Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
J'ignorais si l'installation de l'automne opérait un changement négatif en moi, mais mon attitude suivait un exponentiel maussade. Plus d'une fois, je m'étais retrouvé prodigieusement inhibé dans mes pensées, accoudé au comptoir de ma librairie en dépit des nombreux cartons que j'avais à déballer pour exposer mes nouvelles merveilles littéraires, ressassant un passé qui était pourtant sévèrement révolu. Le soir, je m'orientais vers mes bars favoris en vue de me changer les idées, sauf que mon comportement voulait que mon argent se faufile bien vite dans les boissons et je termine complètement ignare de mes précédents agissements. Ajoutez par-dessus le marché certains épisodes malencontreux et indésirables qui me rappelaient sans cesse l'ablation de mon ex-meilleur ami Jonas de ma vie, j'avais pertinemment de quoi maugréer.
Pourtant, cela faisait maintenant un an que nous ne nous étions plus parlés. J'avais complètement ignoré mon ami depuis qu'il m'avait embrassé dans cette piscine et que soi-disant, ses sentiments étaient sincères. Comment Jonas pouvait-il être amoureux de moi ? Depuis quand l'avait-il été ? Avait-il vraiment éprouvé des sentiments romantiques à mon égard ou s'agissait-il simplement d'une confusion, issue de notre complicité ? Dans tous les cas, plus rien ne nous unissait maintenant, car telle une fleur délaissée, j'avais malmené notre relation en coupant les ponts avec le garçon. Ca m'était semblé être la solution évidente, malgré ces nombreux points d'interrogation. Buté, j'avais ensuite maintenu mon choix, bien que le jeune homme me manquait et je m'inquiétais souvent de ce qu'il devenait. Je n'arrivais pas à concerter avec ces aveux du Tallec, bien que depuis le temps, ses émotions avaient sans doute dues périr, elles aussi. Je ne souhaitais pas réellement qu'on reproduise le schéma de Verlaine et Rimbaud, ou pire encore, qu'on le reproduise un peu trop exactement.
La veille, j'avais fait la tournée des bars, jusqu'à rencontrer ma meilleure amie Charly. S'en étaient suivi d'autres verres, d'autres bars. J'avais quelques souvenirs flous de la fin de notre nuit : ma personne qui dansait sur des tables avec la sienne, une course aux verres, plusieurs disputes, ma tentative de boire tous les verres sur le bar même s'ils ne m'appartenaient pas, ma volonté à fumer tout ce qui pouvait passer entre mes doigts. J'avais été intenable, comme si je voulais que cette soirée soit ma dernière, comme si je voulais enivré tant mon cerveau qu'il ferait un reset pur et dur. Et pourtant, le lendemain, je me réveillais avec une gueule de bois monumentale et mes mêmes regrets, mes mêmes confusions, mes mêmes inquiétudes. Je soupirais sans vergogne tout en posant ma main contre mon front. Mes cheveux collaient à un endroit, sans doute par le sucre d'un shooter qui avait dû m'être jeté à la tronche ou que j'avais trop agité. Je me tournais sur le côté et remarquais une présence à côté de mon lit. Intéressant. Je frottais mes yeux et reconnaissais mon acolyte de la veille. Ce n'était pas la première fois qu'on terminait dans le même lit, bien qu'en l'occurrence, on n'avait fait que partager des draps et un confort, pas d'instants charnels. Je me rapprochais de la Rosebury sournoisement, pour récolter un peu de sa chaleur et un réconfort inavouable. Endormie, elle était beaucoup moins volcanique et ainsi, on s'embrasait moins également tous les deux. Parce que forcément, lorsqu'on démarrait à se chercher des noises, il n'y avait pas de fin. Heureusement, on savait passer outre et reprendre le fil de notre amitié comme si de rien n'était. A croire que nos différends nous rapprochaient. Je soupirais, elle aussi, n'avait pas l'air d'être au sommet de sa forme après la fête que nous avions faite.
