Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Quelle est votre allégeance ? Développer quel camp votre personnage a choisi de rejoindre : Que pense-t-il de cette bataille en sous-main ? A-t-il un avis sur les moldus, les sorciers ? Que pensez-vous de la pureté du sang ? Êtes-vous investi, impliqué ? J'ai découvert l'existence de la magie il y a seulement dix jours. Dix jours. Et juste parce que ma copine est une sorcière et qu'elle s'est enfin décidée à me révéler ce "léger" détail. Comment je pourrais avoir un quelconque avis sur quoi que ce soit, au vu de tout ça ? J'apprends déjà à accepter le fait que les sorciers, ça n'existe pas que dans les livres ou dans les jeux. Mais, dans le fond, vous savez, je sais que je resterais toujours neutre. Les conflits, ça ne m'intéresse pas et je respecte trop l'autre dans ce qu'il est pour pointer des doigts ses différences. Les sorciers, la magie, tout ça... En réalité, ça me laisse un peu indifférente, maintenant que le premier choc est passé. Les sorciers sont comme tout le monde, après tout. Alors pourquoi Diable est-ce que j'aurais envie d'agir particulièrement contre eux... ou même d'agir particulièrement pour eux, d'ailleurs ? Moi, tout ce que je demande, c'est qu'on me laisse vivre ma vie. Et qu'on me laisse vivre ma relation. Rien de plus, rien de moins.
« even if the world turns against us, i don't care, i don't care »
Derrière l'écran Pseudo ϟ marine Age ϟ vingt-cinq six ans (dans quinze jours) Scénario ou inventé ϟ inventé Comment as-tu connu le forum ? ϟ via facebook Dernier mot ϟ zyzomys - je ne sais pas ce que ça veut dire, mais c'est le dernier mot du dictionnaire, il paraît, askip c'est un rongeur vivant en Australie ou par là-bas.
« (c) swan »
Carte d'identité n° 4425
Le nom de ma famille est Lowell et mes parents ont décidés de me nommer Judith. Je suis née le 15 Juin 1990 dans cette belle ville qu'est Londres ce qui fait que je suis aujourd'hui âgée de 28 ans. Je travaille comme modeleuse numérique dans une entreprise qui produit des jeux vidéos à succès ; tu vois l'arbre au fond de ta map sur ton jeu vidéo préféré ? bah il y a de grandes chances que ce soit moi qui l'ai modélisé et cette situation me permet également de gagner ma vie de manière très correcte et de vivre à Londres depuis absolument toujours. Je suis dans une relation libre, j'ai du mal à me limiter à une seule personne et à devoir refouler mes sentiments amoureux et d'ailleurs j'ai une préférence pour les personnes intelligentes, peu importe leur genre. Et puis, maintenant qu'on en est aux petites confidences, il se trouve que mon signe astrologique est gémeaux. Mes hobbies sont l'informatique et la domotique dans leur globalité, mon petit plaisir restant la programmation et la modélisation en 3D (ce qui paraît assez obvious, au regard de mon métier), mais aussi la robotique... oui, je suis pas mal passionnée par les technologies, je ne pourrais pas vivre sans, je l'avoue. Et je suis plutôt douée, du coup, avec ces petites bestioles là. Mais je trouve aussi mon plaisir dans l'écriture, la création et l'imaginaire. Je lis beaucoup, ça me donne toujours de l'inspiration, et je suis une grande passionnée de films d'animation. Mais la vie n'est pas toute rose et j'ai peur de devoir choisir un camp, j'aime ma neutralité et la liberté qu'elle m'apporte, d'une certaine façon, je ne veux pas avoir à entrer dans une case, dans un moule. J'ai peur d'être forcée à penser de telle ou telle manière. Et pour finir je prête mon allégeance à personne, je suis neutre, du coup
Caractère
Il parait que je suis déstabilisante, d'une certaine façon. Une sorte d'ovni, même si je ne comprends pas toujours pourquoi on dit ça. C'est vrai que je ne suis pas conventionnelle, dans presque aucun aspect de ma personnalité. Physiquement, il est clair qu'on me remarque, car j'ai souvent plutôt tendance à écouter mes envies que ce que la société aurait bien aimé pour moi. Je n'aime pas vraiment qu'on pense pour moi, qu'on me dise quoi faire et encore moins quoi penser. Je me considère comme un être libre et je suis attachée à ma liberté. Je pense que je suis une personne assez critique, qui n'hésite que rarement à dire ce que je pense. Je suis plutôt franche, en fait, et ça me cause souvent des problèmes, parce que je ne sais pas vraiment prendre des pincettes pour dire ce qui trottine dans mon cerveau. Je pense trop, à ce qu'on me dit. Je pense que c'est ce qui me rend imaginative et créative, finalement. Mais la contrepartie, c'est que je ressasse beaucoup, comme si ma tête ne voulait jamais vraiment s'arrêter. D'ailleurs, ça aussi, ça me cause quelques problèmes. J'ai tendance à souvent relever les incohérences des autres, et ça les fout en rogne. Mais on dit qu'il n'y a que la vérité qui blesse, non ?
