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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Je n’ai besoin de personne ~ Ft. Maxime Whitefield :: United Kingdom :: Angleterre :: Londres :: Le chemin de Traverse :: Allée des embrumes :: Barjow & Beurk
Silas M. Beurk
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Lun 4 Juil - 23:55


Je n’ai besoin de personne
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avril 2021 | fin de journée | Chez Barjow & Beurk

Il y avait trop d’étrangetés dans ce monde. Et Silas s’appliquait à faire en sorte d’en présenter un nombre conséquent dans sa boutique. En parcourant le globe à la recherche d’artefacts, il se persuadait d’être utile. Il sortait de la poussière, de la boue et de l’indifférence des objets, qui avaient parfois nécessités des centaines d’années d’artisanat, pour les déposer en pleine lumière sur ses étagères. N’y avait-il pas de métier plus noble que le sien ? Certes, une petite partie s’apparentait à de la Magie Noire mais toute magie n’avait-elle pas le droit à être présentée ? Il n’obligeait personne à acheter quoi que ce soit. Ces reliques étaient simplement là, posées, à l’abri du regard du ciel mais pas des curieux. Il y avait quelque chose de fantastique à ainsi découvrir et expérimenter.

La fin de journée approchait. Les chiffres du jour étaient bons et se fut satisfait que Silas jeta un regard à Connor, le vendeur de la boutique, alors que celui-ci s’appliquait à rédiger la dernière ligne du cahier de compte afin d’y faire figurer la dernière vente de la journée. C’était une activité quotidienne à laquelle Silas attachait énormément d’importance et qui servait régulièrement d’épilogue à une journée occupée. Ce grand livre ancien était quasiment sacré à la boutique et ce n’était qu’en de rares occasions que Silas laissait quelqu’un d’autre y toucher : il fallait que le savoir soit partagé après tout. Tout se passa bien jusqu’au drame : alors que la dernière lettre allait être tracée, Connor appuya trop fort et un gigantesque paquet d’encre s’échappa de la plume pour venir s’étaler paresseusement sur le parchemin. Silas ferma un instant les yeux pour ne pas laisser paraitre l’énervement qu’il ressentait. Connor avait mis pas loin d’une heure pour écrire trois lignes quand Silas l’aurait fait en cinq minutes. Alors certes, voir Connor s’appliquer, ce n’était pas courant. Mais il y avait une différence entre s’appliquer en étant efficace et rater en prenant un temps fou. Silas fixa finalement silencieux un Connor dépité. « Rentrez chez vous. Cela ira pour ce soir, je vais fermer. » Connor s’exécuta et se dirigea, penaud, vers l’arrière-boutique récupérer ses affaires. Silas, d’un coup de baguette fit disparaître l’encre et soupirant, termina le texte qui manquait. Concentré, il entendit malgré tout la porte arrière se refermer dans son couinement habituel alors même que la cloche de la porte de l’entrée tintait.

Le Beurk releva la tête et, s’apprêtant à indiquer froidement mais fermement que la boutique était fermée, il remarqua le panneau sur le carreau de la boutique. Connor ne l’avait pas retourné. Les lettres gothiques, « Open », indiquaient ostensiblement que Barjow & Beurk accueillait encore des clients. Pestant dans sa barbe à une énième erreur de son employé, Silas se résigna à traiter la demande du dernier (vraiment le dernier) curieux de la journée. Curieuse aurait été plus précis. Ces traits, il les avait côtoyés toute sa vie. Fronçant les sourcils, Silas s’adressa à la nouvelle venue. « Manon ? Je ne savais pas que tu étais en ville, tu... »  Le jeune homme se tut lorsque le visage de celle qu’il avait pris pour sa grande sœur passa devant les bougies de la boutique. Ses yeux et la fatigue des derniers jours jouaient des tours au sorcier. « Veuillez me pardonner Mademoiselle, je vous ai pris pour quelqu’un d’autre. » Les longs cheveux bruns de la jeune femme ressortaient dans la pénombre de la boutique et avec cette forme de visage, il aurait été facile de s’y tromper. Le monde n’était-il pas rempli de coïncidences ? En même temps, en quoi pouvait-il croire que Manon Beurk, qui ne l’avait que croisé ou toléré aux repas de famille, ne se donne la peine de venir dans le commerce familial ? C’était une idiotie sans borne et il avait été bien naïf de croire que qui que ce soit de sa famille puisse bien en avoir quelque chose à faire de lui. Non il était dur : Fiona s’invitait de temps en temps et il lui en était reconnaissant. Et son père s’arrêtait de temps en temps pour venir juger avec un reniflement arrogant de la « dégradation » de son entreprise. Les Beurk se targuaient d’être une grande et belle famille. Comme la réalité s’amusait de la chose.

Refermant son livre de comptes, Silas se décida à donner son attention pleine et entière à la jeune femme, surtout après ce deuxième faux-pas. « Je suis Monsieur Beurk, l’heureux co-propriétaire de cette boutique. Bienvenue. Vous recherchez quelque chose de particulier ? N’hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit. » Il sourit aimablement par habitude mais s’assura que sa baguette n’était pas loin. Il n’aimait pas particulièrement les jeunes gens. Ces derniers ne venaient jamais pour les bonnes raisons dans sa boutique : que ce soit pour la saccager ou pour trouver des objets qui ne devaient absolument pas tomber dans des mains juvéniles. Il s’était déjà fait avoir une fois, il ne se laisserait plus jamais berner.
 

