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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


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Raphaël Millet
Raphaël Millet
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Can you feel the love sous les étoiles ?
« Aout 2017»


Précédemment

Cela faisait un peu plus d’une semaine que Raphaël voyait la belle Thalia tous les jours. Il fallait dire que le nom de la Muse lui convenait bien. Wikipédia disait “La Joyeuse, la Florissante” à propos d’elle. C’était exactement l’image qu’il avait d’elle. Elle était joyeuse et heureuse de tout ce que Raphaël pouvait lui proposer. Le jour de leur rencontre, c’était une simple promenade dans le parc, pour lui faire oublier la déception de ne pas avoir pu visiter le musée des confluences mais elle semblait en avoir profité chaque instant. C’était un peu bizarre de proposer une promenade à une inconnue, mais la touriste avait l’air complètement perdue lorsque Raph l’avait abordée dans la rue. Il ne savait pas trop si elle était florissante comme le suggérait son nom. Florissant, prospère. Ça n’avait aucun sens en parlant d’une personne mais Raphaël supposa qu’en gardant le côté des fleurs et de la nature, ça pouvait peut-être lui correspondre. Après tout, ses cheveux rouges pouvaient rappeler la fragilité du Coquelicot, la passion des Roses Rouges et la beauté des fleurs en général. Thalia semblait être une jeune femme curieuse et cultivée. Elle avait entrepris de faire seule ce Road Trip en Europe, ce n’était pas à la portée de tout le monde de chercher à faire ça. Il fallait avoir envie de voyager, de chercher à découvrir d’autres pays, d’autres Histoires. Raph aussi était curieux, mais pas au point de passer des semaines, des mois loin de son ordinateur, ce n’était pas envisageable. Quoi que… Depuis qu’il passait du temps avec Elle, il ne jouait presque plus. Lors de leur rencontre, il jouait à son jeu sur téléphone où le but était de capturer des créatures, mais il avait rapidement laissé l’application de côté les autres jours, pour lui accorder plus de temps. Le soir il utilisait son ordinateur pour rechercher des activités dans sa ville qu’il, au final, ne connaissait que trop peu. Bref, il trouvait la londonienne intéressante.

Le deuxième jour, ils avaient visité ensemble le musée des Confluences. C’était la première fois pour le Lyonnais, bien qu’il habite la ville. Le musée était sympa, il y avait des exposition temporaire et des expositions permanentes. Ainsi, au premier étage ils avaient pu voir en exposition temporaire, une exposition sur les poisonssous toutes leurs formes. une autre exposition sur les collections du musée, les objets qu’il a acquis au fil des siècles. Fossiles , objets historique : tout. Enfin, il y avait une exposition sur l’histoire du cinéma. En montant d’un étage, ils pouvaient voir un panorama sur la confluence, la jonction où les deux fleuves lyonnais ne font qu’un. Ils y avait également les différentes exposition permanentes. La première, sur les ”Origines” avec des fossiles de dinosaures et d’animaux de la mer et de la terre mais aussi des restes d’humains préhistoriques. La seconde exposition, dans une autre salle, était sur les espèces animales contemporaine. Difficile de savoir si les animaux étaient empaillés ou si c’était des reproduction, mais ils étaient… Il y avait ensuite une exposition sur les sociétés . L’évolution des objets du quotidien dans les sociétés modernes mise en opposition avec les différentes sociétés du passé, du monde entier. Et enfin, il y avait une exposition sur les visions de l'au-delà, les croyances des civilisations passées sur la vie après la mort ainsi que les différents rites funéraires. Cette journée avait été assez éreintante mais Raphaël avait été heureux d’avoir servi de guide et d'interprète pour la jeune femme, prenant de temps à autre le rôle de Sir Raph afin d’amuser la belle dame. Sans elle il n’aurait jamais eu l’idée, ni l’envie, de visiter ce musée et franchement, il avait découvert tellement de choses intéressantes. C’était long, c’était fatiguant de rester debout aussi longtemps et certains trucs étaient chiants mais il avait fait l’effort de ne pas perdre pied devant la jolie rousse.

Les autres jours, ils avaient fait d'autres sorties tranquilles, à visiter certains quartiers de la ville et d’autres sorties. Même si cette fois-ci, ils avaient visité musée des beaux-arts. Ils s’étaient donnés rendez vous à la Fontaine Bartholdi à côté de l’hôtel de ville sur la place des terreaux sur la presqu’île lyonnaise. Concrètement, Raph se fichait totalement de cette exposition… Tout ce qu’il voulait c’était une excuse pour passer du temps avec Thalia. Alors oui, les oeuvres exposées étaient superbes. Tableaux, sculptures et bordel ça fait 10 ans que j’habite à Lyon et je n’ai jamais visité ce musée du coup je sais pas ce qu’il y a dedans autres créations. Raphaël comprenait pourquoi on parlait de “beaux-arts”. L’art c’était la création, la créativité, ce n’était pas forcément beau. Mais là, il comprenait la différence parce que justement : c’était beau. C’était beau, mais il n’était pas du tout venu pour regarder les tableaux, dès qu’il avait l’occasion, il se perdait sur la visions de la chevelure rousse de la belle touriste.

«Dame Thalia, après avoir contemplé les oeuvres de ce musée, je ne saurais en trouver une seule qui puisse égaler votre beauté. Peut-être devrais-je leur suggérer de vous prendre en photo pour exposer votre portrait en temps que pièce maîtresse ? »

Le reste de la journée fila très rapidement et les deux jeunes gens décidèrent de se rendre dans les hauteur, pour aller à la cathédrale de notre-dame de fourvière. Pour cela ils prirent le métro, puis le funiculaire pour arriver à leur destination afin de profiter de la vue de nuit*. Raphaël soupira en observant Thalia profiter de la vue.

«Ma Mie. J’ai tellement imaginé le moment où je pourrais vous emmener profiter de ce spectacle, que je ne sais même plus quoi vous dire. J'ose espérer que mes mots seront inutiles pour vous charmer et que la simple vue suffit à vous... euh... Charmer ? »

Il avait répété charmer... C'était un peu nul comme déclaration...

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Mar 13 Oct 2020 - 3:17
Can You Feel the Love sous les étoiles ?
Raphael & Thalia

« C'est terrible c'est affreux. Quoi? Et ils se moquent de tout. Qui ? L'amour s'amène et nous pauvres pouilleux, ils nous jettent tous les deux. Où? Sous les diamants des étoiles, quel magique univers, mais dans cette romantique atmosphère ça sent mauvais dans l'air. »
J’étais à Lyon depuis un peu plus d’une semaine et le temps n’avait jamais passé aussi vite avant cette période de ma vie. Contrairement à ce que j’avais pensé, je ne passais pas mes journées en solitaire à visiter les grands monuments et à faire des activités touristiques. Je voyais Raphael, le jeune moldu tous les jours. Il m’accompagnait dans mes périples, rendant le tout beaucoup plus amusant et agréable. J’arrivais avec des idées, mais il en proposait lui aussi. Il voulait me montrer certains endroits moins touristiques que je pourrais trouver intéressants et il ne s’était pas encore trompé depuis que j’étais là. Il semblait toujours content de me voir et, je devais l’avouer, ça me mettait toujours de bonne humeur de savoir que je ne passerais pas la journée seule. J’allais être avec un charmant Français qui se pliait en quatre pour que je passe du bon temps. Je crois que si je lui avais demandé de se jeter dans des cactus, il y aurait réfléchi. Je ne dis pas qu’il l’aurait fait, mais il aurait réfléchi à une alternative sensée. Il m’avait proposé une balade pour me consoler lors de notre première rencontre et ce fut comme un coup de foudre. Non pas que j’étais tombée amoureuse de lui au premier regard, mais il avait tout de suite été charmant. Il avait pris en pitié cette pauvre touriste qui ne savait pas très bien parler la langue.

Le lendemain de mon échec au musée, mais de mon succès avec le Français, nous étions tous les deux allés au musée. Nous avions vu une exposition sur les différents poisons, une sur les objets accumulés par le musée et dans celle-là, il y avait un tas d’objets éclectiques : des objets historiques, des fossiles et d’étranges masques venant de très loin. L’un d’entre eux semblait avoir un nez en forme de brocoli, ce que j’avais trouvé bien particulier. Nous étions ensuite allés voir une exposition sur l’histoire du cinéma et dans ce petit voyage, j’avais appris un paquet de choses. Je n’y connaissais rien en cinéma, ce n’était pas quelque chose de connu dans ma société, surtout pas le cinéma moldu. Les techniques, les acteurs mythiques, les grands classiques… j’avais absorbé toutes ces informations. Tout ça, ce n’était que les expositions temporaires. Un peu plus tard, nous sommes montés à l’étage et nous avons pu voir les deux fleuves confluer et c’était magnifique. Comment résister à une vue pareille, surtout en si bonne compagnie? Nous avions ensuite fait le tour des expositions permanentes. Il y en avait une avec des fossiles, une sur la société moderne qui ressemblait surtout à mon cours d’études des moldus. Avec tout ça à voir et même plus, nous avions passé la journée à tout regarder et à papoter. J’avais beaucoup plus appris durant cette visite que pendant mes cours d’études des moldus.

