Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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Dim 10 Avr - 23:40
Sono fuori di testa, ma diverso da loro E tu sei fuori di testa, ma diversa da loro
Giuila & Luca - Mi-Mars 2021, White Thestral
Luca se penche par-dessus le comptoir du bar et attrape une nouvelle bouteille après avoir fait un clin d’œil graveleux à l’une de ses serveuses. La soirée bat son plein depuis le coucher du soleil et rien ne semble arrêter les dizaines d’assoiffés agglutinés au White Thestral. Débouchant l’offrande durement gagnée lol, il attaque celle-ci directement au goulot et le liquide ambré glisse dans son œsophage avec une chaleur désespérante. La brûlure est là, lancinante mais Luca l’accueille avec un réconfort incroyable. Le faire-part de mariage d’Abi et d’Harper est arrivé depuis quelques semaines déjà et la fête aura bientôt lieu sans que Luca ne sache bien s’il avait envie d’y inviter Théodora ou non. Sachant qu’il s’agissait probablement là d’un acte qui viendrait en quelque sorte officialiser le truc qui se passe entre eux, il a préféré ignorer les sollicitations d’Abi et avait répondu qu’il serait présent, bien évidemment, sans préciser s’il serait accompagné ou non. Ces derniers temps, l’ambiance au White Thestral et au Thestral Motor était étrange. Peut-être à cause de Tosello, peut-être à cause des Zabini eux-mêmes et des nouvelles règles imposées à certains alliés de la famille. La nécessité de prendre ce type de décisions radicales a trouvé son sens mais l’application de celles-ci n’a pas été au goût de tout le monde et c’était peut-être pour cela que Luca ressentait cette tension au sein de la famille. S’imaginant qu’elle allait simplement s’atténuer au fil du temps, il n’en demeure pas moins que Luca n’est pas vraiment à l’aise avec les décisions qu’ils ont dû prendre pour serrer la vis.
Quoi qu’il en soit, Luca se sentait davantage à sa place au bar que derrière son bureau et l’addiction à l’alcool avait pris le pas sur la volonté de sobriété. À l’aide de sa baguette, il tapote la console gérant la musique et immédiatement, la chanson qui fusillait ses oreilles s’arrête pour laisser place au groujpe italien Maneskin. Anjelica, occupée à discuter avec Alessia, se retourne immédiatement vers son frère en grommelant : « Ancora ?? » Alessia éclate de rire tandis qu’un sourire amusé s’installe sur les lèvres de l’aîné des Zabini. « Chuuuuut. » Si Anja s’insurge, c’est parce que cela doit être la troisième fois en une heure que Luca remet cette musique qu’il ne se lasse pas d’écouter. Haussant les épaules d’un air effronté, Luca retire sa veste qu’il balance derrière le comptoir ; une des serveuses l’attrape adroitement et le place en sécurité. Le blouson en cuir du patron, on en prend soin, il vaut mieux. N’en étant pas à son coup d’essai, Luca grimpe sur le comptoir et toujours affublé de sa bouteille, commence à boire au rythme de la musique, au rythme des paroles que la plupart des habitués ne comprennent pas. Seuls quelques membres de la famille viennent véritablement d’Italie, et l’italien n’est pas vraiment la langue privilégiée lors de l’apprentissage des langues étrangères en Angleterre. Quoi qu’il en soit, Luca ne s’en formalise pas alors que la chanson au rythme entraînant vient le toucher en plein cœur. « Sono fuori di testa, ma diverso da loro. » Bien sûr que Luca est différent, il l’a toujours été. Depuis le jour de sa naissance en réalité, presque déjà voué à diriger cette mafia ; le choix lui avait appartenu et en se saisissant de la fiole de poison et non pas de la plume, il s’était forgé son destin. Un destin peu évident à concevoir pour les gens qui ne viennent pas de la Cosa Nostra. Amorçant divers pas de danse sur le comptoir, entrainant les acclamations de quelques demoiselles en quête affective, surprises par l’attitude nonchalante du jeune sorcier, Luca porte la bouteille à ses lèvres, s’enivrant