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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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(terminé) And i want you to be mine :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Sam 5 Fév - 19:32

 

be mine

— Adèle & Azzio

C’est toujours étrange de voir comment les choses se font, parfois cela suit un cours logique que chacun peut comprendre, mais souvent, ça arrive, soudainement et ça brise tout ce en quoi on croyait. Azzio lui, avait vécu toute sa vie dans son petit patelin d’Italie, dans la Cosa Nostra, et il était heureux. La vie roulait sans problème et tout allait encore mieux depuis que les Zabini avaient quitté leur terre natale pour ouvrir la branche mafieuse en Angleterre. Et puis tout avait basculé. Violemment. Avec la mort d’Andrea. Puis avec sa venue sur le sol pluvieux anglais. Il détestait sa vie ici. Il ne se sentait pas heureux. En réalité, il ne faisait aucun effort pour l’être. Il faut dire qu’être le dernier venu en Angleterre, alors qu’il est présent dans la Cosa Nostra depuis si longtemps, c’était étrange. Il y avait cette nouveauté alors qu’il était un ancien. Et cela ne faisait pas sens. Surtout pas pour lui.

Azzio se passe le visage dans les mains et soupire bruyamment. Parce qu’en plus de tout, la seule fois où une femme avait attiré son regard et lui avait donné envie de s’investir dans une relation. Il faut comprendre ; aller lui parler et peut être espérer une nuit à ses côtés. Sauf qu’elle n’en avait pas envie, il avait eu de la chance de tomber sur un article d’elle pour la retrouver, mais rien à faire, elle ne voulait pas tomber sous son charme. En temps normal, Azzio aurait juste haussé les épaules et serait passé à autre chose, mais il avait eu un feeling et il souhaitait le suivre. Alors il s’était accroché, inutilement.

Plusieurs longues journées plus tard, Azzio a enfin décidé de passer à autre chose, mais pour ça, il faut avoir quelqu’un sous la main. Et ce quelqu’un n’existe pas encore. Alors il se plonge dans le travail, au sein du Garage Thestral Motor, tout en essayant d’éviter au maximum le duo Zabini. Il s’enferme dans sa bulle et se concentre uniquement sur les motos à réparer, sur les commandes à passer, sur les transports qu’il doit assurer. Bref, il pense à tout sauf à lui. C’est plus simple.

« Hey Adèle, tu m’accompagnes pour une petite pause ? »


Adèle c’est la fille cool du garage, celle à l’entrée qui sait sourire pour ramener les gens qu’il faut… et pour éloigner les autres. C’est juste un job étudiant à la base et elle ne fait pas partie de la Cosa Nostra, mais elle est un petit rayon de soleil ici. Il faut comprendre qu’elle a toujours un mot pour bitcher sur quelqu’un et que c’est très agréable de l’entendre descendre les gens.

Seulement, en réalité, s’il a commencé à parler à la gamine au début, c’est parce qu’elle est amie avec Anjelica. Elles s’entendent ultra bien. Et ça, Azzio est incapable de le laisser faire. Il a envie de foutre la merde dans la vie d’Anjelica. Pas qu’il soit obsédé par la nana Zabini, mais juste… qu’il supporte pas qu’elle soit heureuse. Il la déteste au plus profond d’elle et songe souvent à comment elle mérite de… Ouais, ok, il est peut être un peu obsédé par elle, mais uniquement dans un mauvais sens.

Il s’approche encore plus d’Adèle, attendant sa réponse. En réalité, il ne fait pas souvent des pauses et là, il n’en a pas particulièrement besoin, mais il vient de voir Anjelica passer et … c’était un réflexe d’hausser le ton pour attirer le regard de la brune. Même s’il a pris un malin plaisir à l’ignorer et agir comme s’il ne l’avait pas vue passer les portes du garage. Et il attend, un sourire sur la face en s’essuyant les mains dans un chiffon sale.

MAY
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Adèle de Lestang
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Sam 12 Fév - 22:28

 

