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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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What a life || ft. Elianor [+18] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Ven 13 Aoû - 16:27
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Ven 13 Aoû - 19:55
What a life || ft. Elianor  [+18] - Page 2 Willianor2Colo

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22 juillet 2020


L'instant était comme hors du temps, petite bulle rien qu'à nous, où nous pouvions juste nous serrer l'un contre l'autre sans penser à rien. Je me sentais bien... sans doute bien mieux qu'à n'importe quel autre moment de ces sept derniers mois. Sans ma femme, je me sentais vide, incomplet... mais là, dans ces moments rien qu'à nous, je vivais une vraie vie... la mienne, la nôtre...
Les sensations que m’offrait le contact de ma chère et tendre me donnaient un sentiment de perfection, ou même de précellence… je n’avais pas ressenti cela depuis trop longtemps.
Ses caresses m’avaient toujours fait de l’effet, mais là, la douceur me semblait encore plus délicieuse.
Quant aux mots… des déclarations qui m’avaient manqué, là encore, parce que ces paroles ne se disaient pas à la légère et que les entendre prononcer par mon épouse me confortait dans l’idée que nous avions encore beaucoup à vivre, ensemble, elle et moi.
Je l’embrassais avec toute la tendresse que m’inspirait le moment.

« Je suis toujours partant pour un bain avec toi…» Jouxtant notre chambre, la salle de bains qui nous était dévolue offrait un confort fort appréciable. Pour continuer ces instants parfaits, pourquoi ne pas opter pour un bain à la mousse parfumée ? Je me voyais très bien caresser ma femme dans cette eau à parfaite température…
Lentement, je me retirais d’elle pour me relever. Autrefois, il n’était pas rare que je porte Elianor dans mes bras, comme une princesse, pour l’emmener ailleurs. Je l’invitais donc à se laisser porter.

Le sourire de ma femme, ça valait tout l'or du monde... Comment ne pas apprécier la manière dont ce sourire illuminait le visage d'Elianor ? Je profitais pleinement de l'instant présent, il n'aurait pas pu en être autrement.
Soulevant doucement le corps léger et gracieux de mon épouse pour la porter jusque la salle de bain, je marchais vers la salle d'eau de notre suite parentale. J'aimais avoir ce contact avec elle, j'aurais sans doute bien pu prolonger ces instants, il m'aurait suffi de l'emmener dans une de nos autres salles de bains, mais la perspective de nous glisser tous deux dans la baignoire polymorphe, ça avait eu pas mal de poids dans mon envie de réaliser le désir de ma femme.

Je finis par la déposer délicatement sur le moelleux de la sortie de bain et je ne pus détacher mon regard de la scène que je vis alors : ma chère et tendre ôtant ses vêtements avec des gestes lents et voluptueux. Et quand elle se pencha pour commencer à remplir la baignoire, la vue sur sa croupe me fit de nouveau rêver un peu. Le corps de ma femme était parfait à mes yeux. J'aimais ses cheveux foncés et ses yeux clairs, un contraste qui soulignait ses jolis traits... j'aimais ses formes, toutes en délicatesse, et puis son parfum, sa voix, son sourire... même son caractère fort me plaisait.
J'ouvris l'armoire contenant les produits de bain, avisant les fragrances à notre disposition, puis je demandais simplement :

« Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? » Les parfums que j'avais sous les yeux étaient plutôt fruités, mais il y avait aussi des odeurs plus sensuelles, d'autres assez typiques de l'Orient... nous en avions pour tous les goûts et tous les états d’esprit, à vrai dire. Elle opta pour vanille-bourbon. Un parfum chaud et sucré qui ne manquerait pas, par la suite, de me faire penser à ces retrouvailles.

La baignoire se remplit un peu à la fois d’eau à température parfaite. Je savais par expérience qu’Elianor réglait toujours l’eau pour qu’elle soit d’une chaleur très agréable. Et puis, avec ses mouvements gracieux, ma femme vint bientôt me rejoindre, se collant contre moi et m’enlaçant… à nouveau, ce furent des sensations agréables, douces, caressantes…

A sa demande, je saisis la fiole contenant le bain moussant parfumé à la vanille, ainsi qu’une perle de bain qui allait venir agrémenter la mousse avec des explo-bulles.
Les baisers de ma femme sur mes épaules me faisaient légèrement frissonner. Il y eut cette sensation qui me parcourut l’échine, puis mon épouse s’éloigna, et je la regardais à nouveau, trouvant chaque geste d’Elianor d’une esthétique tout à fait envoûtante… Elle était magnifique… superbe… et je l’aimais… bon sang, chaque fois que je la regardais, j’avais l’impression de retomber amoureux d’elle…
J’aimais ce que je voyais, trouvant toujours bien plus belle l’image que j’avais sous les yeux, quand elle vint prendre appui contre la baignoire. J’aurais pu la regarder durant des heures…

« J’ai une réunion à 8h30, demain matin avec mes oubliators… et toi ? »
Cela nous laissait la fin d’après-midi, la soirée, la nuit… et le petit matin…
« On pourrait arriver ensemble au Ministère, demain matin, si tu veux. »
Une façon de lui proposer de rester ce soir et cette nuit si elle le désirait…

Je vins vers elle, déposai un baiser sur son front puis je versai un peu de bain moussant dans l’eau chaude, avant d’y glisser la perle d’explo-bulles.
Je me redressai et posai les mains sur ses épaules. « J’aimerais te garder dans mes bras le plus longtemps possible…»

Et puis, le bain, en couple, c’était une occasion parfaite pour la masser et la caresser toute entière, sous le prétexte de l’aider à se rafraîchir.
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Ven 13 Aoû - 21:24
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La baignoire se remplie, rompant le silence, alors que la voix de son mari attirait à nouveau son attention. Orbes posées sur lui, elle hocha doucement, répondant alors. « Il me faut être en poste à 9h00.. » Petit sourire étire ses lèvres, celui-ci bien vite effacé par sa question. Cela était une bonne idée en soit, mais.. Elle ne l'avait pas encore pardonné, c'était trop tôt. Regard détourné, ce n'est qu'une fois ses mains sur ses épaules qu'elle osa le regarder de nouveau. « Je ne sais pas William.. Ce ne serait pas raisonnable. D'autant plus que nous n'avons pas encore discuté de tout cela.. » Peut-être jetterai t-elle un froid, ce n'était pas grave, ils devaient parler, c'était important.. Laissant ses phalanges glisser contre le torse velu de son époux, elle remonta à son faciès qu'elle tient en coupe, pouce caressant la forme de ses lèvres. Elle vient y déposer un chaste baiser, s'éloignant ensuite vers le bain moussant. Entrant dans l'eau chaude, elle avise son mari, tendant une main vers lui pour l'inviter à l'y rejoindre. L'eau mousseuse lui arrivant à mi ventre, ses iris ancrées sur lui tandis qu’elle prenait à nouveau la parole. « Parlons maintenant, cela sera fait.. Viens, William.. » Malgré le calme et assurance qu'elle pouvait montrer, elle n'était pas sereine, Elianor. Conversation qu'elle appréhendait mais qui pourtant était nécessaire.. L'abcès devait être crevé avant qu'il ne soit trop tard. Observation silencieuse, les orbes clairs avisent la silhouette de son mari bougeant enfin pour la rejoindre dans l'eau chaude. « Je ne vais pas te mordre, William.. » Petite pointe d'humour lâchée, façon de détendre un tantinet l'atmosphère et elle eut un mince sourire, Elianor. Fessier ayant retrouvé le fond de baignoire afin d'être plongé dans l'eau chaude, un soupire lui échappa. « J'aimerai que tu me parles sans crainte.. Nous sommes là pour essayer de recoller les morceaux, William.. Arranger les choses.. Et il n'y a qu’en me disant la vérité que nous pourrons avancer.. Aussi, commençons par le commencement.. D’accord ? » Souffle-t-elle en baissant les yeux sur la mousse, matière éphémère qu'elle touchait de la pulpe des doigts, récoltant celle-ci dans ses paumes. Elle préférait se concentrer sur cela plutôt que le faciès de son époux, une façon de ne pas s'emporter, peut-être.. « J'aimerai que l'ont mette à terme notre arrangement... Je ne supporte plus l'idée de te savoir ailleurs, William... » Mots lâché sans ciller, ses mains disparaissant sous l'eau chaude tandis qu'elle relevait les yeux sur lui. Elle marque un silence, Elianor, finissant par appuyer l'arrière de son crâne contre la baignoire alors que son corps baignait dans l'eau chaude. Pourquoi une telle réaction ? Une telle demande..? C'était pourtant simple. « Je suis jalouse, William.. » Se redressant légèrement, elle lâche un soupire, puis bientôt un flot de parole véridiques. « Nous avions une seule règle, se retrouver le soir dans notre lit conjugale. Tu ne l'as pas tenu, William.. » Elle sent la colère gronder au fond de son être. « De plus.. Je ne supporte plus de te voir avec la vieille Carrow. C'est limite à se demander qui est réellement ta femme, William. Tu passes bien plus de temps avec elle qu'avec moi. » Elle ne retient pas ses mots Elianor, laissant ses doutes éclater au grand jour. « J'ai cessé d'appliquer notre arrangement à l'instant même où tu as littéralement disparu de ma vie, de nos vie.. Tu n'étais jamais là, William. Tu m'as négligé, moi ta femme et ta famille. C'est pourquoi je veux que cela cesse. » Regard qu'elle baissa sur son propre annulaire gauche, absence de l’anneau, chair néanmoins cerclé par leur promesse, leur mariage. « Je ne peux plus supporter tout ça, j'en ai assez de souffrir.. » Mais le doute ne plane point quant à ce que cela signifie... « Quant à tes envies.. Je suis ta femme, William et je pourrai les combler.. » Mince sourire qu'elle esquissait tout en relevant les yeux vers lui. « Crois bien que si je ne t'aimais pas, je ne serai pas là à chercher des solutions.. »
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Sam 14 Aoû - 11:04
What a life || ft. Elianor  [+18] - Page 2 Willianor2Colo