Notre sortie au musée a été le plus fatigante de la dernière semaine, puisque c’était aussi demandant cognitivement que physiquement. Nous avions visité des quartiers et fait quelques sorties tout aussi agréables. Ce jour-là, nous sommes allés au musée des beaux-arts. J’avais été rejoindre Raphaël près d’une fontaine pour voir de l’art moldu. Je ne connaissais rien à l’art, mais c’était très beau. Je trouvais ça complètement fascinant de savoir que les moldus pouvaient créer de si belles choses avec si peu de moyens. Il n’y avait aucune magie là-dedans, seulement de l’imagination et de l’huile de coude. Je me suis sincèrement perdue dans l’observation des œuvres, jusqu’à ce que mon guide me sorte de mes pensées. « Dame Thalia, après avoir contempler les œuvres de ce musée, je ne saurais en trouver une seule qui puisse égaler votre beauté. Peut-être devrais-je leur suggérer de vous prendre en photo pour exposer votre portrait en tant que pièce maîtresse ? » Vous comprenez maintenant ce que je voulais dire par charmant ? Je ne pus que rougir en l’entendant me parler de cette façon. N’étant pas Française, je trouvais le jeune homme encore plus charmant de voir qu’il faisait l’effort de me parler dans la langue de Shakespeare. Je lui ai donné un petit coup d’épaule, surtout pour me donner une raison de me rapprocher de lui, ma main frôlant la sienne, ce qui me donna un petit choc électrique au bout des doigts.

« Oh arrête, t’exagère…mais merci… »

Oui bon, je ne réagissais pas très bien aux compliments, ça me rendait mal à l’aise. Les seuls qui s’étaient risqués à m’en faire c’était mes parents qui me disaient que j’étais présentable pour une soirée, à quoi je ne répondais jamais rien, parce qu’ils ne voulaient pas savoir, et les garçons qui s’y étaient risqués avant n’ont pas refait cette erreur souvent. Les garçons qui essayaient de me draguer le faisaient pour s’acoquiner avec une Carrow, par parce que j’avais une personnalité plaisante. Je ne dis pas que je suis déplaisante, mais plutôt qu’ils ne s’intéressaient pas assez à moi pour vérifier par eux-mêmes. Bref, ils étaient de vrais idiots. Là, c’était la première fois qu’un garçon apprenait réellement à me connaître et qu’ils semblaient vraiment m’apprécier pour qui j’étais. Ça me faisait tout drôle dans le ventre quand j’y pensais. C’était une sensation étrange, mais agréable. Suite à cette longue journée au musée, j’ai suivi Raphaël qui voulait me montrer une magnifique vue. En fin de journée, avec le soleil se couchant sur Lyon, j’étais convaincue que peu importe où nous étions, la vue serait magique. Nous arrivés près d’une cathédrale, en hauteur et le garçon n’avait pas menti, c’était magique. « Ma Mie. J’ai tellement imaginé le moment où je pourrais vous emmener profiter de ce spectacle, que je ne sais même plus quoi vous dire. J'ose espérer que mes mots seront inutiles pour vous charmer et que la simple vue suffit à vous... euh... Charmer ? » Je ne pus que sourire en regardant le moldu s’empêtrer dans son beau vocabulaire pour me charmer, comme il le disait si bien. Personne n’avait jamais fait cela pour moi. Qu’est-ce que je pouvais faire? Il fallait que je lui fasse comprendre que ce qu’il faisait fonctionnait. Et puis, si j’étais encore là après une semaine, c’était parlant non? Je me suis rapprochée du garçon, nous mettant côte à côte pour regarder la vue et je lui ai fait un petit baiser sur la joue.

« Je suis charmée, autant par la vue que par toi, tu peux te détendre tu sais… aucun garçon n’en a fait autant que toi pour moi. »

J’ai doucement pris la main du garçon dans la mienne, m’appuyant un peu sur lui pour regarder la magnifique vue. Je pourrais facilement m’habituer à autant de beauté et de joie. J’aurais seulement aimé pouvoir partager tout ça avec ma sœur. Si seulement elle avait répondu à mes hiboux. J’ai éloigné cette pensée, ne voulant pas gâcher le beau moment que nous vivions. Histoire de détendre l’atmosphère, j’ai enquiquiné le Français.

« Dis-moi, tu emmènes souvent tes conquêtes ici ? Elles doivent toutes te tomber dans les bras facilement en voyant ça. »

Ici, j’insinuais que j’étais aussi prête à lui tomber dans les bras. Le comprendrait-il ? Pour la semaine que je venais de passer avec lui, j’avais très bien compris que je n’étais pas en compagnie d’un tombeur, ce qui était d’autant plus agréable. Alors j’attendais de voir s’il allait prendre ma phrase au premier degré comme une vraie question, ou pas.

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Raphaël Millet
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Mer 14 Oct 2020 - 21:26
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«Tu connais la différence entre... »


Lorsqu’ils étaient au musée des beaux-arts, Raphaël exagérait à peine lorsqu’il disait que la beauté de Thalia valait largement celle des tableaux présents. Alors… Peut-être que son avis était légèrement biaisé, et que d’autres ne seraient peut-être pas du même avis que lui. Le français n’était clairement pas un Homme à Femmes, il n’avait pas trop l’habitude de flirter, ou de complimenter des filles, aussi belles soient-elles. Mais avec la londonienne, c’était pas pareil, c’était un peu une forme de jeu de rôle qui prenait peu à peu vie. Au début, c’était uniquement dans le but de jouer les Chevaliers Servants au service de sa Dame, mais plus les jours passèrent, et plus les réflexions du jeune homme reflétaient ses véritables pensées. Peut-être pouvait-il espérer avoir plus qu’un baiser sur la joue ? Enfin, oui… Il espérait plus, mais était-il en mesure d’en recevoir plus ? Thalia lui donna un léger coup d’épaule tout en le remerciant. Il avait peut-être trop joué le jeu, la plaisanterie était allée si loin qu’elle ne le prenait pas au sérieux lorsqu’il lui faisait ce genre de révélations, pourtant sincères.

À la tombée de la nuit, le Chevalier conduisit sa Seigneuresse dans les hauteurs de la ville pour la contempler sous les lueurs du soleil coucher. Contempler qui ou quoi ? Disons que pour Thalia, “la” désignait une ville, et que pour Raphaël, c’était plutôt une personne. Il tenta une déclaration qu’il se voulait plutôt romantique, mais il bafouilla un peu sur la fin. L’impro c’était amusant, mais ça avait des défauts. Cependant, alors qu’il pensait avoir fait un flop, la jeune femme se rapprocha de lui et déposa un baiser sur sa joue. Ils restèrent ainsi côte à côte tandis qu’elle lui avouait qu’il n’était pas obligé de se mettre autant la pression, elle était déjà sous le charme et qu’aucun autre garçon ne l’avait aussi bien traitée avant ça. Elle ne jouait pas, elle semblait parler sérieusement. Pas de “Sir Raph” ou de “Preux Chevalier”

«Si tu veux mon avis, tu n’as pas dû fréquenter beaucoup de garçon. Bon peut-être que je pars un peu loin dans mes délires. Mais… J’ai pas l’impression de trop en faire… J’ai envie que tu gardes un bon souvenir de la France, de Lyon et… et de moi.»

Elle prit la main du jeune homme dans la sienne, et s’appuya contre lui. Les journées d'août étaient chaudes, et ils avaient pas mal marché durant la journée, Raph pouvait sentir les effluves du parfum de Thalia, qui remontaient grâce à la chaleur provoquée par son corps, une note fruitée de litchi associé au raisin, et probablement d’autres trucs, notamment un peu de sueur, assurément. Le français ferma les yeux un moment et profita de l’instant, sentant un pincement dans la poitrine. Il avaient envie d’être encore plus proche d’elle, de l’étreindre tendrement et de se perdre dans son cou, dans sa chevelure et de s’imprégner de son odeur. La belle Dame lui demanda s’il avait pour coutume d’emmener ses conquêtes ici.

«Oui, assurément. Toutes celles que j’ai amenées ici m’ont avoué être charmées par la vue, et par moi.» Il se retourna pour la regarder dans les yeux. «Il faut dire, qu’elles ne sont pas bien nombreuses, même si elles prennent énormément de place dans mon coeur. Je dirais qu’en te comptant toi, elles s’élèvent au nombre incroyable de… Une !» Il se mit à rire un peu jaune, il n’était pas super à l’aise avec son manque d’expérience sur le sujet de l’Amour. «Par contre, évite de tomber, même si je ferais tout pour te rattraper, je suis pas sûr que ma musculature de crevette me permette de te sauver !»