And I want you to be mine

— Azzio & Adèle

Contrairement à ce qu'elle pouvait laisser croire, étudier et assumer un job à côté n'avait rien de facile. Enfin surtout pour quelqu'un comme Adèle qui s'était donné comme objectif de réussir tout ce qu'elle entreprenait et surtout parfaitement. Enfin, il fallait principalement comprendre qu'elle ne pouvait plus autant prendre d'avance sur le programme comme elle le faisait avant d'être obligée de se débrouiller seule financièrement. Elle avait dû aussi se faire une raison sur sa lubie de vouloir à tout prix surpasser sa cousine. Les tensions s'étaient sans aucun doute apaisées. Il n'en restait pas moins que sur ce point, si Elise la dépassait d'un millième de point sur un devoir, ça la faisait grincer des dents. Du coup, le mieux avait carrément été de ne pas chercher à connaître les résultats d'Elise. Inutile de se faire du mal avec ça. Sa sœur avait pris la relève et se chargeait bien assez de lui pourrir son existence comme ça. Heureusement, grâce à Anjelica, elle avait trouvé un travail qui ne la rebutait pas et où tout le monde s'était arrangé pour la mettre à l'aise. Adèle se plaisait au garage et même si celui-ci cachait un autre monde, celui de la Cosa Nostra, elle n'était pas inquiète. Anje lui avait assuré qu'elle ne risquerait jamais rien, puisqu'elle n'arborait pas le fameux tatouage de l'organisation et c'est donc en toute connaissance de cause qu'elle travaillait à l'accueil. Son rôle n'ayant rien de trop contraignant non plus, elle se permettait dans les moments d'accalmie de poser ses notes sur le côté du comptoir pour les relire et ainsi gagner du temps sur ses révisions, puisqu'elle passait la plupart de son temps libre au garage. Elle jonglait ainsi entre ses stages à Sainte-Mangouste, ses cours à Poudlard et son petit job au garage. C'était un fait, sa vie était bien remplie et elle n'avait pas eu de problème d'insomnie depuis un bon moment. Bon ok, de temps à autres, des catastrophes lui tombaient dessus puisqu'elle était super douée pour se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment, mais rien d'aussi affreux que l'attaque de l'université il y a presque deux ans.

Une voix la sortit de ses notes de médicomagie et elle releva la tête. C'était Azzio, le dernier arrivé d'Italie. Anjelica qui se chargeait d'habitude de lui présenter les nouvelles têtes ne l'avait pas fait. Sans doute n'en avait-elle pas eu le temps... Enfin, elle avait fini par apprendre qu'il était venu renforcer les effectifs de la branche anglaise. Visiblement les affaires marchaient bien, sinon le garage ne se développerait pas. Il fallait croire que Luca savait vraiment ce qu'il faisait et qu'il ne foutait pas tout en l'air avec ses problèmes d'addictions. Adèle préférait ne pas savoir ce qu'il était advenu de cette histoire. Elle préférait faire comme si elle ne savait rien du tout. Après tout si elle n'était pas tombée sur lui au mauvais moment un vrai don, je le dis, elle n'aurait rien su, juste des suspicions. Bref, Azzio lui proposait de prendre sa pause avec lui et elle tenta de cacher son étonnement. C'est que depuis qu'il était arrivé et toutes les fois où elle avait été présente, il lui avait semblé un acharné du travail. Jusqu'à présent leurs échanges s'étaient plutôt limités aux formalités liées au garage. Contrairement à... presque partout ailleurs en fait, elle ne rechignait pas trop à discuter avec les autres employés du garage et elle estima que personne ne lui en voudrait si elle prenait sa pause maintenant alors que la boutique était déserte.

- D'accord, j'arrive, répondit-elle.

Elle rangea ses notes rapidement, attrapa sa veste et enroula son écharpe autour de son cou, imaginant qu'il voulait sûrement prendre l'air. Elle sortit et frissonna avec le changement de température. Rien à faire, elle ne changerait de pays pour rien au monde, mais elle n'aurait pas été contre des températures plus douces. Elle se tourna vers Azzio pour engager la conversation :

- Alors, ta vie à Londres te plaît ?

Oui direct les pieds dans le plat. De un, elle ne pouvait pas imaginer le contraire puisqu'elle était bien plus heureuse à Londres que dans son pays natal. Et de deux, piètre empathique, elle était incapable de percevoir les états d'âmes des gens qu'elle croisait même tous les jours. Si... Ses amis proches étaient quand même plus chanceux à ce niveau, heureusement. Bref, elle n'avait absolument pas observé si Azzio se plaisait réellement au Royaume-Uni. Au moins, elle ne posait pas la question pour rien.

MAY



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Lun 14 Fév - 14:44

 

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— Adèle & Azzio

Adèle n’hésite pas un seul instant et passe son écharpe rapidement pour le suivre. Azzio sourit avec largement, il avait cru devoir la convaincre ou tenter de mettre les formes, mais elle est directement motivée. Un point pour lui. Azzio se retourne pour jeter le torchon et faire naître un immense sourire sur ses lèvres. Cela risque d’être beaucoup trop facile d’embêter Anjelica et… cela lui plaît.

Azzio s’engage vers les toilettes pour se laver les mains et surtout, pour les dégraisser. Les avoir sales, pas de soucis, mais sentir la graisse sur sa veste dès qu’il quitte le garage, ça le fait moins. Il laisse la porte ouverte et les lave avec attention. Puis il enfile donc son manteau et sort dans le froid Londonien. Le jeune homme frissonne et lève des yeux vindicatifs vers le ciel brumeux. N’y a-t-il donc jamais de soleil par ici ?

