Sneem, Irlande
Hiver 1991

Ce fut la période la plus froide et glaciale que n’est jamais connu l’Irlande, ce jour-ci, des vents menaçaient grandement la région, comme tous les hivers par ailleurs, mais cette année plus que d’habitude. On raconte qu’elle a dépassé tous les records des années précédentes.
C’était ce jour-ci que le foyer accueilli une troisième personne. Ce bébé aux pleurs incessant n’était que Zadkiel. Le jeune garçon ressemblait trait pour trait à son paternel, du moins c’est ce qu’avaient clamé les infirmières et les personnes de son entourage. Ses parents étaient tous deux des sorciers de sang-pur, son père Aidan était natif de la ville, Irlandais, tout comme sa mère Ciara qui venait du Nord de l’Irlande. Les deux tourtereaux, c’était rencontré à Poudlard, comme la plupart de tous les couples sorciers. Dès sa naissance, une touffe de cheveux d'un noir de jais se dressait sur sa tête. Ses grands yeux vifs annonçaient déjà son sens de l'observation. En grandissant, il devient un garçon très curieux et dès qu'il sut parler, il assomma ses parents de questions de toute sorte, que ce soit sur le monde de la magie, ou sur les mortels de leur entourage.

Ses deux parents avaient toujours vécu dans l’idéologie bien particulière que proclamait les mangemorts. Fils unique, ses parents n’avaient jamais désiré de second enfant, ayant espoir de placer tout leur héritage sur leur fils unique. Zadkiel était la pièce manquante à cette famille et ils espéraient qu’il transmettrait à son tour leurs héritages.
Sa famille a toujours clamé que les sorciers sont supérieurs aux Moldus.
Zadkiel a été élevé dans une famille exclusivement au sang pur et avec un certain mépris envers les moldus, les nés-moldus, ainsi que les sang-mêlés ou même les entités magique ou non-magique qui représentent à leurs yeux, une trahison à leur propre sang. Dans la maison familiale, il y avait plusieurs anciens ouvrages qui prouvaient leurs dires, et montraient à quel point il pouvait être dangereux de vivre avec tout ces êtres qui éraient dans la nature. Au début, il ne savait pas quoi en penser, il n’avait jamais eu l’apologie qu’il était mal de penser ce genre de chose.

Le jeune Webster a toujours vécu dans une atmosphère familiale assez stricte, il a pour objectif de rendre fier ses parents et n'hésite donc pas à se plier à leurs règles quelque peu moyenâgeuses, ses parents n’exprimaient pas l’amour qu’il était transmettre à leur enfant, selon sa mère Ciara, montrer ses sentiments étaient un moyen de montrer sa faiblesse et ils n’avaient pas le droit d’avoir de faiblesse, surtout dans ces temps.
Très jeune, il devait rentrer dans la catégorie de l’enfant « modèle », ses parents ont toujours décidé des choix de la vie du jeune Zadkiel sur le bout d'une baguette, il devait leur obéir, tout était déjà prévu, il n’avait qu’à suivre le chemin tout tracé sans broncher. Il savait que s’il n’obéissait pas, il risquerait sûrement de le regretter. Il savait qu’il finirait par suivre les pas de son père. Il lui arrivait parfois de l’emmener au travail pour lui montrer à quoi pouvait ressembler l’atmosphère de son travail. Même s’il ne restait jamais bien longtemps. Zadkiel avait déjà tout sur ses mains, il n’avait qu’à se servir.

Une fois le jeune Zadkiel acquit ses cinq ans, les deux parents décidèrent de retourner à Londres et de garder cette maison familiale pour les « vacances ». Pourquoi Londres ? Tout simplement pour cette histoire de Voldemort, de ces mangemorts. Ils avaient besoin de se rapprocher de tout ça et de s’investir un peu plus dans leur idéologie qui était devenue la première partie de leurs vies. Il y avait eu beaucoup d’échos, les mangemorts auraient préparés quelque chose, et ce, depuis un certain temps, il fallait être aux premières loges pour fêter la victoire de leur maître des ténèbres.
Le jeune garçon ne se rappelle pas vraiment de l’Irlande, il était si jeune, et n’avait pas eu le temps de découvrir ce pays avant qu’il ne parte pour Londres.
Bien que ce nouveau monde lui faisait peur, cela semblait si loin de leur maison.