Ça c’était un domaine où il était bien plus à l’aise : plaisanter. C’était tellement plus facile que d’avouer ses sentiments, ou d’accepter ceux des autres. Une blague, rigoler, s’amuser et on se sentait beaucoup plus léger. Même en sachant que Thalia était réceptive à ses avances et qu’elle partageait certainement les même sentiments que le jeune homme, ce n’était pas facile de se sentir à l’aise. Il n’avait jamais été proche d’une fille, à vrai dire, il ne savait pas grand chose des filles, et surtout de l’amour. Enfin oui, il savait ce qu’était une fille, il n’était pas non plus dans le cliché du nerd que l’on voyait dans les séries et les films et qui voyaient les Filles comme des entités extraterrestres. Il avait une connexion internet suffisamment fonctionnelle pour lui permettre de se… documenter sur l’anatomie féminine lorsqu’il en avait envie. Le soucis n’était pas d’ordre anatomique mais plutôt psychologique. Les seules filles avec qui il avait parlé en tête à tête, c’était dans des jeux, et clairement, entre courtiser une Damoiselle dans un but RolePlay et flirter en vrai, ce n’était pas du tout la même chose. Le RolePlay assurait une certaine sécurité, tandis que dans la vrai vie, on était en chute libre, des véritables personnes et des vrais sentiments. Raphaël réalisa que sans le vouloir, il avait pris son parachute dès le départ en jouant les Chevaliers auprès de Lady Thalia, il avait besoin de cette sécurité, mais maintenant qu’il était au sol, il devait ranger son parachute, et…

«Dis moi, tu connais la différence entre un Steak Haché et un Pot de Confiture ? » Voyant que la jeune femme ne semblait ne pas connaître la réponse, Raph insista un peu avant de répondre avec un large sourire«Tu sais pas ? Alors vaut mieux que ça soit moi qui choisisse où manger ce soir alors… Parce que ça n’a absolument rien à voir»

Et… Et rien du tout… Il pouvait juste continuer de faire l’abruti et de se tirer une balle dans le pied, après tout il était libre de tout gâcher s’il le voulait. S’il n’était pas capable de saisir une opportunité qui s’offrait à lui, c’est que son cas était vraiment désespéré. Cependant, il posa à son tour un baiser sur la joue de la Londonienne.

«Roh je rigole, y’avait pas de vraie chute. Mais du coup tu veux qu’on mange ensemble ce soir ? Un petit dîner en tête à tête ? Je ne te promets pas de chandelles par contre.»



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Dim 6 Déc 2020 - 18:53
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Raphael & Thalia

« C'est terrible c'est affreux. Quoi? Et ils se moquent de tout. Qui ? L'amour s'amène et nous pauvres pouilleux, ils nous jettent tous les deux. Où? Sous les diamants des étoiles, quel magique univers, mais dans cette romantique atmosphère ça sent mauvais dans l'air. »
Raphaël avait un don. Rien de magique à proprement parler. Il était on ne peut plus moldu, mais malgré cela, il y avait un je ne sais quoi de magique en lui. Un rien l’enthousiasmait, tout semblait lui faire plaisir, ses yeux brillaient à un rien. C’était merveilleux. Il était une vraie bouffée d’air frais dans ma vie. Tout était plus beau, plus ensoleillé, plus facile, plus simple. Parfois je trouvais qu’il exagérait, il en faisait des masses et je ne savais pas toujours comment réagir. Par exemple, alors qu’il venait de me comparer à une œuvre du musée des beaux-arts, je ne savais pas quoi lui dire. C’était clairement exagéré. Oui bon, j’étais pas mal, mais pas à ce point-là. Je restais tout de même une Anglaise lambda. Je ne défilerai jamais dans des défilés de mode, j’étais trop petite, je n’étais pas blonde. Mais j’étais en forme, j’avais un joli sourire et j’aimais beaucoup mes cheveux. Et puis, malgré ses compliments directs, il les passait comme dans un jeu de rôle, comme s’il était un chevalier qui sortait directement du Moyen  ge. C’était ce qu’il avait fait en me comparant à une oeuvre du musée. Moi, incapable de réagir comme une jeune femme normale, je l’avais remercié en lui donnant un coup d’épaule. Bravo Thalia, c’était très classe.

Rien de ce qui se passait ici n’était traditionnel pour moi, tout était nouveau. Je découvrais Lyon en bonne compagnie et juste cette compagnie m’était inhabituelle. Les sorciers de mon âge que j’avais connus jusqu’à présent avaient toujours des intentions derrière la tête quand ils m’approchaient. Ils ne venaient pas me voir pour moi, mais bien pour mes galions. Raphael, lui, n’avait aucune connaissance de ma fortune. De toute façon, cette fortune n’existait plus. J’avais eu le temps de vider mon coffre à Gringotts, mais autrement je n’avais plus rien. Comment j’allais m’en sortir quand j’allais remettre ma vie sur la bonne route, si un jour cette route venait. Je vivais au jour le jour, faisant de petits boulots à droite à gauche pour ne pas dilapider tout mon argent. Je pouvais m’en sortir du côté sorcier, mais en même temps j’avais besoin d’argent moldu. Je n’avais rien fait en étant à Lyon, préférant me concentrer sur mon guide privé et les milliers d’activités, visites et discussions que nous avions tous les jours. Ce soir-là, nous sommes allés dans les hauteurs de la ville pour observer le coucher de soleil. J’avais des papillons dans l’estomac, autant pour la beauté de la vue que pour la promesse d’une soirée qui s’annonçait parfaite. Un baiser sur la joue plus tard, nous étions installés côte à côte et j’essayais de rassurer le moldu qui semblait s’en mettre plein les bras.

Le Français avait tout pour plaire, vraiment. Il était amusant, mignon, charmant, était respectueux et ne semblait avoir aucune arrière pensée. Il était seulement un garçon qui était fondamentalement bon, ce que j’aurais pu appeler aussi une perle rare. « Si tu veux mon avis, tu n’as pas dû fréquenter beaucoup de garçons. Bon peut-être que je pars un peu loin dans mes délires. Mais… J’ai pas l’impression de trop en faire… J’ai envie que tu gardes un bon souvenir de la France, de Lyon et… et de moi. » Mon cœur a manqué un battement. Je n’en revenais pas qu’une personne comme lui existe. Plus je passais de temps en dehors du petit univers qui m’avait vue naître et grandir, plus je me rendais compte que les gens n’étaient pas toujours mauvais J’ai pris sa main et me suis appuyée contre lui. Comment pouvais-je résister ?

« T’as raison, je n’ai pas fréquenté énormément de garçons et encore moins de gentils garçons. Si ça peut te rassurer, c’est évident que je vais garder de bons souvenirs de toi. Depuis que je suis arrivée ici, il n’y a rien eu de négatif. Il n’y a eu que des belles journées… »

Appuyée contre le garçon, je me sentais bien, en paix, au calme. J’ai fermé les yeux pour prendre une grande inspiration. L’air était encore chaud, mais était un peu plus frais, ce qui soulageait mon corps qui avait survécu à une journée de marche en plein soleil. Je me sentais bien là. Mes yeux ouverts à nouveau, j’ai tourné le regard un peu plus haut vers Raphael qui regardait devant lui. « Oui, assurément. Toutes celles que j’ai amenées ici m’ont avoué être charmées par la vue, et par moi. » J’ai relevé les yeux vers le jeune homme, mi amusée mi suspicieuse. Je ne croyais pas qu’il était un tombeur de ses dames, il semblait trop à fond dans ce qu’il faisait pour ne pas s’investir comme il se doit dans une « relation ». Il tourna sa tête lui aussi pour me regarder directement. « Il faut dire, qu’elles ne sont pas bien nombreuses, même si elles prennent énormément de place dans mon cœur. Je dirais qu’en te comptant toi, elles s’élèvent au nombre incroyable de… Une ! » J’ai haussé les sourcils, surprise par la déclaration du Français. J’étais la seule qu’il avait emmenée ici. Je ne m’attendais pas à un défilé de femmes ici, mais quand même. Il a rit un peu jaune, comme s’il était mal à l’aise de la situation.

« J’y crois pas. Je suis la première à venir ici avec toi. J’ai de la chance, j’ai trouvé le meilleur guide en ville je crois. »

Contente, les papillons papillonnant toujours dans mon ventre, j’ai lâché la main de Raphaël pour le serrer contre moi. Plus le temps passait, plus je me disais que quitter la ville serait difficile. C,est à ce moment que je suis tombée dans mes réflexions adolescentes qui ne font pas de sens, sauf dans l’esprit d’une ado qui craque pour un garçon. Je pourrais laisser l’Angleterre derrière moi, plus personne ne voulait de moi là-bas de toute façon. J’aurais appris le français comme il faut, pour faire autre chose que baragouiner comme je le fais présentement. J’aurais pu faire des études ou me trouver un petit boulot et faire ma vie au soleil. Ce serait beaucoup mieux que toute la pression qui m’attendait à la maison. En fait, la pression qui m’attendait au pays, je n’avais plus de maison. « Par contre, évite de tomber, même si je ferais tout pour te rattraper, je suis pas sûr que ma musculature de crevette me permette de te sauver ! » Oui, bon, il n’était pas un modèle de musculature. Cependant, contrairement à certaines, je ne cherchais pas un monsieur muscle qui passe sa journée à la salle de sport et qui aime bien se regarder dans la glace. Ce qui était recherché, par moi en tout cas, c’était une belle personnalité, un sens de l’humour, de la gentillesse, de l’ouverture… un peu comme le Français que je serrais contre moi.

