Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Aujourd'hui j'ai décidé de prendre la route direction Manchester, nous somme le dernier dans ma seizième semaines de grossesse, autrement dit dans mon quatrième mois de grossesse depuis le vingt-trois juin. Nous sommes aujourd'hui le vingt-six juin et j'ai décidé de partir faire un road trip ce weekend. J'ai donc fermé exceptionnellement la boutique pour deux jours, ressorti mes affaires de motos, dû lancer un sortilège sur le pantalon qui ne ferme plus à cause de mon ventre qui s'arrondit de jour en jour.. Une fois prête, les bottes et la veste mise, je jette un dernier coup d'œil à l'heure, sept heures trente, je suis dans les temps.. Me voilà parti pour quatre heures de moto, avec sûrement de nombreuses pauses entre l'envie de faire pipi et de manger un bout.
Je monte sur la bête, voilà une sensation que je n'avais pas ressenti depuis avant ma grossesse, j'avais un peu délaissé mon bébé pour mon autre bébé.. Mais j'avais besoin, et surtout très envie de reprendre la route, en faisant très attention bien sur. Me voilà parti pour quatre heures aller et quatre heure retour de route, mais le nombre d'heures et de kilomètres m'importe peu.
Je démarre le bébé, elle gronde, ce qui me fait sourire, je ferme ma veste, caressant mon ventre au passage et finit de mettre mon casque, je l'attache convenablement et me voilà parti pour au moins deux heures de route, un arrêt à Birmingham pour un repas sera la bonne idée étant donné que nous sommes à mi-route à peu près..
J'avale les premiers kilomètres sans broncher, mais la première pause se fait vite ressentir. Pause pipi pour madame, reprise de la route puis pause une cinquantaine de kilomètres plus loin.. Puis reprise de la route jusqu'à Birmingham, je regarde de temps en temps le compteur qui reste à une bonne vitesse, mais qui respecte surtout les limitations. Parfois je la pousse un peu plus, mais mon but aujourd'hui n'est pas d'avoir un accident mais de profiter de la route que je n'ai pas prise depuis un long moment.
Je croise plusieurs motos sur mon passage, le beau temps a peut être aidé les gens à sortir et a profité du beau temps. La circulation pour un weekend de juin est tout de même calme.
Birmingham n'est plus qu'à une dizaine de kilomètres, je quitte l'autoroute pour prendre par la ville, je connais un petit pub qui fait de succulent repas pour pas très chère et où beaucoup de motard s'arrête pour faire une pause ou simplement pour profiter de la ville. Les derniers kilomètres sont avaler a une vitesse folle, je ne me rend a peine compte de la distance parcourue c'est alors que j'arrive devant le pub, des dizaines de moto sont déjà garé devant. Je trouve une place à mon bolide, me gare, enlève mon casque et secoue ma tête pour remettre mes cheveux en place. Je descend de la moto accroché le casque au guidon et je prend la direction de l'intérieur du pub, je passe par l'accueil et commande un burger… Oui, un burger à neuf heure du matin, ma demande n'a pas l'air de surprendre, ils font du fast food à n'importe quelle heure de la journée, c'est indiqué sur la porte. J'aime ce genre d'endroit.
Je trouve une place et m'installe, je fait glisser le zip de ma veste jusqu'en bas afin de libérer mon petit ventre.
Lumos Je rp en : #9966cc Mon allégeance : Blood Circle
Mar 13 Sep - 21:04
Juin 2022
Ce week-end j’avais congé, pour une fois, et c’était inadmissible que Moïra ait déjà son emploi du temps chargé sans moi. Une affaire familiale ou je ne sais plus quoi. À dire vrai, elle ne m’avait pas vraiment expliqué et je n’avais pas spécialement écouté, trop occupée à la dévorer du regard. Nos rencontres étaient à chaque fois indécentes, et je regrettais de devoir me passer d’elle durant deux jours. Nonobstant, au lieu de me tourner les pouces durant deux jours, je décidais de mettre à parti mon temps libre. Il était si rare à cause de mes fonctions à l’armée et au sein du Blood Circle, autant profiter ! Établie à Londres depuis le début de l’année, j’estimais avoir à présent assez bien visité la ville. Je l’aimais bien. Il m’avait fallu du temps pour m’y adapter, elle était vivante et noble, et surtout énorme. Des combinaisons plutôt rares en Suisse qui était un si petit pays. Maintenant que je me sentais à l’aise, j’avais le désir de mieux connaître ce pays que je m’évertuais à défendre depuis mon arrivée. Quand bien même il était peu cher à mon cœur parce que je le connaissais peu, j’avais le désir de me laisser séduire par lui, par son histoire et ses grandes étendues sauvages.
Voilà pourquoi je m’étais levée à l’aube ce matin, regrettant de ne pas prendre Radar avec moi. Cela dit, je savais qu’il s’amusait bien dans la pension militaire. Enfilant mes vêtements de moto que j’avais soigneusement rangés dans mon armoire lors de mon emménagement, je soupirais d’aise. Voilà des mois que je n’avais plus mis ce cuir, et ça m’avait manqué, je devais bien le reconnaître. Rapidement et sans élégance, je tressais mes longs cheveux roux avant de me saisir de mon casque, de mes clés et de me rendre auprès de ma moto dans le garage. Elle aussi n’avait pas vraiment roulé depuis longtemps. J’avais toujours pris le temps de la réveiller un peu, mais nous n’avions plus eu de moment en tête à tête depuis de nombreuses semaines. J’accrochais mon téléphone sur le support en enclenchant le gps sinon je risquais bien de ne jamais revenir. En Angleterre, j’avais un bien piètre sens de l’orientation. Je mettais ça sur le fait que c’était encore un lieu nouveau pour moi, ce n’était qu’une question d’habitude, voilà tout. J’étais patiente avec moi-même.
Après avoir quitté le centre de Londres, je me laissais emporter par les paysages qui devenaient de plus en plus verts, étendus et sauvages. La route n’était guère compliquée, en gros, c’était tout droit, et ça m’arrangeait bien, car ça me permettait d’admirer les lieux superbes que je traversais. Il y avait beaucoup de champs, de prés et de forêt. En quelque sorte, cela me rappelait la Suisse, mais là-bas, tout était petit et serré, sans d’aussi grands espaces. C’était ce que j’appréciais en Angleterre, la taille. Ce n’était pas aussi démesuré que les États-Unis, ni aussi petit qu’en Suisse. C’était parfait pour moi. Un vent de tranquillité et de bonheur souffla en moi. Je me sentais légère et étrangement épanouie. C’était une sensation nouvelle avec laquelle je ne savais pas trop comment réagir, alors, je la laissais tout simplement m’envahir et me porter.
Ce fut donc le sourire aux lèvres que je pénétrais dans la banlieue de Birmingham. Ville étrange s’il en était, elle semblait particulièrement industrielle, avec de grands et vastes immeubles sans aucune élégance. Les routes et les trottoirs étaient mal entretenus, beaucoup de boutiques étaient closes et il y avait plusieurs mendiants çà et là. Cette ville était vraiment étrange, elle me donnait la sensation d’avoir été un lieu minier d’abord, puis abandonné. Certains quartiers essayaient tant bien que mal de sortir du lot, de redonner vie à cette ville, mais cela semblait vain. J’eus de la compassion pour cet endroit, pour autant, j’étais heureuse aussi de ne pas trop m’y attarder. En effet, j’avais pour destination finale Manchester. Ici, je me contenterais simplement de m’arrêter pour manger. Car oui, ce fut sans surprise que mon estomac commençait à crier famine. Je n’avais pas pris le temps de manger avant mon départ, une grave erreur, moi qui mangeais sans arrêt. C’était la contre partie de faire du sport sans arrêt. Complètement par hasard, je décide de m’arrêter à un fast food au parking déjà décoré de nombreuses motos. Parfait, au moins la mienne ne s’ennuiera pas.
Pénétrant dans les lieux, je balayais du regard le fast food où une forte odeur de friture et de viande envahit mes narines. Mais putain ces Anglais qui mangeait des champignons, des œufs et du lard dès le matin. Ah ! Je ne m’y ferais décidément jamais ! ça pénétrait dans mes narines et torturait mon pauvre cerveau qui ne souhaitait rien d’autre qu’un grand café capucino avec des pancakes. Pas du salé ! Bordel.
Erk Dégueu Ça puuuue Mon royaume pour un croissant Mais que fait Elizabeth ? Rest in Peace
Je soupirais en fronçant les sourcils tandis que mes acouphènes venaient rajouter une couche à mon inconfort. En passant devant une table, je m’arrêtais, vraiment interloquée, en voyant une meuf avoir un hamburger dans l’assiette devant elle. What ? Attentive, car trop éberluée parce que j’avais sous les yeux, je la fixais. Elle était un peu menue et plutôt mignonne dans son genre. Sans pouvoir m’en empêcher, je laissais échapper un petit sifflement de ma bouche avant de commenter.
- Wow, alors ça, c’est une grosse fringale. Je souris. Ben, bon appétit madame.
Polie, je lui fis un petit clin d’œil, mes iris verts tirant sur le bleu à cause de l’endroit un peu sombre. J’espérais qu’elle ne prenne pas mal ma remarque, en réalité, je ne faisais que l’admirer. Moi aussi j’avais faim et je pouvais manger gras, mais pas un hamburger à dix heures du matin. Erk. C’était vraiment une compétence passive typiquement réservée aux Anglais. Peut-être éventuellement aux Américains, mais eux, je les connaissais moins bien je devais l’avouer. Avec tranquillité, je me détournais pour ne pas déranger davantage la jeune femme et m’asseyais à une table à côté de la sienne. Je posais casque et téléphone à côté de moi, vérifiant par ailleurs que je n’avais pas reçu de message de la part de mon adorable moitié. Là, je poussais un soupir d’aise et attrapais la carte du menu. Bon. Café. Pancakes. Go. J’ai faim.
