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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Oh ! Douce Halloween [Eirian] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Robin D. Kane
Robin D. Kane
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Mer 4 Aoû - 3:34


Oh douce Halloween


Feat Eirian Howl


Halloween. Une fête que j’ai apprécié en surface. Enfant, je faisais la récolte de bonbons en compagnie de ma mère, de ma sœur, de ma meilleure amie, de mon cousin … Plus tard, j’optais plutôt pour des fêtes arrosées et effrayantes en compagnie de mes amis. J’étais alors le seul de mes amis à ne pas avoir peur lors du visionnement du traditionnel film d’horreur. J’avais vu pire. Je voyais bien pire dans ma vie quotidienne. C’était l’époque ou tout le monde pensait qu’un Sorcier équivalait en un déguisement au même titre des vampires, des loup-garou, des fées et ainsi de suite. C’était une époque de naïveté en Angleterre. Moi ? Je n’avais jamais été naïf. Récemment, je suis même devenu si cynique, si peu confiant en le futur de l’humanité. J’avais si peu confiance que mes pairs puissent faire la part des choses trop ancrés dans leur projet de vie : la chasse aux Sorciers. Personne ne réfléchissait au Blood Circle. Des machines. Même Olivia.

Pensant à Vivi, j’appuyais las, le front contre la fenêtre donnant sur la rue plusieurs mètres plus bas. C’était un quartier agréable. Composé d’une chambre, d’un bureau et d’un salon, mon appartement se trouvait au troisième et dernier étage d’un immeuble en briques rouges.

Je me demandais s’il trouverait. Je me demandais s’il viendrait …

On avait fait attention ces dernier mois mon cousin et moi pour nous voir seulement dans des lieux et à des heures disparates. Il y avait les lieux publics avec énormément de gens tel un centre commercial ou des ruelles sombres à minuit, un soir de pleine lune. Nous ne nous lésinons pas sur les précautions à prendre et donc Nathan ne fut jamais venu chez moi. Enfin, ce serait jusqu’à ce soir. Halloween avait, néanmoins, l’avantage de pouvoir confiner l’apparence d’une personne sans attirer le regard sur celle-ci. Un mois plus tôt, j’avais donc proposé à mon cousin de venir chez moi.

Mais je ne sais pas s’il viendra. Il était toujours si secret. Je ne pensais pas qu’il parlait de moi à des Sorciers toutefois. Non. Nathan m’appréciait malgré tout, malgré ce que je suis devenu et donc il ne me ferait pas un coup pareil. Il ne livrerait pas tout ce que je lui racontais sur moi à ses amis ou plutôt … À des Sorcier plus haut placé. Je me détournais de la fenêtre, les mains sur les hanches pointant un petit sourire en coin. Je pensais alors tout haut.

- Je ne sais pas trop ce que les Sorciers vont faire que j’aime parfois un bon hamburger ou que j’aime me promener en forêt …

Malheureusement, ces derniers mots me ramenaient à Olivia. Je m’avachis dans mon canapé tout en me débarrassant de mes chaussures et chaussettes. Je me sentais mieux maintenant simplement en chemise boutonnée à moitié et en jeans. Je fermais les yeux repensant à la dernière fois ou je vis Olivia hors du QG. Ce devait être lors de la fête au London Bar. C’était là ou on rencontrait cet homme : Hunter Conley. Je n’avais vu un homme aussi têtu que lui. Courageux aussi. Maintenant que j’y repensais, je l’admirais d’avoir tout quitter pour vivre comme il l’entendait.

Je me redressais brusquement décider à m’activer pour éviter de penser. Le sujet de ma tante m’effleurait aussi l’esprit. Je savais devoir aborder mon projet ce soir, mais pour le moment, je souhaitais uniquement penser à la bouffe, au fait de passer un bon moment avec mon cousin comme lorsque nous étions enfants. Mais est-ce que je me voilais la face ? C’était très possible. Nathan avait changé de nom et peinait à aimer m’entendre dire son vrai prénom. En fait, son vrai prénom serait plutôt Eirian : ça me faisait mal au cœur d’entendre cela. Je ne devais pas entrer dans sa vie, choisir pour lui, mais … Je n’arrivais pas à dire adieu à ce prénom que j’avais tant aimé prononcer jadis. Espérant donc une énième fois qu’il vienne ce soir, j’allais chercher deux sortes de chips vidant respectivement les sacs dans deux bols différents que je plaçais sur la table du salon. Je laissais, néanmoins, les burgers que j’avais commandé une heure plus tôt et les bières au réfrigérateur.

La sonnette retentissait à ce juste moment me faisant sursauter. Était-ce lui ? Oui. Nous nous étions concocté un petit code secret. Cinq coup réguliers et monotones cognés contre une porte signifiait l’un de nous deux. Sans plus attendre, je traversais le salon allant jusqu’au petit couloir qui passait près de la cuisine. Prenant une grande inspiration, j’ouvris finalement la porte.



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Être un héros est une tâche difficile et trop souvent décriée dans l'arrogance. Pourtant, oh combien on a besoin de héros de nos jours. J'aimerais être un héros pour les citoyens britanniques. Je veux me faire le protecteur des gens.

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Eirian Howl
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Jeu 5 Aoû - 22:37
Halloween entre cousins
« petite citation »
Tandis que le banquet d’Halloween de Poudlard bat son plein, tu te prépares à t’esquiver pour une autre soirée, loin de bruit et de la foule. Toi et ton cousin, tranquilles, ça te paraît un bien meilleur plan. Ça fait un petit moment que tu ne l’as pas vu et tu as hâte. Et il aura sans doute des nouvelles de ta mère à te transmettre, il est grand temps que tu agisses et que tu lui viennes en aide, tu ne supportes plus de la savoir entre les mains de ton père. Tu veux la revoir, c’est ton plus grand espoir, t’assurer qu’elle va bien – ou pas trop mal. Tu mettras tout en œuvre pour la libérer, peu importe les risques.
C’est de la folie, souffle ta raison à propos de cette soirée. C’est de la folie, ajoute l’angoisse qui ne te quitte pas. C’est de la folie, surenchérit la voix de ta mère. Ou de l’inconscience, ce qui revient globalement au même dans ces circonstances. C’est de la folie et pourtant tu vas le faire. Mais c’est aussi la seule solution viable. Après les ennuis de ces derniers mois, Sean qui t’a vu avec ton cousin à Regent’s Park cet été, l’embuscade à laquelle tu as échappé de justesse avec Maxime, ton chemin qui a croisé celui d’Olivia Baring pratiquement au même endroit, tu es parvenu à la conclusion qu’il était bien trop dangereux pour Robin et toi de vous rencontrer à l’extérieur, que ce soit dans des parcs, des centres commerciaux ou des cafés bondés. Trop de risques de croiser un Blood Circle en vadrouille, trop de risques de tomber sur un sorcier essayant de passer inaperçu dans le monde moldu – tu n’as pas oublié la leçon apprise avec Sévastian au début de l’année. Alors, chez lui, c’est finalement l’endroit le plus sûr, relativement parlant. En croisant les doigts pour qu’un de ses proches du Cercle ne débarque pas, pour qu’aucun voisin ou passant ne te voie entrer chez lui. Mais pour ces derniers points, tu comptes bien prendre toutes tes précautions. Parano ? Sans doute, mais c’est ce qui te maintient en vie depuis des années, alors tu n’es pas près d’y renoncer. Tant pis si tu en fais trop aux yeux des autres. Ça te rassure de te dire que tu as pris toutes les précautions que tu pouvais. Et tu fais pleinement confiance à Robin pour ne pas te trahir. Il a eu plusieurs occasions de le faire ces derniers mois, il l’aurait fait depuis longtemps s’il l’avait voulu, surtout en ayant connaissance de l’ardeur avec laquelle ton père te cherche. Ce serait absurde de faire ça chez lui. Non, définitivement, c’est vraiment l’endroit le plus sûr, même si tu n’arrives pas à faire taire l’angoisse qui te hurle que c’est contre tous les principes avec lesquels tu vis depuis treize ans et que tu commets une erreur de plus.

De toute façon, c’est ça ou tu ne vois pas Robin, et tu n’as pas envie d’y renoncer. C’est de la folie aussi de continuer à t’accrocher à ton passé avec la guerre qui ne cesse de gagner en ampleur, alors que vous êtes dans des camps différents, mais justement tu veux croire qu’un autre chemin est possible, que la paix n’est pas devenue une illusion. Tu as besoin aussi de retrouver un peu ta famille, ceux qui savent, ceux qui connaissent Nathan. Tu ne sais pas si tu pourras de nouveau entendre ce prénom si étranger et si familier, qui est toi sans être pleinement toi, ou une part de toi qui n’existe plus vraiment, sans cette pointe crispée dans ton ventre, cette contradiction entre ton instinct qui te hurle de ne pas réagir et le fait que tu y réponds comme si de rien n’était. Tu t’es appelé Eirian plus longtemps que Nathan, et tu ne sais pas si tu pourras un jour réconcilier les deux. Tu mesures de plus en plus à quel point tu n’es plus le même garçon qu’autrefois, à quel point des choses se sont cassées. Est-ce que c’est rattrapable ? Tu ne sais pas. Tu t’efforces cependant de maintenir les apparences devant ton cousin, de faire comme si tout allait bien, ou du moins mieux que la réalité. Avoir parlé avec Kayla t’a un peu libéré, mais tu te débats toujours contre tes angoisses et tes cauchemars, un peu atténués par les potions, sans qu’elles t’en délivrent complètement. Après ton début d’année chaotique, les choses commencent à se calmer. Et la soirée organisée par le conseil et l’école t’a aussi mis du baume au cœur, avec la proposition de Sean de t’accueillir pendant les vacances pour que tu ne restes pas seul à Poudlard. Tu n’aurais jamais pensé qu’il le ferait, non que tu mettes en doute son amitié ou sa bienveillance, mais il a déjà beaucoup fait en t’hébergeant au mois d’août, sans parler de croire à ton histoire et de ne pas te livrer au conseil et au ministère. Il aurait parfaitement pu s’en tenir là et tu aurais déjà été plus qu’heureux de ce qu’il a fait pour toi. Mais là, c’est une étape supplémentaire. Tu espères que tu ne le dérangeras pas, que tu ne l’empêcheras pas de profiter de ses proches. Il n’a pas à faire tant d’efforts pour toi, même si ça te touche énormément. L’émotion t’a rendu incapable de lui répondre correctement sur le moment.

Fébrile, tu t’assures que les dortoirs sont vides. Aucune chance de croiser qui que ce soit en quittant le château – tant mieux parce que tu ne comptes pas le faire sous ta véritable apparence. Il est grand temps de mettre en pratique tes compétences en métamorphose. Un sortilège, et tes cheveux changent d’apparence. De brun bouclé, tu deviens blond aux mèches raides, plus courtes que ce que tu as d’habitude. La sensation est un peu étrange, mais ce n’est que le temps d’arriver chez Robin, tu enlèveras tout ça une fois chez lui. De verts, tes yeux deviennent bleus – le changement n’est pas immense, mais il fera l’affaire. Tu as l’impression de revenir des années en arrière, avant Poudlard, quand ta mère te teignait les cheveux et te faisait porter des lentilles de contact colorées pour te camoufler. Tu changes un peu la forme de ton visage, le rends moins fin, masques le grain de beauté à la commissure des lèvres et ceux sur ta joue, qui te rendent un poil trop identifiable à ton goût. Voilà. Bien malin qui te reconnaîtrait derrière ce changement d’apparence. Un manteau épais modifiera un peu ta carrure – tu restes trop mince, tu ne peux pas y faire grand-chose.
Un dernier coup d’œil pour juger du résultat. La baguette dissimulée dans ton manteau et le couteau fixé à ton bras gâchent un peu l’apparence innocente que tu te donnes, mais ils sont totalement invisibles de l’extérieur. Tes vêtements restent simples, un peu amples, tes manches sont assez larges pour ne pas peser sur tes poignets et tombent assez bas pour ne pas dévoiler les trop nombreuses cicatrices sur tes bras. Satisfait, tu récupères l’assortiment de bonbons et chocolats spécial Halloween que tu as acheté pour ne pas arriver les mains vides – purement moldus, tu n’as pas voulu prendre le risque d’apporter des friandises sorcières chez Robin – et tu te mets en route. Personne dans les couloirs, comme prévu, et tu gagnes rapidement les cheminées qui permettent de rejoindre Londres. Une pluie fine t’accueille. Il fait plus chaud qu’en Écosse, mais le manteau reste plus que bienvenue et tu remontes ton écharpe sur ton nez, profitant de l’occasion pour masquer encore plus ton visage. Malgré la météo capricieuse, les rues de la ville sont animées, emplies de personnes en costume ou portant des citrouilles éclairées de l’intérieur, mais tu sens aussi la tension qui règne, les regards prudents que les passants jettent autour d’eux, le fait que les déguisements montrent beaucoup moins de sorcières, loups-garous et autres trolls que par le passé. Maintenant que c’est devenu la réalité, les gens évitent – et ne veulent surtout pas risquer d’être pris pour un vrai sorcier, vu les lois en cours. Ça te rappelle cependant les Halloween de ton enfance, en compagnie de ton frère, de Carl, de Robin… Après ton départ, tu ne l’as plus fêté, il était hors de question que tu ailles sonner aux portes d’inconnus – ou de courir le risque que tu apparaisses sur des photos. C’est seulement à Poudlard que tu as renoué avec la tradition, avec le fameux banquet – et il faut avouer que même si les sorciers sont moins portés sur les déguisements, ils savent faire les choses en grand.