« T’en fais pas, je retombe toujours sur mes pattes. »

Je voyais bien son malaise qu’il essayait de tourner à la blague. Comment faire pour désamorcer la situation ? J’ai répondu sur le même ton amusé qu’il avait utilisé. Mon but n’était pas de mettre le jeune homme mal à l’aise. Sans dire que j’avais plus d’expérience que lui, j’étais plus confortable que lui. Je comptais suivre son rythme, pas à pas. J’avais tout le temps du monde, personne ne m’attendait où que ce soit. « Dis moi, tu connais la différence entre un Steak Haché et un Pot de Confiture ? » J’avais retourné mes yeux sur le soleil couchant devant nous pour me plonger dans cette beauté, mais cette devinette me sortit de J’ai haussé un sourcil, ne comprenant pas ce que le moldu me disait. La différence ? Les deux items étaient radicalement différents. Je souriais, curieuse, voulant savoir où le jeune Français voulait en venir.

« J’en sais rien, dis moi. »

Je le regardais, curieuse et amusée. Ça n’avait rien à voir ces deux choses. Un sucré, l’autre c’est de la viande. J’avais cherché un peu, mais j’avais arrêté rapidement. Je préférais qu’il me fasse rire que de chercher et de me casser la tête. Après tout, le but, ici, c’était de passer du bon temps non ? « Tu sais pas ? Alors vaut mieux que ça soit moi qui choisisse où manger ce soir alors… Parce que ça n’a absolument rien à voir. » Il avait raison, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus pointu. Je ne pus me retenir de rire et j’ai serré le jeune homme de plus belle contre moi alors qu’il m’embrassait sur la joue. Par Merlin, j’étais si bien. « Roh je rigole, y’avait pas de vraie chute. Mais du coup tu veux qu’on mange ensemble ce soir ? Un petit dîner en tête à tête ? Je ne te promets pas de chandelles par contre. » J’aurais probablement dit oui à n’importe quoi. Je me sentais sur un nuage et je sentais encore les lèvres de Raphaël brûler ma joue. Alors un repas, avec lui, c’était évident que j’allais accepter.

« Oh oui, ce serait bien. Et on n’a pas besoin de bougies pour passer du bon temps, n’est-ce pas ? Tu pensais à quoi ? »

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«Bah, je pensais à un ptit mcdo tranquille»


Raphaël ne comprenait pas trop ce qu’il lui arrivait. Il sentait bien que la belle anglaise lui plaisait. Elle était amusante, cultivée et surtout elle était réceptive à son humour ; sans oublier qu’elle était vraiment une très belle femme. Il ne savait pas trop comment réagir avec ses sentiments. Est-ce qu’il devait écouter son cœur, et s’ouvrir à la jeune femme ? Non c’était idiot. On ne tombait pas amoureux comme ça, simplement en claquant des doigts. Ils ne se connaissaient pas, c’étaient juste deux jeunes qui s’étaient rencontrés par hasard et qui passaient du temps ensemble. Il y avait fort à parier que Thalia ne partageait pas les sentiments de Raph. Une fille en or comme ça, elle devait avoir tous les hommes à ses pieds, c’était certain. Des propositions de mecs bien plus intéressants que le français, elle devait probablement en avoir déjà eu des dizaines. Pourquoi s’emmerderait-elle avec un geek comme lui ? Il devait arrêter de penser à ça. Il ne l’avait pas abordée dans le but de la séduire, et ce n’était pas non plus pour ça qu’il lui faisait visiter la ville. Enfin… À la base ce n’était pas le cas. Mais il ne devait pas se mentir à lui-même, en l’emmenant dans les hauteurs de la ville pour contempler le panorama de la ville, il espérait bien créer une certaine ambiance. Même lui ne savait pas trop à quel jeu il jouait, ni ce qu’il voulait. Un instant il tentait quelque chose, celui d’après il n’assumait pas et tournait ça en plaisanterie.

Il avait tout de même tenté d’assumer un peu, lorsque la londonienne lui avait tendu une perche en lui disant qu’aucun garçon n’avait été aussi attentionné avec elle. Il avait répliqué qu’elle ne devait pas avoir côtoyé beaucoup de garçons, car il n’avait pas l’impression de faire quelque chose d’extraordinaire. Il souhaitait juste que son séjour en France soit le plus parfait possible, qu’elle garde un excellent du pays, de la ville, et surtout de lui. La belle rousse lui répondit que c’était évident pour elle qu’elle garde un bon souvenir de lui, qu’elle n’avait vécu que du positif depuis son arrivée et qu’il n’y avait eu que des beaux jours.

«Même quand tu es arrivée devant le musée fermé et que je t’ai faite marcher pendant des heures sous le soleil pour pas que tu perdes ta journée ?»

Thalia taquina finalement le jeune homme, en lui demandant s’il amenait toutes ses conquêtes profiter de la vue pour qu’elles lui tombent dans les bras. Raphaël avoua qu’il n’avait encore jamais donné de rendez-vous ici, en enchaînant aussitôt sur une petite blague pour qu’il puisse relâcher un peu de pression. Il ignorait si la londonienne avait compris à quel point elle était spéciale, et unique à ses yeux. Il avait envie de lui dire ce qu’il ressentait. Il avait envie de poser ses lèvres contre les siennes, de s’allonger avec elle, contre elle, et de se réveiller contre elle au petit matin. Il prit son courage à deux mains, et lui demanda la différence entre un Steak Haché et un Pot de Confiture. Le geek put lire, dans un premier temps, l’incompréhension dans le regard de la touriste. Incompréhension plus que légitime étant donné que lui-même ne savait pas ce qu’il faisait. C’était sorti de nulle part, et ça contrastait totalement avec l’ambiance romantique qui était présente juste avant. La jeune femme commença à chercher avant de rapidement laisser tomber, permettant au français de révéler la chute de sa blague nauséeuse. Difficile de savoir si c’était pour se faire pardonner d’avoir fait une blague aussi nulle, pour se faire pardonner de s’être moqué d’elle ou simplement si c’était pour le plaisir simple de sentir ses lèvres sur la joue de Thalia, mais il s’empressa de l’embrasser sur la joue en expliquant que c’était une blague. Il en profita cependant pour lui glisser subtilement une invitation pour manger en tête à tête, qu’elle s’empressa d’accepter. À quoi il pensait ? Il était en improvisation totale. Il ne pensait pas.

«Bah je pensais à un petit Mcdo tranquille.» Le jeune homme pointa du doigt en direction de l’hôtel de ville. «De ce côté là, y’en a deux qui sont pas trop loin l’un de l’autre, à une ou deux rue d’écart. » Il pointa ensuite la statue de Louis XIV sur son cheval au milieu d’une grande place. «Y’en a un à la place Bellecour, mais si on remonte vers la gare Perrache, à droite par là-bas, y’en a un dans la rue piétonne. Sinon, on voit pas d’ici, mais là où on s’est rencontré, y’en a un aussi, dans le Centre Commercial. Sinon on peut… »

Le jeune homme fut interrompu par un couple qui lui demandait de les prendre en photo avec la ville de nuit derrière eux.

«Oh, oui bien sûr pas de soucis.»

Il prit le téléphone qu’on lui tendit et prit le couple en photo. Cependant, la photo n’allait pas, elle ne correspondait pas tout à fait à ce qu’ils voulaient, le français dut prendre une dizaine de photos avant de finalement arriver à quelque chose qui leur allait. Il retourna auprès de Thalia.

«Pardon. Du coup, pour manger. Je disais Mcdo, mais sinon on peut aller dans des restos un peu plus raffinés, si tu préfères.»

Il tendit sa main vers la jeune femme pour qu’elle la prenne.

«Dans tous les cas, on va devoir bouger d’ici, on peut descendre descendre tranquillement. Y’a un petit chemin, avec des escaliers en pierre et des arbres, qui descend jusqu’à la vieille ville. C'est toi qui décide, de toutes façons je ne peux rien te refuser.»