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Mar 13 Sep - 22:05
Manchester road trip ft Lyllyah
J'étais là depuis quelques minutes, enfin assez pour avoir été servis par une des serveuses du fast food quand une rousse passe non loin de moi, je lui adresse un sourire puis m'adresse la parole.
«- Wow, alors ça, c’est une grosse fringale. » La jeune femme me sourit. «Ben, bon appétit madame.»
Surprise, je la regarde quelques secondes avant de prendre moi même la parole, déposant mon portable sur la table. C'est alors qu'elle s'installe non loin de moi à une autre table, déposant son casque et son téléphone sur cette même table.
« Oui une très grosse, j'ai besoin de pas mal d'énergie en ce moment.. Je dois manger pour deux en ce moment.. donc..» Dis-je en indiquant très furtivement mon ventre légèrement arrondi. Si ont ne l'indique pas, les personnes ne pense pas immédiatement à une grossesse et c'est normal ça ce voit légèrement mais pas assez pour que l'on sache que c'est le cas au premier coup d'œil. Bref, j'avoue que je raconte un peu ma vie sur ce coup là, mais un bébé est un heureux événement. Alors autant le fêté chaque jour que dieu fait.
«Merci, un bon appétit à vous aussi. Vous allez loin comme ça ?» demandai-je curieuse de savoir où aller se rendre la jeune motarde, loin de penser que nous allions dans la même direction.
«Pardonnez ma curiosité, j'avoue que quand j'aperçois une consœur motarde, j'aime bien faire connaissance .. Parfois ça apporte de bonne surprise. Au fait, moi c'est Aiko ! » Conclus-je en me concentrant de nouveau sur mon assiette et sur les frites qui semblent être des frites industrielles, j'en prend une du bout des doigts et la porte alors à ma bouche, je mord, mâche et déguste la pomme de tête. Ma fois, elle est pas mauvaise… ça fera bien l'affaire. J'en grignote quelques-unes avant que mon attention ne soit de nouveau portée sur la rousse aux cheveux tressés à la table juste à côté de moi. Ça m'intrigue, elle m'intrigue fortement. J'espère que je ne me retrouverais pas sans réponse. Enfin, nous verrons bien.
Je prends le temps de manger chaque frites et de les déguster. Puis vient le tour du hamburger, je le prend à l'aide de mes deux mains, le porte à ma bouche et croque dedans. Prenant le temps de mâcher, mon palais prend le temps d'identifier les différents goûts avant d'envoyer le message a mon cerveau, mon ventre qui faisait la fête quelques temps auparavant ce calme enfin, le burger était la meilleur idée que j'ai eu en cette matinée, je serais probablement tranquille durant une petite partie de la matinée et une grosse partie de la route restante jusqu'à Manchester.
Je relève la tête à la moitié de mon sandwich et le repose dans l'assiette portant mon attention sur la météo à la télévision. Quelques orages prévu dans la fin du weekend.
«J'espère qu'ils éclateront quand je serais rentrée de Manchester.» Conclus-je à voix haute , indiquant ma destination a qui voulait m'entendre.
Lumos Je rp en : #9966cc Mon allégeance : Blood Circle
Mar 27 Sep - 21:09
Juin 2022
Sans animosité et moquerie, je me permettais de pouffer de rire lorsque la jeune femme se justifiait en me signifiant qu’elle devait manger pour deux. Est-ce qu’elle pensait sincèrement que j’en avais quelque chose à carrer de sa situation sexuelle ? La seule qui m’intéressait, c’était celle de Moïra. Malgré ma maladresse sociale, j’avais tout de même l’intelligence de mettre la précision de l’inconnue sur le fait qu’elle devait être heureuse de porter la vie. Une sensation qui m’était inconnue et difficilement envisageable puisque j’étais orpheline et que je n’avais jamais trouvé de famille. J’ignorais ce que c’était que d’appartenir à une famille, et ce que je ne connaissais pas ne pouvait ni me manquer ni m’émouvoir. Tout en m’installant et sans perdre de mon amusement, j’eus toutefois la politesse de lui répondre. Un simple rire aurait pu être mal pris, ça, j’en avais conscience aussi.
- Les codes sociaux veulent que je vous félicite alors, félicitations. Je me penchais sur la table pour retirer mon blouson en cuir. Mais pour tout vous dire, moi je mange pour deux constamment, mais je suis seule.
Encore une fois je pouffais de rire. J’étais un véritable glouton, on me le disait souvent, mais dans le fond, c’était quelque chose qui s’expliquait facilement. Outre ma gourmandise, je fournissais énormément d’efforts physiques. Sans mes heures de sport quotidien, je me sentais mal, trop habituée à me dépenser depuis mon plus jeune âge. Mon corps était d’ailleurs taillé pour le sport, travaillé depuis des années et surtout durant mes services policiers et militaires. Nonobstant, je n’étais pas du genre à me vanter et me mettre en avant à ce niveau parce que justement ça faisait partie de mon quotidien. C’était normal pour moi de faire autant de sport et j’avais même du mal à comprendre pourquoi les autres n’en faisaient pas à ce point. Moïra m’amusait beaucoup à ce propos. Glissant mon regard sur la carte, je commençais à faire mon choix alors que l’inconnue reprit la parole. J’allais ouvrir la bouche pour lui répondre, mais voilà qu’elle s’excusait déjà en se mettant à faire un monologue jusqu’à se présenter. Wow, ça, c’était avoir la tchatch purée.
- Enchantée, moi c’est Lyllyah.
Je fixais l’inconnue de mes yeux gris tirant sur le bleu pour l’observer. Elle avait une allure amusante avec ses grands yeux bleus qui me donnaient la sensation qu’ils allaient sortir de leurs orbites. Ça avait quelque chose d’aussi charmant qu’amusant. Elle respirait l’innocence, même si ce n’était pas comparable à Lilibeth. C’était un autre type d’innocence, et malgré tout, je n’étais pas du genre à me fier à l’habit du moine. De par ma formation professionnelle, je savais que les gens les plus dangereux pouvaient se cacher derrière une naïveté évidente. Les gargouillements de mon ventre me tirèrent de mes élucubrations mentales et je reportais mon attention sur la carte du menu. Un serveur arriva alors vers moi pour prendre ma commande. Pancakes avec fruits, chocolat et sirop d’érable accompagné d’un pain au chocolat, d’un jus de fruits, d’un verre d’eau et d’un cappuccino. Avec ça, je devrais normalement être calée. À voir après avoir tout avalé.
Tout en attendant ma commande, je prends mon téléphone pour pianoter dessus avec négligence, observant les réseaux sociaux avec ennuis (ils étaient ennuyeux par définition) et en envoyant un message à ma tendre moitié qui devait être en train de travailler. J’adorais la déranger pendant son travail, car je savais comment j’allais la récupérer à nos prochaines retrouvailles. C’était un petit jeu de taquinerie amusant entre nous, car elle réussissait très bien à me perturber durant mon service également. La vilaine. C’est quand j’entendis la jeune femme maugréer devant l’annonce météorologique que je réalisais que je n’avais pas répondu à son interrogation. Je levais le nez de mon téléphone et revenais sur elle.
- Oh pardon j’ai oublié de vous répondre. Je vais à Manchester. Vous aussi ? Je jetais un coup d’œil à la météo. Boarf, au moins sous la pluie on ne crève pas de chaud.
Les tenues de motard c’était super pour se protéger des aléas de la route, en revanche bordel on cuisait là-dedans sous le soleil. Grâce au ciel, le soleil n’était pas souvent au rendez-vous dans la région. Enfin, comparé à la Suisse. Des fois mon pays natal me manquait. Je pivotais sur ma chaise pour regarder Aiko.
- Pourquoi est-ce que vous allez à Manchester ?
À mon tour d’être curieuse, mais s’était davantage pour faire la conversation que par réel intérêt sur la vie de la jeune femme. J’étais une personne très sociale, j’avais la conversation facile et j’aimais faire de nouvelles connaissances. C’était paradoxal sachant que j’étais très maladroite en société. D’ailleurs, cette maladresse prit le dessus alors que je me levais, prenais mes affaires et m’invita à la table d’Aiko en m’asseyant devant elle sans lui en demander l’autorisation. Je baissais les yeux sur son burger et ses frites non sans froncer le nez.
- Je n’arriverais jamais à comprendre comment les Anglais peuvent avaler ce genre de nourriture dès le matin.
Puis j’étirais à nouveau mes lippes, amusée par mon propre dialogue. Le serveur arriva alors pour me servir mon imposante commande. Je le remerciais et ne me fis pas prier pour me mettre à manger avec voracité devant l’inconnue. Entre mes phalanges tatouées d'étranges symboles, je faisais danser couteau, fourchette et cuillère. Je n’avais pas menti quand j’avais dit que je mangeais pour deux en étant seule. Reluquant Aiko, je me raclais la gorge avant de la questionner à nouveau.
- Vous êtes venue en moto ?
J’indiquais d’un signe du menton son blouson, mais bon, porter ce genre de vêtement n’était pas spécifiquement réservé aux motards, alors je préférais demander. De plus, j’étais amusée de la voir porter ce genre de veste alors qu’elle avait le ventre arrondi. Elle devait être serrée comme une sardine comme ça. Personnellement, je préférais être à l’aise et libre de mes mouvements, encore une fois dans l’optique de pouvoir bouger comme je l’entendais quand je faisais mes exercices sportifs, néanmoins, j’étais loin de la juger sur ce qu’elle portait. Elle faisait bien ce qu’elle voulait, même si ça échappait à ma logique.
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Mar 4 Oct - 13:15
Manchester road trip ft Lyllyah
« L-es codes sociaux veulent que je vous félicite alors, félicitations.» Dit la motarde en enlevant son blouson en cuire avant de reprendre presque instantanément.