Tu remontes les rues à pas rapides plutôt que de transplaner, c’est moins brutal. Tu as l’adresse de Robin en tête et tu ne tardes pas à repérer le bâtiment de briques rouges correspondant. Troisième étage… les fenêtres sont éclairées. Bon. Inutile d’avoir de nouveau l’air d’un stalker comme au début de l’année, c’est le meilleur moyen de paraître suspect et tu ne veux surtout pas attirer l’attention des passants – ça te paraît terriblement lointain, ce moment où tu hésitais à le contacter, essayant de savoir s’il serait toujours de ton côté ou non. Tu ne regrettes pas un seul instant d’avoir tenté le coup.
Tu entres dans l’immeuble, gagnes rapidement le troisième étage puis frappes selon le code convenu. Tu jettes un coup d’œil aux alentours, personne dans le couloir. Une inspiration profonde, puis Robin ouvre la porte, habillé de façon décontracté. Tu lui souris.

— Joyeux Halloween !


Tu entres dans l’appartement.

— Je suis content de te voir, comment tu vas ?
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Mar 10 Aoû - 3:30


Oh douce Halloween


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Heureusement que nous avions identifié un code permettant de nous reconnaître parce que, bien au contraire, je n’aurais pas pu. C’était un jeune homme aux cheveux blonds courts et vêtu d’un manteau qui me disait bonsoir à la porte. La bouche grande ouverte, surpris un moment, je pensais me trouver devant quelqu’un d’autre. Étrangement, j’avais en tête la famille sorcière la plus notoire de tout le Royaume-Uni ; les Malefoy. Au Blood Circle, nous avions fiché les patriarches tout en tentant d’y trouver toujours plus d’information. Bon, il était vrai qu’une partie des membres constituant cette famille étaient noirs de cheveux. L’autre partie, toutefois, les portaient blonds. C’était, ainsi, que mon cœur avait bondit dans ma poitrine croyant … Croyant que ces Sorciers avaient découvert Nathan et … Et … Ils envoyaient l’un des leurs pour moi, pour m’effrayer, pour me tuer … Si mon cousin avait été assassiné par ma faute, la mort serait tout bonnement une délivrance, mais pas sans un combat. Qu’ils essaient de me tuer.

Je m’en remis toutefois. Je savais que c’était mon cousin. Puis, je l’observais avec plus de méticulosité. J’optais pour un petit sourire en coin admiratif. Je devais avouer que son déguisement était parfait.

- Bonsoir Nathan fis-je finalement dans un sourire plus chaleureux que mon apparente froideur précédente. C’est bien toi ? Ton déguisement est tellement bien fait que je peine à te reconnaître.

Certes, il avait la même démarche que d’habitude. Ces habitudes que nous avions pris de nous voir à des endroits disparates et, ces derniers mois, m’avaient donné cette envie d’en faire plus. Ce souhait de reprendre ma vie en main pas seulement pour moi, mais aussi pour tout le monde qui en avait de besoin. À commencer par Nathan, Olivia, Nepentheo … Et pleins d’autres.

Mais bon, je n’avais pas invité Nathan à Halloween pour lui montrer mon côté dépressif. J’avais voulu passer un bon moment avec lui avant de commencer à parler de notre future infraction au manoir Lancaster. Ainsi, fermant la porte et la verrouillant j’avançais avec mon cousin jusqu’au salon ou la grande baie vitrée nous accueillait. J’allais fermer les rideaux en partie seulement avant de revenir m’asseoir. Effectivement, je pensais que fermer totalement les rideaux pouvait passer pour suspect. Souriant, je m’étalais dans le canapé faisant face à la fenêtre.

- J’ai préparé quelques amuse-gueules pour ce soir. J’ai aussi une commande de sous-marins froids dans le réfrigérateur. Je n’ai pas pu prendre quelque chose de chaud parce qu’il a fallu que je sorte plus tôt pour les chercher et il auraient été froids à présent.

Je soupirais quant à ces précautions que je prenais à outrance allant sûrement me rendre paranoïaque avant la fin de l’année : bon heureusement, il ne restait plus que deux mois avant que 2020 se termine. Je pouvais encore m’en sortir. Comme un goinfre, possiblement du au stress, je me penchais vers la table basse du salon et m’emparais d’une poignée de chips les mangeant. Je décidais alors d’arrêter de parler, mais surtout de penser aux choses sérieuses et m’amuser ce soir.

- On va faire une vraie soirée de mecs Nathan ! Personne d’autre que nous. J’ai même quelques jeux vidéo pointais-je vers le meuble sous ma télévision. Mais pas de Mario Kart ! J’ai abandonné le jeu il y a un an.

Je n’avais pas pu m’empêcher de rire face à ce souvenir. Je me demandais ce qu’il devenait ce mec. Raphaël, je crois. Depuis que je lui avais révéler être le fils du Premier Ministre, il s’était carapaté dans le sens inverse. Pfft … Oui, malheureusement, mon père faisait fuir les gens dont ceux avec qui j’appréciais passer du temps.



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Jeu 12 Aoû - 18:44
Halloween entre cousins
« petite citation »
Tu ne manques pas la surprise de Robin lorsqu’il t’ouvre. Effectivement, tu ne ressembles plus vraiment au Nathan qu’il connaît. Tu lui avais précisé que tu ferais en sorte qu’on ne puisse pas te reconnaître, au cas où, mais tu n’étais pas entré dans les détails. Et il faut avouer que la magie est quand même bien plus efficace que les maquillages moldus, même si ça n’atteint pas la perfection des métamorphomages – un don qui t’aurait bien aidé dans ton enfance, quand tu fuyais la police et les hommes de ton père. Les techniques moldues étaient plus longues à utiliser et moins pratiques, mais ça a fait l’affaire, assez pour vous permettre de passer à travers les contrôles et quitter le pays. Ta mort officielle a aidé aussi, en relâchant la surveillance policière. Tu n’as retrouvé ta véritable apparence qu’à Poudlard, parce que vous avez jugé que c’était assez sûr pour cela et qu’il aurait de toute façon été trop délicat de gérer le matériel dans un dortoir, surtout à ton âge.
Remis de sa surprise, Robin te sourit avant de te saluer, de façon plus chaleureuse que ce que montrait son attitude au départ – oui, tu aurais peut-être dû être un peu plus explicite sur tes intentions. Même avec lui, tu as du mal à dire clairement les choses, trop habitué à tout celer, à en confier le moins possible par écrit. Au cas où. Tu as du mal à doser, à savoir ce qui est trop ou pas assez ; tu ne veux pas lui mentir ou lui cacher trop de choses, mais tu ne sais pas dire la vérité, du moins, rarement du premier coup. Tu souris à ton tour, réponds en entrant :

— C’est bien moi ! Je triche un peu, j’ai eu de l’aide.


Tu fais un mouvement de la main, comme pour mimer une baguette magique.

— Mais je ne vais pas le garder longtemps, c’était juste pour venir.

Est-ce qu’il y aura un jour où tu pourras te passer de toutes ces précautions, tu n’en sais rien, mais tu l’espères sans te faire vraiment d’illusions. La paix n’est pas pour tout de suite. Et tu ne prendras aucun risque, surtout quand tes proches sont concernés. Cette rencontre chez Robin est plus que dangereuse pour vous deux, les siens ne sont pas censés savoir qu’il est au courant que tu es toujours en vie, encore moins qu’il fréquente des sorciers. De ton côté, en dehors de Sean et de Towsen, tout le monde ignore encore ta véritable identité et tu comptes bien faire durer cela le plus longtemps possible. Te savoir proche d’un membre du Blood Circle suffirait à te faire passer pour un traître et un espion, et tu le souhaites moins que tout. Tu croises les doigts pour que tout se passe bien, il n’y a pas de raison que ça tourne mal. Une soirée, quelques heures… ça te frustre que ce soit tout ce que tu puisses voler pour voir ton cousin. Mais c’est déjà beaucoup, après toutes ces années sans vous voir. Vous ne rattraperez jamais le temps perdu, mais vous pouvez construire autre chose, vous retrouver… c’est déjà plus que tu ne l’espérais il y a à peine un an. Si on t’avait dit alors que tu fêterais le prochain Halloween avec ton cousin… tu n’y aurais pas cru. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer.

Tandis que tu entres, tu prends la mesure de l’appartement du regard – la porte dans ton dos que Robin verrouille, les pièces qui s’ouvrent, les fenêtres en face. Il n’y a aucun bruit, vous êtes certainement seuls – et évidemment que vous l’êtes. Tes réflexes sont trop bien ancrés pour que tu les ignores, que tu te dispenses de te faire un plan mental des lieux et des issues, mais tu peux au moins faire taire tes angoisses irrationnelles. Ça ira mieux une fois que vous serez installés et que tu pourras te détendre. Robin ferme une partie des rideaux, bonne idée. Tu t’installes à ton tour tandis qu’il explique le programme de la soirée. Des chips et des sandwichs, ça te convient parfaitement. Tu as toujours du mal avec la nourriture, mais c’est moins fort que plus tôt dans l’année.

— C’est parfait. Et j’ai apporté cela pour le dessert.

Tu sors les friandises et les chocolats. Ça te fait un peu étrange de te dire que tu vas fêter Halloween avec ton cousin, presque comme autrefois – avec une bonne partie de la famille en moins évidemment. À Poudlard, c’était bien, mais c’était parfois un peu… impersonnel. Robin enchaîne en parlant des jeux vidéo. Mario Kart… ça te rappelle la conversation avec Raphaël et Nymphéa, il y a quelques mois, avant l’été, quand il a mentionné qu’il connaissait ton cousin et qu’il l’avait rencontré dans un tournoi de jeux vidéo. Tu n’es plus sûr de la date, s’il l’a donnée, mais ça doit correspondre à la période où Robin a abandonné. Tu évites de poser la question, tu ne préfères pas attirer l’attention sur ton ami ou montrer que tu le connais. C’est presque dommage qu’il ait renoncé à Mario Kart, c’est le seul auquel tu as joué récemment avec Sévastian – et ce n’était pas un grand succès. Tu n’avais plus touché une console depuis… longtemps. Tu souris.

— Ça me va ! Par contre, je manque clairement d’entraînement, ça fait des années que je n’ai pas joué. Tu vas me battre à plate couture.

Au fond, tu t’en fiches. Tu vas passer une bonne soirée, avec ton cousin, et c’est le plus important. Une soirée sans penser à la nécessité de survivre, sans anticiper tes cauchemars de la nuit et tes insomnies, sans penser au lendemain. Tu vas pouvoir te détendre, passer un bon moment. Et ils sont trop rares pour que tu n’en profites pas. Pour une soirée, tu vas redevenir Nathan – la pensée est toujours un peu perturbante. Nathan et Robin, comme autrefois. Ça te serre la gorge, c’est un peu comme un rêve qui devient réalité, même si tu restes douloureusement conscient de tout ce qui te sépare de ton enfance.

— Je suis content qu’on puisse passer cette soirée tous les deux, ça faisait tellement longtemps…


Et il y a ta mère, bien sûr, ta mère que tu n’oublies pas et que tu n’attends que de revoir. C’est le seul objectif que tu te donnes vraiment, le reste n’a pas d’importance, tu te moques de ce qui t’arrivera du moment que tu peux l’aider, la tirer des griffes de ton père. Si Robin a des informations, des éléments à te donner… peut-être que tu pourras la retrouver. Peut-être que tu pourras agir, enfin. Après tout ce temps… L’anticipation est presque douloureuse dans ta poitrine, tu la repousses autant que possible. Une chose après l’autre. Tu te ressaisis, lui jettes un coup d’œil hésitant.

— Je vais enlever mon déguisement, ce sera moins perturbant. Ça ne te dérange pas que je le fasse là ?

Tu sors doucement ta baguette pour lui montrer. Il n’a peut-être pas envie que tu jettes un sort juste devant ses yeux. Tu le comprendrais. Même sans être hostile aux sorciers, ce n’est pas simple de s’habituer à la magie. Le sortilège de fin d’enchantement n’est pas très spectaculaire et ne touchera que toi, mais tu préfères ne pas le prendre par surprise.
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Ven 10 Sep - 3:17


Oh douce Halloween


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Je savais bien que Nathan avait eu de l’aide. En quelque sorte, c’était l’aide la magie. Réellement, je savais bien qu’il s’était aidé lui-même. Je ne comprenais pas très bien pourquoi il séparait la magie de sa personne. Peut-être que la magie était une entité allant au-delà des humains pour les Sorciers. N’ayant écouté que d’une oreille distraite les propos de mon cousin sur le court laps de temps de ce « déguisement », j’avais alors été incapable de rouler des yeux au ciel songeant que certains devraient en prendre de la graine. Les Sorciers sont tout aussi dominateurs que nous tous : donnez-leurs la chance et ils feraient bien pire avec l’environnement, je suis certain. Encore heureux, ces gens restaient peu nombreux. Peu nombreux et se prenant parfois pour des m’as-tu vu. Tss … Bande d’arrogants.

M’assoyant, je commençais donc à m’empiffrer de chips que j’avais mis à notre disposition et listant tout ce que j’avais acheté lorsque je vis les bonbons apportés par Nathan. Je ne pus pas m’empêcher de me demander s’ils étaient ensorcelés ou je ne savais quoi. Pas que j’avais peur. Bien au contraire, j’avais une folle envie d’essayer des friandises sorcières. Tellement que je m’étais aussitôt emparé d’un bonbon pour l’observer sous toutes les coutures. Il semblait normal.

- Est-ce que c’est un bonbon normal ?

Évidemment, j’allais être rapidement déçu. Évidemment, monsieur mon cousin n’aurait certainement pas emmené des friandises sorcières dans mon appartement, celui-ci même ou je recevais parfois des gens du Blood Circle. J’étais quand même déçu ayant été curieux des confiseries que mangeaient les Sorciers. J’avais tellement l’impression de retomber en enfance entre parler de friandises d’Halloween, de jeux vidéo puis, d’une soirée entre mecs. Une soirée qui me vit lui faire un petit sourire en coin amenant là une bonne blague pendant que mon corps se dirigeait vers la console switch et mes jeux. J’en sortais ainsi le jeu de … Mario Kart.

- Nah, c’était une blague claquais-je la langue amusé. En fait, j’avais plus l’idée que je rejouerais un jour avec mon ami. Mais bon, on ne fait pas toujours ce que l’on veut. Je suis pas mal rouillé aussi. Je n’avais ni le temps ni le cœur à jouer ces derniers mois.

