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Trahison, disgrâce... の Aeden XIV :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Lun 24 Mai - 17:35

Trahison, disgrâce...

Aeden XIV - Quelque par entre fin juillet et début août 2020
Quelque part peut-être que tu avais un peu cherché ce qui allait t’arriver ce soir. Une histoire d’inconscient, tu ne sais pas trop, mais tu as bu. Beaucoup plus que d’ordinaire quand tu sais que tu vas courir et pourtant rien ne t’avais arrêté… Tu as besoin de boire pour oublier ta peine, lorsque ce n’est pas l’alcool se sont ces petites gélules qui te font oublier le temps de quelques instants. Planer, c’est ce qui te fait du bien pour supporter la peine que tu ressens à chaque instant. Une semaine… Une semaine que tout avait explosé, que le secret avait jaillit, que tout le monde te regardait plus ou moins de travers même ça s’amenuisait avec le temps parce que tu avais été punis et l’honneur avait été lavée… Une semaine que tu l’avais perdue, elle et son frère… Et ça c’était le plus dur putain. Aucun des deux ne t’avais pardonné et pour le moment tu n’avais essayé que d’aller t’expliquer après d’Anje. Tu avais tenté une ou deux fois mais sans grand succès, elle t’ignorait. Tu pouvais la comprendre, tu comprenais ce qu’elle ressentait et si elle ne voulait plus de toi tu le respecterais quand bien même cela te faisais un mal de chien dans ta poitrine. Mais tu aurais aimé avoir l’occasion de lui dire à quel point tu es désolé. Tu le sais que c’est ta faute tout ce merdier. Tu sais que tu t’y es mal pris, que tu aurais dû faire les choses autrement, mais maintenant c’est trop tard et le fait de savoir tout ça, ça ne te rend pas les choses plus facile à vivre au contraire. Seuls contre le monde entier, vous vous étiez retrouvés pas mal de fois avec Dora veillant l’un sur l’autre comme vous l’aviez toujours fait quand ce n’était pas elle qui venait pour voir comment tu allais après tes blessures, c’était toi qui venait la voir pour être certains qu’elle gérait bien tout ça et t’éloigner quelques instants du garage. Tu as d’ailleurs hésité à partir de ce dernier. Tu hésites encore, tu ne veux pas leur apporter encore plus de maux que c’est déjà le cas, tu ne veux pas être un poids lourd auquel on arrive pas à dire qu’il lui faut partir. Pourtant tu t’accroche, parce que cette vie c’est tout ce que tu as toujours voulu, parce qu’Anje… Tu es incapable de lui tourner le dos, tu as besoin d’elle, tu ne veux pas abandonner quand bien-même elle ne veut probablement plus entendre parler de toi.

Tu vas courir ce soir, tu as besoin de cette adrénaline, n’importe quoi pour oublier que tu n’as plus personne pour réchauffer tes draps. Que ces fiançailles tu n’étais même plus certains qu’elles soient toujours d’actualité, c’était peut-être le plus dur dans tout ça. Ce flou dans lequel tu te trouvais sans savoir réellement où vous en étiez… Tu préférais que les choses soient claires et en même temps tu appréhendais ce moment où elle te dirait que c’est fini… Tu te raccrochais aux choses que tu connaissais, ta moto, cet univers dans lequel tu évoluais depuis plusieurs années à présent et cette sensation de n’avoir plus rien à perdre… Le départ ne va pas tarder à être donné, tu sais qu’Anjelica est là quelque part dans la foule de la Cosa Nostra évidemment elle n’est pas venue te voir, pourquoi en aurait-il été autrement ? Tu n’as pas cherché non plus à poser ton regard sur elle, pas parce que tu n’en mourrais pas d’envie mais parce que tu savais que la douleur ensuite serait pire que ce que tu ressentais déjà. Quelques tapes dans ton dos se font sentir alors que tu te diriges vers ta moto, il y en a quand même moins qu’avant, tu le sais et pour la première fois depuis tout ce temps, tu te sens tel un usurpateur alors que pourtant, tu avais peut-être menti, mais tu n’en étais pas moins des leurs, tu as plus que prouver ta valeur des centaines de fois… Tu montes sur ta bécane qui est déjà pas loin de la ligne de départ, tu te diriges vers cette dernière et tu tentes de ne penser qu’à rien d’autre. Le décompte s’inscrit dans ta tête et lorsque la fille donne le top départ tu démarres au quart de tour. Tu te places directement en tête, ta conduite est sans doute un peu plus brutale qu’habituellement mais tu contrôles, tu as besoin de cette sensation de vitesse contre ton visage, tu as besoin de sentir que tu sais encore faire quelque chose sans elle, que tu en vaux encore la peine. Tu fais une très belle course, tu savoure cet instant, pendant quelques secondes ta tête semble vides, ce sont des instincts qui prennent le contrôle et dirige la moto, tu aimes cette sensation ou tu ne ressens plus ce poids permanent… Même si tu aimerais que cette course dure plus longtemps, tu ne tardes pas à déjà apercevoir la ligne d’arrivée, c’est gagné, ou tout du moins ça devrait l’être. Mais sur cette ligne d’arrivée ton regard aperçoit celui d’Anjelica parmi la foule qui acclame le vainqueur, tu es déstabilisé tout à coup, perdant le contrôle de ta moto qui elle continue d’être lancée à vive allure et tandis que les autres participants de cette course te passent devant et que la victoire t’échappe totalement, tu tombes dans le vide… Comment est-ce que tu atterris ? Tu n’en sais rien parce qu’arrivé en bas, tu as déjà perdu connaissance…

