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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Oh ! Douce Halloween [Eirian] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Robin D. Kane
Robin D. Kane
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Mon allégeance : Blood Circle
Lun 13 Juin - 4:06


Oh douce Halloween


Feat Eirian Howl


Il était mon meilleur cousin. C’était vrai et mon esprit en eut même oublié Victor. Cela m’avait fait sourire sa pique envers son frère. Pour tout dire, je n’aimais pas vraiment Victor. Trop sérieux. Trop parfait. Enfin, il était tout ce que je devais paraître envers mon père, envers autrui au Blood Circle et au-delà, mais tout ce que j’abhorrais aussi. Ce que je souhaitais serait de me libérer une journée de tout et de faire ce que je veux ! Point. Est-ce que c’était trop demandé ? Probablement, car ces moments se dispensaient souvent en sexe, bonne bouffe, amis et alcool et ne duraient pas vraiment une journée. Peut-être pourrions-nous, une journée, échapper à notre destin : de sorcier pour Nathan et de membre du Blood Circle pour moi ? Une journée de vacances quoi ! Je ne savais pas et je souriais heureux à son compliment pour ne pas ressembler à Victor ni à mon père par le fait même.

J’avais, ainsi, confiance en Nathan. Nos conversations équivalaient en un havre de paix dans un monde de brutes. Nous étions deux enfants dans une cabane cachée dans les arbres chuchotant des secrets et promettant de ne pas les révéler à quiconque. Nous rattrapions, sans le savoir, les années qui nous manquaient. Seulement, la cabane était en briques et les arbres se définissaient par des rideaux opaques. Pourtant, je me sentais bien dans ce cocon pour déblatérer tout ce qui fut arrivé avec Olivia en juin dernier. Je ne savais pas si je voulais une solution ou de me faire entendre, comprendre … En tout cas, j’eus cette dernière. J’haussais les épaules ne sachant pas pourquoi Olivia ne dit rien ni si d’autres membres du Blood Circle pensaient comme moi.

- Elle fit sûrement cela au nom de notre amitié … Je l’ais évité ces derniers mois aussi. Enfin, si d’autres réfléchissent à ce qu’on est en tant qu’organisation, c’est logique de se faire discret avec ceux comme elle. En fait, peut-être que c’est seulement ma notoriété de fils du premier ministre qui me sauva. Peut-être que Vivi n’avait pas voulu déranger mon père … Et je ferais attention ne t’inquiètes pas, Nathan. Ça fait plus de 10 ans que j’ai pu cacher tout cela.

Je me laissais vautrer dans le canapé avec ma bière à la main gauche, las. En même temps, il y avait encore Garnet qui savait, … N’ayant rien dit non plus. En même temps, malgré son caractère de malade, elle me semblait être une meilleure amie qu’Olivia. C’était étrange. Comment cela se faisait qu’on ne trouvait pas nos amis chez ceux qui en avaient l’air ? Cela compliquait un peu à qui je pouvais parler. Avais-je des préjugés sur l’apparence des gens ? Je pris une grande lampée de ma bière et ça me fit du bien. Comme toujours. Les premières gorgées étaient toujours admirables. C’était juste par après que cela se gâtait dans ma tête, dans mon corps. Subitement déprimé, avachis dans le canapé, je ne relevais même pas la tête lorsque Nathan parlait de la guerre comme n’ayant aucun sens.

- Y-a-t-il moyen même de parler à ces Mangemorts sans qu’ils frappent d’abord de leur jolie lumière verte ?

Que je soufflais dans un petit rire nerveux. Qu’ils soient sorciers ou pas, les gens agissaient tous pareils. Ils ne pensaient pas laissant plutôt la colère, la haine et la tristesse diriger tous leurs mouvements. Des humains après tout. Nous étions tous humains, c’était ça le pire. Différents, certes, mais humains. Je sortis de mon apathie, allant jusqu’à sursauter, lorsque Nathan s’élevait soudainement de toute sa taille prononçant un discours des plus motivants concernant les enfants des sorciers et des … Moldus. – Pourquoi détestais-je qu’on me définisse comme ça ? Je n’étais pas mou – Même si en ce moment, je n’en menais pas large écrasé dans le canapé alors que Nathan élevait le ton pour dire qu’on torturait les enfants, mais pas que parce que les sorciers le faisaient tout autant. J’avais été surpris, lui si discret, si calme d’habitude. J’en clignais encore des paupières, éberlué avant d’affirmer dans le même sens, mais avec moins de force.

- Je sais … finis-je par lâcher tout en me redressant pour reprendre mon sandwich. Au Blood Circle, on a torturé des enfants et fait des nôtres ceux de familles sorcières n’ayant pas de pouvoirs. J’en connais même une et … Même si je crois que je vais perdre la tête et m’arracher les cheveux à chaque fois que je lui demande quelque chose, riais-je amusé, je l’apprécie. Je suis l’un des seuls au Blood Circle qui apprécie ce que certains sorciers appellent des cracmols. Les autres s’en servent comme arme et comme information sur le monde de la magie.

Morose à cette pensée, je retombais dans le silence terminant mon sandwich par une dernière bouchée. Mâchant puis, avalant, je m’essuyais alors les mains sur la serviette de papier pour ensuite reprendre ce qui restait de ma bière reprenant ensuite à mon cousin.

- Si on agit selon nos valeurs, on va bien finir par être contagieux souriais-je un peu trop optimiste pour le coup et sûrement dû à l’alcool commençant à me faire dire n’importe quoi. Justement, en parlant d’agir, on avait discuté de ta mère ce printemps dernier. Je peux me rendre au manoir Lancaster pour voir. Je pourrais m’informer discrètement prétextant une discussion avec mon cher oncle.



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Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.