J’avais continué de manière plus monotone, moins enjoué et terminant presque dans un marmonnement honteux de ma conduite en même temps que mes doigts s’affairaient à mettre le jeu dans la console et allumer cette dernière. Avec plus de véhémence et moins de lassitude, je me détournais de ma tâche pour hocher la tête répondant positivement à la question de Nathan.

- Bien sûr et même si je commençais à m’habituer à tes cheveux blonds. Ça te donnait un petit air snobinard quoi.

Je pouffais de rire dans ma taquinerie tout en m’emparant de deux manettes de la console en posant une près de Nathan. Ça me faisait tant de bien de rire, mais de voir sa baguette magique me fit malheureusement perdre mon sourire. Cela me ramenait de mauvais souvenirs. J’avais déjà détruit des baguettes magiques. Je me rappelle cette mission avec Garnet Davis. J’avais brisé, détruit la baguette magique d’un Sorcier … Innocent ? Déglutissant, j’y repensais subitement et le regrettant amèrement. Je me mis alors à poser une question à mon cousin, une question pouvant être vue tel qu’envahissante pour lui. Je m’éclaircie, ainsi, la gorge avant de parler.

- Qu’est-ce qu’est ta baguette magique pour toi ? Je veux dire, tu l’as toujours avec toi ? Est-ce qu’elle est importante pour toi ? Je ne sais pas, mais il se passe quoi si une personne brise la baguette d’un Sorcier ?

Je ne le lâchais pas des yeux très sérieux sur le sujet. J’avais envie d’en apprendre plus sur les Sorciers. Pas pour utiliser cette connaissance contre eux, non ! En tout cas, pas contre ceux qui sont innocents. Je voulais aussi apprendre à le connaître, lui. J’haussais les épaules dans un petit rire stupide.

- Tu me fascines c’est tout. Pourquoi toi et pas moi ? Qu’est-ce qui fait que certains aient un gêne magique et pas d’autres ?

Et maintenant, je philosophais. C’était à croire que j’avais déjà bu deux bières.



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Dim 12 Sep - 21:31
Halloween entre cousins
« petite citation »
Devant la surprise de Robin, tu expliques que la qualité de ton déguisement est surtout liée à la magie, tu n’aurais pas obtenu un tel résultat à toi tout seul, même en déployant toutes tes connaissances en matière de teintures et autres produits. Avec un temps de retard, tu te dis que c’était sans doute maladroit d’amener la conversation sur le terrain de la magie aussi rapidement. C’est naturel pour toi, mais Robin reste imprégné de l’ambiance du Blood Circle. C’est une chose de savoir que son cousin est un sorcier et de le protéger, c’en est une autre de voir la magie en action, et ça peut être perturbant. Tu ne sais jamais trop comment aborder le sujet avec lui, ce qu’il en pense vraiment, et en général, tu préfères ne pas la mentionner, tâchant d’agir le plus « normalement » possible pour faire oublier tes petites particularités – même si c’est difficile. C’est bien à cause d’elles que vous avez été séparés si longtemps.
Avec un sourire d’excuse, tu te glisses dans l’appartement, prends la mesure des lieux. C’est la première fois que tu vois l’endroit où vit ton cousin. Et malgré tes hésitations à l’idée de venir chez lui, ça te fait plaisir d’en apprendre un peu plus sur lui, de découvrir comment il vit, à quoi ressemble l’endroit qu’il s’est aménagé. Tu aimes bien la décoration de son appartement, il a de la place aussi.
Tu t’installes à ton tour et pioches dans les chips pour grignoter, tout en lui donnant les bonbons que tu as apportés. Robin en attrape un pour l’examiner et tu comprends qu’il doit se demander s’il s’agit de friandises sorcières juste avant qu’il ne pose la question. Tu hoches la tête.

— Oui, j’ai préféré rester prudent. Mais si ça te tente, je pourrai te rapporter des bonbons sorciers la prochaine fois qu’on se voit ou t’en envoyer. Il y a plein de variétés différentes, certaines sont assez spéciales.

Surtout les Dragées surprises de Bertie Crochue. Tu ne les supportes pas, celles-là, tu as horreur d'être pris par surprise, et si tu en as goûté une ou deux au début pour voir, ça fait des années que tu n'y as plus touché.
Quant à lui en envoyer… Par la Poste de préférence, et pas par hibou. Il ne manquerait plus qu’on voit Nox tourner autour de sa fenêtre, il a beau être petit, bonjour la discrétion. Tu en fais peut-être trop une fois encore, mais ces derniers temps, tes erreurs et tes relâchements t’ont coûté bien assez cher pour que tu multiplies les précautions. La rencontre avec Olivia Baring début septembre a été un avertissement assez fort concernant tes déplacements à Londres. Il s’en est fallu de peu que tu te retrouves devant ton père. Tu as tout intérêt à te faire le plus discret possible, même si tu sais que ce soir tu ne risques rien.

La conversation commence tranquillement tandis qu’il parle des jeux et de ses mésaventures avec Mario Kart, qui te rappellent la discussion avec Raphaël. C’est intéressant d’avoir les versions des deux garçons sur le sujet. Ton cousin sort quand même le jeu. Tu n’as que très peu joué ces dernières années, et même avant, tu avais une console portable, tu n’as pas l’habitude des manettes. Dans le fond, tu te moques de gagner ou de perdre, même si tu n’as pas l’intention de te laisser faire. Le plus important, c’est que tu passes cette soirée avec Robin, et ça te renvoie si longtemps en arrière, quand tu étais ce petit garçon de six ans qui restait toujours fourré dans les jambes de son grand cousin, décidément bien gentil d’accepter de jouer avec lui. La différence d’âge te paraît moins importante maintenant, la situation vous a tous les deux bien fait vieillir. Tu ne peux qu’acquiescer à ses paroles.

— Non, malheureusement, on ne fait pas toujours ce qu’on veut. Et c’est vrai que ces derniers temps n’ont pas été simples… ça va quand même ? Il s’est passé quelque chose ?

Tu penses qu’il te l’aurait dit s’il avait été blessé, et il n’en a pas l’air tandis que tu lui jettes un coup d’œil rapide alors qu’il s’occupe du jeu. Il répond par l’affirmative à ta question et plaisante sur tes cheveux blonds. Tu es plutôt d'accord que ça ne te va pas tellement, mais un air snobinard ? Tu lui jettes un regard faussement vexé.

— Pff.

Ça le fait rire et tu ne retiens pas un sourire. L’instant ne dure pas malheureusement. Tu vois avec netteté le sourire de Robin s’effacer dès que tu sors ta baguette magique. Merde. Mal à l’aise, tu hésites, mais puisque tu as commencé… Et une fois que tu seras redevenu pleinement toi-même, ça aidera peut-être. Tu ne voulais pas gâcher l’ambiance. Tu te tournes un peu pour ne pas être face à Robin, lances rapidement le contre-sort en informulé. Heureusement, c’est plus discret que les sortilèges eux-mêmes, l’éclat de lumière est bref et discret. Tu sens le changement opérer, tes cheveux redevenir bouclés et tu tires sur une boucle pour t’assurer qu’elle est bien brune. On ne sait jamais, avec tes sautes de magie. Le retour à la normale a l’air d’avoir fonctionné, tu te sens mieux en sachant que tu as ta propre apparence. Tu chasses le léger vertige provoqué par le sortilège, et te retournes vers Robin qui a commencé à t’interroger sur ta baguette. Tu baisses les yeux sur le fin bâton de bois entre tes doigts, le fais rouler doucement, avant de redresser la tête vers ton cousin.

— Excuse-moi, ce n’était pas très délicat d’utiliser la magie devant toi. Oui, je l’ai toujours avec moi. La baguette permet aux sorciers de pratiquer la magique, sans elle c’est très difficile et c’est moins précis.

Il y a certes des écoles où l’on apprend à utiliser la magie sans baguette, mais elle ne se situe pas sur le continent européen. Ce serait une bonne chose pourtant si cela pouvait se développer. Tu aimes beaucoup ta baguette, mais pouvoir t’en passer serait pratique aussi, notamment en combat ou lorsque tu vas incognito à Londres. Robin te regarde avec sérieux et tu lui réponds de la même façon. Tu n’es pas sûr que beaucoup de sorciers comprennent vraiment le lien avec leur baguette, ça reste assez mystérieux. Certains la voient comme un simple catalyseur, les autres ont une relation... tu ne sais même pas quel mot mettre dessus. Ce n'est pas vraiment une extension de soi non plus, c'est plus une question de perception.

— Elle est importante… C’est un peu difficile à expliquer. Il y a une sorte de lien qui se crée entre le sorcier et la baguette, on apprend à fonctionner ensemble en quelque sorte. Ça facilite les sortilèges, par exemple. À cause de cette affinité, c’est compliqué d’utiliser la baguette de quelqu’un d’autre, surtout quelqu’un que tu ne connais pas, la baguette peut résister, tu te sens mal à l’aise en utilisant la magie. Alors que si c’est quelqu’un de proche ou qui a un caractère proche, ça passe mieux, tu vois ? Si la baguette se brise… Les accidents arrivent, on peut en racheter une et recréer un lien avec.

Robin revient sur le gène sorcier. Pourquoi toi et pas lui ? Ça te crispe un peu. Comme si tu avais demandé à naître ainsi, à faire exploser ta famille. À passer ta vie en cavale. Tu as appris à aimer ta magie, mais tu ne fais pas le calcul pour savoir si elle vaut tout ce que tu as traversé à cause d’elle. C’est comme ça, c’est tout. Tu ne peux pas revenir en arrière, réécrire ton histoire. Tu hausses les épaules.

— Je ne sais pas. Le hasard de la génétique. Je n’ai aucune idée de si ça vient du côté de mon père ou de maman, pourquoi c’est moi et pas mon frère ou toi. J’ai gagné à la loterie, si on peut appeler ça « gagné », vu d'où on vient. Tu sais… j’ai passé des années à haïr ma magie, parce qu’à cause d’elle, j’ai perdu une partie de ma famille. Ça a au moins évité que mon père me transforme en tueurs de sorciers. Mais j’avais déjà la tête pleine de ses horreurs sur le fait que les sorciers sont des monstres et des abominations. J’aurais fait n’importe quoi pour me débarrasser de mes pouvoirs. Il m’a fallu des années pour faire la paix et accepter que la magie faisait partie de moi, et que c’était comme ça.

Tu lui jettes un coup d’œil.

— Pourquoi ? Tu aurais voulu être un sorcier ?

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Le rire réglait tous les maux. On pouvait en dire du sucre aussi. Je n’avais pas hésité une seule seconde à troquer ma prochaine chips pour l’un des bonbons que Nathan avait apporté ce soir. Tout en mâchouillant le goût artificiel de la gelée recouvert de sucre, j’avais hoché la tête quant à sa proposition de friandises sorcières. Qui disait que le sucre réglerait tous les problèmes ? Pouvait-il arrêter une guerre ? Et si on découvrait ces friandises nous étant encore méconnues ?

- Spéciales. Nah, je n’ai pas peur. Amène-moi le tout et je te rembourserais !

Je montrais alors le beau jeu cinq minutes plus tôt. Je me sentais prêt à affronter une friandise qui allait sûrement me sauter à la figure oubliant la guerre, la crainte d’être découvert, ma traîtrise … Cette manière que j’avais de me tenir entre deux eaux. Certes, je ne ferais plus marche arrière. Plus maintenant. Je n’avais plus beaucoup parlé à Vivi depuis mai dernier. Il y avait bien eu la soirée de cet été. J’avais, néanmoins, plus eu l’impression que cet homme, Hunter Conley, s’était alors plus intéressé à moi. J’haussais donc les épaules lorsque mon cousin me demandait si quelque chose s’était passé.

- Je me suis juste disputé avec Vivi … Olivia Baring. Tu te rappelles ? Peu importe …

Un moment de fou rire quant à son petit air snobinard et je me crispais à nouveau à la vue de sa baguette magique. Je n’avais vu cet outil qu’utilisé contre moi ou contre d’autres personnes m’étant proches. J’en avais vu mourir par elles. Pour moi, c’était une arme. Enfin, ça c’était pour le commun des gens du Blood Circle. Mais … Quelque chose avait tant changé en moi que je souhaitais maintenant vaincre mon ignorance et/ou ce que je pouvais appeler les piètres connaissances du Blood Circle. Bien piètres, car je me surpris de la transformation des cheveux blonds de mon cousins à ses bouclettes habituelles. Jaloux ? Non, pas vraiment, mais c’était un truc pratique quand même. Enfin, je ne sais pas. Je ne sais même plus à quoi je pensais et pourquoi je le faisais. Je ne comprenais même pas ma question à Nathan. Je n’avais, ainsi, pas su quoi rétorquer à ses excuses qu’un simple sourire penaud, coupable.

Alors que l’introduction de Mario Kart sur Switch jouait en boucle tel un son de fond, Nathan parlait de la baguette magique comme d’un catalyseur, mais aussi de ce lien rendant complexe l’utilisation d’une autre hormis si la personne est proche. Je n’avais pas pus pas m’empêcher de l’interrompre à ce moment-là.

- Comme deux personnes qui s’aiment, non ?

Mais Nathan avait parlé de baguette cassée par accident et le devoir de reprendre le lien du début à en achetant une autre baguette. Fronçant les sourcils, je ne savais pas que les baguettes magiques s’achetaient ayant plutôt cru qu’elles se donnaient à la naissance. Pourtant, la culpabilité envers cet homme innocent et pleins d’autres avant lui me fit déglutir et baisser quelques secondes le regard. Je ne savais pas ce qui m’arrivais à poser la question sur le gène magique. J’avais peut-être cette impression d’être coupé de tout un monde, un monde qui ne demandait qu’à être exploré. Un monde qui m’avait séparé de mon cousin sans vergogne, sans pitié aucune. Encore sous l’introduction de Mario Kart que je peinais à commencer, Nathan se frustrait stipulant le hasard de la chose et qu’il avait voulu … Supprimer ses pouvoirs ?

