Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Quelle est votre allégeance ? L'allégance de Lilibeth est neutre. Le grabuge de l'Augurey, la naissance du Blood Circle, Lilibeth a vécu ça de loin, de très loin entre les quatre murs du manoir des Barjow. Avant de prendre part à un quelquonc combat, Lilibeth doit d'abord se tailler une témérité dans du roc. Et c'est pas gagné.
Les princesses suivent leur propre destinée.
Derrière l'écran Pseudo ϟ Edel Age ϟ Grand cru de 86 Scénario ou inventé ϟ Scénario de @"Rory C. Barjow" Comment as-tu connu le forum ? ϟ on m'a apalgué sur un groupe de pub FB. Dernier mot ϟSi on m'avait dit un jour que je prendrais un perso avec Anna Kendrick en vava... Allez, petit coup de drama :
« crédit avatar »
Dossier ministériel n° xxxx
Le nom de ma famille est Barjow et mes parents ont décidé de me nommer Lilibeth Scylla. Je suis né(e) le 04 avril 1991 dans cette belle ville qu'est Londres, ce qui fait que je suis aujourd'hui âgé(e) de bientôt 30 ans. Je suis une cracmole et de ce fait le sang qui coule dans mes veines fait de moi une sang pur. Lorsque j'étais enfant, mon père prétendait que j'étais malade, ce qui fait que je ne suis pas allée à l'école, et j'ai eu droit à un précepteur pour ne pas devenir ignarde, ce qui m'a permis de devenir aujourd'hui d'être sans emploi. Cette situation me permet également de gagner ma vie de manière inexistante et de vivre chez mon père. Je suis Célibataire et d'ailleurs, j'ai une préférence pour Homme. Je me suis procuré(e) il y a de ça quelques années une baguette magique et la mienne est faite en marbre, pour la déco avec un cœur vide et elle mesure quarante centimères pour qu'on la voit bien sur le mur. Elle ne me permet pas de faire apparaître un patronus. C'est elle aussi qui ne m'aide pas à combattre mon épouvantard qui prendrai la forme d'une pièce sans porte ni fenêtre avec un riddikulus qui ferait apparaître un cube transparent pacourut de lumière. La dernière fois que j'ai pu sentir une potion d'amortentia, elle avait la douce odeur de grenade, d'eau de cologne et de lavande. Je n'oublie évidemment pas mes rêves et lorsque je me place devant le miroir du rised, je vois mes enfants, mon mari et moi, heureux. Il se trouve que j'ai également une particularité non-magique, je suis cracmole mais ça, vous le savez déjà. Ah j'ai failli oublier, les êtres qui m'accompagne aujourd'hui sont des chats et ils se nomment Esméralda et son fils, Eugène. Et pour finir je suis neutre.
Caractère
Décrivez ici le caractère de votre personnage sous la forme de votre choix ~ (250 mots minimum)
Adopte1sorcier, le formulaire à remplir
Quelles sont vos qualités ? Ma gaieté n’a d’égale que ma bonne humeur. Mon sourire est tenace, résistant à toute épreuve. Si les larmes viennent à couler, je les efface dignement, mouche proprement mon nez, et mes belles quenottes peuvent à nouveau resplendir. C’est qu’avec la tristesse, je ne suis pas à l’aise, voyez-vous. Malgré un passif difficile avec son lot d’épreuves douloureuses, je ne me résous pas à la dépression. Ce n’est pas comme ça que je vais trouver un mari. Il y a un dicton qui dit : aide la vie et la vie t’aidera. Ou bien est-ce : aime la vie et la vie t’aimera. Bref, un truc dans le genre, vous m’avez comprise. Je suis une personne instruite.
C’est que je lis beaucoup, voyez-vous. Sans emploi, n’ayant pas pu faire d’études à cause de ma maladie, les livres sont pour moi une porte de sortie, un véritable moyen d’évasion, chaque ouvrage m’invite à y jeter un coup d’œil ; un peu comme une cachette secrète vous permettant d’écouter les conversations secrètement. C’est que je suis curieuse, voyez-vous.
Mais ne vous méprenez pas sur mes intentions ; jamais au grand jamais je ne ferai de mal à une mouche. Quand dans les livres, les pages pleurent, je pleure aussi. Quand un animal blessé couine de douleur, je souffre aussi. Quand une âme en peine porte sur ses frêles épaules toute la misère du monde, j’ai envie de les porter aussi. Mon empathie est sans limite. Parfois, c’est un fardeau. Parfois, c’est du pur bonheur. Et ce bonheur, je vous le partage sans hésiter, car j’aime donner sans rien n’attendre en retour. J’aime me sentir utile, j’aime vous voir sourire, je serai capable de faire le pitre des heures entières pour votre naître sur vos lèvres l’ombre d’un sourire. J’aime à penser qu’un jour je pourrai gagner décemment ma vie, pour couvrir mes proches de cadeau, aider les nécessiteux, ceux dont le destin est encore plus tragique que le mieux. Quand j’aime une personne, je lui délivre toute mon attention. Pour le meilleur et pour le pire.
Parce que la vie ça va, ça vient, c’est un tourbillon infini de joies et de déception. Un peu comme si les joies et les peines ne faisaient qu’un à la manière d’une structure d’ADN. Deux brins, une seule vie. Et la vie, j’aime la croquer à pleine dents. J’essuie des déceptions mais je n’en retiens que les sourires, la bienveillance et les leçons. J’adore vivre, aimer mon prochain, je ne peux me résigner à vivre sans aimer. C’est que je fais tout à fond, voyez-vous. Une véritable pile électrique. Parfois je vis si vite que j’ai l’impression que mes cheveux vont se dresser sur ma tête. Ralentir, c’est comme écouter cette douce voix qui m’appelle pour sombrer dans un gouffre. Ce gouffre où s’entassent mes peines, mes déceptions, mes violences du passé. Alors je reste dynamique pour ne jamais y plonger. Toujours garder la tête hors de l’eau. Toujours. Ne jamais cesser de battre des pieds. La vie en vaut la chandelle.
