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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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What a life || ft. Elianor [+18] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Anonymous
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Ven 14 Mai - 23:06
What a life || ft. Elianor  [+18] Willianor2Colo

What a life



22 juillet 2020

Trois semaines à peine s'étaient écoulées depuis que notre fille avait annoncé à sa mère son désir de vivre avec moi. Bien sûr, Septima avait quelque peu oublié de me prévenir qu'Elianor n'était pas au courant de ce projet... J'avais été mis devant le fait accompli, de la même manière que ma femme l'avait été. J’aurais pu faire le père chiant, pousser Septy à s’excuser et à justifier ce mensonge par omission, mais je ne l’avais pas fait. Ma fille était sans aucun doute ce que j’avais de plus précieux dans l’existence et ce n’était pas maintenant que cela allait changer…
J’aurais peut-être dû intervenir, oui, mais je ne l’avais pas fait. Cette fois-là, l’atmosphère était si tendue et explosive qu’il m’avait semblé plus judicieux de ne surtout pas renchérir. Je m’en étais déjà pris bien assez dans la gueule sans avoir rien demandé… mieux valait ne pas jeter d’huile sur le feu.
Nous avions donc finalement convenu de laisser passer un mois d'essai, en quelque sorte, pour permettre à chacun d'évaluer si la situation pouvait convenir... que ce soit à Septima, à Elianor ou à moi. Je me demandais, parfois, ce que Marcus pouvait bien penser de tout cela. Je n’avais que très peu de contacts avec mon fils… et ce n’était pas faute d’avoir essayé. Le jeune homme avait toujours été plus proche de sa mère et que pouvais comprendre cela. Chaque personne avait des affinités avec certaines personnes plus facilement qu’avec d’autres, mais je ne pouvais pas ignorer que c’était parfois plutôt douloureux pour moi. Marcus était mon fils et je n’arrivais pas à communiquer correctement avec lui. Surtout ces dernières années…

Mais aujourd'hui, Elianor devait passer au manoir. Elle avait l'un ou l'autre dossier à récupérer dans le bureau où elle travaillait quand elle vivait encore ici... et je me voyais mal refuser sa venue alors que je mourais d'envie de la voir.
Depuis la dernière fois et malgré les échanges assez chaotiques que nous avions eus, je n’avais pas pu m’empêcher de penser à elle de la façon la plus douce et la plus tendre. Ma femme… Je m’en voulais de l’avoir éloignée de moi comme cela, je me sentais tellement mieux quand elle était dans les parages… Je n’avais jamais cessé de penser à elle. Je l’aimais, c’était un fait, et je ne pourrais pas arrêter de ressentir ça pour elle.
C’était parce que j’aimais toujours ma femme, d’ailleurs, que j’avais fini par mettre un terme à la relation avec Mrs Carrow. Par souci d’honnêteté, en quelque sorte, puisque je pensais sans arrêt à mon épouse et qu’elle me manquait toujours. Il aurait été déplacé de ma part de laisser croire à Meredith qu’elle était plus qu’une relation-pansement. Et elle ne méritait pas ça, malgré tout ce que j’avais à lui reprocher. Enfin, c’était là une tout autre histoire.

Ce que je voulais, c’était une chance de revoir Elianor seule. Elle et moi n’avions pas vraiment eu l’occasion de parler et c’était pourtant plus que nécessaire. Les quelques personnes à qui je m’étais confié sur ce que je ressentais m’avaient toutes conseillé la même chose : essayer de communiquer avec Elianor. Et un tel conseil, venant de mon psychomage, me semblait bien avisé.


Nos elfes de maison, Marianne et Hector, n'avaient pas eu mon autorisation pour entrer dans le bureau d'Elianor. Tout y était resté exactement comme la dernière fois que mon épouse avait quitté cette pièce. Aussi étrange que cela puisse paraître, j'y venais parfois, pourtant, comme si je pénétrais dans un sanctuaire sacré. Je ne touchais à rien, je ne bougeais rien. Je fermais les yeux et j'imaginais Elianor à l'œuvre, comme je l'avais vue faire des tas de fois...

Elle allait arriver d'un instant à l'autre et je sentais mon cœur se serrer. Je me sentais comme un jeune ado avant un premier rendez-vous... impossible de contrôler l’appréhension que m’inspirait la situation. La femme de ma vie allait arriver, d’un instant à l’autre, et peut-être que j’aurais l’occasion de lui parler un peu plus sereinement que la fois dernière…
Je n’osais pas vraiment imaginer ce que donnerait cette rencontre. Dans l’idéal, j’aurais pu essayer de lui montrer à quel point je tenais à elle, à quel point elle me manquait… mais il n’était pas certain que je puisse lui dire ou lui montrer cela.

Si la porte d'entrée avait été un frein pour Elianor, cela se saurait. Je n'avais rien changé dans le manoir. Tout y était toujours pareil, décoré avec goût, celui d'Elianor, en réalité, notamment pour les pièces de vie qui avaient toujours recueilli les suffrages de tous nos visiteurs. Car oui, ma femme avait toujours eu un excellent goût pour choisir avec talent les éléments qui pouvaient magnifier une pièce. Je regardais chaque jour tout cela, non sans penser à elle. Comment aurait-il pu en être autrement ?
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Anonymous
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INRP
IRL
Dim 16 Mai - 20:52
What a life.
Cachoteries exécrées, elle avait cru défaillir, Elianor. Plans fomentés par sa fille jusqu'au coup final, souhait lâché du bout des lèvres, sans concession. Le désir de vivre auprès du paternel, délaissant matrone et autre rejeton. Lien on ne peut plus compliqué entre donzelles, fort caractère en contradictions. Masque d'ordinaire placide avait laissé exploser colère. Déception, le besoin de cracher poison. Les verbes avaient fusés, secs, tranchants. Vipère ne se privant point de mordre jusqu'à calmer sa fureur. Un mois d'essai, c'est là tout ce qu'elle lui offrait pour s'acclimater à cette nouvelle vie, qui elle l'espérait, serait décevante. Défilé des putains, idée la faisant enrager. Avait il osé inviter catins dans le lit conjugale ? Phalanges pianotent nerveusement le bois poli du bureau auquel elle était installée. Concentration difficile, pensées tourmentées, jalousie ronge les tripes. Soupire passe les commissures tandis qu'elle vient à pincer l'arête de son nez, tentative vaine pour taire le mal de crâne entrain de poindre. Dossier refermé, elle se lève, Elianor. Démarche féline, gracile, talons claquent sur parquet. Silhouette déambule dans appartement, retrouve chambre et coiffeuse. Le besoin d'ajuster toilette et coiffure. L'idée de se rendre là-bas ne l'enchante point, pourtant, il lui faut récupérer plusieurs documents. Chignon impeccable, yeux orageux cerclés de noir. Magicienne resserre ceinturon, corsage de cuir sombre surmontant robe de coton légère dans un doux écru. Tenue simple certes, non pour le moins élégante. Décolleté révèle naissance poitrine, lingerie de dentelle noir. Fin sourire étire les lèvres colorées rosée, fantaisie qu'il avait toujours aimé. Apprêtée, Prince siffle matagot. Bestiole territoriale rejoint maîtresse, avise celle-ci d'yeux globuleux curieux. Créature pose séant dans son giron, ferme paupières au contact délicat entre ses oreilles. « Allons rendre visite à ce cher William.. » Feulement étrange lâché, ronronnement particulier. Elle sourit doucement, Eli', consciente que Baas n'aime guère cette idée. Mais bestiole ne quittera magicienne sous aucun prétexte. Instant en suspend, corps s'envole, transplanent. Voyage express, destination manoir Ombrage. Ciel bleu, chaleur estivale, pincement de lèvre de la femme qui ne supporte qu'à petite dose cela. Poupée désire conserver teint de porcelaine. Regard glissé à la bâtisse, pincement de coeur arriverai presque à se frayer un chemin entre les murs ériger autour de celui-ci. Sentiments et émotions présentent bien que cadenassés, enfermés. Le refus de souffrir à nouveau. Inspiration, tête se relève, dos se fait droit, stature altière, parfaite et elle expire. Marche ouverte, bestiole suit sans un bruit, avise alentours, méfiance. Elle agit avec naturel, Elianor, repoussant lourde porte afin d'entrer. Rien ne semble avoir bouger, fort bien. Écho de sa marche tranquille résonne sur marbre froid, ne laissant planer aucun doute quant à sa présence. Bureau qu'elle rejoignit en silence, Elianor ne mit point de temps à s'activer. Tiroirs et portes de placards s'ouvrent, dévoilent parchemins. Extrémités s'en saisissent avec délicatesse, repose ceux-ci sur surface plane, libre. Coup d'œil expert suffit, documents qu'il lui fallait récupérer. Matagot couché à côté du meuble de bois sculpté, relève tête en direction de l'entrée. Babines retroussées, crocs dévoilées, sifflement se fait entendre. Portes se ferment en un léger claquement, elle sait qu'il est là, voix s'élevant sans prendre la peine d'aviser importun. « Bonjour, William. » Enfin elle se redresse, pose prunelles sur ce faciès atypique. « Tu as l'air en forme. » Contact visuel se rompt, parchemins regagnant sécurité des bras. « Je passais récupérer quelques documents, inutile de te déranger. Tu peux vaquer à tes.. occupations. » Dernier mot traîne, souligne froideur acerbe. Conversation qu'elle aimerait éviter. Sept mois sans le voir, sans céder. Se relâcher serai dommage, n'est-ce pas ?
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Anonymous
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INRP
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Dim 16 Mai - 22:49
What a life || ft. Elianor  [+18] Willianor2Colo

What a life



22 juillet 2020

Le bruit des talons claquant sur le marbre était un bruit caractéristique que j’aurais pu reconnaitre entre mille, sans la moindre hésitation. Mon épouse avait toujours eu beaucoup d’élégance et son port altier était de ceux que l’on ne pouvait ignorer ni oublier. C’était un son qui m’avait manqué, à vrai dire, pour tout ce qu’il représentait à mes yeux.