Je voudrais pouvoir dire que j'ai pas de problèmes à me faire des amis, mais c'est pas vrai. J'ai des difficultés, socialement parlant, sûrement dû au fait que par essence, j'ai du mal à m'attacher. Qu'on soit clair, par contre, ça ne m'empêche pas d'être assez sociable. Je vais assez facilement vers l'autre, et j'aime rencontrer des gens. C'est dans les relations plus poussées que ça coince, j'ai tendance à rejeter les gens quand je me sens trop impliquée dans une relation. C'est mon mode de fonctionnement, il me fait chier, mais je dois faire avec. Du coup, je ne prends pas grand chose au sérieux parce que je sais que le long terme, ce n'est pas pour moi. Je suis une personne assez je-m'en-foutiste, comme on dit. Et j'ai une certaine difficulté à me projeter dans le futur. Faire des projets, ce n'est pas tellement pour moi, parce que j'aurais tellement peur que ça capote que je les ferais capoter. Vous savez, je crois que ça a un côté un peu pervers, de fonctionner comme ça. En tout cas, ça me rend assez insouciante, peut-être un peu trop. Et l'insouciance, ça pousse toujours à faire des conneries. Je crois que je suis pas mal contradictoire, dans le fond, parce qu'en parallèle, je ne peux pas vraiment m'empêcher de réfléchir tout le temps, de me demander si ce que je fais vaut le coup ou pas. Alors, je compense cette contradiction. Je la compense dans la fête, dans l'alcool, dans les rencontres, dans les soirées, parce que c'est ce qui aide à mettre le cerveau sur pause. Je suis beaucoup trop fêtarde, je peux griller toutes mes économies en une soirée sans problème, parce que j'ai aussi la fâcheuse tendance à ne pas avoir vraiment la valeur de l'argent.
On l'aura compris, je crois, je suis une personne plutôt inconstante, et je pense qu'on peut difficilement me faire confiance. C'est pas de la mauvaise volonté, je ne suis pas méchante bien au contraire, je suis même assez généreuse, je crois. Quand je peux aider, j'aide. Mais il ne faut pas s'attendre à ce que je respecte mes promesses. Je suis plutôt honnête, je le dis tout ça. Libre aux autres d'en faire ce qu'ils veulent, de cette information, je ne suis pas responsable de la confiance qu'on me porte. Mes relations amoureuses, c'est un cafouillis de pleins de choses. Je tombe amoureuse environ trois fois par semaine, mais je ne suis pas capable de garder une relation plus d'un mois. Okay, je mens un peu sur ce coup, parce qu'il y a une exception qui confirme la règle, ma première relation sérieuse, Jezebel. Mais c'est parce que c'est elle qui s'accroche à moi, et que je suis trop amoureuse de cette fille actuellement pour réussir à la virer de ma vie. Et j'ai une certaine tendance à l'infidélité, parce que ça ne fait aucun sens pour moi de se bloquer dans une relation avec une seule personne, alors que biologiquement, on est sans cesse attirer par de nouvelles personnes. Du coup, le côté plutôt cool de cet aspect de ma personnalité, c'est que je suis une personne fondamentalement ouverte, tolérante et curieuse de l'autre. J'ai une grande valeur dans ma vie, c'est de respecter l'intégrité de l'autre. Ce qu'il est. Mais j'attends toujours en retour qu'on respecte ce que je suis, car je sais que je ne changerais pas pour quelqu'un.
En fait, vous devez penser que je suis une connasse, maintenant. Mais je préfère juste dire les choses telles qu'elles sont. Je suis pas pour le secret et le mensonge, j'ai toujours préféré la transparence. Je peux autant fasciner que rebuter, et je le comprends bien. Mon problème, c'est peut-être que suis entière, que je ne fais pas vraiment de compromis, et que j'essaie de faire de ma vie un truc que je ne vais pas regretter une fois que j'aurais 80 ans et que je ne pourrais plus me déplacer sans déambulateur. Dans les grandes lignes, voilà un peu qui je suis.
Pensine
Dix jours plus tôt.