En me mordant la lèvre inférieure, c’était à ce moment que je repensais aux neutraliseurs de magie, éparpillés un peu partout. Je ne les ais évidemment pas posés, mais j’avais aidé à la position de plusieurs d’entre-eux. C’était l’arme parfaite ! Enfin, pas encore parfaite vu que la magie ne disparaissait, malheureusement, pas pour de bon. Mais … Je me sentais idiot pour ma question maintenant, pour l’avoir mis en colère. Je répondais, ainsi, telle si cela avait été une excuse. Une excuse sincère et un ton plus tenace à la fin.

- En effet, ils sont en toi, Nathan. Tu dois en être fier.

Remontant le regard envers Nathan qui m’observait, probablement surpris même, croyant en la possibilité que j’aie voulu être un Sorcier. J’hochais négativement de la tête lui offrant une grimace d’incompréhension quant à moi.

- Nah ! Je ne sais pas. Je suis juste pas mal perdu cette année. Je n’ai juste plus envie de ne pas me poser de questions. Je ne sais pas. Parfois, je me demande ce qu’aurait été nos vies si on avait été ensemble. Je veux dire si on avait étudié la magie ensemble par exemple. Si je n’avais pas été un tueur de sorciers comme tu l’as bien exprimé. Je devais avouer que ses termes m’avaient blessé, mais me raclant la gorge je continuais sans y refaire allusion. Je ne veux plus être un soldat à mon père obéissant aveuglément aux ordres eussé-je un petit rictus triste cette fois songeant à ma meilleure amie. Je suis désolé de t’avoir mis en colère Nathan. Je ne voulais pas.

Sur ce, je me retournais vers le jeu pour nous changer les idées et nous amuser pour une fois. Je prenais donc une course de 50 cc puis, nous arrivions au choix du personnage et de la voiture. Évidemment, je choisis Mario plus rapidement que mon ombre tout comme le kart rétro. Ouais, c’était pour fêter notre retour en enfance : bien quoi ? Je me tournais vers lui me forçant un sourire pour tâcher de revenir vers le positif de la soirée.

- Quel personnage vas-tu prendre ? Moi, je te vois parfaitement bien en Bowser fis-je dans un rire le taquinant. Tu vas tout défoncer. En plus, je compte prendre la course ou tout tourne à l’envers et qui montre Bowser partout.



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Mar 21 Sep - 21:48
Halloween entre cousins
« petite citation »
Robin ne cache pas son intérêt pour les friandises sorcières et tu regrettes d’avoir été trop prudent et de ne pas en avoir apporté. Une prochaine fois, peut-être. Ou pour Noël, tiens, avec une présentation à côté, histoire qu’il ne se fasse pas trop avoir par certains bonbons. Même si tu sais bien qu’on résiste rarement à l’idée de vérifier si oui ou non les dragées surprises de Bertie Crochue ont vraiment des goûts aussi étranges qu’on le dit. Tu lui prendras un assortiment des bonbons les plus représentatifs chez Honeydukes, comme des Chocogrenouilles et des Fizwizbiz. Et tu comptes sur lui pour bien les cacher, tu te doutes que ses amis et ses parents prendraient très mal de tomber sur des bonbons sorciers chez lui. Tu lui souris.

— Je te prendrai un assortiment, il y a des trucs pas trop loin de ce qu’il y a ici et d’autres… je te laisserai découvrir.

Tu grignotes quelques chips. La bonne humeur de ton cousin ne tarde pas à retomber, tu n’as pas de mal à l’attribuer au contexte actuel. Tu lui demandes cependant s’il s’est passé quelque chose de précis pour qu’il aille mal – outre la guerre et le fait qu’il ne se retrouve pas vraiment dans le chemin de son père. La situation n’est pas simple pour lui non plus. Mais pour qui l’est-elle en ce moment ? Robin hausse les épaules. Mentionne Olivia Baring. Tu prends sur toi pour ne rien montrer.

— Oui, je me souviens d’elle. Vous étiez proches… J’espère que ça va s’arranger entre vous.


Ça te fait un peu étrange de parler d’elle. Quoi qu’il en soit, tu n’as pas l’intention d’apprendre à ton cousin qu’elle fait partie de ceux que ton père a lancés sur tes traces et que tu ne lui as échappé que de justesse début septembre. Elle reste son amie. Et… tu t’en es sorti. C’est l’essentiel. Mais ça te fait drôle et un nœud te tord le ventre. Une fois de plus, tu mesures ce qui vous sépare. Le fait que vous appartenez maintenant à des camps ennemis. Que vos amis risquent de s’entretuer à la prochaine bataille. Dans le fond, c’est presque absurde que tu sois là, toi, un sorcier, chez le fils du Premier ministre Kane et dirigeant du Blood Circle, qui a juré d’exterminer tous les gens comme toi. Robin et toi avez réussi à préserver votre bulle pour le moment et tu es sincèrement heureux de le revoir, de renouer avec lui, mais tu ne peux t’empêcher de te demander combien de temps ça durera. En tout cas, tu as bien l’intention d’en profiter autant que possible, de te raccrocher à tout ce que vous pourrez faire ensemble. Comme cette soirée.

Robin tique devant ta baguette lorsque tu la sors pour annuler tes déguisements. C’est vrai qu’il ne doit pas avoir l’habitude d’en voir en dehors des escarmouches contre les sorciers – ou alors dans les centres d’expérimentation, lorsqu’ils réussissent à capturer des sorciers, même si elles ne doivent pas leur être très utiles. Tu fais aussi vite que possible. Mais après tout, ce n’est peut-être pas un mal que Robin puisse voir la magie fonctionner dans des domaines plus quotidiens ? Ce n’est pas juste une arme ; comme pour beaucoup de choses, tout dépend de la façon dont on l’utilise, les choix qu’on fait.

Il installe le jeu. Les graphismes te sont familiers, tu retrouves des personnages que tu n’avais plus vus depuis longtemps. Tu as l’impression de retrouver un peu de normalité – une normalité un peu bancale.
Robin t’interroge sur ta baguette et tu t’efforces de lui expliquer le lien qui unit chaque sorcier à sa baguette. Ce n’est pas évident à décrire, ça reste très particulier et les baguettes ont leur caractère, il n’est pas évident d’utiliser celle de quelqu’un d’autre.

— Oh, ça marche aussi en dehors des couples, je peux prêter la mienne à un ami par exemple. Il ne sera pas aussi à l’aise qu’avec la sienne, mais il n’aura pas trop de mal à la faire marcher. Celle d’un adversaire, ce serait beaucoup plus compliqué. Il y a des règles qui font qu’une baguette peut reconnaître un nouveau possesseur, si l’ancien a été vaincu en duel. Bref, c’est un peu complexe, même pour les sorciers.

Tu lui expliques également que les baguettes s’achètent et qu’il est toujours possible de remplacer une baguette cassée ou perdue. Il t’interroge sur le gène sorcier et… c’est compliqué, parce que d’un côté, tu es heureux d’avoir échappé à l’emprise de ton père et à ce qu’il voulait faire de toi, tu es heureux de pouvoir étudier et pratiquer la magie, tu ne te vois plus vivre sans, mais de l’autre… tu as tellement perdu, ton frère, ton cousin, ta mère maintenant, tu es incapable de mener une vie stable ou d’envisager le futur, tu t’es retrouvé à la rue… même si ce dernier point s’est arrangé grâce à Sean. Tu ne vois que le danger, la menace de ton père. Les secrets, même si tu as commencé à en confier certains. Tu vis sous un faux nom – un faux nom que tu as porté plus longtemps que le vrai, au point que ton prénom de naissance sonne presque étranger à tes oreilles, même si tu l’as davantage entendu au cours des derniers mois que pendant les douze années précédentes. Tu sais bien que tu es un cas particulier, que tous les nés-moldus ne traversent pas ce que tu as vécu, mais tes sentiments restent compliqués à démêler. La seule chose de sûre, c’est que tu ne renieras jamais ton identité de sorcier. Tu as trop lutté pour l’accepter. Robin te dit que tu dois en être fier, et de sa part ça te touche beaucoup.

— Merci.

Aurait-il voulu être un sorcier lui aussi ? Il hoche la tête négativement. C’est sûr que la situation n’est pas simple pour lui, écartelé entre ses idées et celles de sa famille. Ensemble… ça aurait été bien. Il t’aurait précédé à Poudlard. Tu grimaces quand il reprend tes mots. Ce n’était pas à lui qu’ils étaient destinés. Il s’excuse et tu secoues la tête.

— Tu ne m’as pas mis en colère. Je suis désolé, je réagis parfois un peu vivement, mais ce n’est pas ta faute et ce n’est pas contre toi non plus. En fait, je ne parlais pas de toi en disant « tueur de sorciers », je pensais surtout à mon père. Tu sais comment il est. Même quand on était gosses, il nous entraînait déjà… J’imagine que mon frère a suivi son chemin.

C’est resté le plus gros regret de ta mère, de ne pas avoir pu emmener Victor dans votre fuite, même si ça aurait compliqué les choses. Mais elle ne voulait pas le laisser sous l’emprise de votre père, qu’il croie qu’elle l’avait abandonné. Elle n’en a jamais vraiment parlé, mais tu es quasi sûr que c’est pour le revoir qu’elle a pris la décision de s’installer à Londres à votre retour au Royaume-Uni plutôt que dans une autre grande ville.

— Ça aurait été vraiment bien qu’on étudie la magie tous les deux. Ou, si je n’avais pas été un sorcier, qu’on se rebelle tous les deux contre nos parents. Moi aussi, je suis fier de toi, Robin, et que tu refuses de les suivre aveuglément. Ce n’est pas facile de s’opposer à eux.

Il revient au jeu, et tu attrapes ta manette. Tu n’as jamais joué avec ce modèle-là, mais tu reconnais les boutons. Clairement, tu ne vas pas être très doué. Mais au fond, tu t’en moques, tu veux surtout profiter de la soirée avec Robin. Il choisit Mario, évidemment, et ça te fait sourire. Bowser ? Tu jettes un coup d’œil à l’espèce de dragon et prends une mine faussement boudeuse.

— Je préfère Yoshi !

Tu sélectionnes le personnage, puis choisis la voiture.

— Voilà, je suis prêt ! Prends le parcours qui te fait plaisir. Mais je ne vais pas te laisser gagner facilement !


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Nathan n’avait pas renchéri sur Olivia et la discussion sur les bonbons était si lointaine que je ne pus pas m’empêcher d’en choper un autre et cela même si je rendrais la manette de ma console switch collante. Bah, c’était du plastique : cela se lavait. Ainsi, je ne m’interdisais pas d’en prendre un autre, et un autre jusqu’à choisir le personnage qui allait m’éloigner de cette vie trop souvent impossible. Certes, plus j’y pensais et plus je me rendais compte avoir dû enregistrer les dires de mon cousin quant à ses explications complexes sur les liens entre une baguette magique, son possesseur et futur possesseur. C’était complexe. Un peu trop même. Ce n’était pas blanc ou noir comme la plupart des gens le pensait tel que ma meilleure amie. Je me demandais soudainement ce qui m’arriverait si je rappliquais ces explications à mon père. Dans un petit sourire en coin, je pensais alors : je mourrais sûrement …
Et si j’avais été un Sorcier, est-ce que j’aurais pu utiliser la baguette magique de Nathan ?
On n’était pas si proches. On ne l’était plus en fait et je m’en rendais compte, car je ne le connaissais plus du tout.

Il semblait si courageux, mais en même temps si peu confiant. Je ne savais pas trop comment le prendre et donc la raison pour laquelle j’avais semblé le mettre en colère. J’avais souris à son timide remerciement tout comme à ses excuses. Je n’avais même pas pu m’empêcher de soupirer sarcastiquement quant à mon autre cousin : ce cher Victor.

- En effet avais-je répondu du tact au tact. Le parfait héritier de son père. Pas comme moi avec le mien.

Alors que je tentais de me concentrer sur le jeu, Nathan semblait me complimenter. Me complimenter sur le fait que je ne suivais pas le Blood Circle aveuglément. Je jetais un coup d’œil vers lui. Je sourie un peu puis, je retournais mon attention sur le jeu sans être capable d’émettre un seul mot. Je crois que j’allais pleurer. Non ok, ça va aller. Même si j’avais la boule à la gorge, j’allais être capable de me contenir. Pourquoi étais-je si ému ? Peut-être parce que personne ne m’avait jamais complimenté sur ce fait. Peut-être parce qu’être membre du Blood Circle, c’était de suivre aveuglément justement. Peut-être parce que Olivia m’avait, elle, rejeté. Je me pensais un monstre … Pas maintenant.

On changea, néanmoins, de sujet nous ramenant au jeu. Dans un amusement non feint, je ne pus pas m’empêcher de renchérir sur son choix de personnage.

- Si tu te transformais en Bowser, tu pourrais vaincre tous tes détracteurs. Ça ne te donne pas un peu l’eau à la bouche ?

Et j’allais lui en offrir du parcours à faire. Je cliquais sur la course Autoroute Toad. Oui celle-là même qui datait du premier Mario Kart, mais mis à jour et où on tentait d’éviter tous les voitures, camions et autobus qui nous tombaient sur la tronche. Évidemment, je n’avais pas pu m’arrêter là.

- Moi non plus je ne te laisserais pas gagner. Ce n’est pas parce que tu es mon invité que je vais te laisser gagner !

Lâchais-je sans montre de colère aucune, mais plutôt de cet amusement que je voulais volontairement présent. Je voulais m’amuser. Ne penser à rien quoi ! Au même moment, nous nous trouvions sur la ligne de départ chacun d’entre-nous en dernière position derrière tous les PNJs. Mais évidemment, mes pensées n’avaient cessé de tournoyer dans mon esprit. Je songeais à son compliment puis, Olivia vint aussi y faire son tour.

- Au fait, je me suis disputé avec Olivia à cause, comme tu disais, de l’aveuglément du Blood Circle. Comme quoi, je pense que certains devraient mettre un peu d’eau dans leur vin.