«-Mais pour tout vous dire, moi je mange pour deux constamment, mais je suis seule.» Je lui adresse un sourire, il est vrai que ma grossesse me plait, j’aurais jamais pensé dire ça mais je commence à l'apprécier et du coup j’avais tendance à le crier sur tous les toits afin que le monde entier soit au courant que la vie était en train de se développer en moi.
« Je vous remercie et si vous mangez pour deux sans prendre un gramme c’est le principal… Je n’ai malheureusement pas cette chance, le moindre excès tombe directement sur mes hanches.» Dis-je en lui adressant un énième sourire, en espérant qu’elle ne prendra pas mal ce que je venais de dire, ce que je voulais dire c’est que certains ont la capacité de manger pour plusieurs sans prendre le moindre kilo, en effet certaine personne avait ce dons que je n’avais pas, regarder de la nourriture me faisait automatiquement grossir.. Surtout depuis le début de la grossesse.
«- Enchantée, moi c’est Lyllyah.» Répondit la rousse a mon monologue, c’est là que je me rendis compte que j’étais probablement plus bavarde que je ne le pensais.
« C’est un très joli prénom, mademoiselle.» Conclut-je n’ayant rien de plus à dire pour le moment, je continue à grignoter ce qui est présent dans mon assiette sans un mot jusqu'à ce que Lyllyah reprenne la parole.
«- Oh pardon j’ai oublié de vous répondre. Je vais à Manchester. Vous aussi ?» Elle marque une pause en regardant à son tour la météo.
« -Boarf, au moins sous la pluie on ne crève pas de chaud.» Je lui sourit, elle n’avait pas totalement tord, un peu de pluie n’avait jamais fait de mal à personne et cela éviterait que l'on ai trop chaud sur la route, mais j’avoue que j’avais une petite préférence pour les temps chaud, la pluie pas une ennemie, mais pas une amie non plus, a cause d’elle j’avais déjà fait quelques chutes lors de balade. J’aimerais donc éviter ça aujourd’hui si possible.
« En effet, je vais aussi à Manchester.»
«- Pourquoi est-ce que vous allez à Manchester ?» La question fut rapide, je répondis alors.
« Pour le plaisir, j’en ai un peu marre de voir Londres, donc j’ai décidé de changer d’air en prenant la route et vous pourquoi cette destination ? » Curieuse à mon tour de savoir pourquoi ce choix plutôt qu’un autre. Continuant à manger, je fut de nouveau interpellé par la phrase suivante.
«- Je n’arriverais jamais à comprendre comment les Anglais peuvent avaler ce genre de nourriture dès le matin.»
« C’est bien rare que je déjeune au hamburger et aux frites, habituellement je suis plus comme vous, mais ont va dire que depuis le début de la grossesse c’est un peu devenu n’importe quoi dans mes goûts et mes envies…» La grossesse avait le dos large, mais en général et avant tout ça c'était plutôt un thé et des petits gateaux a cette heure ci plutôt qu’un burger. Mais les envies étaient ainsi et pas autrement, donc je faisais de mon mieux pour contenter mon petit estomac, ce ne serait l’affaire que de quelques mois et après je n’aurais plus qu'à me mettre au sport pour éliminer les kilos en trop.
«- Vous êtes venue en moto ?» Demande alors la rousse.
«Oui, j’ai laissé mon casque sur celle-ci pour ne pas être encombré, puis c’est pas le genre d’endroit où il y a des vols. » Conclut-je en en attrapant une énième frites dans mon assiette.
Lumos Je rp en : #9966cc Mon allégeance : Blood Circle
Mer 5 Oct - 10:18
Juin 2022
Je ne manquais pas d’élargir mon sourire déjà grand à sa réponse. Ah, la fameuse nourriture qui tombe dans les hanches, le ventre ou les cuisses. Oui enfin bon, présentement j’ai l’impression que c’est autre chose qui lui était tombé dans les hanches à la demoiselle. En plus, c’était une chose que de manger n’importe quoi et de l’éliminer ensuite en faisant du sport ou manger équilibrer et ne pas bouger. L’alimentation, toute une passion que je partageais avec le sport. Ça allait de pair. Toutefois je gardais toute forme de commentaire à l’égard de l’inconnue, le but n’était pas non plus de la vexer, même si je ne la connaissais ni d’Ève ni d’Adam. J’étais maladroite socialement et je disais leurs quatre vérités aux gens, mais je n’étais pas non plus bourrée de mauvaises intentions. Tant que la personne en face n’était pas une sorcière, j’étais même plutôt serviable et compréhensive. Lorsqu’elle me signifia que mon prénom était joli, je ne pus m’empêcher de hausser un sourcil. Non, mais ils avaient quoi les gens avec mon prénom ? Déjà Moïra ne cessait de s’en délecter, elle m’avait aussi complimenté, comme si j’y pouvais quelque chose. Non, je n’avais pas choisi mon prénom à la naissance, c’était à mes parents que je le devais. Des parents dont je ne gardais pas le moindre souvenir. Je n’avais même pas une photo attestant que mes traits héritaient davantage de mon père ou de ma mère. Rien. Mais ce que je ne connaissais pas ne me manquait pas. Je n’avais aucune famille et très franchement, je n'en avais cure. Ce prénom était bien le seul héritage que j’avais de mes géniteurs, et je leur en savais gré de ne pas m'avoir nommé Gertrude ou Heidi.
— Merci, me contentais-je d’abord de dire avant de demander, Aïko c’est original aussi, c’est anglais ?
Une fois installée devant la jeune femme sans lui avoir demandé la moindre autorisation de me planter devant elle, je m’accoudais en attendant ma commande. Quel hasard sympa qu’elle aille aussi à Manchester aujourd’hui. J’étais enchantée de cette rencontre fortuite, bien qu’elle ne sera sans doute que fugace. Avec tout ce naturel qui me personnifiait, je sautais sur l’occasion pour questionner l’inconnue et lui demander pourquoi elle se rendait à Manchester. Qui sait ? Il y avait peut-être la meilleure soirée bulle de toute l’Angleterre. Je serais idiote si je manquais ça franchement. Hélas, il n’y eut aucun projet de soirée mousse dans les mots de mon interlocutrice. Mon sourire qui fondait sensiblement sur mes lèvres attestait de ma déception, toutefois je me repris rapidement en croisant mes doigts tatoués devant moi.
— C’est vrai que Londres est très assourdissante purée. Des fois ça me file mal au crâne.
Ah ! Elle parle de nous Ouiii nouuus Mal au crâne, mal au crâne On existe Youhouuuuu Allô, allô
Interrompue dans mon enthousiasme, je reculais un peu le visage. Ah bordel ça n’allait pas reprendre. Putain d’acouphènes de merde. Mes paupières se plissèrent un peu alors que je poussais un profond soupir sans parvenir à cacher mon agacement. Mon index massa ma tempe dans l’espoir que ça calme mes maux. C’était un toc que j’avais lorsque le sifflement strident s’élevait dans mon crâne, hélas, il ne me soulageait guère.
— Pardonnez-moi, disais-je en inspirant un grand coup alors que les tintements se calmaient un peu. Je vais à Manchester pour le tourisme ! Je ne suis pas anglaise et depuis mon arrivée ici je n’ai visité que Londres. J’ai profité d’un congé pour me promener un peu.
Sans camoufler mon dégoût en la voyant avaler un burger et des frites dès le matin, je remerciais le serveur qui venait poser devant moi mon immense commande que je me mis à engloutir sans charme. Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire à la conversation de mon interlocutrice.
— La grossesse a bon dos dites-moi. Je lui fis un petit clin d’œil pour signifier que je plaisantais, évidemment. Je plaisantais très souvent, au grand damne de ceux qui me connaissais peu. En tout cas merci, vous me confortez dans l’idée que je ne veux jamais tomber enceinte. Ça a l’air bien trop chiant.
Non pas que je n’aimais pas les enfants, au contraire. J’étais moi-même un grand enfant, je me sentais à l’aise avec eux et peut-être que si l’armée suisse ne m’avait pas mis la main dessus, j’aurais pu terminer gardienne d’enfants. En plus, avec eux, les codes sociaux étaient à chier, comme les miens alors que je suis une adulte, c’était donc parfait pour moi.
— Vous travaillez dans quoi ?
Question indiscrète s’il pouvait en être, je m’amusais de cette rencontre hasardeuse pour faire tomber toutes les barrières qu’une rencontre normale aurait dû avoir. Peut-être irions-nous jusqu’à Manchester ensemble, puis au retour de Londres nous reprendrons le petit train de nos vies sans n’avoir strictement rien en commun. Je me fichais bien de qui elle était dans le fond. Elle faisait passer le temps et c’était toujours chouette de faire de nouvelles rencontres, aussi rapides soient-elles. Si la relation devait aboutir à quelque chose, comme pour Lilibeth, alors tant mieux. Sinon tant pis, je ne me formalisais pas, j’étais simple. En me signifiant que son casque était dehors, je haussais à nouveau un sourcil puis me contentai de sourire, ne sachant pas trop comment répondre à cela. Du coup, je préférais ouvrir ma bouche pour m’enfiler un grand morceau de pancakes suivi d’une rasade de mon jus de fruits. Je n’avais pas encore touché à mon pain au chocolat et à mon cappuccino. Le verre d’eau quant à lui n’avait pas fait long feu puisqu’il était déjà vide. Négligemment, je tirais sur le col de mon épais pull gris délavé et effrangé, faisant alors tinter les plaques militaires accrochées à mon cou. Le collier de billes argentées typiques de ce genre de bijou glissa légèrement sur ma peau d’albâtre. À côté de moi, mon téléphone eut une notification. Un message venait d’arriver, ce qui tira l’appareil de sa veille. Le fond d’écran était une photo de Moïra et moi, éblouissantes de bonheur. Le téléphone s’éteignit rapidement et le témoin lumineux qui clignotait continuait de m’indiquer la réception du message. Souriante, et sans réaliser que cette attitude pouvait être mal prise, j’attrapais l’appareil pour répondre rapidement à ma petite messagère, un doux sourire aux lèvres.