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22 juillet 2020


J’avais eu quelques instants l’impression que nous nous étions retrouvés, comme avant, comme lors de nos premiers temps ensemble… Nos horaires correspondaient presque... peut-être même que je pourrais essayer de... Mais le fil de mes pensées se brisa. Je rêvais éveillé, en fait. Et ce fut mon épouse qui me ramena les pieds sur terre... évidemment que ce n'était pas raisonnable. Je suivais mon instinct, en proposant cela. Je ne réfléchissais pas, c'était par des sentiments que j'étais guidé... Je baissai les yeux, mais les doigts d'Elianor, sur mon torse puis sur mon visage, me forcèrent un peu à lever ma figure. Pour un baiser. Un tout petit baiser du genre de ceux que font les jeunes amoureux la première fois qu'ils osent passer ce cap...

Quand et comment allions-nous discuter ? je ne savais même pas ce que je devais dire... ni jusqu'où je devrais aller... je ne voulais pas mentir à ma femme, mais je ne voulais pas qu'elle souffre, elle avait eu suffisamment l'occasion d'être déçue et blessée... Je la regardais entrer dans l'eau, en me demandant si nous allions un jour pouvoir nous regarder sans avoir à ressentir de la rancœur... Je restais un moment planté là, en silence, parce que les paroles d'Elianor me posaient question. Parce que ça me donnait l'impression qu'il n'était pas légitime que je la rejoigne dans la baignoire. « Tu veux vraiment qu'on en discute maintenant ? »  Pour crever l'abcès, le plus tôt serait le mieux, non ? mais je ne savais pas du tout vers quoi cela nous mènerait... ni jusqu'où je pouvais aller pour retrouver la femme de ma vie...

Discuter... je me sentais inquiet par cette idée. Qu'y avait-il à dire ? Elianor m'avait expliqué pourquoi elle était partie, elle m'avait dit n'avoir eu personne... Je n'avais pas trop expliqué de mon côté, car il me semblait plus judicieux de reconnaître que j'étais en tort et de ne pas chercher à me justifier... Mais j'avais maintenant de l'appréhension. J'étais trop heureux d'avoir retrouvé ma femme... et je risquais déjà de la perdre à nouveau. Alors que nos moments partagés m'avaient redonné un peu d'espoir pour elle et moi... Et voilà que ma pensée s'envolait. Des "si" et des "peut-être", des chemins divers, des doutes et des craintes... je n'avais pas de stratégie à mettre en place pour avancer. Je n'avais pas de sortilège pour tout arranger... je ne pouvais pas m'empêcher d'imaginer le pire. Il me fallut quelques instants et une grande inspiration avant de me décider à entrer dans l'eau à mon tour. J'avais l'impression que si j'ouvrais la bouche, j'allais tout gâcher et qu'il n'y aurait plus d'espoir. Je ne voulais pas la perdre encore... je voulais que nous puissions de nouveau être heureux, former une famille et envisager l'avenir tous ensemble... mais les rêves et la réalité, c'était rarement similaire...

En proie à des craintes, des inquiétudes et des incertitudes, l’effet relaxant de la mousse était anodin sur moi en cet instant. Certes, Elianor n’allait pas me mordre comme elle le disait si bien, mais elle pouvait avoir un caractère mordant. Et c’était cela, bien plus que ses dents, qui me retenait. Je finis par m’asseoir également, faisant face à mon épouse mais séparés par de la mousse. La baignoire était grande et large, sous cette forme, mais peut-être qu’il faudrait éviter que je la reprenne dans mes bras pour l’instant. Nous avions à discuter, elle et moi…
« J’aimerais tout arranger… mais je ne sais pas par où commencer… je n’ai pas envie de te blesser ou de te décevoir encore… »

Le dos appuyé contre le bord de la baignoire, je regardais mon épouse, tout en prenant, en silence, la mesure de ce que cela signifiait. Peu à peu, je laissais mon corps glisser dans l’eau, ne laissant visible que ma tête, bordée de mousse. Mettre un terme à notre arrangement, à notre pacte… après tant d’années à vivre comme cela… j’avais l’impression que ma queue allait déprimer, elle qui adorait s’insinuer partout où c’était possible… Mais la demande de ma femme se justifiait par quelque chose que je n’avais pas vraiment envisagé. J’avais besoin de comprendre ce qui s’était passé pour que tout change. Durant des années, nous avions eu et saisi l’occasion de nous amuser avec d’autres personnes, et ce n’était plus d’actualité après plus de vingt ans. Il fallait être honnête, de mon côté, j’avais vraiment bien profité de ce pacte. J’avais le sentiment que cela me permettait de m’épanouir et de me sentir bien.

« Je ne dis pas non, Elianor, mais je ne sais pas si je vais être capable de changer ça. » Je voulais lui parler en étant sincère, mais j’étais plein de doutes. « On fera comment quand j’aurai des envies un peu plus… spéciales? » Je me sentais un peu acculé, en vérité. Cet arrangement, j'avais l'impression que ça m'avait donné une certaine stabilité. Y mettre fin, ça avait quelque chose d'effrayant... Parce qu’il y avait des pratiques que je n’avais jamais tentées avec ma femme, aussi, et que je voyais mal comment aborder la question. Peut-être qu’il allait falloir réinventer une façon de communiquer sur ce sujet-là, également. Car elle disait pouvoir les combler, mais elle ne savait pas à quoi elle s’engageait… Et je me sentais un peu honteux de ces envies et ces besoins en marge des sexualités plus « traditionnelles ».

