Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Quelle est votre allégeance ? Développer quel camp votre personnage a choisi de rejoindre : Que pense-t-il de cette bataille en sous-main ? A-t-il un avis sur les moldus, les sorciers ? Que pensez-vous de la pureté du sang ? Etes-vous investi, impliqué ? Contre tout attente, Noa a rejoint les rangs de l’Ordre du Phénix. Pour être honnête, elle se fout bien de qui meurt et qui vit, tant qu’elle n’est pas touchée. Outre sa semi-insensibilité au monde qui l’entoure, elle ne comprend pas cette haine des moldus. Elle ne les pense pas particulièrement inférieurs. Bien qu’ils manquent de magie, de nombreux sorciers se trouvent, eux aussi, dépourvus d’intellect. Mage ou non-mage, elle n’en a que faire. Un humain est un humain, pourri jusqu’à la moelle quoi qu’il arrive. L’égoïsme sera aussi prenant chez l’un que chez l’autre.
Véritable vipère, elle possède un caractère plus proche de celui d’un Mangemort que de celui d’un membre de l’Ordre. Pourtant, elle tient son rôle bien à cœur. L’hypocrisie des Mangemorts la fait rire aux éclats. Elle vous dirait qu’ils possèdent la « crédibilité d’un crustacé écervelé ». Pour elle, la supériorité se fait par l’esprit et non par le sang. La guerre n’est qu’excuse pour ne pas faire face à leur propre vérité : leur existence est insignifiante. La mort les attend avec impatience, magie ou non. Détails d’une mise en scène sur laquelle ils n’ont la main. Coup de théâtre, tragédie antique, cette bataille n’est que péripétie. Le troisième acte viendra et chacun mourra. Sang-pur, sang-de-bourbe, né-moldus… Tous sont liés au même sort.
Nombreux sont ceux qui s’attendaient à ce que Noa ne s’investisse pas au sein de l’Ordre, surtout au vu de la place qu’a pris son paternel. Pourtant, elle est là, présente. Par pur intérêt personnel peut-être, ou bien y-a-t’elle pris goût. Le regard sombre de son père, lorsqu’elle arrive dans la salle. Elle est une des rares qui ose le défier. Elle raffole de l’idée de le rendre fou. Peut-être ne s’agit-il là que d’une parade. Peut-être que derrière cette façade de fer, Noa apprécie servir à quelque chose. Quelque chose de grand, quelque chose de bien. Pour une fois, elle n’est plus le vilain petit canard. Bien qu’elle ne soit que luxure et égoïsme, elle a su trouver, au sein de l’Ordre, une véritable place.
« madness »
Derrière l'écran Pseudo ϟ astralia Age ϟ 24 bougies Scénario ou inventé ϟ inventé Comment as-tu connu le forum ? ϟ il y a déjà plusieurs mois via une recherche sur facebook Dernier mot ϟ ma-ma-madness
« andthereisawoman »
Dossier ministériel n° 431337
Le nom de ma famille est Rosier et mes parents ont décidé de me nommer Noa. Je suis né(e) le 11 novembre 1990 dans cette belle ville qu'est Londres, ce qui fait que je suis aujourd'hui âgée de 30 bougies. Je suis une sorcière et de ce fait le sang qui coule dans mes veines fait de moi une sang pur. Lorsque j'étais enfant, je suis allée à l'école de sorcellerie de Poudlard, et j'étais dans la Maison. des Serpentards, ce qui m'a permis de devenir aujourd'hui PROPRIETAIRE D’UNE GALERIE D’ART ET ORGANISATRICE DE SOIREES CLANDESTINES. Cette situation me permet également de gagner ma vie de manière aisée et de vivre à Londres. Je suis libre comme l'air et d'ailleurs, je m'intéresse à tout humain vivant. Je me suis procurée il y a de ça quelques années une baguette magique et la mienne est faite en bois de MELEZE avec un cœur de PLUME D’OISEAU-TONNERRE et elle mesure 33,3 centimètres. Elle me permet/pas de faire apparaître un colibri comme patronus. C'est elle aussi qui m'aide à combattre mon épouvantard qui prend la forme de LA SOLITUDE, ME VOYANT NUE AU MILIEU D’UN THEATRE, ALORS QU’ON NE REGARDE QUE MON PARTNAIRE avec un riddikulus QUI TOURNE LES PROJECTEURS VERS MOI ET M’HABILLE D’UNE SPLENDIDE ROBE DE PLUMES DE PHENIX DONT LE BOUT SE TRANSFORME EN FLAMMES. La dernière fois que j'ai pu sentir une potion d'amortentia, elle avait la douce odeur de ROSE, PECHE ET UN ARRIERE GOÛT D’ESSENCE. Je n'oublie évidemment pas mes rêves et lorsque je me place devant le miroir du rised, je vois QUELQU’UN A MES COTES, NOS DOIGTS LIES, IL/ELLE POSE UN BAISER SUR MON FRONT, ENSEMBLE, NOUS FAISONS FACE A L’HUMANITE RONGEE PAR LA HAINE ET L’EGOISME. . Il se trouve que j'ai également une particularité magique, je suis sirène Ah j'ai failli oublier, l'être qui m'accompagne aujourd'hui est un chien-loup tchécoslovaque et elle se nomme Oxana. Et pour finir je prête mon allégeance à l'ordre du phénix.