Quelles sont vos principaux défauts ?
Ah ! La partie qui n’avantage pas. C’est que mes défauts sont à l’image de mes qualités : très présents. J’ai des caractéristiques qui ne trompent personne, voyez-vous. Je ne fais jamais les choses dans la demi-mesure. Je ne trébuche pas pour me rattraper au dernier moment. Soit j’évite la pierre, soit je me rétame lamentablement le nez parterre. Le principal est de se relever fièrement avec le sourire et rire de sa chute.
Allons-y crescendo. J’ai tendance à être bavarde, une véritable pipelette. Un jour mon frère m’a dit qu’à Poudlard, il connaissait quelqu’un de pire que moi, mais je ne l’ai pas cru. J’ai toujours regretté que les soirées mondaines me soient interdites, elles offrent tant d’invité avec qui papoté, tellement de personne à apprendre à connaître, tellement de potins à écouter, tellement de rumeurs à colporter. Ne vous méprenez pas : les rumeurs, je ne les invente pas, je me contente de les relayer. Voyez-vous, j’aime parler. D’ailleurs, je me parle souvent dans le miroir. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. C’est que j’ai souvent été seule, seule avec moi-même, n’écoutant que moi-même. Mais on s’en est toujours sorti. Des défauts je n’en dirais que trois parce que franchement, ce n’est pas comme ça qu’on brille en société : en étalant nos défauts. Mon deuxième défaut, c’est que je suis têtue, comme une mule ou un hippogriffe qui n’a pas envie de répondre à votre salut qui laisse franchement à désirer. L’avantage, c’est que dans la joie de je m’entête ; à l’adolescence, j’ai décidé que je ne me laisserai jamais tuer par le chagrin, comme feu ma mère. J’ai décidé que coûte que coûte je réussirai à trouver le bonheur, la vie parfaite dont je rêve parfaitement bien. L’inconvénient c’est que lorsque je fais une bêtise, je la fais aussi jusqu’au bout. Voyez-vous, même si vous me dites que vous m’aurez prévenu, je vais quand même aller voir la fin, juste au cas où… au cas où si vous vous trompez. Non mais ne le prenez pas mal. Ce n’est pas grave de se tromper, ça arrive. Je ne dis pas que je suis de mauvaise foi, je dis juste que se tromper, ça arrive. Sauf à moi. N’est pas Barjow qui veut.
Enfin, on y arrive… mon pire défaut ! On arrive au bout de ce Top 3. En première position, nous avons la naïveté. Voyez-vous, c’est que je suis influençable. Ce n’est pas que je suis bête. C’est juste que lorsque vous me parlez, moi j’y crois. Et pourquoi je ne devrais pas y croire après tout ? A quoi ça vous sert de dire des trucs qui sont fausses ? Si vous voulez dire des choses, faites-le franchement. Comme moi. Vous verrez, c’est tellement plus simple. Quoiqu’il en soit, la naïveté, ça joue des tours. Comme croire dur comme fer durant trente ans que si votre frère et votre père vous on fait du mal c’est parce que vous l’avez bien mérité. Car voyez-vous, j’ai un secret. Une maladie secrète. Et comme c’est un secret je ne peux pas vous le raconter. Sauf si vous m’assurez que vous ne le répéterez à personne… Promis ?
Pensine
Sous la forme d'un rp, veuillez nous raconter un souvenir marquant de votre personnage, quelque chose qui a changé/marqué sa vie à jamais. (350 mots miniumum)
Je respire profondément les deux mains jointes sur la couverture du livre. Les yeux rivés dans le vide, je suis sous le choc. Non, résolument non. Je me fais des idées. Depuis combien de temps n'ai-je pas mis le nez dehors ? L'enfermement entre quatre murs me pousse à la parano. Ni une ni deux, je saute sur mes deux pieds pour m'extraire de ma chambre en direction du hall d'entrée à pas feutrés. C'est qu'il n'a pas besoin d'être au courant de mes sorties. Plongée dans le silence absolu, les rumeurs d'une conversation parviennent à mes oreilles. Papa a de la visite ? Si tôt ? A proximité de la porte de son bureau, je tends l'oreille pour m'assurer qu'ils ne m'ont pas entendu.
C'est un poids financier, je ne vous le cache pas, dit mon père. A qui s’adresse-t-il ? J'ai peut-être une solution. C'est Eros, son nouveau conseiller financier. Jeune, beau, talentueux, bon parti... Pourquoi ne pas la marier ? Mon cœur s'arrête de battre aussi sec. Serait-ce de moi dont il s'agit ? Avec grand espoir, je reste là, plantée dans le couloir, en chaussette sur la moquette, retenant ma respiration pour ne pas louper une miette de ce qu'il va se dire. Mon père rit poliment. Derrière le rire, je sens la gêne.
Je ne peux pas accepter de faire porter son handicap à un jeune homme de bonne famille, élude-t-il en faisant preuve de toute la contenance qui s’impose. Et puis, elle n'est plus toute jeune.
Par réflexe, ma main vient se poser sur mon bas ventre, comme si elle voulait le consoler de ce terrible affront qu’il vient de proférer. J’ai lu beaucoup de chose là-dessus. Franchement, ma matrice à encore quelques années à vivre. Et puis mes cycles sont réguliers, je suis en parfaite santé. Bref.
Vous êtes sûr Henry ? Reprends Eros au bout d’un moment. Mon père décline l’offre. Je remonte décidément dans ma chambre enfouir mon visage dans un coussin pour pleurer avant de sécher mes larmes.