davantage sans que l’alcool ne lui monte encore à la tête. Il est trop tôt pour cela. « Parla la gente purtroppo, parla, non sa di che cosa parla. » Les gens parlent et ne savent pas de quoi ils parlent ; c’est parfois la description que Luca se fait de sa vie. Beaucoup s’imaginent qu’il vit une existence plutôt tranquille sans savoir que derrière les samedis soirs où l’alcool coule à flot, se dissimulent parfois une aigreur et un ressentiment à vivre ainsi, dicté par la tradition dans laquelle il a été élevé. Luca est né dans cette ambiance et il ne changerait cela pour rien au monde mais pour autant, cela n’empêche parfois pas de rêver d’ailleurs. Rêver d’ailleurs se fait aussi régulièrement dans les bras de sublimes partenaires, attirés par l’attrait rital des Zabini et de leur prestance naturelle bah quoi c’est vrai non ? hihi. Ils commençaient à se faire une place et un nom sur le Chemin de Traverse et si leur commerce illégal demeurait dissimulé à la plupart des gens, les affaires du garage et du bar se portaient bien et rivalisaient avec les plus grandes enseignes du coin, ils n’avaient nullement à rougir de leur notoriété.
La chanson arrive à son apogée, Luca mime avec sa bouteille la guitare endiablée du musicien et alors que le son se termine de la plus belle des manières, Luca saute du comptoir et termine sur ses genoux, d’un air magistral, sous les applaudissements de ses admirateurs des habitués, coutumiers de ce genre de démonstration virile de la part de l’Italien. Luca aime se montrer, il aime qu’on le regarde, il aime qu’on parle de lui. Dissimulant derrière cette assurance démesurée une attitude bien moins confiante, Luca s’affaire à prendre les plaisirs de la vie là où ils sont, sans chercher davantage. Ses yeux balayent la salle à la recherche d’une nouvelle partenaire de jeux, il faut avouer que la plupart d’entre elles ont déjà eu la chance de se retrouver dans ses bras mais Luca n’a pas pour habitude de garder la même femme plus d’une nuit. Deux seules personnes ont eu ce privilège. L’une est devenue une amie proche, quant à la seconde… Mieux vaut ne pas en parler. Aucun regard, aucune silhouette n’attire son attention alors il se dirige vers sa table réservée, celle où personne n’a le droit de s’asseoir et celle qu’Anje vient de quitter. Il détourne les yeux quelques instants alors qu’un membre de la famille lui adresse la parole et lorsqu’il regarde la table à nouveau, une personne s’y est installée. Fronçant les sourcils, comprenant que c’est probablement la première fois qu’elle vient ici, il avance vers elle d’un pas décidé et dit à la nouvelle venue : « Dégage. » Ce simple mot en anglais, même teinté d’un bel accent chantant italien, ne laisse présager rien de bon pour la jeune femme si elle n’obéit pas à sa requête. Luca n’a pas pour habitude qu’on lui refuse quoi que ce soit, pire, il n’a pas l’habitude qu’on lui tienne tête.
« Kolby, mon cardigan. - Oui maîtresse. - Parfait. Tu peux disparaître, que je ne te vois plus de la soirée. »
*L’elfe de la maison m’offre une révérence polie pendant que j’admire mon reflet dans le miroir. J’aime ce que je vois. Mon sourire est brillant, il attire le regard… Mais pas autant que cette sublime poitrine enserrée dans une robe moulante. Mon corps parfait ressort, ma taille, mes hanches, un ventre plat, une poitrine généreuse. De la pointe de court cheveux ébène jusqu’aux doigts de pied, tout était parfait. Aucune âme sensée ne saurait détourner son regard de moi. Ni ce soir, ni jamais, c’est bien vrai.
Pourtant, ce soir, je sais que je suis parfaitement irrésistible. Voilà quelques jours que je n’avais pas pu sortir et entraîner dans mes draps -ou dans n’importe quel lieu- une conquête. La dernière n’avait pas été à la hauteur et m’avait laissé avec un arrière goût d’ennui profond. Ce soir, j’étais décidé à trouver quelqu’un plus proche de mon niveau. Plus question de faire des compromis pour me défouler ce soir.