Lorsque tu rouvres les yeux, tu as mal, mais tu sens que ce n’est rien de bien grave, tu peux encore bouger. Tu remarques alors que tu es entouré de pas mal de personne qui s’inquiète pour toi, un brouhaha incessant tourbillonne autour de toi ce qui fait que tu ne distingues pas vraiment les voix. « Il va bien ? » Dis quelqu’un. « Il faut le ramener au garage pour le soigner. » Dis une autre. Et tout plein d’autres voix encore et encore, mais tu as arrêté d’écouté au moment même où ton regard a accroché les prunelles inquiètent d’Anjelica. Elle est là… Mais avant même que tu puisses dire quoique ce soit, le décor devient flou et dans la seconde tu n’es plus à l’endroit où se déroulait la course, mais tu reconnais alors les murs de ton appartement…

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Anjelica Zabini
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Jeu 27 Mai - 2:25

Jaeden & Anjelica
⚜ Trahison, disgrâce... ⚜

Une semaine que j’avais l’impression que c’était la fin du monde. Que la Terre s’était ouverte sous mes pieds et que j’étais entraînée dans une chute sans fin. Depuis cet  après-midi où cette facétie de procès avait eu lieu avec les hauts représentants de la Cosa Nostra, le temps s’était arrêté. Je revivais en boucle la scène. Mon cerveau avait enregistré chaque mot prononcé durant cette séance. Chaque silence qui l’avait ponctué. C’était là, dans mon esprit à tourner en rond. Mes poings portaient encore les marques, témoins de ce que j’avais dû faire. Et Merlin savait que je lui en voulais de nous avoir fait subir tout ça. Pourquoi n’avait-il pas osé me délivrer ce secret ? Un de plus. Le bordel, j’avais été capable de comprendre. Sa demie-soeur qui l’avait sauvé tandis que le Blood Circle nous attaquait, ça aussi j’accepté qu’il m’ait caché son existence. Alors pourquoi ça, il ne me l’avait pas dit ? Manquait-il tant de confiance en moi pour ne pas m’en avoir parlé ? J’étais dévastée par la situation. J’avais suivi mon frère ce jour-là. Parce qu’à mes yeux, il était le seul qui n’avait pas menti ou presque… car il s’était bien gardé de me cacher qu’il avait replongé. Alors j’avais engagé un deal avec lui qui était loin de lui plaire. Si je le surprenais en train de se défoncer ou qu’il l’était déjà, je faisais de même. Autant dire qu’il avait intérêt à ralentir le rythme, car je n’allais pas le tenir bien longtemps. Quoiqu’avec cette semaine totalement chaotique, je devais reconnaître que les pilules en tout genre avaient été les bienvenues. Jaeden avait tenté de m’approcher plusieurs fois, mais c’était simple : je faisais comme s’il n’existait pas. Je n’étais pas encore prête à lui parler. D’ailleurs, alors qu’il était absent de son appartement, j’étais passée prendre mes affaires pour les remettre dans le mien. Nous vivions de façon alternative chez l’un et l’autre. Mais ce soir là, et les suivants depuis, je lui avais clairement fait comprendre qu’il n’était pas le bienvenu. Je n’arrivais pas à gérer ce que je ressentais. J’étais perdue entre la déception, la colère et malgré tout le manque. Le manque de sa présence. De lui tout simplement. J’avais l’impression que pardonner serait difficile, mais passer à autre chose était impossible. Je ne pouvais voir un avenir sans lui, mais il me fallait du temps pour calmer la tempête qui faisait rage en moi.