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Dim 7 Mar 2021 - 14:42
Can You Feel the Love sous les étoiles ?
Raphael & Thalia

« C'est terrible c'est affreux. Quoi? Et ils se moquent de tout. Qui ? L'amour s'amène et nous pauvres pouilleux, ils nous jettent tous les deux. Où? Sous les diamants des étoiles, quel magique univers, mais dans cette romantique atmosphère ça sent mauvais dans l'air. »
Si on m’avait dit que j’allais rencontrer un moldu comme Raphaël pendant mes aventures autour de l’Europe et que je voudrais développer, peut-être, une relation plus poussée que seulement amicale, j’aurais ri au visage de la pauvre voyante. Bon, j’appréciais les moldus, je n’avais rien contre eux, au contraire. Ils se débrouillaient magnifiquement sans magie, étaient imaginatifs et palliaient à leurs difficultés avec leur intelligence. Cependant, je n’aurais jamais cru qu’un moldu aurait pu m’entretenir en découvertes, en aventures et en émotions. La moldu qui m'accompagnait ce soir-là faisait tout ça et même plus. Il me traitait avec respect, comme si j’étais son égale. Nous étions loin de ce que j’avais vu dans la relation entre mon père et ma mère. Il y avait toujours eu une relation de domination entre eux, je n’avais jamais rien connu d’autre. Apparemment, c’était ce que faisaient les gens de bonnes familles. Alors, si je comprenais bien, les femmes sang-purs devaient vivre malheureuses à cause qu’elles avaient du beau sang tout propre. Je me suis rapidement rendu compte que je ne voulais pas vivre comme ça et c’était bien pour ça que j’étais partie. Malgré cela, je n’avais jamais vraiment connu autre chose. J’avais eu quelques fréquentations avant, mais les gars étaient généralement attirés ou repoussés par mon nom de famille. Ça voulait dire que des gens qui s’intéressaient à moi pour moi, il n’y en avait pas eu beaucoup. Raphaël n’étant au courant de rien, je voyais qu’il m’appréciait vraiment et c’était une vraie bouffée d’air frais.

C’est pourquoi j’ai accepté de le revoir et c’est aussi pourquoi mon séjour à Lyon s’éternisait. Rien ne m’attendait nul part, je ne retournais pas à l’école, mes parents en n’avaient plus rien à faire de moi et Hestia ne répondait pas à mes hiboux. Rien ne me retenait là-bas, j’avais un peu plus qui me retenait ici. Je voulais expérimenter, voir où cela me mènerait, nous mènerait. « Même quand tu es arrivée devant le musée fermé et que je t’ai fait marcher pendant des heures sous le soleil pour pas que tu perdes ta journée ? » J’ai haussé un sourcil, genre c’était de sa faute si le musée était fermé. Il ne voyait pas que si le musée avait été ouvert, je serais entrée et on ne se serait probablement plus jamais parlé. Lyon me semblait être une grande ville, les chances que je retombe sur le moldu en me baladant me semblait mince. Ma malchance avait été, au bout du compte, une chance en fait. Mon sourcil a repris sa place normale au-dessus de mon œil et j’ai haussé les épaules en lui jetant un coup d'œil malicieux avec un sourire qui s’y accordait.

« Ouais, si le musée avait été ouvert, je serais allée faire ma visite comme je l’avais prévu et on ne se serait pas revu. C’est grand Lyon. À moins que tu me dises que tu serais venu jouer le guide au musée aussi ? Ça reste que notre balade a été agréable. Je suis touriste, un touriste ça marche alors c’est pas plus mal tu sais. »

Suite à ça, il y a eu une blague qui m’avait laissée songeuse dans la mesure où je ne comprenais pas vraiment où il voulait en venir. C’était peut-être une limite de la langue qui se faisait sentir. Il faisait tous les efforts pour parler en anglais, il pouvait bien échapper quelques mots à gauche à droite le pauvre. Mais, au moins, la fin était mieux ciblée puisqu’il m’invitait à manger avec lui. Un baiser sur la joue plus tard, j’avais accepté sa demande en lui demandant il pensait à quoi. J’y connaissais rien en restaurant moldu, surtout français en plus. Il m’aurait emmené n’importe où et j’aurais été contente. Manger c’était la vie après tout. « Bah je pensais à un petit Mcdo tranquille. » Ah ouais, j’en avais essayé un une fois, McDonald’s au complet je crois. Ça avait été pas mal comme repas, c’était rapide et goûteux. Ça restait simple, il fallait le dire. Le seul problème c’est qu’environ 30 minutes après avoir terminé de manger, j’avais déjà faim. Ça ne remplissait pas trop. Mais bon, le garçon m’invitait, je n’allais pas rouspéter sur son choix. Il me pointa les locations de différents restaurants de la même chaîne. Si le menu était le même partout, on pouvait aller où bon lui semblait. J’allais lui répondre quelque chose dans ce goût-là quand un couple demanda à mon guide de prendre une photo d’eux. J’ai regardé le couple et Raphaël en souriant. Il était fondamentalement gentil ce garçon. « Pardon. Du coup, pour manger. Je disais Mcdo, mais sinon on peut aller dans des restos un peu plus raffinés, si tu préfères. » Bof, le raffinement avait tendance à me mettre mal à l’aise. J’avais assisté à assez de repas « raffiné » avec mes parents pour savoir que les prix devenaient exorbitants et il y avait étonnamment moins de nourriture dans les assiettes. C’était à n’y rien comprendre.

« Ah non, on va y aller avec ton premier choix. Je me sens pas à ma place dans les endroits raffinés. Tu me conseillerais quoi, la dernière fois j’ai pris des croquettes, mais après environ une demi-heure j’avais encore faim. C’était sûrement pas assez. »

J’ai pris en souriant la main que le Français me tendait. Il m’expliqua que nous allions devoir descendre de ce beau point de vue si on voulait manger. J’ai donc attiré à ma suite le garçon pour que nous commençions notre route vers la bouffe. Nous ne sommes pas allés bien loin puisque je ne savais pas du tout où était le fameux petit chemin, qui semblait vraiment charmant, dont il me parlait.

« Alors, on va aller au McDo que tu veux, j’imagine que les menus doivent être pareils. Choisi celui où on peut avoir une jolie vue. La rue piétonne peut être pas mal j’imagine. Et puis, on va prendre le petit chemin dont tu parlais. Ça fait envie. »

J’ai fait un grand sourire avant d’embrasser la joue du garçon encore une fois. Il me disait qu’il ne pouvait pas me refuser quoi que ce soit, et bien moi je l’aurais suivi n’importe où.

« Je vous suis, Sir Raphaël. »

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Raphaël Millet
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Sam 8 Mai 2021 - 23:09
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«Vous êtes à jamais dans mon cœur »


La belle Thalia lui avoua qu’elle n’avait passé que des bons moments depuis qu’elle avait rencontré le jeune homme. Ce dernier tenta de la contredire en lui faisant remarquer que le musée qu’elle avait voulu visiter était fermé et qu’en contrepartie il l’avait faite marcher pendant des heures sous la canicule. La Muse lui répondit que si le musée n’aurait pas été fermé, elle aurait fait sa visite tranquillement, et ils ne se seraient jamais revus. Sauf si Raphaël s’était proposé de jouer au guide dans le musée.

«Aucune chance. Tout chevalier servant que j’étais, je n’avais aucune idée de la valeur et de l'importance que vous aviez, Ma Dame. J’aurais laissé partir ce qui semblait être la plus grande rencontre de ma vie. »

Est-ce qu’il en faisait des caisses ? Bien sûr que oui. Mais le pire dans cette histoire, c'était qu’il le pensait quand même. Il aspirait vraiment à une relation plus intime que “Guide / Touriste”. Mais c’était déjà le cas. Il savait que Thalia était devenue son amie, et plus ils passaient du temps ensemble, plus il se rendait compte que leur faux jeu de séduction n’était plus un simple jeu. Ils commençaient à avoir une relation assez sérieuse, et le jeune homme se posait énormément de questions sur la nature de leurs sentiments. Mais avouer sincèrement ses sentiments, ce n’était pas facile pour lui. Il n’était pas trop du genre à ouvrir son cœur, et les choses sérieuses le mettaient rapidement mal à l’aise. Il changea donc soudainement le ton de la discussion en sortant une blague complètement naze. Il avait beau tenter de se rattraper en lui déposant un baiser sur la joue et lui proposant de l’inviter à manger : le mal était déjà fait. Thalia était partante, mais ne pouvant s’empêcher de déconner, Raphaël proposa d’aller au McDo. Après avoir été interrompu par des touristes qui voulaient être pris en photo, il relança la jeune femme pour savoir où elle voulait manger et cette première proposition semblait lui convenir.

«Ah bah… Si ça te va c’est cool. C’est le problème avec Mcdo, t’as beau prendre plein de trucs, souvent t’as rapidement faim après. Là bas, la vie n’est qu’un immense repas ponctué par quelques phases courtes de digestion ! Niveau conseil je sais pas trop, on verra sur place. J’avais entendu parler d’un nouveau burger qui allait arriver, le McFusty, avec des ingrédients inédits, mais je sais pas si ça va vraiment se faire ni s’il est déjà sorti.»

Dans tous les cas, ils devaient descendre pour rejoindre la presqu’île par un petit chemin, pour trouver un restaurant, ce que Raphaël proposa. La londonienne ne cacha pas son enthousiasme en acceptant la main qu’il lui tendait pour le suivre. Il avait le choix du lieu, la seule condition c’était la jolie vue.

«Je vais prendre le plus proche alors, de toute façon tant que tu seras là, j’aurais une jolie vue.» La jeune femme disait également que le petit chemin faisait envie. «Oh bah, c’est pas moche visuellement, mais attend toi à ce qu’il y ait des relents d’urine. C’est un peu isolé donc y’en a qui en profitent.»

Ils descendirent tranquillement le long du chemin pour rejoindre les vieux quartiers.

«Bah tu sais quoi, finalement c’était plutôt propre. Comme quoi, je suis pas infaillible. On va devoir encore marcher un peu.»