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Jeu 6 Oct - 11:22
Manchester road trip ft Lyllyah
« M-erci, Aiko c’est original aussi, c’est anglais ? » Demande alors Lyllyah, il est vrai que mon prénom n’était pas des plus basique.. Je m'apprête à lui répondre quand elle vient s’installer face à moi, ce qui me fait faire un petit sourire. Je ne fut pas vraiment surprise, cela faciliterait l’échange et permettrait de faire plus ample connaissance sans avoir a ce tourner toutes les cinq minutes.
«Non du tout,c’est Japonais, ça signifie “Enfant de l’amour”.» Oui mes parents avaient fait ce choix là, mais que voulez vous c’est leurs choix, puis j’était un enfant de l’amour, la preuve leurs amours est si fort qu’ils sont toujours ensemble aujourd’hui. Je suis le seul fruit de leur amour, donc Aiko est je pense un choix judicieux.
«—C’est vrai que Londres est très assourdissante purée. Des fois ça me file mal au crâne.» Elle n’as pas vraiment tord, Londres grouille tout le temps, la population ne s’arrête guère, je peux comprendre que parfois la jeune rousse en est mal au crâne. Elle recule alors, et plissant les paupières, une migraine ? Je ne saurais pas le dire, elle s’excuse alors avan de reprendre après avoir inspiré un grand coup.
«— Je vais à Manchester pour le tourisme ! Je ne suis pas anglaise et depuis mon arrivée ici je n’ai visité que Londres. J’ai profité d’un congé pour me promener un peu.»
« Vous avez bien raison, c’est une très belle ville a voir, j’espère que la balade vous plaira autant qu’elle me plait.» Lui répondit-je alors avec enthousiasme. Puis je reprend ma nouriture et continue de manger alors que le serveur arrive avec le petit dejeuner de la jeune femme, dejeuner qu’elle se met immediatement a manger sans le moindre charme. Il faut dire que je n’en avais pas le moindre non plus.
«Bon appétit.» Dis-je alors avant qu’elle ne reprenne sur ma grossesse.
« — La grossesse a bon dos dites-moi.En tout cas merci, vous me confortez dans l’idée que je ne veux jamais tomber enceinte. Ça a l’air bien trop chiant..»
«Je dois avouer que oui elle a bon dos, j’en profite un peu, mais il est vrai que sans elle je ne ferais pas ce que je fais actuellement en mangeant un burger de si bon matin..Et de rien, je crois.» Conclut-je avec un petit sourire.
«— Vous travaillez dans quoi ?»
«Je suis libraire dans le centre de Londres et vous alors ? Quel métier faites vous ?» J’espère que ma réponse lui conviendra et que le fait que je retourne la question ne sera pas mal pris. Je continue à observer mon environnement tout en grignotant ce que j’avais dans l’assiette, maintenant presque vide.
Le téléphone de la rousse présent sur la table s’allume alors, dévoilant un fond d’écran dont la seconde personne me semble familière, je ne dit cependant rien ne voulant pas être indiscrète ou pire que l’on pense que j’observe le téléphone de ma compagne du jour. Mais il me semble bien avoir aperçu Moira ..
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Sam 8 Oct - 16:20
Juin 2022
Heureusement que j’avais le contact facile, ça me permettait d’aborder n’importe qui n’importe quand et surtout de ne ressentir aucune gêne. Après tout, en tant que militaire lorsqu’il fallait protéger les civils, il fallait savoir s’imposer et se faire écouter. Pour autant, présentement, je n’avais aucune envie de me montrer trop forte ou sévère. J’étais juste moi, calme et détendue malgré ma maladresse sociale qui me poussait peut-être à faire des âneries que personne n’oserait faire, par exemple, s’inviter à une table sans en demander la permission. Après tout, c’était plus facile de faire comme ça que de hurler à travers le café. Les mains jointes, je haussais les sourcils en assimilant l’information qu’elle venait de me donner.
— Japonais ? Vraiment ? Je me permettais de la toiser de haut en bas, sans gêne encore une fois. Pourtant vous ne ressemblez pas à une japonaise. Vous êtes originaire de là-bas ?
Je n’étais pas raciste et je me fichais des origines des gens. Tout ce qui avait de l’importance à mes yeux c’était que je devais les protéger, voilà tout. Elle pouvait très bien être une Suisse en voyage à Londres et avoir la nationalité japonaise. Rien n’était impossible de nos jours après tout, j’en étais la preuve vivante… déjà parce que j’étais vivante, tout simplement. C’était un miracle après l’explosion que je m’en sois sortie uniquement avec des séquelles auditives. Elles étaient chiantes, certes, mais j’avais conscience que ça aurait aussi pu être bien plus grave. Déjà, je n’étais pas sourde, et enfin, j’étais envie, tout simplement. Je ne pouvais pas en dire autant de mon collège qui avait été censé surveiller mes arrières. La conversation dévia sur notre roadtrip respectif. Quelle ironie que nous nous rendions au même endroit ! La jeune femme fit preuve d’enthousiasme, ce qui me faisait plaisir. Au moins pour une fois je n’étais pas la seule à avoir un grand dynamisme. Je me sentais un peu moins seule.
— Si je comprends bien vous vous êtes déjà rendues quelques fois à Manchester, qu’est-ce qu’il y a à voir ou à visiter là-bas ? J’avoue que j’y vais un peu au feeling sans m’être renseignée.
La véritable aventure comme diraient certains. Moi, je me contentais de me déplacer d’un point A à un point B sans trop me préoccuper de savoir ce que j’allais trouver à la destination ni savoir où j’allais manger. C’était un peu l’avantage de mon métier, j’avais l’habitude de me déplacer par tous les temps sans une grande organisation. Ça avait quelque chose de vivifiant et je devais admettre que j’appréciais ce sentiment. Le serveur arriva pour poser ma commande.
— Merci
Répondis-je à mon interlocutrice alors que je sautais sur mes pauvres pancakes. Cela dit, ils avaient l’air délicieux et j’avais une faim de loup. J’en venais alors à parler de la grossesse. Ce pauvre enfant sur qui on mettait déjà toute la faute concernant le manque de discipline de sa génitrice avec la nourriture. Enfin, encore une fois, ce n’était pas à moi de juger et je m’enfonçais davantage dans l’idée que je ne voulais pas porter la vie en moi. J’avais déjà du mal à m’assumer moi-même au quotidien… c’était sans compter que j’avais très mal supporté d’avoir été immobilisée durant des mois suite à mon accident. Je savais donc par avance comment je serais si je devais être alitée à cause de ma grossesse. J’en eus un petit frisson de dégoût. Je ricanais à sa réponse.
— Est-ce que ça veut dire que ça vous fait plaisir de manger un burger d’aussi bon matin ?
Je lui adressais un petit clin d’œil taquin avant de prendre une bouchée de petits fruits. Manger sain, c’était important, même au repos je ne lâchais rien de mon régime alimentaire. Quand bien même je ne l’avais pas complètement strict, j’avais à cœur de faire attention. Heureusement, ce n’était jamais moi qui cuisinais, sinon, je devrais faire d’autant plus de sport. Je n’étais pas certaine que Moïra apprécierait cela… oh… quoique. Un petit sourire niais s’afficha sur mes lèvres avant qu’elle me confie son métier. Je revins alors sur elle avec un peu plus de sérieux.
— Libraire ? Ça doit être sympa ça. Lire, c’est important, mais malheureusement, je n’ai pas trop le temps à consacrer à la lecture, ou peut-être seulement aux BD ou aux mangas. Je lis ça plus vite que les romans… Et j’aime bien regarder les images.
Lyllyah Sody, éternelle enfant qui n’avait pas eu l’autorisation d’avoir une enfance normale. Je me gardais bien de dire que j’adorais regarder des dessins animés à la télévision. C’était une partie de moi que je cachais encore à ma moitié. Je ne savais pas trop ce qu’elle pourrait en penser, et bien que cela ne me faisait pas peur de le lui dire, pour l’instant, je n’y voyais pas l’intérêt. Il fallait dire que quand nous étions toutes les deux ensembles, on ne se préoccupait guère que le monde continue de tourner sans nous. D’un sourire malicieux après avoir bu un peu de mon jus de fruits, je rétorquais.
— Je suis militaire à plein temps dans l’armée postée à Londres. Je pris une voix un peu chevaleresque. N’ayez crainte mademoiselle, vous êtes en sécurité.
Puis je pouffais de dire à ma petite plaisanterie. Évidemment, je me gardais bien de lui dire que je faisais partie d’une unité spéciale d’intervention. Ce genre de chose, je le classais secret défense et surtout, je ne m’en vantais pas. Je n’avais aucun intérêt à l’exposer, cela pouvait mettre en danger le pays qui voulait bien me loger depuis le début de l’année. C’était amusant, pare que mon pays natal ne me manquait pas. J’étais désorientée, certes, sans pour autant avoir le mal du pays. Je savais qu’en dehors des services de police et de l’armée, rien ne m’attendait en Suisse. Sans doute que cela m’aidait à ne ressentir aucune forme de peine d’être partie. C’étant sans compter que je n’étais pas si loin. En quelques heures d’avion, je pouvais à nouveau fouler les terres genevoise ou bâloise, ce n’était pas comme si j’étais partie à l’autre bout du monde. Encore une fois, les voyages, j’y étais habituée. Je jetais un coup d’œil à mon téléphone qui était resté éteint pour le moment puis revenais sur la télévision qui annonçait la météo.
— Bouè… bah on risque vraiment de se la prendre cette saucée.
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Sam 8 Oct - 20:10
Manchester road trip ft Lyllyah
De part mon métier le contact avec les autres ne m’était pas compliqué, cela me permettait a moi aussi de faire des bonnes rencontres peu importe l’endroit. Je lui adresse un énième sourire, pas mécontente qu’elle se soit installée face à moi, cela rendra probablement la conversation plus fluide.
