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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Now my heart feel like December when somebody say your name ✘ Luca :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Alcyone Greengrass
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Ven 20 Mai - 16:00

Luca & Alcyone
⚜ Now my heart feel like December when somebody say your name ⚜

La journée avait été longue et riche en clients. Alcyone ne regrettait pas un instant de s’être lancée dans cette aventure folle malgré toutes les embûches qu’elle avait rencontrées sur sa route depuis. Elle avait réussi à avoir plusieurs partenariats et le fait d’être ambassadrice était un réel tremplin. D’ailleurs, elle avait avancé ces semaines passées sur sa nouvelle collection. Elle avait plongé dans le travail à défaut de profiter de la vie. La dernière visite de Dimka l’avait secouée avec brutalité et si elle avait pensé faire le deuil de cette relation, le découvrir dans un tel état lui avait retourné les entrailles et réveillé sa propre peine. La disparition d’Ielena en Russie l’avait chamboulée également surtout qu’elle n’avait plus du tout de nouvelle. La précédente lettre de son amie lui faisait comprendre qu’elle ne pouvait plus lui écrire. Pour la sécurité de tous. Cette famille Dimitrov avait bouleversé sa vie depuis des années. Même si cela était difficile, tous ces signes étaient peut-être là pour lui montrer qu’il était temps de s’en éloigner et de se tourner vers son avenir. Alors petit à petit, l’Etoile avait reconstruit ses barrières, et se trouvait chaque jour de nouveau projet pour avancer. Elle qui était si prompte aux soirées et à l’alcool à foison avait finalement évolué depuis sa sortie de Poudlard il y a bientôt deux ans. Elle y était d’ailleurs devenue intervenante pour les étudiants en art. Une vie bien remplie avec l’ambition digne de la Serpentard qu’elle avait été.

Si l’heure de la fermeture approchait, il restait encore une cliente. Cette dernière indécise hésitait entre une bague et un pendentif. Les deux étaient simples et non de protection comme la gamme qu’Alcyone avait mise en place. Cela ne retirait rien à leur beauté. De la même manière que toutes les pièces exposées dans sa boutique, elles étaient fines et bien sûr animées, c’était sa spécialité. Avec le temps, elle était aussi devenue une bonne vendeuse. La cliente en question, suivant les conseils avisés de la jeune femme, finit par prendre les deux, qui se mariaient parfaitement ensemble.

Après l’avoir encaissée et qu’elle fut partie, la propriétaire des lieux observa ses présentoirs. Elle avait envie d’installer sa dernière collection dès ce soir. Elle pourrait ainsi la proposer à la vente le lendemain, samedi matin. Elle se rendit dans l’arrière-boutique et commença à sortir les cartons dans lesquels elle avait cumulé ses heures de travail. Il fallait admettre qu’elle avait été plus que productive. Durant plus d’une heure, elle déplaça les anciens bijoux pour les remplacer par les nouveaux et les mettre en avant. Les vitrines étaient harmonieuses et semblaient venir d’un tableau. Elle changea quelques emplacements pour donner un petit coup de neuf à l’ensemble. L’aspect esthétique de la boutique était très important à ses yeux. C’est ce qui attirait le client. Tout était une question de goût que cela aille de la présentation des lieux à celle de ses créations. La brune avait d’ailleurs opté pour une tenue un peu plus élégante tout en restant décontractée. Elle voulait que l’Ateliere des Pléiades touche un maximum de personne. Que cela soit de la plus aisée au plus petit portefeuille qui avait envie de se faire un plaisir.

Une fois satisfaite de sa décoration, Alcyone ramassa tous les cartons vides à présent et alla les ranger. Un regard à l’horloge lui annonça qu’il était vingt heures passées. Lorsqu’elle revint clefs en main prête à fermer boutique, la silhouette d’un homme de dos l’a surpris. Certes, elle n’avait pas barré la porte, mais les horaires étaient indiqués dessus. Elle se voyait mal envoyer promener un client, mais il fallait qu’elle apprenne à mettre quelques limites pour ne pas se faire manger par la suite. « Bonsoir, je suis désolée on est… » Alcyone se coupa dans sa phrase quand la personne se tourna et qu’elle reconnut Luca. Un sourire étira ses lippes. Ils s’étaient connus à l’ambassade. L’Italien tenait un garage qui pouvait assurer les transports pour certaines missions. « Luca ! Ca fait plaisir de te voir. » Un air malicieux traversa son regard alors qu’elle posait son sac à main sur le comptoir ainsi que son manteau. « Tu étais pressé d’admirer ma nouvelle collection au point de venir après les heures d’ouverture ? » Le jeune homme était un bon client. Il lui avait déjà acheté quelques bijoux et il fallait reconnaître qu’au Conseil, il était le plus avenant de tous. En dehors de lui et Raphaël, il était compliqué de sympathiser avec les personnes présentes. Les membres officiels étaient inaccessibles et les autres ambassadeurs assez distants. Les Mangemorts n’étaient pas vraiment la tasse de thé d’Alcyone… Son regard glissa dans celui de l’Italien. Elle était étonnée de le trouver là malgré tout. Même s’ils s’entendaient bien, ils ne se connaissaient pas réellement. Arriver ainsi tardivement avait quelque chose d’étrange bien que la brune ne soit pas inquiète des intentions de Luca. Elle se demandait simplement quelle urgence il y avait à venir la voir à cette heure. « Je peux t’aider ? Un cadeau de dernière minute à faire ? » Une vente en fin de journée, elle n’était pas contre après tout. C’était bien le genre des hommes, ça, d’oublier un anniversaire ou une fête quelconque à célébrer. Il fallait reconnaître que les bijoux qu’Alcyone proposait faisaient souvent l’unanimité que ce soit par leur esthétique ou leur aspect pratique en servant de défense ou d’attaque. Elle avait même étendu le rayon aux amulettes. Moins nombreuses et plus chères de par leur complexité à être réalisées.
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Luca Zabini
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Dim 19 Juin - 22:05

Dans la majorité des cas,
le "satisfait ou remboursé" implique de renvoyer des produits dans leur emballage d'origine et non utilisés.

Alycone & Luca, Atelier des Pléiades || Avril 2021
Luca songe depuis plusieurs jours déjà à se débarrasser du collier acheté en septembre chez Alcyone. Non pas qu’il ne le trouve joli, même si franchement, les goûts de l’italien en matière d’accessoires de mode se cantonnent aux mitaines et aux blousons de cuir. Si ce collier sort de l’ordinaire, c’est parce qu’il l’a en réalité acheté pour quelqu’un d’autre, quelqu’un qui n’arbore pas constamment -même jamais en réalité- le look inhérent aux membres de la Cosa Nostra. Pour tout dire, Théodora est en réalité plutôt du genre veste de tailleurs et petites chaussures bien sages. Cette parure, aussi belle soit-elle, il l'a payé sur un coup de tête alors qu’elle n'était pas franchement donnée et qu’il n’a jamais vraiment eu l’intention de l’offrir à la jeune comptable. Il l’avait longtemps laissé sur une commode de son appartement avant de l’enfouir dans un des placards et quasiment oublier sa présence, jusqu’au week-end dernier où il a tenté de faire un effort vestimentaire pour le mariage de son amie Abigail. Tombant par hasard sur la jolie boîte et le paquet venant de l’atelier des Pléiades, Luca s'est alors promis de s’en débarrasser. Offrir ce présent maintenant, c'était comme inviter Théodora à la cérémonie, cela était exclu ; cela aurait envoyé un signal trop fort, trop personnel. Et Luca s’efforce de mettre à distance tout ce qui peut le raccrocher de près ou de loin à Théodora ; non sans mal. Les dernières conversations avec Anja et Abigail lui avaient fait prendre conscience qu’il se leurre sur les sentiments qu’il éprouve à son égard mais Luca préfère de loin imaginer que cela n’existe pas afin de ne pas avoir besoin d’y songer. C'est la solution de facilité en toute honnêteté. Il profite ainsi de tous les avantages d’un couple sans en posséder les inconvénients ; Théodora venait réchauffer ses draps régulièrement, ils sortaient ensemble, passaient du bon temps à deux, se livraient parfois sans avoir besoin de se réserver l’exclusivité qu’on est en droit d’attendre lorsqu’on officialise une relation, sans avoir besoin d’emménager ensemble, sans avoir besoin de se présenter comme étant en couple. Pour autant, à la Cosa Nostra, nul n’était vraiment dupe sur la relation charnelle qu’ils entretiennent et dont ils ne se cachent plus vraiment. Certains disant que Théodora a de la chance, d’autres disant que Luca n'est qu’un idiot, chacun y allant de son commentaire sans que cela n’atteigne nullement l’une ou l’autre des parties. En vérité, seul l’avis d’Anjelica compte aux yeux de Luca et actuellement, les relations entre Théodora et Anjelica sont si proches de zéro que Luca n’essaye même pas d’aborder le sujet avec elle malgré les remarques qu’elle a pu lui faire lors de leur excursion en Italie. Elle aussi, n'est pas dupe. Mais son frère, nullement prêt à assumer quoi que ce soit, se contente de faire l’autruche. Cela lui convient, assurément. Mais revoir ce collier avait éveillé des souvenirs chez le jeune mafieux qu’il préférait de loin enfouir ; alors il a pris la décision de s’en séparer. Le revendre au plus offrant aurait été la solution la plus simple mais en y réfléchissant, Luca n’a nullement l’envie ni le temps de procéder à la logistique nécessaire pour cette vente. Il aurait pu déléguer cela à un de ses employés mais n’ayant pas envie de se justifier sur le pourquoi du comment il posséde un tel bijou dans ses affaires, il a préféré opter pour une autre solution. Faire jouer le satisfait ou remboursé. Et il n'est pas satisfait, loin de là.