Adèle entame la conversation avant même qu’il n’ait le temps de le faire et cela le fait sourire. Fait-elle exprès de poser la pire question ? Non. En réalité, des questions pires il en existe un large panel, par exemple : qui préférerais-tu tuer entre Anjelica et Luca Zabini… Oh mais ce n’est qu’un exemple, il ne tuera ni l’un ni l’autre, voyons. Azzio ne tuera personne tout court, il n’est pas prêt d’être classé meurtrier, il préfère largement se venger mesquinement. Et pourrir la vie des gens, mais pour s’amuser plus que pour vraiment les faire chier. Revenons à Adèle plus tôt.

« Franchement ? » demande-t-il avec un sourire en plongeant son regard dans celui de la blonde. Elle n’est pas anglaise, elle ne devrait pas se vexer.  « Je déteste. Le temps est tout bonnement atroce, les gens sont pédants et je déteste les Zabini. » soupire-t-il. Sa dernière phrase n’est qu’un test, juste pour voir la réaction de la blonde, c’est pourquoi il ne laisse une pause que le temps d’observer les traits de son visage avant de reprendre. « Mais j’ai pas le choix, alors je reste. » Il sourit rapidement. Ce sourire chaleureux qui font souvent craquer les minettes. Sauf qu’Adèle n’est certainement pas une minette. « Non sérieusement, le beau temps ne te manque pas à toi ? Je comprends pas comment les gens ne deviennent pas fou. Le soleil me manque tellement. Et quand on le voit apparaître haut dans le ciel, ici, il ne réchauffe même pas. Je suis tout le temps frigorifié. Tiens, vérifie. » Il lui tends les paumes pour montrer combien elles sont gelées. « Sérieux, j’avais jamais froid avant. T’sais j’étais le mec cool qui prêtait sa veste aux jeunes filles dans le froid, ici je peux même pas tenter. » Il lève les yeux au ciel et soupire. Il tente encore une fois de voir sa réaction. Est-ce qu’elle aurait été intéressée ? Est-ce que cela allait être vraiment si facile de mettre Anjelica en rage et d’oublier Lexi ? Ou alors, il allait devoir vraiment y mettre du sien ?

Il se frotte les mains et souffle dessus pour les réchauffer. « Et toi, tu viens pas d’Angleterre si je me trompe, mais j’en sais pas trop ? On m’a pas dit grand chose sur toi. » Comme si le commérage ne l’intéressait pas, comme s’il était juste un gars bien qui attendait que les principaux intéressés se présente d’eux-même. « Parle-moi de toi. » propose-t-il avec un air doux en s’appuyant contre le mur. Il plonge son regard dans le sien et attend qu'elle démarre, prêt à écouter l'incroyable histoire d'Adèle de Lestang.
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Jeu 17 Fév - 16:06

 

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— Azzio & Adèle

Jusqu'à présent, elle n'avait jamais regretté d'avoir entamé une discussion avec un employé du garage. Enfin si Jaeden, mais comme la première fois où elle lui avait parlé ce n'était pas au garage, ça ne comptait pas vraiment. Ici, les conversations étaient faciles. Personne ne se souciait de sa réputation ou de son sang pour échanger avec elle. C'était sans doute pour cette raison qu'elle avait accepté de suivre Azzio. Sa première question lui était venue naturellement. Puisqu'elle ne savait pas grand-chose de lui à part sa récente arrivée à Londres, elle ne voyait pas ce qu'elle aurait pu sortir de mieux. Le début de sa réponse la laissa perplexe. Ben oui franchement... Elle n'était pas spécialement fan des bobards. Elle pensa d'abord sourire à sa réponse. C'est vrai qu'on ne venait pas à Londres pour le climat. Les gens ? Elle n'avait pas remarqué la différence avec les gens qu'elle avait été obligée de fréquenter à cause de sa famille. Par contre les Zabini ? Il plaisantait non ? Elle le fixa décontenancée. Elle avait mal compris ? Non, elle n'était ni malentendante, ni sujette aux hallucinations. Pourquoi Azzio lui sortait-il ça ? Elle qui imaginait les membres de la Cosa Nostra comme une grande famille unie, ne comprenait pas qu'il puisse lui confier son ressentiment à propos de la famille qui dirigeait leur organisation. Elle se demanda si c'était une bonne idée de lui demander des précisions, mais il enchaîna, changeant de sujet comme si ce n'était qu'un détail sans importance. Adèle bien sûr le retint dans un coin de sa tête tandis qu'il lui reparlait du temps déprimant qu'il subissait. Elle sourit acquiesçant. Bien sûr qu'elle aurait préféré quelques degrés en plus, elle qui était frileuse et avait vite appris à ne plus jamais sortir sans cape, veste, écharpe et autres accessoires hivernaux lorsque c'était la basse saison.

- Euh, je... non, mais je te crois, bredouilla-t-elle lorsqu'il lui tendit ses mains pour qu'elle vérifie ses dires.