«—Japonais ? Vraiment? Pourtant vous ne ressemblez pas à une japonaise. Vous êtes originaire de là-bas ? » Elle me regarde de haut en bas, mais toujours avec le sourire, je lui répond alors, joyeuse de partager un peu l’histoire de ma famille.
« Oui japonais, mon père et ma mère se sont connus là- bas et ont vécu quelques années sur place, j’ai donc hérité du prénom et de la nationalité au passage. » Conclut-je. La conversation dévia ensuite sur notre roadtrip et la destination que nous avions toutes les deux choisis. Le destin faisait bien les choses.
« — Si je comprends bien, vous vous êtes déjà rendues quelques fois à Manchester, qu’est-ce qu’il y a à voir ou à visiter là-bas ? J’avoue que j’y vais un peu au feeling sans m’être renseignée.» Me questionna-t-elle. Attention je vais probablement la perdre en me lançant dans un monologue sur la ville.
« Oui à plusieurs reprises, étant libraire et férue de livres je ne peux que conseiller la “John Rylands Library” c’est une grande bibliothèque qui a ouvert ses portes en mille neuf cent et appartient à l'université de Manchester. Sinon nous avons la cathédrale, le musée des sciences et de l’industrie. Si vous êtes férus de chinoiserie, vous avez le chinatown de Manchester … Mais il y a tellement de choses à voir que je ne pourrais pas vous en faire une liste aujourd’hui. Et je n’ai malheureusement pas mon petit guide de la ville avec moi, il vous faudra passer à la boutique si vous le voulez, pour que l'on regarde cela ensemble, si l’envie de retourner à Manchester vous prend. » Je suis un vrai moulin à parole quand je m’y met, j’espère que je n’aurais pas perdu ma collègue de moto pour ce coup ci.
Elle me remercie quand je lui souhaite un bon appétit , puis me pose une énième question sur ma nourriture, nourriture qui a pratiquement disparue a ce moment présent il ne reste que la moitié du burger et quelques frites.
« — Est-ce que ça veut dire que ça vous fait plaisir de manger un burger d’aussi bon matin ?» Me questionna-t-elle avec un petit clin d'œil.
«Plaisir ? Non pas vraiment, mais l’envie était trop forte pour que je résiste à celle-ci. » Dit-je pour toute réponse à sa question, en adressant un sourire, je savais que ce n’était pas un truc habituel que de prendre un burger à neuf heure du matin, mais parfois les envies sont bien plus fortes que la logique d’un petit déjeuner normal. Les yeux sur mon assiette je ne fais pas attention au sourire niais qu’elle fait avant de reprendre la parole.
«— Libraire ? Ça doit être sympa ça. Lire, c’est important, mais malheureusement, je n’ai pas trop le temps à consacrer à la lecture, ou peut-être seulement aux BD ou aux mangas. Je lis ça plus vite que les romans… Et j’aime bien regarder les images.»
« Oui c’est un boulot fort sympathique, les bd et les mangas ont leurs charmes, j’en vend à la librairie, ça peut être une bonne occasion, puis je peux commander suivant le désirs de la personne.» J’aime faire plaisir, du coup je me plie en quatre quand il le faut pour trouver le roman, le livre ou le manga qu’il faut pour un client ou un futur client, Lyllyah était peut-être l’un d’eux.
«— Je suis militaire à plein temps dans l’armée postée à Londres. N’ayez crainte mademoiselle, vous êtes en sécurité. »
« Militaire ? Je vous tire mon chapeau, vous faite quelques choses que je suis bien incapable de faire… » Je n’allais pas dire que je faisais partie de l’ordre du Phénix, cela pourrait faire désordre et elle ne semblait pas être une sorcière, autant faire attention à ce que je pouvais dire.
Les yeux sur la météo comme ma compagne du jour nous arrivons toutes deux à la même conclusion.
«— Bouè… bah on risque vraiment de se la prendre cette saucée. » dit-elle.
« Tout dépend à quel moment nous partons, si nous ne tardons pas trop on ne la prendra que sur la fin de la route.. » Du moins si mes calculs sont bons.
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Mar 11 Oct - 20:18
Juin 2022
Intéressée par les origines du prénom de mon interlocutrice, je l’écoute avec une sincérité non feinte en la fixant droit dans les yeux. Comme d’habitude, mes prunelles grises changeaient de couleur suivant la luminosité, glissant tantôt au bleu, tantôt au vert. Qu’on s’entende, ce n’était pas parce que je me fichais de ne plus parler à la jeune femme après notre rencontre que je n’étais pas intéressée par son histoire et par faire plus amples connaissances. Je gardais simplement un certain détachement. J’avais pris cette habitude suite à ma formation militaire. Il était dangereux de se faire des liens, car cela peut nous rendre vulnérables, ou on peut hésiter à tirer le moment venu. Toutefois, ça ne m’avait pas empêché de m’attacher à Moïra. Je ne dirais pas que je l’aime, non, ce n’était pas ce sentiment, c’était absurde que je puisse ressentir ça. Mais oui, je l’appréciais profondément. Est-ce que je gardais ce fameux détachement avec elle comme je le faisais là avec Aiko ? je ne saurais le dire même en y réfléchissant tandis que je hochais du menton avant de répondre à la jeune femme.
- Trop bien, ça veut dire que tu es bilingue ? Ça a dû être difficile de quitter le Japon non ? Je prenais un bout de pancake pour le mâchouiller avant de reprendre. Mon pays natal ne me manque étrangement pas… quoique… peut-être les montagnes me manquent un peu.
Ce fut tout naturellement que je passais au tutoiement. Après tout elle venait de me raconter une partie de sa vie, pourquoi est-ce qu’on continuerait à maintenir les politesses entre nous ? Des politesses absurdes qui m’échappaient d’ailleurs. Sérieusement, comment se faisait-il que des gens pouvaient s’offusquer qu’on les tutoie ? Alors d’accord, quand on s’adresse à son supérieur hiérarchique il faut marquer un peu de reconnaissance et de politesse, mais sinon ? Il y avait vraiment des règles sociétales qui m’échappaient profondément. En réalité, je ne me souciais même pas que Aiko puisse s’offusquer que j’en vienne à la tutoyer. Si ça ne lui allait pas, elle n’avait qu’à me le dire et que repasserait au vouvoiement. Pas la peine de monter sur ses grands chevaux, c’était simple, carrée avec moi. On dit les choses, voilà tout.
Tandis que je sirotais mon café, le jus d’orange ayant été sauvagement massacré, je plissais les yeux tout en m’imaginant les lieux énumérés par mon interlocutrice. C’était fou comme l’Angleterre semblait posséder des richesses aux quatre coins de son territoire. Bien sûr, la Suisse était similaire, mais c’est bien connu, on est moins renseigné par son propre pays que par celui des autres. Encore un trait typiquement humain qui m’échappait, pourquoi est-ce qu’on va toujours voire ailleurs plutôt que de se contenter de ce qu’on a ? Personnellement, si je suis partie de mon pays natal, c’était pour venir en aide pour la sécurité du territoire. Néanmoins, je vivais dans la simplicité et je ne cherchais pas à atteindre des sommets, que ce soit dans ma vie privée ou professionnelle. On pouvait me considérer comme peu ambitieuse, moi je préférais me voir comme quelqu’un de simple et de basique. En plus, avec mes acouphènes il me serait difficile de demander plus.
- Wow ça en fait des trucs à aller voir, merci. Je ne garantis pas de tout faire, mais je suis curieuse de nature alors je ferai au max ! Je lui accordais un grand sourire, découvrant mes dents blanches. Pas besoin de guide, je ne suis pas du genre à… Je remuais des épaules. A prévoir beaucoup de trucs. J’aime vivre au jour le jour. Je me débrouillerai une fois sur place.
Je lui fis un clin d’œil. J’étais confiante en mes capacités d’adaptation. Après tout, en tant que militaire, il fallait savoir improviser. C’était facile pour moi qui étais surentrainée, donc ce n’était pas un voyage, que j’avais souhaité en plus, qui allait me faire peur. Pourtant, je poussais davantage la curiosité.
- Tu vas visiter quelque chose en particulier ? Tu dis que tu y vas pour le plaisir et changer l’air, tu as tes petits coins habituels ?
Non pas que je souhaitais passer tout mon week-end avec elle, ça allait même être plutôt peu probable, néanmoins faire la conversation avec elle me plaisait. Je terminais mes pancakes tout en pouffant de rire alors qu’elle me soulignait être l’esclave de ses hormones. Ce n’était pas un plaisir. Ah bah tiens, comment est-ce que ça pouvait être un plaisir de manger un burger à neuf heures du matin franchement ? Enceinte ou pas c’était vraiment bizarre. Rah et cette odeur de bacon et de champignons dès le matin, erk… Heureusement que je n’avais pas un odorat très sensible. Je terminais tranquillement mes fruits en faisant fi des odeurs et des commandes autour de moi tout en me concentrant sur le métier de la jeune femme en face de moi. Être entouré de livres ça devait être un monde à part entière.
- C’est un peu la base d’une librairie de commander les livres que les clients désirent non ? La précision m’échappait, n’était-ce pas là la base de tout bon vendeur ? Je continuais. Elle se trouve où ta librairie ?
Qui sait ? Peut-être qu’un jour j’allais avoir besoin de trouver un livre, par exemple, un livre de recettes, pour essayer de cuisiner pour Moïra. Ouais, je l’appréciais tellement que pour elle, je serais éventuellement capable d’envisager potentiellement à la limite de m’approcher d’une casserole. C’était sans garantie que ce soit bon, au contraire, mais au moins j’aurais essayé. C’était l’intention qui comptait après tout non ? À sa réaction concernant mon métier, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire.
- Tu sais, je pars du principe que tout le monde peut faire un peu tous les métiers. Bon, il y en a des plus spécifiques, genre je me vois mal biologiste. Je ricanais à cette idée. Militaire ça demande de la discipline, du courage et une bonne forme physique.