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Ven 23 Déc - 23:50
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Le monde ne tournait plus très rond ces derniers temps alors quand un grand boum se fit entendre dans la boutique dans laquelle je travaillais, je sentis une espèce de frustration couplée à une envie de massacrer quelqu’un. J’inspirais profondément sous le regard mi-amusé, mi dépité du client qui réglait face à moi. Est-ce quelqu’un savait que Jack était dans la boutique, pas forcément « MAXIME, FAUT QUE TU M’AIDES. » ou peut être que si maintenant. Pourquoi est-ce qu’il était là ? Et puis d’abord, je lui avais dit tu ne touches à rien. Je poussais un grognement dépité, je voulais que Soledad revienne, c’est quoi ce gars, il me faisait perdre du temps. J’attendis que le client ait quitté la boutique, plaquant un sourire faux sur mes lèvres et lorsque la porte claqua, je hurlais « Je vais te tuer ! » Je filai dans l’arrière-boutique, marmonnant tout un tas de tortures que j’allais lui faire subir et alors le culot de Jack, il désignait le dragon miniature posté sur l’étagère « C’est sa faute à lui. » Bien sûr, facile d’accuser ceux qui ne peuvent pas se défendre. Bon après Salsa n’avait pas non plus l’air innocent perché là-haut. Je m’accroupissais pour observer le truc qui était tombé sur le sol « Après il était pas ultra canon comme objet. » Je lui décochai un regard plein d’amour « Si on bousillait tous les trucs pas ultra canon, il y a bien longtemps que tu serais mort. » Je me pris un taquet en réponse à mon insulte avant que Salsa me défende en soufflant de la fumée… Ah non mais on dirait pas comme ça mais planqué là-haut, Salsa était terrifiant, je relevais la tête vers le petit reptile « Mais descends de là, nigaud. » Il hésita avant de déployer ses ailes et de nous rejoindre. « Tiens on dirait un objet de Barjow et Beurk. » Je poussais un soupir « Cool, tu vas les voir et tu demandes s’ils peuvent le réparer. » « Hé pourquoi moi ? » Comment ça pourquoi lui, je fronçais les sourcils « C’est Salsa qui a tout cassé. » Je passais une main sur mon visage, excédée « Jack, je vais pas envoyer un dragon pour savoir si ça se répare. » Si l’argument sembla faire son petit bout de chemin jusqu’à la cervelle de Jack, il allait céder, c’était sûr « Ok, je garde la boutique et toi tu vas voir ? » Ah non, il ne cédait pas trop, lui laisser la boutique, oui bien sûr et j’allais voir Soledad à l’hosto et je lui disais quoi ? Sol tu te souviens de ta boutique côté moldue… oui bah à cause de Jack … et Salsa, celle côté sorcier est dans le même état. Ah elle allait kiffer et la rechute allait lui être fatale.

Après une longue conversation, s’apparentant à une dispute avec en argument majeur, fais pas le gamin contrecarré par c’est toi fais pas le gamin, entrecoupé par la petite sonnette indiquant qu’un client était dans le coin. Il fut décidé que j’allais là-bas parce que… Jack était un pétochard de première et que l’argument mais au pire t’emmènes Salsa t’inquiètes il va te protéger, ça n’était pas un bon argument. Après est ce que Salsa à ce moment là était pas le pire allié du monde ? Il faisait des cercles en flamme et sautait dedans tout excité… un dragon de cirque… non mais sérieux ? Forcément que Jack le montrait du doigt en mode mais regarde le ton protecteur à deux noises. Bref, je me retrouvais à devoir réparer les bêtises des deux zigottos et je laissais à Jack le soin de fermer la boutique avec 36 000 recommandations. Si au début, poli, il hochait la tête pour montrer ok à chaque recommandation, très vite il finit par se montrer blasé et finit par dire que c’est bon, il avait compris. Ouai non mais il avait compris, il n’empêche que je le menaçais encore une ou deux fois. Voilà pourquoi j’aurais préféré que ça soit Kayla plutôt que lui, j’avais plus confiance en Kayla mais je n’avais pas réussi à lui mettre la main dessus. Ça aussi c’était bizarre mais je ne pouvais pas être à quatre endroits à la fois, l’hôpital, la boutique, chez Kesabel ou avec Kayla. Il serait grand temps d’apprendre à se dédoubler. J’attrapais Salsa, non pas pour qu’il me protège, plutôt qu’à coup sûr le laisser avec Jack était une idée de merde. Je ramenais donc le petit dragon chez lui et sous son sifflement  de colère à l’idée de rester seul, je lui rappelais que c’était de sa faute si je restais pas avec lui et que ma journée n'était pas terminée.

Direction Barjow et Beurk donc. Une fois devant la boutique, mon truc cassé dans mon sac à dos, je fis une grimace mais c’était super glauque comme endroit. Ils n’avaient pas trop réussi dans la famille dites donc. Je poussais la porte et observai les différentes étagères, cherchant un élément qui ressemblerait à ce que je possédais, mitigée, je ne voyais pas Soledad acheter quoi que ce soit ici. Il m’avait envoyé où le pote à deux noises ? En plus il semblerait que le propriétaire de la boutique ne soit pas ravi d’avoir du monde à cette heure-ci. J’eus un sourire, pour le coup on dirait moi quand un client venait au moment où j’avais fini ma journée. En revanche, je n’avais jamais interpelé un client. Je tournais la tête bêtement à la mention du prénom, cherchant une autre présence. A moins que ça soit un fantôme, je l’aurais senti je suppose. Ah mais c’était à moi qu’il parlait ? Je fronçais le bout du nez. Si c’était une technique de drague, elle était nulle. Bon il était possible que ça veuille dire autre chose mais j’enfouissais cette idée au fond de mon esprit. J’attendis qu’il ait fini de faire ce qu’il faisait, top départ donné par le fait qu’il ferme son livre. Je m’approchais donc de lui pendant qu’il déclamait son discours habituel de vendeur et secouai négativement la tête pour montrer que non je ne cherchais pas quelque chose en particulier. En revanche à sa seconde question, je posai mon sac devant lui « Bonjour. » N’oublions pas la politesse, je détestais les gens qui ne me disaient pas bonjour, je n’allais pas faire de même « J’ai besoin de vous je crois. Voilà, je travaille dans une boutique et j’ai un ami » un ami, un ami, un casse bonbon de première oui, accompagné de son pote le dragon méchant « Qui a fait tomber ce truc. » Délicatement je posais les différentes pièces devant monsieur Beurk l’heureux co-propriétaire de cette boutique. Probablement que Sol connaissait tout un tas de sort pour réparer les objets mais j’étais bien obligée de faire sans elle. « D’après mon ami, ça ressemble aux objets que vous vendiez. Est-ce que vous pouvez me le réparer ? C’est important. » Oui alors si ça se trouve, vu qu’il était dans l’arrière boutique de Sol, c’était tout sauf important mais bon mieux valait ne pas préciser cela, je me moquai que ce soit un objet destiné à la casse ou quoi que ce soit, je voulais que les seuls objets qui aient disparu soient ceux vendus, pas qu’ils soient brisés par un sorcier turbulent… et dire que c’est moi qui disais cela.