La jeune femme se dit que ça devait être un truc d'Italien d'être ainsi tactile avec les autres. Ha si...Le nombre de fois où Anjelica lui avait sauté dessus pour la saluer se moquant complètement de ses réticences. Bon cela dit, c'est vrai que du coup, depuis le temps elle s'était habituée. Désensibilisation aux contacts assez efficace. Azzio poursuivit en lui parlant de cette technique si typique qui devait bien lui réussir dans son pays auprès de la gente féminine. C'est vrai qu'il ne manquait pas de charme. Il ne devait pas se trouver souvent en difficulté pour attirer les demoiselles. Adèle se surprit à se demander s'il avait d'ailleurs quelqu'un dans sa vie. Elle chassa bien vite cette pensée pour lui répondre dans un sourire amusé.

- Il va te falloir changer d'accessoire alors, ici tu auras plus de chance en proposant un abri sous ton parapluie ! Ou alors tu attends l'été, ce n'est pas si mal à ce moment-là. Quelle idée aussi de débarquer au moment où les températures sont les plus basses !

Ou alors comme elle, il finirait par s'y faire. La météo ce n'était pas du tout l'argument qui attirait les gens à Londres. Et dans son cas, ce n'était pas ce qui la pousserait à abandonner sa vie ici.

- Non c'est vrai, je suis française, mais ça fait plus de deux ans maintenant que je vis ici, confirma-t-elle.

Elle n'avait remis les pieds en France qu'une seule fois depuis son arrivée au Royaume-Uni, et ça n'avait même pas été pour rendre visite à sa famille. Elle leva les yeux vers lui lorsqu'il l'invita à parler d'elle, se demandant bien ce qu'elle pouvait lui dire ou par quoi commencer. Apparemment les gens n'aimaient pas qu'on leur dise que la vie qu'on menait n'avait rien de bien passionnant.

- Eh bien... Je suis venue ici pour étudier la médicomagie à Poudlard et je travaille au garage le reste du temps pour subvenir à mes besoins. Aussi fou que ça puisse te paraître, je ne compte pas rentrer un jour en France. Le soleil me manque bien sûr, mais il y a beaucoup d'autres choses qui ne me manquent pas là-bas.

Elle haussa les épaules et sourit. Un début de réponse pas si mal, si si, il avait été déjà bien plus chanceux que Luca, mais elle ne savait déjà plus quoi dire. C'était qu'elle ne voulait pas non plus l'ennuyer et elle était presque certaine que son quotidien ou le contenu de ses cours ne l'intéresserait pas du tout.

- Je crois que je ne suis pas vraiment douée pour parler de moi, s'excusa-t-elle, je te laisse poser les questions ou mieux, je te laisse me montrer l'exemple.

Après tout elle ne savait rien non plus de lui, seulement ce qu'elle avait pu observer d'elle-même. C'est vrai qu'elle optait pour la facilité en lui retournant sa question, mais bon...
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Ven 18 Fév - 10:18

 

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— Adèle & Azzio

Adèle ne se laisse pas avoir par le charme naturel d’Azzio et elle pas à ses pieds instantanément, c’est donc une fille intéressante. Comme beaucoup d’autres mecs, Azzio est chiant sur ce point-là. Ils préfèrent toujours ce qui leur est inaccessible… et voilà pourquoi Alexis a tant tapé dans l’oeil du bel italien. Il aurait mieux fait de rester chez lui lors de leur rencontre, cela lui aurait évité bien des désagréments. Mais il refuse de penser à elle, pour l’instant. Il se concentre sur Adèle qui ne veut pas toucher ses mains. Feraient-elle partie de cette affreuse catégories des personnes non-tactiles ? Quelle tristesse, Azzio lui l’est tellement qu’il a mis du temps à comprendre que d’autres n’étaient pas comme lui. Il range donc ses mains et ses sourires.

« Comme si j’avais eu le choix. » soupire-t-il, expliquant pourquoi il est arrivé au coeur de l’hiver. « J’aurai jamais choisi Londres je t’avoue, mais je vais m’adapter. Comme toujours. » 

Retomber sur ses pieds malgré les pires tourments, c’est ce qu’Azzio fait depuis le début de sa vie. C’est juste plus simple de commencer par se plaindre et de s’adapter ensuite. Il avait espéré avoir une oreille compatissante en voyant Adèle, mais finalement, il s’est sûrement un peu trompé. Décidément, la jeune française ne ressemble pas à ce qu'il s’attendait d’elle. Le challenge vient de prendre de la valeur - idiot qu’il est.

« Je note les idées, merci. » 

Grand retour du sourire charmeur avant d’exploser de rire. C’est si facile de parler avec Adèle en réalité, c'est agréable de l’écouter, elle a de bonnes idées et répond avec franchise. C’est très reposant après toutes les conversations à bâton rompues ou les répliques sifflantes qu’il s’est pris des autres personnes qu’il a rencontré avant. Peut être aurait-il du aller voir Adèle plus tôt. Finalement, il a presque envie de remercier Anjelica, c’est grâce à cette peste qu’il était allée voir la jeune femme.

