approche gentiment pour lui faire sentir ma main, avant de lui faire quelques gratouilles sous les oreilles quand il a accepté ma présence. J’avais toujours eu beaucoup de facilité à approcher tous les animaux, du chat à l’écureuil, je n’avais aucun mal à me faire accepter par les bêtes, qui sentait sûrement que je ne leur voulais aucun mal et que je les aimais tendrement. D’une voix mielleuse et un peu gaga, je murmure : *

Salut Chiba… Oh comme tu es beau ! Moi aussi j’ai un chat, depuis l’été dernier ! C’était un chat sauvage, mais il venu me voir pendant que je dessinais dans le parc des Slughorn qui m’accueillait à l’époque, et il s’est mis contre moi et ne m’a plus lâché de l’été ! Alors je l’ai appelé Aquarelle, c’est le français pour Watercolor, et je l’ai adopté ! Je suis sûre qu’ils s’entendraient bien, tous les deux ! On devrait se faire un pique nique tous ensemble, avec les chats ! Et on pourrait inviter Septima, elle a un chat aussi ! Même s’il n’est pas trop calin, lui.

*Affirmais-je, avec un petit sourire, gratouillant toujours le chat qui s’est mis à ronronner dans les bras de sa maîtresse.*

Arya
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Lun 19 Sep - 2:51


Comme deux amies


Feat. Rachel White



Rachel était telle une pépite d’or, car elle brillait de milles feux. La jeune femme crépitait toujours d’une joie et d’un optimisme qui semblaient l’empêcher d’être à l’arrêt. Sûrement, à ne pas connaître son secret, je penserais sa vie semée de fleurs et de caca arc-en-ciel. Bon, je m’évade sûrement dans un pays de licornes comme à l’habitude, mais sérieusement le monde de la magie avait besoin d’elle. Oh, il nécessitait trop une personne crépitant de bonté telle que Rachel White. Qui au Blood Circle et se retrouvant en face d’elle voudrait lui faire du mal ? Je gloussais, ainsi, à ses beaux mots et son doux touché sur mon épaule. Je souriais sincèrement, mais aussi m’empourprant. J’haussais finalement les épaules quant à ses propos rationnels et sensés concernant ma sévérité en Quidditch. Évidemment, je n’avais pas non plus pu m’empêcher de rétorquer me rendant compte aller dans le même sens.

- Je sais rigolais-je un peu à mon caractère complètement différent lorsque je dirigeais mon équipe. C’est comme tu dis. On me dit gentille et empathique et à l’écoute des autres, mais lorsque je suis sur un balai, je deviens complètement une autre personne. Je suis tellement déterminée. Parfois, je me fais peur moi-même. Je pense que j’ai peur de décevoir alors je me donne plus et après j’ai peur de faire du mal aux autres. Pfft … Je soupirais un bon coup mu entre dérision et agacement envers moi. Merci Rachel.

Dans tous les cas, j’étais contente d’apprendre qu’ils aient parlé de tout et de rien et que mon coéquipier semblait heureux. Je me sentais, ainsi, mieux. Ok, il faudrait sûrement que je parle quand même avec lui pour m’en assurer. Peu importe, une fois encore je vivais le bonheur que Rachel semblait toujours faire aisément rayonner autour d’elle. Je savais que si l’émotion nouait ma gorge, je pouvais compter sur elle … Mais en même temps, je ne voulais jamais trop m’y risquer, trop abuser de sa bienveillance. Je n’étais jamais allée parler de ma rupture avec Raphi avec elle. Voyons ! Cela ne se faisait pas surtout au vu du blogue, du projet qui devait l’aider elle ! Oui, elle et non moi ! Voyons.

On put, au moins, passer à un autre sujet soit ma concentration à outrance ou bien ma distraction totale concernant la présence de Rachel depuis les prémices de l’entraînement de Quidditch.

- Ah oui ?