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Lun 12 Juil - 2:53
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Mer 25 Aoû - 21:54
Elle a le sommeil fragile, Chip, tant qu'il ne lui suffit que sentir ma peau contre la sienne pour l'extraire des bras solides de Morphée et rejoindre ce que j'interprète être un houleux présent : « Bordel, Dale, depuis quand ton lit c’est devenu un bateau ? » Un rire file entre mes lèvres, bien vite interrompu car ses vibrations résonnant dans ma boîte crânienne me sont indignement inconfortables. « Bordel, Chip, depuis quand tu parles si fort au réveil ? » Je nargue tout en posant ma main contre son flanc et gardant mes yeux solidement fermés : mes pupilles s'agitent beaucoup trop contre la lueur du soleil qui s'infiltre à travers les lamelles de mon store. Cependant, la jeune femme a décidé de se mouvoir dans ce qui me semble être tous les sens humainement possibles. Elle se pense en mer agitée, ou quoi ? « Eh James Cook, tu vas vers quelles mers comme ça ? » Je lui lance d'une voix pâteuse. « Tu te souviens qu’on était à deux doigts de finir à poil dans le dernier bar ? » Un nouveau rire file entre mes lippes, que je regrette amèrement par la suite, tant qu'il termine par un grognement. « Ca n'aurait pas déplu à notre public, » j'assure avec arrogance. « Chip and Dale, Chip and Dale ! » Je me redresse afin de m'éloigner de ses imitations qui me fracassent le crâne sans vergogne. « La prochaine fois je prends les même shooters que toi. » Je justifie sa mine meilleure que la mienne par ses consommations excessivement sucrées. Le rire cristallin de Charly emplit ma chambre et elle se loge contre mon bras, ses cheveux tombant en cascade sur mon torse dénudé. « On a quand même un sacré talent. Et des fans, » Je valorise, fier.
Chip l'hyperactive se redresse et commence à s'intéresser à ma tignasse hirsute. « Faut que je mange ! Il est quelle heure ? » J'émets un son mêlant ignorance et désinvolture en guise de réponse. Charly se remet à faire du remue-ménage sur le matelas et finit par y s'écrouler comme une étoile. Je ne peux m'empêcher de rire et tapote amicalement sa tête suite à son soupire. « Dire qu’on se dit toujours plus jamais ça à cause de cet état là et qu’on recommence toujours… » « On est des warriors que veux-tu. » Des guerriers de l'excès, ouais. « Tu te rends compte qu’on était tellement bourrés qu’on a même pas baisé ? » Ca, ça me fait ouvrir un œil. « Il est pas trop tard si tu regrettes, » je lance avec défi et me redresse en position assise non sans difficulté. J'ai presque envie de dire que j'ai plus vingt ans, mais j'ai trop d'orgueil pour ça. Ma main caresse amicalement le dos de mon amie qui fait encore la crêpe sur le lit. « Tu veux manger quoi ? Beans on toasts avec une tasse de thé ? » Je lui demande avant de soulever la couette pour faire l'état des lieux de ce qui pourrait s'y trouver. J'en avais déniché, des trucs bizarres là-dessous après une soirée très festive.
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Mer 20 Oct - 18:28
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Lun 25 Avr - 0:08
Ma tête est affreusement lourde contre l'oreiller de mon lit, mon corps semble être fait de guimauve qui s'enfonce lamentablement sur le matelas. Mes sens sont déréglés, mes yeux supportent péniblement la lueur du jour et mes tympans tonnent à chaque mot articulé par mon interlocutrice. Mes mains ne quittent toutefois pas son corps, sa chaleur indéniablement réconfortante. Charly est après tout mon acolyte sur de multiples domaines. « Je parle pas fort, c’est les restes d’alcool qui te rendent l’audition. C’est un signe qu’il faut stopper la branlette ! » La blonde me rétorque alors que je commente le volume de sa voix qui martèle ma boîte crânienne. Je pouffe, rétorquant avec un sourire en coin éloquent : « Impossible. Jamais j'arrêterais, » j'annonce dans une certaine solennité, avant de me mouvoir pour tenter de dénicher une position plus confortable en dépit d'une Chip qui ne cesse de gesticuler à mes côtés. « Je me suis amoché le genou à bâbord moussaillon… » Mes yeux s'ouvrent, un soupçon de compassion les faisant pétiller parmi le cocktail initiant ma gueule de bois. « Est-ce que je dois aller cherche une jambe de bois ? » Je demande, avant de plaquer ma main contre mon front. J'aurais certainement besoin d'une large quantité d'eau, mais l'état de mon corps me freine à m'extraire de la position horizontale.