Après avoir signé divers bons de commande pour des fournisseurs de pièces détachées, n’ayant pas vu l’heure filer, Luca sort rapidement du garage et se dirige vers l’Atelier des Pléiades, situé quelques devantures plus loin. Arrivant devant le magasin d’Alcyone, Luca fronce les sourcils à la vue des lumières tamisées. Elle ne bosse pas beaucoup la petite. Tentant tout de même sa chance, la porte n’étant pas verrouillée, il pénètre dans la boutique et patiente tranquillement en regardant d’un œil distrait la vitrine du magasin lorsque la voix d’Alcyone l’incite à se retourner. Alors qu’elle s’apprêtait probablement à l’envoyer promener, elle le reconnaît et immédiatement, un sourire s’installe sur ses lèvres. Son ton devient plus chaleureux et elle accueille sa venue avec davantage de sympathie. « Plaisir partagé. » dit-il d’un ton enjôleur, la mine malicieuse. Alcyone et Luca se sont rencontrés lors de divers conseils des Ambassadeurs où Luca se rend davantage par obligation que par réelle idéologie. Il avait néanmoins réussi à tirer son épingle du jeu, se liant « d’amitié » avec certains ambassadeurs ou plutôt certaines ambassadrices. De jeunes femmes attirantes, ne mâchons-pas les mots, qui rendaient disons ce type d’évènements plus… distrayants. Luca n’a jamais vraiment caché le fait que le fait de participer à ces réunions l’ennuyait. « Ce n’est pas vraiment ça que je suis venu admirer. » ajoute-t-il, amusé, lui adressant un clin d’œil entendu alors qu’elle évoque sa nouvelle collection. Elle est si loin de la vérité, elle risque de déchanter. Alcyone est certes plus intéressante à regarder que n’importe quel bijou mais cela n’est pas pour cette raison qu’il est ici même si franchement, quelle bombe cette Alcy. « J’ai bossé tard, je n’avais pas vu l'heure et c'était ouvert. » Lorsqu’elle lui demande si elle peut le renseigner, il lui dit : « Un cadeau de dernier minute, non, pas vraiment. » Autant mettre les pieds dans le plat directement. « C’est même plutôt l’inverse en réalité. » Retirant son blouson de cuir pour être plus à l'aise, il sort de sa poche le paquet qui reprend sa forme initiale d’un seul coup de baguette magique. Elle reconnaître aisément le bijou qu’elle lui a vendu en septembre, il est encore dans l’emballage. « Je veux me faire rembourser. » Simple, concis, efficace. Rien de plus précis que cela. Le ton est clair et incisif. Il est patron lui aussi, il sait comment cela fonctionne. Elle va l’embrouiller, lui dire que cela n’est pas possible. Mais tout est toujours possible en réalité, il suffit un peu d’y croire, tout est une question de volonté. Luca espère jouer sur le fait qu’ils se connaissent, utilisant leur lien affectif pour obtenir ce qu’il souhaite. Une chose est certaine, il ne veut pas repartir avec ce collier.
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Ven 14 Oct - 21:46

Luca & Alcyone
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L’Atelier des Pléiades avait su s’installer et s’imposer tranquillement sur le Chemin de Traverse. Alcyone s’était démarquée grâce à ces créations magiques. Les bijoux n’étaient plus immobiles comme chez beaucoup de ses confrères, mais animés. Elle avait un talent certain et elle n’en doutait pas. L’Étoile s’entraînait depuis qu’elle était haute comme trois pommes. Même si cela allait à l’encontre des envies de ses parents pour elle, elle avait continué dans cette voie. Elle avait brisé le carcan que sa mère avait moulé pour elle et volait à présent de ses propres ailes. Il fallait reconnaître que son travail sur les bijoux de défense avait réellement été moteur. Les temps incertains y étaient pour beaucoup. Elle avait su se saisir d’un marché qui n’avait pas encore été exploité. Aussi triste que cela puisse être… Alcyone fourmillait de concepts en permanence. Elle avait maintenant développé sa gamme pour varier les sortilèges et potions qui étaient mêlés à ses créations. Il y avait de plus en plus de possibilités. L’innovation, c’est également ce qui de faire revenir les clients. Comme elle pullulait d’idées en tout genre et qu’elle s’était plongée à corps perdu dans le travail, elle n’arrêtait pas de sortir de nouvelles propositions.

Découvrir la silhouette de Luca dans sa boutique l’étonne dans un premier temps. Tout d’abord, car elle pensait qu’il était tard et que personne n’arriverait à cette heure. Heureusement que les bijoux sont protégés à l’aide de sortilèges. Cela serait une façon bien idiote de se faire voler sa marchandise… Luca semble content de la voir. Ceci dit en venant ici, il avait peu de chance de croiser une autre personne. Depuis quelques semaines, Alcyone réfléchit à engager quelqu’un pour l’aider à la vente, mais elle prend encore son temps pour cette décision. Cela lui laisserait plus de liberté pour la création et ses activités annexes. L’ambassade ou ses tout nouveaux cours ponctuels à Poudlard étaient chronophages et elle allait devoir apprendre à s’organiser différemment.

Alcyone ne peut s’empêcher de se moquer gentiment de son heure d’arriver dans la boutique. Si elle lui demande la raison de sa venue ici, elle se doute que ce n’est pas réellement pour sa dernière collection. Sa réponse lui arrache un sourire. « Je comprends, je te manquais. » Lâche-t-elle avec malice, le regardant amusée. L’Italien a toujours eu ce côté flatteur. Avec son accent qui court sur ses mots, elle sait qu’il aime séduire. Il aurait tort de s’en priver. Il a conscience de son charme et maîtrise comment en jouer. L’Étoile l’a bien remarqué au Conseil. Certaines jeunes femmes lui tombent littéralement dans les bras, cela en presque navrant. A se demander si elles viennent réellement pour les réunions ou pour la distraction que peut apporter Luca. Autant le dire, il n’est pas des plus assidus lors de ces points. Comment l’être ? C’est long. Cela peut parfois continuer des heures pour une intervention individuelle de cinq minutes. Alcyone est assez agacée du manque de considération qu’elle doit rencontrer durant ces échanges…

Luca lui précise qu’il a travaillé tard et qu’il n’avait pas fait attention à l’heure. « J’installais la nouvelle collection, je n’ai pas pensé à fermer la devanture. » expliqua-t-elle pour qu’il comprenne pourquoi c’était toujours ouvert. Même si elle était investie, elle ne faisait pas des nocturnes pour accueillir ses clients. Elle s’approcha du comptoir alors qu’il lui disait que c’était plutôt l’inverse d’un cadeau. Alcyone l’observe reluque retirer son blouson en cuir avant qu’il ne reprenne la parole lui demandant de la rembourser. Elle attrape le paquet et la jeune femme fronce les sourcils en découvrant que l’écrin est encore enveloppé par ses soins. Elle le déballe tranquillement pour l’ouvrir et reconnaît l’une de ses réalisations. Il faisait partie de la collection de l’été. Elle ne les commercialise même plus depuis. Elle en avait créé peu, mais tous ont été vendus. Elle sort l’objet. Les mailles s’enlacent délicatement et s’animent au contact de la peau. Elle le pose sur son avant-bras pour vérifier son bon mécanisme. Elle relève les yeux vers l’Italien. « Il y a un problème ? Il paraît fonctionner pourtant. » Elle regarde avec plus de minutie chaque pierre, le fermoir ou encore la qualité de l’assemblage. « Je peux essayer de le réparer si c’est le cas. » Elle se tourne vers un miroir pour le glisser à son cou. La chute est équilibrée. Les animations peuvent de temps en temps les faire se positionner de travers. Mais cela avait l’air correct également. Elle le détache avant de le ranger doucement dans la boîte. Ses prunelles se perdent sur le papier qu’elle a retiré et qui était encore présent. Une nouvelle fois, elle plonge ses iris dans ceux de l’Italien semblant saisir quelque chose. « Mais si tu souhaites t’en débarrasser, je peux le reprendre exceptionnellement… » L’Étoile cherche à comprendre ce qui motive l’action du jeune homme. Depuis cet été, il avait eu bien le temps de lui rendre cet achat. Elle réalisait qu’il y avait certainement autre chose derrière cet objet. Alors même si cela faisait plusieurs mois à présent, elle pouvait bien le récupérer si ça soulageait Luca. Il voulait visiblement se détacher du souvenir que cela pouvait lui apporter. Elle avait en mémoire qu’il avait croisé une femme ici. Une bonne cliente d’ailleurs… Etait-ce lié à elle ? La brune n’était pas assez proche de Luca pour lui demander quoi que ce soit. « Dis moi, c’est toi qui décides de ce qu’on fait. » ajouta-t-elle avec un sourire.
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Alycone & Luca, Atelier des Pléiades || Avril 2021

Luca avait rencontré Alcyone quelques mois auparavant, juste après son retour en Angleterre. Très rapidement, elle s’était imposée comme étant une alliée de choix face à ses bâillements récurrents lors des diverses réunions des Ambassadeurs où Luca se rendait plus par obligation véritable que par réelle conviction. À ses yeux, le conseil ne servait à rien d’autres qu’à se faire mousser ou faire semblant de résoudre des problèmes qui n’en étaient pas vraiment. Luca se contentait souvent d’écouter d’une oreille indiscrète et prenait très peu part aux débats collectifs. Il occupait son temps d’une autre manière en regardant ses collègues et acolytes ambassadeurs, se moquant de ceux qui se prenaient trop au sérieux et en pestant contre ceux qui s’avéraient trop insistants. C’était en soupirant fortement contre le discours d’un membre de l’assemblée au discours bien trop ennuyeux qu’il avait un jour croisé le regard d’Alcyone et ils avaient pouffé ensemble comme deux adolescents qu’on vient de surprendre en train de faire quelque chose d’illégal. Depuis, ils avaient tout deux noués un lien de franche camaraderie, même s’ils se connaissaient assez peu en définitive ; Alcyone avait le mérite d’aider Luca à rendre ses moments un peu plus supportables.