***
Peu de temps avant le dîner, je prends le dragon par les cornes et mon courage à deux mains, pour porter mes ovaires et frapper trois coups à la porte du bureau de mon père. Aucune voix grincheuse ne m’invite à rentrer. Je frappe à nouveau trois coups après un moment d’hésitation, et la porte s’entrouvre. Jetant un coup d’œil rapide à l’intérieur, je vérifie que le couloir est désert, puis tend l’oreille aux aguets. Il n'y a pas âme qui vive dans cette maison. Je n’ai pas l’habitude de fouiller mais voyez-vous, à ce moment-là, il y a quelque chose qui m’attire à l’intérieur du bureau et je ne sais pas ce que c’est. C’est d’autant plus inexplicable que dans le bureau il n’y a rien. Rien d’autre que les étagères habituelles remplies d’ouvrages, de babioles diverses et de poussière. Le bureau croule sous les nombreux parchemins. Sur un perchoir, un vieux hibou me regarde la tête en biais. A sa patte droite, un parchemin enroulé. Je ne sais pas vous mais moi, je suis effrayée à l’idée de lire un message qui ne m’est pas destinée. Pourtant, comme le dragon a été pris par les cornes, je détache le message et le déroule entre mes doigts fins. Un message à l’attention de mon père de la part d’Eros. Eros… mes joues rougissent à la pensée de ce bel homme. Mais la lecture du message écume les étoiles dans mes yeux.
J’ai trouvé une autre solution. Peu pas vous en parler par message.
J’entends la porte d’entrée qui claque. C’est la panique totale. Je fuis hors du bureau pour me ruer dans ma chambre, le message toujours en main. Zut ! Qu’est-ce que je vais en faire ? Si jamais il apprend que je lui ai volé ça… il va être furieux et je ne serais pas présentable la prochaine fois que le conseiller financier lui rendra visite. Je me jette sur la commode où se consume paisiblement une bougie. Le message prend rapidement feu, j’asperge ma chambre de parfait de Rose pour couvrir l’odeur de brûlé. Mon cœur bat la chamade à tout rompre. C’était moins une. Une main sur le cœur, mes yeux rencontrent la couverture du polar que je venais de terminer. Alessio. Il gênait alors on l’a assassiné. Il connaissait le meurtrier alors il lui a ouvert la porte, innocemment, sans se douter de rien. Je suis saisie d’une peur soudaine. Il faut que je parte d’ici. Il faut que je m’enfuie. Je ne veux pas finir comme Alessio. Je suis seule. Sans défense. Quelle chance dispose une cracmole face à une baguette magique ? Je pourrais bien disparaître demain et personne ne s’en rendrait compte.
***
Je me suis enfuie. J’ai ouvert la porte, lassé mes chaussures, et j’ai couru, sans gilet ni parapluie sous le ciel voilé en cette fin de journée. J’ai couru comme si la mort me poursuivait. Pendant quelques minutes, je me suis sentie libre, maîtresse de mon destin, puis rapidement je me suis essoufflée. Hors de question de faire demi-tour ! J’ai pris ma décision. Je suis une adulte. Il ne m’aura pas comme ça. Dans le dédale des rues, je tourne, bifurque, avançant sans destination précise. Le coin, je le connais par cœur. Mais la nuit commence à tomber. Très vite, je commence à avoir froid. Et le ciel se met à gronder. Je n’y vois plus rien. Dans ce pan de rue, il n’y a pas d’éclairage public. Un éclair zèbre le ciel, un coup de tonner retenti. Je sursaute, je grelote, je… j’entends miauler. Oui, miauler. J’espace les feuillages d’un terrain désaffecté où les herbes folles poussent à foison pour mieux regarder ce qu’il s’ypasse. Une jolie chatte au pelage blanc, gris et roux miaule à se casser la voix. En me voyant, elle crache mais ne recule pas. Intriguée, je m’approche de l’animal, me tordant une cheville sur le sol accidenté. Elle se jette dans une parcelle d’herbes touffues. Il commence à pleuvoir. Curieuse, je m’accroupie pour observer l’animal de loin. Elle vient de mettre bas. C’est tout petit, rose, avec les yeux fermés. Il y en a quatre, quatre qui têtent mais, la pluie s’accentue, il n’y a rien pour les protéger. Et la chatte miaule, allongée contre ses petits. L’inquiétude me gagne. Le vent se met à souffler. Tandis qu’elle allaite, elle se love pour mieux protéger ses nouveau-nés du vent. Je crois qu’elle s’est faite surprendre par la météo. Je n’ose pas approcher de crainte de l’effrayer plus que nécessaire. Mes cheveux sont déjà trempés. Mes vêtements sont mouillés. Mais qu’est-ce que je fais là ? Me voilà dans de beaux draps. Et dans un sale état. Je me serais volontiers relevé pour retrouver mon chemin mais je n’arrive pas à me décider d’abandonner cette pauvre maman chat à son triste sort. Et les trombes d’eau qui ne tardent pas à tomber m’ont convaincu de rester. Tant pis madame chat, il va falloir qu’on se sert les coudes. Je m’approche pour m’accroupir auprès de la chatte et de toute ma hauteur d’humaine, j’essaie de les protéger du mieux que je peux du vent et de la pluie. Je ne sais pas pendant combien de temps je suis restée là, à genoux, le dos martelé par la cascade d’eau. Mais grelotant de froid j’ai fini par m’endormir sur le sol dur au côté de la maman chat et de ses petits, une fois que la pluie s’est calmée. Morte de froid, de peur, de faim, mais le cœur léger de liberté.
***
Je me réveille au matin. J’entends un coq chanté. Oui, un coq. Je ne savais pas qu’il y avait une ferme dans les parages. Comment j’en suis arrivée là ? J’ai dormi dehors. Oui, dehors. Pour fuir un démon imaginaire et protéger un chat de la pluie. Dans quel état je suis ! Vraiment pas présentable. J’ai fait une bonne action et pourtant, je me sens sotte. C’est qu’il rira bien de moi en apprenant l’histoire.