Voilà pourquoi mes pas me portent ici. Je ne venais pas si souvent dans cet établissement, j’aimais alterner pour rencontrer des personnes différentes. Mais la réputation du lieu n’était plus à faire, et si je voulais trouver un ou une partenaire capable d’assouvir mes désirs et de répondre à mes fantasmes, ce serait sûrement ici.
Mon entrée ne passe pas inaperçue. Elle ne passe jamais inaperçue. Et j’aime ça. J’aime attirer les regards, être désirée par tout un chacun. Je laisse mon cardigan luxueux à l’entrée, avance dans cette robe qui souligne la perfection que je suis. Mes pas m’entraîne devant le bar, je n’ai pas à commander un verre que déjà on m’en offre. L’argent n’est pas un soucis, pour une femme comme moi. Néanmoins, l’idée d’être invitée me plaisait.
J’aime l’ambiance de cet endroit. Plus encore en entendant cette chanson. La plupart des anglais ne parlent pas un mot d’Italien, voir même pas un mot d’une autre langue que la leur. La langue maternelle de ma très cher mamma se fait entendre, et un homme se donne en spectacle sur le bar. Je l’observe, amusée, l’écoutant chanter à tue-tête sans accent. Il est bel homme, il faut l’admettre. Et puis, les italiens étaient réputés pour être de très bons amants. En tout cas, sur place, je n’avais jamais été déçue. Peut être lui, au moins, serait à la hauteur de mes attentes pour ce soir ?
Je connais ce genre de personne. Alors j’attends qu’il s’éclipse jusqu’à sa table. Une petite idiote s’y est vautré. Elle n’est pas moche, mais elle dégage un parfum bon marché jusqu’ici. Son maquillage et sa tenue sont vulgaires. Sa poitrine est fausse, je sais pourquoi elle est là. Ce n’est pas tant l’homme en question qui l’intéresse, mais plutôt sa chemise de luxe et la table VIP qu’il a à son nom. Pathétique.
Elle essaie de négocier un instant, mais finit par se soumettre, ce qui m’amuse fortement. Je la croise en chemin, lui offre un regard hautain et suffisant. Laissez la place à ceux qui ont leur place aux côtés d’homme comme lui.*
La gente pensa davvero di poter fare qualsiasi cosa da queste parti. Les gens se croient vraiment tout permis par ici.
*Je hausse un sourcil, en laissant ma langue d’enfant quitter mes lèvres pulpeuses couvertes d’un rouge carmin. Je souris, et l’observe de bas en haut, avant de demander : *
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Mer 20 Avr - 23:04
Sono fuori di testa, ma diverso da loro E tu sei fuori di testa, ma diversa da loro
Giuila & Luca - Mi-Mars 2021, White Thestral
Luca s’approche d’un air furieux de cette table à laquelle il s’est si souvent accoudé, à cette table où il a l’habitude de s’installer avec sa famille, avec les autres membres de la Cosa Nostra. Il ne conçoit pas que quelqu’un d’autre daigne s’y asseoir alors même qu’on est sur son territoire. Son bar, sa table, ses règles. Personne n’y transigeait d’ordinaire. Et même si la pauvre demoiselle n’en sait probablement rien, elle vient de violer une des règles tacites les plus communément admises au sein de la famille : chacun son rôle, chacun sa place, et les dragons seront bien gardés. Armé de son pouvoir le plus important, sa langue tranchante à souhait ne tarde pas à balancer en plein figure son venin acéré. Un simple mot. Un ordre, en réalité. Malheur à elle si elle ose contredire, malheur à elle si elle ose parlementer. Il ne vaut mieux pas qu’elle prenne ce risque. Mais Luca le sait, certaines femmes ont suffisamment de couilles pour lui tenir tête. Parfois, cela l’excite, parfois, cela le met dans une rage folle. Ce qui est compliqué, c’est que la personne en face de lui ne sait jamais à quelle facette de sa personnalité elle va avoir affaire jusqu’à ce qu’elle y soit confrontée. Il est fort à parié que compte-tenu de son air affable, ce soit plutôt la deuxième qui prédomine ce soir. La jeune femme se lance dans une vaine tentative de négociation : « Pourquoi ne pas plutôt boire un verre en ta compagnie ? » Luca fronce un sourcil et éclate d’un rire sourd. « Ma compagnie se mérite. » Elle le regarde d’un air aguicheur et si Luca avait davantage bu, peut-être que cela lui suffirait mais il n’est pas suffisamment ivre pour cela. C’est trop facile.