Quand elle se met à parler, on sent qu’elle ne dit pas tout et qu’elle n’a pas envie de continuer. « Vie compliquée ? Bienv’nue dans la famille. » Qui peut se targuer d’avoir une vie facile, avec une famille douce et aimante ? Pas grand monde malheureusement. Oh, l’amour existe entre les liens dans la Cosa Nostra, mais il est teinté de sang, de rage et de violence. Azzio soupire. « T’as raison, j’suis plus trop sûr de vouloir revenir là-bas. » commence-t-il avant de se perdre dans ses pensées. « Je crois que l’absence de tous ceux que j’appréciais en Italie finira par cesser de peser. » Ses amis formaient une famille mais tous appartiennent à la Cosa Nostra et finiront par bouger un jour ou l’autre. Ses parents ne lui rappellent que trop le manque d’Andrea. Et il a laissé plusieurs femmes mais aucune assez bien pour lui retenir le coeur. Bref, il ne laisse pas vraiment quelqu’un et il est seul. Comme toujours. Où qu’il soit. « T’as raison, c’est un exercice très difficile et on est pas en train de passer un entretien. » Si elle n’a rien dit, il comprend pourquoi. Comment expliquer en quelques mots des subtilités aussi complexes ?

Il se passe la main dans la tête. « J’vais être franc, je me sens seul, mais autant ici que là-bas. Depuis la mort d’Andrea, il me manque une partie de moi et… » Il pensait pouvoir en parler avec facilité, mais il n’y arrive pas. La rage, la douleur, la peur de la mort, tout ça, lui serre la gorge. Andrea. Il lui manque chaque jour. « C’est dur. Alors j’essaie de faire le mec qui s’plaint, qui a une vie banale, qui s’en fiche de tout, mais c’est juste pour éviter à la douleur de revenir. » Il pensait jouer l’homme faible, juste pour lui faire de la peine et la toucher mais … en réalité, ce n'est pas un jeu. Il l’est. Et il vient seulement de s’en rendre compte. Azzio secoue la tête et soupire, encore. « J’te saoule sûrement avec mes états-d’âme. » Il fait une moue et tente de chercher un autre sujet de discussion. « mais ça va aller, je suis sûr qu’après quelques mois, je vais me plaire ici. » souffle-t-il, en se sentant complètement idiot de sortir ça, après… tout ça.
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Sam 19 Fév - 10:17

 

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— Azzio & Adèle

S'adapter. De toute façon, il n'y avait pas de secret, il fallait se faire une raison ou abandonner. Londres ou ailleurs, Adèle avait juste choisi l'endroit où elle avait eu le plus de chance d'avoir un avenir à la hauteur de ses rêves. Si ce n'était la rencontre fracassante avec ses cousins à l'époque, elle s'estimait chanceuse. Ici, elle avait trouvé des gens sur qui compter. Elle avait même rencontré celle qui était devenue sa meilleure amie le tout premier jour de son arrivée en Angleterre. Mais Azzio à la différence d'Adèle ne s'était pas battu pour changer de pays, elle le comprenait en l'écoutant. C'était sans aucun doute plus dur d'être arraché à ses racines lorsque le choix n'était pas le sien. Il la remercia et elle sourit de nouveau.

- Je t'en prie !

Conseillère en séduction ? Houla sûrement pas. Cela dit, même si elle n'était peut-être pas douée avec les sentiments, elle était quand même capable d'identifier ce qui était susceptible de plaire. Les filles d'ici ne devaient pas être bien différentes d'ailleurs. Non, en fait ce n'était qu'une question de caractère, de tempérament, pas de pays, de ça elle en était certaine. Ce dont elle était moins certaine en revanche, c'était ce qu'elle devait raconter pour répondre à la demande d'Azzio.

- C'est peu de le dire, souffla-t-elle en réponse à son commentaire.

Une vie compliquée oui et pourtant son histoire n'avait rien d'original. Être reniée par sa famille, c'était même plutôt la nouvelle mode chez les sorcières, notamment de sang-pur. Mais voilà, c'était devenu son histoire à elle aussi. Sa famille ne lui manquait pas le moins du monde, par contre les avantages qui allaient avec c'était autre chose. Mais tout n'était pas si noir, elle était loin d'être à plaindre. Azzio en revanche, lui, avait l'air perdu. C'était l'impression qu'il lui donnait en lui parlant de l'Italie et de ses proches restés là-bas.

- Renoncer à une partie de sa vie n'est pas ce qu'il y a de plus facile à faire, lui dit-elle alors.