Grand-mère il y a quelqu’un ! Mes joues s’empourprent. Je m’aperçois qu’on est sur un terrain et que les terrains ont des propriétaires. Je me relève rapidement pour épousseter mes vêtements, lisser mes cheveux. Je suis trempée. Une vieille dame et son petit garçon approchent. Mentalement, je révise tout un tas d’excuses à servir. Pour commencer, je souris agréablement. Je suis bien vite rassurée par l’expression inquiète de la vieille dame qui me demande si tout va bien. J’acquiesce et me confond en excuse. Sans plus attendre, je lui fournit des explications. J’ajoute que je suis perdue. Elle va me prendre pour une aliénée mais je préfère ça plutôt qu’une intruse malintentionnée. Gentiment, la vieille dame, répondant au prénom d’Emilienne, réclame à son petit fils d’aller chercher une cage suffisamment grande pour transporter tout ce petit monde à quatre pattes. Nous faisons rapidement connaissance. C’est une famille moldue, plutôt aisée. Le terrain leur appartient, ils vivent à quelques pâtées de maison d’ici. Son petit-fils, Frédérik, dont elle est la tutrice légale en l’absence de ses parents (et je ne me permets pas de poser de question à ce sujet), aime jouer ici pour se construire des cabanes et vivre des aventures imaginaires. Frédérik a neuf ans. Aucune gouvernante ne sied à la dame et elle est très embêtée car lorsqu’il n’a pas cours, Frédérik n’a personne pour s’occuper de lui. Elle m’invite à prendre le thé et j’accepte volontiers, toutefois honteuse de ma tenue. Emilienne me pose tout un tas de question en chemin. Lorsque nous finissons notre derrière tasse de thé, la matinée est bien entamée et les biscuits, tout à fait délicieux, aussi. C’est alors qu’elle me fait une proposition surprenante :
Que diriez-vous d’entamer une carrière de gouvernante ? Le courant passe entre Frédérik et vous, vous m’avez l’air d’une jeune femme charmante et votre comportement envers ces animaux prouvent que vous êtes attentionnée. Mon cœur se serre. Ma mâchoire se crispe. Un pic de stress vient manque de faire défaillir ma voix lorsque je prononce : Avec plaisir ! Nous disposons de chambre libre à l’étage. Nous vous offrons le gite et le couvert en plus d’un salaire convenable. Les horaires varieront. Lorsque Frédérik étudiera, vous aurez le champs-libre.
***
Je serrai chaleureusement la main d’Emilienne avant de m’en retourner à la maison. En chemin, mes jambes hésitent entre courir et danser. Le cœur léger, je gagne la maison des Barjow pour grimper à vive allure dans ma chambre. Papa est dans son bureau. Il ne me demande pas où j’étais. Il s’en fou.
J’ai un travail !
Je n’en reviens pas. Fredonnant un air totalement inventé, j’entasse mes vêtements dans une valise. L’idée de demander son avis à mon père ne me traverse pas l’esprit. J’ai décroché un job seule sans l’aide de personne. Je suis une Barjow, une vraie ! Un élan de fierté me transporte, je tournoie gaiement, rassemblent mes remèdes, n’oublie surtout pas ma brosse à cheveux fétiche.
***
Ma valise est pliée, je suis douchée, coiffée, maquillée. Je descends prestement les marches des escaliers pour m’attabler dans la salle à manger. Papa se positionne en bout de table et moi, à l’autre bout. Il ne m’adresse pas la parole ni même un regard. Depuis qu’il s’est affaibli, les violences verbales ont décuplé pour remplacer les brusqueries physiques. Il dit que les os de mon corps maigre fait mal aux mains et qu’il craint de se crever un œil sur l’arrête apparente de mon nez. J’aurai préféré être une demoiselle bien en chair avec de jolies formes mais voyez-vous, depuis ce jour où tout à basculé, ma croissance à freinée et mon corps refuse catégoriquement de grossir.
J’ai trouvé un travail ! Dis-je avec entrain, un léger tremblement trahissant la crainte de sa réaction.
J’ai tellement envie qu’il soit content. Qu’il soit fier de moi. En réaction, il mâche négligemment son blanc de poulet. Je déteste qu’on mâche la bouche ouverte.
Laissant ce sujet de côté, le courage s’éprends de mes tripes, et j’ajoute :
J’aimerai me marier.
Ses pupilles bougent dans leurs orbites dans ma direction.
Non, me répond-t-il tout simplement. Pourquoi ? Mon désespoir est notable dans ma voix. Tu n’es qu’une cracmole.
Je ne réussirai pas à avaler ma prochaine bouchée. Comment voulez-vous que je grossisse si j’ai tout le temps l’appétit de coupé ?
***
Ma décision est prise. Je pars sans prévenir ni dire aurevoir. Mon cœur est lourd. Je lui en veux. Je sais que ce n’est pas de sa faute. Il est déçu car je n’ai pas de magie. Je suis incapable de raviver le flambeau familial. Mon père tient en l’honneur de la famille. Mais aujourd’hui, mon désir d’avoir une famille, d’être heureuse, est si puissant qu’à ses dernières paroles, je suis profondément blessée. J’ai décidé de prendre mon avenir en main et de lui prouver, à lui, à tous, que Lilibeth Scylla Barjow peut se débrouiller toute seule. Et alors, son opinion sur moi changera. Et je suis certaine qu’il finira par s’apercevoir qu’il m’aime.
***
Je sonne à la porte. Un garçon brun m’ouvre, me priant d’entrée. Je le suis dans le corridor en direction de la bibliothèque. Il m’explique qu’il s’appelle Gérald, il occupe la fonction de concierge, précisant que si j’ai besoin de quoi que ce soit, je n’hésite pas à XXX. Charmant.
Pénétrant à sa suite dans une pièce immense remplie de livre, je suis subjuguée par le nombre incalculable d’ouvrage et le plafond très en hauteur. Emilienne m’accueille chaleureusement. Gérald reste dans le coin.
… nous dînerons à vingt heures, finit-elle par dire.