PSYCHO MIND
it’s where my demons hide.
CHAPITRE I — l’égocentrisme. Si jamais personne n’a pris soin de toi, pourquoi prendrais-tu soin des autres ? A chacun son calvaire, à chacun son fardeau. Le tien est déjà bien lourd à porter, tu ne porteras pas celui de ton voisin —d’ailleurs, ton voisin, tu ne t’en inquiéteras que si son fessier est joliment bombé. On ne peut compter que sur soi-même, c’est quelque chose que le Destin t’a appris. Prendre soin de soi, c’est quelque chose que l’on fait seul, et si c’est quelque chose que tu es incapable de faire, tu tentes de te garder debout comme tu peux. Les deux pieds en terre, tu restes droite, digne et derrière ton masque de fer, tu fais comme si, il n’y avait que toi.
CHAPITRE II — la manipulation. Autour de toi, ils ne sont que marionnettes. Tu les places à ta guise sur un plateau, scène que tu as construite du bout de tes doigts. Tu attribues les rôles, tu décides des scénarios, et si tu n’écris les dialogues, tu t’amuses de chacun d’entre eux. Tu es spectateur, acteur et metteur en scène. Dans une folie dévorante, c’est toi qui tires les ficelles.
CHAPITRE III — le challenge. Tu vis pour l’attrait du jeu, l’adrénaline et l’engouement. Echouer est inacceptable et pourtant, des risques tu prends. Considérablement. Tu dépasses tes limites et pousse les autres à dépasser les leurs, quitte à causer leur perte. Le défi est essentiel, les conséquences futiles. Tu es de ceux qui ne connaissent le sens du mot « non », qui jamais ne l’écoutent. Tu continues, toujours. Tu ne sais t’arrêter et même la mort ne saura te stopper. Et dans ta chute, tu les emmèneras tous.
CHAPITRE IV — le sarcasme. Ton véritable allié n’est autre que cet étrange humour, aussi noir que le sont tes pensées. Ton sourire n’est rarement doux. Il est glacial, il est cassant, il est menteur. Souvent sur le coin de tes lèvres, il a toujours une pensée vilaine. Tes mots sont cinglants. Leurs véritables intentions sont bien souvent cachées, derrière la froideur de tes phrases. Du sarcasme tu es Reine, mais de sa bonté, n’attendez rien.
CHAPITRE V — la luxure. Le goût de la chair, la chaleur de deux peaux l’une contre l’autre. Ce besoin constant de sentir quelqu’un contre toi. Tu joues, petite enfant perdue, tu enflammes les esprits. Tu danses, au milieu de ceux qui te désirent. Tu cherches ta proie et tu chasses. Libertine dans l’âme, tu n’as de limite que celles que tu t’imposes. Peut-être qu’au fond, tu cherches à combler un manque. Comme un trou béant dans ta poitrine, qui ne cesse de s’agrandir. Car quand tu rentres chez toi le soir, personne n’est là pour t’attendre. Personne ne le sera jamais.