Alors lorsqu’il avait entendu parler de la nouvelle collection de bijoux de défense qu’elle venait de créer, l’anniversaire d’Anjelica approchant, Luca s’était rendu à l’atelier des Pléiades afin d’acheter une de ses œuvres avec pour optique d’en offrir une à sa cadette. Mais une ombre était venue noircir le tableau. Théodora était présente également, probablement prête à dépenser son salaire dans un des bijoux d’Alcyone au prix exorbitant. Comme d’habitude entre eux, la rencontre s’était soldée par une dispute et Luca était reparti avec pas un mais deux bijoux ; un bracelet qu’il avait offert à sa sœur quelques jours après et un collier qui s’était bien longtemps retrouvé dans son placard. Luca était retombé dessus juste avant le mariage d’Abigail et cela avait suffi pour qu’il se décide à le rapporter. Entre Théodora et lui, il n’y avait rien qui justifiait qu’il garde ce bijou. Il ne comptait pas lui offrir un jour, non ? Alors le revoir dans ce placard l’avait suffisamment ébranlé pour qu’il veuille sans débarrasser. Et il devait bien l’avouer, Luca comptait sur l’amitié naissante qu’il entretenait avec Alcyone pour qu’elle daigne le lui reprendre même six mois après. Mais avant cela, il fallait la charmer pour qu’elle accepte. Lorsqu’elle lui demanda si elle lui avait manqué, Luca répondit d’un ton enjôleur. « Peut-être. Tu ne le sauras jamais. » Un air narquois s’installa sur ses lèvres tandis qu’il ajouta : « Mais une visite si tardive ne peut qu’être intéressante, tu ne crois pas ? » Ou pas. Puisqu’il venait se faire rembourser un bijou, elle n’allait probablement pas être contente qu’il souhaite lui rendre l’une de ses créations. Probablement que Luca aurait refusé si l’un de ses clients s’était pointé au garage avec la ferme intention de rendre la moto acquise des mois auparavant. L’avantage de Luca, c’est que le collier était encore dans son coffret d’origine, preuve que Luca ne l’avait pas touché ou même abîmé.

Il la regarda ouvrir l’écrin et le déballer avec lenteur avant de le sortir afin de vérifier le mécanisme. « Je ne crois pas qu’il y ait de problème. Je n’y ai pas touché depuis l’achat. » avoua Luca sans faux semblant. C’était bien inutile, cela se voyait que l’objet n’était nullement détérioré et qu’il n’avait jamais été porté. Sauf une fois bien sûr, dans le magasin lorsque Luca l’avait passé au cou d’une certaine jeune femme. Sans que Luca ne s’en doute un seul instant, Alcyone se tourna vers le miroir et positionna le bijou autour de son cou. Le collier tombait de manière parfaite et ajustée sur ses clavicules, guidant délicatement le regard de l’autre vers sa poitrine ce que Luca ne manqua pas de faire. Mais quelque chose n’allait pas. Quelque chose dérangeait Luca. Il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus mais c’était pourtant bien , dans le creux de sa poitrine. Il regarda longuement Alcyone jusqu’à ce qu’elle le retire enfin et que ce quelque chose qui nouait son estomac le quitte également. Luca, perdu dans ses pensées, releva la tête vers elle lorsqu’elle s’adressa directement à lui en lui demandant s’il souhaitait sans débarrasser. Il n’avait même pas besoin de parlementer en fait, elle lui proposait cela de bonne grâce, avec gentillesse et Luca qui s’attendait à devoir donner mille arguments en fut soudainement bien décontenancé. « Euh, et bien… » Il regarda à nouveau l’objet et un flash le traversa brusquement. Il revoyait ses doigts s’activer sur le fermoir pour attacher le collier au cou de sa comptable, il revoyait Théodora admirer son reflet le bijou au cou -satisfaite de ce qu’elle voyait-, il ressentait l’électricité ambiante à son contact. Et il se rendit compte immédiatement que ce qui l’avait dérangé, c’était de voir ce collier sur quelqu’un d’autres qu’elle. Théodora. Luca se mordit la lèvre, furieux de cette découverte, agacé qu’il ne puisse pas pouvoir rendre ce collier sans qu’elle ne vienne interférer dans ses pensées. Théodora était toujours là, comme des pensées pernicieuses qui ne cessaient de s’installer en lui.

Il demanda : « Si tu le reprends, tu vas le remettre en vente ? » Luca s’étonna de la stupidité de sa question. Évidemment. Elle n’allait pas conserver à jamais cette pièce dans ses cartons seulement pour le bon plaisir de Monsieur Zabini. « Laisse tomber, je… » Luca se frotta la nuque, désemparé, ne sachant pas bien quoi répondre. Une seule chose était certaine, il refusait qu’une autre femme que Théodora porte ce collier. Donc, faisant comme si de rien n’était, il referma l’écrin et dit à Alcyone sur un ton compréhensif : « Je comprends tout à fait que tu ne puisses pas le reprendre. On a dépassé la date du satisfait ou remboursé. » Une boutade pour faire passer le tout, le tour était presque joué. À l’aide de sa baguette, il fit disparaître le collier et se tourna vers la jeune femme. « Désolé de t’avoir importuné avec cette histoire. » L’esprit de Luca tourbillonnait un peu trop rapidement. Il fallait trouver quelque chose. Quelque chose pour tenter de dissimuler l’embarras qu’il ressentait à ce moment précis. La drogue qu’il l’attendait sagement dans la poche intérieure de son veston en cuir semblait toute désignée, jusqu’à ce que les yeux de Luca percutent ceux de la jeune femme. « Bon, j’avoue tout, t’avais raison, c’est bien toi que je venais voir. » Un sourire espiègle s’installa à nouveau sur les lèvres de l’italien. Elle ne serait pas dupe. Il le savait, mais c’était mieux ainsi ; il venait d’ériger à nouveau les défenses impénétrables qu’il s’évertuait à bâtir dans son cerveau afin de rejeter les sentiments qu’il éprouvait pour Théodora. Et Luca était devenu spécialiste en la matière ; éloigner Théodora de son esprit n’était pas si difficile lorsqu’il était en bonne compagnie.
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Mar 22 Nov - 1:15

Luca & Alcyone
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L’arrivée tardive de Luca dans son magasin intrigua la jeune femme. Son camarade ambassadeur était déjà venu, lui achetant quelques articles. Elle s’en souvenait très bien. La fermeture de la boutique et l’horaire lui faisaient penser qu’il avait besoin d’un cadeau de dernière minute. En sa compagnie, la jeune créatrice était plus détendue qu’avec un client lambda. Ils se connaissaient un minimum et certaines réunions pouvaient se montrer très monotones. Ils avaient sympathisé, d’une façon très mature et critiquant les membres du conseil et d’autres ambassadeurs présents.  Honnêtement, Alcyone n’avait que peu de sympathie pour les autres membres. Seul le moldu, Raphaël, qu’elle trouvait gentil, trouvait grâce à ses yeux. Le type avec son entreprise de potions était bien trop imbu de sa personne. Quant au conseil en lui-même… C’était encore pire à ses yeux.

Alcyone rentra néanmoins dans le jeu du métis et ses remarques. « Tu viens tard, tu joues les mystérieux. Je devrais m’inquiéter ? » Cela fait très braquage en fin de journée cette histoire. Heureusement qu’elle le connaissait un minimum pour ne pas avoir à douter. « Ou tu viens pour abuser de ma gentillesse en m’obligeant à rester plus tard au travail. » Un petit complément qu’elle ajouta avec un sourire sur le visage qui montrait clairement qu’elle ne lui en voulait pas du tout. La jeune femme récupéra alors le paquet et l’ouvrit. « Option numéro deux, donc. » s’amusa-t-elle malgré tout. Elle sortit le collier afin de réaliser plusieurs contrôles. Ce dernier semblait être en parfait état de marche. Le regard de Luca était rivé sur l’objet. Peut-être qu’il n’avait tout simplement pas plu à la personne…  Suite à ses vérifications, elle déposa le précieux avec délicatesse dans la boîte. Elle proposa alors à l’Italien de le reprendre de façon exceptionnelle. Cette collection s’était très bien vendue. Elle pourrait sûrement le remettre à disposition. Elle releva les yeux vers ceux de Luca à sa demande. « Oui… cette pièce avait eu beaucoup de succès. Je pense pouvoir la vendre assez facilement. » Elle plissa les yeux doucement, observant le jeune homme qui semblait totalement perdu. Cette phrase ne sembla pas être celle qu’il souhaitait entendre. Luca me perdait totalement dans ces explications. Ses phrases non terminées pour finalement récupérer son bien. Il y avait visiblement quelque chose qui le troublait avec ce collier. Peut-être qu’Alcyone n’en saurait pas davantage et elle ne poserait pas de questions indiscrètes.

Le regard de l’Italien finit par croiser le sien et sa remarque la fit franchement rire. Ah,  ces hommes, dès qu’ils étaient la main dans le sac pour un sentiment qui ne semblait pas maîtrisé, ils n’assumaient plus. « Et bien voilà, je le savais que je te manquais. La dernière réunion était si terrible que cela ? »  Bien sûr qu’elle n’en croyait pas un mot. Mais cela permettait au Zabini de se sentir plus à l’aise, alors elle rentrait dans son jeu. « Je donnais un cours à Poudlard, je n’ai pas pu venir. » expliqua-t-elle sur le fait qu’elle ait été absente. Elle sortit de dernière son comptoir et tourna le panneau pour indiquer, cette fois, que la boutique était réellement fermée. Elle n’avait pas envie que quelqu’un d’autre ne débarque si tardivement. « Je t’invite à boire un verre dans mon arrière-boutique, vu que c’est moi que tu es venu voir, n’est-ce pas ? » Une petite pique avec de la provocation à la clé.