Je regardais son petit-fils tournoyer autour de la maman chat alaitant un de ses petits. Mes sourcils se fronce. J’ai un mauvais préssentiment.
Où sont les autres ? Me risque-je à demander. Les autres ? Les chatons. Emilienne a un petit sourire. Ma chère, nous ne pouvions pas tous les garder. Nous avons sélectionné le plus robuste, celui qui s'imposait le mieux au sein de la fratrie. Je sentis comme une cascade d’eau gelée me parcourir le dos. Les cheveux sur ma nuque se dressent d’effroi. Ma réaction interne a certainement dû se voir à l’extérieur car voilà qu’elle me dit : Ne vous mettez pas dans cet état, ma chère enfant. Je ne suis pas une enfant, pensais-je. Au cas où elle l’aurait déjà oublié, je lui ai bien précisé avoir bientôt trente ans. Je ne comprends pas, bafouillais-je. Je voulais lui demander pourquoi ne les avoir pas placé dans d’autres maisons, mais dans mon ciboulot, ça se bouscule. Inutile de faire toute une histoire, tranche-t-elle et je lis le mécontentement sur son visage. Ce ne sont que des chats.
Ainsi donc va la vie ? Je ne suis qu’une cracmole destinée à un avenir sans avenir et ce ne sont que des chats alors ils ont le droit de mourir parce qu’ils sont trop nombreux. Gérald, emmenez ces boules de poils dans le salon, ordonne Emilienne qui commençait à franchement être agacé que son garçon court partout à cause du chaton. Gérald disparaît avec les chats. Et elle m’invite à découvrir ma chambre à l’étage.
Nous nous reverrons au dîner. Je vous laisse vous installer.
Coi de stupeur, je quitte la bibliothèque pour longer le corridor d’un pas tremblant. Je suis sous le choc. Un grand escalier monte vers les chambres. Je ne l’emprunte pas. Je pose une main sur la poignée de la porte d’entrée, tremblante mais sans me retourner, et tandis que je l’actionne, j’entends un sifflement. Sursautant, je découvre Gérald dans l’entrebâillement de la porte du Salon. A bout de bras, il porte la cage des chats qu’il me tend. Je n’hésite pas une seconde. J’attrape la cage et, avant de lui délivrer un sourire plein de gratitude, je m’enfui de la maison d’Emilienne et Frédérik.
Aujourd’hui j’avais décidé de prendre mon indépendance. Aujourd’hui aussi, j’avais pris conscience que je n’étais pas une cracmole. Aujourd’hui encore, j’ai décidé qu’une vie ne méritait pas moins qu’une autre.
***
Que pouvais-je faire ? Je ne peux pas rentrer chez moi, honteuse de mon échec, bouleversé par les évènements. L’ascenseur émotionnel a retourné mes entrailles. Alors j’ai marché, marché, marché. Je ne sais pas si vous avez déjà porté des talons mais franchement, même en ville, il ne fait pas bon de marcher longtemps avec. Ma valise dispose de roulette mais les chats commencent à peser leur poids. Le chaton tête goulument mais un miaulement de la mère me fait pressentir qu’elle a faim. Zut. Dans quelle situation me suis-je fourrée ? Je ne peux pas les laisser tomber. Je ne peux pas abandonnée. Un profond sentiment de lassitude m’assaille. En pleine rue passante, je soupire, mes épaules s’affaissent. Tentant de retrouver mes esprits, je lève les yeux au ciel. Là, j’aperçois un panneau sur lequel sont dessinées des hirondelles. Je me fais peut-être des idées mais ce dessin semble indiqué une direction. Je bifurque sur ma droite, c’est une impasse. Je tombe sur une porte en bois au-dessus de laquelle il est inscrit : Chez Jack la Ripaille. Je ne sais pas encore que dans cet établissement, je vais trouver mon salut, l’opportunité de ne pas faire marche arrière.
Je ne sais pas vous mais moi, j’aime les histoires qui se finissent bien.
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Lilibeth S. Barjow
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Lumos Je rp en : Mon allégeance :
Lun 7 Fév - 17:33
Votre histoire
« petite citation »
Il était une fois une princesse, et cette princesse, c'était moi. On me hissa sur le plus haut des sommets avant de me couper les ailes pour me laisser choir. Et le conte merveilleux de ma vie devint une véritable tragédie.
Les huit premières années de ma vie : c'est une fille !
Tout commence en ce beau matin d’avril où ma mère, Iliza Barjow, me donne naissance à moi, Lilibeth Scylla, une fille, pour le plus grand bonheur de mon père, Henry et de mes frères, Caïn et Rory. Oui, je dis bien "mes" car j'aime à penser qu'ils étaient ravis, tous les deux, de ma venue en ce bas monde.
L’aube fut haut en couleurs. Mon père m'aimait comme une pierre précieuse, plus encore que la pierre philosophale. Je possédais exactement tout ce que je voulais. Je ne dirai pas que j'étais éduqué comme une princesse car en vérité, on m'élevait comme une reine ! Je voyais l'amour agrandit par l'admiration dans ses yeux. Les yeux de mon père. Ma mère me chérissait tant. Je n'ai rien vu venir, rien. Je n'étais qu'un ange aux anges. Qu'une frêle petite fille naïve dans le pays des enfers. Mon frère, Caïn, se faisait discret. C'est qu'il ne cause pas beaucoup, du moins, pas à moi, tandis que ses discussions avec Rory étaient plus animées, voire très animées ou carrément brutales. Mais ce sont des garçons, que voulez-vous... heureusement Rory prenait la place pour deux. Nous avons cinq ans de différence et lorsque j'eu à peine six ans, il partit lui aussi à Poudlard. Je suis restée seule à la maison, la seule et unique enfant, la seule et très unique petite reine.