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Eirian Howl
Eirian Howl
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Jeu 23 Juin - 22:28
Halloween entre cousins
« octobre 2020 »

C’est étrange d’évoquer ton frère avec quelqu’un qui n’est pas ta mère. Tu n’as jamais trop osé aborder ce sujet avec Robin. Tes sentiments à son sujet sont compliqués, tu redoutes aussi ce que votre père a pu faire avec lui, à quel point il a pu lui bourrer le crâne avec la propagande du Blood Circle. Ce n’était pas difficile de te rendre responsable du départ de ta mère, de lui dire qu’elle l’a abandonnée – et c’est toujours resté son plus grand regret de ne pas avoir pu vous emmener tous les deux, même si cela aurait compliqué votre fuite. Tu sais que c’est en partie pour Victor qu’elle a décidé de s’installer à Londres, de préférence à n’importe quelle autre ville. Elle espérait l’apercevoir près de la maison de ton père, tout en sachant qu’il lui était impossible d’entrer en contact avec lui. Victor doit te haïr ; pour lui, tu dois être celui qui a détruit votre famille.
Tu ne veux pas non plus amener de sujet trop grave dans tes discussions avec Robin, vos vies en sont déjà bien remplies le reste du temps, mais vous y venez quand même, parce que vous ne pouvez pas tout esquiver – et ce ne serait sans doute pas une bonne idée. Mais tu te sens quand même bien plus détendu qu’à ton arrivée ; au moins, il n’y a aucun risque que l’on vous surprenne, comme Sean cet été. Robin évoque sa dispute avec sa meilleure amie, elle ne l’a pas trahi pour le moment, mais cela reste quand même dangereux, elle peut décider d’en parler n’importe quand et mettre ton cousin dans de beaux draps. Certes, ce n’est pas une attitude d’amie, mais tu n’es pas sûr que certains membres du Blood Circle connaissent vraiment ce sentiment. Et difficile de trouver ceux qui ne sont pas aussi fanatiques que les autres, ils doivent tout autant masquer leurs réelles pensées, et la place de Robin dans l’organisation n’aide pas non plus. Son nom de famille suffit. Tu ne peux cependant cacher ton inquiétude.

— Oui, vous risquez gros si on comprend que vous pensez différemment. Et en même temps, c’est dommage de ne pas pouvoir faire entendre vos voix, ça montrerait qu’un autre chemin est possible, que ce n’est pas si évident, que tout le monde n’a pas le même avis… Mais ton père et les autres éteindront directement toute opposition. J’espère qu’Olivia continuera à ne rien dire, en tout cas.

Ton sandwich terminé, tu reviens à ton jus de fruits tandis que Robin boit sa bière. Tu as bien conscience que les torts sont des deux côtés, les extrémistes du Blood Circle et les Mangemorts jettent autant d’huile sur le feu. Tu accueilles d’un haussement d’épaules la remarque de ton cousin.

— Ça dépend lesquels… Avec certains, ça doit être possible. Avec d’autres… c’est comme les Blood Circle qui nous tirent dessus directement.

Ton père et le Blood Circle veulent ta mort pour ce que tu es et il en va de même pour les Mangemorts. D’un côté comme de l’autre, tu n’es pas en sécurité. Comme si tu étais un danger pour qui que ce soit ! Et même si tu l’étais, tu ne mériterais pas la mort. Mais pour eux, trop sorcier d’un côté, pas assez de l’autre, c’est le cas.
Tu ne retiens pas un mouvement d’humeur contre la guerre, défendant surtout les enfants qui en sont victimes, eux qui n’ont rien fait et se retrouvent piégés dans les conflits des adultes. Cela prend Robin au dépourvu – tu es plus calme d’ordinaire, et tu t’efforces de ne pas faire de vagues, mais tu as un côté plus dur que tu as tendance à faire oublier la plupart du temps. Ce que tu as vécu t’a endurci, et les enfants victimes restent sans doute un des sujets qui t’atteint le plus, tant par ton histoire personnelle que par l’horreur qu’il suscite – tu ne comprends pas, tu ne comprendras jamais comment des parents peuvent infliger ça à leurs enfants, comment on peut s’en prendre ainsi à des personnes qui ne peuvent se défendre. Tu penses à Garnet, à Amber, cette petite fille qu’elle abrite et protège. Comment on peut en venir à briser quelqu’un à ce point-là ? Tu as envie de traîner tous les bourreaux devant un tribunal, puis en prison. Et c’est sans doute aussi une de tes motivations pour rejoindre les Aurors.
Tu prends une inspiration profonde, essayant de te calmer. Robin met un instant à se remettre de sa surprise. Ce n’est pas contre ton cousin et tu le précises, avec un geste d’excuse. Tu n’as pas à t’emporter comme ça devant lui. Robin connaît un peu cette situation, mentionne une Cracmol qui le fait tourner en bourrique. Est-ce qu’il s’agirait de Garnet ? Ça lui ressemblerait bien. Et tu mesures l’absurdité de la situation, que Robin et toi la connaissiez sans qu’elle sache rien de ta réelle identité, de votre lien. Tu espères qu’elle pourra trouver un peu de paix un jour, même si tu doutes qu’elle y arrive en tuant ses anciens bourreaux et en se battant du côté du Blood Circle. Mais ce n’est pas toi qui la jugeras.

— Les Cracmols n’auraient jamais dû avoir à rejoindre le Blood Circle, c’est en bonne partie la faute des Mangemorts, tu soupires.

Et toi, tu aurais dû pouvoir grandir avec ta famille, ne pas avoir une existence faite seulement de survie et de batailles – même si ces derniers mois y ont apporté des touches plus claires, un peu de normalité, des personnes sur qui t’appuyer. Tu es beaucoup moins isolé qu’au début de l’année et c’est un soulagement, ça te donne plus de force.

— Ce serait de la bonne contagion. Je n’ai pas l’intention de renoncer à mes valeurs, mais c’est plus facile pour moi que pour toi.


La suite te fait bondir de nouveau, tu fixes Robin tandis qu’il évoque la possibilité de se rendre chez ton père pour y trouver des renseignements sur ta mère. Ton cœur bat à toute allure, ce serait ta meilleure chance de savoir où elle est, d’être certain qu’elle est bien chez ton père – en vie – en bonne santé. Il ne peut pas en être autrement, c’est impossible, tu refuses d’y penser, mais tu as besoin de cette certitude – et si Robin trouve des informations, ensuite tu pourras agir. La libérer. La retrouver. Elle est toujours dans un coin de tes pensées, même si tu essaies de ne pas trop t’attarder dessus. Elle te manque toujours autant, et tu t’efforces de tenir cette douleur à distance.