CHAPITRE VI — la solitude. Ils tournent autour de toi, mais jamais ils ne s’arrêtent réellement. Tu ne laisses personne entrer, te cachant derrière cette armure de fer que tu as toi-même confectionnée. Elle est pesante, mais tu ne sais faire autrement. Effrayée par l’idée qu’on te quitte à nouveau, tu préfères rester à l’écart, seule au milieu de ce monde qui ne te comprend pas.
CONCLUSION — une âme abimée. Car derrière tout cela, tu caches bien un cœur. Il se trouve là, dans cette poitrine que tu as décidé de ne plus écouter. Des mots que tu tues depuis des lustres. Une âme brisée par la vie. Cette vie que tu dis de ne pas regretter, pourtant que tu détestes. Souillée par bien des mains, tu n’es plus que carcasse, au milieu d’un monde de chair.
ONCE UPON A NOVEMBER
onze novembre.
Si certains fêtent l’armistice d’antan, les Rosier quant à eux, sonnent l’assaut. Ce jour sacré marque pour eux le début d’une longue guerre, qui trente années passées, n’est révolue. Chacun se prépare à la bataille, attendant de voir celui qui, cette année, décrochera la palme d’or. Douce récompense pour des mots qui viendront lacérer le visage de Noa. Armes aux poings, l’enfant se prépare. Car si chaque année est une surprise, ses cadeaux ont toujours quelque chose en commun : le goût amer de la haine.
Chez les Rosier, amour il n’y a pas. Enfin, pas pour Noa. Vilain petit canard a été mis de côté. Elle marche loin du reste de la famille. Refusant de suivre leurs pas, elle trace son propre chemin. Un chemin périlleux, noueux, digne d’une pièce de Molière. Elle est à la fois narrateur et chœurs, personnages principaux et secondaires. Elle déclare la guerre, crée péripéties sans vraiment trouver de dénouement.
Elle est de ceux qui érodent la roche, qui sautent par-dessus les gouffres sans jamais reboucher ces énormes trous dont ils sont la cause. Noa détruit sans reconstruire. Son plan n’est ni beau, ni révolutionnaire. Elle ne pense ni à son entourage, ni à ceux à l’autre bout du monde. Elle n’est ni douce, ni bonne.
Noa est catastrophe, et en ce jour sacré, catastrophe devient Reine des enfers. Telle une pestiférée, on ne l’approche vraiment, si ce n’est pour la blesser. Mais l’enfant, dague en main, poignarde la première. L’habitude a pris le dessus sur son quotidien. Aujourd’hui, Noa n’est plus que danger. Elle ne se laisse toucher, elle attaque. Les crocs acérés, elle ne mord pas, elle déchiquète.
Peut-être est-ce la peur qui la ronge, peut-être est-ce simplement son véritable caractère. Peut-être est-elle réellement ce monstre qu’ils dépeignent.
En ce onze du mois, les lames furent, comme chaque année, particulièrement bien aiguisées. Dans le manoir familial, les cris faisaient échos. Noa aurait préféré rester à Poudlard, loin de cette animosité constante. Elle y aurait chamboulé les esprits, organisant sans aucun doute, une soirée pour célébrer ce jour maudit. Les apparences voulaient malheureusement que l’enfant fête sa venue au monde aux côtés de ceux dont le sang était sien.
A l’étage, le ton était monté. Qui de la cadette ou de l’aîné avait commencé, personne ne le saurait. Noa, de sa fierté déconcertante, tenait tête à son frère. De jolies phrases aux mots acerbes, le quotidien ne la quittait, même en ce jour si spécial. L’esprit irrité de Nathaniel détonnait du visage insensible de Noa, et tandis que les enfants s’opposaient, des mots interdits s’échangèrent.
« Endolo… »
« Expelliarmus ! »
Lisielle, dissimulée au fond de la pièce, s’interposa. La baguette de l’aîné virevolta, créant la surprise chez Noa. Venait-on la défendre ?
« Veux-tu vraiment connaître les bancs d’Azkaban ? »
Noa put voir l’hésitation dans le regard noir de son frère. Il n’y avait plus que rage. La noirceur avait pris part du jeune homme, qui de ses vingt-et-un ans, avait tenté l’interdit.