Londres
Printemps 1998

Ce fut la plus grande période noire qu’aurait pu connaître le monde des sorciers au sein de Poudlard. Les mangemorts et Lord Voldemort avait assiégés l’école de magie, menant une grande armée afin de la conquérir et de détruire quiconque qui se trouverait sur leur passage pour les arrêter.
Il s’était longuement demandé comment cela allait se terminer et si ses parents finiraient par rejoindre les autres mangermorts, mais ils s’étaient contraint de ne pas y aller dû au jeune âge de Zadkiel, protestant participer quand il serait plus vieux.
La grande bataille contre Voldemort avait lieu. Les sentiments semblaient partagés entre les deux camps. Lui qui pensait être prêt à assouvir sa vengeance avec tant de préparation et tant de personnes à ses côtés, il était si prêt de gagner, mais son rêve avait rapidement prit fin. Son armée... Lamentablement battu aussi rapidement.
Lord Voldemort succomba à ses blessures sur le champ de bataille.
Il avait fallu faire tête basse pour ceux qui auraient pu échapper à la justice, bien que cette nouvelle ait pu attristé de nombreuses personnes.
Alors que certains avaient perdu la vie, d’autre fut envoyé à Azkaban.
Ses parents furent peinés face à cette défaite et à cette grande perte, était-ce la fin des mangemorts ? Le monde semblait incertain. Rapidement, cette journée s’était terminée comme une journée de deuil, ses parents n’avaient jamais été aussi silencieux que ce jour-là.

Londres
Printemps 1999

Petit, il devait jouer uniquement avec des sorciers de sangs-purs de son âge que ses parents choisissaient, mais il ne faisait pas d'efforts pour entretenir ces jeunes amitiés.
Il éprouvait des difficultés à ce sociabilisé, pour autant, si Zadkiel se donnait la peine de s’intégrer, il pouvait se montrer très charismatique quand il s'en donnait la peine. Le jeune garçon se demandait souvent comment les autres parvenaient aussi facilement à aller vers autrui. Il n’était pas jaloux, il était juste envieux parfois. Il avait l’impression que c’était plus simple pour les autres, alors qu lui devait faire de gros efforts pour y parvenir. Il trouvait ça injuste.
C’est d’ailleurs ce jour-ci qu’il rencontra Adriel, précieusement choisi par ses parents. Leurs parents respectifs s’entendaient bien ensemble. Son père lui avait même rétorqué qu’ils allaient être les meilleurs amis au monde. Même pas en rêve !
Zadkiel n’aimait pas Adriel, il n’aimait pas son côté cool, il est si énervant avec son énergie débordante ! Adriel parlait trop et il allait lui faire des monologues interminables, il lui semblait bien l’apprécier, même trop...
Il avait promis à ses parents d’être gentil, alors il allait faire semblant avec cet « Adriel », bien qu’il regretta amèrement cette décision, puisqu’après ça, le jeune garçon ne l’a plus jamais quitté depuis ce jour. Cela l’irritait de devoir passer des après-midi avec lui. Avec un peu de chance, il ne serait pas dans la même maison à Poudlard. Il ne manquerait plus que ça !

Zadkiel sentait qu'il lui manquait quelque chose. Il n’a d’ailleurs jamais réellement su qu’elle était cette chose manquante, c’était comme une pièce manquante à un puzzle, et qu’elle était perdue dans cette grosse botte de foin. Impossible de savoir.