— Tu pourrais le faire ? Ce serait… ce serait parfait. Mais il faut vraiment que tu sois prudent, que tu ne fasses aucune allusion devant mon père. S’il comprend que tu sais qu’elle est en vie… ça va très mal se passer.


Sa proposition te donne de l’espoir en même temps qu’elle t’effraie. Seul, tu sais que ce sera plus que compliqué, tu ne veux pas te jeter dans la gueule du loup, mais tu ne souhaites pas impliquer trop de monde, les conséquences pourraient être dramatiques. Mais si tu as une chance de pouvoir l’aider, tu ne veux pas la laisser passer. Ça fait déjà beaucoup trop longtemps, tu aurais dû agir bien plus tôt – et tu l’aurais sans doute fait, si tu avais su mieux gérer, ne pas t’effondrer.


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Mer 13 Juil - 2:27


Oh douce Halloween


Feat Eirian Howl


- Je suis déjà membre du conseil au Blood Circle. J’essaie de faire entendre mon point de vue.

Ma rétorque avait été directe et sûre avec un appui plus intense sur le mot « essayer ». Je savais pouvoir changer les décisions de l’organisation à l’instar même de celles de mon. S’en était assez de me morfondre dans le néant à siroter bière, whisky, gin et quoi encore … ? Je savais que le Blood Circle n’allait pas dans la bonne direction qu’on se coltinait dans un passé médiéval dorénavant révolu. Le monde ne fonctionnait plus entre bons et méchants, entre bien et mal et plusieurs zones de gris existaient et je tendais bien à le faire savoir. Évidemment, cela aurait été plus simple si je prenais la place de mon père, alors là on m’écouterait san rechigner. Si j’étais le chef de l’organisation … C’était beau de rêver n’est-ce pas ? Clairement, cela ne fonctionnerait pas. Tout le monde ne vibrait que par la bataille et l’action. À l’inverse, j’étais définie comme un intellectuel, un bureaucrate même si ce n’était pas totalement vrai. Moi aussi, j’avais eu une éducation stricte d’entraînement spartiate et cela depuis ma tendre enfance. Je détestais cette manie me traitant de bureaucrate, car ils ne savaient pas ce que c’était d’être au cœur du Blood Circle.

Assis, ma jambe gauche croisée sur l’autre je froissais maintenant de manière machinale le papier du sandwich repensant à toute la conversation avec Nathan et cela depuis le début. Je souriais en coin à cette espèce de compétition que nous avions. Qui seront les plus voraces ? Les Mangemorts ou les membres du Blood Circle ? Au beau milieu de l’action, c’était difficile de retenir son coup. Il y avait le réflexe de l’entraînement, l’adrénaline et sa propre survie en jeu sans compter des tas de probables d’autres facteurs auxquels cas, il me faudrait un chercheur en psychologie pour tous les trouver. J’avais donc haussé simplement les épaules ne souhaitant pas reparler du Mangemort que j’avais tué il y a plusieurs mois pour sauver et Garnet et moi-même.

Revenu de ma surprise et Nathan de sa saute d’humeur, je l’avais vu se rasseoir tranquillement alors que la conversation tourna cette fois sur les « cracmols », Nathan optait dans le sens qu’ils n’auraient pas dû rejoindre le Blood Circle et, une fois de plus, je rétorquais dans cette envie d’avoir raison. Cette envie de ne pas voir mon monde et la manière dont je l’avais vécu depuis ma naissance tomber en miettes même si j’y mettais moi-même du mien.

- Peut-être, mais ils sont tout de même mieux avec nous qu’avec les sorciers. Maintenant, ils sont en sécurité et ont une raison de vivre.

J’avais alors souris tristement sachant parfaitement que certains sorciers utilisaient la torture à outrance. Comble de malheur, ça me rappelait que mon père m’avait compté la torture d’un jeune sorcier de 12 ans en France par un groupuscule en lien avec le Blood Circle. Je fis une moue triste. Heureusement, le sorcier avait été sauvé. Personne ne savait ce qu’il était devenu ce sorcier. Personne ne l’avait jamais revu. J’espérais qu’il allait bien. Oui, nous étions aussi exécrables que les Mangemorts voire pire.

J’haussais une fois de plus des épaules un sourire, cette fois, taquin au visage quant à la mine déconfite de Nathan face au fait que c’était plus dur pour moi de rester fidèle à mes valeurs.

- Tu me mets au défi ? Je t’ai dit que j’étais sur le conseil du Blood Circle. J’ai voix au chapitre. Je ne te laisserais jamais tomber voyons.

Bon, j’étais toujours effrayé, mais je ne voulais pas le montrer à mon cousin. Tout aussi effrayé par cette envie de finalement agir soit de retrouver sa mère, ma tante. Je vis que trop rapidement son regard terrifié quant à ma sécurité et ses mots le corroborèrent, mais il y avait aussi cette étincelle de joie en lui et … J’étais déterminé. Tout en écoutant Nathan, je me levais pour aucune raison plausible que celle de me dégourdir les jambes. Je faisais même les cent pas derrière le canapé réfléchissant au but de cette visite et le pourquoi du comment je commencerais à parler de ma tante à mon oncle. Je me mis à marmonner pour moi-même jusqu’à élever finalement la voix et parler réellement à Nathan.

- Je pourrais y aller à Noël … Non, encore mieux ! alors que je m’arrêtais brusquement plaquant subitement mon poing gauche dans le droit. Il y a toujours une grande fête de Noël organisée par ma famille. Je pourrais demander « comment va la famille » à mon oncle. Je finirais par avoir la réponse …

Je réfléchissais cette fois sur place, fronçant les sourcils, sachant que je devais paraître très naïf. Je m’appuyais contre le dossier du canapé fixant finalement Nathan dans les yeux cherchant ses critiques positives, négatives et même neutre à ce plan. Mon esprit était en plein ébullition. Ça me changeait de mes derniers mois d’apathie alors que je continuais sur ma lancée.

- … Il faut que ma mère soit près de moi. Mon oncle sera plus enclin à parler avec elle à ses côtés. Ils sont amis. Peut-être même que ma mère va pouvoir m’aider sans qu’elle le sache.