Il faut le dire, depuis un certain temps, Luca ne se contente plus de ce qui est rapidement à sa portée à moins que son désir soit de tirer un coup sans se poser de question. Depuis quelques mois, il avait besoin de plus. D’un peu de challenge, d’un peu de vie, d’un peu de résistance. Pas d’une fille comme elle qui tombera facilement dans ses bras parce qu’il a la gueule qu’il faut et le porte-monnaie qui va avec. « Pas comme ça. » Elle s’en va sans faire d’histoire. Voilà ce qui emmerde Luca, c’est décevant. Elle n’essaye même pas de parlementer, elle n’essaye même pas de l’amadouer, elle n’essaye même pas en définitive. Qu’elle lui rentre dedans lui aurait peut-être permis de poser davantage ses yeux sur elle mais elle a choisi de fuir et de jeter les armes avant même de se battre. Une coquille vide et insipide probablement.
Luca s’installe à sa place et tandis qu’il tourne la tête vers le bar pour qu’on lui emmène un verre, il ne perçoit pas tout de suite la seconde jeune femme qui s’approche de lui. Du coin de l’œil, sa silhouette l’attire et son regard jette son dévolu sur celle-ci. Une robe cintrée, une poitrine mise en valeur, son maquillage parfaitement exécuté, une chevelure noire jais qu’on ne croise pas si souvent. Pas tellement le genre de Luca même s’il la trouve très séduisante. Prêt à se désintéresser d’elle à nouveau, lorsqu’elle ouvre la bouche, laissant quelques mots italiens en sortir, il est finalement bien attentif. « È vero. » répond-t-il dans sa langue natale, heureux de pouvoir converser avec une autre personne que sa sœur et sa cousine. Ses yeux clairs s’accrochent aux siens tandis qu’elle le dévisage sans vergogne et qu’il la laisse faire sans chercher à se cacher. Luca n’en a nul besoin, il sait quel effet il fait aux dames, même à certains hommes, quand bien même qu’il ne mange pas de ce pain-là. La musculature dessinée, le métissage et l’accent italien étaient largement suffisants pour définir l’homme idéal. Luca n’a jamais eu besoin de se forcer pour chercher des partenaires d’une nuit ; cela n’a jamais été difficile. Elles venaient à lui, comme si elles étaient attirées comme un aimant. Malheureusement, il n’y a qu’une qui trouve vraiment grâce à ses yeux ; Luca cherche Théodora du regard un instant. Pas parce qu’il se sent misérable de désirer une autre qu’elle, mais plutôt parce que la compagnie de la comptable sera plus intéressante que n’importe quelle autre.
Le propriétaire du bar se reconcentre sur la jeune femme lorsqu’elle lui demande si elle peut s’installer à ses côtés. En italien parce que je sais pas parler italien chut, il ajoute : « Tu penses pouvoir me divertir suffisamment pour t’installer à mes côtés ? Si t’as peur de pas tenir la distance, ne te donne pas cette peine. » Luca est un homme de défi, il n’a honte de rien, n’a peur de rien. Et il aime s’amuser, terriblement. Alors qu’il fixe intensément l’inconnue, on vient lui coller un nouveau verre de Whiskey dans la main sans qu’il n’ait besoin de dire quoi que ce soit. L’avantage d’être le patron. « Grazie, Matteo. » Ensuite, il attend. Il attend de voir si le jeu en vaut la chandelle ou si elle est d’un ennui profond. Après tout, derrière ce visage de poupée se dissimule peut-être la stupidité d’une gnome.