Automne 2003,
Années scolaires au sein de Poudlard

C'est alors qu'à 11 ans, Zadkiel reçu sa lettre d'admission pour Poudlard. Ce fichu hibou avait bien failli la faire tomber dans une flaque de boue en percutant de plein fouet la vitre de la cuisine, celle-ci avait bien heureusement volé jusqu’à ses pieds.
Il n’avait pas l’autorisation ne serait-ce de mentionner les mangemorts une fois qu’il serait à Poudlard pendant ses années scolaires.
Ses parents étaient tout de même fiers de pouvoir dire à leurs amis qu’il était dans la bonne voie.
Le jeune garçon allait devoir prétendre apprécier ces moldus. Rien que cette pensée, l’avait fait bouillonner intérieurement, il se voyait mal devoir adresser la parole à cette sang-de-bourbe, il n’avait rien envie de faire avec eux, ni de même les croiser. Mais… Il n’avait pas le choix.
Il allait devoir se contenir pendant plusieurs années, si ce n’est pas toute sa vie.

Poudlard à été le début de tout, il avait appris la magie dans ce lieu, bien que ses parents lui avait déjà montrer certaines choses comme de la sensibilisation aux plantes botaniques, il avait pu en apprendre un peu plus, il devait avouer qu'au début ça lui avait fait peur, car il avait peur de ne pas être à la hauteur et pire de décevoir la lueur d’espoir qu’exploitaient ses parents sur son grand futur, mais il était tellement passionné par tout ça, il trouvait cela génial.
Le premier jour, le choixpeau l'a guidé vers la maison Serpentard. Que son cœur fut soulager quand son « ami » d’enfance Adriel avait été envoyé dans une autre maison. Au moins, il n’aurait pas à subir son amitié débile. Qu’il détestait ça. Enfin, il pourrait dire adieu à cette fausse amitié que Zadkiel avait créé malicieusement. Son amusement, sa vitalité l’avait toujours irrité. Au fond de lui, il aimerait trouver quelqu’un qui lui ressemble. Cela semblait bien être une peine perdue.
Les autres élèves avaient tous l’air aussi barbant qu’Adriel réunit à lui tout seul.
Les années allaient sûrement être très longues !

À Poudlard et comme partout d’ailleurs, il joue le rôle parfait en tant que fils et en tant qu'élève de Serpentard, se montrant ainsi froid, insensible et méchant envers les autres élèves des autres maisons.
N'hésitant pas à martyriser les élèves des autres maisons, devant ses « amis », souvent un sourire narquois sur son visage. Il a toujours préféré les vengeances silencieuses. Il se rappelait de ce que sa mère lui disait bien trop souvent ; « Ne montre jamais ce que tu ressens ». Il avait rapidement découvert qu’être méchant n’avait pas été l’une de ses meilleures idées, puisque Zadkiel ou ses autres « amis » était souvent repris par les professeurs qui traînaient dans le coin. Ces pleurnicheurs étaient partis se plaindre…

Si Zadkiel pensait qu’il s'était débarrassé aussi facilement du jeune Adriel, il s’était mis le doigt dans l’œil. C’était sans compter que lui, n’allait pas lâcher le morceau. Il était toujours là vers lui.
À le coller, a lui poser des questions stupides comme : comment tu vas aujourd’hui, tu fais quoi pendant la pause cet après-midi ? ...
Pourquoi diable était-il autant près de lui ? À vouloir parler du beau temps et des plantes botanique ? Il semblait vouloir obtenir son amitié plus que tout au monde, mais ce n’était pas le cas d’arriver. Impossible que le sorcier ne se détache du jeune Webster et pourtant, il avait tout essayé pour qu’il le lâche. Il avait tout d’abord essayé de l’ignorer, de le snober, de l’envoyer bouler, d’être méchant. Mais rien n’y faisait, il était toujours là, avec ses sourires débiles.