Elle fut néanmoins surprise lorsqu’il accepta. « Très bien, je ferme juste ça. » Elle lança plusieurs sorts de protections sur la devanture. D’un mouvement de la main, elle fit un signe à Luca de la suivre. Derrière le comptoir, après avoir marché dans un long couloir se trouvaient en réalité une réserve et un grand atelier, mais Alcyone tourna à gauche et ouvrit son bureau. Elle l’avait aménagé notamment pour accueillir ses clients et discuter de projet qu’ils souhaitaient davantage personnaliser. Alcyone alluma la pièce d’un mouvement de baguette. Elle la déposa sur une table basse autour de laquelle se trouvaient de trois fauteuils confortables. « Laisse moi deviner, whisky ? Je n’ai pas beaucoup de choix ici. » S’il confirma ou non, Alcyone chercha ce qui pouvait lui plaire le plus et revient avec deux verres. Le sien était un ballon dans lequel se trouvait un vin blanc frais.  Alcyone prit place en face du jeune homme, l’observant un instant avant de tendre son verre afin de trinquer avec lui. « A cette soirée imprévue. » La brune porta la boisson à ses lèvres et en but plusieurs gorgées. « M’en veut pas, mais c’est la fin de journée et je n’en peux plus… » Elle posa la liqueur sur la table et se pencha pour retirer sa paire d’escarpins. Elle s’attaqua ensuite aux pinces qui retenait un chignon élégant. L’Etoile avait toujours pris soin de son allure. Plus encore à présent qu’elle représentait sa boutique et était ambassadrice. Elle recoiffa à l’aide ses doigts sa chevelure libérée, et ferma un instant les yeux d’extase, laissant échapper un profond soupire d’entre ses lippes. « Alors Monsieur Zabini, qu’est-ce que vous racontez de beau ? » dit-elle avec un sourire en ouvrant à nouveau les yeux.
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De tous les ambassadeurs et ambassadrices du Conseil d’administration sorcier, Alcyone était sans conteste celle avec qui Luca avait le plus d’atomes crochus. Peut-être parce qu’ils étaient tous les deux d’une beauté et d’une intelligence si exceptionnelle que les autres leur apparaissaient bien médiocres en comparaison. Il fallait bien l’avouer, entre certains vieux croûtons et d’autres présomptueux, il n’y en avait pas un pour attraper l’autre. Il y avait bien le petit Millet, que Luca s’étonnait régulièrement qu’il soit encore en vie, et ce, à chaque fois qu’il le croisait. Il fallait bien l’avouer, un Moldu au milieu de tout ces sorciers, certains auraient fait dans leurs pantalons pour moins que cela. Mais il demeurait présent à la plupart des réunions mais Luca ne s’embarrassait pas vraiment de lui, tant bien même qu’il avait passé de nombreuses heures à réaliser le merveilleux tatouage qu’il arborait désormais. Mais Luca était plutôt introverti LOL, enfin, disons plutôt qu’il n’aimait pas qu’on l’importune pour rien et le garçon était du genre à ne pas avoir sa langue dans sa poche. Rien qui n’intéressait vraiment Luca, il lui manquait certains atouts pour qu’il daigne lui adresser un regard, atouts dont Alcyone ne manquait guère, cela allait sans dire. En dehors de sa sympathie et de son physique avantageux, il appréciait tout autant faire fonctionner les commerces de proximité et ses talents en terme de bijoux n’étaient plus à démontrer. Et elle n’était jamais contre les taquineries, ce qui entraînait Luca dans ses propres habitudes. « Oh tu sais, les hommes comme moi aiment être mystérieux, c’est notre qualité principale. » Alors qu’elle exprimait plusieurs raisons à sa venue, elle évoqua la véritable raison et Luca s’amusa : « Vous êtes si clairvoyante Miss Greengrass. » Et alors qu’ils conversaient sur le fameux collier, l’objet de la visite, Luca se sentit soudainement mal à l’aise à l’idée que celui-ci puisse être remis en vente. Pourtant, Alcyone était une commerçante alors tout comme lui, son objectif était de faire du profit ; quel intérêt aurait-elle à conserver une pièce pour ne pas le revendre ? C’était illusoire de penser l’inverse.

Rétropédalant sur sa demande, Luca fit disparaître le collier dans un tour de passe-passe et celui-ci retrouvera sans doute sa place dans le fond d’un tiroir, prenant la poussière, parce qu’il comptait bien ne jamais l’offrir à la jeune femme pour qui il l’avait acheté à l’origine. Si Alcyone se rendit compte de son hésitation, elle ne s’en formalisa pas et n’essaya pas de le mettre en porte-à-faux, elle se contenta de rebondir sur les derniers mots qu’il avait prononcé, ce à quoi il lui était plutôt reconnaissant. « Tout est terrible lorsque tu n’es pas là. » dit-il, un sourire charmeur alors qu’elle s’amusait à entrer dans son petit jeu de séduction ridicule. Il fronça les sourcils face à la justification qu’elle lui fournit et il demanda : « Tu donnais un cours à Poudlard ? » Il ne put dissimuler son étonnement : « Des cours de quoi ? » s’enquit-il de savoir. Des cours de séduction fut la première idée qui lui vint en tête mais il était peu probable que cette matière soit au programme collégial ou universitaire.

Alors qu’ils échangeaient, elle ferma la porte définitivement de sa boutique et le sourire de l’italien s’accentua lorsqu’elle lui proposa d’aller boire un verre dans son arrière-boutique. « Avec plaisir, tu pourras m’en dire plus sur ces fameux cours que tu donnes. Peut-être devrais-je reprendre des études moi aussi. » Il la suivit derrière le comptoir puis le long d’un couloir avant de s’arrêter dans l’un des bureaux. Luca commenta : « C’est plus grand qu’il n’y paraît. » La magie faisait des miracles et il le savait bien : son bar et son garage ne payaient pas de mine de l’extérieur mais à l’intérieur, la magie faisait rapidement effet. Une fois dans le bureau, Luca explora du regard chaque recoin de la pièce avant de s’installer négligemment sur l’un des trois fauteuils. « Je me contenterai de ce que tu as et de ta compagnie. » Elle lui tendit un verre et ils trinquèrent ensemble. « J’espère que ce n’est pas empoisonné. » dit-il amusé tandis qu’il l’observait retirer ses chaussures et libérer sa chevelure. Luca voulait enlever son blouson de cuir pour être à l’aise mais bon, c’était déjà fait ouuuups. « Je te dirai bien de faire comme chez toi… » Il la scruta attentivement avant d’ajouter : « Explique-moi pourquoi, vous les femmes, vous prenez la peine de vous torturer avec ces engins alors que la nature fait si bien les choses et que certaines d’entre vous n’ont nullement besoin de quelconques apparats. » Alcyone en faisait partie, évidemment. Leurs yeux se croisèrent et Luca ne la lâchait pas du regard alors qu’il lui répondait : « La routine est d’un ennui monstre. » Et pourtant, la vie de Luca ne lui avait jamais paru aussi bien rempli mais cela ne l’empêchait guère de rêver à d’autres aventures, d’autres horizons. Et la vue sur Alcyone en train de boire son verre ne lui avait jamais paru aussi intéressante. « Tu sais ce que c’est, gérer les clients tardifs... et leurs demandes abusives. » dit-il en lui adressant un clin d’œil avant de poursuivre : « La paperasse et autres commandes. Sans compter les employés ! Ce sont eux les pires. » assura-t-il avant d’avaler une bonne gorgée de son verre. Sans vergogne, ses yeux glissèrent de son visage à sa silhouette : « Tu devrais passer au garage un de ces jours, je suis certain que t’aurais de l’allure sur une de mes bécanes. Un bel argument de vente quand la beauté ritale n’est pas suffisante. » Il ajouta : « Quoi que… Je suis sûr que tu as de l’allure en n’importe quelles circonstances. » Le jeu était lancé. « C’est dans tes habitudes d’amener tes clients ici ?» C’était une question qu’il ne put s’empêcher de poser. La réputation de Luca n’était plus à faire mais celle d’Alcyone en la matière d’hommes lui était bien inconnue.
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Le flou de la discussion avec Luca au sujet du collier ne troubla pas outre mesure l’Etoile. En réalité, elle commençait à avoir l’habitude des clients indécis. Elle se souvenait qui l’avait essayé à l’époque et que Luca l’avait certainement acheté pour cette cliente fidèle à la boutique. Alors elle préféra faire comme si de rien n’était. Ils ne se connaissaient pas assez pour qu’il lui fasse quelques confidences. Encore moins, pour qu’elle se permette de lui poser des questions qu’elle jugeait un peu trop personnelles. Au lieu de cela, elle se laissa embarquer avec amusement dans ce petit jeu qu’il avait instauré. Alcyone savait bien que Luca était un séducteur invétéré. Ce mot coulait de chaque pore de sa peau. Elle était même persuadée qu’il l’était en permanence, parfois même sans réellement se rendre compte qu’il frôlait de façon indécente avec le flirt. Il n’y avait qu’à voir au conseil. Les jeunes femmes se faisaient plus nombreuses lorsqu’elles savaient qu’il serait là. Un fait qui écœurait Alcyone autant que cela l’amusait. Elle, qui prenait très à cœur son rôle, n’arrivait pas à comprendre la légèreté dont elles pouvaient faire preuve. Pourtant elle ne pouvait s’empêcher de rire en observant la scène d’un Zabini qui n’avait plus qu’à choisir avec qui il repartirait. « Tu vas me faire croire que tu n’as trouvé aucune charmante compagnie en mon absence ? » Un sourire mutin s’afficha sur ses traits. Elle ne le connaissait que trop bien. Du moins, cette facette de sa personnalité, il ne s’en cachait pas. Elle se contenta de hocher la tête quand il s’intrigua sur les cours qu’elle donnait à Poudlard. « Dans la filière artistique. Beaucoup pensent qu’il ne s’agit que de dessiner, mais il faut savoir user de bien des potions et sortilèges dans certains domaines. » La génitrice d’Alcyone notamment réalisait à peine que sa fille maîtrisait des arts avancés en magie pour parvenir à mettre en forme ses créations.