« Elle ne vaut pas le coup, Nate. »
Ce n’était son visage qu’on venait lacérer cette fois. A même le cœur, Lisielle venait de détruire le peu d’espoir qu’avait eu Noa. Evidemment, on ne pouvait venir la sauver elle. Il fallait que ce soit lui, toujours lui. Qui était-elle, après tout ?
Vilain petit canard n’avait le droit à de douces paroles. Elle ne valait pas le coup. Et pour une fois, Noa ne pipa mot. Sa fierté n’était plus. Son ton hautain avait laissé place à la peur. Une peur qu’elle avait tenté de dissimuler le temps que ses aînés quittent la pièce. Face au monstre qu’était devenu son frère, elle s’était recroquevillée sur elle-même.
Joyeux anniversaire Noa, puisse le sort t’être favorable.
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IRL
Lun 30 Aoû - 22:39
DELICATE ROSE
« sharpen thornes »
Noa, ô Noa, douce vipère aux crocs dorés. Tu attires, tu charmes et tu ne peux t’empêcher de laisser ta vraie nature prendre le dessus, tu mords. Tu n’es pourtant pas née mauvaise, mais c’est un poison épicé qui coule dans tes veines.
Noa, tu es luxure. Fruit du démon, si tu te mêles à la foule, ce n’est que pour choisir tes proies. Tu retournes, tu chamboules, tu détruis. Tu joues. Tu aimes voir, dans leurs yeux, cette étincelle s’éteindre. Tu ne te sens vivante que lorsque tout espoir disparaît. Peut-être est-ce pour oublier ton propre malheur.
Petite étincelle que jamais tu n’auras dans les tiens. Car au fond, tu es maudite. Tu ne sais pourquoi, mais la vérité est telle. Quelqu’un, un jour, a décidé, peut-être de Là-Haut, que jamais tu connaitrais cette chose que tous recherchent. Bonheur, l’appellent-ils.
démon — ange déchu, révolté contre Dieu, et dans lequel réside l'esprit du mal.
Née sous le signe du scorpion, l’enfant était faite pour être perfection. Des cheveux de jais, de jolis yeux noisette, une peau de porcelaine. Une beauté différente de celles de ses aînés. Différente —unique terme pouvant la décrire avec justesse. Noa n’est née comme les autres. En elle, elle porte une essence démoniaque. Esprit rebelle, ne présentant aucune logique. Elle est fougue, désastre, chamboulement. Elle ne sait s’arrêter, à toujours vouloir plus. Elle est jalousie, rage, destruction. Dotée d’une impulsivité meurtrière, elle aime torturer les âmes pures pour les souiller, tout comme on a souillé la sienne. Elle est égoïsme, vengeance, cataclysme. Elle est l’excès à son paroxysme. Etincelle qu’on ajoute à la poudre, elle est sur le point de s’enflammer. Le danger ne quitte jamais son sein. Gare à celui qui s’approchera d’un peu trop près.
Un jour vilain petit canard, elle n’en porta le fardeau de suite. Elle fut aimée, quelques temps, avant de n’être vue comme Satan lui-même. Sa destinée écrite, elle était de ceux qui envoyaient les choses valser. Elles étaient de ceux qui menaient la danse, n’ayant pour but que la chute de leurs partenaires. Attention à ceux qui tenteraient de lui écraser un pied, elle vous trancherait facilement une jambe.
don’t you worry child, heaven’s got a plan for you
De sa queue, le scorpion piqua sa mère dès lors de sa naissance, comme si sa chute était écrite. Le parchemin des Rosier se déroula d’une étrange manière. Loin de la famille d’Ignatius partie se réfugier de l’autre côté de l’Atlantique, ils élèvent à deux, une fratrie de cinq enfants. L’un les tient d’une main de fer, tandis que l’autre n’est que douceur. Totales opposés, ils se complètent, comme le feu complète l’eau. On les pense heureux, comme si l’eau était capable de calmer la tempête brûlante. Jusqu’à ce que la triste réalité frappe. Cet amour n’était en fait que rage. Maman faisait face à Papa qui n’appréciait guère le comportement de sa femme. Elle refusait de se taire, bien que faisant bonne face devant ses enfants qui, naïfs, ignoraient tout. Athena rêvait de repartir pour sa Grèce natale. Terres idylliques où ils étaient tombés sous le charme l’un de l’autre là-bas. Un temps où elle ignorait tout de celui qui deviendrait son mari. L’homme n’est ni doux, ni bon. Derrière cette droiture sans faille, il n’est que cruauté. Une cruauté qu’elle découvrit au fil des années.
