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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Gentlewoman cambrioleuse | Ft.Astrid :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 4 Juil - 22:30
Gentlewoman cambrioleuseAlice Swan & Astrid Liv EskilOctobre 2020

Je m'écroule littéralement sur le canapé de la salle commune de Poufsouffle, sous le regard des autres élèves de ma maison qui finissent par retourner à leur occupations après un laps de temps silencieux. Mon regard fuyant traduit mes émotions, je n'en ai rien à faire, je suis tellement éreintée que j'en oublie l'existence de ceux qui m'entourent.

Aujourd'hui était une journée vraiment éprouvante, je n'ai pas vu le temps passer, c'était à la fois intéressant, fascinant, mais incroyablement fatiguant. Nous avons étudier les créatures les plus dangereuses, celles en capacité de tuer un sorcier et qui sont impossible à domestiquer. En effet, ce programme est assez lourd, entouré par énormément de connaissances, ma tête a fini par exploser à la fin de la journée. Que ce soit la Manticore, le Moremplis, le Nundu ou bien encore le Basilic, tous sont sur liste noire et peuvent arracher de la peau et prendre des vies. Une autre personne pourrait avoir la chair de poule de s'imaginer toutes ces horreurs, mais étrangement, moi, ça me fascine. J'ai envie d'en savoir plus, toujours plus, malgré mes maux de têtes. J'ai également envie d'affronter ces créatures mystiques, je veux dire me retrouver face à elle et admirer leur beauté. Je suis sûre qu'au fond, malgré leur appétit pour la chair humaine, elles ne sont pas si méchante que ça. Du moins, moins que les moldus ou les sorciers.

Je lâche un bâillement digne d'une vache qui meugle. J'ai l'impression que toute mon énergie vitale s'est consumer en un clin d'œil lorsque la fin du cours à retentit. Après avoir pris un bon repas dans la grande salle, seule, j'ai traîner des pieds jusqu'aux dortoirs. Sélénya m'a proposer de manger avec elle, mais j'aime particulièrement ma solitude d'antan, et j'avoue avoir encore un peu de mal avec les autres. La foule m'étouffe, la plupart du temps je finis par me nourrir quand la plupart des élèves ont bien entamer leur repas et sont presque prêts à partir, où même parfois je m'autorise, même si ce n'est pas vraiment dans le règlement à manger dans le parc, quand il fait beau, ce qui est plutôt rare à Londres.

Ma tête se tourne vers la cheminée, où le feu brûle de milles étoiles, c'est beau. Ce n'est que le début de l'année et j'ai l'impression d'être bientôt aux épreuves de fin de semestre. J'étais tellement heureuse de retourner à Poudlard, après tout ce qui m'est arrivée, mais étrangement, je ne trouve aucune satisfaction à part dans l'enseignement. Disons que je me suffis à moi-même, où peut-être ai-je peur de sociabiliser à nouveau ? Faire confiance à des inconnus pour qu'ils finissent par retourner leur veste, un schéma assez basique que j'ai un peu trop connu à mon goût. C'est bien pour ça que j'ai en quelque sorte tout recommencer à zéro depuis que je suis chez Ludivine. Avant que l'évènement avec le Blood Circle, j'avais des amis à Poudlard. J'avais aussi des amis moldus. J'avais une famille, peut-être pas la meilleure mais j'étais libre. Aujourd'hui, j'ai tout perdu, aucune nouvelle de mes amis moldus, mes amis de Poudlard font comme si je n'avais jamais exister et enfin mes parents m'ont pris pour un cobaye. C'est donc ça de faire confiance à quelqu'un ? A l'heure d'aujourd'hui, il y a très peu de monde que je peux compter dans mon cœur, Ludivine évidemment en fait parti, tout comme Jonas. Au final, ils sont un peu comme la famille que je n'ai jamais eu.