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Silas M. Beurk
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Jeu 19 Jan - 21:17


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Les fins de journée étaient les pires moments qui soient. Toute la fatigue des longues heures passées  se déversait dans une lassitude extrême qui n'aspirait qu'au silence et à la tranquillité. Silence et tranquillité dont Silas se voyait privé par l'incompétence de deux personnages : Connor et cette anonyme. L'un pour n'avoir pas réussi la simple tâche de retourner une pancarte et l'autre pour avoir franchi la porte. Il était gâté ce soir dis donc... Heureusement que la patience était son genre. Enfin, comme tout être humain il avait des limites et celles-ci risquaient d'être atteintes avant la fin du mois à cette cadence.  

La jeune femme qui avait pénétré dans sa boutique se dirigea directement vers le comptoir. Au moins savait-elle pourquoi elle était ici, cela ne ferait que raccourcir leur interaction et permettre à Silas de se consacrer aux centaines de choses qu'il avait encore à faire avant de pouvoir officiellement quitter les lieux. Il jaugea d'un regard la jeune femme et le « truc » qu'elle venait de déposer sur le comptoir. Les yeux de Silas firent un aller retour entre la jeune femme et l'objet. De manière générale briser ainsi des antiquités était un crime de lèse-majesté pour Silas. Il ne croyait pas un instant à cette histoire d' « ami » mais n'en montra rien, préférant saluer l'envie de cette jeune femme à réparer son erreur plutôt que de purement et simplement jeter son objet à la poubelle. « D’après mon ami, ça ressemble aux objets que vous vendiez. » Silas jeta un regard sur l'objet. Il avait plutôt bonne mémoire dans les œuvres qui étaient passées par sa boutique et celle-ci ne lui disait rien. Mais il ne connaissait pas celles du temps de son père. Heureusement, les chiens ne faisait pas des chats et des étagères de registres sur les ventes de la boutique depuis son commencement lui permettrait de peut-être trouver une réponse. « Est-ce que vous pouvez me le réparer ? C’est important. »

Silas resta silencieux quelques instants alors qu'il jeta un coup d’œil sur l'objet. Sortant des gants et un mouchoir de sous le comptoir, il commença par placer les pièces sur ledit mouchoir avant d'étudier chaque bout par ses mains gantées. Sa première intuition fut confirmée, il n'avait jamais vu cet objet. « Je n'ai rien eu de tel dans ma boutique. Mais celle-ci est ancienne et cet objet peut l'être tout autant. D'où provient cet objet ? Cela peut aider à retracer son parcours. Avez-vous peut-être le certificat d'achat ? » Il ne manquait plus que cette jeune femme l'ait volé et cassé par inadvertance.... color=lightblue] « Vous en êtes la propriétaire ? »[/color] Il continua son expertise. « Savez-vous si cet objet porte des propriétés magiques ou des fonctions ritualistiques ? » Avant de commencer à réparer cette pièce, il voulait s'assurer de ne pas avoir à réenchanter quoique ce soit... Avec les objets de Barjow & Beurk, cela était souvent sanglant. « Y-a-t-il eu des phénomènes caractéristiques lors du choc ? Quoique ce soit qui aurait pu trahir un enfermement d'entité ? » Si un djinn ou un fantôme se baladait librement et que la réparation du dit objet risquait d’attirer son courroux, Silas préférait également être prévenu pour prendre les dispositions appropriées.

A chaque question, Silas jetait un regard à son interlocutrice pour tenter de juger ses réactions. A qui avait-il affaire ici exactement ? Elle travaillait dans une boutique ? Quelle genre de boutique ? Des concurrents ? Cela serait étrange qu'elle vienne alors chez Barjow & Beurk pour les réparations. A moins que ce ne fut en décoration ? Peu de boutiques pouvaient se targuer d'avoir acquis des pièces venant de chez Barjow & Beurk... « Pardonnez-moi, je n'ai pas saisi le nom de la boutique dans laquelle vous travailliez. » Dit-il avec politesse. Une pirouette vieille comme le monde pour obtenir des informations. Enfin, à date il ne pouvait pas juger la personne qu'il avait face à lui. Plus il détaillait ses traits à chaque regard, plus ceux-ci se confondait avec Manon. C'était quand même fou ! Elle avait le même nez et les mêmes yeux qui semblaient toujours agacés. Elle avait sa chevelure brune quoique légèrement plus foncée que celle de sa demi-soeur. Oui, maintenant qu'il la voyait de plus près, ce n'était clairement pas Manon, une simple copie pâle. Une troublante ressemblance.
 

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Mar 14 Fév - 22:14
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Ce mec était flippant, il avait cette façon bien à lui, un peu particulière, de me fixer. Il me paraissait évident de me dire qu'il ne croyait pas une seule seconde au fait que je ne sois pas responsable de l'objet cassé. Comme si mentir dans ce genre de circonstances était utile, je ne le connaissais pas, je n'avais aucune volonté de le revoir, surtout avec ce nom de famille, moins je le voyais et mieux je me portais. Mentir dans ce contexte était complètement inutile. Dans tous les cas, il serait fort sympathique qu'il jette un coup d'œil à mon objet, que je sois responsable ou non de l'objet cassé ne le concernait pas vraiment et ça ne changeait pas que je voulais qu'il le répare.

