Sous la forme d'un rp, d'un journal, d'anecdote d'une liste de course si cela peu vous faire plaisir  racontez nous de manière rédigée l'histoire de votre personnage ! (800 mots minimum/5000 mots maximum)

Je m’appelle Livia Arsinoé Sheppard, née un fameux 9 janvier 1989. Ce jour-là, d’après ce qu’on m’a raconté, la neige tombait du ciel en silence et venait se déposer gracieusement sur le sol glacé d’Adams, une petite ville située non loin de la prestigieuse école de magie d’Ilvermorny.
Ilvermorny où je passai sept années exceptionnelles. Mais pour vous raconter tout ça. Il faut commencer au début.
Je suis donc née un 9 janvier, en plein hiver. Il neigeait ce jour là et je fus la plus belle chose qui arriva dans la famille Sheppard. Ma mère ne voyait et ne vivait que par et à travers moi. Mon père était dingue de la petite poupée que j’étais. Cheveux couleurs ébènes, grands yeux noisettes aux longs cils, de belles joues, une peau légèrement bronzée. Une vraie princesse de contes de fées. Mais comme les contes de fées n’existaient pas, laissez moi vous raconter la véritable histoire. J’ai grandi dans une famille de sang-pur, prônant des idées assez arrêtées selon moi. Les sang-purs étaient l’élite du monde magique.
Personne ne se trouvait au-dessus de nous. Nous étions les meilleurs du monde magique et personne ne devait m’en faire douter. Les Sheppard étaient connus aux Etats-Unis, notamment mon père qui s’est fait connaître pour ses idées. Il faisait parti d’un collectif qui prônait les idées de ma famille. Je n’ai jamais compris cette obsession pour cette élite de sang-purs. J’ai grandi dans l’idée que j’étais la meilleure en tout, que personne ne pouvait ou ne devait rivaliser avec Livia Arsinoé Sheppard. Arsinoé est d’ailleurs le nom d’une princesse chez les moldus d’un ancien temps. Si mes parents avaient appris ça, ils en seraient devenus fous.
Arrivée à Ilvermorny, je faisais donc tout pour devenir la meilleure, j’avais besoin de rendre mes parents fiers de moi, je voulais que tout le monde me voit comme la meilleure. Une petite ambitieuse, qui osait dire tout haut ce qu’elle pensait. Il faut avouer que j’ai eu quelques soucis avec des professeurs ou d’autres élèves. Mais la petite Livia voyait les choses tout autrement. La meilleure ça devait être moi, et peu importe comment je m’y prenais. Tous les moyens étaient bons pour réussir ce que j’entreprenais. J’étais l’élève qui savait tout et qui voulait toujours tout savoir. J’étais la fille qui devait et voulait toujours être parfaite. Et je m’en prenais à tous ceux et celles qui m’en empêchaient. Tout ça pour être la petite fille modèle et parfaite que mes parents voulaient.
J’ai réussi parfaitement mes sept années d’études à Ilvermorny, mais plus les années passées plus j’avais cette envie de partir loin, de devenir indépendante, d’avoir mes propres idées, mon propre cercle d’amis. Choisir avec qui je sortais, avec qui je m’amusais. J’avais envie de vivre tout simplement. C’est donc sournoisement et avec franchise que j’annonçai à mes parents mon départ pour l’Angleterre. Je connaissais l’Angleterre pour y avoir plusieurs vacances avec mes parents. Ils adoraient me montrer à des familles réputées et connues là bas. Ils essayaient certainement de me marier avec l’un d’entre eux. Mais en fine sournoise et stratège que j’étais je ne me laissai jamais faire. Devant eux, je souriais, était gracieuse et polie. Derrière, je faisais comprendre, avec toute la franchise qui me caractérise encore aujourd’hui, que ce n’était pas la peine de compter sur tel ou tel garçon présenté. Je voulais rester indépendante et libre. M’attacher à quelqu’un signifiait pour moi que j’étais faible. La seule personne en qui j’avais réellement confiance c’était en moi. J’étais assez intelligente pour me sortir de n’importe quel pétrin. Je partis donc m’installer en Angleterre pour y devenir médicomage. Je dus m’installer provisoirement avec mon cousin, Adriel. Adorable mais beaucoup trop pot-de-colle et se mêlant de mes affaires. Quelque chose que je trouvais insupportable. Les disputes ne faisaient que d’éclater entre nous, mais au fond je l’aimais et veillais toujours sur lui. Malgré mon mauvais et sale caractère, j’étais quelqu’un d’altruiste, qui prenait soin des autres en secret. C’était une sorte de carapace que je mettais en place.
Une fois, sous le coup de la colère, ma mère, après un énième refus de me mettre en relation avec un garçon d’une famille connue d’Angleterre, me sortit ces mots qui me font encore aujourd’hui du mal : « Tu es trop belle pour être méchante Livia. C’est pourquoi tu détruits tout ce que tu touches. Ma pauvre enfant, tu ne pourras jamais être heureuse. »
Elle avait tout faux, j’étais tout sauf méchante. Je jouais à la méchante pour que personne ne passe devant moi. C’était le seul moyen pour moi d’exister aux yeux de mes parents. Mais, j’avais perdu des années à espérer je ne sais quoi de leur part. Pourquoi avais-je été comme ça ? Pour eux ? Ou tout simplement pour me prouver que je pouvais être quelqu’un ? 