Je la regarde, elle, qui squatte mon canapé pour la troisième fois cette semaine. Jezebel. Un petit bout de femme qui s'est incrustée dans ma vie sans que je m'en rende vraiment compte. Ou plutôt, si, je m'en suis rendue compte. Mais je n'ai rien pu faire pour l'en empêcher. Et voilà un peu plus d'un an, maintenant, qu'elle squatte ma vie comme si cette dernière lui appartenait. Honnêtement, je n'ai pas envie que ça change. Je n'ai pas envie que Jezebel sorte de ma vie, même si notre relation me fait régulièrement avoir des crises de panique. Ma première histoire sérieuse, à 28 piges. Moi qui pensait que c'était seulement réservé aux autres. Moi qui pensait que jamais je ne réussirais à tenir aussi longtemps dans une relation. Mais en réalité, c'est elle qui ne veut pas lâcher. C'est elle qui rappelle, toujours. C'est elle qui ne me fait pas de crise quand elle me croise avec un ou une autre. Et je crois que je l'aime pour ça. Je crois que je l'aime, parce qu'elle accepte qui je suis. On est un couple, je le sais. J'ai encore du mal à l'admettre publiquement, et ça m'arrange bien qu'elle n'ait pas encore voulu me présenter à sa famille. Moi, je n'ai pas encore envie de la présenter à la mienne. « Tu voudrais rencontrer mes parents ? » qu'elle me demande. Et j'ai l'impression que mon monde vient de s'écrouler. J'arrive même pas à tourner la tête vers elle, le regard fixé sur le putain d'écran de télévision. Eh merde. Je peux peut-être faire comme si je n'avais pas entendu, après tout. Alors je me penche vers la table basse pour attraper ma bière.
« Judith, je sais que t'as entendu. » Un petit rire nerveux m'échappe, et je tourne enfin la tête vers Jezebel. Peut-être que ce serait plus facile de la virer de mon existence si elle n'était pas aussi jolie. « Un jour, ouais. Peut-être. » C'est probablement la réponse la moins convaincante du monde. Bravo Judith, toi qui prône l'honnêteté et la transparence, je t'applaudis avec les coudes. Elle soupire, ma petite-amie. Et je le connais, ce soupire, c'est celui qui annonce une conversation. Je ne l'aime pas, ce soupire. C'est même probablement la seule chose que je n'aime pas chez Jezebel. « On est ensemble depuis... » qu'elle commence, et je la coupe. Peut-être un peu brutalement : « Depuis très exactement 13 mois et 14 jours, je sais. Et je le sais, parce que c'est la première fois que je reste aussi longtemps avec quelqu'un, et que ça m'angoisse, Jez. » Elle détourne le regard, et je me sens coupable. C'est à mon tour de soupirer, d'ailleurs, avant de poser ma bière pour venir poser un doigt sous son menton et lui faire tourner la tête vers moi. « C'est important que je les rencontre, tes parents ? Ils vont pas criser parce que je suis trop... je sais pas, féminine, déjà ? » Elle n'arrive pas à retenir son sourire, et elle secoue la tête. « T'es pas féminine. » Et bam. Sur mon propre visage, un sourire commence à se dessiner. « Okay, non, t'as raison, je suis pas féminine. Mais je suis une femme. » Elle déglutit, et je la vois baisser le regard. Putain, qu'est-ce que j'ai dit, encore ? « C'est pas à cause de ça qu'ils risquent de criser... mais je t'aime et... Et oui, c'est important pour moi que tu les rencontres. » Mon petit palpitant s'affole, et je suis pas loin de perdre pied. Et ce n'est pas de la joie, croyez-moi. Mais je n'aime pas la voir triste, ou anxieuse. Je le supporte pas. Je ne sais pas si elle en a conscience, ou si elle en joue. Je ne pense pas.