Ce soir, il y a une course et il y a de nombreux paris qui sont organisés. La Cosa Nostra s’occupait de gérer l'événement bien sûr et je dois y faire un saut. Au moins pour montrer à tous que nous nous portons bien. Car ce genre de situation ébranle la Famille. Auprès des ennemis, c’est une occasion de taper pour nous achever. Malheureusement, les nouvelles vont très vite… Je suis sûre que les Giacometti, qui ont vu un des leur périr durant notre procès, sont au courant de tout. Cela positionne le clan en danger. Alors il faut paraître. Forts, souriants et présents. C’est notre rôle avec Luca. Je mets une tenue d’apparat, mon blouson avec les insignes de la Cosa Nostra dans mon dos et monte sur ma moto pour me rendre sur les lieux. J’ai le coeur lourd, car j’ai pris l'habitude de faire ce genre de trajet avec Jaeden. Je sens un poids peser sur ma poitrine et j’ai l’impression d’être seule. Désespérément seule. Sur place, heureusement, je retrouve des visages familiers, dont celui de mon frère. Je lui jette un regard qui veut tout dire concernant ses narines et une probable poudre blanche venant les souiller. Il faut dire qu’ici, c’est la tentation incarnée. Pour se droguer, ça passe de main en main. Il n’y a qu’à demander gentiment pour être servi. Que cela soit de la concoction sorcière pure à la plus moldue. D’ailleurs, j’ai aperçu celui qui est censé être mon fiancé et il a dû demander gentiment… Il n’est pas dans son état normal. Boissons abusives, certainement. A-t-il consommé plus ? C’est possible. Je soupire et préfère me servir à boire plutôt que d’observer ce spectacle qui tiraille mon myocarde.

Pourtant, je suis attirée vers le départ de la course. Comme un instinct. Je lève les yeux et aperçois la moto de Jaeden s’élever parmi les coureurs. Il n’est pas du genre à courir dans cet état. C’est n’importe quoi et je ne peux rien faire pour arrêter ça, seulement l’observer démarrer au quart de tour avec une conduite qui ne lui ressemble absolument pas. Je ferme les yeux et soupire. C’est totalement inconscient. Les bruits de moteurs disparaissent au loin et je me rapproche finalement pour mieux voir qui allait arriver en premier. Et surtout m’assurer qu’il ne lui arrive rien. Depuis Andrea, j’ai toujours un mauvais pressentiment sur ce genre de chose. Parfois sans raison, mais en cet instant je sens mon palpitant s’accélérer. Après de longues minutes, les concurrents ont fait le tour et Jaeden est en tête. Je le fixe d’un air désapprobateur. Ce qui arrive ensuite me semble filer au ralenti. Il me regarde l’espace d’une seconde. Juste assez pour qu’il se déconcentre. Je lâche mon verre qui s’écrase au sol, portant mes mains à ma bouche. Un cri s’en échappe sans que je ne le réalise. Je cours à travers la foule, les poussant brutalement au passage. Mon coeur cogne si fort dans ma poitrine que j’en ai mal.

Lorsque je me laisse tomber à côté de son corps inerte, les gens autour de moi me rassurent rapidement. Plusieurs ont eu le réflexe de sortir leur baguette pour amortir la chute. L’espace de quelques secondes, je l’ai cru mort. Imaginer qu’il serait parti alors que je ne lui avais pas adressé un mot m’avait anéanti. Surtout que c’était par ma faute puisqu’il m’avait regardé. Si j’étais restée en retrait, ça ne serait pas arrivé… L’image de sa chute se mélange dans ma tête. Je me revois tomber, Andrea. Jae à sa place. Moi en vie. Lui non.

Puis ses yeux s’ouvrent et me sortent de cet état de transe. Luca me dit de transplaner avec lui au garage. Je sais qu’ils sont aussi en froid depuis toute cette histoire, mais ça ne le laisse pas insensible. Aidée, nous transplanons finalement chez lui. Etalé dans son lit, j’attends qu’il retrouve ses esprits et puis soudainement je lâche les vannes. « Mais qu’est-ce qui t’as pris Jaeden ? Tu vas pas bien ! Depuis quand tu conduis dans cet état ? Tu aurais pu y laisser ta peau. C’est une chance que les premiers spectateurs soient des habitués et qu’ils aient ralenti ta chute. » J’ai cru que j’allais le perdre à cause d’une stupide moto. J’ai cru que cette maudite bécane allait encore m’arracher quelqu’un que j’aimais. Putain, parce que oui je l’aimais cet abruti. J’ai le souffle court, mais l’inquiétude commence à s’estomper. Je le fixe réalisant que mes mains tremblent sous le choc de ce qui vient de se passer. « Si c’est la solution que tu as trouvée pour que je te parle à nouveau, ‘bravo campione’ ! C’est réussi ! » Je souffle cherchant me calmer. Je parle pour évacuer la peur et me mets à jouer nerveusement avec la bague de fiançailles qu’il m’a offerte et que je n’ai jamais eu la force de retirer. Je marche de long en large dans sa chambre évitant de croiser son regard perçant. Je me répète en boucle que tout va bien et qu’il n’a rien, mais ce genre d’accident, surtout avec Jaeden impliqué, j’ai vraiment du mal à gérer. Je m’approche finalement de son lit, les prunelles presque menaçantes. « Ne refais jamais ça ! »  
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Jeu 27 Mai - 18:32

Trahison, disgrâce...