Je jouais momentanément avec mes lèvres tâchant bêtement de me souvenir du début de l’entraînement. À la suite de quoi, je fronçais les sourcils réagissant avec un petit soupir de surprise. Ah mais oui ! Il y avait bien quelqu’un dans les estrades ! Sélénya ou Baltazar avaient dû me poser une question à ce moment-là. Je m’en rappelle maintenant. J’avais même voulu aller lui parler. Un sursaut brusque de mes épaules était presqu’aussitôt remplacé par une admiration sans borne du talent de la jeune femme en dessin alors que, ébahie, ma langue se dénouait.

- Mais comment fais-tu pour les dessiner s’ils bougent tout le temps ?

Je ne pus pas continuer plus longtemps parce que Rachel passa au Quidditch qu’elle appréciait mentionnant même son petit vertige et sa maladresse. À ceci, je ne pus pas empêcher un gloussement de rire gentil en réponse au sien. La pauvre. Je m’apprêtais à dire qu’elle aurait été parfaite dans le rôle parce que je suis aussi maladroite et probablement plus, mais c’était bien avant que Chiba m’interrompe. Ah ! Celui-là, il n’arrêtait jamais à désirer de l’attention. Un véritable petit roi.
Rapidement, je vis Rachel s’agenouiller à mon côté pour se présenter à monsieur « je suis plus important que votre conversation ». Il était tellement mignon. Je n’ai jamais su comment le gronder. Je le gronde une minute et ensuite il me montre un visage tout mignon que je fonds et je vais le caresser. En sommes, s’il se prend pour un roi aujourd’hui, c’était totalement ma faute. Imitant Rachel, je m’agenouillai aussi caressant le matou tellement content de cette attention qu’il se vautrait sur le flanc. On apercevait mieux alors sa tache unique de poils blancs sous son menton. En même temps, Rachel parlait de son chat, préalablement sauvage, qu’elle a appelé Aquarelle en français. À la manière d’une idiote, je tentais de prononcer ce mot et lorsque les muscles de ma mâchoire furent assez malmenés, Raphaël semblait prendre un malin plaisir à s’introduire dans mon esprit. Lui, il aurait su murmurais-je très faiblement dans un petit sourire en coin alors que je me remémorais l’accent tout mignon du Français. Ça faisait longtemps … Trop … Parlant d’un pique-nique et de Septima, Rachel me sauvait de ces pensées.

- Septima a un chat ? Je ne savais pas. En tout cas, je sais qu’elle aurait pu avoir un lapin …

Sur ces mots, je me mis à rire, à rire. J’en avais même le fou rire tellement je me souvenais du petit lapin blanc qu’on avait trouvé dans un passage secret et mystérieux de Poudlard. Je m’assoie à même l’herbe du terrain de Quidditch incapable de tenir sur mes jambes, le rire m’en empêchant. J’hoquetais les yeux pleins d’eau.

- Septima et toi semblez de bonnes amies. Est-ce qu’elle t’a parlé de notre aventure au travers d’une minuscule porte dans la bibliothèque ? Je te jure, si elle te parle d’aller massacrer un sphinx arrête là !

C’était dis à la blague et donc je dus m’essuyer les yeux parce que je ne voyais plus rien à rire sans pouvoir arrêter.



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Mer 28 Sep - 18:01
 




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Nymphéa & Rachel





[color=#cc0033]*Dans ce monde, je savais pour l’avoir vu de mes yeux que la violence entraîne la peur, et que la peur entraîne la violence. Si on ne brisait pas ce infernal cercle vicieux, alors jamais les choses ne s’amélioreraient. Il fallait plus de force pour pardonner que pour se venger, c’était ce que je pensais, mais je refusais de gâcher le reste de ma vie à haïr et à maudire. Cela ne changerait rien. Et si je me vengeais, est-ce que cela améliorerait la situation ? Empêcherait certains moldus d’avoir peur, de nous craindre ? Non, bien au contraire. Même si c’était difficile, il n’y avait qu’un moyen de rétablir l’ordre et la paix : se battre, non pas pour un peuple ou pour des croyances, mais pour elle, pour la paix et la sérénité de tous.