Je me souvenais parfaitement bien du jour où je l’avais vue pour la première fois. Elle était toute jeune, j’étais un peu plus âgé qu’elle… Et sa présence avait comme illuminé ma journée. Quand elle était là, le Ministère de la Magie était moins froid et moins fade. J’étais incapable de dire ce qui m’avait le plus plu, au premier abord… son regard ne m’avait pas laissé indifférent, le teint de sa peau, diaphane à souhait, non plus… les traits fins de son visage, sa silhouette gracile et gracieuse… Tout dans son apparence m’avait plu, y compris ce style vestimentaire qui la faisait sortir du lot… mais c’était son esprit et sa verve, aussi, qui m’avaient littéralement séduit.
J’étais tombé amoureux rapidement et c’était magique. J’aimais ressentir ça et chaque fois que j’étais en sa présence, il y avait un moment où j’avais l’impression de retomber amoureux d’elle… chaque jour, je l’aimais un peu plus, si c’était possible… en tout cas, c’était l’impression que j’avais…

Alors oui, aujourd’hui, entendre à nouveau le claquement des talons sur le sol de marbre, cela me donna d’abord une sorte de frisson. Comme un espoir qui se réalise, en quelque sorte. Le mois n’était pas encore écoulé, mais j’avais toujours eu cette envie de voir débarquer Elianor au manoir, pour que l’on puisse peut-être se parler un peu plus facilement, en face à face et sans la présence de notre fille…
Ma femme était venue pour récupérer quelques affaires et pour rien au monde je ne me serais mis au travers de son chemin. D’ailleurs, quand je vins près de son bureau, je n’entrai même pas dans la pièce, préférant rester dans l’encadrement de la porte. Cette pièce était à elle, je n’y avais pas touché et je n’y étais entré que quelques rares fois, pour essayer de retrouver son odeur ou au moins une vague impression de sa présence…

« Bonjour, Elianor… » Elle me regarda brièvement et me taquina sur le fait que j’avais l’air en forme… J’avais réussi à cesser de tenir le coup à grands renforts de potions de l’œil vif, mais je gardais un visage un peu terne, je le savais bien. Évidemment, c’était une sorte de petite pique, à peine voilée, au sujet de mon état de fatigue de l’automne et de l’hiver derniers. « Toi aussi, tu as l’air d’aller bien. »  
J’avais dit cela alors que j’avais envie de lui dire qu’elle était magnifique, que je me sentais terriblement heureux de la voir et qu’elle me manquait.
J’ajoutais simplement : « Si tu as besoin d’un coup de main, n’hésite pas. » J’étais conscient que mon épouse refuserait sans doute cette proposition d’aide, elle savait comme j’aimais alléger ses tâches et prendre soin d’elle… mais c’était moi qui avais tout gâché, alors, je méritais bien ça.

J’aurais aimé pouvoir être là avec elle, l’aider avec cette paperasse, discuter, peut-être aussi… Mais la présence du matagot qui me fixait avec cet air mauvais qui lui était propre indiquait qu’il valait mieux que j’attende une autorisation pour cela.
« Comment va Marcus ? » Je n’avais que très peu de nouvelles de notre fils. Il n’avait jamais été très proche de moi et ne répondait pas toujours à mes hiboux. Le seul moyen que j’avais pour avoir de ses nouvelles, c’était de passer par des personnes interposées.

Quant à la venue d’Eli au manoir, eh bien, même si elle avait évoqué mes « occupations » avec cette once de dédain, j’avais voulu me libérer de mes obligations. Hors de question de laisser Elianor devoir se débrouiller si je pouvais faire la moindre petite chose pour elle. Je n’avais pas été assez présent durant les derniers mois où nous avions vécu ensemble. Et je ne pourrais jamais me racheter de cela. Ni du reste.
Pourtant, j’avais ce besoin viscéral de parler avec elle, d’essayer de renouer la communication avec ma femme, de pouvoir avoir plus qu’une simple entente cordiale où on s’accordait juste uniquement pour le bien de nos enfants… c’était dommage d’en arriver là, alors que nous étions bien au-dessus de la masse populaire… nous étions un couple qui me semblait parfait… nous nous étions très bien trouvés, Elianor et moi, et c’était vraiment une rencontre qui avait changé ma vie… J’avais trouvé en elle, véritablement, la femme de ma vie… Et je l’aimais comme elle était, depuis toujours.
Le problème, c’était que j’avais cet incessant appétit sexuel… Et que notre pacte, à Elianor et moi, reposait sur le fait de combler cela ailleurs pour que tout se passe pour le mieux chez nous, dans notre couple…
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Anonymous
Invité
INRP
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Jeu 20 Mai - 10:46
What a life.
Échange classique, platonique. Elianor demeure détachée, conserve masque placide en sa présence. Céder sourire serai trop facile, elle le sait, elle le voit. Si William lui a manqué ? Bien entendu. Pourtant, magicienne ne montre rien, beaucoup trop fière pour cela. Elle tient à ce qu'il comprenne, apprenne de ses erreurs, leçon et justice rendu, implacable. N'ayant jamais cillée au travail, cela s'appliquait à présent sur le plan personnel. Allait elle bien ? Seulement de façade, intérieur morne, palpitant douloureux, déception. Souffle passe les lippes qui finissent par s'étirer en légère risette. La prévenance de son époux l'avait toujours touché, bien qu'en cet instant, piqûre d'agacement. « Cela ira, merci. D'ailleurs.. Comment cela se fait il que tu sois là aujourd'hui ? Ta présence n'est point requise au Ministère ? » Vague étonnement passe faciès tandis qu'elle l'observe, sourcil haussé le temps de la question posée. Il était tellement rare de le voir là, au manoir. Travail s'abattant en masse sur ses épaules, épée Damoclès le forçant à se faire fantôme au sein de sa famille, son couple. Réponse sans grande d'importance et qu'elle n'attend point, Elianor baisse prunelles, récolte pile de parchemins. But de sa visite dont elle ne voulait se détourner. Néanmoins, nouvelle interrogation freine progression. Pause marquée. « Autant que faire ce peut. Septima lui manque, de ce qu'il en dit. Mais pourquoi ne lui demandes tu pas directement ? » Pique balancé au visage, consciente du lien fragile entre fils et paternel. « À ce propos, comment va notre fille ? S'acclimate t-elle bien ? Ou a t-elle droit au défilé des putains.. » Méprise, poison craché, dégouline des lèvres rosées. Consciente que le mois n'est point écoulé, elle espère, secrètement, que sa chère fille ne supporte guère cette vie et revienne à ses côtés. « J'ose espérer que tu ne l'initie point à tes pratiques, William. » Ton ferme, menaçant à l'instar du regard froid qu'elle lui lance. Elianor lui en veut toujours et elle ne se prive point pour le lui faire comprendre. Qu'importe si cela peut être blessant, il souffrira comme elle à souffert et souffre encore. Épaules se détendent à peine, rage repoussée, cadenassée pour le moment, laissant à nouveau place à cette neutralité qui lui était propre. « Il est temps pour moi de prendre congé, j'ai à faire. » Qu'elle finit par lâcher, claquant tiroir de bois. Parchemins en main, silhouette gracile ce meut, parfum dans le sillage tout comme matagot qui passe devant, ouvre la voie. Globes opalescent avisent l'époux, siffle sur celui-ci, oreilles basses. Bestiole s'éloignant, rejoignant le hall afin d'y attendre sa maîtresse. Elianor le suit, bien que marque arrêt à l'entrée du bureau, William dans le passage. « Tu salueras notre fille de ma part. » Souffle t-elle sans relever le faciès à son égard. La peur de briser sa volonté si elle venait à le toiser, ancrer mirettes aux siennes. Mais peut-être, est-ce ça, ce dont elle à besoin. Qu'il la retienne, qu'abcès éclate et que souffrances soient dévoilées. « Prend soin d'elle et de toi, William. » Marche qu'elle va pour reprendre, décidée à s'en aller.
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INRP
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Jeu 20 Mai - 22:35
What a life || ft. Elianor  [+18] Willianor2Colo

What a life



22 juillet 2020
Si la présence d’Elianor me faisait plaisir, je devais tout de même confesser que j’aurais apprécié pouvoir passer un peu de temps avec elle. Mais les réponses que formulait ma femme, ainsi que son attitude, comme celle de son animal de compagnie, étaient plus acides et glaçantes que jamais. Elle me faisait bien sentir qu’elle ne désirait pas que nous conversions.
J’avais toujours aimé l’élégance et le côté distingué d’Elianor… quand elle entrait dans une pièce, on ne pouvait guère ignorer la prestance et le charisme dont elle était pourvue… mais quand elle jouait la carte de l’indifférence, c’était avec une telle perfection que c’en était véritablement un impact aussi fort qu’un coup reçu en plein visage.