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Lun 19 Sep - 22:11
Halloween entre cousins
« octobre 2020 »
Tu comprends pleinement la position difficile de Robin au sein du Blood Circle. Même en étant le fils de George Kane, ce n’est pas évident de faire bouger les choses dans le bon sens vu les positions adoptées par son père. Il faudra longtemps pour revenir en arrière, pour que les membres du Cercle changent de position… si c’est encore possible. La guerre est déjà tellement ancrée, les membres du Blood Circle ne reculeront pas si facilement. Tu espères cependant que des personnes comme ton cousin arriveront à faire évoluer les choses petit à petit. Robin te répond rapidement. « Essayer », oui, ça ne veut pas dire que tout bougera, mais c’est au moins une amorce.

— Je te fais confiance. Et fais vraiment attention à toi.

George Kane ne sera pas tendre avec Robin s’il se rend compte qu’il ne partage pas ses idées. Pas plus que ton propre père ne le sera s’il te remet la main dessus. Tu ne comprends pas vraiment pourquoi il leur est si difficile d’accepter la différence, de comprendre que sorciers et moldus peuvent vivre ensemble. La magie n’est pas une menace pour les moldus et le temps des chasses aux sorcières devrait normalement être révolue… Mais non, Mangemorts et Blood Circle vous ramènent directement au Moyen Âge, t’obligent à voir ton cousin en cachette, font de toi un paria au sein de ta propre famille.
La majorité de la population serait plutôt pour la paix, côté sorciers comme côté moldus, mais les deux camps extrêmes jettent en permanence de l’huile sur le feu, avivant la haine et les rancœurs des deux côtés. Au fond, tu te moques de savoir qui du Cercle ou des Mangemorts sont les pires, à une échelle compter ne sert plus à rien. Tous torturent, tous maltraitent des enfants, tous sont prêts à tuer et à faire régner la terreur pour imposer leurs idéologies mortifères. Les moyens ne sont pas toujours les mêmes… mais c’est bien toute la différence entre eux. Si seulement il était possible de remplacer leurs dirigeants, de les traduire en justice, de rejeter ces partis. Tu ne comprendras jamais comment le ministère de la Magie a pu laisser tant d’importance aux Mangemorts au point de les considérer comme de véritables alliés. Et le Cercle… cela a peut-être été plus facile pour eux, il existe depuis des siècles, les membres appartiennent à toutes les couches de la société, il n’est pas très surprenant qu’ils aient fini par atteindre les hautes sphères du pouvoir. Un soupir t’échappe. C’est à désespérer de l’être humain.

Tu t’agaces contre eux, contre les sévices infligés aux enfants – un des sujets qui te touchent le plus, à force de découvrir les enfances des uns et des autres, comme Garnet maltraitée et vendue par sa propre famille, torturée parce qu’elle n’avait pas la bonne quantité de magie. Et sa place n’aurait jamais dû être au sein du Blood Circle, ils ne font qu’exploiter ses envies de vengeance. Au final, elle se retrouve à travailler pour des bourreaux d’enfant, elle qui en veut tant aux Mangemorts pour cela. La réponse de Robin te fait écarquiller les yeux.

— En sécurité sur le champ de bataille ? Ça m’étonnerait. Le Blood Circle les manipule et utilise leur envie de vengeance, il se serait débarrassé d’eux depuis longtemps s’il n’avait pas quelque chose à en tirer. Et se venger et tuer ses bourreaux n’est pas une véritable raison de vivre. À ton avis, qu’est-ce qui leur arrivera quand la guerre se terminera, quand le Blood Circle n’aura plus besoin d’eux, qu’il aura profité autant que possible de leur traumatisme et de leur haine ? Les sorciers ont échoué à les protéger, mais le Cercle les manipule, personne ne s’en sort avec honneur.

Tu as bien vu les traitements infligés aux jeunes sorciers à l’Institut, les tortures pratiqués de part et d’autre. Vous êtes pourtant nombreux au sein de l’Ordre à vouloir mettre fin à tout ça, créer une société plus juste où chacun pourrait vivre en paix. C’est votre idéal à Kayla et toi, et ça paraît sans doute bien naïf dans le monde actuel, mais si plus personne n’y croit, cela risque encore moins d’arriver. Vous vous battrez pour cela ; c’est aussi pour cela que tu souhaites rejoindre les Aurors, pour participer à la hauteur de tes moyens au changement de la société – espérer au moins apporter ta petite pierre à l’édifice, te rendre utile d’une façon ou d’une autre. Tu as plus de facilités sur le terrain, parce que c’est comme ça que ta mère t’a élevé, elle t’a entraîné à te battre et c’est là que tu es devenu le meilleur. Autant mettre ces talents à profit .

— Non, ce n’est pas un défi. C’est sans doute juste moi qui suis trop sérieux sur ce genre de choses, désolé. J’aimerais protéger tout le monde, arriver à faire plus de choses… mais ça va prendre du temps, des années, avant qu’on arrive à se sortir de tout cela. Merci beaucoup pour ton soutien, c’est vraiment important pour moi.

Robin te prend totalement au dépourvu en évoquant ta mère et l’idée qu’il pourrait se renseigner à son sujet. Ton ventre se tord si fort que tu as l’impression que tu vas être malade. Ta mère… Tu ne parles pratiquement jamais d’elle pour tenir tes émotions à distance, mais elle te manque autant qu’au premier jour, tu ne donnerais absolument n’importe quoi pour la voir, entendre sa voix, t’assurer qu’elle va bien, que ton père ne lui a pas fait trop de mal. Tu ferais n’importe quoi pour la retrouver, la mettre en sécurité, la tenir loin des tueurs du Blood Circle. Et tu aimerais qu’elle soit là, à tes côtés, elle t’aiderait, te soutiendrait, elle à qui tu t’es toujours confié, la seule qui savait tout de toi. Tu éprouves l’envie un peu trouble d’être de nouveau un enfant et elle te protègerait, et tu pourrais enfin laisser retomber une partie de toute cette pression qui t’écrase. Maman. À moins qu’elle ne t’en veuille de ne pas être venue l’aider plus tôt – tu l’aurais sans doute fait s’il n’y avait pas eu tout ce qui s’était passé, si simplement survivre une journée après l’autre n’était pas devenu aussi difficile. Parfois, souvent, tu regrettes de ne pas avoir tenté quelque chose tout de suite après sa disparition – elle t’avait fait promettre de ne pas te jeter dans la gueule du loup. La promesse la plus difficile de ta vie. Si tu ne l’avais pas tenue, tu serais sans doute mort depuis longtemps. Mais au moins tu aurais été avec elle, tu aurais tenté quelque chose au lieu de simplement essayer de survivre… et même ça tu y parviens à peine.
La proposition de Robin te laisse en état de choc, tu le suis des yeux tandis qu’il se lève et se met à faire les cent pas, en se parlant à lui-même. Tu as froid mais tu ne peux ignorer l’espoir que soulève ton cousin.
Les fêtes de Noël d’autrefois se sont pratiquement effacées de ta mémoire, tu sais juste que toute la famille se réunissait, mais tu étais trop jeune pour que le souvenir reste.