Au fil de l’année, le jeune Adriel réussit tout de même à briser le cœur de pierre du fils Webster.
Il fallait avouer que malgré son envahissement quotidien l’avait fait succomber. Il était tout de même attachant, enfin bien qu’il ne l’avouerait jamais. Il était rare de voir qu’il commence à apprécier réellement quelqu’un, voir même sociabiliser comme une personne totalement normale, bien que Zadkiel s’efforce à ne pas trop accorder sa confiance rapidement. Peut-être que c’était ça au final qu’il devrait faire ? Faire semblant pour laisser paraître.
Cette idée semblait presque ingénieuse.
Petit à petit, les deux devenant presque inséparables comme les cinq doigts de la main. Son premier véritable ami. Toujours à se chamailler pour un oui pour un non. Lui qui le trouvait si insupportable, si cool que s’en était presque grotesque, était tout simplement devenu son ami.

Tout cela n'est qu'un masque. Mais il devait avouer, que prétendre avoir ce masque était presque satisfaisant. Il pouvait tout faire, et manipuler les personnes comme bon lui semblait. Il suffisait juste d’utiliser assez charisme et voilà qui était fait. Le plus intéressant était qu’il pouvait l’utiliser autant de fois qu’il le voulait, et personne ne le remarquait.

Printemps 2010
Fin des études

Les années d’études à Poudlard étaient passées aussi rapidement qu’il ne l’aurait imaginé.
Zadkiel n’avait pas été intéressé par les études universitaires que proposait l’école, il n’avait pas envie de s’embêter à faire quelque qui ne lui plairait finalement pas, et puis même s’il était intéressé par quelque chose, il n’était pas censé aller dans ces filières. Alors que ses autres amis partaient pour de nouvelles années au sein de Poudlard avec de nouvelles études, il se retrouvait alors à trouver du travail avec l’appui de son cher paternel.
Tout comme son père, Zadkiel avait décidé de rejoindre la force de l’ordre sorcière. Il était facile d’être intégré quand on avait quelqu’un de la famille qui appuyait une demande.
Aussi rapidement que prévu, le voilà qui débutait dans les plus petits échelons que proposait la police sorcière. Il fallait bien faire ses preuves.
Le jeune homme avait plutôt intérêt, son père surveillait souvent son évolution, il tenait vraiment à cette idée, et le décevoir n’était pas acceptable.
Il fallait avouer qu’être policier sorcier offrait pas mal de possibilité, on pouvait profiter des avantages qui étaient à leurs dispositions.

Zadkiel prenait un mal en plaisir de faire ce métier. Quoi de mieux qu’être policier et de taper sur les doigts sur des personnes ? Personne ne pouvait rien dire, c’était lui la police. Bien qu’il garde ce petit plaisir pour lui tout seul. Il est tout de même investit dans ce métier, il a l’ambition d’évoluer, d’avoir et pouvoir posséder plus de pouvoirs afin de pouvoir faire ce que bon lui semble.
Prendre les enquêtes les plus intéressantes, et pouvoir investiguer ou d’autres choses...
Là-dessus, il était assez fort, puisqu’il ne lâchait jamais l’affaire avant d’avoir le fin mot de l’histoire. Malgré les années passées, Zadkiel reste fidèle à lui-même, il utilise toujours ce masque, même un peu trop souvent.
Il n’a jamais jugé utile de changer. Il en avait pris goût.

Été 2018 – Jusqu’à présent Mai 2021

Tout a commencé à cette fameuse petite fête que l’un de ses amis avait organisée. Après avoir longuement hésité à s’y rendre, il avait finalement cédé en disant oui. Une soirée ne pouvait pas lui faire de mal. Il ne l’avait pas remarqué immédiatement, mais une fois qu’il eut posé ses yeux sur elle, il avait senti son cœur faire un bon dans sa poitrine.
Elle se prénommait Cassiopée, ce fut le début de tout.
Cassie, douce et petite Cassiopée a été sa première réelle copine, la première femme de sa vie et il ne sait pas pourquoi ni comment, mais il est tombé amoureux d’elle. Elle est si belle, si innocente, c’est peut-être ce côté qu’il l’a attiré d’ailleurs. Elle était différente.
Ce coup de foudre a été réciproque, bien qu’il était assez étonné qu’une personne comme elle puisse s’intéresser à une personne comme lui.
C’était comme vivre sur une sorte de petit nuage, il n’avait jamais senti ça, ou vécu une telle expérience… Il aurait aimé que ça ne se termine jamais, mais sa joie n’a pas été éternelle.