Pourtant, je lui adressais quelques mots pour expliquer ma présence : « J’ai pris ma journée. » Dès que j’avais eu vent de l’intention de ma femme de venir au manoir pour ses dossiers, j’avais posé un jour de congé. C’était un moment rare et bien trop important que cette opportunité de la voir… et de lui parler, si l’occasion m’en était donnée. « Je voulais juste… être un peu avec toi… »

Cependant, elle n’attendit même pas que je lui réponde pour poursuivre ses recherches, sans doute bien plus indispensables et essentielles que le fait de ma présence ici. Mais je respectais cela. Après tout, j’avais provoqué tout cela.

J’aurais pu baisser les bras, en réalité… elle faisait tout pour, selon toute apparence, mais une petite voix en moi me soufflait l’idée que si elle n’en avait plus rien à foutre de nous, de moi… eh bien, elle ferait juste preuve d’indifférence, elle ne me lancerait pas de piques comme elle le faisait. Et puis, il y avait eu plusieurs personnes, des proches, comme Angus, Abigail ou même Amber, qui m’avaient conseillé de chercher à avoir une conversation avec Elianor, de tout faire pour essayer de rétablir une communication qui pourrait dépasser celle, assez basique, que nous avions pour que tout puisse se passer pour le mieux pour nos deux enfants.
Alors, voilà, ma femme souligna le fait que ma relation avec Marcus n’était pas des plus faciles, un peu, peut-être, comme la relation qu’elle-même avait avec Septima, mais ça, je me gardais bien de le dire, cela n’aurait fait qu’envenimer les choses et, très franchement, je n’avais pas envie de cela. C’eût été un coup bas de ma part et je n’aurais jamais fait ça à Elianor. Je tenais bien trop à elle pour cela. Et puis, je l’avais déjà suffisamment fait souffrir.

« Septima se sent bien, oui. On discute beaucoup, elle et moi. » Je ne relevais pas cette énième pique au sujet de mes putains. Je n’avais jamais ramené personne au manoir. Par égard pour ma famille, qu’elle y soit présente ou non. Et il était évident que je n’aurais jamais amené personne dans le lit que j’avais jadis partagé avec Elianor. « Mais qu’est-ce que tu crois, Elianor ? Je ne vais pas gâcher l’éducation que nous avons donnée à notre fille…»

Nous avions toujours fait en sorte de donner à nos enfants une bonne éducation, de leur inculquer des valeurs leur permettant de devenir des sorciers remarquables et remarqués… dans le bon sens du terme. Je n’avais jamais voulu que nos enfants soient impliqués dans nos histoires de couple ou dans nos histoires de cul.

Et déjà, elle était prête à partir, et elle me le disait clairement, tout en ajoutant quelques mots moins précipités. Prendre soin de Septy… et de moi. J’eus un soupir.
« Ne t’en va pas, Eli… »
Dans l’encadrement de la porte, je me plaçai de façon à ne pas lui laisser l’espace pour passer. Pour une fois que nous étions tous les deux, sans Marcus, sans Septima, sans personne d’autre… n’était-ce pas le moment idéal et parfait pour mettre les choses à plat ?
Je l’avais trahie... il était normal qu’elle réagisse comme cela. Si au moins j’avais pu lui expliquer vraiment pourquoi je n’étais pas rentré cette nuit-là... mais elle ne m’avait pas vraiment laissé l’occasion d’en placer une. A peine lui avais-je dit la vérité au sujet d’Helios Carrow, que ma femme était montée sur ses grands hippogriffes et elle avait explosé.
Je devais accepter ça, tout simplement, et me mordre les doigts de l’avoir faite se sentir moins importante à mes yeux que ce qu’elle était réellement... Mais je maudissais cette situation. J’avais voulu lui dire la vérité, parce qu’elle était la personne qui comptait le plus pour moi, et, au final, la vérité était ce qui l’avait poussée à me quitter.
« Je sais bien que j’ai merdé, Elianor... mais tu me manques. »
Je ne savais pas comment le dire autrement. Vivre sans mon épouse, c’était comme ne plus être un homme entier… il me manquait la meilleure partie de mon existence et c’était par ma faute que tout cela était arrivé. Et je n’avais même pas encore pu tout raconter à Elianor… elle allait sans doute m’en vouloir encore plus, me détester, peut-être, mais s’il y avait bien une personne au monde à qui je ne mentirais jamais, c’était bien elle.
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Dim 11 Juil - 16:20
What a life.
Un jour de congé, pour elle ? Voilà qui était surprenant et pourtant, rien ne traversa sont faciès. Langue passa sur ses lèvres, laissant soin à celles-ci de formuler paroles acides. « Il aura donc fallut attendre d’être séparés pour que tu daignes à m’accorder plus de temps ? Ne me fais pas rire, William. » Démarche élancée reprise fut coupée, mari s’interpose, colosse barrage. Elianor marque arrêt, conserve faciès baissé, prunelles fixent sternum en un regard froid. Méduse au cœur de pierre, mâchoires se contractent. « Laisse-moi passer, William. » Phalanges froissent légèrement parchemins, prise plus forte sur ceux-ci. Situation épineuse qu’elle veut fuir, mais qui pourtant, pourrait mener à un soulagement commun. L’autre parle, avoue en partie ses tords jusqu’à lâcher mots équivaut un sortilège doloris. Souffle contrôlé franchit lippes rosées suivit de prêt par un rire, moqueur, sans émotion si ce n’est de l’amertume. Et elle relève le faciès, Elianor, fixant ainsi son époux droit dans les yeux. Étincelle sauvage et colérique en fond de rétines. « Je te manques.. ? » Rictus à glacer le sang, voix s’élève. « Je te manques ?! » Matagot tourne tête, oreilles dressées sur sommet de son crâne alors que babines retroussées dévoilent crocs rutilants. Il siffle, gronde de façon menaçante puis se fige, claquement de doigt calme le jeu. Bête s’assoit, billes opalescentes fixées sur l’autre, le mari. Magicienne en parfait contrôle de son animal de compagnie finit par abaisser la tête, secouant légèrement celle-ci. « William, mon cher William.. Tu le sais, mais tu n'as rien fait pour améliorer les choses. Ne me dis pas le contraire… » Silhouette gracile pivote, épouse dans giron léviathan. Menotte glisse sur étoffe, phalanges retraçant les motifs complexe et finement brodés jusqu’à le pointer de l’index, ongle manucuré vernis d’onyx. « La seule chose que tu avais à faire.. Me revenir et tu n’as guère su t’y tenir, tu as trahis notre accord, ma confiance. Tu es responsable de cette situation, William. Alors n’essai pas de m’amadouer avec tes belles paroles. » Secondes s’égrènent, instant en suspend. Effort qu’elle devrait faire, contre sa volonté, mettant ainsi de côté sa fierté. Affronter les problèmes, crever l’abcès, il était temps. Main glisse le long de sa silhouette, replace comme il faut parchemins au risque d’en perdre un en route. Tocsin sonne en fond de hall, annonce milieu d’après-midi. Pincement de lèvre, dents nacrées malmène la chair jusqu’à ce que sorcière prenne à nouveau la parole. « J’ai le temps pour une tasse de thé. » Fleur qu’elle lui offrait, chance unique de s’expliquer. Passage qu’elle finit par forcer, Elianor quitte le bureau, dépose documents sur meuble poli. « Attends moi là, Baas. » Créature féline rejoint parquet, s’y couche sans broncher. Quant à la mage, c’est avec aisance qu’elle prit la direction de la cuisine, talons claquant en rythme à chacun de ses pas. Espace redécouvert non sans un plaisir dissimulé, elle vient à saisir la bouilloire. Contenant à présent plein, l’eau fût mise à chauffer. Cette situation, aussi banale qu’elle pouvait l’être, lui faisait néanmoins du bien. Toujours avec calme, elle sortit deux tasses, ainsi que des cuillères, le miel, citron, sucre et lait. Regard de celui-ci qu’elle sentait dans son dos, sur la chute de ses reins, elle n’ajouta rien. Après tout, ce n’était pas à elle d’entamer le dialogue. N’est-ce pas ?
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Anonymous
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Mer 14 Juil - 13:50
What a life || ft. Elianor  [+18] Willianor2Colo

What a life



22 juillet 2020

Etais-je vraiment si con que ça ? Elianor me parlait comme à un demeuré... mais j'avais besoin de certitudes, moi, je me torturais l'esprit depuis des mois... Bien sûr, j'avais vu des choses, mais je savais que j'avais parfois tendance à interpréter des choses de manière incorrecte. Je ne voulais pas me planter...
Mais ces mots, encore une fois, me laissaient penser que l'amour n'était pas mort. Ou pas encore tout à fait. Suffisait-il de souffler sur des braises pour faire renaître la flamme ?
Elle m'observait, je ne bronchais pas. Elle avait du temps, c'était ce qui comptait. Assez de temps, même pour partager le thé... Elle sortit de son bureau et je finis par faire de même, laissant la porte entrouverte pour que Baas puisse aller et venir si l'envie lui prenait. Je suivis ma femme dans la cuisine, parfaitement ordonnée et propre, évidemment.

« J'ai reçu quelques thés du consulat magique d'Inde... Le Darjeeling de cette année est excellent. » Je ne savais pas pourquoi je lui disais cela. C'était le genre de phrase qui n'allait rien faire avancer. Mais c'était aussi le genre de phrase parfaite pour combler des blancs dans une conversation. « J'aimerais réparer mes erreurs, tu sais... »

Depuis le début, le côté assez libre de notre couple m’avait assez bien satisfait. J’avais beaucoup de besoins au niveau sexuel et Elianor avait compris cela. C’était peut-être cette compréhension de sa part qui avait renforcé mes sentiments à son égard, déjà au tout début. Si ce n’était par amour, pourquoi accepter un comportement comme le mien ?
Cette addiction au sexe, je savais bien d’où cela venait. C’était un sujet sur lequel j’avais assez bien travaillé en thérapie. Un profil « hyper » qui se traduisait par le lâcher prise uniquement dans le contexte de la sexualité. En dehors de cela, j’étais dans l’hyper-contrôle la majorité du temps. C’était exténuant.
Je n’avais jamais abordé ces détails avec Elianor, parce que nous étions au-delà des considérations habituelles des êtres humains lambda, elle et moi... mais peut-être qu’il aurait fallu.
Elle s’écarta, me laissant planté là, tandis qu’elle allait s’occuper de préparer le thé.