Sa vie n'était peut-être pas idéale en France, mais tourner la page n'avait pas été la chose la plus évidente à faire. Maintenant, elle savait qu'elle avait fait le bon choix, mais à ce moment-là, elle avait été rongée d'angoisse. Chose qu'elle n'avouait pas vraiment. Ne lui avait-on pas appris à cacher ses faiblesses ? En attendant, Adèle était déjà à court d'idées. Que dire ou ne pas dire sans s'étaler en discours assommants ? Alors elle n'avait rien trouvé de mieux à faire que de se défiler et de passer le relais. Si elle croyait cependant qu'elle aurait désormais le rôle facile, elle se trompait. Elle ne s'attendait pas à ce qu'Azzio se dévoile ainsi à elle. A l'évocation de la mort d'Andrea, Adèle remit tous les éléments en place et réalisa alors que finalement elle savait une chose sur lui. Andrea ne pouvait être que l'ami d'Anjelica, celui qu'elle avait perdu le jour du fameux accident. Et alors du coup Azzio était son frère, c'était évident maintenant qu'il en parlait. Elle le regarda alors ne sachant comment réagir. C'était bête, mais elle ne voulait pas qu'il la trouve insensible et en même temps peu habituée à l'exercice, elle ne savait que faire.

- Non, non pas du tout ! Répondit-elle précipitamment lorsqu'il avança qu'il devait l'ennuyer.

Pas besoin d'empathie pour comprendre que dire le contraire n'était absolument pas adapté. Elle ne pouvait pas prétendre comprendre sa peine. Elle n'avait jamais perdu quelqu'un, enfin tout du moins de cette manière. Elle se rapprocha de lui hésitante, un discret sourire aux lèvres. Bien sûr qu'il pouvait se faire à sa nouvelle vie, à condition de ne pas s'enfermer dans sa peine.

- Ce n'est pas si mal ici, et puis je suis persuadée que le lieu importe peu, ce qui compte c'est les gens. Les gens auxquels on s'attache, c'est eux qui rendent la vie plus agréable.

Adèle ne voyait plus son avenir en Angleterre sans les personnes qui comptaient dans sa vie. C'était impossible, c'était eux qui la soutenaient, qui la supportaient, qui lui donnaient le sourire quand il fallait. C'était les amis qu'elle s'était fait ici qui lui avaient permis d'affronter les épreuves. Peut-être que c'était ça finalement le secret pour s'adapter ? Par contre s'il bossait tout le temps, ce n'était pas gagné. C'est vrai on ne remplaçait pas un frère, mais s'il voulait se sentir moins seul, il allait devoir essayer d'y remédier.

- Tu as déjà mis les pieds au White Thestral ? Ou au Chaudron Baveur ? C'est un incontournable sur le Chemin de Traverse ! C'est dans un de ces lieux que j'irais à ta place et en plus on y est bien mieux qu'à l'extérieur en cette saison !

Elle sourit ravie de lui avoir trouvé une solution. Il trouverait sans aucun doute son bonheur dans un de ces bars.
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Lun 21 Fév - 11:59

 

be mine

— Adèle & Azzio

Les mots d’Adèle résonne dans la tête du brun. Il comprend qu’elle a abandonné beaucoup de choses, alors que pour lui, cela semblait plus facile. Même si ses relations avec les Zabini ne sont pas au beau fixe, la Cosa Nostra, c’est sa famille. Alors il a débarqué à Londres, il se sent un peu seul et le nouveau, mais.. il est tout de même accueilli dans la famille. Sa famille. Et ça change tout. Il n’avait pas songé que pour Adèle cela pouvait lui causer un traumatisme plus grand. Comme il l’a dit plus tôt, il joue à se plaindre parce que c’est plus facile qu’être sincère envers soi-même. Azzio soupire et se passe une main dans les cheveux, c’est un geste naturel qu’il fait sans s’en rendre compte, ses mains bougent tout le temps et ça l’aide à se poser.

« C’est vrai c’est pas facile, au moins j’ai ma famille ici. La Cosa Nostra. »

Il sourit pour montrer qu’il va tenter d’être plus positif. Si elle ne fait pas partie de la famille elle doit pouvoir comprendre les liens qui attachent les membres entre deux. Après tout, elle est proche d’Anjelica, plusieurs choses ont dû lui être expliqué. Soudain, Azzio est curieux de savoir comment on présente tout ça aux nouveaux. Il est né dans la mafia, il a grandi entouré de tous les membres, est-ce qu’on peut vraiment comprendre les liens que cela forme ? A moins d’être adopté totalement, comme l’est Théodora par exemple, pour Adèle ça doit être un peu plus flou.

« Mine de rien, t’a raison. Le lieu importe peu… sauf à cause de la météo. »



Ouais il était en boucle là-dessus, mais vraiment, le soleil qui se cache constamment … c’est une arnaque ! Azzio ne peut pas vivre sans soleil. C’est plus fort que lui, il est de mauvaise humeur quand il fait moche. Et cela dure depuis trop longtemps. S’y habituera-t-il un jour ? Il lève ses yeux vers le ciel et lui jette un nouveau regard noir.

« J’m’y ferai pas, j’en suis sûr. »

Il soupire, se désolant du temps pourri. Et même si elle a de bonne idée, un parapluie n’est pas censé être une méthode de drague. Alors oui, les baiser sous la pluie c’est stylé, mais quand l’eau est chaude, pas quand il est moins mille et qu’on est tous engoncé dans des doudounes hors de prix !

