Andreas travaillait depuis un temps pour la Costa Nostra. Enfaite, c'était un peu le même genre de chose qu’il faisait avant quand il travaillait seul, simplement maintenant, il faisait partie d’un groupe, d’une famille. Au début, la mafia avait été seulement un moyen de se protéger pour lui, mais maintenant, c'était plus que ça. Il commençait à s’entendre avec ses collègues, prenait du plaisir à faire partie d’un groupe. Ce soir-là, Andreas avait une simple course à faire. Normalement rien de bien compliqué, la routine quoi. Il ne savait pas ce qu’il transportait ni qui était les recevoir ni même les envoyeurs. Non, il était sur sa moto. Sa moto qu’il avait trouvée d’occasion il y a de ça quelques années. Andreas n’aimait pas les dépenses futiles, mais il avait vraiment besoin de cette moto. Au début, il faisait ses courses à vélo, mais le résultat était désastreux : retard, fatigue extrême, refus de trajet trop long. Avec une moto, les choses étaient plus simples, plus rapide. Mais malheureusement, il n'avait pas pu s’acheter une moto en bon état. Il avait pris le plus petit prix. Une moto d’occasion qui tenait à peine debout. Mais c’est grâce à l’état miséreux de cette moto que sa vie avait changé. C’est ainsi qu’il rencontra Jaeden et Anjelica qui plus tard lui ouvrir la voix de la mafia. Sans eux, Andreas n’aurait jamais eu des connaissances de la Cosa Nostra qui lui a permis de survivre et de les rejoindre.

Andreas venait d’arriver là où il devait délivrer ce qu'on lui avait donné. Il ne perdait pas son temps en futilité et après un regard poli au receveur, il repartit. Tout se passa bien. Andreas devait être en cours dans une petite heure. Il était, malgré son travail douteux, un élève très assidu. Il donnait beaucoup d’énergie dans ses cours dans le but de devenir un jour juge. C’était un choix étrange pour un mafieux. Mais c’était un métier de prestige, qui lui apporterait argent et gloire. Peut-être qu’après quelque année, il commencerait son rêve, celui de devenir un grand violoniste. Car le violon était sa passion, son essence. Dès qu’il avait un peu de temps libre, il jouait, revisitant ses classiques sorciers comme moldus. Andreas était en train d’écouter mentalement un de ses morceaux préféré quand sa moto s’arrêta. Le jeune serpentard essaya de se rappeler ce que lui avait appris Jaeden. Il essaya de bouger des pièces, vissant, revissant, mais toujours rien. La moto ne voulait pas redémarrer.

Andreas essaya de se retrouver savoir où il était, regardant sur une carte s’il était loin du Thestral Motor. 5 km. Il aurait pu transplanner dans le garage sorcier du thestral motor mais Andreas voulait confier sa moto à Jaeden. Déjà premièrement, Jaeden connaissait sa moto, il savait ce qu’il n’allait pas, où ça n’allait pas et pourquoi. De plus, Jaeden apprenait à Andreas à réparer sa moto. Le jeune homme allait donc transplanner jusqu’au Thestral motor sorcier et demander à Jae par hiboux de venir l’aider. Tout simplement, car le jeune homme ne se voyait pas faire 5km en poussant sa moto et puis deuxième, vue les actualités, il n’était pas très à l’aise à l’idée de se retrouver chez les moldus.

Le jeune Serpentard transplanna donc au Thestral Motor sa moto à la main. Il ne devait pas trop trainer car il ne voulait pas louper le cours de droit magique. Il envoya donc en mot concis au garagiste « Bonjour ici Andreas, ma moto m’a lâché, j’ai besoin d'aide, tu peux venir ? Je suis au Thestral Motor sorcier. » Andreas attendait donc sagement que Jaeden arrive.

Andreas était inquiet. Il avait peur que ce fût fois le verdict soit clair : il devait racheter une moto. Mais ce n’était pas si facile que ça. Déjà, il fallait avoir l’argent et ça, c'était compliqué pour Andreas. Il devrait surement prendre sur l’argent qu’il se gardait pour s’acheter des partitions et entretenir son violon qui lui aussi était dans un piteux état. Et encore, ce ne serait pas suffisant. Andreas n’avait pas envie de piocher dans l’argent qu’il gardait pour s’occuper de sa famille et plus particulièrement de ses frères.  Le jeune serpentard espérait de tout cœur que Jaeden arrive à réparer sa moto, ça lui éviterait bien des soucis.  