Ces derniers mots sortirent de manière plus cassante que je ne l’avais voulu de prime abord. Tendu et en colère contre ma meilleure amie, je sentais ma prise se serrer sur la manette. Dans toute cette tension, j'appuyais sur le bouton « A » et je défonçais tous les PNJs me retrouvant en première place en moins de 5 secondes chrono.

Oui – Robin fait un départ fulgurant.
Non – Tendu, Robin rate son départ.



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Le membre 'Robin D. Kane' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Oui/Non' :
Oh ! Douce Halloween [Eirian] D12-icon
Résultat :
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Jeu 21 Oct - 22:31
Halloween entre cousins
« octobre 2020 »


La soirée commence plutôt bien avec votre échange autour des bonbons. La prochaine fois, tu en ramèneras à Robin. Tu plonges dans les chips avec parcimonie, toujours prudent face à la nourriture, même si tu as réussi à te stabiliser un peu. Cependant, ce n’est pas aussi simple que tu l’aurais voulu de partager ces moments avec ton cousin, parce que même si vos principes se rejoignent, la vie vous a longtemps séparés, vous vous êtes construits l’un sans l’autre, lui avec l’idée que tu étais mort, toi avec la perspective de ne potentiellement jamais le revoir. Et si tu ne t’étais pas retrouvé seul, sans ta mère, tu ne sais pas si tu aurais osé aller le trouver devant son bureau comme tu l’as fait en février dernier. Peut-être que si, quand même, simplement pour tenter de savoir ce qu’il devenait, de quel côté il était vraiment. Il ne t’avait pas trahi à l’époque, l’imaginer en digne héritier de son père avait quelque chose d’étrange… même si tu sais bien à quel point l’embrigadement du Blood Circle peut être puissant et violent. Mais tu restes un sorcier et lui, un moldu, toute allusion à la magie ne fait que mettre en évidence cette différence que tu voudrais sans importance mais qui compte quand même. Tu aimerais tellement combler ce fossé, sans savoir comment t’y prendre. Tu aimerais redevenir pleinement Nathan, oublier tout le reste. Mais ce serait un mensonge et une illusion. Tu ne peux pas nier une partie de toi – pas avec ton cousin, du moins. Pas si tu veux arriver à reconstruire quelque chose avec lui. Pourquoi est-ce que les choses ne pourraient pas être simples pour une fois ? Ou est-ce que c’est toi qui te prends trop la tête avec des hésitations stupides ? Tu as toujours du mal à faire la part des choses entre ce qui est rationnel et ce qui l’est moins.
Tu t’efforces de concentrer sur la manette que tu tiens en mains, sur la console, comme des morceaux d’une vie que tu aurais pu avoir, où Robin et toi vous seriez retrouvés pour jouer sans vous poser des milliers de questions, sans vous inquiéter de savoir si on risquait de vous surprendre. Des bribes d’une normalité que tu ne connais plus et à laquelle tu n’arrives plus à donner un sens. Mais ça peut être comme avec Sévastian : des moments hors du temps, où tu ne penses plus survie et protection, où tu redeviens simplement un jeune homme normal – autant que tu le peux. Tu as bien conscience de ce qui te sépare des autres dans tes pensées, ton mode de fonctionnement, ta façon d’analyser sans cesse ton environnement à la recherche du moindre danger, de la moindre menace. Pratiquement aucun de tes condisciples ne réagit de cette façon. L’insouciance, l’inconscience parfois, dans laquelle ils vivent t’échappe – et pourtant, tu sais que c’est toi qui as tort sur ce coup-là. Même avec une guerre en cours, tout le monde n’est pas un ennemi.

Tu t’excuses auprès de Robin pour tes paroles un peu vives, évoques ton père et ton frère. Contrairement à ta façon d’agir avec ton cousin, tu n’as pas vraiment cherché à savoir ce qu’il devenait ni à le revoir. Que ta mère soit toujours prisonnière de ton père, alors que Victor est présent aussi, au courant de tout, est une réponse en soi. Robin confirme d’ailleurs aussitôt. Le digne héritier de son père… voilà qui promet. Tout ce gâchis… ta mère t’a dit et répété que ce n’était pas ta faute, mais rien de tout cela ne serait arrivé si tu n’avais pas été un sorcier. Ton frère n’aurait pas grandi sans sa mère, entre les mains de ton père. Vous auriez été ensemble. Tu souffles :

— Je préfère ça pour toi. C’est déjà bien assez compliqué avec ton père.

Tu es fier de lui et tu le lui dis. Robin a l’air touché par tes mots. Il doit se sentir bien seul lui aussi, à refuser les exactions du Blood Circle face aux fanatiques. Est-ce qu’il connaît Garnet ? Elle prend du recul sur leurs idées et leurs actes… et tu dois bien t’avouer qu’avec l’aide qu’elle t’a apportée, elle soutient bien la cause des sorciers – les plus jeunes et ceux qui ne sont pas des Mangemorts, du moins. Et c’est déjà largement suffisant. Tu adresses un sourire d’encouragement à ton cousin.

Vous revenez au jeu et à vos choix de personnages. Tu réfutes le choix de Bowser, préfères prendre Yoshi.

— Hmm, c’est pas faux… Je le prendrai une prochaine fois, pour l’instant, je n’ai pas envie de jouer le méchant !

Robin sélectionne un des parcours. Ça fait beaucoup trop longtemps que tu n’as pas joué pour que ça éveille autre chose que de vagues souvenirs, tu ne te rappelles plus des parcours. Robin n’a pas l’intention de te laisser gagner, mais tu n’as pas l’intention non plus de le laisser s’en sortir facilement. Tu lui retournes un regard de défi, plus amusé que sérieux. Ce n’est pas vraiment une compétition, tu ne joues pas ta vie ni rien. C’est juste de la détente, l’occasion de passer un bon moment avec ton cousin, même si tu n’oublies pas le reste.
La course se charge et vous vous retrouvez sur la ligne de départ, les PNJ devant vous. Tout le monde a l’air prêt à en découdre et décidé à remporter la course. Tu tournes la tête vers Robin lorsqu’il évoque sa dispute avec Olivia. Ça ne va donc vraiment pas entre eux. Robin s’est tendu, il semble toujours en vouloir à son amie. D’un certain côté, ce n’est pas plus mal qu’il se méfie d’elle, vu ce qu’il s’est passé entre la jeune femme et toi, mais la position de ton cousin reste précaire. Hors de question que le Blood Circle puisse découvrir qu’il a changé d’idée ou qu’il est au courant que tu as survécu. Tu tritures un peu la manette avant de répondre.

— Elle suit de plus en plus les idées du Cercle, tu veux dire ? J’espère qu’elle ne te soupçonne pas de changer d’avis…

Tu hésites. Mais tu ne peux pas lui cacher ça. Pour autant, tu n’as pas non plus envie de ruiner sa relation avec Olivia. De nouveau, tu te retrouves coincé, à être celui qui risque de tout gâcher. Tu n’as pas le droit de compliquer davantage la vie de Robin. Tes propres amis sont sans doute ses ennemis, et tu n’apprécierais pas particulièrement qu’il essaie de te dresser contre eux.

— Je crois que je l’ai aperçue lorsque… enfin, tu vois.

Sur le champ de bataille.

— Elle m’a vu aussi, mais je ne sais pas si elle m’a vraiment identifié. J’espère qu’elle ne viendra pas te parler de moi.

C’est le mieux que tu puisses faire sans en dire trop, et tu te hais de lui mentir ainsi, encore. De mentir, tout court, comme tu le fais avec tout le monde, tous les jours, même ceux qui connaissent des bouts de vérité, mais n’ont pas le schéma tout entier. Personne ne l’a.

Heureusement la course commence, libérant une partie de la tension, et tu essaies de te focaliser sur le jeu. Robin prend un départ de folie et tu te retrouves presque aussitôt distancé, coincé entre les PNJ et les obstacles qui vous tombent dessus. Il te faut quelques secondes pour te ressaisir, reprendre la manette en main et te lancer sur ses traces. Tu slalomes entre les voitures et les bus qui jalonnent le parcours, réussis à avoir quelques pièces sans pour autant chercher à toutes les prendre. Bientôt, tu te retrouves en deuxième position juste derrière ton cousin que tu talonnes, sans le dépasser – mais ce n’est que partie remise.

— Haha ! Tu ne gagneras pas si facilement !


Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés


@Robin D. Kane

Les dés :

Oui : Eirian réussit à rattraper Robin
Non : Les obstacles ralentissent Eirian


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Lumos
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Mar 30 Nov - 3:28


Oh douce Halloween


Feat Eirian Howl


Normal. Je ne sais pas si j’ai eu une vie normale. Même à ma naissance, je n’étais pas normal et là je ne parlais même pas du gène sorcier comme pour Nathan. J’était le fils, l’héritier, de George Kane chasseur et tueur de Sorciers. J’ai été éduqué, entraîné dans un régime spartiate et autoritaire. J’étais un soldat, une machine à tuer … Enfin, j’aurais pu l’être. Je ne savais pas du tout ce qui avait foiré avec moi pour détester tuer et devenir ami avec des Sorciers. Bon ok, là encore il n’y en avait qu’un en ne comptant pas Nathan et c’était un adolescent. Je n’avais pas pu m’empêcher de rétorquer dans un sifflement sarcastique au fait qu’il me préférait de ne PAS être le digne héritier de mon père. Offensé durant de longues années par ma moralité, je l’avais accepté que récemment. Je ne savais donc pas comment prendre ses mots.

- Je ne sais pas trop si je suis plus libre que Viktor …

Avais-je renchéri, mais la course commençait et le cousin stipulait de ne pas vouloir jouer le méchant. Je pouffais de rire sans pouvoir m’en empêcher. Non mais, c’était chouette de jouer les méchants parfois. Que ce soit pour simplement dire franchement ce que l’on pense sans voir accourir cette culpabilité d’avoir mal dit, d’avoir blesser autrui. Les méchants devaient se sentir bien plus libres en ce monde. En fait, j’aurais dû prendre Bowser bon ! J’appuyais sur le bouton et Mario s’élançait laissant mon monde entier derrière.

Enfin, presque parce que Olivia s’était immiscée dedans. La colère s’était mise de la partie et m’aidant sûrement à prendre automatiquement la première place. Je ne savais pas ou se trouvait Yoshi, mais les paroles de Nathan quant à ma meilleure amie ne cessèrent de résonner dans ma tête. Concentré sur le jeu, j’avais donc haussé rapidement les épaules quant à la question des valeurs plus « fermées » d’Olivia.

- Je le sais bien …

Murmurais-je, mais ce n’était pas cela qui ne cessait de me trotter dans la tête par après envoyant même Mario frapper les clôtures lui faisant perdre de cette avance durement gagnée au départ. C’était bien d’entendre Nathan dire avoir vu Olivia et qu’elle l’aurait reconnu. J’avais posé très rapidement un coup d’œil surpris et effrayé sur lui retournant aussitôt à la course lorsque Mario frappait la clôture. J’évitais un autobus puis, Nathan me ramena complètement dans la course en disant que je ne gagnerais pas sans heurts.

- Tu verras !

Lâchais-je à mon tour tout en mettant la banane juste derrière un panneau d’objet. Panneau que j’avais évidemment attrapé et dans lequel se trouvait une carapace verte. Ce n’était pas top et donc je tenais le bouton « z » enfoncé pour la garder derrière et protéger Mario de tout ce que Yoshi pourrait décider de lui lancer. Malheureusement, je commençais à attraper l’une de ses crampes au doigt à tenir ce fichu bouton « z » sans cesse. On n’en était maintenant à la mi-course du premier tour. Ainsi, je manquais la courbe et j’écrabouillais Mario sur un autobus.

- Non !

Pestais-je sans attendre tout en tentant d’appuyer sur le bouton « A » même avant que le kart retombe sur la route et était prêt à repartir. Évidemment, j’allais sûrement perdre quelques places et la carapace verte était allée se promener je ne savais où. Au moins, j’avais encore la rouge que je gardais pour le moment. Ok, je me prenais un peu trop au jeu je crois. Je devais faire peur à mon cousin comme ça. J’attrapais deux chips, sûrement par nervosité, et je continuais la partie.

- Si je vois un Yoshi dans mon viseur, il va rencontrer une carapace rouge.

Ricanais-je faussement puis, incapable de tenir je me mis à rire. Une autre chips plus tard et je faillis m’attraper une voiture. Ouf ! Dans un fou rire, je ne pus pas m’empêcher de dire d’autres âneries.

- Tiens, on devrait tous faire jouer les Sorciers à Mario Kart. Je suis certain qu’on gagnerait la guerre comme ça.

Heureusement, aucune caméra ne me voyait à ce même moment.

Oui - Robin attrape une carapace rouge comme prochain objet.
Non - Manquant d'entraînement à tenir le bouton « z » tout le temps, Robin frappe un autobus et reste sur place quelques secondes.