Je passais ma main tatouée dans mes cheveux roux pour les repousser en arrière. La météo s’annonçait un peu mauvaise quand même. Ah, voilà bien quelque chose qui me manquait de la Suisse, c’était le beau temps ! Non, mais l’Angleterre était sous un nuage constant de pluie c’était dingue ça. Si je n’étais pas aussi forte d’esprit, je suis certaine que je serais devenue dépressive. Je terminais mon café.
- Tu voudrais qu’on trace la route ensemble ?
À nouveau mon téléphone vibra, laissant entrevoir mon fond d’écran un instant. J’attrapais l’appareil pour répondre à ma petite messagère tout en terminant mon café.
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Jeu 13 Oct - 18:30
Manchester road trip ft Lyllyah
«- Trop bien, ça veut dire que tu es bilingue ? Ça a dû être difficile de quitter le Japon non ?Mon pays natal ne me manque étrangement pas… quoique… peut-être les montagnes me manquent un peu.»
«Je suis bilingue oui, japonais et anglais couramment et toi ? ( ne me demande pas s’il te plait), et difficile non pas tellement, je venais tout les étés à Londres donc j’avais l’habitude de l’endroit, puis j’avoue que j’aime bien, même si le japon me manque quelques fois, mais j’y retourne en vacance, j’ai inversé la tendance. Et toi d'où viens-tu ?» Tout comme ma collègue de petit déjeuner j’adopte le tu facilement, c’était venu naturellement de son côté donc je l’avais adopté tout aussi facilement.
Nous étions en train d’échanger sur nos vies respectives, alors oui le tutoiement était une chose naturel au bout d’un moment, elle ne l’aurait pas pris j’aurais fini par demander si elle voulait bien que l'on y passe.
Je lui indique alors les endroits que je juge intéressants et lui propose de lui prêter un guide pour la fois suivante, elle me répond alors.
«- Wow ça en fait des trucs à aller voir, merci. Je ne garantis pas de tout faire, mais je suis curieuse de nature alors je ferai au max ! Pas besoin de guide, je ne suis pas du genre à…. A prévoir beaucoup de trucs. J’aime vivre au jour le jour. Je me débrouillerai une fois sur place.» Elle me fait alors un clin d'œil.
« Avec plaisir.» Répondit-je a son merci, avant de reprendre. « Faut faire ce qu’il t'intéresse le plus avant toute chose, et pour le guide pas de problème, je comprends très bien, c’est cool d'arriver à vivre au jour le jour, je le fais mais pas aussi régulièrement que je le veux..» Dit-je avec un sourire au lèvres, comprenant bien le fait qu’elle souhaite découvrir par elle même.
«- Tu vas visiter quelque chose en particulier ? Tu dis que tu y vas pour le plaisir et changer l’air, tu as tes petits coins habituels ?» questionna-t-elle ensuite.
« Je vais juste me balader, je passerais probablement à la librairie, mais jy vais pour le plaisir de la route, j’avais besoin de retrouver un peu les sensations de la moto et Manchester est une ville que j'apprécie, et non je n’ai pas vraiment de coins habituels, je découvre au fur et à mesure.. Il y a toujours quelque chose de nouveau à voir. » Conclut-je en finissant mes quelques frites qui restaient dans mon assiette.
«- C’est un peu la base d’une librairie de commander les livres que les clients désirent non ?» la question n'était pas bizarre, je n’avais qu’a pas préciser cela elle ne m’aurait pas poser la question par la suite.
« Oui excuse moi, c’était un peu débile de préciser cela car en effet c’est la base..» Répondit-je en me sentant légèrement comme pour le coup, je baisse les yeux sur mon assiette vide puis elle me demande ensuite.
«Elle se trouve où ta librairie ?» j’attrape mon sac que j’avais préalablement posé sur le fauteuil à côté de moi et en sort un carnet et un crayon ou je note l’adresse exacte du Part Chemin et je le lui tend le papier que j’ai préalablement arraché, tout en ajoutant.
«Comme ça ce sera plus simple si tu décides de venir.» Puis je range le petit carnet et le stylo à leurs places. elle reprend ensuite.
«- Tu sais, je pars du principe que tout le monde peut faire un peu tous les métiers. Bon, il y en a des plus spécifiques, genre je me vois mal biologiste.» Elle ricane.« Militaire ça demande de la discipline, du courage et une bonne forme physique.»
« J’imagine oui, mais tu vois je ne suis pas sur d’avoir la forme physique, encore moins maintenant, puis je ne pense pas que j’aurais assez de discipline.. Je suis très bien en tant que libraire, j’avoue que je ne pense pas être capable de prendre ta place.. » dit-je.
Elle termine son café alors que je bois une gorgée d’eau et qu’elle me demande si je souhaite tracer ma route avec elle. Avant que je ne réponde, j'aperçois une nouvelle fois le fond d’écran.. Mais je ne m’attarde pas dessus et lui répond alors.
«Ce serait avec plaisir, je pourrais te montrer quelques endroits que je n’ai pas cité, si tu le souhaite..»
Lumos Je rp en : #9966cc Mon allégeance : Blood Circle
Mer 26 Oct - 21:53
Juin 2022
Je ne connaissais pas grand-chose à la culture japonaise néanmoins, j’avais déjà regardé et lu quelques mangas. Ça s’arrêtait là. Autant dire que je ne connaissais absolument pas la langue non plus, mais, en bonne polyglotte que j’étais, j’étais curieuse d’en savoir plus sur cette langue maintenant que j’avais une experte en face de moi. C’était amusant de voir comme l’habit ne faisait pas le moine, et c’était d’autant plus vrai lorsque je suis en planque pour le boulot et que je dois me faire passer pour quelqu’un d’autre. Fort heureusement ce n’était pas le cas présentement, j’étais moi-même, et voilà pourquoi je gardais mon sourire enjoué pour lui répondre.
— Je viens de Suisse ! Je parle couramment anglais, français et allemand. Je suis arrivée au début de l’année à Londres et je n’ai pas eu encore beaucoup de temps pour visiter le pays à cause de mon boulot. Alors voilà aujourd’hui c’était le bon jour. Du coup tu as piqué ma curiosité, ça ressemble à quoi le japonais ? Tu pourrais me dire un truc ? J’adore les langues.
La langue, c’était l’ouverture à la conversation avec n’importe qui. C’était pouvoir entrer dans son sillage et en apprendre plus. C’était approfondir mon métier avec intelligence, et voilà pourquoi j’avais à cœur d’en apprendre davantage sur le japonais. Ce n’était pas que de la curiosité enfantine, il y avait une véritable raison là derrière, mais ça, je me gardais bien de le préciser ou de le montrer. Déjà, mes motivations ne concernaient pas mon interlocutrice, et ensuite parce que cela faisait partie de ma personnalité professionnelle. Celle que je ne montrais pas dans un café à mi-chemin entre Londres et Manchester durant une dégustation de pancakes.
— Si tu venais chaque été c’était pour voir ta famille ? Eux aussi ils parlent japonais ?
La jeune road trotter devant moi m’indiquait un millier de trucs à aller voir (au moins) et je n’étais pas certaine de pouvoir tout faire. Tant mieux ! ça me ferait une excuse pour revenir une autre fois. Bien que j’appréciais ces moments, je n’étais pas du genre à aller m’isoler dans un chemin de randonnée interminable au milieu de la forêt. Avec mon hyperactivité, j’étais plutôt du genre à rester proche de la ville, quand bien même les cités anglaises étaient de véritables métropoles en comparaison des villes suisses. Le discours que me donna Aïko m’intrigua. Il me semblait reconnaître là les mots de quelqu’un qui avait beaucoup voyagé. Elle ne me l’avait pas caché d’ailleurs, mais c’était quelque chose, encore une fois, que j’aimais bien. Voyager sans vraiment échafauder de plan, ça permettait de se remettre les idées en place, d’oublier les tracas du quotidien pour revenir un peu à l’essentiel : la survie. Oui parce que même en ville et dans notre pays nous avions besoin d’assouvir des besoins primaires à savoir manger, dormir et boire. Ce lâcher-prise nous faisait un point commun qui m’enchantait, car je ne le voyais pas chez tout le monde. Le besoin de contrôle chez l’être humain était quelque chose de particulièrement poignant, d’autant plus chez certains individus.
— Ça, c’est un discours que j’aime. Se rendre quelque part sans but précis, je trouve que c’est ça tout l’intérêt du voyage. Bon, je n’ai pas beaucoup roulé ma bosse, mais quand j’ai l’occasion de sortir des sentiers battus, c’est ce que je fais. Je lui adressais un grand sourire. Si tu vas à la librairie, c’est pour y trouver un livre en particulier ou pour y dénicher des idées pour ta propre boutique ?
Pas commerçante pour trois sous, j’étais curieuse de savoir comment s’y prenais la jeune femme pour faire tourner son moulin. Moi, je savais que je n’avais pas l’étoffe d’une commandante, voilà pourquoi je n’avais jamais cherché à grader. Qui plus est, cela m’épargnait bien des préoccupations que je n’avais pas en étant simple soldate. Le fait d’avoir été mutée en Angleterre me facilitait la tâche de ce côté. En tant que nouvelle recrue, j’avais des preuves à faire avant qu’on me propose de grader. Ça me laissait un sursis. Je laissais échapper un rire à ses excuses et d’un geste de la main, je lui indiquais que je ne m’en formalisais pas. J’étais moi aussi prompt à faire des maladresses quand je parlais, ce serait bien prétentieux de ma part de m’offusquer de ça venant d’elle. Curieuse, je la regardais me noter sur un bout de papier l’adresse de sa librairie. Du bout de mes phalanges tatouées, je l’attrapais pour en prendre connaissance.
— Mmh ! Je ne manquerais pas de passer ! ça me donnera peut-être une idée cadeau, genre pour Noël.