Le feu de la cheminée crépite et me ramène sur Terre. Le feu est comme un assemblement d'astres rouges et jaunes. Si je pouvais je volerais le feu et je le détiendrais à jamais auprès de moi. Sa chaleur, sa beauté, j'ai l'impression d'entendre le feu rire, un rire charmant qui me séduit. Ce n'est qu'à cette pensée que je me rends compte que ma crise de kleptomanie recommence, cette manie de toujours vouloir posséder des objets, de la matière, quelque chose pour jouer entre ses doigts, de préférence jaune. Chaque objet que j'emprunte ne sont jamais vraiment rendu, du moins, je ne vole réellement qu'à ceux qui sont aigri, en soit je finis par le rendre quand j'ai fini de jouer avec, ou d'être fascinée.

Je finis par me relever et mettre mes mains sur mon visage en lâchant un long soupir, elle se frotte naturellement contre mes yeux et j'observe les alentours. Assise sur le canapé du dortoir. Il est encore tôt pour le couvre-feu, quelques élèves se sont réunis pour papoter près de la cheminée, d'autres se sont mis dans des poufs et bouquinent silencieusement. Mes iris dérivent vers ma tenue et je regarde mon badge de préfète brillant dans le noir, éclairée par la seule lumière de la salle, le feu. Parfois je me demande si je remplis vraiment bien mon rôle, je n'hésite pas à entraver les règles pour mes propres intérêts, je ne suis pas vraiment un exemple et je me permets de juger les actions des autres. Un petit rire s'échappe de mes lippes, ce qui me vaut le regard curieux de certain, c'est vrai que vue de l'extérieur, je suis une pauvre fille qui est en train de rigoler seule, psychopathe. Mes pensées finissent par dériver, et je pense à Hestia, la fille de la tour d'astronomie. Tout de suite mon cœur en fait des siennes et j'ai envie de me frapper. Je ne sais pas pourquoi elle me fait ça physiologiquement mais c'est très embêtant, de plus, je crois qu'entre elle et moi, le feeling est assez ardu.

Après m'être étirée de tout mon long, je me redresse sur mes deux jambes et je me dirige vers ma chambre, que je partage avec trois autres filles. Je ne les connais pas vraiment, à vrai dire, je n'apprends pas à les connaître. On se dit bonne nuit par politesse, bonne journée et adieu. Parfois j'en aide une pour ses cours, mais sinon ça s'arrête là. On est loin des potins d'adolescente et des fous rires entres amis, très loin même. Parfois, j'avoue que ça me manque. Mais est-ce que j'ai vraiment le choix ? Je prends un livre sur les plantes médicinales magiques, j'avoue que j'ai un petit intérêt pour la médicomagie, enfin plutôt, je me permets d'emprunter des livres à la bibliothèque pour acquérir plus de connaissances. Je ne dis pas que je suis très bonne niveau scolarité, mais j'ai des connaissances.

Le livre à la main, je sors de ma chambre et je retourne dans le couloir, dans l'espoir de me reposer à nouveau dans le canapé, mais cette fois-ci avec un livre pour m'endormir auprès du feu. Quand je passe devant une autre chambre, une lueur brillante attire mon regard, et je me permets de regarder. Au loin, accrochée au-dessus d'une table basse, je vois un collier métallique, au bout, un anneau. Un bel anneau jaune. Brillant. Jaune. Ma tête ne fait qu'un tour et je me permets de rentrer dans cette chambre qui n'est pas la mienne, mes pas me guident d'eux-mêmes vers cette table basse où est accrochée cette chose. Je prends délicatement l'anneau entre mes doigts et je m'amuse avec mon autre main à faire tourner cette sphère. L'anneau glisse entre mes doigts, il est froid, éclatant, et il en émane beaucoup d'émotions. Je le décroche et continue de jouer avec. Mon index tape contre les différents anneaux pour faire une rotation dorée qui éclaire mes iris. Je suis comme dans une seconde phase, obnubilée par cette objet, hypnotisée par son mouvement. Certains croiront que je suis folle, mais j'ai l'impression qu'il me parle, qu'il me chuchote des mots, qu'il m'ordonne de le garder près de moi.