Alors qu’elle fermait la boutique, sa remarque la fit rire. « Toi, en cours ? Je suis sûre que je finirais par te mettre en retenue au bout de cinq minutes. » Elle se tourna pour l’observer et quitte à jouer dans la cours de la séduction peu subtile… « Quoi que… ça pourrait être amusant, tu serais obligé de m’obéir et de subir mes punitions. » Depuis qu’ils se connaissaient ces joutes étaient présentes mais la jeune femme n’avait jamais réellement pris au sérieux ces échanges. Cela ressemblait davantage à un jeu. Une habitude.  « J’avais besoin d’espace oui. » Entre la boutique, les stocks en tout genre et son atelier, Alcyone n’en avait pas de trop.

Elle l’invita à rentrer dans son bureau et lui servit à boire. « Cela serait dommage de perdre un collègue au conseil si charmant… » dit-elle en un sourire avant de boire elle-même une gorgée avec une petite pointe de provocation. Elle sentit son regard sur elle alors qu’elle se délestait de ses talons et libérait ses cheveux de sa coiffure. « Comme si tu n’appréciais pas les femmes qui prenaient soin d’elles. » Son regard fauve s’accrocha au sien. Une paire de jambes munie de talons était sensuelle. Alcyone qui aimait autant les femmes que les hommes aimaient observer leur galbe sulfureux. Que dire des parures qui se trouvaient sous ce qui était visible ? Celle qu’elle avait aperçue dans sa boutique n’était peut-être pas à l’extrême de la féminité, mais il était certain qu’elle savait se montrer élégante. Elle percevait le compliment derrière ses propos et s’en amusait, le poussant un peu plus sur le sujet. « Cela va de pair avec ma boutique aussi. Si j’étais en jean baskets, cela ne collerait pas… Et puis, ça me vieillit un peu. Ca me donne plus de crédit. » conclut-elle amusée. Et autant dire que l’Etoile dans sa vie privée n’était pas vêtue ainsi au quotidien, bien au contraire. Seulement si elle devait aller en soirée, elle affichait des tenues qui, elle le savait, la mettaient en valeur. « Les pires. » souffla-t-elle alors qu’il mentionnait les clients tardifs.  Elle hocha la tête à sa remarque sur la paperasse. Si elle était parvenue à réaliser son rêve, elle ne s’était pas imaginée avoir autant d’administratifs. Elle s’y était plongée depuis sa rupture avec Dimka. Elle envisageait même de prendre une vendeuse à ses côtés pour l’aider.

A la remarque suivante de l’Italien, un frisson parcourut son échine à mesure que son regard glissait sur elle. Elle était loin l’Alcyone qui sortait, flirtait et couchait sans insouciance. La relation avec le Slave l’avait assagie. Elle avait duré deux longues années, faisant presque oublier à Alcyone les plaisirs de papillonner.« Imagine si nous étions dessus tous les deux alors… » Elle prit une gorgée de son verre sans pour autant lâcher son regard. Elle qui n’était jamais montée sur ce genre d’engins serait certainement déroutée. Mais le fantasme du motard n’échappait pas à la jeune femme. Et Zabini savait parfaitement en jouer. « Et oui, beaucoup de clients viennent ici. » finit-elle par lâcher un sourire aux lèvres. Elle attendit quelques secondes avant de reprendre la parole, consciente de ce qu’elle pouvait laisser entendre au métisse. « Quand je dois échanger avec eux pour des projets de création personnalisée. » précisa-t-elle finalement, taquine. « Est-ce que j’aurais d’autres raisons de faire venir un client dans mon bureau ? » souffla-t-elle sur un ton un peu plus provocateur. « Il y a un traitement particulier à réserver à ceux qui viennent tardivement ? Ils ont des demandes abusives ? » elle reprenait ses mots, jouant volontairement sur le double sens de ces derniers. Elle avait finalement éviter sa question avec brio. Toutefois, elle s’enfonçait un peu plus dans les méandres du jeu mener par l’Italien, réalisant en l’espace d’une seconde que ce soir, ce n’était peut-être pas que du badinage.
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Oubliant sans regret la raison de sa venue -à savoir ce fameux collier qu’il avait acheté pour Théodora mais jamais offert-, Luca préféra se perdre dans une conversation bien moins prise de tête. Il fallait bien l’avouer, avec la jeune comptable, la plupart du temps, c’était la guerre. Si au début de leur relation, ils s’étaient amusés, maintenant que les sentiments s’étaient installés entre eux, tout était devenu compliqué. La moindre remarque, le moindre comportement semblait avoir un impact non négligeable sur leur relation alors trouver avec Alcyone des échanges plus légers était salutaire. En plus de tout cela, la jeune femme était discrète et ne cherchait nullement à le mettre dans l’embarras puisqu’elle ne fit pas de commentaire sur ce qui venait de se produire. Ce qui, qu’on se le dise, arrangea bien l’Italien qui n’avait nul envie de s’épancher sur le sujet Théodora, encore moins avec elle. Ils avaient beau bien s’entendre, jusqu’alors leurs conversations s’étaient cantonnées à des sujets plus ou moins frivoles et il serait indélicat de dire qu’ils se connaissaient réellement.

Préférant mille fois s’engager en terrain connu, Luca débuta les enchères de la séduction avec une facilité déconcertante, comme il en avait l’habitude. Il n’avait même pas besoin de se forcer, cela était si naturel pour lui. Peut-être parce qu’il s’agissait du seul mode de communication qu’il connaissait avec les femmes ; ou du moins, le seul qui lui convenait vraiment. À part sa cadette, Luca entretenait avec les femmes de son entourage des relations qu’on pourrait qualifier d’ambiguës et peu d’entre elles parvenaient réellement à percer la carapace épaisse qu’il s’était forgé depuis bien des années, en réponse à des trahisons et autres déceptions vilaine Sienna. Depuis, la séduction faisait désormais partie intégrante de lui et c’était ainsi qu’Alcyone le connaissait, évidemment. Alors qu’elle affichait un sourire amusé, ne croyant pas un seul instant qu’il n’avait pas trouvé une autre demoiselle avec qui échanger en son absence, Luca en profita pour surenchérir : « Ah tu sais, avoir de l’esprit n’est pas donné à tout le monde... » C’était son tour de lui offrir un sourire radieux. « C’est que je deviens difficile. Les décérébrées m’ennuient. » C’était un fait. Si auparavant Luca aurait pu se contenter de n’importe quelle femme, il devenait de plus en plus exigeant. Peut-être qu’avec l’âge… En tout cas, Alcyone avait de l’esprit et à chaque fois qu’il avait eu l’occasion d’échanger avec elle, il n’avait jamais été déçu. Elle avait de la répartie et cela plaisait à l’italien. Et elle avait ses petits secrets. Qu’elle enseigne à Poudlard lui avait échappé. Dans la filière artistique donc… « C’est vrai ? Intéressant. » dit-il, en toute sincérité. Lui-même ayant quelques atomes crochus avec le dessin, il ne pouvait qu’approuver. « On a plus en commun que je ne le pensais. » ajouta-t-il sans en dévoiler davantage, amusé qu’ils puissent partager autre chose que leur présence sur le banc des ambassadeurs. « Oh tu sais, je peux me montrer très assidu si la leçon en vaut la peine.  » Il éclata de rire lorsqu’elle expliqua qu’il serait obligé d’être sage et poli si jamais il était son élève. « Mais tu vises juste, ce n’est pas trop le genre de la maison. » Ses lèvres s'étirèrent tandis que ses pensées s’orientèrent quelques instants vers sa scolarité à Beauxbâtons. Ils avaient pu en faire des conneries avec Anja… La plupart en douce et Luca avait mis un point d’honneur à éviter de se faire prendre ; les rares fois où on l’avait pris la main dans le sac, il avait fallu être rusé pour remettre la faute sur les autres. Cela n’avait pas toujours été simple.

Alors qu’elle le faisait entrer dans le bureau, Luca put apercevoir l’étendue du commerce de la jeune femme. La boutique était bien plus grande qu’il ne l’aurait imaginé, à croire que ses affaires étaient aussi prospères que les siennes. Il fallait bien l’avouer, avoir un commerce situé sur le Chemin de Traverse n’était pas donné à tous, seuls les meilleurs parvenaient à s’y implanter, ce qui leur conférait, à tous deux, un statut bien particulier. Une fois installé avec un verre à la main, le badinage reprit aisément, avec rapidité bien désarmante. C’était amusant de voir à quel point il était simple de s’épandre en insinuation avec Alcyone sans que cela ne paraisse trop intrusif. Il rit aux éclats lorsqu’elle ajouta que cela lui plaisait que les femmes prennent soin d’elles. Elle n’avait pas tout à fait tort sur le sujet, Luca ne s’était jamais risqué à copuler avec une femme peu ragoûtante ; il avait l’embarras du choix alors autant prendre ce qu’il y avait de mieux. Leurs regards s’entrechoquèrent brutalement et un sourire des plus voluptueux s’installa sur les lèvres de Luca, sur ce point, ils semblaient d’accord, certaines personnes étaient plus plaisantes à observer que d’autres. « L’apparence, c’est important. Étrangement, la plupart des clients m’accorde davantage de crédit quand je suis affublé de ma veste en cuir que lorsque je ne la porte pas. Tu sais bien, le fantasme du motard… » Il ajouta néanmoins : « Je ne crois pas t’avoir jamais vu autrement qu’habillée ainsi, quel dommage. » Ne voulant pas aller trop loin dans ses allusions, Luca garda pour lui le fait qu’elle serait probablement bien plus jolie et attrayante en son simple apparat.