Voilà pourquoi, sûrement, Nymphea me voyait ainsi. Au fond, c’était aussi sûrement un peu égoïste, je ne me vengeais pas personnellement dans l’espoir que le peuple où j’avais vu la vie ne soit plus un lieu à craindre pour moi, où mon monde de naissance et celui auquel j’appartenais vivrait en paix. Et puis, je l’avais promis à Dean, aussi. Je vivais pour lui, je profiterais de ce temps que j’avais pour vivre pleinement.

Voilà pourquoi aussi, quelques heures plus tôt, j’avais accepté sans trop hésiter, le rendez-vous avec Evan. Je n’allais pas continuer à m’apitoyer sur une histoire qui n’avait jamais vraiment commencé, alors que j’avais encore toute la vie devant moi. Mais fort heureusement, Nymphéa ne me demande pas plus que ça de quoi nous avions parler, ni rien de spécial. Non pas que je voulais garder cela secret, et c’était vrai que jusque là, Evan me plaisait vraiment bien. Pas seulement physiquement, même si c’était aussi le cas. Il était gentil, dévoué, passionné comme moi par les créatures magiques et vraiment drôle. La petite heure que j’avais passé avec lui me laissait m’imaginer qu’entre nous, ça pourrait coller.

Mais je m’éloignais du sujet, et d’ailleurs, en y pensant, je n’écoute que d’une oreille la déclaration de Nymphéa, même si je suis d’accord avec ce que j’entends. Et je ne peux que comprendre, après tout, si ma passion était un sport collectif, je pense que, moi aussi, je pourrais me montrer dure et le regretter l’instant d’après. Je lui souris, tendrement, en hochant la tête.*

[b]Ce n’est rien voyons !


*Affirmais-je quand elle me remercie. Et puis, je lui donne la raison de ma présence, le dessin d’abord, et l’appréciation du match. De toute façon, je n’avais pas un sommeil très profond, et je ne dormais jamais trop longtemps. Je faisais encore trop souvent des cauchemars, alors je n’aimais pas spécialement dormir, contrairement à la plupart des autres ados, et notamment de mes copines de dortoirs, qui dormaient encore quand je m’étais éclipsé en cette matinée de weekend.

Nymphea prend une moue de réflexion, avant de, semble-t-il, avoir une illumination. Et puis, elle me demande, bouche bée, comment je pouvais dessiner des modèles qui bougent toujours. Je ris un peu à sa question, et inspire profondément, pour lui signaler qu’en effet, ce n’était pas forcément évident.*

Hé bien, c’est tout le challenge des portraits des joueurs de Quidditch. Je choisis une position dans laquelle mon modèle se trouve souvent, plus ou moins, et puis, je dois mémoriser les ombres et ce genre de détails. Je peux continuer à examiner ses traits, et avec un peu d’expérience, on arrive à obtenir quelque chose de correcte. Mais bon, je ne suis pas une pro en portrait d’humain, j’ai plus l’habitude des animaux, mais comme il bouge souvent de façon incontrôlable, on peut dire que j’ai l’habitude, en fait !

*Affirmais-je, avec cette petite lueur dans mon regard, celle de la passion qui m’habite, comme à chaque fois que je parle de dessin. Je n’étais pas vantarde, pas du tout. D’ailleurs, je ne considérais pas vraiment que j’avais du talent : c’était surtout beaucoup de travail, d’apprentissage et de patience. Mais cela collait plutôt bien à mon caractère, alors oui, c’était là dedans que j’étais douée. Mais par contre, demandez moi de lancer une balle à quelques mètres, sur un balais, à quelques mètres de haut, et vous seriez déçu -ou vous rigoleriez bien, au choix.