Il continua de guider sa Dame en direction du restaurant, marchant tranquillement dans les rues du Vieux Lyon. Il proposa de s’arrêter un moment sur un pont au-dessus de la Saône, pour regarder le reflet des lumières sur l’eau et juste profiter de la tranquillité de l’instant. Cette femme lui faisait ressentir des choses jusqu’alors inconnues. Il n’avait aucune idée de ce qu’était l’Amour, mais pas besoin d’être un expert sur le sujet pour comprendre que c’était probablement de ça dont il s’agissait. Il était bien avec elle, et il voulait la voir encore et encore. Les rares moments où les lèvres de la jeune femme touchait sa joue, il avait envie de détourner la tête pour lui voler un baiser. Il ne pouvait nier cette attirance. Mais c'était un rêve hors d'atteinte…  

«Dis Thalia… Je me demandais un truc… Tu repars quand à Londres ? Est-ce que… On se reverra ? Je veux dire… Ça serait cool de se revoir. Mon meilleur ami habite Londres, je le vois souvent, il vient aussi… Et je me disais que… Toi et moi… On pourrait… Euh… Tu vois ?»

Ça devait être compliqué pour elle de voir avec des explications aussi peu claires. Ce qui voulait dire, c’était bien beau de s’attacher à elle. De passer du temps ensemble, de s’avouer à soi-même qu’il y avait un genre de lien spécial qui était en train de se créer. Mais cette relation risquait d’être éphémère. Dans quelques jours, ou semaines elle allait devoir partir et tout ce qu’il ne resterait d’elle serait des souvenirs.

«Dame Thalia… J’aimerais beaucoup qu’on puisse avoir l’occasion de se revoir après votre départ. La pensée du jour de votre départ m'écœure, car vous êtes à jamais dans mon cœur.  »

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HRP : Hésite pas à demander des trucs à Raph, j'ai toujours le défi du YES man sur ce RP Can you feel the love sous les étoiles ? ♦ Thalia Carrow 1848932734



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Sam 4 Sep 2021 - 17:42
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Raphael & Thalia

« C'est terrible c'est affreux. Quoi? Et ils se moquent de tout. Qui ? L'amour s'amène et nous pauvres pouilleux, ils nous jettent tous les deux. Où? Sous les diamants des étoiles, quel magique univers, mais dans cette romantique atmosphère ça sent mauvais dans l'air. »
Il faisait beau ce soir-là, le ciel était dégagé, malgré quelques nuages, mais ils ne coupaient pas la lune tant que ça. S’ils le faisaient, ils ne restaient pas devant bien longtemps. Le vent frais de fin de journée soulageait de la lourdeur du soleil qui nous avait écrasés toute la journée. La vue d’où nous étions installés était, à ce moment-là, splendide. La soirée me semblait rêvée. Nous étions tous les deux tranquilles à discuter, à parler de la semaine que nous venions de passer ensemble à faire des activités touristique pour mon plus grand plaisir. J’avais d’ailleurs rassuré le Français en lui disant que malgré ce qu’il disait, j’avais passé de très bons moments avec lui. Il s’était obstiné, mais j’étais aussi têtue que Raphaël alors j’en avais rajouté une couche. Il voulait vraiment m’enlever le bon temps que j’avais passé ? J’avais fini par voir mon musée plus tard et je l’avais rencontré, il y avait franchement pire. Et puis, il finit par me confirmer que si le musée avait été ouvert, il ne serait pas entré avec moi puisqu’il ne savait pas qui j’étais et qu’il s’en serait foutu complètement de moi. Le garçon avait tout de même terminé sa tirade en me mentionnant que j’étais la rencontre la plus importante de sa vie. Je ne pus faire autrement que rougir, tout en me disant que c’était probablement exagéré. Cependant, que ce soit son but ou non, le moldu m’avait charmée, encore une fois.

« Avoue-le, tu l’aurais regretté toute ta vie d’avoir manqué une opportunité du genre. Ta vie aurait été vide sans moi, n’est-ce pas ?

Clairement, dans la dernière semaine, le garçon était passé du stade guide touristique, à ami, à la zone floue où nous nous trouvions. Nous nous tenions la main, nous nous tenions plus proches que de simples amis, mais nous n’en avions pas fait plus. Tout cela restait bien chaste, nous ne nous connaissions que depuis une semaine après tout. Personnellement, depuis que j’avais quitté la maison familiale, je ne réfléchissais pas plus qu’il ne le fallait. Je ne me cassais pas la tête, je tenais à ce que tout soit simple. Je me laissais porter par les différentes vagues, me dirigeant selon les différents courants. Cette simplicité était rafraîchissante et c’était de ça que j’avais besoin. Le garçon me proposa d’aller manger au Mcdo, preuve de la simplicité de ce que nous vivions tous les deux, et j’acceptai sans rechigner. De la bouffe, ça reste de la bouffe. Mon guide prit des touristes en photo, ce qui me fit sourire. Il était vraiment gentil. Je lui expliquai mon problème avec les repas de chez McDo qui finissait par manquer de consistance, admettons. Avoir aussi faim après un repas, c’est pas du jeu quoi. Raphaël m’expliqua que c’était normal et qu’il y avait un nouveau burger qui pourrait être intéressant à essayer. Pourquoi pas ?

« Ce serait quoi les nouveaux ingrédients tu penses ? T’es du genre à prendre une salade ? T’aurais envie ? Avec tous les légumes et tout ça. J’ai jamais essayé, je sais pas si c’est bon. »

Je pris la main  de mon compagnon et le suivis. Je commençais à me retrouver dans certains secteurs de la ville, à reconnaître certains bâtiments, mais mon sens de l’orientation n’était pas encore parfait. Le Mcdo, je ne savais pas où il était encore. En fait, il y en avait plusieurs, mais je ne savais pas lequel visait mon nouvel ami. Il m’expliqua à ce moment-là d’ailleurs que nous allions nous rendre à la succursale la plus près. Je ne pus me retenir de sourire en l'entendant me dire que la vue serait belle puisque je serais là.

« T’es gentil. Et puis bon, on restera pas là pendant des heures, on ne va que passer. Et je te ferai pas de cachette, des relents d’urine, y’en a à Londres aussi, c’est à pas seulement propre à ici...Tu dis que les gens en profitent. T’en as profité toi ?  »

Nous marchâmes tous les deux, main dans la main, le long du chemin qui ne sentait pas autant la pisse que je l’aurais cru. De la façon dont le Français avait parlé, je me disais que ça allait être un lac de pisse, mais en fait non.

« Il te fallait bien un défaut quelque part, t’es trop gentil pour être vrai. Je crois qu’en fait, t’es un fou échappé de l’asile et tu me manipules pour m’assassiner dans une ruelle. C’est ça ? »

Je lâchai un petit rire pour montrer que ce n’était pas sérieux comme commentaire. C’était évident non ? Nous continuâmes de marcher dans le vieux Lyon et prîmes quelques instants pour nous arrêter sur un pont et regarder les reflets de la lune et des lumières alentour sur l’eau. Notre sortie était un vrai stéréotype, mais je m’en foutais, j’étais bien. Je ne demandais rien de plus. Je posai ma tête sur son épaule pour profiter du moment. Je pris une grande inspiration pour sentir les odeurs environnantes (qui ne contenaient aucun relent de pisse). Le garçon prit la parole et je fermai les yeux en l’écoutant. Je comprenais sa question. Probablement qu’à sa place, je me la serais posée aussi. Je pris quelques instants pour réfléchir. Moi-même je ne le savais pas vraiment.

« Pour te dire vrai Raph, j’en sais rien. J’ai rien qui m’attends là-bas. Non, c’est pas vrai, il y a ma soeur, mais elle ne répond pas à mes...messages. J’ai plus de nouvelles depuis des semaines. Je me laisse aller en vrai. Je pensais rester encore un moment et puis, éventuellement, si j’ai des raisons de rester, je le pourrais peut-être, tu vois. Tu voudrais que je reste ? Comme tu dis, comme ça, toi et moi, on pourrait se revoir plus facilement qu’en traversant la Manche. »

Est-ce que j’en faisais trop ? Lui proposer de rester après une semaine. Je ne disais pas que j’étais prête à poser mes valises tout de suite, mais bien que si j’avais une opportunité, une raison de rester, pourquoi pas. Rien ni personne ne m’attendait où que ce soit. Pendant un temps, j’avais pensé qu’Hestia aurait aimé que je revienne, mais son silence était aussi parlant que des mots qui me fendait le coeur.