Et puis le temps passe. Et tout bascule parce qu'il ne se passe rien. Rien du tout. Je voyais bien que je le décevais, mon père. Jour après jour, j’ai vu l’agacement, l’impatience, la déception puis enfin la haine. Chaque matin je m’éveillais avec la crainte qu'il m'aime un peu moins. Chaque nuit je priais le silence, l'univers et Merlin et qui le voulait bien de déclencher ma magie. Mais ma magie n'est jamais venue. Jamais. Je n’étais plus une reine ni même une princesse. On m’enfermait dans ma chambre, parfois longtemps, on m’insultait, on me faisait des croche-pattes aux abords des escaliers. Quand papa était très en colère, tandis que je rôdais dans les parages, il me giflait sans raison. Au départ, je trouvais ça injuste. Toutes les nuits, je pleurais, je voulais m’évader mais comme s’il l’eu deviné, il me changea de chambre pour m’en attribuée une sans fenêtre. Je conservais le droit de voir ma mère, éteinte ainsi que de suivre des cours pour ne pas que ma tare soit visible devant les visiteurs. L’été 1999 fut terrible : rentré de Poudlard, Caïn s’avéra être le bras droit de Papa dans ce déferlement de violence. Il faisait semblant d’être gentil pour m’emmener dans un endroit, me laisser toute seule, et je devais me débrouiller pour retrouver mon chemin. C’est que je n’avais que huit ans et que je ne connaissais pas grand-chose du monde extérieur. Sans mes parents, sans adultes, je me sentais perdue, fragile, apeurée. Maman et Rory finirent par me retrouver mais deux nuits durant je n’ai pas réussi à fermer l’œil.
Les dix prochaines
Au bout de quelques mois, le drame foudroya notre famille : Caïn mourut, assassinée par des moldus. Papa et Rory ramenèrent son corps à la maison. Papa ne le montrait pas mais je savais bien qu’au fond, il était dévasté. Je me suis sentie mourir de l’intérieur en devinant sa peine. Pauvre Caïn. Une fin horrible. Maman était inconsolable et moi, aussi. J’aimais tellement mes frères, j’aimais tellement Caïn avant que tout cela se passe, avant qu’il me rejette. Je pleurais mon frère perdu. Il m’avait fait du mal, mais j’étais persuadée que ce n’était pas de sa faute. Sous l’influence de papa, il ne voulait qu’être un bon fils, a contrario de Rory. Ne vous méprenez pas, j’aime énormément mon frère. Lui et moi, on sait que les moldus n’appartiennent pas à la sous-espèce (dixit papa) et que, à l’instar des mauvais sorciers, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Mais ça, je ne peux pas le dire, surtout pas à un homme malheureux pleurant son fils, encore moins sortant de la bouche d’une… vous savez, d’une cracmole ?
Et la vie repris chez les Barjow. Mon calvaire empiré, mes sévices décuplés, et l’état de ma mère dégradé. Ma pauvre maman. Souvent je lui disais que Papa était malheureux et qu’il ne le faisait pas exprès. Elle me regardait bizarrement. Mes yeux d’enfants y voyaient de la gratitude. Avec le recul, mes yeux d’adultes se souviennent de pitié. A la violence physique s’ajouta les violences psychologiques. Se faire violenter psychologiquement c’est comme, par exemple, quand vous attendez dans votre chambre la faim au ventre qu’on vienne vous chercher pour le déjeuner mais que le temps passe et passe et passe… finalement, on vient vous trouver et vous découvrez dans la salle à manger qu’il n’y a plus personne à table. Alors, vous retournez dans votre chambre, la faim au ventre, pour attendre le dîner, dans la crainte et l’incertitude que cette fois-ci, on vous appelle à l’heure. Les violences psychologiques sont parfois imperceptibles et commise aux yeux de tous. Comme par exemple lorsque des invités sont à la maison, votre père vous réclame de monter dans votre chambre mais comme vous avez vraiment envie de jouer avec les enfants de vos invités, vous mettez un petit peu trop de temps à sortir… et votre père vous saisi le bras. Personne ne le verra mais vous, vous êtes la seule à sentir ses ongles transpercer votre peau. Vous dites que ça fait mal, mais il vous fait passer pour une enfant capricieuse, boudeuse, qui parle plus qu’elle ne réfléchit. Et tout le monde le croit pendant que vous frottez votre bras endoloris pour rejoindre votre chambre.
Je n’étais pas la seule à souffrir de la violence de Papa. Rory en prenait pour son grade. Vaillamment. Parce qu’il a toujours été beaucoup plus courageux que moi, mon frère. Si vous saviez toutes les belles aventures qu’il vivait à Poudlard avec ses amis ! Quand il me racontait, j’avais l’impression d’y être. La présence de Rory c’était comme une parenthèse dans mes souffrances. Quand il était là, j’oubliais que j’étais malade, je ne voyais plus les marques sur mes bras, c’était plus facile de subir mes cheveux qu’on tirait avant de m’en coller une sans raison. Rory, c’était le sucre qui rendrait meilleure une brioche ratée. Et la ratée, c’est moi. Parce que, voyez-vous, papa n’y est pour rien si je suis comme ça. Lui, il voulait une fille de bonne famille à marier à un fils de bonne famille pour faire perdurer la pureté légitime des Barjow. Mais notre famille n’était pas faite pour perdurer. Trois ans après la mort de Caïn, Rory retrouva maman, morte. Ce jour-là, j’ai cru que mon cœur serait brisé à jamais. J’ai cru mourir sur place, je ne pensais jamais m’en remettre. Je perdais une mère et je gagnais en solitude car désormais, j’étais seule à la maison avec Papa. Mais j’ai tout fait pour l’aider, tout fait pour qu’il m’aime. J’ai même parcouru d’anciens manuels scolaires retrouvés dans la bibliothèque. Une fois j’ai même pris la baguette de Rory pour essayer de jeter un sort. Papa m’a surprise et son rire moqueur m’empêcha de réitérer mon ânerie. J’étais seule. Mais voyez-vous, je n’aime pas baisser les bras, ni me morfondre dans la dépression. C’est que je voulais prouver à papa que je résistais à toutes les épreuves. Malgré les coups, malgré mes tremblements lorsqu’il faisait un geste désuet, bien que malade et destinée à un avenir sans bonheur, je voulais restée digne, digne dans mon chagrin, digne dans mon handicap. Je refusais littéralement de me laisser submerger par la tristesse. Que serait-il advenu de papa si j’avais suivi son chemin et caché mon chagrin derrière la décrépitude et l’aigreur ? Je devais tenir pour lui, en la mémoire de Caïn, pour l’honneur de la famille Barjow. Je nourrissais encore l’infime espoir qu’un jour, je trouve un mari, qu’on parte vivre loin de la maison. J’aurai alors deux enfants que j’aimerai plus que ma vie et tout mon passé disparaîtra de mon estomac lourd d’angoisses. Tout ça n’existera plus. Tout aura disparu.