Mais le cœur de tout cela, c’était la jalousie… j’avais l’impression que ce sentiment avait germé et grandi sans que je ne remarque rien. Enfin, si, mais au départ, j’avais trouvé ça assez flatteur, dans le sens où c’était la preuve que ma femme tenait à moi… Mais comment répondre à tout cela ? C’était elle que j’aimais, et personne d’autre. Je pensais que c’était ça qui comptait, pas le reste… le reste… ce n’étaient que des intermèdes, ça n’avait pas d’importance… Je comprenais qu’Elianor ne puisse pas accepter le fait que j’aie manqué à cette règle. C’était le sentiment de passer au second plan qui avait dû prendre le dessus… J’eus un soupir. Ce qui concernait Meredith, je savais que ça poserait problème un jour. Mon amitié avec elle durait depuis bien longtemps et le fait qu’elle siège au Conseil avec moi nous poussait à nous voir plus souvent qu’auparavant. Je ne pourrais pas couper les ponts avec elle, c’était impossible… et encore moins maintenant que je savais la vérité. Je fermais les yeux, continuant d’écouter mon épouse… au milieu des reproches, l’espoir était là. Elle voulait faire en sorte que les choses s’arrangent et était prête, même, à satisfaire mes envies peut-être un peu inhabituelles. N’était-ce pas une preuve d’amour, au fond ? Posant les yeux sur son visage, je croisais son regard.
« Tu sais, peut-être que c’est le moment de s’aimer… autrement que ce qu’on faisait… » Je ne voulais pas qu’elle souffre, ça et l’amour que je lui portais, c’étaient mes certitudes. « J’aimerais être là pour toi… pour Marcus, pour Septima… il n’y a rien de plus important que vous… » Je savais que je ne démissionnerais jamais ni de mon job ni du Conseil. Mais je devais peut-être déléguer un peu… ou faire un peu plus confiance à mes subordonnés, pour passer moins de temps au bureau… Je ne savais pas ce qui allait bien pouvoir être LA solution pour dégager du temps dans mon agenda, mais il le fallait. Et je le voulais.
« Tu n'as pas l'impression que c'est... de la folie ? »
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Sam 14 Aoû - 13:40
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« Et comment, William ? Comme tout bon couple fidèle et qui se respecte ? » Premier mot ayant été appuyé, soulignant de façon tacite le cœur du problème. Elle l'observe, Elianor, confuse. Elle sait ce qu'elle veut, ou tout du moins, aimerai. Mais est-ce seulement réalisable ? Souffle passe ses lèvres tandis qu'elle baissait à présent les yeux. « J'ai l'impression de t'enchainer et quelque part, te rendre malheureux d'une certaine façon.. » C'était son idée, son impression et conclusion.. Est-ce que son mari pourrait faire "abstraction" de ses conquêtes et se concentrer exclusivement sur elle..? « Tu es important pour nous aussi.. » Elianor souhaitait renouer, solidifier leur couple, leur famille. Elle était prête à faire beaucoup d'efforts.. La situation était tendue, compliquée et loin de s'arranger pour l'heure. Il fallait faire des compromis, la question étant, lesquels ? Magicienne ne se voyait point continuer à vivre de la sorte, cette.. routine qui lui sortait à présent par les yeux, mettant à mal sa santé mentale, son moral. Elle était certes forte, mais continuer ainsi ne faisait que la ronger, la détruire un peu plus de l'intérieur. Elle ne doutait pas de la parole de son mari, des potentiels efforts qu'il pourrait faire, non.. C'était surtout son mentale. Pourrait-il supporter cela ? « Il te faudrait un autre exutoire.. que le sexe. » Elle savait, Elianor, que ses journées au Conseil étaient chargées, le stresse présent et qu'il devait, de ce fait, décompresser. Osant s'approcher, elle vient à se loger entre ses cuisses, bras venant encercler son cou tandis qu'elle l'observait à présent. « Je peux répondre à la plus part de tes envies.. Et peut-être même particulières.. Il suffit de m'en faire pars. » Qu'elle murmure non loin de son faciès, iris ancrées aux siennes. « Outre le sexe.. Dans quoi arrives-tu à passer tes nerfs, William ? » Car c'étaitt “ça”, la vraie question. Mari prend parole tandis qu'elle l'écoute, hochant doucement tout en essayant de se mettre à sa place, ressentir, comprendre ses doutes, craintes et intérêts. Cela ne devait pas être évident pour lui, elle en était consciente, tout comme ça ne l'était pas pour elle.. Phalanges caresses distraitement sa nuque, jouant avec les mèches de sa chevelure cendré. « Peut-être devrais tu utiliser un peu plus le donjon.. » Petit sourire amusé, Elianor demeure auprès de lui, seins collés à son poitrail. Quant à ce qui fonctionnait pour elle, eh bien.. « Je m'occupe l'esprit.. Quand j'ai le temps tout du moins. » Baiser papillon qu'elle posa sur ses lèvres, elle reprit. « Lecture, musique.. le travail.. Si je n'ai commis aucun écart au cours de ses sept mois, c'est parce que j'étais bien trop.. pensive. Notamment par notre couple et situation. » Si tout cela était du domaine de la folie ? Non pas spécialement et puis, hormis être sa femme, elle n'avait aucun droit de le juger, Elianor. Elle l'aimait tel quel, malgré ses travers.. « Je ne crois pas.. Où alors, je suis peut-être folle moi aussi.. » Petit sourire qu'elle esquisse, n'ajoutant alors rien de plus. Les bras de son mari lui apportait un certain réconfort malgré tout et elle ne bougeait pas, profitant simplement. Il s'excusait encore, elle aurait pu accepter Elianor, néanmoins.. Il lui fallait faire ses preuves.. « Nous pourrions nous mettre au sport, ensemble.. Cela nous ferait une activité à deux, qu'en penses-tu ? »
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Sam 14 Aoû - 15:23
What a life || ft. Elianor  [+18] - Page 2 Willianor2Colo

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22 juillet 2020

Avais-je manqué de respect à mon épouse ? J'osais espérer que ce n'était pas le cas... je n'avais jamais entretenu plus que des histoires de sexe avec les autres... mais pour la fidélité, évidemment, il fallait repasser. Elle était en train de me demander de faire une croix sur mes plans cul... et sur les plans à 3 et à 4... Je ne pouvais pas promettre que j'y arriverais... mais je pouvais essayer. Je faisais une grosse différence entre faire l'amour et baiser. La nuance était principalement dans la tête, mais ça changeait tout...
« Il faut que j'essaie. » Les mots étaient sortis tout seuls. Je devais faire l'effort, comme ma femme avait fait l'effort, toutes ces années, d'essayer de vivre comme ça, puis d'essayer, ces derniers mois, de ne pas péter un plomb en sachant qu'elle avait arrêté et moi pas. « Je n'ai pas envie que notre mariage prenne fin pour des histoires de cul. »
J'eus un soupir. Ce n’était même pas une façon de parler, c’était la pure réalité. Tout ça, c’était juste du sexe, des plans cul, ça n’avait pas d’autre raison d’être. Ma dépendance pourrait-elle être gérable pour Elianor ? Il y avait sûrement des solutions pour la plupart de mes besoins pulsionnels, comme elle le soulignait.

Les histoires que j’avais pu avoir depuis janvier, ce n’était chaque fois qu'une sorte de relation pansement, une façon de ne pas être trop seul, peut-être... je savais que c'était une erreur, au moment même où je posais les mains sur ces corps. Mais c'était un peu grâce à ces plans cul que j'avais pris conscience de la force de ce que je ressentais pour Elianor. Ma femme était tout, et il m'avait fallu en arriver là pour m'en rendre compte. Un autre exutoire que le sexe... mon épouse se rapprocha et je fermais les bras sur elle. Elle était prête à tenter le coup, à répondre à mes envies... c'était une belle preuve d'amour... et ça me confortait dans l'idée que je me devais d'essayer de changer mes habitudes. Mais il y avait quelque chose de délicat à dire à ma femme ce dont j'avais parfois envie. Certes, elle n'avait pas vraiment de tabou, mais je n'avais pas envie qu'elle se fasse des idées... Les lieux insolites, ce ne serait pas un problème. Mais... la sodomie... ou même les partouzes... comment demander ça à ma propre femme sans passer pour un pervers ? Mais qu'y avait-il comme activités qui me permettait de lâcher prise ?
Elianor me demanda ce qui me permettait de me vider la tête, de me passer les nerfs et elle cita comme exemples ce qui fonctionnait pour elle, mais je devais admettre que : « Je pense que j’ai besoin de quelque chose de plus… physique. »
Lire, écouter de la musique ou travailler, tout cela ne faisait qu’envahir mon esprit, encore et encore.
« Ce qui fonctionne pour moi... les duels... faire avouer les prisonniers... » Je me sentais bien quand je me démenais pour me battre, pour devenir meilleur et plus fort... et quand je pouvais torturer des moldus et des cracmols, quand je pouvais être créatif sur eux... Je me mis à lui caresser le dos, évitant tout de même de faire descendre mes mains sur ses fesses pour le moment.
Le donjon… je l’utilisais, oui, mais je n’y avais actuellement pas de sang neuf. Le prisonnier moldu commençait à me lasser. Et puis… je ne pouvais pas dire que je m’étais contenté de le torturer… Les combats avec Aidoneus, voilà ce qui me faisait oublier un peu tout le reste. Qu’il s’agisse de duels magiques ou de combats à mains nues, c’était libérateur de lâcher toute cette violence…
Mais elle ne semblait pas prendre cela pour de la folie, même si les mots de ma phrase précédente s’étaient fait attendre une fraction de seconde. J’avais cru devenir fou, il n’y avait pas si longtemps que cela. Et je n’en avais pas parlé à ma femme, mais le mystère avait fini par être résolu et non, je n’étais pas devenu taré, mais j’étais tombé dans un piège grossier. Et j’avais beau avoir envie de me venger, je savais que je ne le ferais pas comme je le voulais. Il faudrait un jour que je lui dise, tout de même, pour le philtre de confusion... mais j'avais appris la vérité le lendemain de son départ... alors, forcément, Elianor ne savait pas... mais comment réagirait-elle, si elle savait ? J'avais tout de même soumis une innocente au Doloris, après avoir tenu des propos incohérents... Cet enfoiré de Malefoy m'avait bien eu... Et c'était si gros que je n'y aurais pas cru si Tobias n'avait pas mené l'enquête. D'ailleurs, ce jour-là, je me sentais si mal que j'avais voulu faire promettre à mon ancien apprenti de me tuer si je perdais la tête, parce que je ne voulais pas devenir comme ça... Tant de choses dont je n'avais pas touché un mot à ma femme, puisqu'elle n'était plus là...
Je pressais un peu plus son corps contre le mien. Ce qu’elle me disait, c’était bien beau, mais ces choses-là ne me permettaient pas de lâcher prise. Pas assez, en tout cas, j’avais toujours quelque chose qui me retenait, comme si je ne pouvais pas tout à fait me sentir libre.