« De quoi avons-nous besoin, Elianor ? Dis-moi... je suis prêt à tout, tu sais... »

C’était une façon de parler, mais, à la réflexion, si elle m’avait demandé de lui décrocher la lune, j’aurais sans doute remué ciel et terre pour tout faire pour y parvenir.
C’était trop bête de perdre l’amour de ma vie pour des histoires comme ça. Je voulais lui prouver ma bonne foi, mais je ne savais pas comment. Elle me voyait comme un type ayant une bite à la place du cerveau, et je devais reconnaître que ça m’arrivait, oui, mais il y avait sur cette terre plus de gens avec qui je n’avais eu aucune aventure que l’inverse... enfin, ce n’était certainement pas un bon argument, les statistiques...
Je souffrais de son absence, c’était une évidence.

« J’en ai assez de tourner en rond... je me sens vide. J’ai besoin de toi... Sept mois sans toi... c’est pire que tout...»

J’avais déjà souffert de bien des façons, mais si je prenais des risques inconsidérés ces derniers temps, au boulot, au sein de notre Cause ou même en acceptant des missions parfois dangereuses, c’était parce que j’avais le sentiment d’avoir perdu la personne la plus importante dans ma vie. Le proverbe le disait à la perfection : Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.

Il était évident que je mettais ma fierté de côté, que je ne jouais pas le rôle du mâle dominant en cet instant. Mais, dans notre couple, nous avions toujours fait en sorte d'être sur un pied d'égalité, mon épouse et moi, d'ailleurs, je trouvais toujours un peu aberrant qu'il puisse exister des couples où l'un des deux se comportait comme un être supérieur à l'autre... Il n'y avait aucun intérêt à cela, quelques situations de jeux de rôles mises à part, Elianor et moi n'étions pas dans ce délire. Pourtant, en la regardant, à cet instant, j'avais comme l'impression d'être un ver de terre amoureux d'une étoile...

« Si tu me dis, en me regardant droit dans les yeux, que tu n'éprouves plus rien... alors je te laisserai tranquille. Mais je ne veux pas abandonner. »  

Je ne voulais pas et je ne pouvais pas. Tant qu'il n'y avait pas d'indifférence, c'était qu'il restait quelque chose... et ce petit quelque chose, je m'y accrochais de toutes mes forces. Hors de question de baisser les bras alors que je pouvais les ouvrir. Nous étions adultes, nous étions capables de discuter et de faire en sorte que la conversation puisse mener quelque part... C'était l'indifférence qui pouvait nous tuer, pas la haine ou l'envie de se venger... d'ailleurs, très sincèrement, si Elianor avait eu envie de passer ses nerfs sur moi, j'aurais été parfaitement consentant. Une gifle de sa part, ce ne serait certes pas un geste d'amour, mais ce serait déjà un geste. Et en tant que tel, cela pouvait peut-être être pas mal.

Elianor s'était-elle sentie aussi seule que je me sentais, moi, depuis son départ ? Je n'arrivais pas à combler le vide que laissait son absence. Et aucune de mes aventures extra-conjugales ne m'avait aidé à y parvenir. Tout au plus, cela me permettait de me vider les testicules. Mais à part ça... l'esprit prenait le pas sur le corps et le plaisir n'en était même pas. Autant me masturber, alors.
« Tu as rencontré quelqu'un d'autre, c'est ça ?»   Quelle autre raison aurait-elle pu avoir ? « Tu préfères te faire baiser par lui ? Qu'est-ce qu'il te fait de plus que moi ?»   Je ne lui avais jamais refusé le moindre désir. La seule chose que je ne voulais pas, c'était qu'elle enfile un gode-ceinture et qu'elle me prenne, elle. J'étais ouvert à tout le reste. Et elle le savait très bien, nous n'avions jamais eu aucun tabou sur le sujet. C'était d'ailleurs, depuis le début, quelque chose qui, à mes yeux, faisait un peu notre force...

Qu'est-ce qui avait changé, au fond ? J'avais merdé en ayant des relations avec une femme en pleine période d'ovulation, sans moyen contraceptif et sans savoir qu'elle me ferait un enfant dans le dos... D'une certaine manière, j'avais l'impression de m'être fait avoir, très clairement.

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Dim 8 Aoû - 14:45
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Époux lâche information somme toute banale, bien loin de la tension régnant dans la pièce, entre eux. Malgré cela, Elianor laisse glisser ses mots, ne cherchant point à y répondre, émettre commentaires. Calmement, talons claquent à ses quelques pas, silhouette gracile rejoignant placard où trône diverses boîtes à thé. Phalanges fines saisissent, ouvrent couvercle en douceur pour l’apporter au nez curieux, humer différentes senteurs. Petit sourire étire commissures, air satisfait quand au choix fait. « Espérons qu’il soit meilleur que celui de l’an dernier. » Souffle t-elle tout en retrouvant plan de travail et tasses vides. Bien entendu, paroles ne lui avait pas échappé et c’est d’une inspiration sèche qu’elle finit par se tourner, faisant face à son ex époux. « Il n’y aurait rien à réparé si tu avais su tenir tes engagements, William. Et tu le sais pertinemment. » Bras croisés sur taille de guêpe, vipère relève faciès, tiens tête à sa (ex) moitié. « Une règle, William. Une seule que tu n’as pas su respecter. » Chacun allaient voir ailleurs, à sa guise pour mieux se retrouver une fois le soleil tombé. C'était un fait, un accord commun mais… , car il y en avait un, mais cela commençait à lui peser. Elle l'aimait, c'était indéniable, sinon pourquoi aurait elle acceptée pareil marché ? Peut-être que cela fonctionnait, avant, mais maintenant… J'aimerai que cela cesse. Pouvait-elle seulement le lui dire et surtout, comprendrait-il ? Lui dont l'appétit charnelle semblait démesuré, aurait-il assez à ses côtés avec pour seule amante, femme, elle ? Instant de silence prend place tandis qu'elle le fixe, plantée là, confuse. Faciès d'ordinaire si détaché laisse passer soupçons de doutes. Puis ses nouvelles paroles qui suffirent à la refermée comme une huître. « Sept mois pars ta faute, William.. Pour ton manque d’implication dans notre couple, dans notre mariage. Tu souffres maintenant de mon absence, mais, que dois-je dire de mon côté, dans ce cas.. ? » Regard empli de déception qu’elle lui lance, l’attention déviant aux boules à thé qu’elle vient à remplir et glisser dans les tasses. Risette mince, triste qui parcouru faciès de poupée. « Pourquoi faut-il que tu rendes la situation plus difficile qu’elle ne l’est déjà.. » Murmure passé sous silence, sifflement strident d’une bouilloire arrivée à bonne température. Feu coupé, magicienne saisit contenant chaud afin de verser liquide brûlant dans récipients. Et là, questions tombent, fige carcasse dans sa gestuelle. Prunelles claires se relèvent, avisent l’homme de l’autre côté. « Pardon.. ? » Il aurait pu se taire, enchaînement de questions, piques qu'elle prenait en plein cœur, alimentant sa hargne, sa colère. Matagot ayant finit par rejoindre maîtresse en détresse ; abaisse oreilles, feule, campe sur position tandis qu'elle, Elianor, s'approche à nouveau de son époux. Démarche rapide, sûre, ne laissant aucun doute, aucune hésitation. Et là, enfin auprès de lui, elle s'abat. Cette colère, gifle rencontrant joue saillante, bruit sec, yeux vaguement humides. « Comment oses-tu.. C’est donc ainsi que tu me vois ? Que tu imagines les choses, William ? » Voix laissant passer fragment sanglot, bien que le faciès n’est que peut expressif, larmes taries, refusent de couler. « Tu penses que je te trompe ? Que je suis allé vois ailleurs durant ses sept mois ? Je ne suis pas l’une de tes putains. » Sourire à la limite folie, vexée, vipère blessée. « Eh bien non, William. Je ne suis allée voir personne.. » Bref reniflement, sanglot ravalé, dignité qu’elle tient à conserver. « Tu souffres de mon absence depuis seulement sept mois.. Sept petits mois.. Mais toi.. Ne t’es tu jamais demandé depuis combien de temps, moi, je souffrais ? » Elle le toise, conservant cet air déçu et à présent blessé. « Tu n’es qu’un pauvre con.. » Elianor se détourne, glisse extrémités à ses joues, chassant rares larmes ayant finit par y glisser. Retrouvant sécurité éphémère derrière comptoir de cuisine, brune détend épaules, retrouve stature altière, ajoutant tout en esquivant regard masculin. « Et pour te répondre, il y a toujours quelque chose.. J’éprouve toujours quelque chose pour toi. » Pognes se crispent, colère ravalée, elle se décide enfin à faire face. Poupée se faisant plus “humaine”, beaucoup moins détaché qu’à l’accoutumé. « Si je suis partie, c’était pour te donner une leçon.. Te faire ressentir ce que je ressentais au quotidien. Ton absence.. » Mince sourire qu’elle esquisse, orbes évitant à présent son regard. Dextres saisissent tasse fumante, agite avec douceur boule à thé dans liquide aux teintes vaguement ambrés. « Tu as toujours tout fait pour que nous ne manquions de rien, j’en suis consciente et te remercie pour cela.. Mais.. Tu oubliais le plus important, ton rôle d’époux. Tu n’étais jamais là, William et cette absence m’a rongée aux files des années.. Je ne disais rien, je ne me sentais pas… légitime. D’une certaine façon, pas avec tout les efforts que tu faisais. Et le soir où tu n’es pas rentré, ce fût l’écart de trop. » Épaules s’affaissent, dents retrouvent lèvre inférieure. Honnêteté et franchise, magicienne continue. « Notre couple est.. était atypique. Mais je ne le supporte plus, William. J’aimerai que l’ont se recentre sur nous.. » Petit rire amer suivit d’un léger sourire. « Cela fait très.. moldu. Mais j’en ai assez d’être dévoré par la jalousie.. Te savoir en compagnie d’un ou d’une autre.. » Vérité exposée au grand jour, elle souffle, guère détendu pour autant. Et c’est peut-être pour la première, après toutes ses années, qu’Elianor vient à lui adresser un regard empli de craintes, de doutes.
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22 juillet 2020