Et merde, j'étais tombée sur quelqu'un de maniéré, ne pas lever les yeux au ciel lorsqu'il enfila ses gants, je fis mine de regarder les alentours pour ne pas céder à cette vilaine tentation. Ne pas faire de réflexions sur le fait qu'il posait tout sur un petit mouchoir, mais quelle lourdeur, ce n’est pas possible. Je fronçai les sourcils en l'entendant dire que l'objet ne venait pas de cette boutique, je m'imaginais déjà étrangler ce brave Jack pour ses idioties et m'avoir envoyé sur une fausse piste. Bon en théorie, j'aurais pu demander à Sol mais lui expliquer par courrier ce qu'il s'était passé me paraissait une mauvaise idée, il fallait qu'elle se repose et ce n'est pas en lui racontant que mon partenaire était nul et accusait son dragon qu'elle allait se reposer. Une vague de stress m'envahissait tandis que je me disais que la partenaire que j'aurais voulu avoir, était aux abonnés absents, c'était très louche si on voulait mon avis. Il fallait que j'enquête à ce sujet et que j'aille voir Eirian pour savoir s'il savait quelque chose. Peut-être que je devrais me débrouiller pour chopper Lyam et voir s'il savait quelque chose, ce serait quand même le plus simple, son rythme cardiaque donnerait pas mal d'indice. Parler à Eirian... c'était la base, il allait tempérer mes ardeurs, c'était indispensable sinon j'allais encore faire des bêtises. Ce n'était pas le sujet du jour, il fallait que je me concentre sur mon interlocuteur qui blablatait sur le fait que l'objet était sûrement vieux, oui fort probable. Maintenant il était vieux et cassé, ah j'étais bien avancée. Je fis la moue, il était pas en train de me demander de fouiner dans la quantité de papier de Soledad pour dégoter le certificat « Il provient de la boutique dans laquelle je travaille et pour le certificat il y en a peut-être un mais je ne suis sûre de rien et la gérante est indisponible pour le moment donc on va devoir faire sans cette information. » Voilà comme ça il n'allait pas essayer de m'envoyer chercher le certificat.  Le but c'était de se concentrer sur la réparation de cet objet. Il avait encore une question, est ce que cet objet avait une trace de magie, je hochai prudemment la tête « Je suppose que oui il est magique mais il n'était pas en vente lorsqu'il a été cassé, ça devait être pour une bonne raison mais laquelle, ça c'est un mystère. » Le fait de douter de ma parole lui fit poser une question des plus inutiles, selon mon humble avis « Je ne l'ai pas vu s'écraser au sol, moi j'étais avec un client dans la boutique et cet objet se trouvait avec  mon ami et un dragon de cirque dans l'arrière-boutique. » ça c'était pour les faits, pour ce que je savais réellement mais je pouvais quand même supposer « Mon ami ne m'a rien évoqué de tel. Après c'est vrai qu'il ne travaille pas à la boutique s'il y avait eu un phénomène à moins qu'il y ait une espèce de brume rouge, il est possible qu'il n'ait pas été ultra attentif. » Forcément puisqu'il faisait mumuse avec le dragon de Soledad.

J'avais bien conscience que mes réponses n'aidaient absolument pas, il allait se dire que je lui étais inutile et il n'avait pas tort. En même temps, qui fait passer un questionnaire à une personne qui demande juste une réparation, quelle lourdeur celui-là. Il fallait qu'il me donne le questionnaire en amont pour que je sache quoi répondre, ça serait quand même plus simple. J'esquissai un sourire à sa question, oui alors la manipulation il fallait oublier directement « Je ne l'ai pas dit et je ne le dirais pas, ça n'a pas la moindre importance. » Par contre il y a autre chose qui moi me chiffonnai, son regard posé sur moi sans arrêt « Je peux savoir pourquoi vous me regardez comme ça ?  C'est ultra déstabilisant. » Déstabilisant c'était pas le mot mais je ne pouvais pas lui dire que c'était chiant, gonflé et que ça me gavait. Il y a certaines choses qui ne se disent pas, la politesse tout ça. Enfin fixer les gens ça n'était pas non plus un modèle de politesse, ça me tendait plus qu'autre chose. Si encore c'était un regard intéressé, ça aurait pu être flatteur mais c'était même pas le cas ! Quel lourdeur ce type.

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Ven 26 Mai - 22:04


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avril 2021 | fin de journée | Chez Barjow & Beurk

La soirée de Silas aurait dû se passer sans encombre. Il aurait dû pouvoir quitter sa boutique à l’heure voulue, se servir un petit verre de Xérès en lisant le journal, tranquillement installé dans le petit salon de son manoir. Si Seulement il n’avait pas engagé des incapables… Il soupira à cette douce perspective de repos alors que sa cliente semblait n’avoir de réponse pour rien tout en se justifiant pour tout. Non mais franchement, il n’était pas auror, il s’en fichait bien de savoir si cet objet avait été obtenu de façon illégale. Mais sans aucune information, il ne pouvait pas faire des miracles. Était-ce si compliqué à comprendre ?! « De la boutique dans laquelle je travaille », « sûre de rien », « faire sans cette information ». Non mais elle était mignonne la gamine mais il n’allait pas pouvoir inventer quelque chose, mettre trois points de colle et la renvoyer chez elle… Il était tenté mais son côté professionnel s’insurgea à cette idée. Il était malheureusement intègre dans ses actions envers ses clients car on ne savait jamais vraiment à qui on avait affaire et de qui on pourrait avoir besoin à l’avenir… Il doutait que cette jeune fille brune put lui être d’une quelconque utilité, mais il avait déjà eu tort par le passé.
 
« Je suppose que oui il est magique mais […] » Silas se retint de lever les yeux au ciel. Et allez, encore des informations sûres, fiables et précises, tant mieux… Il ne montra pas son agacement mais il releva simplement le regard de l’objet vers la jeune sorcière. Elle pourrait aisément lire ses pensées…  Se gardant de tout commentaire, il continua son inspection et ses questions, espérant avoir au moins une bribe d’information. De nouveau, « je ne l’ai pas vu », « rien évoqué de tel. », « il est possible ». Il allait craquer à un moment. Il était patient mais il ne pouvait pas inventer des choses pour les beaux yeux d’une cliente. Et en plus, elle ne voulait pas lui indiquer où elle travaillait. Et bah il était ravi de l’avoir vu passer. Silas releva les yeux vers la jeune femme et de nouveau se prit une remarque.   « Je peux savoir pourquoi vous me regardez comme ça ? C’est ultra déstabilisant. » Silas posa franchement l’objet sur le bureau et prit sa voix directe. Il en avait assez de ces petits jeux.   « Écoutez moi bien Miss. Sans aucune information de votre part, je ne peux pas réparer cet objet. Je ne peux pas recoller deux bouts de bois sans avoir réparé ce qu’il y avait avant, toute chose qu'il y avait avant avec cet objet. Je comprends bien que cela soit peut-être compliqué pour une personne de votre âge, mais étant vous-même, de ce que je comprends, dans la vente d’objets, ce comportement m’étonne grandement. » Il attrapa ses loupes portatives qui s’apparentait à des lunettes pour tenter de retrouver un sigle, une marque, n’importe quoi qui aurait pu lui donner des indices sur le créateur. Il ajouta pour répondre à sa dernière question en tentant de rester évasif.   « Vous me rappelez vaguement quelqu’un, pas de quoi vous alarmez Mademoiselle. »
 