Cassiopée est une Moldue. Il n’a jamais eu aussi honte de sa vie, mais il ne pouvait lutter sur ce qu’il ressentait, était-ce donc ça l’amour ? Cette chose qui donnait envie de sourire ?
Zadkiel a tenté de lutter contre ses pensées, peut-être qu’elles finiraient par partir.
Mais plus les jours passaient et plus cette idée était de plus en plus présente mentalement.
Si elle avait été une sorcière de sang-purs, les choses auraient été si simple. Ils auraient pu vivre quelque chose de magique, rien que d’y penser… Ça lui donnait presque envie.
Il aurait été si fier de lui, il aurait aimé la présenter à ses parents. Une grande vague de honte l’avait submergé pendant ces deux longues années, si ses parents apprenaient ça, ils risquaient bien de le tuer et de le déshérité, il avait travaillé si dur, il ne pouvait se permettre ça.
Elle était tout contraire à ce qu’il avait toujours pensé.
Sa famille n’aie jamais été au courant pour cette relation et ne sera jamais au courant, il ne pourrait jamais adosser leurs jugements. Une Moldue... N’aurait-il pas pu mieux trouver ?
Malgré tout ça, ses regrets, son amertume. Il avait trouvé le courage de la demander en mariage, elle semblait si heureuse, elle n’avait pas hésité à dire oui.

Il était venu à se demander si se marier avec une Moldue n’était pas une bonne idée. Une fois lié avec elle, il ne pourrait pas faire marche arrière et ses parents finiraient par le découvrir qu’il le veuille ou non. Cette idée l’horrifiait, mais lui plaisait d’un autre côté. Cassiopée aurait été la première personne à lui faire douter de toute cette idéologie qu’on lui avait instruite pendant toute son enfance ? Évidemment, Cassiopée ne connaît pas ses idéologies, et il ferait en sorte qu’elle ne le sache jamais.
Toute cette situation le rendait en colère, et il arrivait souvent que sa colère prenne le dessus quand il était à proximité de Cassiopée.

Les débuts d’horreurs n’étaient que le commencement pour la jeune femme.
Des réflexions, puis des rabaissements. C’était sa façon à lui de gérer ce qu’il ressentait pour elle, Cassiopée était devenue son punching-ball émotionnel. Plus les jours et les semaines avançaient, et plus Zadkiel se montrait présent et menait une pression sur la jeune femme.  
Chaque chose qu’elle faisait ou disait, il ne pouvait supporter le fait qu’elle fréquente quelqu’un d’autre que lui.
Il n’a jamais été à l’aise quand il la voyait parlée avec une amie ou un… « ami ».
Il était persuadé qu’on parlait dans son dos et qu’ils la dissuadaient de ne pas rester avec lui.
Et si on lui montait la tête ?
Jamais il ne laisserait faire une telle chose, Cassiopée était à lui, pas à eux. Quels égoïstes !

Ce jour-là, Cassiopée avait invité l’un des collègues de travail de Zadkiel. Ce qui l’avait mis hors de lui, il se demandait s’ils fricotaient dans son dos. Bien qu’ils travaillaient ensemble, Zadkiel ne appréciait pas forcément, ce n’était qu’un simple collègue avec lequel il évitait de croiser. Il n’avait pas apprécié que sa fiancée invite quelqu’un sans sa permission. Alors que Diego se tenait entre les deux, et qu’ils continuaient de se disputer devant lui.
Le ton montait dans l’appartement, puis la tension se ressentait.
Il n’avait pas hésité à l’humilier devant son « copain », il n'en avait rien à faire qu’il était présent. Il n’allait pas se laisser faire, profitant de l’occasion pour la rabaisser. Elle l’avait méritée non ?
Elle était vraisemblablement entrain de mijoter quelque chose à son encontre derrière son dos pour le quitter, ou peut-être même qu’elle s’était trouvé quelqu’un d’autre de mieux que lui, qui sait !
Il ne supportait pas l’idée qu’on pouvait la lui voler alors qu’elle était censée devenir sienne.
Diego était intervenu entre les deux, et avait pris sa défense. Pour qui il se prenait celui-là ?
Son intervention l’avait mis totalement hors de lui.