La vie de Noa était déjà entièrement tracée. Elle grandirait à Poudlard, rejoignant les rangs de Gryffondor, maison où il avait lui-même grandi. Elle suivrait les pas de Nathaniel et Lisielle, de respectivement quatre et trois ans ses aînés. Elle ne piperait mot. Elle se contenterait d’obéir, comme la bonne petite fille qu’elle est. Un comportement exemplaire digne de son sang, un sourire doux sur les lèvres et surtout, un masque qui lui permettrait de rester forte, coûte que coûte. Jamais elle ne devrait montrer ses émotions, c’était ce que son géniteur lui avait appris, tandis qu’Athena tentait en vain d’apprendre la douceur à ses enfants.
L’enfant n’a finalement connu l’amour que de courtes années. Petite princesse de sa mère, femme aux gestes tendres, la vit disparaître à l’aube de ses onze ans. Elle était partie un matin et jamais n’était rentrée. Les enfants, remplis d’espoir à l’époque, attendaient leur mère devant la porte, chaque soir. Petit à petit, ils arrêtèrent d’attendre. Les aînés attrapèrent les plus jeunes, mais Noa se débattit pour que jamais on ne la touche. Quoi qu’ils puissent faire, elle resterait là. L’enfant s’endormait sur les marches face à la porte, qui jamais ne s’ouvrit. Puis vint le jour où l’espoir disparut à son tour.
surviving, and nothing else
Espoir ravageur avait tout balayé. Le changement fut radical.
En perdant sa mère, petite princesse devint vilain petit canard.
Elle fit sa rentrée à Poudlard quelques mois plus tard, loin de la fierté de celle qu’elle aimait tant. Un sentiment que jamais elle ne retrouva dans les yeux de son père, dont la haine commençait déjà à grandir. Elle ne lui rappelait que trop sa conjointe, qui à défaut de lui manquer, l’exaspérait au plus haut point. Même en disparaissant, elle avait trouvé un moyen de rester à ses côtés. Maudite catin.
Devenant tempête, sa douceur se transforma en colère. En colère contre le monde, Noa devint celle que déjà, son père haïssait. Colombe muta en vipère. Armés de ses crocs empoisonnés, elle était celle qu’on craignait. La gentillesse n’était plus. Une froideur légendaire, une ambition sans limite et un air hautain à l’en claquer. Grandissant au sein de Serpentard, elle devint rivale de ses aînés. Digne, comme son père le lui avait appris, Noa se cacha derrière un masque de fer. Incapable de dissimuler la haine que sa famille ressentait à son égard, personne ne voyait pourtant les marques de la violence de son frère. Nathaniel laissait retomber sa propre colère sur elle. Rempli de ses propres démons, elle devint le noyau de sa rage. Lui qui sentait une violence prendre part de son être, avait besoin de quelqu’un pour relâcher cette pression grandissante. Noa devint comme un défouloir et endossa le rôle à la perfection.
Tempête migra et devint ouragan. L’enfant n’avait de limite et ne vivait que pour repousser celles qu’on lui imposait. Elle emportait dans sa chute, chaque personne de son entourage. Ses sœurs de maisonnées, mais plus particulièrement, les Gryffondors, symbole de son mal être. Elle brise, cœurs et âmes, sans aucun remord. Elle joue avec les corps, les effleure, les torture de plaisir. Elle pervertit jusqu’au plus purs, prenant un malin plaisir à laisser les naïfs s’attacher.
