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Life should be a work of art || ft. Alexandre :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 7 Déc - 23:00


Life should be a work of art


13 janvier 2021.
Après les fêtes de fin d’année, ce moment de trêve, de retrouvailles et de bienveillance, le retour à la réalité était toujours un peu étrange. Parfois, c’était difficile, parfois, c’était plutôt bienvenu… Je n’aurais su dire ce que je pensais exactement. Il y avait eu du bon, du très bon, même, mais la distance était ce qu’elle était… J’avais fini par promettre à ma sœur de les recevoir au manoir, elle et sa famille, pour profiter du parc et de ses frondaisons aux beaux jours… J’avais pu discuter avec Elvira, aussi, de la situation particulière dans laquelle j’étais depuis un an. Elle souhaitait que tout puisse se passer pour le mieux pour Elianor et moi, que nous puissions nous retrouver…
Mais Marcus s’était montré quelque peu rétif à cette idée. Il s’était comporté comme un enfant gâté pourri, alors qu’il était en deuxième année à l’université. Nous avions sans aucun doute loupé quelque chose dans son éducation, mais il aurait été bien malvenu d’essayer de régler cela lors de notre séjour dans le comté de Hordaland. Il s’agissait, après tout, d’histoires internes auxquelles il ne fallait pas mêler les cousins de mes enfants, ni leur oncle et leur tante.

Et puis le retour à la vie quotidienne avait suivi son cours. Entre les affaires du Conseil et celles, bien plus calmes, du bureau des oubliators, j’avais vu Septima reprendre le chemin de Poudlard. Je n’allais pas la revoir avant les prochaines vacances. Quant à Marcus… je n’avais pas la moindre idée du moment où je le reverrais. Ce que je retenais de ce séjour, le concernant, c’était qu’il allait falloir prendre mille et une précautions pour lui annoncer que sa mère et moi allions partir quelque temps à l’étranger. Sans lui et sans sa sœur.
Un voyage que j’avais hâte de réaliser. Eli voulait aller en Nouvelle-Zélande, mais peu m’importait la destination, au fond, tant que j’étais avec elle. Peut-être même pourrais-je ajouter une touche de romantisme à notre escapade, en renouvelant mes vœux envers elle, en lui redemandant sa main ou quelque chose comme cela… Je n’avais pas grand-chose à perdre, alors, autant tenter le tout pour le tout et, tant qu’à faire, marquer le coup.

Pour ce faire, je comptais bien offrir à ma chère et tendre quelque chose à la hauteur de mon amour pour elle. Quelque chose d’aussi brillant et élégant qu’elle. Quelque chose qui traduirait à merveille tout ce que je pensais d’elle, tout ce qu’elle m’inspirait… et à quel point elle me manquait. J’avais besoin de lui témoigner tout cela. Idéalement par une pièce unique, pour lui montrer qu’elle était, elle, la seule et l’unique, la femme de ma vie, mon tout, celle qui me donnait cette force de vouloir lui décrocher la lune, de lui offrir l’univers, le septième ciel et tout ce qu’un homme pouvait rêver de faire pour une femme…

Pour tout cela, une seule personne pouvait me proposer la pièce idéale. Alexandre Korovine était l’un des plus doués pour dégotter les raretés et pour en vanter les mérites. J’aimais l’écouter parler… il me donnait parfois la même impression qu’un sommelier expert en grands crus qui décrirait un pur nectar… Alexandre disposait de la verve et de l’éloquence des plus cultivés. Il avait aussi le bon goût de mettre en avant des valeurs sûres, tant en matière d’art que de joaillerie.
Mon arrivée dans son antre ne devait guère être une grande surprise pour lui, d’ailleurs, depuis le temps qu’il me connaissait, peut-être même était-il capable, les yeux fermés, de reconnaître le bruit de mes pas… mais je n’en avais jamais demandé autant.

Je furetais d’abord un peu, les mains dans le dos de ma gabardine, promenant mon regard çà et là, sur les vitrines, les coussins de velours où reposaient certains éléments, les dorures des cadres présentant des tableaux figuratifs ou abstraits… Il y en avait pour tous les goûts, somme toute, mais ce qui m’intéressait nécessitait l’expert ès joaillerie.
« Bonjour Alexandre… » Il était occupé, sans doute, alors, je m’annonçais de la sorte.

J’avais dans l’idée de trouver quelque chose en argent massif, serti, peut-être, de pierreries rutilantes… ou quelque chose de plus discret… Elianor ne portait plus son alliance, alors, peut-être que je pouvais envisager une sorte de bague de fiançailles, à la mesure (ou à la démesure ?) de mon amour pour elle… La parure entière, avec bracelet, collier et boucles d’oreilles, ce serait très certainement une bonne idée, mais je devais garder à l’esprit le message que ces bijoux devaient transmettre à la dame de mes pensées.
Comme son père, Alexandre était de bon conseil. Et comme lui, toujours, il savait viser juste pour ce qui concernait les significations des présents ayant en eux tout le potentiel et toute l’âme de l’art qui les avait fait naître. Je pouvais avoir confiance en les compétences du jeune homme, tout comme il me faisait parfois l’honneur de me faire confiance pour soutenir quelque talent qu’il avait eu l’occasion de découvrir au détour de l’un ou l’autre événement. Il ne me semblait pas que nous pouvions qualifier notre relation d’amitié, peut-être parce que j’avais toujours été plus proche de son père et que la différence d’âge entre Alexandre et moi, mais nous avions toujours eu un bon feeling et nos conversations avaient toujours été intéressantes et enthousiasmantes. J’appréciais ce garçon.

« Comment vas-tu ? » Une question toute simple, que beaucoup de personnes posaient parfois par simple politesse, sans le moindre intérêt pour la réponse… Ce n’était pas mon cas. Lorsque je m’enquérais ainsi d’une personne, je tenais à écouter posément et jusqu’au bout la réponse qui me serait donnée. Ce n’était pas que de la politesse, mais j’estimais qu’il était plus respectueux d’être vraiment à l’écoute de la personne. A quoi bon poser une question si c’était pour se foutre de la réponse ?
« J’ai grand besoin de tes conseils avisés de spécialiste. »

Évidemment, il devait bien se douter que je ne venais pas ici pour le simple plaisir de bavarder avec lui, bien que cela ne m’eût certainement pas déplu, mais en ce jour, j’avais un planning bien précis à respecter et si je profitais d’un moment dans le coin pour passer voir le jeune Korovine, je savais bien que j’étais un peu tenu par le temps et que je pouvais, à tout moment, être appelé au Ministère.
Kathou


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