« Okay. » Et ça m'arrache le gosier, ce simple petit mot. Je m'attends à ce qu'elle saute de joie, à ce qu'elle m'embrasse ou je ne sais pas trop quoi. Je m'attends à une réaction, en tout cas. Au lieu de ça, elle paraît encore plus anxieuse. « Eh, j'ai dit okay, Jez. » Là, elle commence à m'inquiéter. Et quand elle se relève, je suis complètement sidérée. C'était quoi, au juste ? Un test ? C'est la fin, ça y est ? Elle va me dire que c'est fini, prendre ses affaires, et partir ? Mais elle a mis sa brosse à dents dans ma salle de bain – sans me demander mon avis – ça doit bien vouloir dire quelque chose, non ? « Il faut... J'ai un truc à te dire. » Nerveusement, j'allume une cigarette. Putain, qu'est-ce que j'ai encore fait de mal ? « Tu... Je ne sais pas comment te dire ça. » Ma mâchoire se crispe un peu. Et ça y est, je ne la regarde plus, replantant mon regard sur la télévision. Je me rappelle encore de sa tronche, la première fois qu'elle a vu ma vieille télévision cathodique. Je me suis dit qu'elle devait penser que ça n'existait plus. Mais je l'aime bien, ce vieux truc, moi... Comme si j'avais pu me douter que si elle avait été étonnée, c'était surtout parce qu'elle ne connaissait pas l'existence des télévisions... « Dis-le juste. Tu te gênes pas trop, d'habitude. » Je voulais pas être aussi sèche avec Jezebel. Mais je flippe. Je l'entends déglutir. « Je suis une sorcière. » qu'elle lâche, comme ça, sans préambule. Et ma première réaction, c'est d'éteindre la télévision pour me lever, et me planter devant elle. « Et moi, je suis la Reine d'Angleterre. Bordel, Jez, dis-moi ce que t'as à me dire. Je me suis trop investie pour... Je mérite pas ça, si tu veux te barrer, fais-le. Mais aies juste la décence de me le dire. » Y'a comme un moment de flottement. Jusqu'à ce qu'elle sorte un bout de bois de son sac. Je lève les yeux au ciel, et je m'éloigne d'elle parce que je ne suis pas violente mais que ce tourbillon d'émotions pourrait vite me faire vriller. « T'es défoncée, ou un truc dans le g... »
Ma phrase s'écrase entre mes lèvres, alors que je l'entends prononcer « Accio Télécommande » et que, quelques secondes plus tard, la télécommande lui arrive dans les mains. Bordel. Je recule si brutalement que je manque de tomber. Bor-del. Je dois avoir l'air bien conne, avec les yeux écarquillés. « Co-comment t'as fait ça ? » Elle range son truc, là. Elle est au bord des larmes, mais très honnêtement, je suis un peu trop occupée à être au bord de la crise de nerfs pour m'en soucier réellement. « Je te l'ai dis, je suis une sorcière. Et si tu rencontres mes parents, il fallait que je te le dise. Non, en fait, c'était même peut-être juste l'excuse parfaite pour pouvoir te le dire et... » Je secoue la tête. Sa voix est insupportable, j'ai l'impression d'être face à une inconnue. « Sors de chez moi. » que je lui balance. Je les vois, les larmes, sur son visage. Mais honnêtement ? Je m'en tape. Actuellement, je m'en tape. Et elle prend ses affaires, avant de sortir. Et moi, j'ai l'esprit qui carbure. Je ne suis pas sûre de vouloir croire ce que je viens de voir et d'entendre. Ce n'était que des rumeurs, n'est-ce pas, ces trucs de sorcellerie, non ? Ou alors... Bordel. Ce soir-là, en tout cas, je sors. Je sors pour oublier, ou peut-être pour y penser, pour trier les informations. Pour savoir ce que je veux faire. Je bois. Je rencontre quelqu'un dont j'oublie le prénom, parce qu'il n'y a que celui de Jezebel qui me trotte dans la tête. Je fais ça plusieurs soirs d'affilé. Avant de me trouver pathétiquement conne. Je sais bien que Jezebel n'est pas une menteuse. Et moi, je me trouve stupide d'avoir réagit comme ça au lieu d'essayer de comprendre.
Il se passe bien une semaine avant que je la croise à nouveau. Elle va mal, je le vois. Moi, ça va un peu mieux. Mon esprit a fait le tri. Au final, qu'est-ce que ça change, tout ça ? Ce qui m'a mis le plus en colère, peut-être, c'est qu'elle ait attendu aussi longtemps pour m'avouer un secret aussi important. Alors, je m'approche d'elle. Elle est assise dans un café, celui où j'ai l'habitude d'aller pour soigner mes gueules de bois. Elle connaît probablement trop bien mes habitudes. « Je peux ? » que je demande, en montrant la chaise vide en face d'elle. Elle déglutit, mais elle acquiesce. « Je veux bien rencontrer tes parents. Mais va falloir qu'on discute, toi et moi. Je m'excuse. Pour ma réaction. Mais t'aurais dû me dire que t'étais une so... » brusquement, elle m'embrasse. Je capte pas tout de suite, je savoure juste ses lèvres sur les miennes, en me rendant stupidement compte que j'ai eu peur de ne plus jamais avoir le droit à ce contact. « Ça doit rester entre nous. J'avais même pas le droit de t'en parler. » qu'elle me dit. Et je la crois. Parce que c'est Jezebel.