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Lumos
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Mar 30 Nov - 3:28
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Lumos
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Jeu 13 Jan - 19:35
Halloween entre cousins
« octobre 2020 »

Te retrouver en ce 31 au soir avec Robin te rappelle les Halloween de ton enfance. Tu as toujours trouvé cette fête particulière après avoir appris l’existence des sorciers. Pour la plupart des gens, les sorciers et autres créatures magiques n’existaient pas, ce n’étaient que des déguisements, mais toi, tu connaissais la vérité. Vu ton âge à l’époque, il faut bien dire que les bonbons t’intéressaient davantage que la contradiction des membres du Blood Circle à participer à Halloween. Mais tu en avais conscience quand même. Les jeux, la quête des bonbons… tu y allais avec Robin et sa sœur, avec ton frère. Plus jeune membre de votre petit groupe de cousins, tu étais décidé à faire comme les grands et à ne surtout pas rester en arrière. Ce n’était pas toujours facile, mais tu ne voulais pas être le petit qu’on laisse à la maison. Même si tu étais quelque peu réservé, tu savais très bien te faire entendre quand tu voulais, planté sur le seuil de la maison, les bras croisés, déterminé à ne pas laisser les autres partir sans toi. D’autant plus que tu tenais à profiter du moindre moment avec Robin, bien aimable de s’intéresser à toi malgré votre différence d’âge. Tu étais toujours fourré dans ses jambes quand vous vous voyiez. Avec Victor, votre père vous mettait en compétition, ce qui n’était pas le cas avec Robin. Vous alliez de maison en maison avec vos paniers et vos déguisements – tu ne sais plus vraiment en quoi on t’habillait à l’époque, peut-être en héros de bande dessinée ou de film.
Après ta fuite, vous n’avez plus fêté Halloween. Ta mère ne t’aurait jamais laissé sonner chez des inconnus, même avec elle, ça devait être une sorte de vision de l’enfer pour elle, et il était tout autant hors de question d’ouvrir la porte à des inconnus, même des enfants. Ce n’est qu’à Poudlard que tu as pu renouer avec. Mais les sorciers la fêtent de façon plus sobre que les moldus, sans costumes. Du moins, tu n’as jamais rien vu d’autre que le festin d’Halloween à cette période. Et ça te convient bien.
Ça te fait drôle de te rappeler ces moments de normalité de ton enfance, à une époque où tu croyais encore que tout allait bien – vous aviez une vie particulière en regard de la majorité des moldus, mais c’était normal et logique, tu avais ta famille, tu allais à l’école, et là où tes petits camarades se rendaient au sport ou jouaient du piano, toi, tu commençais à apprendre comment combattre les sorciers. En réalité, c’était très loin de la normalité, mais tu ne l’as compris que plus tard – et quand c’est devenu encore pire, tu as évité de trop penser à « avant », à ce que tu ne retrouverais jamais plus. Revoir Robin, c’est le présent qui entre en collision avec le passé, et ce n’est pas évident, malgré toute votre bonne volonté à tous les deux. Vous naviguez entre ce que vous êtes tous les deux, la façon bien différente dont vous avez grandi.
Tu es content de le retrouver proche de ce qu’il était autrefois, mais tu comprends bien que la situation n’a rien de facile pour lui. Il n’a pas l’air de bien prendre tes paroles. Il n’est sans doute pas plus libre que Victor, obligé de jouer le jeu pour ne pas se faire démasquer. Quant à ton frère… certes, il a grandi avec votre père, mais il y a aussi le sentiment d’abandon par ta mère, le fait que c’est toi qui as brisé votre famille. D’une certaine manière, c’est logique qu’il te déteste. Même si tu aurais voulu que tout soit différent. À quel point es-tu responsable de ce qui s’est passé, plutôt que ton père ?

— Peut-être que non, mais tu prends un meilleur chemin que lui… J’espère… j’espère vraiment que la situation deviendra plus facile un jour.

Mais tu sais bien que la paix n’est pas pour demain. Heureusement, le jeu vous apporte un dérivatif. Cela fait bien trop longtemps que tu n’as pas joué. Tu déclines l’offre de ton cousin de prendre Bowser et te rabats sur Yoshi.
La conversation dérive sur Olivia, sujet épineux s’il en est. Tu ne tiens pas à lui avouer qu’elle a failli te ramener à ton père il y a à peine un mois. Robin n’est pas dupe des valeurs différentes de son amie. Et tu comprends sans mal que ce n’est pas simple à vivre, tu te sens parfois écartelé entre tes amis dans les deux camps, tu aimerais ne plus avoir à craindre pour les uns et les autres.

Tu t’efforces de te concentrer sur la course. Aucun de vous deux n’a l’intention de laisser l’autre gagner. Malgré ton inexpérience, tu comptes bien lui mettre des bâtons dans les roues – même si visiblement votre conversation l’a déstabilisé. Tu presses les boutons pour tenter de rattraper ton retard. Ton cousin récupère une carapace, tu hésites une seconde, avant de sacrifier l’objet pour ne pas perdre de temps. Il y en aura d’autres sur le parcours. Bien t’en a pris, tu évites la peau de banane qui se trouve juste derrière. En plus, ton cousin rate son virage et heurte un bus, ce qui l’immobilise quelques secondes. Parfait !
Tu remontes encore… Robin presse follement le bouton A, à fond dans la course, et ça te fait sourire. Tu reviens à l’écran, sourcils froncés. Tu n’as pas l’habitude du jeu, tu as du mal à te repérer entre les différents objets et les obstacles. Il menace de t’envoyer une carapace rouge.

— Pff, tu ne vas même pas me voir arriver que je t’aurais déjà doublé !

Robin rit tout en grignotant des chips. Il propose de jouer le résultat de la guerre à Mario Kart. Bien sûr, là où les sorciers n’ont aucune chance. Tu souris :

— Moui, ce n’est pas très équitable. J’ai mieux : un match sur des balais volants, ça serait bien mieux. Les sorciers gagneraient comme ça.

Même si au fond tu souhaites surtout le match nul et que les extrémistes du Blood Circle comme les Mangemorts cessent enfin de se faire entendre parmi la population.
Les plaisanteries semblent distraire Robin. Tu en profites pour attraper un objet. Comme tu n’es pas très en avance, c’est un champignon qui apparaît. Parfait, exactement ce dont tu avais besoin. Tu fonces, en profitant pour faire du hors-piste et couper un virage, en évitant les obstacles qui l’encombrent.
Lorsque tu reviens sur la piste, tu es en première position.

— Héhé, j’ai réussi !



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Les dés :

Oui : tu attrapes un booster comme objet et tu parviens à passer en première position
Non : tu n’arrives pas à combler la distance entre Robin et toi, tu récupères juste une banane


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Jeu 13 Jan - 19:35
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Jeu 3 Fév - 23:51
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Ven 4 Fév - 0:11


Oh douce Halloween


Feat Eirian Howl


J’aimais les compliments de mon cousin presqu’autant que cette compétition emplissant tout mon être actuellement à jouer au jeu Mario Kart : un jeu simple pour une soirée agréable pour une fois. J’aimais qu’il crût me voir diriger dans la bonne direction. C’était drôle, dans les premiers mois de cette année, je ne me sentais pas faire cela. Je prenais bière après bière et bien pire encore : vin, rhum, whisky … Beaucoup trop de whisky. Et un jour, j’explosais. Je me disputais avec Olivia. Ensuite, je ne bus plus une goutte d’alcool. Plus du tout. Ce fut comme une catharsis. L’alcool m’ayant mené sûrement à me disputer avec ma meilleure amie. J’essayais de ne pas penser à Olivia ce soir, mais que trop souvent quelques mots me ramenaient à notre dispute d’il y a plusieurs mois. Que trop souvent … Trop. Une fois de plus, ce soir, n’était pas différent. Je révélais à Nathan que je m’étais disputé avec Olivia. Cette tare qui, pour moi, me faisait pire que mal que ma décadence envers le Blood Circle.

Mais le jeu m’offrait tellement une bonne concentration que je réussis à complètement oublier Olivia et évidemment tout le reste. Je n’entendais même pas le déclenchement de l’alarme d’une voiture non loin de l’immeuble : logiquement, une personne qui a appuyé sur la mauvaise touche lors du déverrouillement des portes.

Pendant ce temps, Nathan me jurait que je ne le verrais même pas arriver Yoshi et j’avais réagis aussitôt dans un onomatopée mes lèvres fermées et plutôt ironique. Le seul ennui, c’était que je n’avais pas encore attrapé l’autobus en pleine figure. Non, effectivement je ne l’avais pas vu arrivé, mais je sais que je l’ai vu repartir surtout lorsque j’entendais le bruit d’un champignon dans les hauts parleurs de la télévision.

- Je ne t’ais peut-être pas vu arriver, mais je te vois repartir en tout cas !

Lâchais-je dans une blague qui me faisait rire. Oui, je me trouvais drôle. En même temps, tout en me reconcentrant sur la course, je ne pus pas m’empêcher de renchérir stupidement aussi sur son sport en balais volant. Non, non, je n’avais rien bu. Je vous jure !

- Ça ne doit pas être évident pour un homme quand même eh de voler sur un balai. Enfin, moi je ne voudrais pas essayer eh …

J’éclatais de rire manquant d’envoyer Mario dans un mur. Je crois que j’eus le fou rire pour le restant de la course même. Pendant les deux tours suivants, je manquais d’éclater de rire à nouveau. Je rigolais légèrement de temps en temps à chaque fois que cette idiotie me revenait en tête. J’imaginais, ainsi, l’un des pires Sorciers que nous avons eu à combattre sur un balai et plié de douleur parce que son … trucmuche est coincé sur une barre en bois. Néanmoins mon fou rire, Nathan et moi nous parlions que très peu pour tout le reste de la course. Seuls quelques petits mots pour taquiner ou amener la compétition sortirent, à tout le moins, de ma bouche. Je me concentrais sur la course zigzaguant entre les voitures, les camions et les autobus tout en tentant d’attraper le plus de carapaces rouges possibles. Manque de bol, je manquais un saut qui aurait impressionné mon cousin – bah quoi – et un bébé Mario me rentrait dedans. Non mais !!!

- Si Bébé Mario ne m’avait pas percuté, j’aurais pu être 3e au moins. Pfft.

Je déposais la manette sur la table, requinqué après une bonne course. J’avais maintenant un petit creux. Après tout, les sandwichs Subway attendaient dans le réfrigérateur. Prenant une poignée de chips, – parce que je ne pouvais pas m’en empêcher, saleté de compagnies qui veulent nous faire sûrement grossir – je me levais pour diriger mes pas vers le coin cuisine. Je me lavais les mains, je mis les deux sandwichs encore emballés dans une assiette de service et je revenais vers le salon. Je donnais alors les explications sur ceux-ci à Nathan.

- Je dois avouer que je commençais à avoir faim. Ça me donne faim de jouer aux jeux vidéo. Je te laisse choisir. Il y a un sandwich jambon et un au thon.

Sur ce, je déposais l’assiette sur la table basse et pris une bouteille de bière de maque toute britannique que je commençais à siroter lentement. Bon ok, je buvais : juste aux moments de fête.



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Oui - Robin finit 3e
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Lun 14 Mar - 20:51
Halloween entre cousins
« octobre 2020 »

La conversation avec Robin navigue entre la joie de passer ce moment ensemble et les sujets plus sérieux, comme la majorité de vos rencontres depuis que vous vous êtes retrouvés. Il y a toujours cette conscience que vous n’appartenez pas tout à fait au même monde, que vous êtes dans des camps opposés… et même si tu essaies d’en faire abstraction, la réalité reprend toujours ses droits. Mais tu es content de voir ton cousin sur la même voie qu’autrefois, décidé à s’éloigner des devoirs familiaux, même si tu sais que ça n’a rien d’évident et que ce n’est pas simple non plus par rapport à ses amis. Comme Olivia. Tu ne sais pas trop quoi penser d’elle, si ce n’est que tu as eu beaucoup de chance le jour où vous vous êtes croisés. Si elle ne t’a pas menti à la fin, elle aussi croit une partie des mensonges de ton père, ses larmes de crocodile quant à ta disparition. Tu repousses tes pensées. Ce n’est pas à cela que tu as envie de songer ce soir. Tu y penses bien assez le reste du temps, tu ne vas pas laisser cela perturber ces quelques heures avec Robin.
Tu te concentres sur le jeu, sur le moment présent, effaces le reste. Tressailles lorsqu’une alarme de voiture se déclenche un peu plus loin, les sens en alerte, prêt à réagir. Mais rien ne bouge et l’alarme ne tarde pas à s’éteindre. Tu résistes à l’envie d’aller jeter un coup d’œil par la fenêtre juste au cas où. Tu ne crains rien ce soir. Pas besoin d’être en alerte, pas besoin de prêter une attention paranoïaque à ton environnement, à l’affût du moindre danger. Juste le jeu et rien d’autre. D’autant que tu es bien décidé à ne pas laisser ton cousin l’emporter, même si tu doutes de pouvoir gagner la course. Ça fait des années et des années que tu n’as plus touché une manette de console.
Tu réussis cependant à le dépasser grâce à un coup de chance, mais ça ne durera sans doute pas très longtemps.

— Admire, admire !

Face à la proposition de Robin de régler le conflit par une compétition de jeux vidéo, tu rétorques avec les balais volants. Les moldus ne seraient pas plus à l’aise dessus que les sorciers avec une console – même si certes les dangers ne sont pas tout à fait les mêmes. En tout cas, le fait de voler n’emballe pas ton cousin et il s’interroge sur le… confort desdits balais pour les hommes. L’idée le fait rire, manquant lui faire perdre le contrôle de Mario. Tu souris.

— Oh, il y a des sortilèges pour rendre ça plus confortable, ça ne fait pas mal, heureusement. Mais après, j’avoue que je ne suis pas un expert, je n’ai jamais beaucoup aimé voler sur des balais.

Tu as même plutôt été content d’arrêter les cours de vol après la première année. Tu n’as jamais beaucoup accroché au Quidditch non plus, sans trop savoir pourquoi, même si tu admires la virtuosité des joueurs.
La course se poursuit avec les rires de Robin et ça te fait sourire. Non, les sorciers ne sont quand même pas masochistes au point de s’infliger de telles douleurs en volant – ou alors il y a longtemps que le Quidditch serait tombé dans l’oubli. Au fil de la course, tu te laisses prendre au jeu et ça te détend un peu. Les moments de ce genre sont rares et tu essaies d’en profiter au maximum. Tu t’efforces d’éviter les obstacles sans toujours y arriver et pendant quelques instants, Robin et toi, vous n’échangez que des taquineries autour de la compétition, décidés tous les deux à l’emporter. Tes soucis restent de côté pendant quelques minutes, et c’est déjà beaucoup – même si c’est aussi un rappel un peu douloureux de la vie que tu aurais pu avoir, de ce que votre relation aurait dû être si vous aviez pu continuer de vous voir… Enfin, ruminer le passé ne te mènera nulle part, il n’y aucun retour en arrière possible, il y a juste à essayer de construire ce que vous pouvez, et c’est déjà beaucoup.
Camions, autobus, virages, carapaces, les obstacles s’enchaînent jusqu’à la fin de la course, et tu essaies de les esquiver au mieux sans partir dans le décor. Tu te concentres plus intensément que ne le demanderait un simple jeu, totalement absorbé par l’exercice – tes réflexes ont bien choisi leur moment pour réapparaître, c’est un jeu, pas une question de survie. Ton cousin joue de malchance et heurte un obstacle au dernier moment, ce qui le relègue à la cinquième place. Tu ne sais comment, par un coup de chance incroyable, tu te retrouves à la première place, et un instant, tu crois mal lire les résultats, tu as sans doute inversé ton résultat avec celui de Robin. Mais non. Il est bien cinquième et toi premier. Il maugrée en disant qu’il aurait sans doute pu être à la troisième place, au moins, et tu acquiesces.