Notre discussion est interrompu par un adorable chat qui vient réclamer des papouilles et se met à ronronner tout ce qu’il sait dès que nous nous plions à sa volonté en lui offrant quelques caresses. Je m’amuse de ce petit coquin qui vient interrompre notre discussion, et réplique à mon amie, en lui affirmant que moi aussi, j’ai un chat, même s’il devait actuellement se prélasser bien au chaud dans le petit panier que j’avais installé à côté de mon lit, bien moelleux pour qu’il soit bien. Je ris, quand Nymphea essaie de prononcer « Aquarelle » en français. Je ne sais pas trop pourquoi j’avais été cherché ce mot, dans une langue que je ne parlais pas. En réalité, je le savais, mais je ne voulais pas vraiment y penser. Quand ce joli chat était arrivé à moi, j’étais en train de peindre à l’aquarelle, dans le jardin, observant le portrait de Dean qui apparaissait sous mes traits. Mais ma vision s’était flouté au travers des larmes, lorsque j’avais réalisé que les mois avaient déjà commencé à effacer la précision de ses traits dans mon esprit. Ce chat était arrivé, et s’était lové contre moi. Voilà sûrement pourquoi j’avais choisi la langue maternelle de mon ami qui n’avait pas eu ma chance, pour cette peinture qui, chaque jour, me permettait de ne pas l’oublier en caressant le félin qui m’accompagnait au quotidien.

Mais le moment est à la joie, à la rigolade, pas à l’explication morbide de ce nom, qui saurait encore m’arracher quelques larmes si je venais à trop y penser. Il faudrait néanmoins bien voir ma réaction en apprenant qu’Evan était, lui aussi, français. Enfin, ne pensons pas à cela, même si, de prime abord, penser à Evan et au rendez-vous qui nous attendait me donnait l’impression d’être plus légère.

Je hoche la tête, quand Nymphea dit qu’Octavia et moi semblons être de bonne amie. Je souris de bon coeur, car c’est une personne que j’apprécie énormément. D’un calme olympien, d’une maladresse parfois enfantine, d’une intelligence sans précédent mais aussi d’une bonté douce et spontanée, je me demandais comment on ne pouvait pas apprécier ma chère Octavia. Peut être que de l’avoir rencontré dans le cadre du soin des croups m’avait aidé à voir tout ce qui n’était pas évident de prime abord, mais cela ne changeait rien : elle restait une personne que j’aimais beaucoup, et dont je me sentais assez proche, même si elle n’était pas dans mon groupe d’amie du quotidien.*

Un lapin ? Ca, je n’en sais rien, mais je sais qu’elle a un chat. Oui, nous sommes bonnes amies, c’est une personne formidable, je l’admire et l’apprécie beaucoup ! Alors rassures toi, elle ne m’en a pas parlé, même si ça m’a l’air amusant comme aventure ! Tu veux bien me raconter ?

*Demandais-je avec bienveillance et curiosité tandis que Nymphea semblait pris d’un fou rire contagieux qui m’arrachait un immense sourire. Il fallait dire en prime que la matinée m’avait mise de bonne humeur, alors oui, je pouvais bien rire un peu, non ?*


Arya
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Nymphéa E. Chang
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Mar 4 Oct - 23:22


Comme deux amies


Feat. Rachel White



Comment j’avais déjà pensé admirer Rachel White ? Maintenant, je devais avouer l’admirer véritablement. J’avais des yeux gros comme des billes à ses explications sur le dessin des joueurs de Quidditch en mouvement, ma bouche formant des « O » impressionnants. Évidemment, on pouvait photographier avec le mouvement – à tout le moins, pour les sorciers. – Avec le dessin, c’était bien plus difficile surtout lorsqu’elle amenait la technique de mémoriser les mouvements et les ombres. Tout simplement, cela m’était extraordinaire et je n’avais pas pus m’empêcher d’exprimer ma pensée.

- Mais c’est génial ! Tu es vraiment douée parce que tu devrais voir mes dessins. Ils font un peu 2D.