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Invité
INRP
IRL
Ven 25 Jan - 19:13
Votre histoire
« Long ago I was a little girl yeah I was never ever able to fit in »
Je ne me rappelle plus de ma famille biologique. Mémoire sélective, évitant le traumatisme, il paraît. Les psychiatres m'ont dit que c'était une chance. Je ne suis pas née chez les Lowell, parce que toutes les histoires ne commencent pas bien. Il paraît que mes parents étaient toxicomanes, négligents et maltraitants. C'est fou comme le tout va bien ensemble, finalement. Quoi que je suis certaine qu'il existe des parents toxicos et tout à fait aimants avec leurs gamins. Moi, il paraît que ça n'a pas été mon cas. Pour être honnête, je n'ai pas vraiment de souvenirs avant mes six ans. Encore une fois, mémoire sélective. C'est un phénomène inconscient, apparemment. Juste des petits bouts traumatiques qui ressurgissent dans mes cauchemars, parfois. Je n'ai jamais eu un très bon sommeil, encore aujourd'hui je me réveille souvent en hurlant. Pourtant, consciemment, je n'ai aucun souvenir. Mais tout est dans mon dossier, celui qui a été monté par les travailleurs sociaux qui ont finalement dû me prendre en charge. Tout est dans les rapports des psychiatres, quand il a fallu me réapprendre à vivre. Quand les services sociaux sont enfin intervenus, j'avais six ans et j'étais enchaînée à mon lit. Il paraît que j'étais en sévère sous-nutrition, et que mon corps était recouvert d'hématomes et de marques. C'est vrai que j'ai encore quelques cicatrices. Surtout des brûlures, toutes rondes. Faut croire que mes géniteurs me prenaient pour un cendrier. Et je ne parlais pas. Je n'ai pas parlé avant mes dix ans.
Mes parents biologiques ont été condamnés par la justice. Un procès, qui a fait un peu de bruit à l'époque mais que tout le monde a fini par oublier. Des histoires de gamins maltraités, il y a en a tous les mois si on regarde les faits divers. Je n'étais pas la première, et certainement pas la dernière à avoir été confondue par ses parents avec un punching-ball. J'ai eu une chance, moi, c'est de m'en sortir sans séquelle, si ce n'est une sorte d'amnésie de mes jeunes années. Franchement pas le truc le plus handicapant du monde, sauf au niveau du développement cognitif, parce que mes acquisitions primaires, j'ai dû les faire tardivement. Mais l'histoire prend un virage joyeux dans quelques lignes. J'ai donc passé du temps dans un orphelinat. C'est pas un endroit horrible, contrairement aux croyances populaires. En tout cas, pour moi, ce n'était pas un endroit horrible. Faut dire que je devais certainement être habituée à pire. Mais les travailleurs sociaux étaient gentils et patients avec moi. Les autres gamins, comme tous les gamins, étaient parfois un peu cons. Même gamine, je n'étais pas très douée pour me faire des amis, alors je ne leur en veut pas tellement. Toujours est-il que j'ai fini par me faire adopter. Mes parents biologiques ont décidé de tout simplement renoncer à leur autorité parentale. Un geste généreux de leur part. J'ai été adoptée à huit ans par Olympia et Jake Lowell. Des fois, nous n'avons pas tout de suite les bons parents. Les miens sont arrivés quand j'étais déjà une grande fille.
J'ai fais beaucoup de progrès grâce à eux. Honnêtement, je pense avoir les meilleurs parents du monde. Ma mère est infirmière et mon père est informaticien. Ils sont tous les deux moldus, bien entendu. Quoi que j'aurais tout à fait pu tomber dans une famille sorcière, avec mon histoire. Mais non. J'ai grandi loin de la magie, n'en connaissant même pas l'existence. Bien sûr, il y avait toujours les doutes, les théories, les histoires surnaturelles qu'on se racontait pour se faire peur. Rien de plus. Mes parents sont des personnes plutôt simples, qui vivent dans une maison plutôt simple. Et mon enfance, ce qu'il en restait du moins, a été aussi douce que leur simplicité. Ils m'ont accompagnée dans toutes les grandes étapes de ma vie, dans tous mes rendez-vous médicaux et psychiatriques. Ma mère a mis sa carrière entre parenthèse quelques années pour me faire l'école à la maison. Comme je le disais plus haut, j'ai commencé à parler à dix ans, et c'est totalement grâce à mes parents. Après ça, les progrès ont été stupéfiants. J'ai pu rattraper mon retard, sur le plan scolaire, même si j'avais toujours au moins deux ans de plus que mes camarades. J'ai été à l'école pour la première fois à 11 ans.