« Et bien pas du tout, j’ai pas eu de guide de la ville encore. Tu veux prendre ce rôle ? Ce serait un honneur pour moi. »



Il saisit la perche tant qu’elle est présente. Cela lui permettrait bien de se rapprocher de la demoiselle sans avoir à faire le moindre effort. Il songe à toutes ces soirées avec les deux gars qu’il a rencontré, ces gars louches qu’il a du surveiller pour le compte de la mafia. Ils ne se sont pas méfiés d’un nouvel arrivant en ville, d’un gamin perdu, ils auraient clairement dû, mais c’était trop tard pour eux maintenant.

« J’suis allé dans un pub du Londres moldu, vraiment pas fou… Par contre je te préviens, je ne bois jamais plus d’une pinte, conviction personnelle. »


Azzio avait gouté de l’alcool très jeune, il avait tout de suite détesté ça, c’était peut être le but ? Il n’avait jamais fait, comme énormément d’adolescent, le mur pour aller boire en douce des alcools fort qui défoncent la gorge. Il faisait le mur bien sûr, mais il ne buvait pas. Il regardait ses amis et était dégoûté pour eux. Plus tard, il s’était mis à boire par convenance, comme tout le monde, mais jamais en appréciant le goût ou les effets. Il préférait toujours s’arrêter tôt et pouvoir s’enfuir d’une soirée facilement. Puis surtout, il conduisait des motos, c’était son boulot et il avait besoin de le garder. Il voulait être opérationnel pour la Cosa Nostra, toujours. Il voulait pouvoir répondre présent et faire bien les missions, quelle que soit l’heure où on l’appelait. C’est aussi pour cela qu’il ne buvait jamais plus qu’une pinte. Et même, il s’arrêtait souvent au demi. Et ça, c’était son choix et il n’en avait jamais eu honte.
MAY
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Adèle de Lestang
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Dim 27 Fév - 22:09

 

And I want you to be mine

— Azzio & Adèle

La famille... Adèle ne savait plus exactement ce que ça signifiait. Pour elle, ça avait toujours été un nom, un statut. Et puis, elle avait rencontré une autre partie de sa famille, celle de sa cousine et elle avait compris que c'était bien autre chose. De l'amour, des sentiments, du soutien qu'elle avait enviés. Et puis il y avait la Cosa Nostra qu'elle avait ensuite découvert. Encore une autre définition de la famille qu'elle apprenait encore à comprendre. Mais sa famille finalement, maintenant c'était ses amis. Page tournée, pas question de repartir en arrière. Elle s'attarda sur le sourire d'Azzio avant de l'écouter rebondir sur ses mots. La météo, décidément c'était une obsession. Elle leva les yeux au ciel en riant.

- Eh bien écoute, tu fais comme moi et mon amie, tu rêves à tes prochaines vacances à Bali !

Ce qui était à la base un projet de deux amies était vite devenu un rêve qu'elles n'étaient pas près de voir se réaliser. L'une comme l'autre comptaient désormais leurs économies jusqu'à la moindre noise. Mais qui sait, un jour peut-être qu'elles le feraient vraiment ce voyage sur l'île indonésienne. En attendant un peu d'imagination faisait le travail et cela lui suffisait à supporter la grisaille londonienne.

En attendant, pour répondre à ce manque dans sa vie, pour résoudre son problème de solitude, Adèle lui suggérait de visiter les bars du Chemin de Traverse. Une évidence pour elle, mais pas pour lui visiblement. Elle s'étonna de sa proposition, le regarda hésitante. Elle n'était pas vraiment ce qu'on pouvait considérer comme un guide, mais elle pouvait bien lui montrer deux ou trois lieux sympas pour l'aider.

- Hum... D'accord, je peux te montrer après la fermeture du Thestral, ou même un autre jour, peu importe.

Les bars n'allaient pas disparaître du jour au lendemain. Quoique... avec le Blood Circle, il ne fallait peut-être pas trop s'avancer. Il était allé où ? Dans le Londres Moldu ? Ha bah ça aucun problème, ce n'était pas elle qui l'emmènerait dans le moindre lieu du côté moldu. Elle tenait à sa vie ! Adèle fronça les sourcils amusée devant la précision qu'il lui apportait.

- Je ne compte pas te rendre ivre mort, dit-elle en riant, le but ce n'est pas de faire s'éloigner tout le monde autour de toi !

Personne ne voulait sympathiser avec un type qui empestait le whisky de l'autre bout de la pièce et clairement en méthode de drague, il n'attirerait aucune fille qu'il fasse beau ou qu'il pleuve d'ailleurs. Une belle gueule qui titubait sur le bitume ? Non, vraiment non.

- Et puis ça m'arrange, je ne tiens pas l'alcool, c'est un désastre, sans compter que c'est un budget !