En tout cas, Luca et Alcyone semblaient avoir davantage de points en commun que Luca ne l’aurait imaginé. Le conseil, leurs commerces, le dessin et… les clients agaçants. Luca ne se considérait pas du tout comme l’un de ces clients, estimant que la jeune femme aurait très bien pu le congédier ou lui demander de repasser lors des horaires d’ouverture du magasin, alors il ne se sentait pas du tout concerné. Ils partageaient également leur dégoût pour la paperasse… Quand Luca pouvait s’en débarrasser… Heureusement pour lui, son entreprise était des plus florissantes et il avait Théodora pour gérer le côté comptabilité dans lequel il avait toujours détesté se pencher, c’était une chance pour lui et pour Anjelica. La fratrie Zabini avait toujours préféré l’action aux tâches administratives. Évidemment, il y avait des moments plus propices à l’action que d’autres…

Les yeux de Luca se posèrent plus longuement sur la jeune femme, admirant ses courbes, ne cherchant nullement à soustraire son regard de sa silhouette tandis qu’il l’imaginait sur une de ses bécanes, totalement dépourvue de vêtements. L’esprit libidineux de Luca faisant son œuvre, il continua à lui offrir quelques sous-entendus tandis qu’Alcyone y répondait de la meilleure des manières. « J’imagine très bien. Je te montrerai les rudiments de la conduite si tu veux. Manier un frein n'est pas si aisé. » Il prétextera d’être là pour l’aider avec une main sur ses hanches et l’autre sur son ventre, en profitant pour peloter ses attributs. Cela paraissait évident. L’image en tête, le sourire de Luca s’accentua. Mais avant d’aller plus loin dans ses requêtes, il avait besoin de savoir si Alcyone était aussi réceptive qu’il l’imaginait ou non ; il avait beau être un véritable goujat, il n’en demeurait pas moins qu’il n’avait jamais forcé qui que ce soit à quoi que ce soit. Alors comme ça, de nombreux clients étaient déjà venus ici… « Je ne suis donc pas l’exception, quel dommage ! Heureusement, je sais partager. » s’amusa-t-il à dire. Il reprit ensuite : « AH bien sûr, je comprends. J’ai également une pièce du même genre dans mon commerce, pour les demandes plus particulières ou plus ésotériques où le calme et la discrétion sont de mise. J’ai également des demandes des plus particulières. » En tout cas, le ton provocateur qu’elle employait ne laissait guère de place à l’interprétation mais Luca comptait bien s’amuser encore un peu. De plus, il aimait les femmes entreprenantes donc il attendrait probablement qu’elle fasse le premier pas. « C’est à toi de juger si leurs demandes sont abusives ou non j’imagine. Pour ma part, je traite celles de mes clientes avec beaucoup d’attention. J’imagine que tu peux en faire autant, si tu en étais disposée. » Une moue des plus ambiguës se logeant sur son visage, Luca regardait Alcyone avec intensité, la déshabillant du regard tandis que le silence s’installait entre eux. Évidemment, il trouve pertinent de préciser : « Bien sûr, il est toujours possible de refuser. » Refuser quoi d’ailleurs ? Le double-sens de leurs phrases commençait sérieusement à ne plus en être. La manière dont il l’observait désormais n’avait plus rien à voir avec le regard rieur du début, ses yeux verts étaient emprunts d’une certaine flamme qui ne s’animait qu’en présence de jolies femmes qu’il convoitait et dont la silhouette et les formes l’attiraient plus que de raison. Et Alcyone était belle, bien plus attirante que la plupart des femmes. C’était même étrange qu’elle ne soit pas déjà casée dans les bras d’un autre…
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Alcyone leva les yeux au ciel amusé. Monsieur devenait donc difficile. Se souciait-il réellement de ce qu’il se trouvait dans la tête d’une femme avec laquelle il comptait passer la nuit ? Il n’était certainement pas du genre à remettre le couvert. Alors son quotient intellectuel était-il si important ? La propriétaire des lieux se fit une idée de la réponse sans pour autant partager ses pensées avec le métis qui se trouvait face à elle. Elle lui parla un peu de ses études et fut étonnée alors qu’il lui indiquait qu’ils avaient plus en commun qu’il ne le pensait. « Ah oui ? Qu’est-ce que tu pratiques ? » demanda-t-elle avec curiosité. Il fallait reconnaître qu’autour d’elle peu de ses proches étaient des passionnés d’art. Elle allait régulièrement à des expositions seule pour admirer le travail d’artistes. Au-delà des créations joaillières, elle aimait dessiner et pratiquait la photographie, une option qu’elle avait découverte à l’université. L’imaginer attentif et calme en cours… Cela semblait même impossible. Ce qu’il reconnut volontiers d’ailleurs. Même au conseil, il avait du mal à rester en place. Il n’était pas du genre à rester sagement installé tout au long d’une réunion. Au vu de son travail, Alcyone se doutait qu’il avait un besoin de liberté et d’action qu’il ne trouvait pas dans le monde de la bureaucratie.

Ils entrèrent et purent s’installer dans le bureau qu’Alcyone affectionnait particulièrement pour l’avoir décoré avec ses envies. Il était très agréable et accueillant avec des clins d’œil aux étoiles, l’art et la mode. Il est vrai que cela collait également avec les propos de Luca. Chaque profession avait une sorte de costume à enfiler. Commerçant dans le luxe, la jeune femme se devait d’être méticuleuse sur sa tenue, mais aussi sur la présentation des lieux. Elle avait tout pensé au millimètre près quand elle s’était lancée dans les travaux. Cela faisait partie de l’image de sa marque. « Et cette même veste au conseil les ferait tous douter de toi… » Tout n’était que jugement et apparence dans ce monde. Alcyone ne savait pas réellement où le monde sorcier se rendait, mais elle n’était pas rassurée pour l’avenir. Il lui semblait que le moindre faux pas était analysé et pouvait vous faire oublier du jour au lendemain. Un sourire étira ses lippes alors qu’il lui disait qu’il regrettait de ne l’avoir jamais vu habillé autrement. Il fallait traduire les propos de l’Italien… Et il n’était certainement pas peiné de ne l’avoir jamais en jean, tennis et pull ample. Non, il s’agissait plutôt de ne rien avoir sur le dos…

Alcyone n’avait jamais réellement imaginé grimper sur une moto. Avant de connaître Luca, elle savait que cela existait, mais sans y avoir porté attention. En parlant avec lui, Alcyone avait surtout été attirée par la création de ces dernières. Tout comme ses bijoux qui prenaient vie, les engins de Luca étaient travaillés à l’aide de sortilèges et enchantements sophistiqués. « Si j’ai le droit à des cours particuliers avec un professionnel… » Les sous-entendus de Luca étaient de moins en moins subtiles à mesure qu’ils échangeaient. Alcyone comprenait bien ses intentions sans même réaliser comme ils étaient parvenus à atterrir sur ce terrain glissant. Cela faisait bien longtemps que la brune n’avait pas dévié de sa trajectoire : la réussite de sa boutique. Son célibat presque endurci lui avait permis de réaliser son rêve. Si les idées continuaient de jaillir de son esprit, elle devait reconnaître qu’elle profitait beaucoup qu’avant. Elle qui voulait tant faire ses preuves… Luca arrivait comme une distraction dans son univers.

Contrairement à sa réponse, Alcyone n’avait jamais attiré une quelconque personne dans son bureau pour profiter des plaisirs de la chair. Elle avait voulu s’amuser avec Dimka alors qu’elle avait reçu les clefs, mais c’est à partir de cet instant que tout était parti de travers entre eux. Lui trop enfermé dans les préceptes de famille et elle bien trop éprise de liberté pour dépendre d’un homme pour monter sa propre entreprise. « Des demandes particulières ? » fit-elle mine de ne pas saisir. Combien de femmes avaient pu se glisser sur son atelier pour découvrir les attributs de l’Italien ? Il ne devait même plus pouvoir compter. Un frisson parcourut l’échine d’Alcyone. Le regard de Luca traînait sans gène sur elle et il fallait reconnaître qu’il éveillait ses sens. Elle trempa ses lèvres dans l’alcool et prit une gorgée, sans quitter du regard l’Italien. Elle savait qu’il n’était pas du genre à hésiter. Il lui faisait comprendre de façon frontale qu’il avait envie d’elle. Elle reposa son verre et prit à son tour le temps de l’observer. Il était grand et imposait de part sa musculature saillante sous ses vêtements. Elle apercevait quelques-uns de ses tatouages. Elle pouvait effectivement comprendre le fantasme du motard comme il lui disait un peu plus tôt. « As-tu une demande particulière à me faire ? » Après tout, avec ses propos, il était le client. Il était dans son bureau. C’était donc lui qui devait lui demander quelque chose ? Alcyone repoussa sa chevelure d’un côté de son épaule et d’un geste agile, elle ouvrit le premier bouton de son chemisier de satin gris. Cela dévoilait tout juste le renflement de sa poitrine. De là où il était, il pouvait certainement également apercevoir le commencement de la dentelle de son carcan retenant ses seins. Elle s’enfonça un peu plus dans son siège, récupérant son verre d’une main, un sourire dessiné sur son visage. Elle voulait bien rentrer dans ce jeu. Elle y mettait d’ailleurs les deux pieds. Mais autant s’amuser un peu et le provoquer, non ?
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Alycone & Luca, Atelier des Pléiades || Avril 2021


La conversation entre Alcyone et Luca devenait plus ambigüe, chacun s’amusant avec l’autre, cherchant à obtenir des informations. Pour autant, Luca ne se souvenait pas avoir déjà parlé de manière aussi intime avec la jeune femme, évoquer ensemble leurs passions communes était réellement nouveau. Luca n’en parlait pas à grand monde, déjà parce qu’il estimait que c’était une partie de lui qu’il préférait garder secrète car ses dessins étaient un peu comme son jardin. Il avait toujours aimé dessiner et depuis quelques années, cette passion avait passé la barrière du papier pour la peau ; si son activité de tatoueur était plus épisodique, il adorait marquer l’épiderme des nouveaux membres de la famille. Le symbole de la Cosa Nostra sur leur peau était un rite de passage qu’il se plaisait à réaliser. Il avait parfois d’autres commandes mais cela restait destiné aux personnes qui arrivaient à lui grâce au bouche à oreille. « Le dessin principalement. Beaucoup de portraits. Et des paysages.  » Les tatouages de Luca étaient apparents sous ses vêtements alors il ajouta sans chercher à se cacher : « Je fais un peu de tatouage pour certains amis triés sur le volet. Même si ça reste occasionnel, je prends un certain plaisir à le faire. » Il haussa les épaules et ajouta : « Cela change des moteurs de motos et de la paperasse. » Alcyone connaissait tout ça, après tout, elle menait d’une main de maître un commerce qui commençait à gagner en notoriété. Cela n’était pas si évident que cela de tirer son épingle du jeu mais l’atelier des pléiades avait désormais pignon sur rue. « Bien sûr, tout cela te parle aussi bien qu’à moi. En tout cas, j’imagine que tes talents en art sont un atout certain dans la fabrication de tes bijoux. » Même Luca qui n’y connaissait pas grand-chose trouvait que les fantaisies qui naissaient entre ses mains étaient d’un goût certain. On ne voyait pas cela partout.