Cassiopée décida d’arrêter, de le quitter, de rompre leurs fiançailles.
Cette décision lui avait laissé une grande rancœur, et une forte colère face à la décision de la jeune femme. Zadkiel essayait de ne pas s’emporter, mais sa colère était si virulente qu’il avait eu l’impression d’exploser intérieurement et extérieurement.
Comment osait-elle le laisser ainsi ? Alors qu’ils avaient tout ? Deux années, tout ça pour tout mettre à la poubelle. Tout est la faute de ce mec. Il le déteste, le maudit. Zadkiel compte bien se venger et lui faire payer la monnaie de sa pièce et au passage récupéré sa fiancée.

Zadkiel n’avait jamais été aussi en colère, ou posséder d’une rage aussi intense. Voilà ce qu’était de donner son amour, sa confiance, ses pensées à une personne. Elle nous laisse tomber comme un vulgaire balai qu’on ne voudrait plus. Alors qu’il ressentait la pesante solitude que régnait autour de lui, dans ce grand appartement vide. Il se mit à réfléchir à ce point qu’il l’énervait encore plus.
Ce Velasquez qui pensait tout savoir, lui dire comment agir avec SA fiancée ? Il avait serré le coin et avait cassé le grand miroir qui était dans le salon, la moitié du salon était sans dessus-dessous.
Il avait beau réfléchir, et se poser les questions.
Il était décidé. S’en était de trop. Tout le monde le poussait à bout, et ils auront tout ce qu’ils méritent.
Zadkiel avait contacté son père, qui au plus grand plaisir avait été ravi d’entendre qu’il avait plus que tout envie de rejoindre les mangemorts et qu’il voulait faire ça aussi vite que possible.
Son envie et sa motivation avaient ravi son pauvre père, qui n’avait qu’acquiescer sa demande et aider son fils à contacter l’un des mangemorts. À partir de maintenant, il sera dans sa véritable famille. Il sera accepté, et il n’aura plus à subir ces sorciers qui se pensaient si orgueilleux.

Quelques jours étaient passés, et minuit avait sonné au cœur de Londres. Les ruelles étaient désertes dû aux averses qui s’abattaient dans la ville. Le froid était présent, et ne donnait nulle envie de sortir ou de s’aventurer dans cette périlleuse tempête de pluie, seulement Zadkiel était bien décidé à sortir et à rejoindre les siens. C’était une bonne soirée, et il était heureux, bien qu’au fond de lui bouillonner une rage toujours présente. Aujourd’hui, était un grand jour ! Dans quelques heures, seulement, il fera bientôt partie de la famille des mangemorts et il avait hâte de pouvoir reprendre sa vie correctement en main. Il se demandait même pourquoi il ne l’avait pas fait plus tôt, il faudrait qu’il pense à remercier Cassie de lui avoir donné des ailes pour rejoindre ceux dont on n’aimerait pas croiser la route.
Pour la soirée « nouvel adepte », il avait été convoqué dans l’allée des embrumes, située dans une rue adjacente au Chemin de Traverse. Utilisant de la poudre de cheminette autre que via le Chemin de Traverse. Cette petite rue miteuse et peu recommandable qui abonde de magasins spécialisés dans la magie noire, et où se rassemblent les sorciers les plus douteux souvent empreints de mauvaises intentions. Sinueusement, il s’enfonça dans la grande allée et se rendit jusqu’au point de rendez-vous ou trois personnes l’attendait, parmi lesquelles se trouvait son père tout sourire.
Il est arrivé que Zadkiel se rende ici, bien que ça ne soit pas son endroit favori, il allait sûrement se rendre ici plus souvent qu’il ne le penserait.