« Je suis désolé pour tout ça, Elianor… Je ne veux pas que tu aies l’impression de m’enfermer… » Elle m’avait laissé beaucoup de liberté, jusqu’alors… et j’en avais usé et abusé. Je m’en voulais de l’avoir déçue et blessée… peut-être même trahie… alors qu’elle était sans doute, avec nos enfants, la personne que j’aimais le plus au monde. Mes doigts vinrent se perdre dans ses cheveux sombres.
Enlacés comme nous l'étions en ce moment, c'était presque comme si nous ne nous étions jamais quittés, comme si nous nous retrouvions après une journée fastidieuse et que l'un apaisait l'autre lors d'une étreinte qui précéderait l'amour. En somme, nous étions bien. Du moins, je l'étais.
« Et si on recommençait à danser ? tu sais, comme quand on s'entraînait pour la première danse de notre mariage... » J'avais toujours aimé ça, danser, surtout avec elle... peut-être que ça pourrait être une bonne chose de partager ça à nouveau…
Au fond, peut-être qu’en voulant préserver ma femme de tout ce que je vivais d’un peu difficile, que ce soit au boulot, au Conseil ou au sein de notre Cause, j’avais brisé quelque chose dans notre communication. C’était à moi d’arranger ça. Je ne savais pas encore comment, mais il fallait que je tienne Elianor au courant de tout ça. J’appréciais le fait qu’elle fasse preuve de patience. Ça me laisserait un peu de temps pour réfléchir à comment présenter les choses… Les caresses de mon épouse sur mon visage, ça m’avait manqué aussi, tout comme ce sourire… et elle était partante pour cette idée.
« Un tango enflammé avec toi… le rêve !» J’avançais le visage vers le sien, pour venir effleurer sa bouche du bout des lèvres. « Tu te souviens ? Tous nos invités étaient bluffés… et toi… tu étais magnifique dans ta robe de mariée…» Enfin, en robe de mariée, ou vêtue d’un tas d’autres façons, elle avait toujours été magnifique à mes yeux. Et elle l’était toujours.
« On pourrait aussi faire un peu d’escrime magique ? » C’était un sport peu répandu, mais pour ce que j’en avais vu, Elianor avait tout pour être doué là-dedans. Je lui aurais bien proposé de se lancer dans des arts martiaux avec moi, puisque j’avais eu l’occasion de voir un jeune homme utiliser cela lors d’une mission… et j’avais été assez épaté de voir comment un gringalet comme lui avait pu maîtriser facilement des hommes bien plus costauds que lui. Eirian Howl m’avait donné envie d’en savoir plus, mais il s’était contenté de me dire que c’étaient là des pratiques moldues. Peut-être qu’en Asie, dans le monde magique proche de Mahoutokoro, au Japon, il devait y avoir des sports qui allaient ces arts martiaux ancestraux à la magie… voilà bien un sujet qui pourrait m’intéresser… mais je commençais à divaguer, en songeant à tout cela, alors que l’instant présent devait être la seule chose qui comptait… Je ne pouvais détacher mon regard d’elle, c’était hypnotique et obsessionnel. « Tu aurais d’autres idées, peut-être ? ce serait bien de trouver quelque chose qui puisse nous plaire à tous les deux, à coup sûr… »
Mes doigts vinrent effleurer sa joue et j'eus de nouveau envie de l'embrasser. Cette bouche m'avait bien trop manqué, c'était un fait.
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Mar 24 Aoû - 22:20
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Quoi ajouter à cela ? Elle n'en savait trop rien, ce n'était pas un sujet à aborder, pas de suite tout du moins et elle remercia silencieusement son époux de repousser l'échéance à plus tard. Lui adressant un mince sourire, Elianor ne doutait pas de son mari, des potentielles vérités qu'il aurait à lui donner. Elle se faisait patiente, pour cela tout du moins.. « J'attendrai, ne t'en fais point.. » Elle demeure douce, Eli', ramenant une main au faciès anguleux de son époux, parcourant ses pommettes de ses pouces tandis qu'un sourire tendre étirait ses lèvres. « La danse ..? Pourquoi pas oui.. J'avoue que cela me manque également. » Elle sourit à nouveau Elianor, lâche petit rire en imaginant parfaitement où cela pourrai les mener.. Danse sensuelle, élégante qui pouvait attiser le désir.. Proximité se faisant plus présente, ses bras encercle le cou de son mari, lippes frôlant les siennes avec douceur. Elle le taquine, Eli', mordillant le moelleux de sa lèvre inférieure. « Je me souviens oui.. Le plus beau jour de ma vie.. » Mariage magnifique, robe somptueuse et cette danse.. C’était beau, tout ça. Ils étaient beaux, pourquoi est-ce que les choses avaient ainsi changées ? Regard s’abaisse, souvenirs repoussés dans un coin de son esprit, lutte pour ne pas s’y égarer et davantage céder. Sentimental dans lequel elle faisait rarement, carapace qu’elle ne quittait jamais et ce même face à lui, son époux. Lorsqu’il vient à prendre de nouveau la parole, prunelles se relèvent, ancrées à celles masculines qui le toisent. De l’escrime magique.. Voilà quelque chose qu’elle n’avait encore jamais essayée. Instant de réflexion, pincement de lèvres, magicienne finit par prendre à nouveau la parole. « Voilà qui pourrait être intéressant.. Un art peut utiliser, il me semble.. » Souffle t-elle, pensive alors que ses doigts parcours avec douceur la chevelure de son époux, caresse tendre, éphémère au niveau de sa nuque. Voilà quelque chose qui pourrait lui plaire, alliant élégance, raffinement en des estocs mortels. Petit sourire étire ses commissures, retour à l’instant présent et aux paroles de son cher et tendre. Elle secoue doucement la tête, réponse négative à la dernière question. « L’escrime magique me semble être parfait.. Nous pourrions ajouter à cela de la lutte, qu’en penses-tu ? » Le besoin de corps à corps, peut-être par ce biais, arrivera t-elle à extérioriser toute cette colère. Délaissant cette hypothèse, elle revient à ce qu’il avait révélé quelques minutes plus tôt. « La torture, donc.. Tu aimes torturer, William ? As-tu déjà songé à l’être ? » Question étrange pour toutes personnes extérieur à leur couple, leur bulle. Paroles sérieuses qu’elle venait de lâcher, son attention porté sur lui non sans continuer ses douces caresses contre sa nuque, ongles frôlant la chair. « J’aimerai tellement connaître le fond de tes pensées, William.. »
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Mer 25 Aoû - 9:11
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22 juillet 2020


Il y avait quelque chose de rassurant dans le fait de savoir qu’elle aurait la patience d’attendre que je sois prêt à lui parler de tout ce que je n’avais encore jamais pris le temps où la peine de dire. Je n’étais pas l’homme le plus prolixe quand il s’agissait de sujets délicats, personnels ou simplement des sujets trop sensibles pour être abordés autour d’une tasse de thé ou d’un cappuccino. Parfois, il fallait aussi pouvoir se poser pour de bon et c’était ce dont j’avais besoin, me semblait-il, pour pouvoir faire tout cela.
J’opinai en silence. Un jour, j’allais lui dire. J’allais lui parler de tout. Il y avait bien trop de choses que je n’avais jamais pris la peine de lui dire. Il le fallait. Il le faudrait. Mais, en effet, une chose à la fois, le moment n’était pas venu.
En attendant, nous pouvions profiter de ces instants. Je pouvais profiter de ses caresses sur mon visage, car ses mains le parcouraient comme s’il leur avait manqué. Et, au fond, j’espérais que ce soit le cas, au moins un petit peu… tout comme j’espérais que ma femme était réellement intéressée par l’idée de reprendre un peu nos habitudes passées.

« J’aimais vraiment ça, tu sais. Et puis, nous avons nos chansons… chaque fois que je les entends, c’est à toi que je pense… » Les chansons qui avaient rythmé nos premiers moments, bien sûr, mais également celle qui avait ouvert le bal de notre mariage.
Notre mariage… oh oui, c’était une journée inoubliable. Un jour heureux, auprès d’elle… j’y repensais souvent, c’était clairement un jour faste.

« Pour moi aussi, ça a été le plus beau… » J’eus un sourire avant d’ajouter : « Avec les jours où tu as fait de moi un père. »
Les plus beaux jours de ma vie, de notre vie… Ma femme avait fait de moi un homme heureux, ces jours-là. Et ça me confortait dans cette certitude qu’elle était la femme de ma vie. La seule et l’unique.
« Mais nous pouvons avoir encore d’autres beaux jours… et j’aimerais te les faire vivre… enfin, si tu le veux. »

Aussi loin que je me souvienne, je n’avais jamais été aussi bien que lorsque j’étais avec Elianor. Cette femme avait toujours eu le don de m’apaiser et de me donner l’envie de sourire. De donner le meilleur de moi, aussi.
Ses baisers, aussi légers soient-ils, me transportaient. C’était agréable, c’était doux, c’était bon… comme un verre de vin blanc liquoreux en apéritif.