Alycone guida ensuite Luca vers son bureau dans lequel il s’installa sans se faire prier. Alors qu’ils discutaient de l’importance de l’apparence dans leur milieu, les propos de la jeune femme firent acquiescer l’italien. Elle avait raison ; le monde vivait sous le règne des apparences. Luca, quant à lui, savait que tout cela n’était que du saupoudrage ; il pouvait toujours prétendre savoir qui se dissimulaient derrière les beaux vêtements de ses clients, Luca devient bien l’avouer, c’était les propos qui lui permettaient de savoir à qui il avait affaire, le reste n’était qu’artifice. Cela ne l’empêchait pas de prendre plaisir à lorgner sur une femme bien habillée… Une femme comme Alcyone, parée de ses plus beaux attributs, était fort agréable à regarder. « Tout le monde n’est pas doué pour voir ce qu’il se cache derrière un joli costume. Personnellement, ce n’est pas mon critère favori pour juger les gens. » Bien au contraire, en tant que dirigeant d’une mafia, Luca avait appris à voir au-delà des apparences, au-delà de ce que les gens osaient bien montrer. Quant à Alycone, c’était évident qu’elle n’était pas qu’un physique, il fallait avoir de la jugeote pour être à la tête de sa propre entreprise à son âge.  

En tout cas, plus la discussion avançait et plus les allusions devenaient fréquentes ; chaque mot semblait avoir un double sens et Luca prenait plaisir à utiliser toutes les subtilités de la langue anglaise pour faire comprendre à Alcyone que s’il était venu ici en tant que client, il comptait bien finir la soirée en tant qu’amant. Clairement, il ne l’avait pas prémédité, il n’y avait pas songé, pas un seul instant en entrant dans son magasin. Mais le jeu auquel ils s’adonnaient l’amusait beaucoup plus qu’il ne l’aurait imaginé et il serait frustré si jamais il venait à s’arrêter maintenant. Alors qu’ils évoquaient de façon très libre les compétences remarquables de Luca en ce qui concernait les motos et tout ce qui s’y rapportaient, Luca s’élança rapidement dans une demande plus intime. Évidemment qu’avec Luca aux commandes, les cours particuliers pouvaient s’avérer être très… sportifs. Quant aux autres demandes spéciales, elles étaient en réalité de tout ordre… Cela dépendait beaucoup de la manière dont les choses étaient abordées… Alycone fit l’innocente, mais son attitude laissait paraître qu’elle avait parfaitement compris où l’italien voulait en venir. Après tout, le regard de Luca était sans équivoque sur les courbes de son corps et il ne se cachait même pas. Luca ne se compliquait pas la vie, lorsqu’il souhaitait quelque chose, il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour l’obtenir. Et il fallait bien le dire, en matière de femmes, on lui résistait assez peu. Évidemment, une jolie femme comme Alcyone, intelligente et débrouillarde de surcroît, aurait tout le loisir de fermer la porte à ses envies libidineuses si elle le souhaitait, mais Luca n’avait pas l’impression que ce soit le cas. Au contraire, la manière dont elle soutenait son regard incitait de plus en plus Luca à aller plus loin. « Toutes sortes de demande, en réalité. » finit-il par dire, un sourire aux lèvres. « Plus ou moins officielles. Plus ou moins intéressantes. » dit-il, amusé, tandis qu’il portait son verre à sa bouche. Elle lui demanda s’il avait une demande particulière à lui faire et Luca rejeta la tête en arrière, riant à grands éclats, tandis qu’un sourire en coin s’installait sur son visage. « Je pense que la mienne est assez explicite. Elle se passe de mots. » Puisqu’ils en étaient encore à dire les choses à demi-mots… Autant poursuivre sur cette lignée. Et pourtant, Luca avait la furieuse envie que cela bouge. Alcyone sembla comprendre le message cinq sur cinq puisque son attitude à son égard avait subtilement changé, mais bien assez pour que Luca le perçoive. Il la regarda faire son manège et ses yeux glissèrent doucement de son cou à son buste, lorgnant avec sensualité sur son décolleté qui s’avérait fort avantageux. L’expression qu’il trouva sur son visage signifiait qu’elle était prête à entrer dans la danse, dans ce jeu de séduction qui commençait fort bien.

Luca se redressa et se leva lentement pour s’installer sur l’accoudoir du fauteuil de son hôte. La surplombant de tout son être, il avait une vue plus intéressante sur sa poitrine. Chaque parcelle de sa peau semblait appeler Luca tandis que ses doigts glissèrent sur son épaule, frôlant son cou, venant se glisser doucement entre ses seins. Ses doigts tirèrent tranquillement sur le second bouton qui sauta sans difficulté. Il attrapa son menton, releva sa tête pour que leurs yeux se croisent et murmura : « Oups. » Lentement, lui laissant le temps de le repousser si elle le désirait, Luca se pencha vers ses lèvres qu’il captura dans un baiser assez chaste pendant que ses doigts s’aventuraient à déboutonner un autre bouton. Une fois la tâche réalisée, sa main se glissa sous le vêtement, venant effleurer sa peau chaude. Sa bouche dériva jusqu’à son cou et sa langue commença à taquiner son épiderme. Son odeur corporelle était très excitante et Luca commençait à sentir une douche chaleur l’envahir.

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Luca et Alcyone s’étaient assez entendus. Il fallait reconnaître que le Conseil n’était pas toujours très ouvert aux suggestions que pouvaient faire les ambassadeurs. Alors certaines réunions pouvaient s’avérer très vite ennuyeuses. L’Italien pouvait être un vrai gamin durant ces moments-là. Des chuchotements pour bavarder ou encore critiquer la tenue de certains siégeant autour de la table. Mais il fallait le , ce n’était que superficiel. Alcyone ne connaissait de lui que la surface qu’il laissait entrevoir. Et de la même façon, il ne connaissait pas grand-chose de l’Etoile. Pourtant, il suffisait de les sortir du ministère et en à peine quelques mots, ils se découvraient des points communs. Curieuse, la jeune femme lui demanda lesquels. Elle fut étonnée de découvrir qu’il aimait le dessin. Lui qui se donnait tant de désinvolture dans son attitude, comment pouvait-il être attiré par le calme que demande cet art ? « Oh, tu fais des tatouages ? C’est une technique très intéressante quand les propriétés magiques y sont ajoutées. » Elle avait toujours trouvé magnifique les entrelacs d’encre qui pouvaient parfois se mouvoir sur la peau. Elle avait elle-même un dessin qui marquait sa chair, légèrement en dessous de son sein gauche, sur ses côtes. Réalisée sur un coup de tête, la constellation des pléiades d’où était tiré son prénom. Les étoiles scintillaient délicatement par moment. « Oui, ça te permet de plonger , un instant hors du temps. » confirma-t-elle alors qu’il lui disait que cela le changeait des motos et de la gestion des papiers. Elle hocha la tête à sa remarque suivante. Elle avait tout donné pour vivre de sa passion, tournant le dos à sa famille qui ne l’encourageait pas dans cette voie, en dehors de son frère. « Je suis heureuse d’avoir réussi à en faire mon travail. » Le problème ? C’est qu’elle passait sa vie dans l’atelier. Depuis sa rupture avec Dimka, elle avait décidé de tourner le dos aux relations. Elle s’était plongée dans le travail. C’était plus simple pour étouffer ses sentiments encore ballottés. Elle le détestait pour sa lâcheté et pourtant l’amour qu’elle lui avait porté, il ne s’effaçait aussi facilement. Passer à autre chose… aujourd’hui la colère s’était tassée ainsi que son affection pour lui. Elle en gardait un souvenir doux amer après tout ce qu’ils avaient pu traverser.

D’ailleurs au lieu de proposer de sortir, c’est dans son bureau qu’elle invita Luca. Chose qui ne sembla pas le troubler. Le chemin que prenait la conversation, ça, cela aurait pu troubler la brune. Les deux collègues du ministère étaient habitués à flirter. Sans que cela soit sérieux. Sans jamais allé au delà des mots. Mais ce soir, ce rapprochement imprévu les entraînait sur une pente glissante. Les mots échangés, les regards. Luca semblait vouloir rentabiliser son déplacement. À défaut d’avoir relégué son bijou, il faisait clairement comprendre à Alcyone qu’il était prêt à aller plus loin. Pour l’Etoile, c’était une étape plus que symbolique car lui céder , c’était enfin passer à autre chose après Dimka. Accepter qu’elle était à présent libre. Qu’elle pouvait s’amuser à butiner avec un homme. Longtemps avant le Slave elle avait été ainsi. Volage, profitant de la vie et de ce qu’elle lui proposait. Mais depuis sa première relation sérieuse, cela l’avait changée. Elle se sentait aussi un peu rouillé même si les signaux qu’elle envoyait à l’Italien semblait arriver plus que correctement. Elle hocha la tête à ses propos. « Il faut se méfier des apparences. » Venant du milieu vénéneux des Sang-Purs, Alcyone avait été aux premières loges pour s’en apercevoir. Quant à la suite, Alcyone repoussa doucement le tourbillon de questions qui s’infiltrait dans son esprit. Quand elle lui demanda s’il avait une demande à lui faire, elle savait qu’elle avait passé le seuil et refermé la porte derrière elle de son histoire avec Dimka. Elle ne s’était pas attendue à cela. Encore moins ce soir, encore moins dans de telles circonstances. Ici, dans cette boutique qui avait été le lieu de leurs désaccords le plus farouche.