*La froide et triste météo londonienne était parvenue à apâlir ma peau, mais rien n’aurait pu me retirer mes traits méditerranéens et l’ébène profond de ma chevelure et de mes yeux. Dans ce regard fier, on devinait mes origines italiennes qui prenaient très clairement le pas sur mon nom britannique. Je n’avais que très peu pris de mon père, physiquement. De lui ne me restait qu’un nom, des privilèges et une belle petite fortune. De ma mère, en revanche, j’avais hérité un physique du sud et une personnalité totalement… Comment me décrire ? Difficile à faire en quelques mots.
Mais de toute façon, la question ne se posait pas ici. Le brun devant moi se fichait bien de ma personnalité, et je me foutais de la sienne. Ne m’intéressait que son endurance et sa libido. Voilà pourquoi je laisse son regard s’égarer sur mon corps et ma tenue, comme je l’avais fait pour lui quelques instants plus tôt, avec un regard et un sourire confiant. On ne m’avait jamais résisté, et je ne voyais pas pourquoi cet homme-là ferait exception à la règle. C’était comme un sixième sens, je ne m’intéressais jamais aux petites personnes qui attendaient amour et tendresse. L’une des rares exceptions serait peut-être ma douce petite Abigail. A l’époque, j’avais vu cela comme un défi. Un défi relevé avec succès, par ailleurs. Dieu merci, elle ne s’était pas attaché à moi, et si nous continuions de nous croiser, ce n’était que par pur intérêt professionnel. De toute façon, je ne fréquentais jamais personne sans en tirer un intérêt. Pourquoi s’embêter avec une personne qui ne vous apporte rien de bon ?
Dans ma vie, il n’y avait que des personnes qui pouvaient s’avérer utile pour l’une des trois choses qui m’animait. Ma boutique, le sexe, l’argent. Et ce brun, devant moi, avait de quoi m'intéresser. : un physique attrayant et, je n’en doutais pas, une fougue qui saurait me plaire, au fond de ses draps ou dans tout autre endroit.
Je l’observe un instant, en repensant à cette petite idiote qu’il vient d’envoyer valser. Du caractère, j’aime ça. Le but n’était pas non plus de m’ennuyer. Oh bien sûr, parfois, c’était amusant de me retrouver avec ces personnes prêtes à se soumettre à la moindre de mes volontés. J’adorais avoir tout le contrôle sur eux, sur leur mouvement, leur parole, même leur pensée, et ce de leur propre volonté. Mais ce genre de choses pouvaient aussi m’ennuyer rapidement. J’étais sûrement trop instable pour accepter de me contenter d’une seule façon de faire. Je voulais aussi parfois quelqu’un capable de me tenir tête, de prendre l’initiative, de me faire jouir sans que je n’ai mot à dire. Je detestais jouer le rôle d’une poupée soumise, mais au fond du lit de la bonne personne, je pouvais me laisser entraîner dans ses filets et me perdre le temps d’une nuit.
Cet homme-là serait de ceux qui me tiennent tête. De celui qui attend, non pas une jolie petite poupée qui obéirait au moindre de ses désirs, mais une femme capable de lui exprimer celle qu’elle avait. Du moins, c’était ce que je croyais entendre dans sa question.
A ses mots, je ne peux retenir l’amusement d'éclater dans mon regard. Je m’assieds en face de lui et hausse un sourcil, confiante comme toujours, me penchant légèrement pour mettre parfaitement en avant les courbes parfaites de mon corps. Toujours en italien (parce que moi non plus j’ai pas ça dans mes skills ), je réplique alors : *
Jamais personne n’a quitté mes draps insatisfaits… Mais laisse-moi te retourner la question. As-tu l’endurance nécessaire pour me satisfaire toute la nuit ?