— Oui, tu n’as pas eu de chance ! Et c’est la chance du débutant pour moi, ça fait si longtemps que je n’avais pas tenu une manette ni joué… Tu me battras à plate couture la prochaine fois !


Robin gagne la cuisine tandis que tu pioches à ton tour dans le bol de chips. Tu commences à avoir un peu faim. Tu attends le retour de ton cousin en grignotant et en laissant ton regard errer sur la pièce et sa décoration. Ça te paraît toujours un peu fou d’être là ce soir, mais tu ne regrettes pas un instant d’avoir pris le risque. Une soirée comme ça, ça te fait du bien, et tu es décidé à en profiter jusqu’au bout. Jouer, discuter… une soirée normale dans une vie qui ne l’est plus du tout, qui ne l’a jamais vraiment été.
Ton cousin revient avec les sandwichs.

— Je commençais à avoir faim aussi. Je veux bien celui au jambon.


Tu te sers tandis que Robin ouvre une bière.

— Tu as des jus de fruits ? Je ne bois pas d’alcool.

Tu espères qu’il ne le prendra pas mal.



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Les dés :

Oui/oui: Eirian arrive 1er
Oui/Non: Eirian arrive 2e
Non/Oui : Eirian arrive 3e
Non/Non : Eirian arrive 4e


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Lun 14 Mar - 20:51
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Robin D. Kane
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Mar 29 Mar - 3:53


Oh douce Halloween


Feat Eirian Howl


J’avais senti une tension en Nathan au début de la course. Oui, juste au même moment où l’alarme d’une voiture s’était déclenchée. J’avais ressenti un petit sursaut sur le canapé mon corps retourné légèrement vers mon cousin tout en perdant quelques secondes ma concentration sur le jeu. Certes, comme il n’avait pas semblé outrepassé par les événements pour autant, j’en avais complètement oublié l’incident. Mieux – ou pire selon les cas, - je me mettais à dire des âneries quant aux balais volants des sorciers. Je savais que c’était stupide. Je savais bien que les sorciers n'avaient pas mal là où on le savait tous en embarquant sur l’un de leurs balais ensorcelés. Ainsi, pourquoi créer une invention pareille si elle serait douloureuse dites-moi ? Mais oh ! J’avais tant envie de déconner, de dire n’importe quoi pour une fois. De rire et de m’amuser sans m’en faire dire un grand non à chaque fois. Mais quand eussé-je un Halloween aussi amusant encore ? Je devais être môme costumé en citrouille et faisant la récolte de bonbons dans les rues.

Et au même moment, je reviens en enfance imaginant Nathan tel ce gamin me suivant un peu trop souvent partout que cela pouvait m’agacer. À ce même moment, entre deux objets dans le jeu, Nathan s’exprimait sur le fait qu’il n’était pas très bon sur un balai volant. Et moi, continuant sur ma lancée de dire des âneries, je ne pus qu’en rétorquer une de plus.

- Ouais, tu étais plutôt doué pour la course et la marche. En tout cas, à me suivre partout, je me rappelle que je me demandais comment tu pouvais aller aussi vite sur des jambes bien plus petites que les miennes.

J’avais rigolé voire peut-être un peu trop, car je percutais Bébé Mario perdant quelques places pour terminer la course en cinquième position. C’était drôle comme Nathan resta modeste toutefois parlant même de la chance du débutant. Cela fit largement tomber ma mauvaise foi quant à ma défaite. Je détestais perdre sûrement parce que j’avais été éduqué dans la perfection de vaincre. Mais l’attitude de Nathan m’avait fait du bien. Cette « chance du débutant » comme il l’avait nommé m’avait fait apparaître un petit sourire et me fit rire amicalement.

- Tu n’as peut-être pas si changé Nathan avais-je déclaré. Tu es toujours aussi gentil.

Mes paroles avaient accompagné tous mes gestes pendant que je préparais les sandwichs. Ces deniers se firent alors plus légers, plus doux. J’en sifflotais même de joie revenant dans le salon. Nathan affirma vouloir le sandwich au jambon et donc, posant ma bière sur la table basse, je pris celui au thon. Aussitôt, une partie de celui-ci avait disparu : c’était que j’avais faim ! Mâchant avec délectation, j’hochais la tête à l’intérêt de mon cousin d’avoir un jus de fruit. Je n’attendis donc pas qu’on me le dise deux fois laissant mon sandwich sur la table et retournant à la cuisine pour chercher …

- J’ai orange ou … raisin … Tu prends quoi ?

Lâchai-je de la cuisine tout en prenant un verre pour le lui servir. Il m’arrivait effectivement de me faire des cocktails alcoolisés lorsque j’avais des invités, arrivant plutôt souvent même. Certes, je n’en prenais plus jamais seul. Je servais le choix de Nathan dans un verre puis, je revenais au salon le lui donnant avec de grands gestes exagérés sur un ton de majordome. J’éclatais de rire.

- La boisson de monsieur est servie.

Je me vautrais à nouveau dans le canapé buvant une gorgée de ma bière et reprenant mon sandwich dans mes mains. Mais que c’était bon ! Je pense que j’ai adopté le thon pour les prochaines fois que j’irais chez Subway. Je recommençais à parler la bouche à moitié pleine, mais une autre gorgée de bière réduisit rapidement l’impolitesse de la chose.

- Tu n’es pas seul avec l’alcool. J’ai eu ma dose l’année passée soupirais-je tout en me raclant la gorge. Il s’est passé des choses qui … M’ont fait prendre en compte beaucoup de choses. Et non, ce n’est pas toi. Enlève toi tout de suite cette idée de la tête. Ce n’est pas de Ta faute Nathan. J’ai libéré un jeune sorcier. En fait, peut-être que je le savais déjà, mais que j’étais dans le déni. J’ai toujours été faible comme le dirais une amie songeais-je à Garnet dans un sourire. Je te jure Nathan que je craignais tellement de ne pas penser comme mon père que je m’enivrais pour ne plus y penser. Je faisais tout pour ne plus y penser que ce soit l’alcool ou les séances d’entraînements intensifs. Et un jour, j’explosais. Je racontais tout … à ma meilleure amie.

Baissant le regard, les doigts comme figés sur le sandwich je déglutis. Un voile de tristesse passa devant mon visage et je fermais les yeux pendant quelques secondes avant de reprendre sur un ton plus bas, avec moins de véhémence et tel un murmure.

- Je ne sais pas pourquoi je te raconte tout cela. Je crois que j’ai envie d’en parler à quelqu’un. Puis, tu es un sorcier. J’ai l’impression que tu peux comprendre ce que je ressens. Je ne sais pas. Je n’aurais peut-être pas dû le faire.

Soupirais-je une fois de plus tout en attrapant mon verre et en buvant, cette fois, une bonne lampée.



KoalaVolant


 
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Eirian Howl
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Mar 3 Mai - 22:31
Halloween entre cousins
« octobre 2020 »

Une fois passée la brève alerte de la voiture, tu te replonges dans le jeu, pleinement concentré, comme tu sais si bien le faire dès que tu te retrouves dans un environnement un peu dangereux. Tes réflexes prennent trop souvent le dessus, même dans les moments les plus anodins, et tu ne sais pas vraiment si tu arriveras à t’en départir un jour, à mieux équilibrer entre réelles situations à risques et celles qui ne le sont pas – à refaire clairement la différence entre les unes et les autres. Tu as l’impression de fonctionner de façon bancale, les pièces encore intactes compensant pour celles cassées au fil des ans, sans pouvoir les remplacer totalement. Cela peut marcher un temps, mais à un moment, il faudra bien que tu trouves des solutions viables. Être en hypervigilance en permanence est plus épuisant qu’autre chose, tout ressemble à un danger de mort et tes réactions sont bien trop vives.
La conversation se poursuit avec Robin, rythmée par les plaisanteries et sa curiosité pour les balais volants. Tu n’as jamais apprécié ce moyen de transport, pas plus que tu n’aimes vraiment le Quidditch, et tu préfères largement le transplanage – désagréable mais bien plus rapide et efficace. Robin rappelle alors que tu étais doué pour la course et la marche, rappelant votre enfance et tes propres souvenirs de l’époque. Oh oui, tu galopais derrière lui, décidé à ne pas te faire semer et à rester à la hauteur. Tu ne voulais pas que Robin te repousse juste parce que tu n’avais pas la bonne longueur de jambes pour le suivre. Les trucs de grand t’intéressaient beaucoup – et tout ce que faisait ton cousin, de façon générale, dans ton admiration enfantine. Un sourire t’échappe tandis qu’il rit.

— Je suis toujours doué pour la course, mais j’avais déjà de bonnes jambes à l’époque, oui, elles tricotaient bien ! Je ne voulais pas rester en arrière, alors il fallait bien que j’arrive à suivre. Ça ne t’agaçait pas, d’ailleurs, que je sois toujours derrière toi ?

Avec le recul, ce n’était pas forcément agréable pour lui, déjà adolescent, d’avoir toujours un « petit » dans les jambes. Tu avais beau faire tous les efforts du monde, tu restais un enfant à côté d’eux. Ou peut-être que ça n’a pas eu le temps de devenir vraiment agaçant, tu es parti avant ? Le souvenir amuse Robin qui percute un obstacle dans le jeu, lui faisant perdre plusieurs places dans la course. De ton côté, tu t’en sors plutôt bien, pratiquement un exploit vu que tu n’as pas touché une manette depuis bien longtemps. La chance du débutant, comme tu le dis à Robin. Il sourit. « Pas si changé ». Tu ne sais pas vraiment, tu n’as aucune idée du garçon que tu serais devenu si ta vie n’avait pas explosé. Bien sûr, c’est difficile de se regarder soi-même, mais des souvenirs que tu gardes de ton enfance, tu n’as pas l’impression d’un grand revirement de caractère. La vie t’a marqué, mais tu pourrais sans doute être bien plus aigri ou en colère que tu ne l’es – tu aurais pu devenir comme Garnet, empli de vengeance. C’est sans doute ta mère qui t’en a préservé.

— Tant mieux, alors. J’essaie de rester moi-même malgré tout ce qui se passe.


Robin s’active pour apporter les sandwiches et tu optes pour celui au jambon. Croquer dedans te fait du bien, tu commençais à avoir faim. Robin attaque le sien avec entrain, tu es moins rapide. Tu as toujours un peu de mal avec la nourriture, tu préfères y aller doucement. Cependant, tu refuses l’alcool.

— Raisin, c’est parfait.

Ça te changera, tu en bois rarement. Il t’apporte ton verre en adoptant une posture de majordome et ça te fait sourire. Tu réponds en grand seigneur :

— Merci, mon brave, vous êtes bien aimable.

Tu bois quelques gorgées avant de revenir à ton sandwich. La saveur sucrée du jus de raisin te plaît bien. Robin revient sur le sujet de l’alcool et tu dresses l’oreille. Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Ce n’est pas le bouleversement que tu as apporté dans sa vie qui l’a ébranlé, et tant mieux en un sens, le choc a déjà dû être tellement rude… et tu préfères ne pas être à la source de ses problèmes. Aider un jeune sorcier… ça ne te surprend pas vraiment de sa part, c’est déjà ce qu’il a fait avec toi, tant d’années plus tôt, en ne révélant pas que tu étais un sorcier. Bien sûr, tu ne pouvais pas cacher tes pouvoirs indéfiniment, une nouvelle manifestation à un moment inopportun devait fatalement se produire et c’est bien ce qui est arrivé, puisque tu ne maîtrisais rien, mais il t’a quand même protégé quelques mois. Quelques mois que tu as passés la peur au ventre, mais qui t’ont permis de rester chez toi encore un peu. Et peut-être que ces quelques mois ont aidé aussi ta mère, ont aidé votre fuite. Tu étais plus grand, plus apte à comprendre.

— Je n’ai pas eu de problème avec l’alcool, c’est juste que… je préfère éviter ce qui risque de me faire perdre mes moyens. Je suis désolé que tu aies traversé ça. Mais tu as très bien fait en libérant ce jeune sorcier. Et tu sais… ce n’est pas le premier que tu aides. Que tu gardes le secret quand j’étais petit a été très important pour moi.

Tu soupires.

— Je comprends à quel point c’est compliqué avec ton père. Ce ne doit pas être simple de te retrouver face à lui en sachant que tu ne partages pas ses idées… et c’est d’autant plus courageux d’avoir agi comme tu l’as fait. Tu n’es pas faible, Robin, vraiment pas. Ça demande beaucoup de force de s’opposer à eux, à ta propre famille.


La mention d’Olivia t’inquiète, tu te doutes qu’elle n’a pas dû apprécier ce qu’il lui a avoué. L’expression de ton cousin semble le confirmer.

— Comment ça s’est passé avec elle ? J’imagine qu’elle ne l’a pas bien pris ?

Il ne sait pas pourquoi il t’en parle. Tu es bien placé pour savoir que ça fait du bien, de soulager ce qu’on a sur le cœur plutôt que de le garder pour soi et d’essayer de l’enfouir. Comme parler avec Kayla, à la rentrée, a été plus que difficile, mais ça t’a soulagé d’un poids. Sinon, le poids de ce que tu as traversé aurait fini par t’exploser à la figure et tu ne sais pas dans quel état tu en serais sorti.