A l’apogée de son image de déesse des enfers, Noa fit la découverte d’étranges êtres lors d’un voyage sur les traces de sa mère. En découvrant ses origines, elle vint à faire la rencontre de plusieurs êtres de l’eau à la beauté sans égale. Une voix douce qui lui embruma l’esprit. Elle se devait de jouer avec, de découvrir ce qu’ils étaient, et dans l’eau chaude des mers de grecques, on mordit dans sa lèvre. En croquant dans sa chair, on lui transmit à son tour, une étrange particularité. Une queue aux écailles nacrées apparaît depuis lorsqu’elle se transforme, une fois dans l’eau, devenue un exutoire. Une métamorphose qui lui a permis de développer une oreille accrue, notamment pour profiter de la douceur de la musique, à laquelle elle est devenue bien plus talentueuse qu’elle ne l’était avant.
you’re not dancing on your own
Perdue au milieu de pensées sombres, Noa trouva finalement sa voie, mettant derrière elle ses années de médiocrité scolaires. C’est dans les arts qu’elle se cacha. Si elle avait appris à danser dès son plus jeune âge, aux côtés de sa mère, c’est vers le dessin et le théâtre qu’elle se tourna. Il lui fallait être sous les projecteurs. Au centre de la scène, le rôle principal devait être sien. Refusant tout échec, aussi bien dans sa section que dans le club de duel auquel elle avait pris part dès sa première année, les crises étaient nombreuses. Exubérante, on ne cessait de l’entendre. Car elle devait se faire entendre, c’était essentiel. Qu’à défaut de l’écouter, on puisse se rappeler qu’elle est là, qu’elle existe.
Quittant Poudlard, elle s’installa dans un loft londonien. Elle gravit les échelons un à un, sans aide de personne. Louant d’abord un petit local, elle dénicha à droite et à gauche des toiles d’artistes inconnus. Elle devint propriétaire de sa propre galerie plusieurs années plus tard. Un point phare des Arts de la capitale, où se retrouvaient amateurs, touristes et curieux. Elle y expose de temps à autres ses œuvres, sous un nom de couverture. Pour une fois, elle refuse d’être au-devant de la scène. Personne ne doit connaître ce talent. Il en dirait bien trop sur elle. Elle préfère garder l’anonymat et aider d’autres artistes, en début de carrière, à se faire connaître.
A travers des tableaux, elle croisa la route d’un homme au charme éblouissant. Daniel était charismatique, sa voix avait su l’ensorceler. Dans ses bras elle ne put s’empêcher de tomber. Elle était poudre, il était étincelle. Ô grand danger aux mots suaves. Il savait les choisir. Uns à uns, ils les avaient utilisés pour la charmer. Une idylle bien particulière. Ils paraissaient s’être trouvés. Pour la première fois, Noa se sentait aimée, et dans cet amour, elle se noya. Bouée elle pensait qu’il était, et pourtant, il n’était qu’ancre à son pied, l’empêchant de remonter à la surface.
Il lui fallut une année avant de se rendre compte de la vérité. L’ambiance londonienne était devenue bien lourde. Les corps ensanglantés de femmes étaient retrouvés, un à un, parsemé dans la capitale. L’effroi avait pris part de l’essence joviale de Londres, ville qu’elle affectionnait tant. Et si Noa ne connaissait la peur, elle vint la découvrir. Plusieurs mois passèrent, avant qu’elle ne se retrouve face à la vérité. Alors qu’il venait de mettre un genou en terre devant elle, Noa remarqua une tache rouge sous l’oreille de son amant. L’émotion ne sut taire sa folie. Ayant d’abord cru à une trace d’adultère, elle se rendit compte qu’il s’agissait de gouttelettes. Un liquide pourpre ; de l’hémoglobine. A peine interloquée, elle avait ce besoin de savoir. Peut-être avait-elle un doute, peut-être était-ce l’instinct —de survie. Après plusieurs heures à débattre, Daniel se mit à hurler, un étrange sourire sur le visage. Le masque tomba. A son tour, la folie l’emporta. C’est toi, murmura-t-elle.
L’idylle prit fin brutalement. Lui crachant au visage, elle refusa de le voir à nouveau. La vérité était bien dure à encaisser. Je t’aime, avait-il dit, je ne te ferai jamais ça. Pourquoi le faire à d’autres, alors ? Il trouvait, dans les yeux des femmes, cette lueur qu’il avait besoin d’éteindre. Sans avoir à transpercer son cœur d’une lame, il avait éteint la lueur qui siégeait en Noa, l’éteignant à jamais. Et celle qui ne supportait ses actions, ne pouvait le dénoncer. Se dégoûtant elle-même, elle lui fit promettre de ne jamais retoucher la moindre femme. Les sanctions qu’elle lui infligerait seraient bien pire qu’un séjour en prison. Il n’en doutait pas et étrangement, ne recommença pas. Tout du moins, c’est ce qu’il lui dit.