*Entreprenante, avec une pointe d’insolence. Mon sourire se fait plus grand encore, alors que je me delecte du regard sombre de l’homme qui me fait face, en me mordant la lèvre. Je n’avais pas spécialement envie de perdre de temps ce soir. Cela devait bien faire au moins deux jours que personne n’avait réchauffé ma couche, il était temps d’y remédier. Car si j’attendais plus longtemps, je savais que ma soif de sexe ne pourrait alors plus être dompté par une seule personne en quelques heures. J’étais peut être légèrement addict à ce plaisir pourtant réprouvé chez tant de personnes de mon sang… Mais c’était pourtant l’une des rares formes de plaisir que je m’accordais, alors pourquoi devrais-je chercher à limiter ces envies qui me crient d’entraîner cet homme dans une zone où nous pourrions nous amuser toute la nuit.*
*Le bar est l’un de mes lieux de chasse de prédilection. Ici, tous les vices s’exprimaient sans honte. De l’alcool aux jeux, en passant par le sexe et la drogue, il n’y a rien que vous ne pouviez pas avoir dans ce genre d’endroit. Qu’ils soient sorciers ou humains, les bars et les boîtes étaient mes terrains de chasse pour mes distraction. Homme et femme, jeune ou plus âgés, sorciers ou moldus, peu m’importait. Ici, j’obtenais l’une des rares choses que j’aimais dans la vie, cette sensation de plaisir qui parcouraient mon corps et mon échine…
Ma cible de ce soir est intéressante. Beau garçon, évidemment. Italien, quoi de mieux ? Retrouver ses origines l’espace d’une soirée, pouvoir parler cette langue chantante et parfaite pour la séduction, mon jeu préféré… Et d’ailleurs, il semble savoir jouer à ce petit jeu. Si bien que je passe ma langue sur mes lèvres d’un rouge intense, du même carmin que cette pomme empoisonnée qui semblait pouvoir aspirer votre âme plus sûrement qu’un demantor. Il est impertinent, lui aussi. Pourtant, je ne crois pas qu’il soit de sang pur, je l’aurais sûrement déjà croisé à une réunion si c’était le cas. Et je me souvenais de tous les visages des personnes intéressantes que je croisais. Et il était clairement l’un d’entre eux.
Si intéressant qu’il m’attire contre lui. Un violent ? Bien, cela ne me déplaisait pas… A ce petit jeu-là, tout pouvait me satisfaire tant que ce n’était pas joué à moitié. Il souffle son nom avec un accent chantant, et sa main se glisse entre mes cuisses. Pressé… Et plutôt doué. Je me mords la lèvre en le regardant avec un sourire, mes yeux noir brillant d’intérêt. En voilà un qui ne m’ennuierait pas.
Alors je n’hésite pas et vient m’asseoir sur lui, profitant d’un recoin pour être vaguement discrète, quoi que je me fiche de ce détail. Au contraire, je trouvais une certaine excitation à l’idée d’être là, à la merci des regards envieux en curieux. C’est à mon tour de me pencher à son oreille et de murmurer mon prénom prononcé à l’italienne, et pas avec un morne accent britannique.*
Giulia.
*Avais-je soupiré contre son oreille, pendant qu’une de mes mains glissait le long de son torse pour vérifier qu’il n’avait pas que les mains habiles et la langue bien pendu. Une fois satisfaite par ce qui se trouve sous mes doigts, je recule, satisfaite, avec un sourire carnassier.*
Parfait…
*Je me penche ensuite vers lui, mes lèvres rencontrent les siennes, pas pour un tendre baiser, plutôt pour dévorer les siennes, les mordant, laissant ma langue caresser la sienne dans un ballet maîtrisé. Alors que ma main s’enroule fermement autour de mon amant pour lui procurer des caresses qui saurait attiser encore plus son désir, je glisse à nouveau mes lèvres contre son oreille pour mordiller son lobe, en me demandant avec exaltation s’il compte me prendre ici ou s’il avait un autre plan. Pour être honnête, je n’étais pas bien regardante, pour une fois que j’avais un homme si intéressant et avec si peu de blabla… Ce n’était pas moi qui allait en demander, c’était certain. Ni la parlotte, ni même l’intimité, qui était un concept qui me dépassait entièrement. Après tout, j’avais un corps parfait, ne serait-il pas égoïste de le garder à l’abri des regards ?*
*L’ennui du quotidien passait souvent pour quelques instants, dans quelques bras. Homme, femmes, non-binaire ou transgenre, peu m’importait : il fallait simplement qu’ils soient prêt à me donner le plaisir que je cherchais. Voilà bien l’une des rares choses qui me plaisait dans la vie : le plaisir. Bien sûr, rien ne passait devant ma boutique et je n’aimais aucun instant comme j’aimais passer des heures dans mon labo à créer de nouvelles potions… Mais il fallait l’admettre, parfois, je tombais sur un partenaire qui me donnait du bon temps, pour quelques heures ou quelques nuits.