Aeden XIV - Quelque par entre fin juillet et début août 2020
Tu quittes le sol dur du béton pour un beaucoup plus confortable, ton lit. Cela dit les personnes qui t’ont fait transplaner disparaissent très vite, il ne reste plus qu’Anjelica qui les avaient apparemment suivis. Pendant l’espace d’un instant, maintenant que tu étais un peu plus au calme tu te concentre tout d’abord sur toi-même, essayant de savoir à quel moment tu avais mal pour éviter certains mouvements car tu avais compris que tu pouvais bouger mais tu ignorais à quel point. Peu à peu tu reprends tes esprits, s’il devait y avoir un avantage à toute cette merde c’est qu’au moins tu avais quasiment dessoulé pour le coup… Quoiqu’était-ce réellement un avantage lorsque vous vous retrouviez dans la même pièce qu’un Zabini en colère ? Bordel, il n’y avait pas une foutue bouteille dans un coin ? Elle était sérieuse ? Elle t’évitait depuis une semaine et tout ce qu’elle trouvait à te faire c’était de te faire la leçon ? Qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire ? Elle t’avait bien fait comprendre qu’elle n’avait plus aucun intérêt pour toi. En revanche tu comprenais pourquoi tu allais si bien, par rapport à ce qu’il en aurait dû être. Ta chute avait été ralentie grâce à tes frères, du moins s’ils l’étaient toujours. Voilà pourquoi tu t’en sortais sans grand dégâts. Si tu comprenais bien que derrière ses mots, Anjelica était surtout inquiète, ta fierté parle pour toi. Il fallait que tu risques la mort pour qu’elle te parle à nouveau ? « Qu’est-ce ça peut bien te faire ? Je n’ai pas eu l’impression que mon sort t’intéressait ces derniers temps. » Lâches-tu avec un sarcasme certains. Après tout même après t’avoir infligé ta punition, elle ne s’était même pas inquiétée de comment tu allais et de comment tu te remettais. Alors merde, en quoi ça l’inquiétait que tu tombes de moto ? Oui tu n’étais pas un crétin, tu savais très bien pourquoi cela la touchait particulièrement, tu connaissais ses blessures intérieures et tu ne pouvais pas t’empêcher de te dire que c’était juste cela. Qu’elle était là juste parce que cela lui rappelait Andréas et rien d’autre…

« Arrêtes Anje’, rien n’a été calculé. Je ne savais pas que j’allais boire, je ne savais pas que j’allais courir, je ne savais que j’irais aussi vite et clairement j’aurais préféré éviter de tomber ! » Non mais pour qui elle te prenait finalement ? « Et puis je peux en dire pareil pour toi tu sais. Il fallait un accident de ce genre pour que tu m’adresses enfin la parole ? T’aurais peut-être préféré que j’y passe aussi ? » Demandes-tu agacé tout en sachant très bien que ce n’était pas vrai, mais tu ne peux pas t’empêcher de la piquer. Pourquoi ? Parce que cette semaine dans l’ignorance la plus complète t’avais blessée et que même si tu savais que tu avais merdé et qu’elle avait le droit d’être en colère et bien ça ne voulait pas dire que tu vivais bien les choses pour autant, loin de là. Tu restes humain après tout. Tu la regardes de tes prunelles de glace tandis qu’elle évite ton regard, elle s’approche, t’ordonnant de ne plus jamais faire cela… Si tu avais envie de rétorquer que ce n’était pas ses affaires, tu t’abstenais, tu savais que c’était faux et tu savais qu’elle était inquiète… « Je n’ai pas prévu de me foutre en l’air. » Rétorques-tu avec un peu plus de douceur cherchant alors ses prunelles. « Anje’, je vais bien d’accord ? » Dis-tu afin de tenter de la rassurer. Tu ne veux pas dire que tu n’avais pas eu peur, même si bon tu n’as pas eu trop le temps de comprendre ce qui se passait, mais tu étais entier. « Est-ce que… » Commençais-tu en marquant une pause. « Tu sais si ma moto s’en ai sortie ? » Non mais on n’allait pas se mentir hein, toi ton inquiétude, elle était là ! Comment allait ton tas de ferraille ? Etait-ce réparable ? Etait-elle foutue ? Tu avais déjà le cœur brisé de la part d’Anjelica, que ta moto soit foutue se serait vraiment le pompon…

« Tu peux y aller si tu… N’as pas envie de rester, ça devrait aller et je promets de ne pas avoir d’envie de suicide. » Quand bien même cela calmerait ta douleur… Non tu n’avais jamais été ainsi, jamais tu n’avais eu envie de mettre fin à tes jours. Tu avais ta mère et puis Dora à t’occuper… Tu n’osais pas penser, Anje’ aussi, tout d’abord elle était forte mais en plus tu ne savais pas où vous en étiez tous les deux… « A moins que… Tu veuilles discuter ? » Te hasardais-tu. Une chance… Une seule chance de t’expliquer et de demander pardon, c’était tout ce que tu désirais.