— Je ne sais pas s’il te répondra si facilement. Il te parlera de lui, de Victor, mais pas d’elle. Ça fait des années qu’il garde le secret… Si tu en parles trop frontalement, il va se douter de quelque chose.

Et il est hors de question d’attirer l’attention de ton père sur Robin. Certes, il ne pourra pas s’en prendre à lui, mais s’il comprend que tu as eu des contacts avec lui… S’il est évident que le père de Robin est au courant pour ta mère, tu ne sais pas ce qu’il en est de sa mère. C’est la sœur de la tienne, est-ce qu’ils ont vraiment pu la tenir à l’écart de tout ça, lui dire que sa sœur était morte ? Tu ne t’avanceras pas trop sur ce dont ils sont capables – et imaginer que la mère de Robin lui ment depuis treize ans. On a vraiment une famille tordue.

— Peut-être que ta mère sait quelque chose ? Ils lui ont peut-être dit ? Ce serait peut-être plus facile en passant par elle ? Je ne sais pas…

Au-delà de ton père et de ton oncle, cela fait beaucoup trop longtemps que tu n’as pas vu ta famille pour juger de leurs réactions, de ce qu’ils savent ou non. Même Victor est un étranger complet pour toi.



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Mar 27 Sep - 3:13


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J’avais alors eu un petit rire sarcastique au fait que lesdits « cracmols » soient sur le terrain lors de raids contre les sorciers ou qu’ils sont manipulés. Parfois, je me demandais bien qui manipulait qui entre Garnet et moi. Puis, comment devais-je m’y prendre pour l’empêcher d’accéder au champ de bataille dites-moi ? Je n’en avais vraiment aucune idée : c’était une véritable mission impossible. Certes, outre l’attitude bornée de la jeune femme en particulier, je pouvais foncièrement avouer que ces ge s n’étaient pas au bon endroit. Ils auraient dû se retrouver dans des familles adoptives et non utilisés comme des machines.

- Je sais avais-je murmuré triste. J’essaie de bien les traiter tout particulièrement l’une d’entre-elle qui … Pourrait être mon amie …

Silencieux à la suite de sa réaction, presque outrée même, concernant ma taquinerie du défi j’avais largement perdu mon sourire. Je me sentais coupable et incapable de l’aider, de le protéger comme il se doit. Lorsqu’il était venu me voir en février, j’avais tout d’abord été choqué, surpris. Ensuite, je m’étais rendu compte vouloir l’aider coûte que coûte. Peut-être que je le pensais encore tel un enfant alors qu’il était maintenant adulte. J’avais envie de le protéger pour rattraper ce que je croyais être une erreur des années plus tôt. Je n’avais pas été assez fort. À cause de cela, je le connaissais à peine. Nathan avait changé. Je le sentais fier, orgueilleux, solitaire.
Il refusait toute aide, tout ce qui pourrait me faire du mal … À moi. Et cela me frustrait.

Mais moi aussi, j’avais changé. Enfin, je n’avais pas changé tant que ça. J’avais toujours été le mec protecteur des plus faibles en particulier de mes proches. Ça m’agaçait sincèrement que Nathan réagisse comme ça. Ses remerciements m’avaient, toutefois, redonné un peu le sourire m’amenant à hocher positivement de la tête face à ses mots. Peut-être aussi m’avaient-ils donné la détermination de me lancer vraiment dans cette croisade à savoir comment et où se trouvait ma tante. Mon esprit s’échauffait tellement que je commençais à avoir mal à la tête : à moins que je devrais me réhydrater, à voir. Je faisais les cent pas exposant ouvertement tout ce qui me passait par la tête des fêtes de Noël à ma mère ayant toujours été très proche de son frère. Au moins, Nathan avait eu le bon sens de me calmer les méninges. Ses mots clamaient malheureusement la vérité. Je soupirais ma frustration dans un grognement sachant pertinemment tâchant de ne pas me mettre en colère. Je savais que Nathan voulait me protéger, mais ça me rendait fou qu’il trouvait à chaque fois quelque chose pour m’empêcher d’agir. Mais il avait raison. Baissant les yeux vers le plancher du salon, les poings fermés, je savais que mon oncle gardait ce secret depuis des années maintenant que s’en était sûrement devenu une routine. Je me demandais s’il lui arrivait d’oublier même que sa femme était sa prisonnière. Probablement marmonnais-je dans un soupir sarcastique. À moins qu’elle se trouvât au QG. En même temps, Nathan évoquait ma mère.

Je revins m’asseoir sur le canapé, les coudes contre les genoux, et le regard dans le vague de prime abord. Je le tournais finalement vers mon cousin à nouveau sérieux et déterminé. J’avais l’impression que mon cœur battait plus fort. Je sais que c’était dangereux, mais je ne pouvais pas ne pas le faire.

- Je doute qu’il ait mis ma mère au courant puis, je n’ai pas trop envie de l’intégrer là-dedans à cause de mon père. Je m’arrêtais y réfléchissant quand même. Nathan je sais que tu ne veux pas m’inclure là-dedans, mais il faut que tu comprennes qu’on ne peut pas ne pas rien faire. Tu ne peux pas rester comme ça à t’imaginer ce qui a pu arriver à ta mère. Ça doit t’être vraiment stressant, non ? De ne pas savoir où elle est vraiment ? Je veux t’aider et je peux t’aider. Fais-moi confiance s’il te plaît.

Je le regardais avec sévérité alors que mon ton se faisait insistant. Je voulais qu’il comprenne ne pas pouvoir m’exclure de ses projets. Dans une grimace, je tentais de sourire puis, je continuais.