Luca n’était pas le seul à pouvoir se trouver des cibles et, à finalement, se dire que c’était presque trop facile. La chasse, la séduction, d’habitude, c’était quelque chose que j’aimais. Oui, sentir les regards, le désir d’un être sur moi, c’était euphorisant. Je savais que j’étais belle, mais c’était toujours agréable de le voir dans le regard d’autrui. Parfois même, j’aimais prendre un amant qui m’admirait comme on admire une oeuvre d’art, ou, si on était croyait, une oeuvre divine.
Mais ce soir, c’était simple, et ça m’allait parfaitement. Je n’avais pas besoin de beaucoup plus : j’étais là pour du sexe, alors je ne voyais pas l’intérêt de se perdre en palabre. Voilà pourquoi je n’hésite pas à lui rendre ses caresses et son baiser. Il est beau, lui aussi. Et plutôt gâté par la nature. Restait à savoir s’il savait se servir de ce qu’il avait dans le pantalon. Mais déjà, sa fougue me plaisait. Et puis, on ne disait jamais non à un bel italien. Ils avaient la fougue et le sens du plaisir qui pouvait me satisfaire.
Si bien que lorsqu’il me soulève, je me laisse faire, à peine surprise. En soit, le public ne me gênait pas. Le voyeurisme non plus. Pas dans ce contexte, en tout cas. Dans la haute société, je devais garder l’image d’une femme parfaite, dont le seul défaut était de ne pas être mariée et mère. Le sexe n’était pas un vice apprécié par mes paire, mais ce n’était pas ici que je croiserais un pénible sang purs aux moeurs du siècle dernier. Ici, j’étais libre de vouloir prendre mon pied avec le premier bel homme qui passait par là.
Alors je ne me fais pas prier et le laisse m’entrainer dans cette pièce attenante. S’il souhaitait plus d’intimité, pourquoi pas… Tant qu’il se dépêchait. Mon corps se réchauffait et, déjà, je sentais le désir me faire tourner la tête. Depuis combien de temps n’avais-je pas connu d’homme aussi entreprenant ? Quelques temps déjà, et ce serait mentir que de dire qu’il ne me faisait pas d’effet. Alors, je suis prête à l’accueillir et me mords la lèvre, satisfaite, en voyant qu’il ne compte pas me faire attendre plus que ça. De ma poitrine s’échappe quelques gémissements de plaisir, alors que mes ongles viennent griffer son dos. Je me cambre, sous le plaisir qu’il me donne, laissant ressortir ma généreuse poitrine. Après quelques instants comme ça, je baisse la tête, l’observant dans les yeux avec satisfaction, pendant que l’une de mes mains vient caresser l’un de mes seins, tandis que ma voix laissait toujours échapper le plaisir qu’il me donnait à un rythme régulier. Je n’étais pas particulièrement bruyante, mais il fallait l’admettre : il savait ce qu’il faisait. Et moi, j’aimais ça. Alors je me penche de nouveau pour venir l’embrasser et mords sa lèvres avec une certaine sauvagerie, tandis que ma main glisse de ma poitrine à mon intimité pour me caresser moi-même et faire grimper d’un cran encore mon plaisir. Après tout, il semblait bien se débrouiller avec le sien. Et j’espérais qu’il tienne comme ça encore de longues minutes… Pour l’aider à soutenir mon poids et accéder plus facilement à mon corps, ma jambe se lève avec souplesse, venant s’aggripper plus haut que sa hanche, alors que je profitais encore et toujours de ces vas-et-vient intense.*
*La vie est courte, il faut profiter des bonnes choses. Ces bonnes choses en question ? La passion, l’argent et le sexe. Mélanger deux ou les trois était rarement une bonne idée, mais je savais parfaitement jongler avec ces trois éléments dans ma vie. Le premier, ma boutique, était, malgré moi, liée à l’argent, mais ce n’était pas mon principal revenu. Tant que la balance s’équilibrait, je me fichais plutôt du reste. Il se trouve que la boutique fonctionnait bien, et me rapportait un joli petit salaire, mais ce n’était que du bonus. Non, le véritable argent, les milliers de livres, reposaient sagement à la banque ou dans quelques investissements, de ça de là, notamment fait par papà avant sa mort, il y a des années. Quant au sexe, je savais me débrouiller pour trouver chaussure à mon pied, ou plutôt… Vous voyez ce que je veux dire.