Je rigolais parce que, après tout, je me fichais un peu de mes compétences en dessin. Cela n’avait jamais été ce que je préférais hormis peut-être entre cinq ans et huit ans. J’ai plutôt préféré l’écriture pour ma part et je crois que plusieurs peuvent même corroborer. Chiba avait alors décidé de jouer le roi se couchant sur son flanc et captant, évidemment, toute notre attention. Après les histoires de chats, j’en venais à rire parce que je me suis rappelé le lapin qu’Octavia et moi avions trouvé dans cet étrange lieu. La réaction de Rachel me donna un fou rire. Peine perdue toutefois, car rien ne ferait bouger mon pacha noir à la barbichette blanche se trouvant entre nous. En riant, je démenti quand même l’idée que la Serpentard possédait un lapin.

- Non non, Octavia n’a pas de lapin. En fait, elle l’a donné au professeur MacFusty. Je ne sais pas trop comment ça s’est produit. On s’est retrouvé toutes les deux aspirées par une minuscule porte dans la bibliothèque. Et … À l’intérieur, c’était encore plus étrange. Il y avait le miroir du risèd puis, à un moment, une boîte s’est transformée en lapin et une clé est sortie de s … Je me mordis les joues pour éviter d’éclater de rire à la pensée d’où la clé était sortie. On devait aussi répondre à une question d’un sphinx même lié à deux statues pour pouvoir sortir de là. Je pensais vraiment restée coincée là-dedans. Je n’en aie pas parlé aux professeurs. Je ne savais même pas si on me croirait. C’était très étrange comme lieu. J’avais l’impression qu’on passait un test.

Je baissais, ainsi, le regard vers le gazon du terrain de Quidditch tout en jouant machinalement avec quelques brins qui dépassaient un peu plus par rapport aux autres. Mes mots s’étaient faits maladroits. Je ne me rappelais plus tous les détails. C’était loin. Si loin déjà. Cela faisait dorénavant trois mois et l’émotion était retombée depuis longtemps. Si étrange, si rocambolesque que mon esprit n’arrivait pas à se rappeler tout. J’haussais les épaules montrant à Rachel ma confusion, mon incompréhension.

- C’était comme un test pour gagner notre confiance. J’ai vu là que … En fait, je dois te dire que je suis plus avec … Je ne suis avec Raph … Enfin, il n’est plus mon copain, c’est ce que je veux dire. Et bon, le miroir du risèd m’a montré que … Je ne sais pas, qu’il y avait un avenir pour moi avec l’amour. Je m’arrêtais et sourie tristement. Puis, toutes les épreuves étaient en lien avec des légendes qui mettent en scène des femmes comme Ève et Pandore.

À nouveau, j’haussais les épaules mimant cette confusion restant et cette humeur triste m’enivrant à chaque fois que je parlais de Raphaël. Je me mordais la lèvre inférieure regardant une fois de plus le gazon. Brusquement, je remontais la tête pour rassurer Rachel quant à Raphaël et moi.

- Mais ne t’inquiètes pas, on va rester amis. Enfin, j’espère. J’ai un peu peur de lui parler à nouveau. J’ai sûrement trop attendu. Je ne sais pas s’il m’a même oublié.

Peut-être était-ce le ciel morose, peut-être était-ce cette aura de tristesse qui m’entourait lorsque je pensais à lui, mais ma voix n’était plus la même maintenant presqu’un murmure et faible, faible comme ma détermination en ce moment pour la paix. Je ne pleurais pas. Je ne pleurais plus maintenant quand je pensais à notre rupture. Certes, je crois que Chiba devait ressentir le changement dans mon humeur parce qu’il se leva et vint se frotter la tête contre mes genoux. Je sourie promptement à sa caresse. Il me chatouillait et j’éclatais de rire.



KoalaVolant

@Rachel White Comme deux amies [Rachel] 2181205557


Never Surrender
We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
(c) 0tsana




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