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Jeu 1 Juil - 14:24

Jaeden & Anjelica
⚜ Trahison, disgrâce... ⚜

Voir Jaeden tomber de cette foutue bécane m’a rendue folle d’inquiétude. J’ai beau avoir passé bien des étapes depuis mon propre accident, depuis la perte d’Andrea, il y a des choses qui resteront à jamais gravées en moi. Même si je ne savais plus où j’en étais avec Jaeden, je ne pouvais pas nier que mes sentiments pour lui étaient toujours bel et bien présents. C’est ce qui rendait la situation si difficile. Si je ne l’aimais plus, je n’aurais eu qu’à lui dire ciao. Après qu’il ait menti durant tous ces mois pour protéger Theodora. Bafouant toutes les règles de la famille en agissant ainsi. Me cachant la vérité… Merlin ce que je lui en voulais. J’avais le sentiment qu’il me prenait pour une idiote. Qu’il n’avait pas eu confiance en moi. Pour couronner le tout, il n’avait même pas eu un mot pour moi ce jour-là. Seulement pour elle, pour la défendre encore une fois. Il avait manqué sa chance… et je m’étais refermée durant toute cette semaine incapable d’entendre une seule phrase de sa part, les pensées torturant alors mon esprit. Et ce soir, tandis que je m’étais blindée pour supporter cette soirée, j’avais vu sa carcasse juste de plusieurs mètres de haut me laissant tétanisée dans un premier temps avant de basculer dans la crainte qu’il lui soit arrivé quelque chose. Heureusement, plusieurs personnes étaient parvenues à ralentir sa chute à l’aide de sortilège. Beaucoup plus de peur que de mal et le faire transplaner n’avait finalement pas été si compliqué. Je n’arrivais pas à croire qu’il ait été si inconscient. L’inquiétude prends le dessus alors que je lui demande ce qui lui à quoi il pensait, tellement cela n’avait pas de sens.

Et si je suis rassurée, car il s’en sortira certainement qu’avec quelques ecchymoses, la première phrase qu’il prononce me glace le sang. Mes prunelles ambrées le fixe en entendant le sarcasme qui transpire sur chacun des mots qui filent de sa bouche. Il poursuit faisant comme si ma remarque pour que je lui parle était sérieuse et non pleine d’ironie. Je reste muette tandis que l'apothéose franchit ses lèvres. Je recule alors que je m’étais approchée de son lit. Ses yeux sont froids et me percutent avec une brutalité que je ne lui connaissais pas. Certes, il fut un temps où nous étions du genre à nous balancer des saloperies, mais là… Dire que je le voulais mort. C’est purement et simplement odieux. Méchant.

Il semble se calmer, mais moi je me referme. Je lui en veux de me sortir des trucs pareils alors que si nous en sommes là, c’est uniquement de sa faute. Il n’a pas le droit de me parler ainsi et faire le gentil ensuite. Je croise les bras, sans décrocher un mot. Il va bien. Il va bien. Tant mieux. C’est bien le seul dans cette pièce parce que moi j’ai l’impression de perdre totalement pied. Je le fixe presque ahurie alors qu’il me demande dans quel état est sa moto. Il est sérieux ? Je m’enfonce dans les abysses sans parvenir à prononcer un mot. Et quand il me propose de partir, je me sens exploser. Discuter ? D’un mouvement de colère, je pousse ce qui se trouve sur une commode, les affaires venant s’éclater au sol. Je passe une main lasse sur mon visage, rejetant mes cheveux sur le dessus de mon crâne. Je fulmine tellement je lui en veux. Que pense-t-il ? Qu’il peut me mentir et me parler comme si j’étais une merde parce qu’il s’est cassé la gueule d’une moto ? Qu’il croit qu’en s’adressant à moi de cette façon, je vais vouloir discuter avec lui ? « Ta putain de bécane, je ne sais pas dans quel état elle est, j’étais trop occupée à m’inquiéter pour toi. Eh oui, surprise, j’n’avais pas envie que tu y passes comme tu sembles le penser ! » Je resserre mes bras contre mon ventre et recule encore une fois. « J’n’arrive pas à croire que tu oses me balancer des trucs pareils. » De nouveau, un pas en arrière. Mes yeux se confrontent aux siens. « Tu as menti. Tu nous as mis dans cette situation. » Je continue de reculer jusqu’à buter contre la porte de sa chambre. « Alors n’inverse pas les rôles. » Un soupir lourd sort de mes lèvres. « Ne joue pas la victime en me parlant comme ça. Qu’est-ce que tu crois ? Que tu peux me dire des horreurs pareilles et me demander tranquillement si on peut discuter à présent ? En fait, peut-être que tu t’es cogné à la tête. Ca te donnerai au moins une excuse. » Ma main glisse dans mon dos pour se loger sur la poignée de la porte. Je secoue lentement le visage de gauche à droite. Je le comprends pas. Je le comprends plus. « Tu sais quoi, Evans ? Va te faire foutre ! » J’ouvre finalement le pan de bois et traverse son appartement pour en sortir. Une fois dans le couloir, je cherche à retrouver ma respiration. Je pose le plat de mes mains contre le mur, ma tête venant s’appuyer sur le dos de ces dernières. Je ferme les yeux, mais je ne parviens à me calmer. La douleur m’arrache les entrailles et mon coeur est un brasier irritant. Je le sens pulser et brûler chaque extrémité de mon corps. Mes mains se mettent à trembler contre la peinture. Ça remonte dans mes épaules puis dans toute mon échine. Je ne pleurais pas. Je ne mérite pas de pleurer.
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Sam 17 Juil - 14:55