— Je comprends, pas seulement parce que je suis un sorcier. Ça fait du bien de parler de ce genre de chose, de se décharger un peu… Il vaut mieux ça que de tout garder. Et tu peux le faire avec moi, tu as tout mon soutien, Robin. Je ne suis plus « petit » comme avant, on peut partager des choses, s’aider. Si je peux faire quoi que ce soit pour toi, n’hésite pas.

Pour qui te connaît, évidemment, ça doit toujours paraître étrange que tu encourages à la communication alors qu’il faut bien avouer que tu donnes plutôt dans la rétention d’informations et que tu as le plus grand mal à te confier, même avec tes amis les plus proches. Mais c’est justement parce que tu sais les dégâts que cela peut causer que tu encourages les autres.


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Sam 14 Mai - 3:05


Oh douce Halloween


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Non, mon cousin ne m’avait jamais paru agaçant à me suivre partout. J’avais ris à la possibilité qu’il avait émis. En réalité, mon cousin agaçait mes amis, mais pas moi. En fait, je savais que Nathan agaçait la plupart de mes amis en nous suivant dans nos activités. Cependant, pour moi, c’était bien différent. Il amenait bien une position différente, souvent plus enfantine, à nos jeux et c’était tant mieux. Puis, ils nous empêchaient d’opter pour des activités trop dangereuses … Ou pas. Bon, non … - Ahrem. Comment il m’avait vu fumer mon premier joint ? Hrm … Qui se passa très mal en plus. Passons. - Non, l’âge avait peu importé pour moi. Les rires et le plaisir m’avaient été des facteurs bien plus importants durant ma jeunesse. Encore, j’étais heureux que ce plaisir, cette joie de se voir et de s’amuser ne s’étaient pas ternis entre nous. J’avais envie de le connaître à nouveau. De voir s’il avait changé ou pas tant que ça finalement : c’était encore un jeune homme gentil et diablement modeste que j’en levais des yeux au ciel alors que sa réponse à mon compliment fut simplement « Tant mieux ». Il me semblait tellement manquer de confiance en lui. Il me semblait tellement stressé par le moindre petit mouvement ou petit bruit …

… Une vie que ma couardise à vouloir rendre fier mon père lui avait donné. Et si j’avais tenté de parler, de faire changer d’idée mon oncle ou à en parler avec mon père ? Je ne savais pas. Et cette fichue pensée me traversait à nouveau l’esprit. À chaque fois que nous nous rencontrons, j’y songeais. À chaque fois que nous apprenons à nous connaître une fois de plus, je regrettais ce manque de courage.

Et donc, je l’avais mise de côté une fois de plus préférant songer au futur, au présent tout en optant pour mon imitation « parfaite » d’un majordome snob. Évidemment, la rétorque de Nathan ne s’était pas fait attendre arguant sur le même ton. J’avais rigolé amuser, mais aussi heureux de sa joie plus détendue. Toute l’année, il avait semblé plus sur ses gardes. Ce soir d’Halloween, dans mon appartement, il semblait faire plus montre de relâchement. J’aimais cela. C’était cette fibre protectrice qui me titillait toujours à vouloir rendre heureux mes proches. Je me sentais si bien, plus proche de mon cousin que cette idée de parler de mes propres problèmes avec l’alcool m’effleurait. Aussitôt il parlait, aussitôt je me sentis mieux et par le fait même ému par ses mots. Ému qu’il parle de moi alors que je me croyais plutôt tel un couard. Ému et je ne pus pas m’empêcher de l’interrompre.

- Merci et c’était normal après tout … Tu es mon meilleur cousin blaguais-je dans un rire parce que j’étais mal avec mes sentiments. Et bravo pour ne pas vouloir boire. L’alcool ne règle rien crois-moi …

Complètement blasé en parlant de cet alcool ne réglant évidemment jamais rien, je déposais la bouteille de bière tout en mordant à nouveau dans mon sandwich. Oui, oui, j’écoutais en même temps Nathan qui me parlait de mon père, de cette difficulté que j’avais de le suivre aveuglément, mais aussi de mon courage de m’y opposer. Il avait raison. La bouche pleine, j’hochais la tête à chaque fois jusqu’à l’entendre parler de ma meilleure amie … En fait, d’Olivia qui fut ma meilleure amie … Cette tristesse, mais aussi cette colère qui emplissaient mon cœur lorsque je pensais à elle. Pourquoi elle n'a pas voulu comprendre ? Elle était mon amie ? Je pensais qu’elle, entre tous, aurait compris. Mais non. Du tout. Respirant un grand coup, je déposais le sandwich dans l’assiette hochant finalement de la tête aux sages paroles de mon cousin. Enfin, je souriais amuser au fait qu’il n’était plus « petit ».

- Je sais. Tu as grandi et tu sais très bien te défendre. Tu es même sage parce que c’est vrai … Il faut parler … J’eus un profond soupir amenant mes doigts contre me front, mes coudes appuyés sur mes cuisses … Il faut juste en parler à la bonne personne. Je ne sais pas, mais je pensais qu’elle était la personne avec qui je pouvais en parler. J’avais confiance en elle, mais … Elle explosa. Elle me gueula dessus me traitant de traître. Je crois qu’elle songeait presqu’à me tuer … Cela a été une très grosse erreur d’en parler à Vivi l’appelais-je encore malgré moi par ce petit surnom que j’avais tant aimé. Bon, je l’avais aussi cherché. Je l'ai insulté aussi. J’étais hors de moi et je disais n’importe quoi. J’avais la rage au cœur ce jour-là comme tu ne peux même pas te l’imaginer. J’aurais pu la blesser, mais je ne l’ai pas fait … Au moins, elle ne semble pas en avoir encore parlé à mon père ou à quiconque d’autre.

Immobile, le front contre mes doigts, je regardais mes le plancher encore honteux de ma conduite. Déçu de son attitude aussi. Déçu de l’attitude des personnes faisant partie du Blood Circle. Une attitude que je ne pus pas continuer à cacher envers mon cousin.

- Nathan, si le Blood Circle avait plus de scrupules, la guerre contre les sorciers n’aurait pas lieu d’être … Je fis une grimace, soudainement peu sûr de ce que j’amenais pour continuer ensuite. À tout le moins, si c’était le cas on serait capable de faire la différence entre un enfant innocent et un criminel endurcie sorcier ou pas.



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Jeu 2 Juin - 22:02
Halloween entre cousins
« octobre 2020 »

La conversation se poursuit tranquillement, maintenant que le jeu est terminé, mais il y a toujours non pas une tension entre Robin et toi, mais de la prudence, peut-être. Vous tâtonnez tous les deux, essayant de profiter au maximum du moment, mais les sujets graves ne sont jamais loin et vous n’oubliez pas non plus à quel point la vie vous a séparés, à quel point il n’est pas simple de construire quelque chose dans votre situation. Lui obligé de suivre une partie des ordres familiaux, toi du côté des sorciers… La situation semble inextricable. Il est loin d’être là, le temps où vous pourrez vous voir sans redouter que des proches vous tombent dessus et vous accusent de trahison. La chance que tu as eue avec Sean, tu ne l’auras pas à chaque fois. Et tout Kane qu’il soit, tu ne doutes pas que le Blood Circle ferait payer chèrement vos rencontres à ton cousin.
Vous essayez d’amener un peu de légèreté dans cette discussion, tu reviens à ton enfance, à cette époque déjà particulière, où tu voyais Robin pratiquement comme un grand frère et t’acharnais à le suivre partout, au grand dam de ses amis. Ta remarque lui tire un rire. Avec le recul, se coltiner un gosse comme toi devait être bien pénible. Mais Robin ne te repoussait pas, alors tu en profitais, ravi, essayant de paraître plus âgé que tu ne l’étais. Tu avais peut-être vu des choses qui n’étaient pas tout à fait de ton âge, et tu avais l’impression d’être un grand – même si tu n’as jamais touché à quoi que ce soit. Avec Victor, c’était parfois compliqué, votre père vous mettant souvent en compétition, te rappelant tout ce que ton frère savait déjà faire. Tu te sentais plus libre avec Robin. Il n’y avait rien d’autre que des jeux. Et tu lui faisais confiance.
Vous ne retrouverez sans doute pas l’insouciance d’autrefois, pas avec la guerre, mais tu es content de ce que tu as, d’arriver à reconstruire quelque chose avec lui, petit à petit. Même s’il se confie un peu plus que tu ne le fais, toujours incapable de vraiment te livrer. Le lieu choisi pour ce soir t’aide aussi à te détendre après ton appréhension du début. Personne ne vous surprendra ici, vous êtes bien plus à l’abri que vous ne l’auriez été partout ailleurs. Pas de public, pas de témoin, juste vous deux, c’est plus facile de laisser tomber les apparences, de te détendre un peu, même si tu es incapable de te relâcher totalement.
Il évoque ses problèmes avec l’alcool, un jeune sorcier qu’il a aidé récemment – comme il l’avait fait avec toi à l’époque en protégeant ton secret alors qu’il aurait pu si facilement te livrer aux hommes de son père. C’est ce que son éducation lui demandait de faire. « Son meilleur cousin », l’expression te fait sourire franchement.

— Ah, je le savais ! C’est un titre que Victor ne me volera pas !

Le prénom de ton frère résonne toujours étrangement dans ta bouche, tu ne l’as pas prononcé pendant si longtemps. Même avec ta mère. Il surgissait parfois au détour d’une phrase, dans une évocation, un regret, un souvenir, mais vous ne prononciez jamais son prénom. Tu te demandes comment ça s’est passé entre eux quand ils se sont revus. Si ton père les a laissés discuter seule à seul. Tu en doutes. Quoique Victor a pu trouver des moyens de le contourner.

— Je me doute bien… et je suis soulagé que tu ne te sois pas enfermé là-dedans.

Est-ce que les parents des jeunes du Blood Circle se rendent compte de ce qu’ils leur infligent ? Est-ce qu’ils sont passés par là eux aussi, et puisqu’ils ont survécu, ne voient pas pourquoi leurs enfants n’en feraient pas autant ? Robin a pu grandir avec sa famille, certes, mais il n’est pas vraiment heureux, pris entre son père et ce à quoi il aspire, contraint de jongler entre des envies contraires. La même pression que subissent certains enfants de sorciers, enfermés dans un carcan de préjugés depuis leur plus jeune âge.
Tandis que vous faites un sort à vos sandwichs, tu rappelles à Robin qu’il n’est pas aussi lâche qu’il semble le penser. Sa position est plus que difficile et tu es bien placé pour savoir ce qui attend ceux qui s’opposent au Blood Circle. Il fait sans doute du mieux qu’il peut avec ce qu’il a. Il ne peut pas se permettre de se mettre son père à dos. Un sourire lui échappe quand tu lui dis que tu as grandi, qu’il peut se confier à toi s’il le souhaite. Il approuve. C’est sage, certes, et il faudrait sans doute que tu appliques un peu plus à toi-même tes propres paroles. Ton cousin revient sur la réaction d’Olivia face à ses révélations, l’erreur que ça a été de se confier à elle. Tu te souviens parfaitement de la jeune femme, de votre discussion, de la façon dont elle a essayé de te faire parler. Robin a de la chance qu’elle ne l’ait pas dénoncé, peut-être en égard à leur amitié… Il n’y a rien de simple à trouver la bonne personne à qui se confier. Jusqu’à présent, tu as réussi à faire de bons choix – bon, pour certains, tu as été un peu contraint et forcé, mais tu as eu la chance que tout se termine bien. Ce ne sont pourtant pas des relations que tu connais depuis longtemps… mais elles se sont montrées bien plus ouvertes qu’Olivia, alors que tu ne comptes plus les années depuis qu’elle est amie avec Robin. Encore les dégâts du Cercle et de son bourrage de crâne…

— C’est déjà ça, si elle n’a rien dit. J’espère qu’elle continuera comme ça. Je suis désolé que ça ait tourné aussi mal… et c’est fou qu’elle ait réagi de cette façon, c’était ta meilleure amie ! Surtout pour un acte comme ça…


Tu comprends bien que ça puisse être considéré comme de la trahison, mais il n’a pas non plus livré les repaires du BC aux sorciers ! Juste sauvé une vie… Une vie qui ne compte pas pour les fanatiques. Tu reviens à Robin.

— Fais attention à toi, s’il te plaît. J’imagine qu’il doit y en avoir d’autres qui pensent comme toi, mais ce n’est pas simple de les repérer, ils doivent faire profil bas eux aussi…

Tu acquiesces devant la suite. Ça, c’était certain. Mais les sorciers et surtout les Mangemorts n’étaient pas en reste de leur côté non plus, à mettre tous les Moldus dans le même sac.

— Cette guerre n’a aucun sens,
tu affirmes face à l’hésitation de Robin. Des deux côtés, la majorité de la population veut vivre en paix, c’est le Blood Circle et les Mangemorts qui enveniment les choses !

Tu te lèves, agité.

— C’est ça, le pire, Robin. C’est déjà inhumain avec des adultes, mais traiter des enfants comme des criminels ou des monstres à utiliser comme cobaye, c’est pire que tout. À l’institut, certains n’avaient même pas dix ans… Tous les sorciers ne sont pas innocents, tous les moldus ne le sont pas non plus, bien sûr, mais ça me tue ce que certains infligent à leurs propres enfants au lieu de les protéger ! Sans ma mère, mon père m’aurait tué ou fait torturer simplement parce que je suis un sorcier… et certains Mangemorts ne font pas mieux, ils rejettent ou torturent les enfants qui naissent sans pouvoir. Rien n’excuse ou ne justifie ça. Et même ta meilleure amie en vient à te reprocher d'avoir sauvé un enfant de la barbarie ! Comment on peut en venir là ?

Tu te tournes vers Robin.

— Ce n’est pas contre toi. C’est juste… De toutes les horreurs de cette guerre, c’est vraiment ce que je supporte le moins, ce que les enfants subissent. Aucun d’eux ne mérite ça.

Et tu ne méritais pas non plus ce que tu as traversé. Le geste de ta mère, qui a tout abandonné pour te sauver, paraît d’autant plus extraordinaire, à côté des actes de certains.

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