« J’ai toujours rêvé de te voir manier le fleuret, le sabre ou l’épée… » Bien sûr, ce n’était pas le sport le plus courant, mais il demandait de la grâce et de la souplesse, ainsi qu’une grande attention portée sur les mouvements de l’autre et sur son jeu, de façon générale. L’observation était la clef, ainsi que l’anticipation. Et une petite voix au fond de moi me soufflait que l’art de l’esquive que l’on pouvait développer dans l’escrime pourrait un jour être utile si l’un de ces moldus du Blood Circle venait à nous menacer d’une arme blanche.
Avec le nombre d'ennemis que j'avais, maintenant que mon visage était connu sur la scène politique, je ne pouvais pas m'empêcher d'éprouver quelques craintes pour mes proches. Ma femme et mes enfants en premier lieu. Voilà à quoi je pensais, sous ses caresses si douces.
Mais elle ajouta quelque chose à mes propositions. De la lutte ? Je scrutais son visage, cherchant à savoir s’il s’agissait là d’une idée sérieuse ou d’une blague. Je n’étais pas certain. Je songeais alors à ce sport, qui m’avait toujours semblé assez "primaire". La lutte ne faisait jamais se battre ensemble, à ma connaissance, un homme et une femme. Peut-être parce que la proximité des corps, liée à la chaleur et à la volonté de dominer, cela avait tendance à éveiller d’autres envies que celles de pratiquer de la lutte.

« De la lutte, entre toi et moi… je pars perdant directement, Elianor. » Certes, je l’avais blessée et j’avais piétiné son cœur, pour reprendre ses mots de tout à l’heure, mais… « Je ne serais jamais capable de risquer de te faire du mal. »
Je l’aimais bien trop pour cela, parce que les risques de la lutte comportaient des blessures que j’aurais trop peur de faire subir à mon épouse. D’ailleurs, je me sentais prêt à démolir la face de quiconque oserait essayer de la blesser.
Concernant les sports, donc, nous étions d’accord pour la danse et l’escrime magique. Ce n’était pas si mal pour débuter… et si elle voulait que nous ajoutions la lutte, eh bien, je pourrais peut-être me plier à son désir, mais je savais que je retiendrais mes gestes. Hors de question de prendre le risque.

Et puis il y eut un bref moment de silence, et elle me posa cette question sur la torture. Avec un aplomb qui la caractérisait si bien. Avais-je déjà pensé à être moi-même torturé ? Hum… certainement pas de la manière dont je torturais ceux qui passaient entre mes mains. Je ne savais pas si Elianor se rendait compte de la portée de mes pulsions quand je torturais une personne, mais j’avais un peu peur qu’elle me prenne pour un dingue si je lui avouais à quel point mon esprit pouvait être tordu…

« Tout dépend du contexte, mais aussi de l’art et la manière… Si tu veux me marcher dessus, me faire souffrir délicatement ou me traiter comme un homme-objet de temps en temps, ça ne me déplairait pas. » Et elle savait bien que ça m’excitait toujours, ces petits jeux de rôles. Sans doute le coté cérébral qu’amenait le jeu, c’était comme si l’excitation était aussi mentale que physique. Et le plaisir était double. Elle savait, aussi, que j’aimais dominer, alors, à mes yeux, Elianor proposait de varier les plaisirs, simplement.
« Mais je ne veux pas de sang. »
Voir couler mon sang ou faire couler celui, si précieux, de ma femme… jamais. Pourtant, l’hémoglobine pouvait me plaire, dans certaines situations, mais pas la nôtre, pas notre chair et notre sang… alors de la torture… non, pas vraiment… plutôt quelque chose de plus sensuel, plus doux… qu’elle me frappe, me piétine, me menace, me griffe, me morde, me pince, etc. si elle le voulait, mais je ne voulais pas de torture comme celle que j’infligeais lors d’interrogatoires.

Je sentis bien ses ongles contre ma nuque. J’aimais quand elle les enfonçait doucement dans ma chair, mais cela restait plutôt soft, en réalité. Ça n’avait rien à voir avec ce que je faisais découvrir aux moldus, aux cracmols et aux traîtres que je venais à interroger.
La façon dont elle prononça ces derniers mots me fit esquisser un sourire.

« Il te suffirait de lire en moi, tu sais. » Oh, elle pourrait en découvrir des choses… peut-être les souvenirs de la torture d’Alexander Wilson… ou des choses moins violentes mais plus psychologiques… « Mais je peux aussi répondre à tes questions, si tu préfères. » Je lui répondrais honnêtement, bien sûr. Je ne voulais pas lui mentir ni l’empêcher de savoir ce qu’elle voulait savoir. Au point où nous en étions, tout cela me convenait.
Il allait nous falloir du temps, sans doute, pour reconstruire notre histoire, mais rien n’était perdu, si l’amour était toujours là.
Je l’embrassais, comme elle était si proche, avec plus d’intensité qu’elle ne l’avait fait plus tôt, et je pris un peu de mousse parfumée pour en mettre sur ses épaules.
«Tourne-toi…»
N’était-ce pas le moment idéal pour lui accorder un petit massage ?
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Dim 29 Aoû - 13:18
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C'était là des choses qu'elle ne pouvait oublier, des jours importants qui avaient marqué un tournant décisif dans sa vie de femme, d'épouse, de mère. De très beaux jours pour elle, pour eux, oui.. Comment les oublier.. ? Impossible. Elle sourit doucement non loin des lèvres de son époux, y déposant un baiser de plume. « Je n'en doute pas, William.. Et oui, je veux bien. » Qu'ils fassent encore un bout de chemin ensembles, tout les deux en tant que couple, tout les deux en tant que parents. Petit sourire étirant ses commissures, elle prit le temps de déposer un baiser sur son nez et ce avant de pivoter en douceur dans l'eau chaude. S'installant entre les cuisses de son époux, elle ramena sa chevelure brune sur une épaule afin de dégager sa nuque, son dos. « J'aimerai que l'on prennent quelques jours.. Afin de se retrouver, juste toi et moi. Qu'en penses-tu ? » Demande t-elle en tournant à peine la tête sur le côté. S’éloigner du Ministère, de l’Augurey, de leurs enfants.. Eux et uniquement eux, comme aux premiers jours. Peut-être serais-ce un plus dans leur relation futur ? Elianor voulait y croire. Laissant le fil de ses pensées en suspend, celle-ci revient sur les précédentes paroles de son époux. « Je ne serai point contre le fait de manier la rapière ou le fleuret.. Des armes légères, mortelles. » Soupire passe ses lèvres tandis que ses paupières se ferment sous le touché du mage, phalanges contre la chair de sa nuque. Risette étirant ses commissures, elle ne pu réprimer un bref rire de lui échapper. « Tu pourrais être surpris, William. Je suis loin d’être une femme fragile.. » Étiquette, éducation strict certes, Elianor n’avait commit aucun écarts au cours de sa jeunesse. Malgré son rang et la pureté de son sang, cela ne l’avait point empêché de se mêler aux moldus, fut un temps. Curiosité des « arts de guerres », les poings parlant à la place des baguettes et sortilèges. Fine, agile, ce n’était point sur sa force qu’elle comptait, mais son endurance, vitesse et habilité à l’esquive. « Il faudrait déjà que tu arrives à m’atteindre pour cela. » Amusement dans la voix, celle-ci secoua vaguement la tête, délaissant donc l’idée, bien qu’elle souffla avec malice. « Il nous reste le « sport de chambre ».. La « lutte au lit ».. » Pointe d’humour qu’elle s’était permise avant de retrouver son sérieux, décortiquant avec intérêt les mots de son mari. Compréhension tacite, facile, la magicienne opine avec légèreté. « Je te retourne la proposition dans ce cas, William. » Il pourrait faire ce qu’il veut d’elle, parfois. Cela ne la dérangerait pas, si elle pouvait l’aider ainsi, elle le ferait. Après tout, au vu de la requête exigée, Elianor lui devait bien cela, les efforts devaient venir des deux côtés. « Pas de sang non.. Pas le nôtre en tout cas. » Pas besoin d’en dire plus, cette simple phrase suffisait à elle seule. Penchant vaguement la tête vers l’avant, la mage arrondit gracieusement son dos, à l’instar d’un chat sous les douces caresses et attention de sa moitié. Ses propres mains plongées dans l’eau chaudes, parcourant les cuisses et mollets musculeux de son époux. Tantôt de la pulpe de ses doigts, ou de ses ongles. « Jamais je ne me le permettrai William.. Ton esprit est le seul que je ne veux lire.. Je te respect et aime bien trop pour cela. » Aveux murmuré, elle soupira bassement puis reprit le début de leur précédent sujet. « Concernant un potentiel voyage.. As-tu une idée de la destination ? Il faudrait y aller sans les enfants.. »
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Lun 30 Aoû - 19:58
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22 juillet 2020