Je n'allais pas mettre tout ça sur le dos de ma collègue politique, elle n'avait pas choisi d'avoir ce malaise. Et c'était moi qui avais choisi de rester auprès d'elle. Alors que son fils, en 4e année de médicomagie aurait pu le faire, mais il n'était pas là. Et je n'avais pas pu me résoudre à laisser cette femme seule.

« Je n'ai aucune excuse valable... » C'était plus simple de me sentir coupable, après tout. Nous approchions de la fin du mois de juillet. Il y avait presque sept mois que je devais vivre sans Elianor... et un mois à peine que Septima vivait ici. Bien sûr que j'aurais voulu que les choses se passent autrement, mais je n'avais pas de retourneur de temps assez puissant pour revenir si loin en arrière. « Je me suis comporté comme un con, je le sais...»

Même quand je passais des nuits presqu'entières à torturer des moldus et des cracmols avec d'autres mangemorts, je m'étais toujours arrangé pour rentrer et rejoindre ma femme dans le lit conjugal.
Son mouvement de recul ne m'échappa pas, mais je fis un pas vers elle. «Tu le dis toi-même, c'est arrivé une fois... en 24 ans... Elianor... Tu ne peux pas tout balayer comme ça... pas après tout ce temps... On a tout vécu ensemble...»  Je ne pouvais pas la laisser sans au moins essayer...

« Je t'aime, Elianor. » Je lui montrais bien mal, mais c'était pourtant la vérité pure. Je lui pris la main gauche, celle qui ne tenait pas la tasse de thé (aussi parfait qu'elle). « Je n’ai jamais cessé de t’aimer. » J'avais envie de lui prouver, de lui montrer que j'avais toujours des sentiments très forts pour elle, qu'elle me plaisait toujours autant, si pas plus que jamais... Et puis, si j'avais pu suivre mon instinct, je me serais bien avancé pour l'embrasser... Les actes valaient parfois bien mieux que les paroles, non ? mais le moment n'était pas venu.

Elle avait raison et je le savais bien... Notre accord était même sans doute devenu caduc au moment même où nous avions décidé de nous marier... Au fond, nous n'en avions jamais vraiment reparlé, mais il était clair que je m'étais bien trop laissé guider par mes désirs et par ma carrière. Alors que ma femme aurait dû être ma priorité en toutes circonstances. Pour le meilleur et pour le pire.
Je l'avais négligée... j'aurais tellement aimé que ce ne soit pas le cas... mais voilà, j'avais agi comme un con, je n'avais pas réfléchi aux conséquences et j'avais compté sur le fait que la situation était assez grave pour que je n'aie pas à respecter la clause. Connerie.

Reproche sur reproche... Avais-je été un si mauvais mari qu'elle le disait ? Pensait-elle vraiment ces mots qu'elle prononçait ? Qu'entendait-elle par cette histoire de manque d'implication ? J'avais quitté une relation pour Elianor, j'avais daigné renouer avec ma soeur à la demande de ma femme, j'avais fait en sorte qu'elle ne manque jamais de rien, qu'elle ait tout ce qu'il lui fallait et même plus encore... Je n'avais ni titre de noblesse ni statut d'épouse d'un sorcier de sang pur à lui offrir, alors je m'étais démené pour lui offrir le reste, ce qui pouvait être accessible... une vie sans difficultés financières, dans un manoir où il y avait tout le confort dont on pouvait rêver... mais j'avais oublié l'essentiel : ma propre présence. Je m'étais saigné pour que ma famille ne manque de rien, pour que nous vivions dans des conditions confortables, dans un milieu aisé... Et nous ne manquions effectivement de rien. L'avenir de nos enfants était assuré, leurs coffres à Gringotts contenaient déjà largement de quoi subvenir à leurs besoins lorsqu'ils voudraient prendre leur indépendance... mais tout cela, ça ne remplaçait pas un mari.
Le matagot arriva alors, prêt à défendre sa maîtresse si besoin. Je ne pouvais même pas la retenir en toute intimité, la créature avait toujours eu du mal avec le contact que l'on pouvait avoir envers sa maîtresse. Ce genre de créature était très territorial et protecteur. Je n'aurais pas été étonné de me prendre l'une ou l'autre attaque de sa part. Baas avait, en outre, un fameux caractère... Mais je ne voulais pas me concentrer sur la créature alors que j'avais ma femme près de moi pour la première fois depuis si longtemps...

Les paroles de mon épouse résonnaient en moi et faisaient écho à de nombreuses questions qui s'enchainaient, les unes après les autres, comme une suite sans fin d'idées partant plus ou moins loin... Elianor s'était-elle sentie aussi seule que je me sentais, moi, depuis son départ ? Je n'arrivais pas à combler le vide que laissait son absence. Et aucune de mes aventures extra-conjugales ne m'avait aidé à y parvenir. Tout au plus, cela me permettait de me vider les testicules. Mais à part ça... l'esprit prenait le pas sur le corps et le plaisir n'en était même pas. Autant me masturber, alors.

Je n’avais pas réfléchi plus que cela quand j’avais lâché ces propos au sujet d’une potentielle autre relation. Ce n’était qu’une fois que les mots avaient passé mes lèvres que je me rendis compte des énormités que je venais de prononcer.
Et le clac sonore qui résonna sur ma joue était sans doute mérité. Mais ça me fit surtout prendre conscience que j’étais un vrai connard d’oser dire un truc comme ça... Putain... j'en ratais pas une...
«  ... »  Je ne pouvais pas relever les yeux sur elle. Elianor n’était allée voir nulle part ailleurs ? En sept mois ?
J’étais un peu étonné d’entendre ça... durant cette période, je n’aurais pas pu faire sans sexe, pour ma part... c’était horrible, l’abstinence. Je ne pouvais pas survivre à ça...
Je me frottais la joue endolorie un instant, elle souffrait depuis plus que sept mois... mais elle avait attendu d’avoir une occasion pour me quitter. Et si cette occasion avait pu être due à autre chose que mon propre manquement ? Bien sûr que je m'interrogeais...
«  Je me suis posé la question, Elianor... je suis un pauvre con, ouais, mais tu ne m’as pas tout dit. »

J’en avais gros sur le coeur, bien sûr, mais je n’avais pas l’impression que ma femme ait dit tout ce que j’aurais dû savoir en temps et en heure... Si nous avions eu cette conversation plus tôt, nous aurions pu nous épargner bien des dégâts et des dommages collatéraux...
Cela dit... ça me faisait quelque chose de savoir qu’elle n’avait eu aucune relation depuis moi... je cherchai son regard un instant...
«  Tu... tu n’as eu personne d’autre ? »
Ça me touchait, en fait... mais je ne savais pas comment formuler ça. Fallait-il que je lui dise ? Je ne pensais pas... Elianor avait toujours été une femme intelligente et elle savait très bien analyser les inflexions de ma voix, depuis le temps... tout comme je voyais qu’elle était blessée et que je l’avais déçue. Une fois encore...
Je sortis un mouchoir en tissu de ma poche et le lui tendis.
«  Ça te soulage de me gifler ? »

Après ça, la discussion débuta assez calmement, au final, comme si l’idée de partager un thé calmait un peu les tensions. Et j’écoutais. Parce que j’avais envie que les choses puissent s’arranger mais que j’étais resté bloqué sur une raison qui n’était que la goutte de trop... J’avais pris conscience beaucoup trop tard que je n’étais pas assez présent. Pouvais-je seulement déléguer certaines tâches pour pouvoir avoir un peu plus de temps pour moi ? La vérité n’était pas facile à entendre. Mais, au fond, je comprenais ce qu’elle pouvait ressentir... en courant après des choses matérielles, j’avais délaissé ce qui m’importait vraiment dans la vie... Je la regardais, sans dire un mot, parce que ça me faisait du bien de la voir, d’entendre sa voix, de sentir les effluves de son parfum, avec ce soupçon de bergamote qui me restait toujours parfaitement en tête... Elle me parla de jalousie après avoir évoqué notre couple, au présent, puis au passé. « Je ne savais pas que tu souffrais autant... Je n’ai jamais voulu ça, Elianor... »