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Aeden XIV - Quelque par entre fin juillet et début août 2020
Est-ce que c’était le moment pour faire du sarcasme ? Peut-être pas, mais si tu avais merdé et que tu le savais et que bon sang tu avais prêts à t’excuser encore et encore s’il le fallait, tu lui en voulais de ne pas t’en avoir laissé l’occasion et d’être ici aujourd’hui juste parce qu’elle avait eu peur… Tu es donc conscient d’agir comme un con, mais quelque part, tu ne sais pas… C’est comme si tu avais besoin de la faire réagir. Et pour la faire réagir, tu ne vas pas être déçu du voyage ! Tu tentes quand même d’ouvrir la conversation essayant de corriger le tir et de laisser le sarcasme de côté, mais si elle ne réagit pas dans un premier temps et se referme totalement, pensant qu’elle n’est peut-être là que parce qu’elle a eu peur tu lui dis qu’elle peut partir si elle le veut ou sinon elle peut rester discuter, tu ne savais pas ce qu’elle voulait dans le fond et son absence de réponse ne t’aidait pas vraiment, en revanche son regard, lui t’indiquait que tu allais droit dans le mur… La seconde d’après ce qui était sur ta commode explose au sol. Bien au moins c’est une réaction, pas celle que tu aurais espéré, mais c’était toujours mieux que son mutisme. Bon tu aurais peut-être dû t’abstenir de demander comment ta moto allait et cette fois, tandis que tes prunelles ne quittent pas les siennes, c’est toi qui garde le silence. C’est peut-être avec colère et hargne qu’elle s’adresse à toi, mais au moins elle te parle. Si tu n’étais pas dans cet état tu te serais levé, tu ne sais pas si elle t’aurait laissé t’approcher…

« Je sais Anje’… » Réponds-tu alors qu’elle dit que tu as mentis. Bordel oui tu avais mentis, tu l’assumais pas besoin de le cacher, mais tout ce que tu avais demandé cette dernière semaine c’est une chance de t’expliquer et elle ne l’avait pas fait… Elle voulait que tu penses quoi ? Cela la blesse que tu puisses penser qu’elle veuille que tu y passes ? Mais depuis une semaine elle t’ignore complètement… Qu’est-ce que tu es censé comprendre ? Qu’elle est en colère ? Oui ça tu avais bien saisi le message mais ensuite ? Tu étais censé attendre combien de temps ?  Tu restes interdit tandis qu’elle dit que t’être cogné la tête te servirait au moins d’excuse, tu serres les dents pour ne rien rétorqué tandis qu’elle te dit d’aller te faire foutre avant de sortir de ta chambre. Et merde… Alors que tu tentes de te redresser quand bien même tu n’as rien de grave, tu grimaces sous la douleur. Mais tu te forces, tu n’as pas envie de la laisser partir ainsi, tu n’as aucune idée de si tu vas avoir le temps de la rattraper, il n’y a que le bruit de ses pas qui t’indique qu’elle n’a pas transplané. Il te faut quelques secondes supplémentaires par rapport à elle pour arriver devant la porte de ton appartement et de l’ouvrir, le spectacle que tu as sous les yeux te déchire le cœur, tu aimerais tellement la prendre dans tes bras… Mais n’étant pas certains qu’elle te laisserait faire, tu te contentes de t’appuyer contre le chambranle de ta porte pour t’aider à soutenir ta carcasse.

« Anje… » Commençais-tu alors un instant. « Pardon, j’ai été un crétin. » Commençais-tu par dire sachant très bien que c’était loin de suffire mais fallait-il encore qu’elle te laisse le temps d’aller plus loin. « Je ne pense pas un seul instant que tu as voulu que j’y passe, c’est seulement… » Je marquais une pause tout en cherchant mes mots. « Oui j’ai merdé, oui j’ai mentis, oui je t’ai fait du mal et je ne te demanderais jamais assez pardon pour tout ça… J’ai essayé de m’expliquer toute la semaine et comme tu m’as ignoré et bien je… » Je me suis comporter comme un con, mais à la place de finir ta phrase qui n’a pas besoin de fin, tu t’approches doucement. « Anje’… J’ignore ce que tu veux mais je… Une chance… C’est tout ce que je demande, une seule chance de pouvoir m’expliquer, une chance de te demander pardon. Après tu pourras faire ce que tu voudras, prendre la décision qui sera le mieux pour toi, je la respecterais. » Demandes-tu alors à celle qui à tes yeux était toujours ta fiancée sans même savoir si c’était la même chose de son côté. « Je suis sincèrement désolé de t’avoir parlé ainsi, je n’ai pas d’excuse, j’en crève juste de ne plus pouvoir te serrer dans mes bras… » Et le mal être que tu avais ressenti t’avais rendu aigri. Tu avais conscience que ce n’était pas une excuse, tu espérais juste qu’à défaut de te comprendre, elle te laisserait cette petite chance que tu réclamais. La douleur faisait que tu avais un peu de mal à tenir debout et tu dû prendre un peu plus appuis sur l’encadrement de la porte, mais plutôt crever de te plaindre, tu n’étais effectivement pas une victime et ça tu comptais bien le lui prouver.