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Mar 7 Sep 2021 - 13:41
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«Je t'aime Thalia, je t'Aime avec un grand A »


L’instant était aux déclarations. Les vraies, les fausses, et les faussement vraies. Raphaël jonglait entre humour, sérieux, et sérieux masqué par l’humour. Révéler à sa Dame qu’elle était probablement la plus grande rencontre de sa vie ; c’était un poil abusé, mais faire du zèle ne voulait pas dire qu’il ne pensait pas ce qu’il disait. Thalia lui demanda s’il aurait regretté toute sa vie s’il avait raté l’opportunité de la rencontrer. Est-ce que la vie du jeune homme aurait été vide sans elle ? Le français ne répondit pas immédiatement. Objectivement, il n’aurait pas pu regretter quelque chose qu’il ne connaissait pas. Pour regretter une opportunité perdue, il faudrait en avoir conscience. Sa vie n’aurait pas été vide sans Elle, s’il ne l’avait pas connue, mais elle le deviendrait si elle disparaissait de sa vie. Il aurait aimé rester silencieux, et avoir le courage de l’embrasser, en guise de réponse. Ni Oui, ni Non. Juste un baiser dans l’obscurité du soir, face aux lumières du panorama. Il se contenta d'opiner de la tâte, avant de lâcher.

«Oui… Oui, j’imagine que… Oui… » Il se mit ensuite à rire. «Quand j’imagine tous ces gueux, et ces cul-terreux qui n’ont pas eu le luxe de faire votre rencontre, ma Dame, je me dis que je suis un homme empli de veine. Et d’artères aussi.»

Après d’autres déclarations, plus ou moins romantiques, Raphaël finit par proposer un petit dîner en tête à tête. Quoi de mieux qu’un petit Mcdo pour faire battre deux cœurs qui peuvent s’aimer ? N’importe qui pourrait répondre “Absolument tout ! Mais bordel, absolument TOUT serait mieux qu’un putain de Mcdo pour pécho” mais Raph n’était pas n’importe qui, et c’est sans honte qu’il proposa à Thalia de manger dans un fast food, pour plaisanter. Il aurait dû se douter qu’elle n’était pas n’importe qui non plus, mais il fut tout de même surpris de constater que la proposition ne la choquait pas tant que ça et que c’était acté : ils allaient manger la nourriture du démon. Des touristes les interrompirent pour demander au geek de les prendre en photo ; une fois la photo prise, il continua sa conversation avec Thalia qui se plaignait d’avoir la dalle après un repas à Mcdonald’s. Qu'est ce qu’il pouvait lui conseiller ? Il y avait bien ce potentiel nouveau burger avec des ingrédients exclusifs, mais rien d’officiel n'avait été annoncé. La belle anglaise demanda plus de détails sur ces nouveaux ingrédients.

«Aucune idée, mais peut-être que ça serait quelque chose de plus consistant que le reste. Mais encore une fois, rien d’officiel n’a été annoncé, je ne sais pas si ça va se faire, et encore moins si c’est d’actualité.»

Est-ce qu’il était du genre à prendre une salade ? Clairement ? Non. Il ne jugeait pas ceux qui en prenaient, et ça lui est déjà arrivé d’en prendre, plus jeune, mais quand il allait dans un Fast Food, c’était pour prendre un burger bien gras sa mère avec du sel à en boucher les artères. Cela dit, il avait envie de faire bonne impression.

«Oui, c’est pas si rare que j’en prenne, surtout en été c’est rafraîchissant.» Est-ce qu’il aurait envie ? Thalia était prête à se laisser tenter. «Pourquoi pas. J’imagine que ça ne peut pas être mauvais. Et puis, c’est moins gras, on se sentira sûrement mieux qu’après un gros burger qui nous rassasie pas !»

Il fallait essayer. C’était convenu qu’ils aillent au restaurant le plus proche, du moins plus proche à la connaissance de Raphaël. Il prévint la jeune femme que le chemin qu’ils allaient prendre risquait d’avoir des relents d’urine. Elle lui rétorqua que Londres n’était pas à l’abri des odeurs de pisse dans la rue, et que par conséquent elle ne s’en formaliserait pas. Elle finit par lui demander si lui aussi ça lui était déjà arrivé de profiter d’un endroit discret pour se soulager.

«Euh… » Oui… Concrètement, ça lui était déjà arrivé une fois, tard le soir, personne dans la rue, envie pressante, un lampadaire un peu trop fier qui le regardait de travers. «Ouais… J’ai déjà eu l’occasion d’utiliser comme urinoir une partie de l’espace public qui n’était pas prévue à cet effet. Mais pas ici précisément. Je viens vraiment rarement. » Et puis… Qui ne l’avait jamais fait ? Une fois n’était pas coutume.

Finalement, le chemin était plutôt propre. Ils avancèrent main dans la main ; on aurait pu croire à un vrai couple de jeunes amoureux. Raph se sentait amoureux, mais Elle, l’était-elle? Étaient-ils un couple sans même le savoir ? Elle lâcha que le français était bien trop gentil pour être vrai et elle se demandait s’il n’était pas un fou échappé d’asile qui comptait l’assassiner dans une ruelle. Le compliment fit, dans un premier temps, rater un battement au jeune homme avant qu’il ne réfléchisse, dans un demi-sourire, à comment il devait répondre à cette question. Il força un rire un peu fou, flippant et aiguë à sortir de sa gorge.

«Thalia… Thalia… Thalia… Il semblerait que ta perspicacité sera ce qui causera ta perte ! Je n’ai d’autre choix que de t’appliquer le… baiser de la mort… »

Il s’approcha lentement du visage de Thalia, déterminé à l’embrasser sur ses lèvres, mais il se ravisa. Il se contenta d’un simple baiser sur la joue.

«J’ai aspiré toute la vie qui t’animait, ça y est, t’es mourrue.»

Il lâcha un autre rire, plus sincère, plus normal, moins flippant. Un vrai rire. La touriste et son guide marchèrent dans la vieille ville, jusqu’à s’arrêter un peu sur un pont. Ils regardèrent l’eau couler sous le pont. Il se perdait dans ses pensées tandis que Thalia posait sa tête sur l’épaule du jeune homme. Ce geste d’affection le mit dans tous ses états. Ils étaient proches, très proches, trop proches. Trop proche ? Il finit par lâcher ce qu’il avait sur le cœur. Non, il n’avoua pas ses sentiments, ou ce qu’il pensait ressentir, mais il ne pouvait cacher que le retour de la jeune femme en Angleterre lui ferait un énorme poids sur le cœur. Thalia lui dit qu’elle pouvait rester en France ; Raphaël entendait les mots, mais il ne les comprenait pas. Il se passa de longues secondes pendant qu’il se répétait dans sa tête ce que sa Dame venait de lui dire. De longues secondes à répéter jusqu’à ce qu’il arrive enfin à en déchiffrer le sens. Elle lui demandait s’il voulait qu’elle reste pour lui. Pour lui… Juste pour lui… Rien... que lui.

«Je… » Raphaël n’avait plus faim. Il avait la nausée. Cette conversation était beaucoup trop sérieuse, et la question qu’elle lui posait était si… Trop… Pas assez… C’était trop de responsabilité pour lui, trop de pression. «Je… Euh… » Il observa la réaction de Thalia. Bordel, elle était sérieuse. Qu’est ce qu’il devait répondre ? Il prit une énorme inspiration, prit son courage à deux mains et fit quelques pas pour reprendre la route. Un pas, deux pas, trois pas… Il se retourna vers elle. «Je peux pas… Je peux pas te demander ça… » Il ne tenait plus en place. Il s’approcha à nouveau d’elle, et lui prit la main. «J’aimerais… Bien sûr que j’aimerais. J’aimerais que tu ne partes jamais. Mais… Tu as ta propre vie, ta famille, des projets de boulot. Tu peux pas rester, pas comme ça, pas sur un coup de tête. Et pourtant... » Comme toujours, Raph était trop rationnel. Il fallait que sa rationalité tente de lui saborder sa vie. Alors pour la première fois, le geek fit quelque chose qui n’était pas logique, pour lui. Il embrassa Thalia sur les lèvres. C’était son premier baiser. Il était maladroit, humide et… C’était quoi ce frisson qui lui foudroyait l’échine ? Et cette chaleur qui envahissait sa poitrine ? Ou encore ces palpitations qu’il ressentait dans sa pine ? Voyant qu’elle ne le repoussait pas, (Déso pas déso, je voulais faire la surprise, du coup j’ai pas demandé si ça te posait problème, mais s’il y a besoin je peux éditer <3)  il entoura la nuque de Thalia de ses bras. Ils restèrent au moins, fiou là là, vingt-quatre secondes, enlacés, bouche contre bouche, avant qu’il ne mette fin à leur étreinte.

«Je t’aime Thalia. Je t’Aime avec un grand A. je sais que c’est un peu ridicule, parce qu’on vient de se rencontrer… Je t’aime, mais je peux pas te demander de rester en France. J’aimerais, vraiment, mais je ne suis pas assez égoïste pour te le demander. La décision te reviens à toi, à toi seul.» Il la prit dans ses bras et la serra fort contre lui. Elle sentait bon, elle portait un parfum léger dont les légères odeurs de litchi, et de raisin, se mêlaient à celle de son corps. Il parla à voix basse, près de son oreille. «Si tu pars… Promets moi juste que ce n’est pas un adieu. Qu’on pourra quand même se revoir. Je veux juste pas te perdre.»

Il ne jouait plus. Plus de Dame Thalia, plus de Sir Raph. Son coeur était nu.