Noël c’était loin, mais quand on s’appelle Lyllyah Sody, il vaut mieux être prévoyant pour ce genre de chose. Cela dit, je n’étais pas certaine de devoir offrir des cadeaux à grand monde durant cette période. Je n’avais ni famille ni amis, et peut-être que je ne m’entendrais plus si bien avec Moïra.
Ah non ! Non hein Pas Moïra On la garde On l’attache On la met à la cave
Je grimaçais une nouvelle fois en plissant les yeux et en me frottant une oreille alors que le tintement que seule moi pouvais entendre se fit encore plus strident. L’idée de me séparer de Moïra ne plaisait pas à mon handicape apparemment. Confuse, j’étirais un peu mes lèvres.
— Excuse-moi, si tu me vois faire la gueule c’est pas contre toi. J’ai des problèmes auditifs.
Je préférais toujours donner un minimum d’explication afin d’éviter qu’elle ne s’offusque. Ce serait dommage, je commençais à l’apprécier. Lorsque le tintement se fit plus doux, sans qu’il ne me quitte vraiment, je reprenais.
— J’imagine que ça demande de la discipline ton boulot oui. Passer commande, ne pas surcharger la boutique, attirer les clients et les auteurs, être en contact avec les personnes qui distribuent. Ça doit être intense, je ne suis pas certaine si j’y arriverais tout bien réfléchi. Je ricanais. Je suis disciplinée, mais pas très ordonnée pour dire vrai.
Je roulais des yeux tout en me mordant un peu la lèvre. Chez moi, le rangement était tout à fait précaire et je faisais le strict nécessaire. C’était un peu une garçonnière, mais au féminin. Récupérant mon téléphone qui venait de vibrer, je répondais en tapotant sur l’écran avant de le reposer à côté de mon assiette.
— Ouais cool ! Et si tu as un besoin pipi durant le chemin tu n’hésites pas à me dire. Je n’ai pas d’horaires. Je dois juste être rentrée demain soir.
Après ces mots, j’appelais le serveur et réglais nos deux notes sans demander son avis à Aiko. J’étais comme ça, généreuse, et à s’en foutre de la bienséance. Je faisais, voilà tout.
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Dim 30 Oct - 18:56
Manchester road trip ft Lyllyah
«- Lyllyah m’indique qu’elle vient de suisse, qu’elle parle pas moins de trois langues différentes, puis elle m’indique ensuite qu’elle n’est à Londres que depuis le début de l’année et qu’elle n’a malheureusement pas eu le temps de découvrir plus les environs que ça. Elle me demande ensuite de dire quelques choses en japonais, ce que je ne tarde pas à faire.
« リリーに会えて嬉しいよ!» (Ravi de te rencontrer Lily!) Elle me demande ensuite si je venais voir ma famille et s’il parlait eu aussi japonais.
« はい、私の母 …» Je marque une pause, me rendant compte que j’étais en train de poursuivre en japonais, je sourit a mon interlocutrice avant de reprendre en anglais.
«Excuse-moi, je disais donc que oui ma mère parle couramment le japonais, mon père l'a appris plus tardivement mais le parle aussi, cependant mes grands-parents paternels, qui sont d’ici ne parle que l’anglais. Je revenais pour passer du temps avec mes grands parents en effet, et toi la suisse ne te manque pas ?» questionnais-je alors étant moi aussi intéressé par la personne qui se trouve en face de moi, j'avais envie de la découvrir un peu plus. Alors que je lui indique que je prend la route pour le plaisir, elle me répond qu’elle apprécie le discours que je tiens et que se rendre dans un endroit dans but précis et tout l'intérêt du voyage. Elle me questionne ensuite sur ma visite à la librairie.
« C’est totalement ça, j’aime ne pas suivre une ligne définie quand je prend la moto.. Je vais à la librairie pour voir les nouveautés et j’avoue que c’est aussi pour voir ce que les autres font, cela me donne parfois des idées pour ma propre boutique.» Je ne vois pas l'intérêt de mentir, il n’était pas rare que je fasse le tour des libraires de Londres pour voir ce que mes confrères et consoeurs font chez eux. Parfois, ça me donne de nouvelles idées de décorations et parfois ça me permet de ne pas faire comme tout le monde et de rendre la boutique plus “unique”. C’est alors que je décide de lui donner l’adresse de la librairie, elle le prend du bout des doigts et me remercie, m’indiquant qu’elle ne manquera pas de passer et que ca lui donnera probablement des idées cadeaux pour les fêtes. Même si nous en sommes loin, y’a pas de dates pour trouver ce que l'on souhaite offrir pour les fêtes.
« N’hésite pas ! Je serais ravi de l'accueillir, puis si tu le souhaite ca nous permettra de prendre un café ensemble, si tu le souhaite bien-sûr.» Dis-je. Accueillant toujours les personnes comme des amies à la boutique, puis la plupart des clients étaient maintenant des habitués des lieux, ce qui crée un lien plutôt étroit entre eux et moi. Alors qu’elle se met à grimacer, elle ne tarde pas à s'excuser en m’indiquant que ce n’est pas contre moi mais qu’elle a des problèmes auditifs.
« Pas de soucis ne t’en fais pas, ce n’est pas grave.. Des soucis auditifs ? Rien de trop grave j'espère ?» Ma question était probablement déplacée..Elle y répondra si elle le souhaite. Lylly m’indique que mon boulot doit demander de la discipline et que ca doit être intense et qu’elle ne s’imagine pas a ma place, n’étant pas très ordonnée.
« Tout dépend, ce n’est pas bien compliqué en soit, je suis certaine qu’avec une personne pour te venir en aide tu réussirais malgré le fait de ne pas être très ordonnée.» conclu-je alors avec un sourire. Après que j’ai accepté de faire la route avec elle, la jeune femme me repond que si j’ai besoin de faire une pause pipi durant le chemin, il ne faut pas que j’hesite a le lui dire. Elle m’indique qu’elle doit juste être rentrée le lendemain dans la soirée, ce qui nous laisse du temps.
« Je vais y aller avant de partir. Je te retrouve dehors si tu veux.. » Dit-je en prenant mes affaires et en partant en direction des toilettes quand ma compagne de voyage a répondu à ma phrase.
Lumos Je rp en : #9966cc Mon allégeance : Blood Circle
Mer 2 Nov - 7:45
Juin 2022
Un grand sourire se dessine sur mes lèvres alors que j’entends mon interlocutrice me parler en japonais. C’était joli à entendre, bien plus agréable que le Suisse allemand en tout cas ! Cela dit, l’allemand était une belle langue, c’était le dialecte de mon pays avec lequel j’avais du mal bien que je le parle couramment. En la voyant continuer sur sa lancée, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Loin de moi l’idée de me moquer, en réalité, ça m’arrivait encore de continuer à parler en français plutôt qu’en anglais. Les vieilles habitudes ont la vie tenace. Je lui fis signe qu’elle n’avait pas à s’excuser pour ce réflexe puis écoutais attentivement l’histoire linguistique de sa famille. J’en déduisais donc que ses parents s’étaient connus au Japon. Comme quoi, la terre n’est pas assez grande pour empêcher les gens de se rencontrer et de trouver l’amour. Ce n’était pas encore mon cas, mais bon, il fallait dire aussi que je ne cherchais pas ce sentiment. C’était bien trop superficiel et compliqué pour moi. Je préférais vivre au jour le jour sans emmerde, de manière simple et basique. Je levais les yeux au plafond pour réfléchir à sa question et lui répondre avec sincérité.
- Mmmh un peu oui. Londres est grande, ça me donne vite le tournis. Il n’y a pas de ville aussi grande en Suisse. Je m’y fais, mais des fois l’envie d’escapade est plus forte, voilà pourquoi je suis là. Les montagnes et les lacs me manquent, et des fois, parler en français aussi. Je me penchais en avant en plissant les yeux d’un air taquin. Il parait que c’est la langue de l’amour. Je me redressais en ricanant. Même si je n’ai jamais trop compris pourquoi on dit ça.
C’était vrai, la langue française était une véritable vacherie à parler avec ses lettres muettes et à écrire avec ses accords à la con. La langue de l’amour mon cul ouais, la langue de la prise de tête plutôt ouais… Pour le coup, parler d’amour en allemand me paraissait bien plus poétique, mais ça, ce n’était que mon point de vue et connaissant la réputation de cette langue, je préférais garder cette remarque pour moi. Quand bien même Aiko ne semblait pas s’appuyer uniquement sur des préjugés, je préférais éviter de devoir parler en allemand. J’aimais cette langue, mais je n’aimais pas faire étalage de mes talents. Être sur les devants de la scène ne m’avait jamais dérangé, en revanche je savais être discrète sur ce dont j’étais capable. Ça faisait partie de mon travail, c’était une déformation professionnelle. Je me contentais de répondre d’un simple sourire quant au fait de voyager sans programme. La liberté, ça convenait facilement à beaucoup d’êtres humains, c’était normal. Qui apprécierait sciemment d’être enfermé ou fait prisonnier ? En dehors de ceux qui développaient un sérieux syndrome de Stockholm, je n’en voyais pas. En général, on préférait toujours pouvoir décider, et moi, je venais de décider qu’un jour je mettrais les pieds dans la boutique de la jeune femme pour y trouver quelque chose. Par quelque chose j’entendais éventuellement un cadeau ou un livre pour moi. Cela dit, je n’étais pas une grande lectrice tout comme j’écoutais peu de musique. Mes oreilles défaillantes m’ayant écartée de cette possibilité et ma trop grande envie de bouger m’empêchant de me poser ne serait-ce qu’une heure pour me plonger dans un livre. Toutefois, j’appréciais lire quelques bandes dessinées. Les images m’aidaient à l’immersion. Qu’importe.
- Oui on pourra s’organiser ça si mon emploi du temps me le permet dans pas trop longtemps.