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Mer 11 Aoû - 15:39

Jaeden & Anjelica
⚜ Trahison, disgrâce... ⚜

Je plonge dans un putain de mutisme dès lors où il ouvre la bouche. Toutes les paroles qu’il prononce me heurtent brutalement et me font retomber dans la colère que je ressens depuis que tout cela est arrivé. Qu’est-ce qu’il lui prend à croire que je souhaite le voir mort ? Il délire complètement. Je lui en veux pour ses mensonges, pour ses silences. Il avait eu l’occasion de se confier avant que le jugement ne se tienne mais il avait tout gardé pour lui. Il aurait pu aussi aussi m’adresser quelques mots alors qu’il n’y avait eu que Luca, Dora et moi dans cette foutue salle de réunion. Mais non… Il n’avait parlé que pour défendre Dora et ce qu’il avait fait pour elle. Est-ce que cela m’avait encore plus blessé que tout le reste ? Peut-être. Je ne comprenais pas ce qu’il s’était passé. Ni même pourquoi il ne m’avait jamais rien dit. Après tout ce que nous avions pu traverser ensemble, j’étais complètement perdu. J’avais l'impression d’avoir eu une confiance aveugle en lui et qu’en réalité, je m’étais faite avoir. Depuis, j’avais besoin de recul, de prendre de la distance. Il n’avait pas parlé avant. Ni après. Il avait sa chance. Maintenant je n’étais pas prête à l’écouter. Je ne l’étais plus. Je n’avais pas été sa priorité. Dora oui. Alors je ne pouvais pas me tourner vers lui pour l’entendre sagement me présenter des excuses. J’en étais tout bonnement incapable.

Mais ce qu’il me débitait en cet instant… je n’étais pas en mesure de garder mon calme. Qui le serait ? Depuis quand pensait-il ce genre de choses ? Et il avait l’audace de me demander dans quel état était sa moto… Sur le moment, j’avais dû le tuer dix fois dans mon esprit et mes yeux devaient lui lancer des avada kedavra en chaîne. S’il tenta de s’adoucir, c’était trop tard pour moi. Il voulut reprendre la parole alors que je lui disais qu’il avait menti, qu’il était le responsable de tout ça, mais je ne le laissais pas continuer. Il avait eu son temps pour s’expliquer et encore une fois il l’avait usé à mauvais escient en m’invectivant. Je lâchais quelques brides de mes pensées, la colère venant prendre le dessus, mais aussi la douleur avant de lui dire d’aller se faire foutre et de me tirer de sa piaule. Vu son état de toute façon, il ne risquait pas de me suivre. Mais une question restait dans mon esprit : qu’allions-nous devenir ? J’avais l'impression que nous n’étions plus capables de communiquer. Ce qui s’était passé le jour du jugement était terrible. J’avais du mal à me remettre de ce que j’avais dû faire pour lui infliger une correction. Mon père ne l’avait pas choisi innocemment. Aussi aimant qu’il pût être, il m’avait également puni pour avoir été si aveuglée par l’amour que j’éprouvais pour Jaeden. Que je porte toujours. Et c’est peut-être ce que je n’arrive plus à gérer. C’est un tourbillon complètement fou qui s’éveille dans ma carcasse. Car mes sentiments sont bien sûr présents, mais je ne parviens pas à savoir si je peux encore lui faire confiance. Je ne parviens pas à me situer au milieu de cette déferlante. Est-ce que je me remettrais un jour d’avoir dû le frapper ? La douleur était bien plus mentale que physique. Pour lui, comme pour moi. Malgré la colère que j’avais ressentie, Luca avait dû me pousser pour que je réussisse à faire ce qui était attendu de moi. Je n’ose pas imaginer ce qui serait advenu si je n’avais pas frappé Jaeden. Il ne valait mieux même pas y penser.

Je cherche ma respiration pour la réfuler. Les yeux fermés, le front posé sur mes mains, je ne savais plus où j’en étais.