Franchement, le reste de mon histoire rejoint le parcours assez classique d'une adolescente atypique. Il ne faut pas se leurrer, je n'ai jamais été comme tout le monde, mais je le vois plutôt comme une chance, en fait. Pour autant, je n'ai aucun trouble psychiatrique ou quoi que ce soit. Juste une personnalité un peu particulière. J'ai fini, vers 16/17 ans, par me faire quelques amis de mon âge. J'ai fini par découvrir l'alcool, les fêtes, le sexe, les histoires d'amour, un peu de drogue. Jamais rien de trop violent. J'ai toujours considéré que ça aurait été une insulte envers tout ce que mes parents ont fait pour moi. Mais je n'étais pas non plus une chaste petite chose. Mes goûts vestimentaires ont aussi commencé à surgir à cette période. Mes préférences sexuelles également – ou disons mon manque de préférence sexuelle ; j'ai appris plus tard que ça avait un mot, la pansexualité, et que c'était la capacité de dépasser le genre de son partenaire. Très jeune, j'ai commencé à partager avec mon père sa passion pour l'informatique. Vers 12 ou 13 ans, à vrai dire, j'étais déjà plus douée avec un ordinateur et des programmes qu'avec les interactions sociales. Et puis, cette passion s'est accentuée avec le temps. Et elle s'est développée. Les jeux vidéos et les films d'animation se sont joints à la fête. Je pense que je suis une personne qui peut vite se passionner pour tout et n'importe quoi... mais tout cet univers, ça me parle vraiment. Je me suis également intéressée à la domotique, puis à la robotique. Et finalement, j'ai fini par faire des études pour devenir modeleuse numérique. À la base, je voulais travailler dans l'industrie du film d'animation, mais le domaine est un peu bouché. Alors quand j'ai été diplômée, il y a maintenant quatre ans, c'est vers le jeu vidéo que je me suis tournée, et j'ai décroché mon premier poste dans une compagnie qui produit des jeux assez connus dans le monde. Enfin, assez connus, pour peu qu'on soit un moldu un peu geek. Cette entrée dans le monde du travail m'a permis d'avoir mon premier appartement, à Londres, dans lequel je vis toujours actuellement. Un trois pièce au loyer plutôt bas, dans un quartier qui craint un peu mais qui me convient très bien.
En 2018, il a commencé à se passer des choses étranges et souvent violentes. Des choses inexplicables, en réalité. Ce sont des rumeurs, des trucs qui se chuchotent dans les conversations, mais auxquels personne ne croit vraiment. Je trouvais ça drôle, au début, ces rumeurs de sorciers et de magie. En bossant sur des jeux vidéos, ça faisait même partie de mon propre imaginaire. Mais je n'ai pas cherché à creuser davantage. Je me disais que si la magie existait vraiment, ça se serait su, non ? Non. J'ai été un peu stupide, sur ce coup. Et puis, il y a eu Jezebel. Si le rapport avec la magie a l'air un peu brumeux pour le moment, c'est assez normal. Jezebel, c'est une fille que j'ai rencontré dans un bar, un soir. Une fille avec qui le courant est passé tout de suite. Une petite brune, au regard pétillant. Je ne pensais pas que ça irait bien loin, je visais l'histoire d'un soir, mais elle avait d'autres ambitions. Je ne comprends pas pourquoi elle s'est autant accrochée, mais elle s'est accrochée. Elle s'accroche toujours, en fait. En réalité, ça fait un an déjà, qu'elle ne lâche pas l'affaire. Et, dans le fond, ça m'arrange un peu, vous savez, qu'elle parte pas même quand j'essaie de la faire déguerpir. Même quand je la trompe, elle reste. Elle m'a dit, un jour, qu'elle s'en fichait un peu et je crois que cette révélation a totalement fini de me faire tomber amoureuse.
Jezebel a remis en question tout ce à quoi je croyais. Le fait que les rumeurs étaient certainement fausses, et tout le reste. Parce que cette fille, elle avait un secret. Un secret qu'elle avait peur de m'avouer, mais qu'elle a fini par me confier il y a dix jours, maintenant. Cette fille, c'est une sorcière. C'est compliqué de croire à un truc pareil, mais est-ce que ça change quoi que ce soit ? Après tout, sorcière ou non, Jezebel reste Jezebel, même si - disons-le - il m'a fallu quelques jours avant de me remettre de cette révélation. Mais au fond, moi, je reste l'idiote amoureuse de la sorcière, qui ne se rend pas compte de ce qui se joue en arrière-plan.
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Invité
INRP
IRL
Ven 25 Jan - 19:15
Sois la bienvenue parmi nous ! Nous sommes très heureux que tu te sois inscrite sur le forum.