Puis douze.
C’est ainsi que je vécu mon adolescence puis ma vie de jeune adulte. On m’interdisait les regroupements en dehors de la maison. Ma vie n’était que solitude. On ne m’interdisait pas de sortir, mais force est de constater que lorsque vous ne pouvez pas avoir une vie sociale normale, vous n’avez pas d’amis, vous ne rencontrez personne. Et je commençais à craindre que ce fameux mari n’arrive jamais. J’avais connu des espoirs qui se consumèrent tous. Des amourettes en cachette, des amours jamais déclarés, et des amours qui ne sont jamais revenus. Pour occuper mes journées, je lisais beaucoup. De la romance surtout. Elles me font rêver. J’ai appris à cuisiner pour être une bonne mère mais papa dit que je suis une mauvaise cuisinière. J’ai aussi appris la couture car voyez-vous, j’adore confectionner des choses de mes propres mains. C’est que je suis une Barjow ! Et j’aime aussi avoir une tenue impeccable. Donc quand vos genoux s’écorchent parce qu’on vous maintient sur le sol en tirant vos cheveux, il faut bien raccommoder ces vilains trous. Puis coiffer ses cheveux. Et puis ma relation avec Rory s’est entachée. C’est qu’il ne comprend pas pourquoi régulièrement je vais déposer des fleurs sur la tombe du frère que j’ai perdu. Il ne comprend pas pourquoi je défends notre père. Il ne comprend pas que moi je n’ai plus que lui, que dans le fond, je suis vraiment une reine et une reine n’abandonne pas son parent. Je suis sûr que quelque part, papa m’aime et il le sait. Comment pourrais-je lui en vouloir alors que mon absence de magie a brisé tous ses rêves d’avenir ? C’est que Rory est têtu et franchement, moi aussi. Lui il a décidé de faire ce qu’il lui plait, il s’intéresse aux moldus alors qu’on n’a pas le droit, brise toutes les fiançailles que papa lui a arrangé. C’est ce qui m’a fait le plus mal, voyez-vous. Moi qui rêve d’avoir mari et enfant, on me l’interdit. Et lui, on lui donne l’autorisation, ce droit suprême, et il le rejette. Mon frère, il ne sait pas la chance qu’il a. Moi je dépends de notre famille pour avoir un toit et à manger. Et à l’extérieur, qu’ai-je à leur proposer ? Je suis une cracmole et personne ne doit le savoir. Je n’ai rien à offrir, aucune expérience professionnelle, je ne suis pas allée à l’école.
Aujourd’hui
Est-ce que vous connaissez « Où est passé Alessio », ce très bon polar de Fernand Paselle ? C’est l’histoire d’un gars dans la police magique qui essaie de résoudre une affaire de meurtre. Le petit Alessio a été retrouvé mort. Quelqu’un l’a enlevé à son domicile. Alessio était un enfant résonné, il n’aurait jamais ouvert à un inconnu alors l’inspecteur en a déduit qu’il connaissait son meurtrier. Un meurtrier qui s’est débarrassé de lui parce qu’il le gênait. Et ce polar, il m’a fait grandement réfléchir. Parce que Papa, il est sur le déclin, et que lorsqu’il ne sera plus là, qu’est-ce qui m’empêchera de ne pas révéler notre secret ? Il ne peut pas prendre le risque de salir le nom des Barjow. Impossible. A bientôt trente ans, je n'ai jamais eu aussi peur de l'avenir. C'est que voyez-vous, chez les Barjow, on est prêt à tout...
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Invité
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Lun 7 Fév - 17:35
Ma petite princesse adorée
Courage pour ta fiche et encore une fois je suis ravie de savoir que Lili te plaise ! J'ai hâte de pouvoir jouer avec toi et réunir la famille Barjow (ce qu'il en reste) et réconcilier frère et soeur
Invité
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Lun 7 Fév - 18:27
Oulala la petite soeur qui arrive
Rebienvenue par ici très chère et bon courage pour la fichette, elle promet déjà ta petite Lilibeth ! Hâte de voir ce que tu vas nous en faire !
Abigail MacFusty
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Métier : Professeur de Soins aux Créatures Magiques & directrice de la maison Poufsouffle
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Lumos Je rp en : #cc3333 & lightgrey Mon allégeance : Ordre du Phénix
Lun 7 Fév - 19:08
Je t'aime
Never Ending Circles
ANAPHORE
Revelio:
Invité
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Lun 7 Fév - 20:04
Reee-Bienvenue !
J'ai hâte de découvrir ton personnage. En plus avec Anna, que de souvenirs !
Maxime Whitefield
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Métier : Vendeuse
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IRL
Lumos Je rp en : Mon allégeance : va à Alison, parce qu'elle est beaucoup trop cool
Lun 7 Fév - 20:13
Mais ce titre <3 comment ne pas être fan :D
Re bienvenue et bon courage pour la fichette :D
Montre toi
Toi qui hante mes jours et mes nuits depuis longtemps
Leah O'Malley
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Métier : Serveuse à mi temps et musicienne dans un bar moldu de Londres
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IRL
Lumos Je rp en : #DE948C Mon allégeance : L'ordre du phénix côté moldu
Lun 7 Fév - 20:22
Re-bienvenue parmi nous avec ce scénario ça fait plaisir de vous voir vous multiplier de partout peut-être même que cette fois on arrivera à ce trouver un petit lien ?