- Je ne crains rien et cela bien moins que toi d’aller vérifier au quartier général même si je doute que mon oncle ait gardé une pièce secrète. Je ne crains rien aussi et bien moins que toi d’aller voir au manoir Lancaster. Si je m’éloigne un tantinet de la fête, je prétexte une envie d’aller aux toilettes. C’est tout. Je peux, ainsi, chercher une pièce verrouillée sans parler à quelqu’un.

La compassion me faisait presque monter les larmes aux yeux. Je souriais le cœur remplie de bonté à souhaiter faire cela pour mon cousin. Par un simple réflexe d’amitié que je n’aurais sûrement pas dû faire, je lui frottai le dos lui murmurant quelques mots au passage.

- On va la retrouver. Promis.



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Halloween entre cousins
« octobre 2020 »
Tu ne veux pas te disputer avec Robin, mais tu ne peux t’empêcher de souligner que les Cracmols ne sont pas particulièrement en sécurité au sein du Blood Circle, entre les champs de bataille et le fait qu’ils sont tolérés seulement tant qu’ils sont utiles. Si le Circle n’avait rien à tirer d’eux, ils subiraient le même sort que les autres sorciers, tu en es convaincu. Exploiter leur rancune contre la magie en fait des combattants pratiques – et peu de monde les pleurerait puisque leur famille les rejette. L’attitude des sorciers à leur égard n’est pas mieux et tu ne le nies pas. Comme souvent, Blood Circle et Mangemorts ne valent pas mieux l’un que l’autre. Et bien sûr, tes paroles ne s’adressent pas à ton cousin, tu sais qu’il n’est pas responsable de la situation – et tu ne sais pas ce que tu ferais à sa place, difficile d’intervenir directement. Mais c’est frustrant. Tu aimerais tellement qu’il soit possible de faire évoluer les choses plus rapidement et pour de bon.
Il connaît particulièrement une Cracmol. De ton côté, tu n’as pas l’intention de prononcer le nom de ton amie Garnet. Même si tu sais que Robin ne lui causerait pas d’ennui, tu continues de cloisonner ta vie au maximum. Hors de question de mettre tes amis en danger, c’est déjà bien assez dangereux pour eux de te fréquenter, comme tu l’as vu l’été dernier, lorsque Sean t’a surpris avec ton cousin. Ça s’est plus que bien terminé, heureusement, mais l’alerte a été chaude, et si tu as été le seul à en faire les frais, ça aurait pu aussi très mal se passer pour Robin. Ton visage commence à être connu au sein du Blood Circle et tu multiplies les précautions. C’est dangereux pour tes amis sorciers que pour tes amis moldus, et naviguer entre les uns et les autres devient un jeu d’équilibre.

— Ce n’était pas contre toi, tu précises. C’est juste… ça me rend fou, toutes ces vies brisées de part et d’autre, parce que des parents sont infichus d’aimer leurs enfants.

Autant pour toi tu arrives à faire avec, autant avec les autres il n’y a pas grand-chose qui t’énerve davantage. De plus en plus tu te rends compte à quel point c’est un sujet sensible pour toi. Et tu ne comprendras jamais ces prétendus parents qui torturent leurs enfants parce qu’ils ont le malheur d’avoir une différence – d’avoir trop de magie ou pas assez, selon leur perspective. Ça ne devrait rien changer. Et tu mesures pleinement la chance que tu as eue avec ta mère. Elle a tout abandonné pour te protéger, te sauver – t’éviter les tortures, les expériences, la mort probablement, aux mains de ceux que tu considérais comme les tiens. Ton père n’aurait pas hésité à te livrer aux laboratoires ou à t’exécuter lui-même. Tu rêvais de devenir un chasseur de sorciers quand tu étais petit. Maintenant, tu espères n’avoir jamais à tuer, même si tu sais que c’est pratiquement inévitable entre la guerre et ton choix de métier. Tu seras quand même un soldat – pour défendre les autres et non pour les éliminer.

Robin évoque l’idée de t’aider à retrouver ta mère, d’essayer au moins de repérer l’endroit où ton père la détient. Les idées fusent et tu t’efforces de le tempérer, conscient que ton père ne vous donnera pas partie facile. Il doit toujours s’attendre à te voir débarquer même si cela fait longtemps. On pourrait croire qu’avec les années, il se relâcherait, se montrerait moins prudent mais tu sais qu’il n’en est rien. Sinon, il aurait depuis longtemps abandonné l’idée de vous retrouver, ta mère et toi. Et il sait à quel point elle est dangereuse, les années passées à lui échapper, à te protéger de lui lui ont apporté des preuves supplémentaires – et il connaissait parfaitement ses compétences lorsqu’elle faisait équipe avec lui au sein du Cercle. Alors, il ne risque pas de relâcher sa surveillance, même s’il ne peut évidemment pas rester à proximité en permanence. Imaginer ce qu’il a pu lui faire, l’imaginer, elle, là-bas, prisonnière de cet homme qu’elle a passé dix ans à fuir t’angoisse. Il peut lui faire du mal sans la tuer, il tient à vous avoir tous les deux. Que tu continues de t’en sortir la protège un peu, mais ça ne durera pas éternellement. Et tu veux plus que tout la libérer, qu’elle échappe à cet homme qui vous a fait tant de mal – par ta faute – mais rien ne le forçait à te haïr pour ce que tu es. Elle te manque plus que tu ne saurais le dire, comme une plaie à vif, saignante, qui n’a jamais commencé à guérir. Maman.
Robin continue de réfléchir tandis que tes pensées tourbillonnent. Tu es à peu près sûr que ta mère est chez ton père, non dans le quartier général. Il est trop possessif, trop orgueilleux, trop dans le contrôle pour confier cette mission à quelqu’un d’autre. C’est une histoire de famille pour lui – et c’est aussi cela qui vous a longtemps protégés, le fait qu’il n’en ait pas parlé à tout le Cercle, qu’il ait limité cela à quelques connaissances, à des membres en qui il avait confiance. Maintenant qu’il l’a retrouvée, il ne la lâchera pas – même aujourd’hui. Il ne voudra pas lui faire oublier qu’elle est en son pouvoir. Tes souvenirs d’enfance sont flous mais ta mère t’a suffisamment parlé de lui pour que tu saches à quoi t’en tenir.
Robin reprend place dans le canapé. Impossible d’inclure ta tante dans l’affaire selon lui, il la connaît mieux que toi. Ses paroles te font bondir. Il pense vraiment que tu ne t’inquiètes pas ?