Bonne chance pour ta fiche. Et n'hésite pas à passer sur la cb ;)
Invité
INRP
IRL
Ven 25 Jan - 19:17
J'adore ton personnage ! Déjantée visiblement, tout ce qu'on aime ici Bienvenuuuue
Invité
INRP
IRL
Ven 25 Jan - 19:17
YO-LANDI FUCKING VI$$ER THE RAT QUEEN.
J'approuve déjà énormément ce choix
bienvenue sur GoB et bonne fiche!
Invité
INRP
IRL
Ven 25 Jan - 19:20
Bienvenue à toi sur GoB jeune créature moldue... En espérant que tu te plaises parmi nous.
Invité
INRP
IRL
Ven 25 Jan - 19:21
Bienvenuuuue sur GOB
Une moldue !!!! On en manquait justement alors excellent choix Rien à voir mais tu as le même prénom IRL que ma cousine IRL
En tout cas je te souhaite bon courage pour ta fiche et surtout si tu as des questions etc... N'hésites pas envahir les boites à mp du staff elles sont là pour ça
Invité
INRP
IRL
Ven 25 Jan - 19:25
Woh, cet accueil de malade
Vous avez l'air beaucoup trop mignons pour ce monde, merci à tout le monde pour les petits mots de bienvenue qui font super plaisir ! Et pour une fois qu'on peut jouer des moldus sur un forum Harry Potter ET des avatars atypiques (j'en ai repéré quelques uns, déjà, mentez pas, je vous vois ) je n'allais pas louper le coche !
J'espère que Judith saura vous plaire et s'intégrer chez vous, elle est un peu extravagante, un peu à l'ouest, mais promis, elle est gentille.
Invité
INRP
IRL
Ven 25 Jan - 20:19
BIENVENUE À TOI JOLIE BLONDE !!! J'espère que tu t'amuseras tout plein parmi nous
Invité
INRP
IRL
Ven 25 Jan - 20:32
Je connaissais pas ce vava mais juste pour le kigurumi je l'aime. Je le veux aussi, please.
Bienvenue sur le forum! Hâte d'en apprendre plus sur ton perso
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 3:33
Bienvenue à toi
Je kiff ton avatar il est trop mignon :D ah elle a l'air drôle ta pitchounette j'ai hâte d'en savoir plus
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 3:49
Bienvenue parmi nous avec cette molduuuuuuue Bon courage pour ta fiche et n'hésite pas si tu as la moindre question !
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 4:26
Bienvenue !!! Puis une moldue en plus ! Comme disait Jae' on en manque Hâte d'en apprendre plus sur ton perso
Adèle de Lestang
INRP
Métier : Etudiante en médicomagie
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IRL
Lumos Je rp en : #666699 Mon allégeance : Neutre
Sam 26 Jan - 5:53
Bienvenue parmi nous avec ce perso qui a l'air bien haut en couleurs! Bon courage pour ta fichette!
There's been trials and tribulations You know I've had my share I know exactly where I'm going Getting closer and closer every day ♛ by wiise
Les petits trucs:
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 6:28
Bienvenue à toi !
J'adore ton pseudo et ton avatar ! ça promet du lourd par ici
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 6:40
Encore une fois, un grand merci à vous pour cet accueil de dingue.
Ça donne vraiment envie de rapidement finir sa fiche pour vous rejoindre dans de folles aventures ! D'autant que vos personnages ont tous l'air d'être au top du top. Y'a du level par ici
Autant de messages de bienvenue, en tout cas, c'est tout chaleureux et ça fait méga plaisir.
Hestia Carrow
INRP
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IRL
Lumos Je rp en : #107058 Mon allégeance : ma soeur Thalia et moi-même. C'est déjà pas mal
Sam 26 Jan - 7:06
Bienvenuuue jolie Judith Je suis fan du prenom/nom choisi ça sonne vraiment bien Bon courage pour ta fiche j'ai hâte d'en voir plus !
'Cause there were pages turned with the bridges burned
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 8:15
Merci beaucoup Hestia
J'aime aussi beaucoup ton pseudonyme, le prénom de ton personnage est canon !