Cet homme là me plaisait. Nombreux étaient ceux qui se vantaient, qui en demandaient beaucoup et qui, finalement, se dégonflait au moment de passer à l’acte. D’ailleurs, ceux-là, quand ils parvenaient tout de même à ce qui m’intéressait, étaient loin d’être les meilleurs amants. Je les évitais comme la peste, mais j’avais appris à les reconnaître. Il ne pénétrait mon lit et mon corps que si je n’avais pas trouvé mieux et que j’étais vraiment en manque… C’est à dire, extrêmement rarement.
Ce soir, avec Luca, c’est différent. Il ne s’encombre pas de belle parole et n’essaie pas de faire de l’esprit. Il a des désirs, moi aussi, c’est parfait. Pourquoi chercher plus loin ? Il n’y en a pas besoin. D’ailleurs, il est particulièrement pressé, mais ce serait mentir que de dire que cela me déplait. Il ne perd pas de temps, et à peine nous étions nous retrouvé dans cette pièce que, déjà, je sentais cet homme prendre possession de mon corps, m’arrachant quelques gémissements. Habilement, je positionnais mes cuisses et mes hanches pour lui donner libre accès à mon corps, pour prendre mon pied le plus possible. Mes ongles venaient rencontrer sa peau chaude et d’une couleur qui me rappelait mon Italie natale.
Et puis, il change de position, ce qui n’est pas pour me déplaire. Il n’y avait guère qu’au lit que je puisse tolérer une forme de domination quelconque, quoi ce genre de jeux n’était pas à la portée de tout le monde avec moi. Mais Luca avait suffisamment de techniques et avait su faire monter mon désir de lui pour que je trouve cela plus excitant encore.
Mais pas aussi excitant que sa main qui prend la place de la mienne. Je m’agrippe alors au mur, pour me cambrer encore plus. Pendant ce temps, mes hanches suivent le mouvement du brun pour provoquer un éclat encore plus fort et plus violent entre nos deux corps. Soudainement, la porte s’entrouvre, et un employé (sûrement, en tout cas), tombe sur la scène et referme la porte brusquement en s’excusant. Cela m’amuse, et je me redresse, profitant de ce moment d’inattention du brun pour me mettre de nouveau face à lui. Je le pousse alors sur une chaise qui se trouve près de là, assez pressée, avant de m’assoir sur ses genoux de manière à m’empaler sur son sexe, poussant alors un gémissement intense. Et puis, son visage face au mien, je le regarde dans les yeux, en laissant mes hanches prendre le relais pour nous donner un plaisir monstre, avant de finalement venir capter à nouveau ses lèvres que je mords encore, bientôt prête à atteindre le septième ciel, en maîtrisant parfaitement mon corps et tout ce plaisir qui me submergeait de plus en plus.*>Codage par Libella sur Graphiorum
Luca Zabini
INRP
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Mar 14 Mar - 20:02
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