En Angleterre, ma première année d’étude pour devenir médicomage ne se passa pas comme je l’avais tout à fait imaginer. Je m’étais imaginée des années de pures bonheur à l’université, me faisant des amis, sortant m’amuser jusqu’au bout de la nuit, réviser et apprendre de nouvelles choses, devenir une très grande médicomage là bas. C’était sans compter Rory Barjow. Comment pourrais-je vous décrire ce type ? Ce mec était pour moi le meilleur ennemi que je n’avais encore jamais eu. Prétentieux, hautain, monsieur-je-sais-tout de première. Il me tapait sur le système comme personne avant lui n’avait réussi à faire. Lui et moi c’était toujours à qui sera le meilleur. Evidemment, je pensais que c’était plus moi que lui. A dire vrai, balle au centre. Tout était un prétexte à compétition : qui sera le premier arrivé l’université, à la cantine, en cours ? Qui sera le meilleur en cours de potions ? Qui donnera le premier la bonne réponse ? Il me motivait à devenir toujours meilleure. C’est difficile à avouer, même encore aujourd’hui pour moi, mais c’est certainement grâce à Rory Barjow que je suis devenue cheffe de service à Saint-Mangouste à seulement 33 ans. Pour le battre, je passai des heures, des nuits entières à réviser. Ce qui m’a amené à la place que j’occupe aujourd’hui. Nos relations avec Rory, si je peux appeler ça des relations, sont toujours très conflictuelles. Dès que l’on se voit, on peut s’empêcher de s’envoyer des piques, de s’insulter. Mais depuis quelques temps, je dois l’avouer, une drôle de tension s’installe entre nous. Peut-être n’est-ce que mon imagination… Mais une tension torride m’envahit et dès que je sens son souffle près de mon visage, sa peau effleurait la mienne, j’ai le coeur qui bat, des frissons me parcourt le dos.
Mais qu’importe, Rory est simplement un homme comme tous les autres. Juste plus insupportable que la moyenne.

Adriel m’avait, il y a quelques temps déjà, présenté une certaine Cassie. Un peu mon opposée, je dois bien l’admettre mais on se ressemble étrangement. Mais, j’avais mis quelques distances avec cette jeune femme, quelque chose m’inquiétait en elle. Je ne sais pas comment l’expliquer mais elle semblait cacher des choses. Je décidai donc de prendre mes distances en attendant d’en savoir un peu plus.