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 10:09
Bienvenuuuuuue
Je ne connaissais pas du tout ton vava mais je rejoins le petit monde du dessus, elle a l'air totalement déjanté Bon courage pour ta fichette, n'hésite pas si tu as des questions, tu auras du monde pour t'aider
Anjelica Zabini
INRP
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IRL
Lumos Je rp en : palevioletred Mon allégeance : la Cosa Nostra
Sam 26 Jan - 10:12
Bienvenue par ici
Ta Judith à l'air complètement fofolle
Nobody Can Save Me
I'm dancing with my demons. I'm hanging off the edge. Storm clouds gather beneath me. Waves break above my head. Headfirst hallucination
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 10:24
Merci à toutes les deux
Je me répète encore, mais je suis vraiment touchée de cet accueil ! Je sens déjà que je vais me plaire dans votre petite communauté au moins aussi dérangée que ma Judith
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 13:44
Hey me voilà pardon pour le temps mis
Aloooors je pense qu'il va y avoir pas mal de petites choses à revoir car je pense qu'une base du contexte n'a pas été comprise dans le bon sens... Les moldus commencent tout doucement à être mis au courant mais ce n'est pas encore le cas partout, le blood Circle commence à faire du bruit et à recruter dans ses rangs du coup il y à des rumeurs etc... Mais rien de sur ^^
Du coup toi tu pars du principe que Judith est au courant pour la magie comme si cela avait été dit officiellement dans les 4 coins du monde et ce n'est pas le cas :/ Du coup cela remet aussi en cause ta pensine. Le fait que Judith n'est aucune réaction face à la magie alors qu'elle ne connait pas son existence c'est assez étrange et encore un sorcier qui connait une moldue que depuis un soir et qui fait de la magie devant elle direct ? C'est encore plus étrange surtout qu'il est bien stipuler que les sorciers ignorent la guerre qui se prépare avec les moldus et les bruits qui courent... Ce sont des choses qui vont évoluer au fil des intrigues là nous sommes au tout début
Du coup je te laisse revoir toutes les parties qui ne colle pas avec tout ça surtout si tu as des questions ou autre hésite vraiment pas à venir nous embêter on est là pour ça
Courage
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 13:58
Effectivement, du coup c'est moi qui ai mal compris une partie du contexte.
J'avais effectivement compris les choses comme le fait que le secret magique avait été levé, que les moldus étaient au courant et tout ça. Mais du coup, je vais retravailler ça, car effectivement, ça remet en cause plusieurs passages de ma fiche. Je vais également refaire une pensine. Question, cependant : si je garde ma base de pensine, dont les éléments importants sont la découverte concrète de la magie par Judith et sa mise en couple avec cette sorcière, mais en modifiant le contexte, c'est bon ?
Je pense que le fait que Judith soit une moldue au courant de l'existence de la magie et qui voit ça comme quelque chose de pas si énorme comme nouvelle, c'était vraiment la base que je voulais exploiter et faire évoluer.
Je vais modifier tout ça, merci à toi pour le petit éclairage. Je suis fière et honorée d'avoir fait le boulet avant même d'être validée Est-ce que je reposte dans les fiches terminées une fois que j'ai fais les modifications, ou est-ce que je poste juste à la suite pour le signifier ?
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 14:08
Ya pas de soucis, ça peut arriver
Citation :
Question, cependant : si je garde ma base de pensine, dont les éléments importants sont la découverte concrète de la magie par Judith et sa mise en couple avec cette sorcière, mais en modifiant le contexte, c'est bon ?
Alors je dirais tout de même qu'un sorcier ne dévoile pas ses pouvoirs dès le premier soir qu'il croise un moldu '-' ça me fait beaucoup tiquer :/ maintenant ça peut se dérouler au bout d'un mois environ d'une relation je dirais... Mais avant... Je vois pas pourquoi un(e) sorcier(e) irait enfreindre le règlement pour une moldue dès le premier soir :/
Le fait que Judith ne voit pas la magie comme quelque chose de pas si énorme que ça, pas de soucis, elle peut même avoir entendu des rumeurs, mais doit bien y avoir une petite réaction quand même ? Genre un peu de surprise quand même ? '-'
Et sinon tu peux le dire directement ici sans soucis ^^
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Jan - 14:13
Oui, oui, c'est ce que je voulais dire par "en modifiant le contexte" (Parce que, soyons honnête, avec ce que tu me dis, ce que j'ai écris me fait énormément tiquer aussi xD)
Je suis totalement d'accord avec toi, même avec un personnage je-m'en-foutiste, Judith va pas rester en mode "Ah okay, tranquille" en voyant un sorcier user de magie devant elle pour la première fois sans savoir que ça existe avant. Et, de même, en ayant cet éclairage là sur le contexte, je ne vois aucune raison logique qui pousserait un sorcier à montrer sa magie en mode yolo devant une moldue le premier soir. Ne t'en fais pas, on est tout à fait d'accord là-dessus. Donc oui, il va y avoir de la surprise et ça va se faire au bout d'un certain temps de relation. Promis. Je suis passée pour un gros boulet, mais je te jure qu'à la base, je fais des personnages plutôt cohérents. ;-;
Je vais aller modifier tout ça de ce pas. Et m'étouffer avec ma honte au passage
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judith lowell - honestly, i don't care about everything