L'objet se glisse naturellement dans la poche de ma robe de sorcière, comme si c'était sa place. Je sors de la chambre en me promettant de ramener l'objet à son propriétaire seulement s'il se rends compte de sa disparition et qu'il pleure. Si il n'y a pas de pleurs, pas d'attachement, donc, je pourrais le garder. J'ai envie de me frapper mentalement, comme si il y avait deux Alice dans ma tête qui se battais en duel. La raison et l'envie, du moins plutôt la kleptomanie. Mon corps se pose dans un des poufs, un peu plus reculé des autres, toujours près du feu et j'ouvre mon livre sur mes genoux. Etrangement, savoir que cette anneau est dans ma poche me serre le cœur. Parce que je sais que ce que je fais est mal et parce que je me sens terriblement et bizarrement mieux en sentant l'ombre de cette objet contre ma cuisse.



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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 21 Juil - 22:41
ALICE & ASTRID
i'll kick you off without hesitation


I let myself want it,
I let myself back into those dreams,
Dreams that never were mine.

— and I hurt, I hurt, I hurt.

Octobre, étrange moment. Les feuilles rougissent, certaines jaunissent. Avant de le quitter le temps d’une saison, elles offrent au monde, un spectacle aux mille couleurs. Une descente aux enfers sensationnelle, laissant les yeux des humains puiser leur force dans sa beauté.
Certains haïssaient l’Automne, comparent l’Hiver aux bas-fonds. L’humain et sa relation au froid… Une chose qu’Astrid ne comprit jamais vraiment. Il fallait avouer, que venant de Scandinavie, le froid était son quotidien. Une douceur dans laquelle elle trouvait du réconfort. A ses yeux, rien ne valait la beauté d’une montagne enneigée. Une prairie parsemée de blanc, comme une vague de coton dans laquelle se nicher. Un spectacle qui jamais ne cesserait de l’émerveiller.

Il fallait dire, qu’Astrid aimait toute saison. Astrid aimait tout. Elle aimait la brise matinale, la chaleur de l’après-midi et cette ombre qu’imposaient les soirées avant la nuit totale. Qu’il s’agisse du soleil, de la pluie, de la neige, Astrid savait être heureuse de tout. Elle savait sourire aux contradictions et les transformer en opportunités. Elle était de cette caste magique, qui jamais, ne se laissait décourager. Elle dansait au grès du vent, se laissant porter par les saisons.

Ne vous détrompez pas, il lui arrivait de chuter, mais quoi qu’il advienne, c’est la tête haute qu’elle se redressait. Jamais elle ne resta genou en terre. Elle se l’était promis. Si un jour elle devait s’y retrouver, ce serait pour une toute autre raison. Rien de l’arrêterait. Il ne s’agissait là pas de dignité, bien que sa famille y tînt, et qu’elle dirait à quiconque veuille l’entendre, que c’est une qualité familiale. Et pourtant, ce n’est pas de ses parents qu’Astrid tient cette force. En deviner la provenance serait peu aisé, mais ce qui est sûr, selon elle, c’est que cette force, vient de sa sœur.

Ô douce Solveig, félin féroce des plaines gelées, que serait-elle sans toi ?


⬗ ⬥ ⬖


Octobre, Octobre, Octobre.

Bien qu’elle apprécie la saison, l’enfant n’avait qu’une hâte : voir la neige faire son entrée à Poudlard. Elle rêvait des flocons, lorsque ses démons ne s’emparaient pas de ses nuits. Les cauchemars étaient nombreux, peut-être que le froid les apaiserait. C’est ce qu’elle aimait à croire, bien que la réalité n’ait jamais suivi ces pensées.

Des pensées qui, quelques fois, venaient à se faire sombres. Lorsque nuit après nuit, ils ne l’épargnaient, la fatigue devenait fardeau. Comme un poids sur ses épaules, un peu plus lourd qu’à son habitude. Un sac, ô combien volumineux. Ses épaules en devenaient douloureuses. Douleur qui attaquait bien vite son dos, ses côtes, ses hanches, avant de s’insinuer dans le bas de son corps. Un corps épuisé, et pourtant, un sourire qui jamais ne s’échouait.
Ils n’avaient aucune idée de ce qu’il se passait au fond.