— Bien sûr que c’est stressant, j’y pense tous les jours, à ce qu’il peut lui faire, l’endroit où il peut la retenir, ce qui s’est passé pendant tout ce temps ! Elle l’a défié pendant dix ans, il ne le lui pardonnera pas et si elle est encore en vie, c’est sans doute parce qu’il ne m’a pas trouvé, moi. Je sais bien qu’on ne peut pas rester sans rien faire, je regrette de ne pas avoir tenté quelque chose quand…

Ta voix vacille.

— Elle m’a fait jurer de ne pas me jeter dans la gueule du loup s’il lui arrivait quelque chose. Sinon j’y serais allé ce jour-là… et on serait sans doute morts, elle et moi. Je ferais n’importe quoi pour la retrouver, mais je ne veux pas… on n’aura pas le droit d’échouer, tu comprends ? Il n’hésitera pas à la tuer. Et je n’y arriverai pas tout seul.

C’est dur à admettre, tu aurais largement préféré t’en sortir par toi-même, mais tu ne peux pas te mentir sur ce sujet.

— J’ai besoin d’aide et je te fais confiance. Mais vraiment ne le sous-estime pas.

Tu hoches la tête en entendant la suite.

— Je ne crois pas qu’elle sera au quartier général. Il y a trop de paramètres qui lui échappent, je pense qu’il… veut lui montrer son pouvoir sur elle, le fait qu’il contrôle la situation et pour ça il a besoin de la garder pas trop loin, donc plutôt chez lui. Le sous-sol est une forteresse, il a dû aménager les étages aussi… Il y a des endroits où il peut la retenir sans que personne le sache. Mais fais vraiment attention, je ne sais pas tout ce qu’il aura pu mettre en place comme protection.

Tu le lui as déjà dit, mais tu ne peux pas t'empêcher de le répéter. Tu as déjà perdu ta mère, tu ne veux pas qu'il arrive quoi que ce soit à ton cousin. Robin te glisse une main dans le dos dans un geste de réconfort, mais tu te décales aussitôt, un peu brusquement. Tu ne supportes toujours pas qu’on te touche, d’autant plus de façon prolongée. Tu lui adresses un sourire un peu triste.

— Désolé. Merci pour tout ce que tu fais. Tu n’imagines pas à quel point j’ai hâte de la retrouver.


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Oh douce Halloween


Feat Eirian Howl


Plus tôt, Nathan avait parlé de vies brisées. Il parlait des gens nés dans des familles sorcières, sans le pouvoir de faire de la magie, rejetés par leurs propres familles. Évidemment que je m’en faisais pour eux en particulier pour mon amie et de plus en plus telle ma deuxième sœur. Pourtant, plus Nathan parlait et plus je me rendais compte de la bonté dans ses mots. Il pensait réellement à ma protection comme à celle de ceux appelé « cracmols ». Bon, ils ne méritaient pas ce terme étant des humains comme les autres, mais là était un autre sujet. La gentillesse de Nathan, mais surtout sa résilience face à l’adversité m’était admirable. Il parlait de sa situation avec tant de courage que je ne pouvais pas m’empêcher un sourire de compassion. Je ne savais pas, pourtant, quand exactement ma tante s’était fait rattraper par son mari. Cela devait faire quelques mois … Peut-être plus. Quand il parla finalement de sa promesse à celle-ci, je ne pus pas rester silencieux.

- Je te comprends. Je ferais, sans doute, la même chose pour ma mère …

Avais-je alors lâché sur un ton bas et ému, triste par ce dilemme que mon cousin vivait. Aller la sauver et risquer de se faire capturer ou même tuer ? Sa mère n’en survirait pas. Attristé, je me demandais soudainement si ma mère serait capable d’en faire autant pour moi. Je calmais, ainsi, mes ardeurs plus j’écoutais Nathan. Il en venait à me demander de faire attention. Que mon oncle n’était pas idiot. Après tout, ce dernier ne voulait certainement pas que cela se sache au sein du Blood Circle. Ça ferait parler. Ça amènerait des rumeurs que la sœur de la femme du Premier Ministre George Kane est prisonnière de son mari parce que son fils est un sorcier. J’avais alors baissé la tête, acquiesçant. Nathan avait raison. Puis, je ne savais rien. Il en connaissait bien plus que moi. C’était lui qui avait vécu à la dure toutes ces années. Pas moi ! Il était sage alors que j’étais trop téméraire. Peut-être que j’étais aussi trop proche de mes émotions. En tout cas, quand cela concernait les gens que j’aimais. Parfois, j’ai l’impression que je pourrais absolument tout faire pour eux. Je ne savais donc rien et la description par Nathan des protections engendrées par mon oncle dans son manoir décupla ce fait. Je ne savais rien et je me sentais si inutile.

Alors, j’avais voulu l’encourager à continuer, à tenter de faire quelque chose pour sa mère, mais surtout à apposer un geste de bonté. Rien n’était aussi simple. Je me sentais encore plus inutile, mais surtout un mécréant lorsque Nathan refusait l’étreinte. Je ne tentais pas de renchérir, cependant, ayant bien trop de respect pour lui.

- Je sais que tu as hâte de la retrouver. Je suis désolé aussi d’accélérer les choses. C’est juste que je voudrais … Je voudrais te voir plus sourire. Comme avant. Je ne sais pas. Je dois vivre dans le passé me rappelant trop de la petite tête bouclée qui me suivait partout.

Je rigolais avec légèreté tout simplement heureux d’être en sa compagnie en ce soir d’Halloween. Oui, le reste suivra. Une chose en son temps et sûrement d’accélérer les étapes ne causerait que de la souffrance pour tout le monde à commencer par ma tante. J’étais, néanmoins, déterminé à l’aider et mes mots se firent porteurs de ce message.