Silas prit encore plusieurs minutes d’inspection. Il voulait véritablement trouver quelque chose pour clouer le bec à cette demoiselle et être débarrassé de toute cette histoire. Là ! Sur le socle, derrière un creux, une petite marque légèrement effacée par le temps et la patine de l’objet. Une espèce de S et de A collé dont la barre serait descendue bien bas.
 Marque:

Un clair rappel de Silmerius Aspic, grand orfèvre sorcier du XIXème siècle, très connu pour ses statuettes et autres sculptures enchantées. Celles-ci retenaient l’essence d’un sorcier disparu pour permettre à son propriétaire d’être guidé par ledit sorcier sur une question, que ce soit par des sons, des odeurs ou même de la lumière. Cependant Silas n’avait aucune idée de ce que faisait cette statuette en particulier et si celle-ci était elle-même un original. Il releva son regard vers la sorcière et se décida à se montrer un peu plus rigoureux que jusqu’alors.   « Je pense avoir trouvé une piste avec une possibilité de réparer cet objet, et, avec un peu de chance, ce soir même. Cependant. » il marqua une pause volontaire, en prenant le temps de poser ses loupes.   « Il me faut un nom de propriétaire et une provenance pour pouvoir l’inscrire dans mon registre. » Il montra d’un mouvement de main un gros livre relié en cuir noir qui patientait sagement sur le comptoir.   « Que dois-je donc inscrire ? » Il se fichait bien de ce qu’elle pourrait bien inventer si elle persévérait dans son refus de communiquer des informations. Il était tenu de demander, et non de vérifier ces données. Bien sûr, il vérifierait son grimoire magique qui recensait les objets volés mais au-delà de cela, Barjow & Beurk n’était pas plus regardant que nécessaire sur la légalité des actions entreprises.
 
Le sorcier sortit sa baguette et prononça une formule en pointant la bibliothèque au fond du couloir.   « Accio Librarius « Aspic vie et œuvre » ». Un livre se détacha des autres et vint paresseusement s’approcher de Silas. Le livre était épais, vieillot et semblait ne pas avoir été ouvert depuis longtemps. Peu importait à Silas, il avait besoin des informations contenues à l’intérieur.   « Votre objet est très probablement un Aspic, du nom du sorcier qui l’a créé, Silmerius Aspic. » Il commença à feuilleter le livre tout en continuant de jeter un regard vers la jeune femme de temps en temps. Il n’avait toujours pas confiance en elle. Il s’arrêta sur l’une des pages, fixa l’objet brisé, secoua la tête et repartit dans le feuilletage.   « Cela pourra prendre quelques minutes malheureusement. Désirez-vous vous asseoir ? Boire quelque chose ? » Il n’avait pas forcément envie de la voir s’installer mais il restait un marchand et s’inquiétait de sa clientèle, surtout lorsqu’elle allait le payer. Oh oui car il allait en demander des gallions à cette petite sorcière dès qu’il saurait exactement quoi faire pour cette statuette.
 

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Oh mais c’est qu’il commençait à drôlement m’enquiquiner le gars qui tenait la boutique. Qu’il me fasse pas croire une seule seconde qu’il connaissait tous ses objets sur le bout des doigts, qu’il savait tout de leur vie, de leurs anciens propriétaires ou j’allais lui sortir un à un tous les objets de sa foutu boutique et j’allais lui poser des questions de merde. Ah dans ce domaine, j’avais de la pratique, j’en côtoyais régulièrement et leurs questions récurrentes – souvent merdique – je pouvais les ressortir. Je le fixai avec un agacement certain « Vous préfériez que j’invente des choses sur cet objet que je ne connais pas ? Je ne le ferais pas. Non je n’ai jamais vu cet objet, il n’était pas en vente il était dans la salle des choses pas encore en vente, figurez-vous. Il a peut être été ramené de Jamaïque, de Chine ou même du Congo, je n’en sais rien et vous savez pourquoi ? Parce que ce n’est pas ma boutique, je suis juste vendeuse dedans. Vous n’embauchez jamais de vendeurs ? » Sûr que non, vu son amabilité, j’étais même étonnée qu’il ait des clients. « Je ne peux pas deviner juste en voyant un objet mais vous êtes un spécialiste vous, non ? Vous pouvez peut-être en tirer quelque chose. » J’allais tuer Jack et Salsa, c’est décidé. J’aurais dû les envoyer ensemble se coltiner monsieur l’expert des objets magiques. Qu’est ce qui pouvait être pire qu’un propriétaire de boutique pas super agréable ? Un propriétaire d’une boutique appelée Beurk, qui dit que je lui rappelais quelqu’un. Pas de quoi m’alarmer ? Non mais il rigolait le gars, comment ça pas de quoi m’alarmer ? Je me renfrognais, j’étais une Whitefield, on ne s’aventurait surtout pas à en savoir plus. Je devais ressembler à une star, voilà tout.