Et en cette soirée, Astrid avait décidé de laisser la douleur de côté. Les cours terminés, elle avait filé jusqu’à son dortoir, y avait laissé ses livres et ses crayons. Elle avait enfilé une tenue de sport, tranchant légèrement des habits quotidiens de Poudlard, avant de quitter le château. Elle était partie dans les champs non loin, évitant la forêt interdite. Et pendant près de deux heures, elle avait couru. Imaginant un tempo rythmé, elle avait chanté. A plein poumons, elle avait profité de la solitude, pour briser le calme. Elle s’était élancée, mimant les sauts qu’elle aimait tant réaliser sur glace. Elle avait dansé. Seule, elle avait vidé son crâne un peu trop plein, un peu trop à vif.

Danser lui avait fait un bien fou. Murmurer une mélodie, avant de s’égosiller sur ses paroles enchaînées. Continuer, encore et encore, jusqu’à s’en abîmer la gorge. Laisser son corps s’exprimer, comme un besoin imminent, presque douloureux.

Faire le vide, voilà ce dont elle avait tant besoin.

Et c’est plus légère qu’elle rentra.

Sur son chemin, elle rencontra des camarades. Ses lèvres s’écrasèrent sur plusieurs joues. Elle rencontra un troisième année, qui lorsqu’elle le confronta, vint se réfugier dans ses bras. « Dépêche-toi ou je préviens ton préfet ! » Et voilà qu’un bisou enfantin plus tard, l’adolescent s’était envolé. Ses pensées se posèrent sur les collégiens, se remémorant ses propres années. Loin d’ici, le froid de l’Hiver permanent et l’air frais remplissant leurs poumons d’adolescents — qu’elles étaient loin maintenant, ces années. Et bien qu’elle apprécie sa vie écossaise, la chaleur Scandinave lui manque. Car il y avait là-bas, ce quelque chose dans le cœur des gens, qu’elle ne saurait retrouver ici. La Poufsouffle était avant tout, une Orageuse. Fait qui en avait étonné tant, et pourtant, Astrid y avait parfaitement trouvé sa place. Dissimulée derrière les turbulents, elle avait su apaiser leurs tourments, tandis que sans s’en rendre compte, ils calmaient les siens.

Arrivant à la tourelle des Poufsouffle, elle entra discrètement. Bien du monde se trouvait dans la salle commune, et sans qu’elle ne fasse réellement attention à qui était présent, elle traversa la pièce, rejoignant son dortoir. A son arrivée, elle s’apprêta à quitter ses vêtements, lorsqu’elle se rendit compte que son médaillon avait disparu. Toujours accroché au-dessus de sa petite table de nuit, il ne quittait jamais les côtés de son lit. Comme pour veiller sur son sommeil, sur elle, Astrid ne partait jamais sans ce médaillon. Lors de ses escapades à Londres, jamais elle ne l’oubliait. Un médaillon avec elle depuis le milieu de son enfance. Un cadeau de son père, qui peut-être pensait à une babiole, mais qui jamais ne quitta l’enfant depuis. Une des rares choses qu’elle eut reçu de la part de son père, un des seuls souvenirs heureux qu’elle partagera avec celui que, tous pensaient lui avoir donné la vie.

Incapable de respirer, comme si on venait de lui percer les poumons, d’un vif coup de poignard, sa vision se flouta. Sans réfléchir, elle attrapa sa baguette, et formula trois petits mots, qui sans attendre, se mirent à tracer un joli chemin doré sur le sol. Plus jeune, sa sœur aînée s’était amusée à voler plusieurs fois l’objet. Elle avait depuis, développé un sortilège lui permettant de pouvoir le tracer. Comme un voile qu’elle activait, elle n’avait plus qu’à suivre le bandeau d’or, qui la mena jusqu’au voleur.

Certains furent étonnés de voir devant eux, s’afficher la couleur, traçant un chemin depuis les dortoirs. Des murmures commencèrent à se faire entendre, tandis qu’Astrid arriva derrière celle, qui, avait à priori, la prunelle de ses yeux.

« ALICE ! » hurla-t-elle, pointant sa baguette vers la préfète. « Je te préviens, si tu ne me le rends pas tout de suite, je t’explose le visage. »

Et celle que l’on connaissait pour sa douceur, laissait la colère la décimer.

Alice avait, réveillé le dragon.

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