Refusant de le voir à nouveau, elle ne sut l’oublier. Ses yeux restaient forgés dans sa mémoire. Elle ne savait fermer les siens sans les voir. Comme tatoué sur ses paupières, sur ses veines, il était partout. Et voilà qu’à nouveau, Noa se retrouvait seule.
Dans l’espoir de remonter la pente, elle se plongea dans une nouvelle activité. Noa organise sur mesure des soirées dites « clandestines ». Dans des lieux méconnus de tous, on n’y entre que sur invitation. Un système unique de soirées VIP à en donner le tournis, où débauche est le mot d’ordre. A son image, les Londoniens raffolent de ses soirées, connues –et tues– de tous.
it’s where my demons hide
Vilain petit canard joue son rôle à la perfection. Car s’il est difficile de se faire aimer, il est si simple de se faire haïr. Sentiment tout aussi puissant que l’amour l’était. Il lui est similaire, tout en étant son contraire. Un étrange phénomène, un peu comme Noa. Reine d’un bien triste royaume, seule à l’intérieur de cette carapace qu’elle s’est concoctée sur mesure. Véritable poupée de fer, elle est devenue, comme le diraient certains, le jouet favori de Satan. Il s’en amuse, l’utilisant pour torturer les sujets d’un Dieu bien longtemps dépourvu de ses pouvoirs mystiques.
Et voilà que celle qui détrôna plus d’un roi, se retrouve dans l’impossibilité de recoudre son cœur fissuré. Elle aurait aimé l’arracher, mais sa poitrine ne la laissera faire, car bien qu’elle tente de se montrer inhumaine, elle n’en reste pas plus dans cette moyenne creuse, insupportable.
Peut-être se rapprochera-t-elle un jour de la vérité. Car si elle pense que sa mère a disparu dans une tragique coïncidence, la réalité est toute autre. Epuisé du comportement de son épouse, Ignatius aurait tout fait pour qu’elle disparaisse, jusqu’à contacter le Blood Circle et leur livrer Athena, qui dans leurs bras, décèdera.
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Lun 30 Aoû - 22:56
Mais qu't'es belle, toi
Hâte de les faire jouer ensemble, nos p'tits loulous
Invité
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Lun 30 Aoû - 23:01
@Aaron T. Lestrange Mais qui êtes-vous beau jeune homme ? Vous me charmez déjà.
Trop hâte
Raphaël Millet
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Lun 30 Aoû - 23:13
Coucou ptit chou, rebienvenue à toi J'espère que tu te plairas avec ce nouveau perso
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Mar 31 Aoû - 2:12
Re-bienvenue Elyakim Kessler ! Il n'y a que toi pour dire appeler Raph, Raphman Astrid
Sinon, Noa c'est Phoebus au féminin !!!!!! Il nous faut un lien !!! Dit la fille qui va oveloader de rps avec Phoebus, mais pas graavvvveeee
Courage pour ta fichhhee !!!!
Silence
… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.
Invité
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Mar 31 Aoû - 2:27
Phoebus Malefoy a écrit:
Re-bienvenue Elyakim Kessler ! Il n'y a que toi pour dire appeler Raph, Raphman
Sinon, Noa c'est Phoebus au féminin !!!!!! Il nous faut un lien !!! Dit la fille qui va oveloader de rps avec Phoebus, mais pas graavvvveeee
Courage pour ta fichhhee !!!!
En fait, Noa = Astrid
Rebienvenue à toi avec ce nouveau personnage ! Éclate-toi bien !!!
Apollon Lestrange
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Mar 31 Aoû - 2:34
Meredith A. Carrow a écrit:
Phoebus Malefoy a écrit:
Re-bienvenue Elyakim Kessler ! Il n'y a que toi pour dire appeler Raph, Raphman
Sinon, Noa c'est Phoebus au féminin !!!!!! Il nous faut un lien !!! Dit la fille qui va oveloader de rps avec Phoebus, mais pas graavvvveeee
Courage pour ta fichhhee !!!!