Tandis que le monsieur observait l’objet, moi je regardais l’endroit. Franchement, je préférais la boutique de Soledad, elle faisait beaucoup plus sympathique. Est-ce que les gens ne venaient pas ici uniquement parce qu’elle était réputée ? Je sifflai d’admiration, oui ce fut plus fort que moi, sinon jamais je l’aurais félicité le grincheux. Il avait trouvé une piste, chapeau l’artiste. En plus il m’annonçait qu’il allait pouvoir réparer cet objet ce soir, oh mais alors si ça c’était pas la classe. Comment ça il lui fallait un nom de propriétaire et une provenance ? Il voulait l’inscrire dans son registre. « Il faut que je signe ? » Je fixai le bouquin magique. Si ça se trouve, il était du genre à rejeter les noms et prénoms s’ils n’étaient pas les bons et n’étant pas Soledad, et oui je sais, ça surprend tout le monde mais c’est comme ça, ça allait poser problème. Le fait qu’il veuille connaître le nom de boutique ça m’enquiquinait aussi. Je ne lui faisais pas confiance à ce type, enfin si, pour réparer l’objet j’avais confiance, pas pour le reste. « Notez Maxime Whitefield. » Je regardai la plume avec une certaine inquiétude. Quant au nom de la boutique, plutôt que de donner le Witches Bazaar, je donnais l’adresse de l’orphelinat, ça lui ferait les pieds s’il passait par là.

Il semblerait que tout se passe bien puisqu’il se contenta de faire venir un livre. Un livre assez gros, assez moche, vieux et poussiéreux. Un peu curieuse, mon regard basculait du livre au propriétaire et il finit par être un peu plus bavard. Cet objet appartenait à Silmerius Aspic, un gars charmant à n’en pas douter, j’espère qu’il n’en voudrait pas trop à Salsa et Jack d’avoir bousillé son objet. « C’est l’inventeur des Aspic ? Il faisait des objets aussi donc ? C’est pour aider les élèves à avoir de bonnes notes ? » Si c’était le cas, j’allais demander à Sol de me le prêter… Bon d’accord, ça fait radine, j’allais l’acheter. Cela prendrait quelques minutes ? Oh ça n’était pas un problème, on passait d’un objet qui était potentiellement irréparable, entre mes mains en tout cas, à quelques minutes. Je secouais la tête négativement « Je préfère faire un tour dans votre boutique pour regarder ce que vous vendez pour être honnête. » Rester immobile pendant quelques minutes, quelle horreur, je voulais bouger, j’avais besoin de bouger. Il n’empêche qu’avant de commencer à bouger, je le fixais les yeux ronds, il m’avait vraiment proposé à boire ? Purée on changeait du tout au tout, il avait une drôle d’influence Silmerius Aspic. Si ça se trouve c’était pas du tout le gars qui avait créé les Aspic mais c’était la personne qui avait découvert les aspics, les petits serpents pas du tout mignons. Boarf, peu importe, je n’allais pas lire le bouquin qu’il avait ramené, ça c’était bon pour Eirian, d’ailleurs, je suis sûre que lui, il aurait su de qui parlait le propriétaire de la boutique. J’aurais dû lui demander à lui de m’aider avec la boutique, scrogneugneu. « Je veux bien un Whisky si vous avez ? » Oui on devait probablement pas souvent lui demander ce genre de boissons mais j’avais eu une journée harassante, elles étaient toutes harassantes en ce moment d’accord ? En prime elle était terminée depuis de longues minutes maintenant mais à cause de certaines personnes j’étais coincée ici, quelle poisse « Comment vous allez faire pour le réparer ? » Il fallait bien que je fasse la conversation à moins qu’il préfère que je touche à tous les objets, ah ça pouvait se faire ça aussi. D’ailleurs, il y avait un objet qui m’intriguait, ça ressemblait à un verre lambda « Monsieur Beurk, c’est quoi cet objet ? Vous vendez des ménagères ? » Bizarre, j’aurais jamais cru. Décidément j’allais de surprise en surprise en surprise aujourd’hui. Il arrivait mon whisky ?


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Silas M. Beurk
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Sam 20 Jan - 22:05


Je n’ai besoin de personne
feat Maxime Whitefield
avril 2021 | fin de journée | Chez Barjow & Beurk

Silas n’était pas d’humeur. Pas d’humeur à écouter une adolescente se plaindre alors même qu’elle était là pour lui demander de son aide. Pas d’humeur non plus à devoir se justifier sur des questions standards qu’il posait à toute forme de vie qui passait le pas de sa boutique. Pas d’humeur enfin à rester aussi tard pour quelqu’un qui n’avait aucune considération pour les efforts monumentaux qu’il faisait à rester courtois. Non vraiment, cette soirée n’était pas la meilleure de sa semaine, voir de son mois. Son agacement n’était pas visible mais celui de son interlocutrice si. Il y trouvait une certaine satisfaction à ne pas être le seul à ne pas passer un merveilleux moment dans leur interaction. Il fit beaucoup d’effort pour répondre sur un ton calme et posé aux remarques de la jeune femme. « Certes Miss. Il aurait été plus aisé pour mes recherches d’en savoir autant que possible sur ledit objet. Mais je prends note de votre ignorance sur ce sujet et tâcherai de faire de mon mieux sans ces précieuses informations. » Il se sentit le besoin d’ajouter, piqué quelque peu dans son ego : « Oui, je suis un spécialiste. Et évidemment que je pourrais en tirer quelque chose. »

L’information que l’objet pouvait être réparé le soir même fut accueillie par un sifflement de la cliente. Silas releva un instant le sourcil, perplexe devant ce son qu’il aurait assimilé à de l’admiration s’il y avait eu autre chose qu’une jeune fille en face de lui. Les jeunes d’aujourd’hui en étaient-ils seulement capable pour autre chose que les derniers magazines à la mode ou les dernières balais tendances ? Il n’en était pas sûr et n’allait surement pas perdre son temps précieux à essayer de le savoir. La dénommée Maxime Whitefield lui donna un nom et un lieu et Silas s’en contenta pour son registre. Il avait besoin de le remplir et la véracité des informations lui importaient peu. Il n’était pas responsable de la provenance des objets qui passaient entre ses mains sauf si ceux-ci étaient volés, ce qui pour une telle pièce, fut peu probable.