J’aurais tout fait pour elle… la preuve, c’était que j’étouffais sans elle. Mais nous étions tous les deux prêts à faire ce qu’il fallait pour recoller les morceaux. Changer nos habitudes, reprendre le cours de notre vie de couple… Et ça me faisait du bien de pouvoir imaginer à nouveau un nous et d’imaginer des projets que nous pourrions vivre ensemble. En couple et en famille.
Alors quand elle parla de prendre quelques jours, je n’eus pas besoin de beaucoup réfléchir. Ça devait pouvoir se faire. « Tu aurais l’occasion de prendre un congé bientôt ? »
Je pouvais sans doute, de mon côté, déléguer des tâches à mes subalternes, au bureau des oubliators… quant au Conseil d’Administration… si je m’absentais quelques jours, cela n’allait pas empêcher mes collègues de faire ce qu’il fallait. Et dans le pire des cas, pour les urgences, il serait possible d’utiliser la poudre de cheminette ou les hiboux express long courrier pour communiquer… Mais j’aimais mieux l’idée de pouvoir prendre un peu de distance par rapport à tout cela pour être vraiment présent et disponible à cent pour cent pour Elianor. Car cela ne servirait à rien de partir si je gardais mes pensées trop axées sur la politique ou les affaires en cours… Il allait falloir que j’arrive à « déconnecter » de tout ça. Un fameux challenge pour moi, ça !
Mais pour me retrouver juste avec elle, il me semblait que j’étais prêt à tout. Un peu comme un deuxième voyage de noces… partir sans les enfants, ça ne nous était jamais arrivé depuis que nous étions devenus parents, mais oui, peut-être que ça pouvait nous faire du bien à tous les deux, ça pourrait nous permettre de nous retrouver…

Avec ça, le fait de reprendre une activité sportive tous les deux, ensemble, ça pouvait très certainement être un plus. J’aimais beaucoup l’idée, en fait. On pourrait ainsi s’aider à progresser dans une nouvelle discipline, tout en ayant le plaisir de partager du temps et des choses ensemble… comme avant.
Et même si Elianor savait très bien que jamais je ne lui ferais de mal, cette façon qu’elle avait de me rappeler qu’elle n’était pas faite en verre, cela me fit sourire. Je savais bien qu’elle avait un caractère fort et un corps solide, mais j’avais quand même toujours envie de la protéger. Même si ça ne servait pas à grand-chose, vu qu’elle n’en avait aucunement besoin.
Elle arriva même à me faire rire avec cette allusion, qu’elle ne prit même pas la peine de voiler, au sexe. Il était vrai que c’était aussi une sorte d’activité sportive qui pourrait aussi nous rapprocher… d’ailleurs, le constat n’était pas bien difficile à faire : nous avions fait l’amour et, après cela, nous arrivions à communiquer plus facilement. Du moins, c’était l’impression que j’avais, c’était le sens à donner à ce moment de partage… ça n’avait rien à voir avec des baises que j’avais pu avoir avec d’autres, au final. C’était bien différent, avec ma femme, parce que ça avait un sens véritable. Ce n’était pas juste quelque chose de purement physique, ça allait bien plus loin.


C’était presque "mignon" de passer ce genre de petit moment de complicité. Un baiser sur le nez, des sourires échangés, des caresses légères… puis elle se retourna et vint prendre place entre mes cuisses écartées, se préparant pour que je puisse m’occuper d’elle.
« Ça me dirait bien… On pourrait faire un peu comme avant… j’ai toujours aimé t’étreindre dans un bain de sang de moldu… »
L’idée me plaisait. Je posai doucement les mains sur les épaules de mon épouse, commençant peu à peu à la masser, des épaules aux omoplates, des omoplates à la chute des reins… je procédais en douceur, parce que je voulais lui apporter une sensation de bien-être, tendrement…

Elle avait toujours respecté mes pensées. Pourtant, je lui avais déjà donné l’autorisation à plusieurs reprises de lire en moi comme elle pouvait le faire avec d’autres… mais mon épouse avait un respect réel pour le côté très intime de mes songes. C’était tout à son honneur et je devais reconnaître que cela avait quelque chose de très bienveillant de sa part. Je déposai un petit baiser au creux de son cou. « On discutera de vive voix, alors, je te dirai tout ce que tu voudras savoir. »

Je m’engageais peut-être à mes risques et périls, mais ma chère et tendre était très certainement l’une des personnes en ce monde en qui je pouvais avoir une totale confiance. J’avais peut-être gardé trop d’éléments pour moi, en secret, comme si les partager avec Elianor allait l’empêcher d’être heureuse… c’était une peur que j’avais, au fond, que ma femme et mes enfants puissent être malheureux à cause de moi, à cause des secrets de famille ou des histoires de conflits divers… Et finalement, c’était en voulant bien faire que j’avais provoqué le pire, petit à petit… Je devais à tout prix éviter d’empirer encore les choses. Il était temps de réparer mes erreurs.

« Tu aimerais qu’on parte quelque part en particulier ? »
On pourrait partir quelques jours en Norvège, par exemple… mais ce serait sans doute trop proche de ma famille. Peut-être pourrait-on demander à mon ami Phobos pour avoir quelques conseils pour aller en Grèce… au fond, la destination m’importait peu, tant que nous aurions l’occasion d’être juste elle et moi, en amoureux.

« Ça fait longtemps qu’on n’a pas fait de voyage à deux… Et il y a beaucoup de choses à voir un peu partout dans le monde… Et si on laissait le hasard décider de notre destination ? » Quand nous partagions des moments comme cela, je ne pouvais m'empêcher de me dire que je devais me battre pour sauver notre mariage. Car tout n'était pas perdu, n'est-ce pas ? Hormis les fêtes de fin d'année que nous allions bien souvent passer en Norvège, dans ma famille, il était vrai que nos voyages s'étaient faits bien rares ces dernières années... pourtant, nous aimions tous les deux découvrir de nouvelles contrées, d'autres cultures, des sites intéressants et des gastronomies étonnantes... Massages, caresses... Les mouvements de mon épouse sous mes mains m'indiquaient tacitement où et comment la masser. Certaines zones étaient tendues, nouées, j'essayais d'aider ma femme à se détendre. Et sentir ses mains sur mes jambes et mes cuisses, ça me donnait envie de continuer. Ou de recommencer dès que possible.

« Et si le hasard devait nous indiquer le milieu d’un océan, je te propose qu’on opte pour une croisière. » Il y avait pas mal de croisières sorcières organisées un peu partout, sur les cinq océans et les… au moins cent cinquante mers qui existaient.
Je nous imaginais bien, allongés sur des transats, à siroter des cocktails… mais, elle comme moi, nous ne pourrions pas nous contenter de farniente… Il nous fallait un périple avec des choses à voir, à visiter, à découvrir… Des musées, des sites historiques, des villes connues ou oubliées… c’était tout ça qui nous plaisait, quand nous quittions l’Angleterre… Nous aimions aussi marcher, simplement, en nous tenant par la main, comme un jeune couple… marcher dans des ruelles, dans des villes, dans la nature… Je me sentais tellement bien quand j’étais avec Elianor que j’arrivais à faire des choses simples, naturellement, sans me casser la tête sur des questions incessantes.