En fait, Noa = Astrid
Rebienvenue à toi avec ce nouveau personnage ! Éclate-toi bien !!!
Oups ... Apparemment, on n'a pas les mêmes heures de connexion sur la chatbox, Astrid et moi. c'est triiisstte..faut que je fasse un effort
Silence
… À pas feutrés … Je te vois … Je te trouve … Je te détruis … Tu ne peux pas m’échapper toi qui a tes tords. Oh ! Ne fais pas l’innocent, car je le sais. Je le vois … Au fond de toi, tu le sais aussi, non ? Oui. Tu seras ma vengeance.
Abigail MacFusty
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Mar 31 Aoû - 6:42
Et bien re bienvenue avec ce nouveau personnage ! En plus une 11 novembre, parfait ça Amuses toi bien avec ce nouveau visage
Never Ending Circles
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Revelio:
Invité
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Mar 31 Aoû - 10:23
@Phoebus Malefoy merci merci, et un lien avec grand plaisir ! Tu as mon discord, tu sais où me trouver pour en discuter.
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IRL
Lumos Je rp en : Peru Mon allégeance : Neutre
Mar 31 Aoû - 20:01
Rebienvenue par ici ! Olala elle promet cette Noa ! Hâte de voir ce que tu vas nous proposer en RP
two hearts still beating / on with different rhythms. maybe we should let this go. we’re fallin’ apart, still we hold together. we’ve passed the end, so we chase forever.
Et rebienvenue avec ce perso! J'étais déjà intriguée avec le résumé de ta demande et je trouve ta miss vraiment intéressante à suivre!
Alors par contre je ne comprends pas ce passage, soit il y a une erreur soit il faut expliquer à mon petit cerveau
Citation :
La vie de Noa était déjà entièrement tracée. Elle grandirait à Poudlard, rejoignant les rangs de Gryffondor, maison où il avait lui-même grandi. Elle suivrait les pas de Nathaniel et Lisielle, de respectivement quatre et trois ans ses aînés.
Bon après ça ne m'empêche pas de te valider et d'aller mettre ta couleur! Je suis curieuse de voir comment tu vas la faire évoluer en RP!
Bienvenue chez les ...
Sorciers
Félicitation à toi te voilà fraîchement validé !!!
Tu vas pouvoir parcourir le forum de fond en comble et pouvoir rp à gogo ! Nous te conseillons tout de même de passer ouvrir ta fiche de lien et aussi ton hiboux afin de recevoir ton courrier. N'oublie pas de remplir ton profil, si un lieu te manque où si tu souhaites obtenir ton logement, c'est par ici que ça se passe. Tu peux dès à présent comptabiliser tes points de combat. Afin de t'intégrer au mieux sur le forum, tu peux participer à ces petits défis exclusivement réservés aux nouveaux. Tu peux aller t'inscrire dans une faction pour ensuite recenser tes points dans la coupe des quatre factions. Tu peux également demander d'être parrainé sur le forum, pour obtenir un parrain ou une marraine, rendez-vous sur ce sujet N'hésite pas aussi à te détendre dans la partie flood et même à venir nous faire un petit coucou sur la chat box Si tu as une question ou même une suggestion tu peux venir dans ce sujet et n'oublie pas que nos boîtes à mp sont toujours ouvertes
Amuse-toi sur GoB !!!
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Les petits trucs:
Invité
INRP
IRL
Lun 6 Sep - 21:55
@Adèle de Lestang merciiii. Je suis très contente qu'elle ait piqué ta curiosité, je promets action et réaction avec cette nouvelle bouille !
Alors pour ce passage, c'est une supposition, dans le sens où c'est ce que tout le monde pensait qu'elle ferait et ce qu'elle aurait dû faire. C'était ce qui était "écrit" par sa lignée, sa famille proche, mais son chemin fut finalement tout autre. Gryffondor c'est là où son père a grandi, et il la voulait là-bas aussi, comme chacun de ses enfants. C'est plus clair comme ça ?