Silas se racla la gorge à la mention des Aspic. La demoiselle se voulait instruite ? Cela en était presque trop drôle. Elle avait certes pensé à la chose la plus proche d’elle – elle devait avoir quoi, vingt ans ? – mais tous les homonymes n’étaient pas liés quand même… Enfin celui-là si mais… « Non. » Il hésita à développer mais son envie d‘étaler son savoir devant l’arrogance précédente de la jeune femme se fit trop pressante. « Les ASPICS, ou comme vous le savez surement Accumulation de Sorcellerie Particulièrement Intensive et Contraignante, sont en réalité nommées en hommage à ce sorcier mais il n’en est pas l’inventeur. Un clin d’œil d’un des directeurs de Poudlard, sans doute, qui espérait que ses élèves prennent en modèle ce grand inventeur… Si seulement il n’avait pas été oublié par les plus jeunes aujourd’hui… » Un petit sourire faux-cul en prime et Silas se remit au travail. Il proposa malgré tout, tel le bon commerçant qu’il était, quelque chose à faire à Miss Whitefield en attendant qu’il puisse réparer l’objet. Mais celle-ci préféra faire un tour dans sa boutique… Et bah dis donc… Elle n’avait pas intérêt à lui voler quoique ce soit où il serait particulièrement ravi d’appeler la police magique !

Alors qu’il s’apprêtait à travailler sur l’objet, Silas fut interrompu. Il reposa l’artefact et, tout en enlevant ses gants, se saisit de sa baguette à la demande de Maxime. Elle semblait majeure. Il ne devait pas y avoir de problème à servir de l’alcool à la jeune femme… Même si en général, les demandes de whisky venaient plutôt de vieux sorciers bedonnants à moustaches et costume. Il ne se serait pas attendu à une telle demande de la part d’une jeune fille… Enfin bon, il voulait qu’elle déguerpisse au plus vite avec sa trouvaille réparée, peut-être que ce verre l’empêcherait de lui voler quelque chose entre temps.  « Comment vous allez faire pour le réparer ? »  Beaucoup de questions, et très peu de temps pour répondre.

Alors que le Beurk s’apprêtait à répondre, Miss Whitefield en rajouta une troisième à la liste. Silas soupira silencieusement en priant tous les ancêtres Beurk de lui donner la force. « Monsieur Beurk, c’est quoi cet objet ? Vous vendez des ménagères ? » Silas fixa un instant la jeune femme qui s’intéressait à un objet dans une vitrine. N’avait-elle pas dit qu’elle voulait partir vite ?! Pourquoi lui faire ainsi la conversation ? « Evidemment Miss… Whitefield, je vous sers cela tout de suite. » D’un mouvement de baguette, il fit ouvrir un placard sous le comptoir et en sortit une bouteille en cristal. Elle contenait un whisky bon marché qu’il réservait aux clients peu fortunés. Il avait immédiatement classé la jeune Whitefield dans cette catégorie. Elle n’avait pas le nom d’une grande famille d’Angleterre et n’avait définitivement pas l’apparence d’une grande de quoi que ce fut. Il lui servit le liquide dans un verre lui aussi en cristal et le fit glisser sur le comptoir à l’intention de la jeune femme. « Et voici. » . Silas rangea rapidement le whisky, indiquant implicitement qu’il n’y aurait pas de deuxième verre et remit ses gants. « Avec quelques enchantements classiques, quelques touches de sève de Cricasse pour maintenir l’ensemble. Il ne faudra pas trop le manipuler pendant une journée environ et votre objet sera de nouveau intact passé ce délai... » Il attrapa sa baguette. « … Encore faudrait-il que je puisse m’y atteler… » Marmonna-t-il pour lui-même.

Silas fixa l’objet que montrait la jeune femme mais dût sortir de derrière le comptoir pour voir de quoi elle parlait. Une ménagère… Ce qu’il ne fallait pas entendre. « Il s’agit d’un Vase de Sang. Bien que sont nom puisse être sanglant, il ne s’agit nullement d’une quelconque relique vampirique. Il s’agit d’un  vase qui s’illumine d’une lueur rouge si des personnes d’une même famille se trouvent à proximité. Et pour connaître le degré de lien, il suffit de verser une goutte de sang de ces personnes. Plus le mélange sera foncé, plus les liens de famille seront proches. Un père et un fils donneront un liquide noir et deux inconnu un liquide transparent par exemple. Cet artefact et plusieurs autres du même type furent utilisés par toutes les grandes Cours d’Europe afin de s’assurer que les descendants de grands rois étaient véritablement les leurs… Vous voyez, vous ne serez pas passée ici pour… » Alors même qu’il arrivait face à l’objet, celui-ci émit sa lueur caractéristique. Silas se figea sans vraiment savoir quoi dire. Il avait pourtant vérifié l’objet lui-même. Pourquoi celui-ci dysfonctionnait ainsi et par-dessus tout devant une cliente ?! Silas tenta une pirouette. « Enfin il n’est censé émettre cette lueur qu’en présence de famille. Vous comprendrez aisément que c’est ici une lueur de démonstration afin de montrer le résultat final… Hum… » Mal à l’aise, Silas retourna rapidement derrière le comptoir et la lueur de l’objet disparut. Le sorcier jeta un coup d’œil et déglutit en voyant cette absence. Il avait pourtant vérifié plusieurs fois cet objet, il l’avait même testé avec son propre sang et celui de son père. Il était impossible qu’il se soit trompé… Son regard dériva de l’œuvre d’Aspic pour se poser sur la Miss Whitefield. Et si ? C’était impossible. Il n’avait jamais entendu parler d’une quelconque Whitefield dans sa lignée. Et si ? Il ne pouvait pas s’être trompé avec cet objet, l’authentification du Vase de Sang était immuable. Et si ? Et si…
 

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Ven 15 Mar - 20:55
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Mais quel emmerdeur, ça devrait être interdit d’être aussi chiant et peu aimable lorsque l’on tient une boutique. Je ne sais pas s’il y avait des formations pour savoir comment se comporter avec des clients mais alors je pouvais jurer que lui, il ne l’avait pas passé ou alors qu’il avait soudoyé les examinateurs. Voilà qu’en plus, il me faisait la morale comme quoi il aurait aimé en savoir plus sur l’objet, j’allais lui faire bouffer l’objet s’il continuait, avec le goût du métal, du bois, du cuivre ou que sais je il arriverait peut-être mieux à l’analyser. Il allait faire avec mon ignorance sur le sujet, mais c’est que c’était une idée merveilleuse ça, purée qu’on lui décerne la médaille de la logique. Si en plus monsieur était un spécialiste, il allait réussir à s’en tirer. Au contraire, il devrait être satisfait, je lui donnais l’opportunité de briller et d’étaler son savoir. Pas sûr que je sois très impressionnée par la suite néanmoins mais ça, il n’avait pas besoin de le savoir.