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Ven 24 Sep - 15:34
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Petit haussement de sourcil suite à la proposition de son époux, l’idée ne lui déplaisant point pour autant. Le hasard pouvait apporter son lot de bonheur, parfois. « Et comment aimerai-tu procéder ? À l’aide d’un globe terrestre qu’on ferait tourner avant de le stopper d’un coup ? » Risette laisse place à un rire léger, bref. « C’est un risque à tomber dans une mer ou un océan, j’espère que tu en es conscient.. » Cela l’amusait, dans le fond. Le sourire parcourant ses lèvres indiquait un attrait profond quant à cette idée de voyage. Elle était emballée, vraiment. « Il me tarde.. Et le plus tôt sera le mieux à dire vrai. » Ajoute-t-elle bassement, laissant ses extrémités continuer à parcourir la peau nu de son mari. Cuisses, genoux et enfin mollets. Frôlement de va et vient lent, sensuel, ongles venant prendre la relève jusqu’à laisser les pognes reposer là. Massages éphémères. Époux revient sur le risque d’atterrir dans l’eau, arrache sourire amusé à la belle qui opine doucement aux explications. Une croisière, voilà bien une chose à tenter, faire. Étreinte dans laquelle la sorcière se fond, paupières closent camouflant prunelles, rideaux de cils sombres sur ses joues opalines. Dextres délaissent les cuisses musculeuses, retrouvent avant-bras pour s’y accrocher avec douceur. « Un pays ou une croisière.. Les deux me vont, tant que je serai avec toi.. Que nous serons ensemble. » Répond t-elle bassement, magicienne ne voulant rompre la bulle dans laquelle ils s’étaient enfermés. « Pour mes journées de congés, je peux m’organiser dès demain.. Histoire de s’y prendre au plus tôt. » Tête reposant contre une épaule, elle respire doucement, détendue. Buste se soulevant à peine, remuant que vaguement la mousse les entourant. « Il faudra en parler aux enfants également. Le mieux serai de partir pendant qu’ils sont à l’école.. Cela me semble être le plus simple. Qu’en penses-tu ? » Dit-elle quelque peu pensive, la voix basse, le ton doucereux. Faciès pivote, nez frottant avec tendresse une joue puis courbe de cette mâchoire masculine. Bien vite, ses lèvres puis dents viennent à le remplacer. Taquinerie qu’elle se permettait, plaisir silencieux et coupable de retrouver l’être aimé. « À qui pourrions-nous les confier sinon.. ? Je me vois mal les laisser seuls ici, au manoir. » Souffle t-elle tout en venant à s’extraire des bras fort de son époux. Silhouette gracile pivote, remuant l’eau chaude sans pour autant en verser la moindre goutte. Doucement, Elianor vient à prendre place sur ses cuisses, adoptant une posture détendue à califourchon, bras au cou de son tendre. « Je t’avoue qu’à force d’en parler, je vais finir par manquer de patience.. » Amusement dans la voix, lippes frôlent les siennes, les embrasse, mordille. « Et si.. En plus de l’escrime et du reste, nous nous programmions un voyage par mois ? » Parlez bas, souffle mêlé au sien, elle continua sur sa lancée. « Un instant rien qu’à nous.. Loin des enfants, de l’Angleterre et des tracas.. » Un rêve en soi, mais loin d’être inaccessible. Tout du moins, Elianor ferait tout pour qu’il se réalise.
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Dim 26 Sep - 22:39
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22 juillet 2020
Je souris face à sa remarque. J’aimais cet humour, j’aimais ce qu’elle me faisait ressentir… Nous pouvions bien tirer au sort la destination, ce qui m’importait n’était pas le lieu, mais bien le fait d’être avec elle. Si elle m’avait demandé d’aller en France, dans sa famille, j’aurais accepté… Et si j’avais pu faire en sorte de la rendre heureuse en l’emmenant n’importe où, cela ne m’aurait que fait plus plaisir encore…
Et elle aussi, finalement, semblait se ficher pas mal de la destination… C’était aussi le fait d’être avec moi qui lui faisait plaisir. N’était-ce pas là une révélation de ce qui nous liait vraiment ?
Sentir sa peau contre la mienne, c’était magique… je me sentais bien, là… et j’aurais aimé que ça reste toujours comme cela… Les mains de ma chère et tendre parcouraient mes jambes et je me sentais rempli de bonheur, en cet instant. Je voulais la serrer contre moi, encore et encore… et puis partager tout ce qui pouvait l’être…

Il nous faudrait à tous les deux poser des congés, puis nous organiser, prévoir tout ce qu’il fallait pour Marcus et Septima…
« Oui, c’est une bonne idée… Mais… tu penses qu’ils vont réagir comment ? » C’était la grande question, en fait… Les enfants, quand un couple venait à se séparer, avaient souvent un peu tendance à prendre parti pour l’un ou pour l’autre… Qu’allaient-ils dire, qu’allaient-ils penser si après tout cela, leurs parents venaient à parvenir à communiquer un peu plus facilement ? J’avais un peu de craintes quant au jugement de mon fils, surtout. Marcus avait toujours été assez dur dans ses propos à mon égard et je n’osais pas imaginer ce qu’il avait pu avoir en tête durant ces mois… « Je n’ai aucune inquiétude pour Septima, à Poudlard, elle est très bien et elle est en sécurité. Marcus… j’imagine qu’il trouvera plutôt agréable d’avoir ton appartement pour quelques jours… »

Lui, à l’université, il n’avait pas d’obligation pour le logement. Et vu qu’il était majeur, tant qu’il respectait les lieux qu’il partageait avec sa mère, je me disais que cela pourrait convenir. Il n’y aurait pas de gros souci possible.
Et puis, quand on y réfléchissait… s’il n’y avait pas eu de séparation et que nous avions juste eu envie de prendre un peu le large… les mêmes questions se seraient posées. Alors, autant les régler une fois pour toutes. Mais il était impensable d’oublier que nous étions juste en train de nous réapprivoiser, de réapprendre à communiquer… pourtant, les sentiments étaient là, on ne pouvait pas les ignorer… mais
« C’est vrai… ce serait l’idéal…»
Nous pourrions alors en profiter pleinement… mais le problème finirait par se poser pour nos boulots respectifs… à moins que…
« Ça va peut-être te sembler dingue, mais…» Les frôlements de sa bouche sur ma peau me donnaient des idées folles, mais j’avais envie de les partager avec ma femme. « J’avais un peu la même idée en tête… un week-end par mois, un city-trip, juste toi et moi…»
Installée comme elle l’était à présent, Elianor me chevauchait à nouveau et cela me donnait envie de la caresser partout…
« Je peux peut-être te faire patienter, en attendant qu’on puisse partir…»
Je répondis à ses baisers et la laissai me mordiller. Je ne pouvais plus me passer de tout cela. Mes mains sur ses hanches, je la tenais, toute proche de moi. J’avais envie de lui faire plaisir… c’était si bon de la retrouver.

La retrouver, nous retrouver... c'était bien le coeur de ce qu'il nous fallait. Rien n'était plus important, au fond, et passer du temps ensemble était la clef. Son sourire m'avait manqué, lui aussi. J'avais envie de le voir plus souvent étirer ses lèvres... elle aimait mon idée folle, elle était même visiblement plutôt d'accord...
« J'ai envie de faire un tas de choses avec toi... »
Nous avions du temps à rattraper, j'avais bien assez perdu de temps en choisissant mal mes priorités... et peut-être, au fond, que passer plus de temps avec ma femme, même ailleurs, allait me permettre de revivre avec elle la magie de nos premiers instants... D'ailleurs, le sourire de mon épouse faisait naître encore d'autres idées et envies. « Avec la langue, peut-être ? » Elle ne m'avait pas laissé finir ce que j'avais commencé, tout à l'heure et cette proximité entre nous avait tendance à éveiller cette soif.

En ce moment précis, Elianor m'aurait demandé n'importe quoi, j'aurais tout fait pour le lui accorder. Je voulais la voir heureuse, il n'y avait rien de plus important. J'avais tellement conscience d'avoir merdé... C'est vrai que nous avions beaucoup à rattraper... des moments entre nous, des moments en famille... tant d'instants précieux qu'aucun retourneur de temps ne pourrait nous octroyer à nouveau... Alors, oui, cela passait évidemment par un côté charnel et le frémissement de mon épouse sous mes doigts ne m'échappa pas. Et son baiser me donnait encore plus envie de lui montrer à quel point je l'aimais... mais notre petit jeu sensuel reprenait et ce fut avec un sourire que j'accueillis les paroles de ma femme ainsi que ses caresses... « Eh bien, Mrs Ombrage, vous pourriez commencer par me montrer à quel point vous en avez envie. »