C'était bien peu de le dire... J'avais bêtement pensé qu'elle était heureuse, durant toutes ces années, que notre couple était, certes, atypique, mais que cela fonctionnait pour nous deux... Je m'étais fourvoyé depuis bien longtemps, si ce n'était pas depuis le début... Mon épouse avait accepté cette vie parce qu'elle tenait à moi, sans doute, et pas parce qu'elle tenait à cette vie de débauche. Putain... je me sentais terriblement con et peut-être encore plus seul, d'un coup.
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Dim 8 Aoû - 21:40
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Elle sent la colère, là au fond d'elle, gronder. Tapis mais bien présente, émotion qui ronge, tend l'échine. « S'il n'y avait que ça.. » Murmure t-elle avec une certaine amertume. Ton se fait alors cinglant. « Une seule fois oui, mais une de trop, William. Tu m'as négligé ! » Et ses trois mots, ceux qui enserrent le coeur, ravive émotions, sentiments. Elle campe sur ses positions, Elianor, tâchant de rester détachée autant que possible. Sensation fantôme, anneau pesant lourds sur son annulaire et ce malgré l'absence de celui-ci contre sa chair. Pourtant, il l’écouta sans broncher, sans ouvrir la bouche, la laissant ainsi continuer sur sa lancé. Les mots avaient fusés avec calme, soulageant un peu la lourdeur de son cœur tout comme cette boule au creux de son estomac, mais ce n’était pas suffisant. « Je sais à quel point tu es avides de chair, de sexe.. C’est pourquoi je ne disais rien sur tes écarts, tout comme tu ne disais rien sur les miens. Mais.. » Prunelles s’abaissent sur la tasse entre ses mains, portant celle-ci à ses lèvres afin d’en savourer une gorgée. Amertume du thé glissant dans gosier, chaleur irradiant l’être jusqu’à s’éteindre. Évitant toujours le regard de son époux, magicienne reprit. « Alors que je cessais de mon côté, tu continuais du tiens et cela me rendais malade.. Je ne disais rien, te laissant faire par amour mais non sans en souffrir derrière. C’est pourquoi.. » Pincement des lippes, boule au ventre ronge, remonte à la gorge. « Je veux que ça cesse. Mais c’est là que mes craintes entre en jeux.. Pourras-tu seulement te plier à cette requête ? À.. ma volonté ? » Épaules s’affaissent, tasse finit par rejoindre l’îlot de cuisine en douceur, dextres toujours fichées autour de celle-ci. Matagot demeure dans l’entrée de cuisine, avise couple non sans plisser par moment le regard. « J’ai peur que tu te sentes en cage et finisse par me délaisser pour de bon, William. C’est pourquoi je fermais les yeux jusque là.. Mais je n’ai plus la force de supporter tout cela.. » Explications données, vérité étalée. La peur de finir seule, le voir partir, la laisser. Elle frémit, phalanges tremblent légèrement, angoisse palpable. Dos qu’elle lui présente, Elianor essaie de reprendre contenance, n’aimant guère ces moments de faiblesse dont elle pouvait faire preuve. Non, elle ne lui avait pas tout dit, en effet. Peut-être était-ce l’occasion de le faire ? Rompre les non-dits, lâcher la vérité. Souffle passant ses lèvres à l’instar d’un bref rire crispé, sa voix se fit à nouveau entendre. « Personne, non.. Je ne pouvais pas, je ne voulais pas. » Répond t-elle en lui faisant à nouveau face. Mouchoir qu’elle récupère, soufflant merci en venant tamponner le dessous de ses yeux. La question qui suivit lui arracha risette fatiguée. « Une simple gifle ne reflétera jamais la colère et déception que j’éprouve, William. Il en faudrait bien plus.. » Instant de silence, tissu ayant séché ses larmes en un geste lent, plus long qu’il ne l’aura fallu. Son parfum, son odeur contre le tissu, réconfort.. Elle le lui tandis ensuite. « Je ne t’ai pas tout dis oui.. Mais ce n’est peut-être pas le bon moment pour en discuter.. » Dents retrouvent une fois de plus la pâleur de ses lèvres, malmenant un instant celle-ci. Elle qui ne laissait rien transparaître d’ordinaire finit par faire exception, laissant émotions et doutes parler, se refléter sur son faciès de porcelaine. Fatigue et craintes marquant vaguement ses traits, le manque de sommeil, le cortex agité pour trouver une solution. Soupire franchit commissures tandis qu’elle ferme un instant les paupières. Les besoins de son époux étaient un fait qu’elle ne pouvait écarter, Elianor en était consciente, mais cela lui était impossible de l’imaginer à nouveau auprès d’une tierce personne pour les réaliser. « Pour rentrer davantage dans les détails.. Non, je n’ai eues personne.. » Ne se vexant point, magicienne se redresse, contenant chaud à nouveau en main et ce pour en apprécier une nouvelle fois le goût. « Peu de temps avant notre séparation, peut-être un mois.. J’avais cessé de voir d’autres hommes.. Je ne pouvais pas continuer, car je n’avais pas besoin de ça, non.. J’avais besoin de mon époux. » Iris rencontrent celles de son interlocuteur. « De toi, William.. C’est de toi que j’avais besoin.. » Dés jetés, il était temps de prendre une décision, seul.e, à deux. Faire machine arrière n’était aucunement envisageable.
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Dim 8 Aoû - 23:37
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22 juillet 2020

Depuis le début, le côté assez libre de notre couple m’avait assez bien satisfait. J’avais beaucoup de besoins au niveau sexuel et Elianor avait compris cela. C’était peut-être cette compréhension de sa part qui avait renforcé mes sentiments à son égard, déjà au tout début. Si ce n’était par amour, pourquoi accepter un comportement comme le mien ? Cette addiction au sexe, je savais bien d’où cela venait. C’était un sujet sur lequel j’avais assez bien travaillé en thérapie. Un profil « hyper » qui se traduisait par le lâcher prise uniquement dans le contexte de la sexualité. En dehors de cela, j’étais dans l’hyper-contrôle la majorité du temps. C’était exténuant. Je n’avais jamais abordé ces détails avec Elianor, parce que nous étions au-delà des considérations habituelles des êtres humains lambda, elle et moi... mais peut-être qu’il aurait fallu. Sans doute aurait-il fallu, en fait…

J’avais baissé les yeux, je ne pouvais pas me résoudre à lire le dédain dans son regard clair. Je méritais cette gifle, je méritais cette colère… mais quand mes yeux tombèrent sur son annulaire, où l’absence de son alliance était plus que flagrante, mon cœur se serra. De mon côté, je n’avais jamais ôté cette bague, c’était un symbole bien trop important pour moi. Notre union, notre mariage… Il me semblait que ça avait été l’un des plus beaux jours de ma vie. Et ça n’avait rien à voir avec le sexe ou avec le plaisir. Non, c’était le fait d’officialiser notre relation qui m’avait rendu vraiment heureux. Le fait de montrer à tout le monde que c’était cette femme-là que j’aimais, que c’était avec elle que je voulais vivre, fonder une famille et partager tout ce qu’on pouvait partager dans une vie…

J’écoutais sa voix, cette voix qui m’avait manqué, aussi, et les mots continuaient à sortir en formant non pas des reproches mais un exposé assez clair des ressentis et des craintes, des doutes, aussi... Elianor avait arrêté d’avoir des amants. Je n’avais pas fait attention à cela, sans doute parce que je n’étais pas assez présent, comme elle l’avait souligné plus tôt... elle souffrait de devoir me partager avec d’autres, c’était là le cœur de cette vérité qu’elle m’offrait.
Elle voulait que notre arrangement prenne fin et je comprenais ses arguments et je comprenais bien ses peurs, mais ce fut là que les miennes prirent naissance. J’avais besoin de ces moments de lâcher prise et Elianor le savait. Lors de la libération qu’apportait un orgasme, j’avais vraiment cette sensation de liberté et de légèreté, je ne pensais à rien, aucun souci, aucun tracas... et je n’avais pas trouvé d’autre moyen que le coït pour me sentir ainsi. Je levais les yeux vers elle. Ce qu’elle me demandait là était difficile... mais l’était-ce plus que de vivre sans elle ? Je sentais l’humidité de mes yeux changer sensiblement

« Je ne pourrais pas te délaisser, Elianor... je te l’ai dit, je t’aime.» Faire des sacrifices par amour, c’était normal... tout le monde faisait cela... Eli en avait fait pour moi. Mais serais-je capable de changer ? Je ne pensais même pas aux autres, en cet instant, c’était juste elle et moi. Elianor et William. Si je voulais retrouver l’amour de ma vie, il n’y avait qu’une solution. « J’ai besoin de ces sensations, tu sais...» Comment être sûr que ce changement n’impacterait pas mon bien-être ? Et comment annoncer cela à mes partenaires de jeu ? J’étais confus...

Et, en plus de me sentir con, je me sentais vraiment salaud. Si ma femme avait depuis longtemps arrêté d’aller voir ailleurs, cela n’avait pas été mon cas. Cela signifiait que je n’avais rien compris. Pire, même, j’avais peut-être même pu avoir l’impression que je pouvais continuer… Un salaud, vraiment… L’idée faisait son chemin. Je savais que j’avais blessé la personne que j’aimais le plus au monde (non, les enfants, ça ne compte pas dans ce genre de situation, on ne peut pas les faire entrer en ligne de compte).