Lorsque Luca se leva, la brune sentit son palpitant s’embraser légèrement et la tension monter d’un cran. Son regard suivit la démarche souple et assurée du Métis qui vint s’asseoir sur l’accoudoir de son fauteuil. Les iris de l’Italien laissaient une trace incandescente sur son épiderme tandis qu’un frisson suivait ses doigts qui venaient de retrouver son épaule pour naviguer vers le second bouton de son chemisier. Le regard fauve d’Alcyone accrocha celui de Luca alors qu’il murmurait un ‘oops’. La bijoutière laissa échapper un petit rire devant cette fausse désolation. Cependant, elle nota qu’il prenait son temps. Comme pour lui laisser encore le choix. Leurs lèvres se rencontrèrent à son initiative, presque timidement. Comme s’il cherchait à l’apprivoiser. Elle repoussa un instant sa tête en arrière, les lippes de Luca venant dans son cou éveiller lentement ses sens. Une de ses mains commençait à se faire aventureuse. Elle se laissa porter quelques secondes avant de poser ses doigts sur la nuque de Luca, jouant avec la racine de ses cheveux. D’un mouvement souple, Alcyone se redressa pour lui faire face. Un genou en appuie sur l’assise du siège, l'autre jambe, le pied au sol, entre celles de Luca. Il avait finalement presque sa cuisse entre les siennes. Elle n’avait jamais été du genre passif, mais elle ressentait encore quelques brides qui la retenaient d’agir aussi spontanément qu’elle le voudrait. Ses prunelles cherchèrent celles de Luca. Sa main était toujours accrochée à sa nuque, quand l’autre s’installa un peu au-dessus du genou de l’Italien. Cette dernière commença à remonter lentement le long de sa cuisse. Sans se poser davantage de questions, Alcyone posa sa bouche sur celle de Luca de façon moins chaste que leur premier baiser, sa langue demandant l’accès à la sienne. Leurs bustes se rencontraient presque installés ainsi. Ses doigts quant à eux continuaient leur exploration. Longeant la cuisse musclée de l’Italien, elle frôla avec un peu plus d’insistance le renflement entre ses jambes avant de filer sous son t-shirt découvrant la texture de son épiderme. Elle finit par s’éloigner un peu pour tirer sur le tissu de son haut et l’inviter à le retirer. Si elle n’avait jamais été aveugle, elle découvrait le corps ciselé de l’Italien, ne retenant pas son regard qui glissait de ses muscles à ses tatouages et ses cicatrices. Elle fit glisser sa propre chemise de ses épaules avant de laisser ses doigts courir sur Luca, venant ensuite jouer avec le bouton de son pantalon. Elle se rapprocha un peu plus si possible, leur peau se frôlant au rythme de leur mouvement. Elle déposa des baisers sur son épaule avant de lui mordiller le creux du cou et d’initier un lent mouvement de hanches contre les siennes.
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On ne pouvait pas dire que Luca et Alcyone se connaissaient vraiment. Certes, ils avaient partagé l’ennui de nombreuses séances liées au conseil d’administration et en avaient profité pour échanger quelques conversations mais cela s’était toujours avéré plutôt superflu. Luca avait sa vie, Alcyone la sienne. Et pourtant, il dégageait quelque chose d’elle que Luca appréciait ; son sens de l’humour, sa manière bien à elle d’être piquante, mordante, insolente. En soit, de nombreuses belles qualités que l’italien partageait lui aussi. C’était sans doute la raison pour laquelle ils s’étaient entendus sans vraiment chercher à le faire ; leurs caractères étaient semblables et force était de constater qu’il avait été facile pour Luca de se lier à elle. Extrêmement simple. Elle avait été une alliée durant les longues heures passées à écouter d’une oreille absolument distraite les comptes-rendus interminables des autres ambassadeurs. Si Alcyone semblait davantage impliquée que lui, Luca avait à plusieurs reprises cherché à l’éloigner du droit chemin. Elle n’avait jamais véritablement été difficile à convaincre, pour être tout à fait honnête. Mais ils ne connaissaient que peu de choses sur elle.

Pour dire la vérité, la conversation d’aujourd’hui était probablement la plus profonde qu’ils aient eu depuis leur rencontre. Si Luca s’imaginait évoquer ses dessins et les tatouages avec elle… en réalité, ce n’était pas si étrange que cela, après tout, Alycone était aussi une artiste, au-delà d’être propriétaire de sa propre boutique. Ses bijoux étaient d’une qualité irréprochable en plus d’être esthétiquement parfaits. « Ouais, j’ai commencé à la moldue avant d’utiliser les encres et les techniques magiques. » Luca ajouta : « Si ça t’intéresse, passe un jour au bar, je te montrerai ce que je fais. » C’est dit sans arrière-pensée, véritablement. Le dessin était une partie de la vie de Luca qu’il ne partageait pas avec tout le monde, pour autant, il était ravi de pouvoir le faire avec quelqu’un qui savait apprécier l’art. Ce n’était pas si fréquent que cela dans le monde magique. « Exactement. » Pour Luca, c’était un exutoire, un moyen de ne pas sombrer totalement sous la lourdeur des tâches qui lui incombaient en tant que dirigeant de la Cosa Nostra. Et parfois, celui lui empêchait de se droguer davantage. Pour autant, il devait bien l’avouer, certains de ses dessins n’avaient jamais été aussi inspirés que lorsqu’il était sous l’emprise de la drogue. « Oui, tu as de la chance. » Un sourire s’installa sur ses lèvres : « J’ai aussi cette chance en réalité. Je suis incollable sur les motos. Et je bois plus que n’importe qui. » Ma maman dirait même qu’il a une descente qu’elle voudrait pas monter à vélo lol « Lier l’utile à l’agréable, c’est la meilleure des solutions pour être épanoui professionnellement. » Luca était si sage soudainement. Cela ne lui ressemblait pas. Mais il savait que pour Alcyone, c’était probablement le cas. Pour avoir une boutique sur le Chemin de Traverse aussi jeune, il fallait être une acharnée du travail. Et le peu qu’il connaissait d’elle lui faisait dire que c’était probablement le cas.



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Luca & Alcyone
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Alcyone avait toujours adoré l’art sous toutes ses formes. Si son talent se trouvait entre ses croquis pour réaliser ses bijoux et leur réalisation, elle pouvait passer des heures dans une galerie d’art. Malheureusement, autour d’elle peu était aussi intéressé qu’elle. Découvrir que Luca aimait dessiner, et tatouer par la suite son travail, éveillait la curiosité de la brune. Même si elle se doutait qu’il n’était certainement pas le genre à traîner dans les musées, qu’il est un attrait pour une forme d’art l’intéressait. Peu comprenait cette passion qui pouvait vite devenir dévorante. Absorbant Alcyone durant des heures, voir des jours et nuits tandis qu’elle plongeait dans un nouveau projet. « Oui avec plaisir, je serais ravie de découvrir ton travail. Dommage qu’on ne se soit pas connus avant, j’ai été à la concurrence pour le mien. » dit-elle avec amusement. Cela faisait plusieurs années maintenant qu’elle avait marqué ses côtes et elle n’avait aucun regret. Il était fin et délicat. Les étoiles de la constellation pouvaient parfois laisser échapper un éclat délicat. Elle avait tant aimé l’histoire de la constellation des Pléiades. C’est pour cette raison que la boutique portait ce nom. Elle conclut en disant qu’elle se sentait chanceuse d’avoir pu mêler travail et passion. A bien y penser, la chance n’avait rien à voir avec cela d’ailleurs. Elle avait travaillé dur pour y parvenir. Elle avait une dette auprès de Gringott et de Soledad. Elle y passait des heures. Cela ne lui était pas tombé dans les bras. Finalement, cette boutique, qui avait fait l’objet de haine des Dimitrov n’avait jamais aussi bien fonctionné. Elle se faisait un nom. Que ce soit dans son milieu professionnel tant qu’en tant qu’ambassadrice ou intervenante avec à Poudlard. Sa mère se rendait-elle compte de la réussite de sa fille qu’elle avait tant dénigrée ? Un autre vaste sujet…


Une fois dans le bureau, après avoir parlé de tout et de rien, la conversation devint rapidement à double sens. Ce n’était pas la première fois, mais ce soir, rien ne pouvait faire obstacle à ce que cela puisse aboutir. D’habitude, ils se trouvaient au ministère toujours entouré. Là… il n’y avait qu’eux. De fil en aiguille Luca se rapprocha pour venir s’installer sur l’accoudoir du fauteuil d’Alcyone. Il se fit plus entreprenant et si elle hésita un instant, elle finit par se laisser aller à la tentation. Tandis qu’ils s’embrassaient et que leurs mains se découvraient, rapidement, Alcyone le délesta de son haut et du sien. Le métis retira dans le même temps son pantalon, semblant vouloir accélérer le mouvement.



Alcyone ne s’attendait pas à finir ainsi la soirée. D’ailleurs, du travail l’attendait encore pour la mise en place de la nouvelle collection. Mais ce petit aparté avait eu le mérite de lui faire penser à autre chose. Surtout, elle lui avait permis de tourner la page. Plusieurs même, tant l’histoire avec Dimka et sa famille avait pu prendre de la place dans sa vie. Luca ne se rendrait certainement jamais compte de cela, mais silencieusement, la bijoutière, le remercia d’avoir permis à la jeune femme d’enfin, passer à autre chose.
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