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Anonymous
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IRL
Mer 17 Nov 2021 - 3:12
Can You Feel the Love sous les étoiles ?
Raphael & Thalia

« C'est terrible c'est affreux. Quoi? Et ils se moquent de tout. Qui ? L'amour s'amène et nous pauvres pouilleux, ils nous jettent tous les deux. Où? Sous les diamants des étoiles, quel magique univers, mais dans cette romantique atmosphère ça sent mauvais dans l'air. »
Le ton léger que nous prenions généralement depuis que nous nous étions rencontrés changeait un peu depuis quelques minutes, il prenait une tournure plus sérieuse. Il était évident qu’éventuellement nous devions parlions de tout ça, de ce qui se passait, de ce que nous allions faire et surtout de ce que j’allais faire. Pensais-je rester ou pas ? C’était à moi de réfléchir ici. Que voulais-je faire de mon avenir ? Je voulais devenir avocate, mais est-ce que l’emplacement de mon université ou de mon emploi avait de l’importance ? Dans ma tête de jeune fille de 17 ans, je me disais que non, mais allais-je regretter ce choix un jour ? Je n’avais pas la maturité pour répondre à cette question. Rapidement, j’aurais dit que je n’aurais eu aucun regret, mais seul l’avenir aurait pu me le dire. Malheureusement pour moi, il était muet. Le temps était donc à l’introspection tout en suivant les mouvements du Français. Ne sachant trop quoi penser, je lançai des perches au jeune homme pour voir ce qui se passait derrière cet air léger et joueur. J’aurais surtout dû penser à moi, mais mon esprit fleur bleu encore intact ignora cette pensée sensée. Ma première question semble nécessiter réflexion puisque le moldu ne me répondit pas tout de suite. En même temps, je pouvais comprendre, ce n’était pas rien ce que je demandais. Il finit par me dire qu’effectivement, il y aurait sûrement eu un vide dans sa vie. Sa réponse me fit sourire et rougir. Ça m’aidait un peu. Il finit par rajouter quelques bêtises pour le ton plus léger.

« T’exagères…mais j’apprécie. Vraiment. »

C’est plus ou moins là que le jeune homme me proposa un repas en tête à tête chez McDonald. Ce n’était pas nécessairement ce à quoi on s’attend pour un rendez-vous, mais en vrai, je m’en foutais. Je voulais simplement passer du temps avec le Français. On se mit donc à discuter du menu « spécial et exclusif » et surtout d’un nouvel hamburger qui était apparemment du tonnerre. Considérant que je ne connaissais ce restaurant que depuis très peu de temps, j’allais me fier à Raphaël qui semblait être un expert en la matière. Malheureusement, il ne semblait pas en savoir bien plus que moi sur la question. Ce serait peut-être plus consistant, peut-être pas...on le verrait une fois sur place. Je me mis à questionner le garçon sur les salades qu’il était possible de prendre dans le fast-food. Personnellement, si les repas dit «complets» ne me rassasiaient pas, je doutais que les salades le fassent. Je pensais entendre le moldu me parler de ça, ou bien qu’il y avait de biens meilleurs endroits pour manger de bons légumes, mais il me dit tout de même qu’il était prêt à en prendre une. Je sourcillai un peu avant de me mettre à rire. Clairement, je l’avais mal jugé.

« Je me suis bien fait avoir là. Je pensais que tu me parlerais de l’intérêt du gras, que c’étaient de faux légumes dans les assiettes ou bien que ce ne serait pas plus consistant que les burgers qu’ils ont sur place. Tu m'impressionnes. »

En cours de route, le jeune homme me mentionna que la route pouvait sentir l’urine, ce qui me fit plutôt rire. C’était charmant. Bon, je voulais sortir des sentiers battus et voir ce que les natifs voyaient, vivre ce que les natifs vivaient. Et bien là, j’allais sentir ce que les natifs sentaient, c’est-à-dire la pisse. Et puis, ça me rapprocherait de la maison. Les grandes villes devaient toutes avoir leur coin pipi en plein air. J'interrogeai Raphael, moqueuse, histoire de voir s’il avait déjà été assez désespéré pour faire sa petite affaire au grand air. Il me confirma que ça lui était déjà arrivé, mais pas à cet endroit. Eh bien ! Nous étions dans les grandes révélations ce soir-là. Je mimiquai une fille choquée avant de rire.

« J’en reviens pas ! Je suis choquée ! Je découvre une nouvelle facette du preux chevalier que vous êtes sieur Millet. Avez-vous d’autres secrets terribles à me révéler ? »

Amusée, je me mis à serrer la main du garçon tout en marchant vers notre halte bouffe. L’amusement passa à l’interrogation et l’introspection quand je me demandai intérieurement s’il sentait les mêmes choses que moi à ce moment-là. Je n’avais jamais vraiment eu de relations à proprement parler. Du moins, rien qui ressemblait à ce que je sentais là. Nous étions tous les deux sur le même pied d’égalité. Il n’en voulait pas à l’argent de ma famille. Je faisais table rase enfin et c’était une vraie bouffée d’air frais. Je posai une question rhétorique, ne m’attendant à aucune réponse sérieuse de la part du jeune homme qui changea d’expression facile rapidement. Il fit un sourire malaisant et se mit à rire comme un vrai dérangé. Il n’y allait pas de main morte, je devais le lui donner. Je ris, amusée par le garçon avant de reprendre un peu mon sérieux alors qu’il me parlait d’un baiser de la mort. Clairement, il n’était pas un détraqueur, je devrais m’en sortir. Il m’embrassa sur la joue bien chastement, ce qui me fit tout de même rougir. Mes pensées pour l’avenir avançaient à toute vitesse dans le fond de ma tête. Alors qu’il me disait que j’étais mourrue, je fis mine d'être surprise.

« Ah d’accord, oui pardon. Donc tu vas me porter jusqu’au restaurant ou bien on passe à l’enterrement tout de suite ? »

Je lâchai un rire léger avant que nous reprenions notre marche vers le triple pontage. Nous fimes une petite pause sur un pont pour regarder l’eau et la lune qui s’y réfléchissait. C’était d’un romantique dégoulinant, mais à 17 ans, ça me convenait complètement. Ma tête sur l’épaule du garçon, je profitai du moment de calme pour me dire que rester en France, à Lyon, ça pourrait être un bon plan. Je verbalisai cette information à mon compagnon qui semblait sans voix. Avais-je poussé le bouchon trop loin ? Une certaine pression tomba sur mes épaules et je regardai le garçon qui semblait ne plus savoir quoi faire de son être. Il bégaya et fit quelques pas loin de moi avant de se retourner. Mes épaules tombèrent un peu alors qu’il me disait qu’il ne pouvait me demander ça. Ce n’était pas lui qui demandait, mais bien moi. Pensive, je regardai le sol quelques secondes, le temps qu’il revienne vers moi et me prenne la main. Je comprenais ce qu’il me disait, dans sa tête c’était sensé, mais pas dans la mienne. J’avais renié ma famille, les projets de boulot pouvaient se faire partout.J’hochai la tête, essayant de rationaliser la situation comme le garçon le faisait, sans me douter qu’il allait me chavirer complètement en m’embrassant. Un grande chaleur m’embrasa alors que je vivais le rêve de toutes les gamines de la Terre en embrassant le garçon qui faisait battre mon cœur sur un petit pont sous la lune. Ses bras firent le tour de moi et je renforçai le baiser, encouragée parce que le Français me faisait sentir. Sieur Raphaël, quel homme il était !

Je pensais que ce serait le comble, mais j’étais loin du compte. Il me déclara sa flamme. C’était la première fois qu’un garçon me disait qu’il m’aimait. Était-ce toujours aussi chevaleresque, j’en doutais fortement. Quel homme il était ? Je fondais en l’écoutant, c’était ma décision. Après ces mots, j’étais complètement biaisée. Je l’étais déjà à la base, mais là, ça dépassait l’entendement. La romantique en moi ne pouvait pas lui résister. Il me prit dans ses bras et me serra contre lui. Je me laissai aller dans cette étreinte et le serrai aussi fort. Il me murmura quelques mots qui me firent frémir. je ne pouvais pas partir, pas comme ça. Je glissai une main sur la nuque du chevalier Millet pour approcher sa tête de la mienne et l’embrasser doucement, paisiblement, comme si nous avions tout le temps du monde. Les papillons qui voletaient dans mon ventre depuis déjà un bon moment s’embrasèrent alors je profitais de l’instant. Une fois le moment passé, j’éloignai ma tête de la sienne pour regarder le garçon dans les yeux.

« Je t'aime aussi Raphael. Comme je t’ai dis, je n’ai rien qui me force à retourner à Londres. Je n’ai pas les mêmes valeurs que ma famille, alors plus je suis loin, mieux je me porte. C’est pour ça que je suis ici après tout. Et puis, le boulot et les études...y’a des emplois et des écoles ici non ? J’ai plus de motivation à être ici...avec toi. Disons que ma décision est prise...avec tout ça...t’as encore faim ? »

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Can you feel the love sous les étoiles ? ♦ Thalia Carrow
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