Le dilemme était cornélien. Je ne pouvais m’en sortir indemne, c’était une certitude. Comment choisir entre deux possibilités quand chacune apportait son lot de d’avantages mais aussi d’inconvénients ? Cela faisait sept mois que j’avais testé la solution de vivre sans elle. Et c’était un fiasco. Je m’étais réfugié dans les bras d’une maîtresse qui m’avait surtout ouvert les yeux sur le fait que ma femme me manquait plus que tout. Je ne pouvais pas être heureux sans elle. La révélation du moment me fit faire un rapide calcul. Cela signifiait qu’un peu plus d’un mois après mon accession au Conseil d’Administration, Elianor avait cessé de profiter de notre arrangement. Cela correspondait aussi au moment où je commençais à cumuler les heures au Ministère de la Magie, entre mon poste de chef des oubliators et celui de membre du Conseil. J’étais moins présent au manoir, dans mon couple, dans ma famille... et elle, elle s’était assagie à ce moment-là. Peut-être comme une façon de m’attendre, en quelque sorte, ou comme une manière de souffrir un peu plus de mon absence…
« Je ne peux pas vivre sans toi, Elianor. C’est quelque chose que j’ai compris depuis un moment. » Et ça n’avait rien à voir avec le sexe. Non, c’était bien différent de ça. Nous avions autre chose que cela dans nos vies. Et quand j’y réfléchissais, même si le sexe était important, ce n’était pas ce qui me manquait le plus depuis le départ d’Elianor. C’était la personne qui me manquait. Nos moments de complicité, nos conversations, mais aussi le simple fait de la voir, de sentir son parfum, de la regarder avec cette tendresse que je n’avais pour personne d’autre…
Mais pouvais-je faire une croix définitivement sur mes partenaires de jeu ? C’était un autre problème... Je pouvais essayer, mais promettre sans savoir, c’était difficile... Nos regards étaient désormais plongés l’un dans l’autre et je pouvais lire dans le sien les efforts qu’il lui avait fallu pour me dire tout ça, pour se mettre à nu et me révéler ce qui lui pesait tant et qui la rongeait de l’intérieur depuis bien trop longtemps…

Il me semblait que je commençais à comprendre ce qu’elle pouvait ressentir. J’étais passé à côté d’elle alors qu’elle était tout pour moi. A quoi bon avoir une carrière, des gallions et des relations ? Si je n’avais pas l’amour, je n’étais rien… c’était ça, la vérité. Mais c’était égoïste de le penser. Ce n’était pas pour les sentiments qu’elle me renvoyait que j’aimais Elianor, c’était pour elle-même, pour tout ce qu’elle m’inspirait, tout ce qu’elle me donnait envie de faire pour elle et avec elle… Des choses les plus simples aux plus extrêmes, des plus courantes aux plus rares.
Nous avions une véritable osmose, elle et moi, une alchimie que je n’avais jamais vue entre deux autres personnes que nous. Alors, pourquoi avait-il fallu que tout ça change ? J’étais fautif et je le savais bien… mais pourtant, je ne pouvais pas accepter ça comme ça, sans me battre.

Ce furent ses derniers mots, quand elle évoquait le fait que c’était de moi qu’elle avait besoin, qui me redonnèrent un peu de cette envie d’ouvrir les bras plutôt que les baisser. Et ce fut ce que je fis, amorçant le geste de la prendre dans mes bras.
« On pourrait… juste… essayer, toi et moi ? » Si on mettait tout à plat pour de bon, est-ce qu’on pourrait envisager de changer un peu les choses ? J’avais envie d’y croire, envie de tout faire pour…
« Eli… est-ce que tu n’as plus du tout besoin de moi ? » Mon cœur sembla s’arrêter, le stress montait. Et si elle me répondait négativement ?
Je repensais à la gifle, dont la sensation pulsait encore dans ma joue. Et je songeais alors au fait que si une gifle n’était pas suffisante, elle avait peut-être au fond d’elle le besoin de se passer les nerfs. Sur moi. Pour me faire comprendre ce qu’elle avait pu ressentir, pour me montrer à quel point elle m’en voulait et à quel point je méritais d’être puni. Mais pour l’heure, j’avais surtout envie de pouvoir la prendre dans mes bras. L’enlacer. L’étreindre. Faire passer par ce contact tout ce que je ressentais pour elle. Quand les mots venaient à me manquer, les gestes pouvaient souvent venir à la rescousse… J’espérais que ce serait le cas, cette fois encore. Pourtant, je ne manquais pas d’éloquence, en temps normal, mais il y avait un monde de différences entre parler de sujets politiques ou professionnels et aborder les choses importantes, celles qui tenaient vraiment à cœur, comme les sentiments, le couple, la famille… pour l’instant, c’était notre relation amoureuse, pour le moins bancale, qui empêchait les mots de sortir, comme si ma gorge, nouée, les retenait coincés à l’intérieur.
« Tu es la seule, Eli, tu as toujours été la seule… Je ne sais pas quoi te proposer, mais j’ai envie de t’aider à évacuer tout ça… ta colère, ta déception… Si tu veux me frapper, vas-y… Je voudrais juste que tu te sentes mieux…»  
Si elle voulait me taper dessus pour évacuer sa colère, qu’elle le fasse. Je n’avais jamais levé la main sur elle ni sur nos enfants. Mais j’avais bien assez merdé pour mériter de recevoir sa colère sous la forme de coups ou autre. Je ne pouvais pas me défiler et, de toute manière, je ne le voulais pas. Je voulais vraiment qu’Elianor puisse se vider la tête de tout ça pour qu’on puisse peut-être essayer de discuter un peu ensuite, une fois que ces ressentiments auraient pu être un peu apaisés. « Tu peux te laisser aller, je mérite tout ça. »
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Lun 9 Aoû - 13:34
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Colosse s’étant approché, magicienne avait finalement délaissée son thé, bien trop parfumé, barrière inutile à présent. Taureau empoigné par les cornes, ce n’était guère le moment pour le lâcher et laisser filer, elle en était consciente Elianor. C’est pourquoi, elle demeurait là, debout tout en appréhendant quelque peut ce que celui-ci pourrait penser. Car il y avait bien une chose qu’elle ne se permettrait jamais, entrer dans son esprit. Maigre sourire étire ses commissures, elle prend note de tout cela, ses efforts. Pourtant, la crainte demeure, là tapie au plus profond de son être. Leur mariage survivrait-il à cela ? Souffle qu’elle avait retenue jusqu’à présent lui échappe à l’instar d’un soupire bas. Tension quittant que vaguement ses épaules. « Essayons, oui.. » Finit-elle par répondre sous forme de murmure, époux ayant pu l’entendre au vu de leur proximité. « En attendant, il nous faut réfléchir à une solution.. » Car cela ne durerai pas, à la longue, il y aurait un hic. Il y a toujours un hic, rien ne peut être trop beau ou parfait. Encore moins un couple comme le leur. Regard perdu dans le vague, flot de pensée l’ayant emportée, absence. Elianor l’aimait encore, c’était un fait indéniable, sinon jamais elle n’aurait agit de la sorte. Elle ne serait pas là, à prendre le thé avec lui, à lui faire part de ses craintes, de ses doutes. Pourtant, faciès poupée demeure sans sourire, en proie à ses propres questions, ses propres démons. Pourrait-elle supporter l’appétit sexuel on ne peut plus vorace de son mari ? Sûrement bien plus que ses écarts, que cette situation qui la rendait malade, les rendaient malades.. Et puis, le désir qu’elle avait pu éprouver pour d’autres reviendrait à son mari, ce qui était plus que normal, légitime même. Alors oui, elle était prête à supporter cela, par amour, par besoin d’être à nouveau ensemble, un couple, une famille. Paupières papillonnent, retour à la réalité et elle pivote, lui faisant à présent face. Iris étudiant les motifs complexe de sa cravate, bientôt, ses phalanges suivirent le tissu. Matière douce, noble sous la pulpe de ses doigts. « Tu sais.. Si tu as des craintes quant à tes.. envies. Je me sens capable de les assumer, William.. » Elle n’avait aucun doutes quant aux idées tordues de son époux, mais cela ne l’effrayait point. Pour que les choses fonctionnent, rentrent dans l’ordre, les efforts devaient venir des deux côtés. « Et puis.. Il est toujours excitant de découvrir et tester de nouvelles choses.. » Ajoute t-elle, léger sourire ayant à nouveau prit place sur son faciès, lui conférant un aspect plus doux. Faciès enfin relevé, magicienne plante iris liquide dans celles havane de son époux. « J’ai et aurai toujours besoin de toi, William.. » Pas effectué, distance réduite à l’état néant, baiser qu’elle vient planter sur ses lèvres. Contact léger, bref pour le coup, car elle ne tient pas à céder, Elianor. « Jusqu’à ce que la mort nous sépare.. » Paroles murmurés non loin commissures avant de reculer d’un pas. Risette demeure, bien que légère. Il voulait l’aider, vraiment et elle le sentait. Séparation de sept mois pour en arriver là, c’était cher payé. Mais si les choses s’amélioraient, pourquoi pas ? « Bien-sûr, je tiens à ce que tu me fasses pars de tes doutes ou interrogations. D’accord ? Il faut que nous apprenions à communiquer, William.. Ce serai un bon début, tu ne crois pas ? » Extrémités reposant à présent à plat contre le poitrail vêtu, elle demeurait là, retrouvant sa présence réconfortante. Ce n’était que le début, mais c’est ainsi que commence toute bonne histoire, pas vrai ?
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Lun 9 Aoû - 19:53
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22 juillet 2020
Je ne savais pas ce qui était le pire, finalement... Devoir lui dire ce qui pouvait bien me passer par la tête ou devoir réapprendre à communiquer pour retrouver l'osmose que notre couple possédait à ses débuts... Être près d’elle, à nouveau, après tout ce temps, c’était comme retrouver une sensation perdue. C’était agréable de pouvoir sentir son parfum, à nouveau, cette pointe de bergamote que je reconnaîtrais entre mille…

Elle parlait de trouver une solution et je ne demandais pas mieux, vraiment. J’aurais donné n’importe quoi pour pouvoir revenir en arrière, suffisamment loin, pour éviter toutes mes erreurs… Parce que s’il y avait bien une chose dont j’étais sûr, c’était que le problème venait de mon côté. J’aurais pu chercher le retourneur de temps le plus puissant, je ne pensais pas qu’il fût possible de remonter si longtemps en arrière… et puis, même, à quel moment exact faudrait-il remonter pour éviter de tout foutre en l’air ?