Bon courage en tout cas pour la suite de ta fiche
Récompenses:
Raphaël Millet
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Métier : Livreur dans un fast food
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IRL
Lumos Je rp en : 0066ff / Anglais - #00ffff / Français Mon allégeance : La paix
Lun 7 Fév - 20:36
Ça y est, tu as crraqué Re-Bienvenue à toi, amuse toi bien avec cette nouvelle tronche
Spoiler:
Alexis Fawley
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Métier : Cheffe du service de médicomagie légale de Sainte-Mangouste || Responsable d'une étude clinique sur le gène sorcier
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IRL
Lumos Je rp en : burlywood Mon allégeance : va à Kesabel et Euron
Lun 7 Fév - 20:39
Coucou toi
Que tu es belle ! Vraiment heureuse que tu te multiplies à nouveau J'ai hâte de voir ce que va donner ce scénario et je suis pressée de le voir prendre vie sous ta plume Cela promet des rp explosifs !
Métier : Etudiante en 4ème année de sciences magiques (spécialisation potions)
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IRL
Lumos Je rp en : #107058 Mon allégeance : ma soeur Thalia et moi-même. C'est déjà pas mal
Lun 7 Fév - 22:22
Re-re-bienvenuuuue
Quel bon choix de scénario j'ai hâte de le découvrir plus et surtout de voir la relation entre frère et soeur ! Ca promet tout ça Bon courage pour ta fiche !
'Cause there were pages turned with the bridges burned
Invité
INRP
IRL
Lun 7 Fév - 23:30
Déjà que j'aime aucun de tes persos mais là Anna Kendrick vraiment ? Tu cherches la haine, toi...
Bon bienvenue à nouveau parce qu'on me force à le faire mais t'étais pas obligée, hein, vraiment...
Invité
INRP
IRL
Mar 8 Fév - 2:23
Re-bienvenue par ici !
Je suis trop contente de voir quelqu'un prendre Lili, et surtout toi en plus ! C'est coool J'ai bien hâte de voir ce perso se développer avec nous, ça promet
Lilibeth S. Barjow
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Métier : Serveuse Chez Jack la Ripaille
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Lumos Je rp en : Mon allégeance :
Mar 8 Fév - 6:23
Merci les copains, vous êtes des amours. J'ai même le droit à des déclarations d'amour (@Abigail Macfusty : Harper pousse Septy puis pousse la "nouvelle" : vous connaissez ma femme ?).
@Moïra Macfusty : Je pense que je viendrai t'embêter... y'a de quoi faire entre Lili et Moïra.
@Leah O'Malley : avec plaisir Leah J'espère d'ailleurs pouvoir jouer avec d'autres joueurs que je n'ai jamais croisés en RP
@Elyakim Kessler : selon la loi fondamentale de la provocation, je vais être dans l'obligation de trouver de quoi faire avec Elky, histoire de m'assurer que tu ne sois JAMAS à jour. JAMAIS. Oui, c'est une menace, délibérément
Milles mercis à tous, pluie d'amour, coeur sur vous.
Alcyone Greengrass
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IRL
Lumos Je rp en : rosybrown Mon allégeance : est neutre
Mer 9 Fév - 16:31
Bienvenue à ce tout nouveau compte !
Hâte de voir ce que tu vas faire de ce scénario
Nous faudra un lien avec Anje
Twinkle twinkle little star
Mes petits awards:
Invité
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Ven 11 Fév - 22:11
Re-bienvenue Amuses toi bien avec ce nouveau perso'
Adèle de Lestang
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Métier : Etudiante en médicomagie
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Lumos Je rp en : #666699 Mon allégeance : Neutre
Ven 11 Fév - 23:04
Rebienvenue avec ce personnage! Et du coup, mais elle est trop choupi Lilibeth! On a trop envie de venir l'aider dans sa quête du bonheur ce bout de femme! J'ai adoré la pensine, même si la longueur m'a fait peur au départ , mais j'ai adoré! Bref je ne te fais pas attendre plus longtemps et je cours te mettre ta couleur!
Bienvenue chez les ...
Sorciers
Félicitation à toi te voilà fraîchement validé !!!
Tu vas pouvoir parcourir le forum de fond en comble et pouvoir rp à gogo ! Nous te conseillons tout de même de passer ouvrir ta fiche de lien et aussi ton hiboux afin de recevoir ton courrier. N'oublie pas de remplir ton profil, si un lieu te manque où si tu souhaites obtenir ton logement, c'est par ici que ça se passe. Tu peux dès à présent comptabiliser tes points de combat. Afin de t'intégrer au mieux sur le forum, tu peux participer à ces petits défis exclusivement réservés aux nouveaux. Tu peux aller t'inscrire dans une faction pour ensuite recenser tes points dans la coupe des quatre factions. Tu peux également demander d'être parrainé sur le forum, pour obtenir un parrain ou une marraine, rendez-vous sur ce sujet N'hésite pas aussi à te détendre dans la partie flood et même à venir nous faire un petit coucou sur la chat box Si tu as une question ou même une suggestion tu peux venir dans ce sujet et n'oublie pas que nos boîtes à mp sont toujours ouvertes
Amuse-toi sur GoB !!!
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There's been trials and tribulations You know I've had my share I know exactly where I'm going Getting closer and closer every day ♛ by wiise
Les petits trucs:
Lilibeth S. Barjow
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Métier : Serveuse Chez Jack la Ripaille
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IRL
Lumos Je rp en : Mon allégeance :
Sam 12 Fév - 7:34
@ADÈLE DE LESTANG omg désolée pour la longueur, je me suis laissée aller