Et à priori, elle n'allait pas recevoir d'augmentation dans les prochains jours. Elle était déjà rémunérée correctement et puis si un jour, on lui faisait cadeau de quelques gallions supplémentaires, elle était certaine qu'elle ne les claquerait pas au comptoir d'un bar pour de multiples consommations. Quant au fait de tenir l'alcool, elle se souvenait de soirées mémorables et vraiment dès qu'elle dépassait deux verres, elle commençait déjà à raconter des choses qui ne lui ressemblaient pas. Noyer son chagrin avec Hestia lors de son premier Noël à Londres ? Mauvaise idée. Le faux enterrement de vie de jeune fille d'Alcyone s'était carrément soldé à ramper sous les tables pour éviter une bagarre générale où l'alcool y était justement pour quelque chose. Vraiment, elle avait eu le temps depuis de se rendre compte que ça ne lui réussissait pas. Et ne parlons même pas des pastilles d'Anjelica...

- Du coup, c'est bon pour toi ? Le bar du garage ? Quoique tu voudras peut-être croiser de nouvelles têtes ?

Elle n'avait pas de préférence. Elle appréciait les deux lieux et ils n'étaient pas comparables, chacun ayant leurs particularités.
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Lun 28 Fév - 13:59

 

be mine

— Adèle & Azzio

La conversation est aisée et ne demande pas beaucoup d’effort à Azzio, c’est très agréable après ces quelques jours un peu compliqué qu’il avait passé à Londres depuis son arrivée. Alors il profite, il savoure, de l’instant simple, sans prise de tête. Et il comprend qu’il s’était mis de côté tout seul. Si les gens ne viennent pas à toi, c’est à toi d’aller voir les gens. Azzio avait attendu que tout lui tombe dans la bouche, sans le moindre effort… or la vie n’était pas aussi simple que cela. Mais juste proposer une pause de dix minutes à quelqu’un, pouvait suffire à rendre la journée belle.

Belle comme Adèle. Plus ils parlaient, plus Azzio se rendait compte qu’elle était vraiment belle. Ce petit tic de langage, ces mèchent blondes qui retombaient sur ses épaules, la façon dont elle entourait son cou de son écharpe pour éviter de frissonner. Azzio était attentif à tous ces détails, à la base, juste pour embêter Anjelica, mais il devait reconnaître que… finalement… peut être qu’il n’était attentif à la française que pour lui-même. Elle dégageait quelque chose et il avait besoin de ce fameux quelque chose. Il avait besoin de se changer les idées. Et Adèle pourrait lui convenir.

« Alors, perso je vais choisir les côtes Australienne que Bali, mais je comprends l’idée. »

Rêve d’un lieu paradisiaque pour oublier la triste vie qu’on a ici ? C’est un concept, pourquoi pas. Azzio est prêt à tout pour cesser de broyer du noir en sentant la pluie tomber sur son crâne. Il se dit qu’il doit existait des sortilèges pour rendre ses vêtements totalement imperméables et créer une protection magique autour de son cuir chevelu, il faut qu’il se renseigne. Mais auprès de qui ?

Il sourit quand elle rit. Piètre opinion qu’elle a de lui-même, il est totalement charmant quand il est bourré voyons. Ahem.

« Je dois avoir un sacré esprit de contradiction, parce que j’ai limite envie d’être bourré pour te montrer combien je suis extraordinaire même en ayant trop bu. »


Il badine comme un idiot, mais il a ce sourire sincère qui se dessine dans ses yeux. Il a toujours aimé surprendre les gens Azzio, juste par principe. Il ne se plie pas aux règles, mais sans dépasser de trop la ligne. Il est sérieux et discret, mais il sait aussi se lâcher quand c’est le bon moment. Il sourit de nouveau.

« Par contre du coup, maintenant, j’ai envie de te voir en ayant bu. »


Si elle ne tient pas l’alcool, peut être bien qu’elle perd ce côté sérieux et énigmatique. Peut être se dévoilera-t-elle plus facilement. Azzio n’est pas du genre à insister sur un sujet si la personne ne face ne souhaite pas en parler, mais il a tout de même envie d’en savoir plus sur la française, elle l’intrigue cette jeune femme.

Il hausse les épaules quand elle lui demande de choisir.

« Hum, les deux semblent intéressants, commençons par le garage. »


Il ne lui laisse pas le choix. Il a bien envie de faire les deux et avec elle.

« Mais pour l’instant, je vais retrouver travailler. »

Il sourit et incline légèrement la tête vers elle.

« Merci pour cette délicieuse pause et on se retrouve vers 19h devant le garage du coup ? »


Est-ce un rancard ? Seulement si elle le veut. Mais Azzio doit reconnaître qu’il serait bien heureux qu’elle le voit comme tel. Pour l’instant, restons sur une sortie entre étrangers pour découvrir la ville. Il attend qu’elle confirme, puis il s’éloigne vers l’intérieur du garage pour revenir à ce pot d’échappement récalcitrant, qui va lui demander toute son attention.
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