Si nous jouions tous les deux, comme si nous n’avions pas traversé ces crises au sein de notre couple, c’était une façon très agréable pour moi de retrouver ma femme. Et je voulais qu’elle puisse sentir comme ces moments avec elle m’avaient manqué. Pas juste pour le sexe, bien sûr… à vrai dire, j’avais surtout l’impression que c’était sa présence et son contact qui m’avaient fait défaut durant ces longs mois… Il n’y avait qu’Elianor pour me faire me sentir comme cela… et peut-être même que ce simple sentiment de n’être qu’un bon à rien à côté d’une merveille, ça m’avait manqué aussi… Je n’avais jamais voulu que notre histoire s’arrête… je n’avais pas quitté mon alliance, durant tout ce temps. Contrairement à elle, d’ailleurs, et quand j’avais fait ce constat, ça m’avait déchiré le cœur… Serions-nous assez forts, assez aimants, pour encore se laisser une véritable chance ? Serais-je, moi, assez fort pour ne pas céder, pour me consacrer à ma femme et à ma famille comme j’aurais toujours dû le faire ?
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Lun 22 Nov - 0:28
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Comment réagirai les enfants ? Question délicate, sans réponse à dire vrai, bien qu’elle se doute Elianor, d’une certaine manière, de leurs réactions à venir. Marcus en voudrait à son père, encore. Il y aurait des tensions entre eux, après tout, bambin avait prit son partie lors de leurs séparation. Quant à Septima, la « nouvelle » serait mieux assimilée, digérée. Inspiration prise avec lenteur, délectation de l’instant présent, odeur sucré, vanillé. « Ils seront surpris, dans un premier temps. Je crains malheureusement que notre fils, quant à lui, ne te pardonne guère de suite. » Phalanges flattent les épaules musculeuses, touché de plume se faisant plus intrusif. Massage qu’elle se permettait de lui accordé tout en conversant avec lui. Gestuelle cesse une poignée de seconde, réalisation quant aux paroles lâchées. Elle pince les lèvres, Eli’, guère enjouée à l’idée de laisser son appartement à son fils. « En espérant qu’il laisse celui-ci en ordre.. Je n’y vois pas d’inconvénient. » Dans tout les cas, il y aurait des règles à suivre et respecter, ordre et discipline étaient les maître mots. Pensée s’interrompt à la voix masculine, magicienne penchant légèrement le faciès tandis qu’un fin sourcil se rehaussait. Risette étire ses fines commissures, adoucit les traits d’ordinaire si dur de son faciès. Poupée de porcelaine retrouvant un semblant d’humanité. Bien qu’elle ne le montrait que de peut, cela la touchait, Eli’ ; partager ainsi des idées avec son ex... Son mari. Comme quoi, malgré les mois de séparations, leur connectique demeurait presque intacte, lien intangible, indéfectible. « Ravis de constater que nous sommes sur la même longueur d’ondes, William. » Voyager ne pourrait que leurs faire du bien, si ce n’est même marquer d’une pierre blanche un nouveau départ dans leur relation. Massage s’envole, il n’y a plus que ses phalanges contre l’échine humide de son mari et bientôt, ses ongles manucurés parcourant celle-ci. William reprend, réamorçant le jeu dans lequel ils s’étaient lancés plus tôt. Magicienne esquisse sourire, soufflant rire bas pour finalement agiter la tête, négation. Chevelure brune ondulée remuant en douceur à sa gestuelle. « Ce ne serai pas raisonnable, William.. Contentons-nous de ces retrouvailles, veux-tu ? » Tendresse dans la voix, les geste, dextres venant en douceur caresser le faciès anguleux de son époux. Commissures retrouvent les siennes en un baiser de plume puis tout s’efface, chaleur s’éloigne. Elianor s’écarte, chassant la mousse de sa silhouette à l’aide du jet d’eau présent dans la baignoire. De façon gracile, presque féline, mage enjambe le contenant en laiton, sortant pour récupérer l’une des serviettes pendu là. Certes, ils s’étaient retrouvés, mais rien n’était encore gagné, William devait en être conscient, s’en rendre compte. Séchant doucement sa peau, elle entoura son corps du tissu spongieux, glissant un coup d’œil vers son mari encore dans l’eau. « Après tout, j’avais le temps pour une tasse de thé. Maintenant, j’ai à faire. » Rester était une possibilité, elle l’envisageait avec envie, Elianor. Mais sa raison prenait le dessus, soufflant au cœur de se taire. Ils devaient encore se ré apprivoiser, réapprendre à se connaître. Échine sèche, magicienne rejoignit tranquillement leur chambre. Bien qu’ils fussent séparés, certaines de ses robes, tout comme ses sous-vêtements, étaient restés au manoir. Lin sombre vient à glisser sur sa peau opaline, soulignant sa silhouette svelte. Retournant à la salle de bain, celle-ci réarrangea sa chevelure, prunelles glissant au reflet du colosse plus loin. « J’aimerai visiter la Nouvelle-Zélande. Est-ce que ce lieu te convient pour un premier voyage ? » Demande t-elle en lui faisant à présent face, chignon ornant le sommet de son crâne tandis que certaines mèches sombres retombaient au creux de son cou. Élégance, raffinement, Elianor se présentait à lui sous sa beauté naturelle, un léger sourire ourlant ses lèvres.
(c) made by ice and fire.
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Anonymous
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Mar 4 Jan - 19:29


What a life


22 juillet 2020

Évidemment, Marcus ne me pardonnerait pas de sitôt. J’en avais parfaitement conscience. Une part de lui avait sans doute longtemps voulu se retrouver uniquement avec Elianor. Un complexe d’Œdipe non résolu, sûrement, ou quelque chose d’assez proche. Il aurait fallu que je puisse voir ça de plus près avec un psychomage, peut-être.
Je ne tenais pas à penser à cela pour l’instant. Il y avait plus de positif que de négatif dans ce qui se passait et il était important de garder cela à l’esprit. Retrouver ma femme, son contact, sa présence, sa voix, ses gestes… Voilà ce qui comptait vraiment.
Tout cela et puis, bien sûr, l’espoir. Ça me semblait être primordial d’avoir en soi un minimum d’espérance, pour les miens, d’abord, et puis un peu pour moi aussi. Chaque personne avait droit au bonheur, après tout. Ce qu’il fallait, c’était trouver un terrain d’entente, accepter quelques concessions et faire en sorte que tout le monde puisse être satisfait. À partir de là, il était ensuite possible de chercher à atteindre un palier supérieur sur l’échelle du bonheur.

Nous avions fait un grand pas en avant dans notre histoire, voilà ce qui me restait bien ancré dans la tête. Et ces retrouvailles me faisaient l’effet d’une lueur étincelante à l’horizon, comme un lever de soleil qui se refléterait sur une neige immaculée.
Mais mes élans sentimentaux allaient de pair avec un comportement physique que mon épouse réfréna rapidement. Et avec raison.

« Je suis désolé… tu m’as tellement manqué… » J’en oubliais presque les bonnes manières. Ou la façon de me comporter face à elle, simplement. Le toucher de sa main, fine et légère, sur mon visage, cette sensation retrouvée… Chaque instant prenait une telle dimension que je ne pouvais que me sentir transporté. « C’est bon de te retrouver… » Mon regard la suivit hors de l’eau, un regard plein de cet amour que je lui portais. Je la désirais, bien sûr, mais ce n’était pas cela qui prenait le dessus en cet instant.

Et une fois son corps caché par la serviette de bain, je fermais les yeux un court instant, comme pour mieux enregistrer tout ce que nous avions partagé. Même sa manière de me rappeler qu’elle avait des choses importantes à faire en dehors de nous, en dehors d’ici, cela avait comme une saveur douce pour moi. Mais, en même temps, elle me procurait tant d’émotions et de sentiments que je ne pouvais pas faire abstraction de tout cela. Je l’aimais, c’était un fait, une certitude.

Je l’aurais bien regardée se rhabiller, en restant encore un peu dans l’eau, mais elle sortit de la salle de bain. J’avais si souvent observé chacun de ses mouvements, de ses gestes élégamment agencés pour revêtir sa parure que je pouvais me figurer exactement ce qu’elle faisait et à quel moment. J’espérais qu’elle trouvât bien satisfaisant que ses vêtements et sous-vêtements fussent toujours à leur place, bien que j’eusse demandé à nos elfes de prendre soin de ce linge et de faire en sorte qu’il fût toujours présentable, juste au cas où. Une précaution tout à fait idoine, au vu de ce qui se passait actuellement.

Je finis par sortir de l’eau à mon tour, je n’avais guère de bonne raison de continuer à me baigner là si j’étais seul. Sans elle, cela n’avait aucun sens. Je me séchais donc rapidement. Je n’avais jamais été du genre à mettre des heures pour cela, puis j’attrapais un boxer propre sur le côté – j’en gardais toujours un d’avance à la salle de bain, parce qu’il m’arrivait d’avoir envie de me rafraîchir et que je n’aimais pas vraiment me balader nu pour devoir aller chercher ce dont j’avais besoin dans la chambre. Une manie comme une autre. Comme tant d’autres…

Ce fut donc ainsi vêtu que je fis bientôt de nouveau face à ma chère et tendre. Elle évoqua ce voyage et je hochais la tête avec un sourire. Elle pouvait me demander d’aller n’importe où, même dans les villes les plus moldues si elle voulait, je n’aurais pas été capable de lui refuser quoi que ce fût.

« C’est une très bonne idée ! Je n’y ai jamais mis les pieds… » Et il me semblait que la région pouvait être tout à fait charmante. Je n’avais pas peur de dépenser des gallions pour exaucer les souhaits de ma femme, pour elle, je pouvais dépenser sans compter.

Il allait falloir nous renseigner, bien sûr, mais je ne me faisais pas d’inquiétude. Les Towsen étaient originaires d’Australie. Ils étaient sans doute les mieux placés pour me donner quelques idées et quelques bonnes adresses. Même si nous allions sans doute passer plus de temps en Nouvelle-Zélande qu’en Australie, je subodorais que les transports pour arriver jusque là devaient sans nul doute être bien connus de cette grande et prestigieuse famille.

« Nous pourrions poser des congés au printemps, peut-être. » Nous pourrions alors peut-être profiter plus facilement des choses à faire et à voir là-bas. Car il était évident que nous n’allions pas rester une semaine enfermés dans un hôtel luxueux… Nous avions toujours aimé visiter et découvrir, tous les deux. Et peut-être bien que pratiquer de nouveau ce genre d’activités pouvait nous faire du bien. Je l’espérais. Vraiment.

Kathou



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