- Puis, je saurais me faire discret ne t'inquiètes pas. Si j’ai des informations, je t’en ferais part par notre messagerie secrète déclarais-je sur un ton sérieux, mais gardant néanmoins le sourire pour tenter de garder mon cousin dans un certain optimisme. Puis, je changeais de sujet. Et pour changer, et si on se faisait une autre partie de Mario Kart ?

Déclarais-je sur un ton plus enjoué décidé à rendre mon cousin joyeux ne serait-ce que pour ce soir, pour cette nuit. Nous passions, ainsi, deux autres bonnes heures à nous amuser. Certes, le temps des aux revoir sonnèrent une fois de plus depuis le mois février alors qu’il rentrait à nouveau dans ma vie. Des aux revoir déchirants, mais qui en cette fête des morts, je croyais courts. Malheureusement, j’aurais tort une fois de plus. La guerre deviendrait bien plus sordide en 2021. Tellement que cette guerre réussirait à mettre en péril notre amitié à mon cousin et moi. Certes, gagnerait-elle ? Cela restait à voir.



KoalaVolant

Fin du rp pour Robin
@Eirian Howl Oh ! Douce Halloween [Eirian] - Page 2 481657455


 
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Lun 23 Jan - 8:42
Halloween entre cousins
« octobre 2020 »
Tu as l’impression qu’il y a un fossé entre Robin et toi – un fossé qui se trouve surtout de ton côté, en réalité. Il ne s’agit pas seulement des années écoulées, il ne s’agit pas seulement du fait que vous avez grandi dans deux mondes différents, qu’il a continué à avoir une vie plus tranquille, quoique tu n’aurais pas aimé grandir sous le joug de son père, alors que toutes tes perspectives d’avenir se réduisaient à une seule : survivre. Un jour de plus. Un mois de plus. Un an de plus. Et recommencer encore et encore, chaque jour, mois, année étant une victoire supplémentaire. Tous tes choix ont été faits sous ce prisme. Le problème, ce n’est pas Robin, c’est toi et ta capacité à retrouver un semblant de normalité sans tout voir sous l’angle du danger, des risques à prendre, de la conscience que des enfants sont encore et toujours en danger. Et c’est en parlant avec lui que tu en prends conscience. Ta mère a été présente pendant des années et elle a été ta seule amie et ta seule confidente en sus d’être ta mère. Le vide laissé par son absence bée en toi et rien ne peut le remplir – et tu as dû survivre, seul, cette fois. Tu ne sais pas si tu es capable de vivre autrement, de laisser cela derrière toi. Peut-être une fois que tu l’auras retrouvée ? Tu n’en sais rien. La retrouver, la mettre en sécurité reste ton seul véritable objectif. Même les Aurors paraissent secondaires tant tu sais que tout tient à un fil. Finiras-tu seulement l’année scolaire en vie ? Tu es décidé à arracher chaque jour à ton père et au Blood Circle, à ce que vous vous en sortiez vivants, elle et toi, mais tu as bien conscience d’à quel point c’est fragile.
Parfois, tu te dis que ça aurait été plus simple que tu ne tiennes pas ta promesse, que tu aies quand même tenté de la sauver à ce moment – mais tu n’avais que seize ans, pas vraiment le droit d’utiliser la magie hors de l’école, pas d’autres armes que des lames et tes compétences en arts martiaux – ça aurait été purement et simplement suicidaire, tu aurais réduit à néant les efforts de ta mère depuis ton enfance, mais tu aurais été… tranquille, d’une certaine façon. Tu ne le penses pas vraiment, les rencontres faites depuis un an valent plus que tout, mais… tu es fatigué parce que tu ne vois pas d’issue à ta situation. Ton père n’arrêtera pas de te traquer et tant que la guerre continuera, tu ne seras en sécurité dans aucun des deux mondes. Un jour, un mois après l’autre. Et tu aviseras au fur et à mesure.
Robin a l’air de comprendre ta détresse et il acquiesce. Il agirait de la même façon pour sa mère. Tu le mets cependant en garde – tu as déjà perdu ta mère, tu refuses que ton père s’en prenne à ton cousin. Sans parler de Victor, les années passées avec ton père n’ont pas dû lui faire grand bien.
Tu lui donnes sans doute l’impression d’être trop sage, trop prudent, mais tu sais aussi qu’agir tête baissée apporte rarement quelque chose de bien – ou alors, c’est l’habitude de toujours fuir, de toujours chercher une solution autre que la confrontation frontale sauf quand elle devient inévitable.

Robin amorce un geste pour te réconforter et tu esquives. Ta réaction doit le blesser, mais tu ne veux pas t’avancer sur ce terrain-là, commencer à lui expliquer ce qui ne va pas chez toi, et heureusement il ne recommence pas. Il aimerait te voir davantage sourire – et c’est vrai que si tu es arrivé ainsi, si le jeu s’est bien passé, la conversation t’a bien assombri. Tu as l’impression de traîner un nuage de pluie avec toi qui se déverse sur ceux qui t’entourent. Pourquoi est-ce que passer une simple soirée à s’amuser est devenu aussi difficile ? Tu y arrives un peu avec Kayla, parce que sa bonne humeur et son enthousiasme sont contagieux, et tu n’y résistes pas, mais tu gardes le sentiment diffus de gâcher les choses, même si ce n’est sans doute pas totalement vrai. Cependant, tu aimerais être capable d’oublier ta vie pendant quelques heures, oublier les ombres et les angoisses qui rôdent, être et vivre comme n’importe quel jeune homme de vingt ans. Mais c’est un rêve impossible. Le Nathan que tu étais enfant est mort, ou du moins enfoui très loin en toi, mais tu ne te sens pas de le dire à Robin. Et s’il peut ressusciter un peu cette part de toi, ce n’est pas plus mal.
Tu lui souris.

— Merci. Moi aussi, j’aimerais bien redevenir comme avant. Mais promis, je ne te suivrai plus partout !

Dès qu’il aura des informations, il te les transmettra et ton cœur s’allège un peu. Tu vas enfin pouvoir avancer, agir pour ta mère. Robin te proposer une nouvelle partie de Mario Kart et tu acceptes.
Les heures suivantes passent rapidement tandis que tu te concentres sur le jeu et sur l’instant présent, cette soirée en compagnie de ton cousin, et tu t’efforces de ne penser à rien d’autre.



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@Robin D. Kane désolée pour le délai de post de cette clôture x)


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