Je ris doucement pendant que Charly ressasse notre soirée des plus impétueuses. Même si le prix de nos folies étaient assez sévères ce matin, il n'en restait que cette soirée composerait un excellent souvenir. Toutefois, celle-ci était aussi teintée de mes maux récalcitrants depuis mon altercation avec mon ancien meilleur ami, Jonas. La peine semblait perpétuelle, les mois défilaient sans que jamais je ne puisse accepter ce vide dans ma vie, néant que je façonnais et entretenais moi-même en repoussant le garçon qui avait agit, à mes yeux, dans une impardonnable mesure. « T’as surtout enchaîné beaucoup plus que moi… » remarque mon amie quant à nos consommations passées. « Oups… » je prononce sans scrupule. Je plonge mon visage entre nos deux oreillers, face contre le matelas, et voilà que la jeune femme s'agite de nouveau, à la recherche de l'heure qu'il peut bien être, sous bande sonore de son ventre qui gargouille éhontément, avant de s'écrouler de nouveau sur le lit. Pour ma part, je sais qu'il est assez tard pour que le soleil darde ses rayons dans ma chambre, ce qui ne m'arrange pas spécialement.
La Rosebury rappelle nos travers, je les valorise par notre résilience à combattre l'adversité des gueules de bois. « D’après les médisants, nous sommes des alcooliques en fait. » Je ris de nouveau, avant de manifester mon regret en glissant mes paumes sur mes paupières lourdes. Je sens Charly virer de bord, j'ouvre les yeux pour capter ses pupilles. « Nan, t’as raison, je préfère warrior en fait. » J'acquiesce, commentant : « Warriors nous sommes, » j'acte fièrement. En mémoire vive de notre soirée, la vingtenaire rappelle que nous n'avions même pas couché ensemble, la nuit dernière. Taquin et défiant, je lui indique qu'il n'y a pas de date de péremption sur ce genre d'activité et voilà que nous nous redressons. J'écoute attentivement les arguments de Charly quant à une partie de jambes en l'air bien que clairement, je dois avouer que dans l'immédiat, elle a raison. Nous ne sommes pas vraiment en état d'aller flirter avec le septième ciel. Son ventre criant de nouveau famine, je propose un petit-déjeuner typiquement anglais. Personnellement, je sais pertinemment qu'il me faudra au moins une tasse de thé pour me remettre de mes émotions - en plus du pichet d'eau froide. « Putain non… Je veux un big mac avec des potatoes ! » Je fronce les sourcils. L'énonciation du big mac m'écœure, mais les potatoes sonnent bien... « Des potatoes pour deux alors, » j'annonce. « Tu commandes ? » Je sollicite, avant de jeter un coup d'œil sous la couette. « Tu cherches ton string ? » Je ris doucement, explicitant : « Je cherche des trophées de notre soirée ! » Je déclare. « J'ai un paquet de petits pois surgelés pour ton genou si tu veux, » je précise en apercevant l'ecchymose. J'acquiesce alors que Charly m'indique revenir, et résiste durement à la tentation de ne pas m'allonger de nouveau. Allez, il fallait que je batte cette gueule de bois...
Charly est de retour dans mon champs de vision et voilà qu'elle est motivée à nous faire sortir d'outre-tombe. Je ferme les yeux lorsqu'elle ouvre le store sans scrupule. L'air frais qu'elle fait glisser par la fenêtre est toutefois salutaire, je dois l'avouer. « Sinon… Tu m’as semblé… survolté hier. T’avais besoin d’évacuer quelque chose ? » En réponse, je grommelle. Je passe une nouvelle fois mes paumes sur mes yeux, tangue sur le lit. J'inspire profondément, avant d'exprimer avec malaise « J'ai l'impression d'avoir merdé avec mon meilleur ami, mais j'arrive pas à pardonner ce qu'il m'a fait non plus. Il me manque mais j'ai même pas l'impression de savoir qui il est réellement. Si ça se trouve, c'est une version de lui qui n'est même pas vraie qui me manque, et ça vaut quoi, ça, au final ? » Je déplore en soupirant. Je l'avais quand même qualifié spontanément de "meilleur ami", comme quoi, certains rangs restent inscrits. « J'aimerais l'oublier, passer à autre chose, l'effacer de ma mémoire. » L'alcool ne rendait pas amnésique et impossible de noyer Jonas dans les shooters cependant. « C'est comme si j'avais un poids sur le cœur qui venait même gangréner ma conscience et mon cerveau, » je présentais, avant d'expirer bruyamment. « C'est grave, docteur ? Les potatoes peuvent soigner ça ? » Je soumets avec un sourire en coin navré.
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Lun 27 Juin - 17:29
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it's all that i have ≈ charly rosebury
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