Andreas était épuisé depuis plusieurs mois, il enchainait. Depuis le début de l’année scolaire, Andreas avait accepté un poste de préfet en chef. Ça ne paraissait peut-être rien sur le papier. Mais son travail de préfet en chef lui prenait du temps. Chose qu’il avait peu. Le soir, à la place de dormir après ses heures de cours, ses courses et son travail en tant que barman au White Thestral, il devait encore faire des rondes. Sa fatigue devenait telle qu’il finissait par s’endormir en cours. Heureusement il ne ce n’était encore jamais endormi au volant de sa moto, mais ça ne tarderait pas à arriver. Andreas devait trouver un moyen d’être en excellent élève à la fois bon en cours et bon préfet et le mafieux qui travailler pour la Cosa Nostra. Ce jour-là, Andreas rentrait d’une course. Il essayait de mettre de l’ordre dans ses idées, de trouver un plan d’attaque pour survivre à toutes ses choses à faire. Il ne voulait pas abandonner son travail avec la Cosa Nostra il lui tenait trop à cœur en plus du fait qu’il avait besoin de ses revenus. Il aimait l’homme qu’il était sur sa moto. Le jeune homme se moquait pertinemment de ce qu’il y avait dans les choses qu’il transportait. Ça pouvait être illégal et ça l’excitait. Il avait tué pour avoir sa place parmi eux et il ne le regrettait pas. Il en était même fier. Il avait tué un ennemi et il devait avouer que ça n’avait pas été désagréable. Il sentait qu’il aurait dû se sentir coupable, mais il n’en était rien dans le fond. Mais il avait aimé ça. Il était prêt à recommencer, mais la Cosa Nostra ne lui avait pas encore laissé l’occasion. Il s'était fait de cette honte qu’il avait à ressentir ça au fond sa peur, c'était que l’on se rende compte de son amour pour le sang. Que le voile entre le mafieux et le gentil élève sage soit levé. Il travaillait donc à être à l’heure en cours tout en continuant ses courses et tout ce qu’il faisait et ferait par la suite pour la Cosa Nostra. Il pouvait vivre comme ça, c'était possible, fatiguant, mais possible. Et quand il aura fini ses études et serait juge, il aurait plus de temps pour la mafia. Pour l’instant, il devait continuer sa vie comme ça.

Andreas était donc sûr sa moto quand celle-ci s’arrêta. Encore une fois. Il allait manquer des cours encore une fois. Son plan n’était pas infaillible, il avait encore beaucoup de travail à faire niveau organisation. Son plan actuel ne supportait aucune transgression et sa moto avait décidé de ne pas suivre le plan. Andreas avait essayé de réparer sa moto lui-même, mais il n’avait rien à faire. Elle ne fonctionnait plus. Le jeune serpentard avait ainsi transplanné au Thestral Motor et avait appelé sa personne de confiance : Jaeden. Jaeden était un gars bien pour qui Andreas avait de l’affection. Il sait aussi qu’il passait un moment difficile. Andreas n’avait que put remarquer sa séparation avec Anjelica et toutes les histoires qui tournaient autour. Mais il ne voulait pas savoir, Jae était un type bien et surtout le meilleur mécanicien qu’il connaissait. Il n’était peut-être pas amis, mais Andreas savait qu’en cas d’urgence, il répondrait présent, ce qui avait été le cas. « Merci d’être venu si vite. » Il ne releva pas son surnom. C’était Anjelica qui avait commencé à l’appeler comme ça sans savoir vraiment pourquoi. Tout le monde l’appelait ainsi à la Cosa Nostra depuis. Andreas ne l’aimait pas spécialement, il lui donnait l’impression d’être traité comme une chose fragile et innocente chose qu’il n’était pas. Il est vrai qu’il était sensible et surtout passionné. C’était un artiste, un vrai. Mais de là à le traiter en enfant. Non. Toujours est-il que sans Anjelica, Andreas se serait fait massacrer par la mafia comme les autres. Non, il lui était redevable et c’est pour cela qu’il supportait son surnom. « Je rentrais de ma course pour aller en cours et tout d’un coup, elle s’est arrêté de fonctionner. J’ai essayé de la réparer comme tu m’as appris, mais il n’a rien à faire, elle ne se rallume pas. J’ai donc transplanné ici pour la réparer au plus vite. De toute façon s'est mort pour mon cours. » Andreas était frustré. Il aurait aimé pouvoir se payer une moto en bon état. Mais il n’avait pas les moyens. Il économisait un peu dans le but de s’en acheter une mais la plus grosse partie de ses revenus revenait à sa famille et ses frères. Il gardait le peu qu’il lui restait pour cette moto. « Tu penses que tu peux faire quelque chose ? » Andreas essayait d’éviter de montrer son stress, mais il avait peur de ce qu’allait lui dire Jaeden. « Je n’ai pas de quoi en racheter une. »

Andreas craignait de devoir arrêter les courses. Il se voyait mal le faire en transplannant vu qu'on ne pouvait clairement pas transplanner partout dans l’Angleterre. Il ne voulait pas les arrêter. Ou alors, il devrait se trouver un autre moyen d’aider la Cosa Nostra. Andreas n’allait pas cesser de les aider, ils étaient maintenant trop importants pour lui. C’était une part de son identité qu’était Cosa Nostra.