« C’est vrai… une bonne communication… c’est ce qui faisait notre force, au début… et c’est la base de tout. » Alors, pourquoi ça avait changé ? Il me semblait que, inconsciemment peut-être, la différence du statut du sang entre Elianor et moi m’avait poussé à me démener pour qu’elle et nos enfants puissent avoir absolument tout ce dont ils avaient besoin et envie… Parce que je n’étais pas sang pur, que je n’avais aucun titre de noblesse et que je ne pourrais jamais rivaliser avec les sorciers au sang pur qu’Elianor aurait pu épouser… On m’avait bien trop souvent rappelé que j’étais un sang mêlé, forcément, ça avait eu un impact. Peut-être qu’un jour je trouverais la force et le courage de lui parler de ça, mais le moment n’était pas venu. Je ne me sentais pas prêt à lui faire part de ce complexe d’infériorité qui me poussait toujours à essayer de faire mieux… Pas encore.

Pour l’heure, nous parlions plutôt de mes besoins et de mes envies d’ordre sexuel. Le moment était un peu étrange, car nous n’avions jamais vraiment aborder la question de façon aussi frontale. Et, d’ores et déjà, Elianor me disait qu’elle se sentait tout à fait capable d’assumer mes envies. C’était une belle preuve qu’elle tenait à moi, au fond, le fait qu’elle me dise ça… Et je la regardai avec un sentiment de reconnaissance. Elle voulait essayer. Et ça, ça valait tous les gallions du monde. « Tu sais que j’ai une imagination qui peut être débridée, pourtant… ça ne te fait pas peur ? »
Il y avait tellement de choses que j’aimais pratiquer et qui constituaient des sujets que nous n’avions jamais vraiment abordés clairement, elle et moi… Le fallait-il à présent ? Peut-être… et elle, quelles étaient ses envies qu’elle n’assouvissait jamais avec moi ? « Et toi… tu penses que je pourrais faire en sorte que tu prennes toujours ton pied ? »

Dans le sexe, le plaisir était important, primordial, même. Sans lui, quel intérêt y avait-il à pratiquer tout cela ? Je n’étais pas prude, je ne l’avais jamais été et j’avais peu de tabous, mais il y avait des choses dont nous n’avions jamais réellement parlé. Et pourtant…
Elle avait raison, partager ses craintes, ses doutes, ses besoins et ses désirs, c’était normal au sein d’un couple. Et peut-être qu’en essayant de ne pas brusquer l’autre avec des propos qui auraient pu faire mal… nous avions perdu le fil de notre communication. A trop vouloir se préserver, on s’était perdus. Ou plutôt, à trop vouloir la préserver, je l’avais perdue. Parce qu’il m’avait paru plus simple et plus correct de ne pas ennuyer ou inquiéter mon épouse avec ce que je vivais, avec ce que je ressentais, craignais et redoutais… A force de tous ses silences et tous ces non-dits, c’était allé trop loin.

Ma chère et tendre évoqua alors l’excitation de la nouveauté, de la curiosité et des découvertes et cela ne fut pas sans me rappeler à quel point nous étions complices et insatiables, elle et moi. « Tu te souviens quand on faisait l'amour partout sauf dans un lit ? »
J'avais toujours aimé les lieux un peu insolites... et quand nous nous retrouvions tous les deux au Ministère, il était déjà arrivé que nous passions à l'action dans des bureaux, dans l'ascenseur ou même au département des mystères... C'était risqué, certes, mais entre l'adrénaline qui provenait du risque d'être repérés, du plaisir de l'interdit et du plaisir de la chair, je devais reconnaître que j'adorais tout cela. Peut-être qu'en repartant de nos débuts, pour voir où les choses avaient commencé à déraper, nous pourrions reconstruire quelque chose, ensemble. Sur des bases solides.

Elle réduisit alors la distance entre nous, en effleurant mes lèvres du bout des siennes, en un baiser si léger qu’il en était frustrant. Et elle me disait avoir toujours besoin de moi… des propos qui me réchauffèrent le cœur instantanément, car la réciprocité de cela était telle que je ne pouvais pas faire autrement que de le lui dire aussi.
« Moi aussi, j’ai besoin de toi… » Et ces mots, lâchés comme s’ils étaient aussi légers que les semences d’un pissenlit sur lequel on soufflerait, me firent l’effet d’une libération. Oui, prononcer ces mots, à la suite de tout le reste, ça me libéra du poids qui pesait sur mes épaules. Je l’aimais, je n’avais jamais cessé de l’aimer… et ces sept mois avaient été horribles à vivre pour elle comme pour moi. Je ne voulais plus de tout cela, je voulais réparer mes erreurs, retrouver ma femme, mériter son amour et, surtout, ne plus jamais la décevoir…
Je refermais les bras sur elle, pour la garder contre moi, parce que c’était là un contact qui m’avait manqué et qui me rassérénait. Nous étions si bien ensemble… pourquoi avait-il fallu que ça change ? Pourquoi avait-il fallu que je gâche tout cela ?
A présent, la certitude qui m’habitait était que je donnerais tout pour la récupérer, pour la mériter. Car j’avais à faire mes preuves, désormais, lui montrer que je tenais sincèrement à elle et que je voulais vraiment changer mes mauvaises habitudes, les atténuer ou les faire disparaître… cela ne se ferait pas en un claquement de doigts et il faudrait sans doute que j’apprenne à faire part à mon épouse de certaines envies tues jusqu’alors… mais nous devions essayer.
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Lun 9 Aoû - 21:33
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Si elle avait peur ? Un peu, peut-être. Après tout, elle ignorait bien de quoi était réellement capable son époux et ça, c’est ce qui la faisait quelque peut appréhender. Mais comment lui refuser cela alors que lui-même semblait prêt à faire des sacrifices, des confessions pour unir à nouveau leur couple. C’est avec douceur qu’elle prit à nouveau la parole, esquivant son regard pour l’heure. « J’en suis consciente, William.. Et non, cela ne m’effraie point. » Petite pause marqué, regard liquide finit par aviser faciès masculin. « Lorsque j’ai accepté de t’épouser, c’était dans ton entièreté.. Y compris t’as lubricité. » Léger sourire ornant ses traits, douceur dans le regard à ce souvenir, cérémonie parfaite. Petit rire remue épaules, offre vision “humanoïde” à la vipère qui ne peut que s’amuser de la question posé par son mari. « Cela à toujours été le cas.. Et je doute qu’il en soit autrement. Tu as toujours su me satisfaire, n’ait de crainte à ce sujet. » S’il avait besoin d’être rassuré, alors elle ferai tout pour, Elianor. Leurs insécurités n’avaient plus lieur d’être, pas avec ce nouveau départ, cette nouvelle chance qu’ils s’offraient. William n’hésita d’ailleurs point à remonter souvenirs, amusant une fois de plus la magicienne. « Je m’en souviens oui.. Nous avons risquez de nous faire plus d’une fois attraper d’ailleurs. » Amusement dans la voix, dans son regard, son expression. Elle s’en souvient parfaitement, Elianor, oui. Cela lui semblait loin d’ailleurs. Risette venant à faner suite à cela. Bras à sa taille, elle finit par fondre contre lui, ne luttant point. Le besoin de s’abandonner, le retrouver, son contact, son odeur.. Il lui avait tant manqué. Dextres plaquées contre son poitrail, mage clôture paupières, appréciant l’instant. Rythme doux palpitant, respiration calme, régulière. Petite risette passe ses commissures, l’étrange envie de se lancer dans quelque chose de “récréatif”. Car en plus des mots, peut-être avaient-ils besoin de plus ? Notamment pour elle, abstinence ronge. « N’allez pas en profitez, Mr Ombrage.. Vous n’êtes point encore pardonné.. Et puis.. » Entrant pleinement dans ce petit jeu de séduction, de rôle même, phalanges attrapent cravate. Tissu sur lequel elles jouent, pour finalement tirer en douceur, incitant ainsi l’autre à courber l’échine. « Ne sait on jamais.. Mes parents pourraient être là. » Scène qu’elle s’amusait à imaginer, cherchant à l’y plonger. Le besoin de se changer les idées, à tout les deux. Silhouette gracile se pressant davantage contre celle plus imposante de son époux, c’est ses lèvres qu’elle vient chercher d’un doux et tendre baiser. Bien entendu, comme précédemment, le contact fut rompu rapidement, tout comme l’étreinte instauré par William quelques minutes plutôt. Tissu relâché, elle recule de quelques pas, Elianor, feintant d’arranger coiffure non sans conserver le sourire. « Quoique.. Parents ou non, méritez vous seulement mon attention ? Après tout, il serai mal avise pour moi de céder. » Ce n’était là que pure taquinerie, bien entendu.
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Lun 9 Aoû - 22:45
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Mar 10 Aoû - 13:36
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Mer 11 Aoû - 8:58
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Mer 11 Aoû - 11:09
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Jeu 12 Aoû - 16:40
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