Lui répondis-je avec amabilité et sincérité. Mon planning était en général très chargé puisque je cumulais deux emplois entre mes activités à l’armée et celles au Blood Circle. J’avais déjà peu de temps à passer avec ma petite messagère, ce que je regrettais, mais les choses étaient ainsi. Dans le fond, ça rendait chaque retrouvailles un peu plus forte et douce. Je m’accoudais sur la table avec nonchalance pour répondre à mon interlocutrice.
- Mmh, j’aurai tendance à dire que non ce n’est pas grave, mais j’ai quand même perdu de l’audition et j’ai des acouphènes chroniques, donc on pourrait dire que c’est quand même pas ultra génial comme situation. Je souris puis haussais un peu les épaules. C’est comme ça, on ne peut plus rien y changer.
J’étais un peu fataliste, mais à quoi bon tourner et retourner la situation ? Mon collègue n’avait pas été assez attentif, je me suis prise l’explosion en pleine figure. Rien ne pourrait changer cela, et j’avais vu une tonne de spécialistes pour mes tympans et le verdict avait à chaque fois été le même. C’était ainsi et ça ne servait à rien de tourner autour du sujet. Je ne voulais pas m’apitoyer sur mon sort, alors je changeais de sujet en discutant de nos métiers respectifs. Je ne pus m’empêcher de ricaner un peu à ses paroles avant de railler.
- Effectivement, et je suis sûre que te concernant, avec un bon entraînement physique tu arriverais au niveau de tous les autres soldats.
Je me moquais avec douceur, elle qui avait prétendu plus tôt qu’elle était bien incapable de faire mon boulot. Cela dit, elle avait raison sur un point : dans son état ce n’était pas la meilleure des idées de commencer une formation de Parkour. Voilà pourquoi je changeais à nouveau de sujet pour lui proposer de tracer la route ensemble. Hochant la tête à ses paroles, je me levais à mon tour en terminant le fond de mon café puis me dirigeait vers le comptoir pour payer ma note. Ensuite, je retournais vers ma moto tout en dégainant une dernière fois mon téléphone en répondant à ma petite messagère. J’avais hâte de la retrouver, mais j’étais aussi persuadée que cette virée à Manchester allait me faire le plus grand bien. Prendre soin d’elle passait aussi par prendre soin de moi. Patiente, j’attendais Aiko et lui souris en la voyant ressortir du café. Là, j’enfournais ma moto tout en posant mon casque sur le sommet de mon crâne.
- On prend la route principale ou tu veux passer par les chemins de traverse ?
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I lost myself. My mental health ☽ I turned into a killer. I'll cry you a river. Down the drain. Are you entertained?.
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Dim 6 Nov - 15:57
Manchester road trip ft Lyllyah
«O ui c’est vrai que Londres n’est pas une petite ville, et je n’ai jamais visité la suisse donc je vais te faire confiance quand tu me dis qu’il n’y a pas de ville aussi grande. J’irais probablement constater par moi même à l'occasion. Je ne peux que comprendre l’envie d’escapade. Tu n’as pas l’occasion de parler français avec des collègues ou autres personnes ? Il paraît, en effet, que c’est la langue de l’amour, personnellement, je ne trouve pas que le français soit la plus belle langue du monde ou bien même la langue de l’amour.» Conclut-je.
J’avais eu l'occasion d'aller en France pour rechercher des ouvrages et je n’avais pas apprécié la langue, trop compliqué pour mes pauvres oreilles.. Et une galère à parler , en effet, je m'étais essayée à la langue, mais j'avais très vite abandonné préférant l’anglais et le japonais. Puis l’anglais se parle partout donc c’est bien plus simple pour la communication. Lyllyah me répond ensuite que nous pourrons nous organiser à l'occasion et quand son emploi du temps lui permettra une rencontre autour d’un café. Je lui adresse un sourire sincère mais ne lui répond pas, n’ayant rien à dire de plus sur cela. Elle vient ensuite à me parler de ses problèmes d’audition, m’indiquant que ce n’est pas bien grave, mais que qu’elle a perdu l’audition et que des acouphènes chroniques l’embête. Elle m’indique qu’il y a quand même meilleure situation, mais que c’est comme ça et que malheureusement nous ne pouvons rien y changer.
« Ce n’est pas anodin quand même, il n’y as pas de traitement ou de solution à cela ?.» Questionnais-je alors, voulant comprendre un peu plus le problème et savoir si elle avait des possibilités de traitement, car au fond ça ne devait pas être des plus simple a vivre.. Elle m’indique ensuite qu’avec un bon entraînement physique je serais probablement au même niveau que les autres soldats. Je lâche un rire avant de reprendre à mon tour la parole.
«Je n’en suis pas si sûr, mais si tu le dis c’est qu’il doit y avoir une part de vérité, malheureusement nous ne pouvons pas savoir sans faire le test, tu m'entrainerai après la grossesse ?» Demandais-je sur le ton de l’humour, pas vraiment sûr de vouloir d’un entraînement militaire pour me remettre en forme. Un entraînement et une reprise du sport en douceur serait probablement plus préférable, je lui indique que je dois me rendre aux toilettes et prend la direction de ceux-ci. J’y passe le temps qu’il faut et ressort après cela, paye ma commande et me rend a la moto, arrive dehors je rejoins ma moto qui se trouve à deux pas de celle de Lylly et l’enfourche, je lui adresse un sourire tandis que j’attrape mon casque. Elle me demande alors par où nous passons.
« J’aurais tendance à dire de prendre la route principale histoire de ne pas trop nous rallonger, mais c’est comme tu le souhaite, les chemins de traverse me vont très bien aussi. Après tout, nous ne sommes plus très loin de notre but. » Je mets mon casque sur ma tête en attendant de savoir ce que décide notre rousse international.
Lumos Je rp en : #9966cc Mon allégeance : Blood Circle
Mar 22 Nov - 20:07
Juin 2022
Je souriais aux propos de la jeune femme. Elle avait un côté un peu candide, c’était amusant, et pourtant, il y avait quelque chose de différent en elle qu’en Lilibeth. Cette dernière avait une naïveté presque enfantine. Aiko, elle, bien qu’elle semble tout à fait adorable, me donnait la sensation qu’elle cachait un peu son jeu. Je ne m’en offusquais cependant pas. On ne se connaissait ni d’Ève ni d’Adam et j’étais la première de nous deux à cacher des choses. Enjouée, je répondis tout en croisant mes doigts aux phalanges tatouées.
— Si tu as besoin d’un guide ou d’un conseil quand tu iras, tu sauras à qui t’adresser. Je lui fis un clin d’œil avant de continuer. Non personne, tout le monde parle anglais ici, mais ce n’est pas grave, je regarde mes films en français pour ne pas perdre l’oreille. Et mmh… disons qu’apparemment il y a plein de manières de dire « je t’aime » en français, mais je ne suis pas la plus romantique des personnes donc bon, je ne pourrais pas te donner d’exemples concrets.
Je haussais les épaules, légèrement désinvoltes. Bien que je sois présentement en couple, je n’avais pas la prétention de dire que j’étais amoureuse. J’ignorais ce qu’était une amitié, alors l’amour ? C’était des choses que je n’avais pas appris à reconnaître ou à ressentir à l’orphelinat et encore moins à l’école de police et militaire. Alors oui, je m’entendais bien avec quelques personnes et oui j’avais eu des relations intimes, mais est-ce que cela faisait de moi quelqu’un débordant d’amitié et d’amour ? Je n’en étais pas persuadée. Sûrement qu’entre nous deux, c’était Aiko qui connaissait le mieux la définition de l’amour. Déjà, elle était libraire, il devait y avoir un millier de bouquins qui traitaient sur le sujet. Enfin, elle était enceinte, même si ça ne prouvait rien vis-à-vis de l’amour, quoique, elle aurait de l’amour pour l’enfant… tout le moins, je l’espérais pour lui. Lorsque furent abordés mes soucis auditifs, mon sourire s’élargit et je secouais légèrement la tête.
— J’ai déjà tous les traitements possibles. C’est un handicape à vie, c’est comme ça.
Fataliste, je l’étais, mais après tout, pourquoi penser autrement ? Ressasser l’accident sans cesse ne le changerait pas. J’avais bénéficié des soins militaires avec un suivi très prononcé et encore en ces temps je devais me soumettre à des examens réguliers. Puis je hochais la tête à sa demande tout en retroussant le nez dans une petite grimace amusée. Promis, je t’entrainerais à récupérer ton périnée après ton accouchement.
Ne pas mettre la charrue avant les bœufs était une règle d’or chez moi. J’ignorais si Aiko et moi garderions contact dans un avenir plus ou moins proche malgré la suite de la route et malgré mon envie de vouloir me rendre en librairie pour la voir et feuilleter éventuellement des bandes dessinées. Rien ne me prouvait que notre relation, aussi sympathique soit-elle, durerait au-delà de neuf mois de grossesse. Qui vivra verra ! Je ne cherchais pas à me questionner quant à ce point, je voulais vivre tranquillement comme je l’avais toujours fait jusque-là. En me relevant, j’allais attendre la jeune femme après avoir payé la note. Moto enfourchée, j’écoutais l’avis de la future maman.
— Dans ce cas, prenons la route principale. Tu sais, avec moi, c’est carré. Au pire des cas, je prendrais les petites routes en rentrant. N’hésite pas à me dépasser si jamais tu as envie de bifurquer quelque part ou si tu as besoin de t’arrêter. On n’est pas à cinq minutes près. Ok ? Alors go.
Je baissais la visière de mon casque et allumait le moteur. Tranquillement, je rejoignais la route avant de me caler à la bonne vitesse tout en m’assurant que la jeune femme me suive. Sans me presser, je roulais en observant le paysage que nous étions en train de traverser. Belle Angleterre. Je me réjouissais d’arriver à Manchester et de visiter la ville avec Aiko.
[Terminé pour Lyllyah]
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