Bon cette idée passa quelque peu à la trappe puisqu’à la seconde où il m’apprit que j’allais pouvoir repartir avec mon objet, je sifflais d’admiration. Et bah dis donc monsieur grincheux avait quand même un sacré talent. Au moins, je n’aurai pas à repasser ici demain, ni jamais. Mon objet était un aspic, bah j’essayais quand même de converser, c’était un objet ayant appartenu aux créateurs des Aspics, la classe, c’était un collectionneur d’objets ? Faudrait peut-être que je me renseigne un peu même si jamais les clients dans laquelle je bossais ne s’étaient renseignés pour savoir si l’objet qu’ils achetaient appartenait à Merlin, Dumbledore ou je ne sais trop qui. Il y avait sûrement que monsieur Beurk qui savait ce genre de choses et visiblement, il se sentait d’humeur à m’instruire. J’aurais peut-être dû lui dire qu’en vérité, je n’étais pas demoiselle qui s’encombrait d’un savoir dont je ne ferais rien. Alors non, je ne le savais pas sûrement que aspics était un acronyme, quelle idée aussi de mettre le même mot pour deux choses différentes, heureusement que ça n’était pas la même chose pour tous les mots, ce serait un casse-tête de première… C’était donc une sorte d’hommage d’un directeur de Poudlard, un petit rigolo que ce monsieur. C’est moi ou ses derniers mots étaient une pique à mon égard ? Ah mais ça ne prenait pas du tout, je m’en tapais royal que ce directeur, et cet Accumulation de Sorcellerie Particulièrement Intensive et Contraignantes soit tombé dans l’oubli… c’est bien que ça n’était pas intéressant. Plutôt que de rester assise sur une chaise, ce qui serait vécu comme une punition, je préférais déambuler dans la boutique et demander un verre de Whisky.

Supposant que ce qu’il faisait était un jeu d’enfant pour lui, je lui posais des questions, m’intéressant quand même à ce qu’il faisait, ce qu’il vendait. Avant d’avoir eu réponse à mes questions, je me retrouvais avec un verre de whisky. C’est fou comme cette odeur me rappelait Kesabel, alors ça n’était pas la marque qu’il buvait donc ça n’était pas parfaitement Kesabel mais c’était malgré tout un petit rappel et ça provoquait une petite pointe de regret, il me manquait, c’était indéniable, j’aurais aimé discuter avec lui de ce qui était arrivé à Soledad, de ces saletés du Blood Circle et de ces saletés de médecins qui n’avaient pas voulu que je rentre, du fait que je faisais partie – enfin presque – de sa famille… mais tout ça, ça ne se réaliserait pas puisque nous ne nous fréquentions plus. J’avais des nouvelles uniquement par Jack mais on ne peut pas dire que ça soit suffisant. Le mieux, c’était de me concentrer sur ce que le gérant comptait faire pour mon objet, je hochai la tête lorsqu’il m’indiqua que je ne devais pas trop le manipuler durant les prochaines vingt quatre heures, très bien, c’était mémorisé. Je roulais des yeux lorsqu’il marmonna que je ne lui laissais pas le temps de s’atteler à son travail. Il n’avait qu’à savoir faire deux choses à la fois, ça lui serait bien utile.

Ah, l’objet sur lequel j’avais plus ou moins flashé, enfin flashé, il fallait le dire vite ça n’était pas l’amour fou comme j’avais pu avoir en voyant l’éléphant dans la boutique de Soledad, loin de là, s’appelait un vase de sang. Wouah, ça ne donnait pas du tout envie, ça donnait un goût particulier au sang ? Mais c’était immonde et pourtant j’étais un loup-garou, le rêve de tout loup-garou, à la pleine lune tout du moins, c’était bien de goûter le sang de ses victimes… bon en les dépeçant bien sûr. Je m’étais fais un film, ça ne servait qu’à savoir si les personnes proches de cet objet faisaient parti de la même famille. L’utilité faite de cela était intéressante, joli façon de savoir si l’épouse n’est pas allée faire des bébés avec le boucher. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que l’objet en question ne s’illumine de la fameuse lueur rouge lorsque M’sieur Beurk se pointa à mes côtés, oh merde. Ça n’était pas une surprise en soi qu’il y ait une lueur, il n’empêche que ça me crispa quelque peu. Je savais bien que nous avions un petit peu de notre sang en commun, forcément puisque j’avais porté ce patronyme durant un peu moins de dix ans. Il n’empêche que j’aurais apprécié que ça ne s’éclaire pas, que ce lien que je ne voulais pas et qu’eux non plus en prime, n’existe pas. Joli rappel du fait que mes désirs tout le monde s’en tapait. Il m’annonça, plutôt convaincu et convaincant que c’était une démonstration. Je hochai la tête, me raccrochant à cette phrase, alors qu’il était évident que c’était un mensonge.

A la seconde où il s’éloigna, la lueur s’éteignit. Je fixai le vase de sang perplexe. « La démonstration dure pas longtemps. » Je sentis son regard se poser sur moi, un regard un peu interrogateur, ce qui me fit me dire qu’il me menait en bateau et qu’il le savait très bien. J’attrapai l’objet dans mes mains, délicatement, me fichant bien de ce qu’il pouvait penser, dire, ronchonner. Une fois face à lui, l’objet s’éclaira une nouvelle fois, me faisant pencher la tête, hésitant à lui dire félicitation monsieur Beurk, vous êtes effectivement bien de cette famille, vous n’avez pas été adopté. Je me contentais de le regarder dans les yeux, posant l’objet sur le comptoir entre nous deux, attrapant ma baguette pour lancer un sortilège qui me ferait verser une goutte de sang. Je baissais les yeux pour faire en sorte que la goutte tombe dans le vase et non pas sur son plan de travail, ce serait bête et pas sûr qu’il m’aimerait beaucoup « J’aimerai bien connaître notre lien de parenté. » Quel membre de mon illustre famille pouvait-il bien être ? Il se posait forcément des questions aussi, un peu de courage monsieur Beurk, mettez une goutte de votre sang dans ce vase que l’on soit fixé.

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