Lorsque j’entendis la porte s’ouvrir, je me crispais. Je lâchais un long soupir pour me contrôler alors qu’il prenait la parole et je me tournais pour le voir, mon dos s’appuyant lascivement contre le mur comme soutien. Je l’écoutais s’exprimer tandis qu’il cherchait ses mots, laissait des silences nous happer dans une tourmente troublante. Est-ce que je voulais l’entendre ? Est-ce que ses bras me manquaient à moi aussi ? Bien sûr que tout de lui me manquait. La nuit, seule, au fond de mon lit, je ne parvenais plus à trouver le sommeil tant je m’étais habituée à lui à mes côtés. Mais c’était là que je ne savais plus quoi faire. Je l’aimais, mais comment réussir à pardonner ? A lui donner à nouveau toute ma confiance ? « Je ne sais plus où j’en suis Jaeden. » J’attrapais mon paquet de cigarettes. Dans le fond dansaient plusieurs gélules. Mes réserves si je croisais Luca aux pupilles dilatées. Je sortais une clope et l’allumais pour tirer dessus. Je restais silencieuse durant de longues secondes fixant le vide. « Je me sens trahie. » Ma voix était rauque à cause de la fumée que je libérais tout en parlant. J’évitais délibérément son regard. Je lâchais une grande inspiration et l’ambre de mes yeux vint se planter dans ses prunelles d’acier. « Je t’écoute… » Et je retins ma respiration comme si je m’apprêtais à me jeter dans le vide, tomber dans l’eau et m’y engouffrer sans savoir quand ni comment m’en sortir.
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Mer 18 Aoû - 17:37

Trahison, disgrâce...

Aeden XIV - Quelque par entre fin juillet et début août 2020
Une chance, c’est tout ce que tu désirais. Une chance, c’était la raison pour laquelle tu avais levé ta carcasse blessée du lit dans lequel tu te trouvais pour la suivre. A chaque phrase prononcée, tu avais cette peur qu’elle te coupe, qu’elle ne te laisse pas aller jusqu’au bout de ce que tu voulais dire. Qu’elle te dise c’est fini et qu’elle te tourne le dos, que tu n’aies plus jamais aucune occasion… Puis tu arrives à la fin de ta tirade avec de l’espoir, avec crainte. Tu comprenais aisément qu’elle se sente trahie, tu te rendais bien compte de ce que tu avais fait et le problème c’est que pour sauver Dora tu serais capable de refaire les mêmes erreurs, en revanche si tu avais le choix désormais tu comprenais que tu mettrais Anjelica dans la confidence… Plus jamais tu ne lui cacherais quoique ce soit à moins d’en être réellement obligé. Lorsqu’enfin elle la sentence tombe tu sens un léger soulagement te gagner. Oh tu sais que rien n’est gagné, que cela pourrait être la fin de tout, mais elle t’offrait enfin cette chance que tu réclamais depuis le procès. Tes prunelles croisent les siennes, tu as envie de lui demander d’aller vous asseoir, mais tu as conscience de l’effort qu’elle fait et tu n’as pas envie d’abuser, tu espères juste arriver à tenir debout tout le monde de ton explication. Par où commencer ? Tu avais imaginé cette conversation des centaines de fois dans ta tête depuis cette semaine et voilà qu’à présent tu ne savais même pas comment t’y prendre…

« Je ne te dirais pas que j’ai eu raison, je ne dirais pas que je regrette pas mes mensonges… C’est tout le contraire. Mais j’ai besoin que tu comprennes le contexte. » Dis-tu alors dans un premier temps. « Théodora et moi ça fait des années qu’on veille l’un sur l’autre, on a appris à survivre ensemble. Alors prendre cette décision ça a été naturel. La Cosa Nostra a été une révélation pour moi, une vrai famille… Je voulais qu’elle bénéficie de la même protection, je voulais qu’elle n’est plus jamais à courir, plus jamais à se soucier de quoique ce soit. Elle est arrivée au bordel quelques années avant que j’en sorte. On a les mêmes cicatrices de vie, on s’est sorti de cette merde ensemble et je me sens… Responsable d’elle. » L’inverse était totalement vrai d’ailleurs. « On a rien dit parce que cela nous semblait trop dangereux, c’était ma décision pas la sienne, je l’ai convaincue que si on était que deux à savoir alors rien ne pourrait nous arriver… J’ai eu tort et le prix pour cette erreur est salé… Mais si je ne t’ai rien dit ce n’est pas par manque de confiance… Mais pourquoi déterrer les vieux mensonges ? On était censé être que deux au courant, ce secret était plus en sécurité ainsi, je ne voulais pas que tu aies ce poids sur les épaules, je ne voulais pas que tu aies à mentir pour moi, que tu aies à me protéger Anje’… J’avais peur que cela fasse plus de mal qu’autre chose et jamais je ne me suis autant trompé… Je le sais maintenant et je t’assure que si je pouvais revenir en arrière, je ferais les choses différemment… » Ton regard est si intense qu’il semble vouloir transpercer le sien, tu voudrais qu’elle puisse lire en toi pour voir combien tu étais sincère et combien tu regrettais sans même savoir si cela pouvait changer quelque chose. Tu te redresses légèrement venant appuyer tes bras de l’autre côté du chambranle de la porte, celui est plus proche d’elle. « Anjelica… Je t’ai fait souffrir, je sais… Je ne l’ai jamais voulu et je te demande pardon, sincèrement. » Dans ta tête cela avait sonné tellement mieux, dans ta tête elle viendrait alors dans tes bras et te pardonnerait, mais ta tête ce n’était pas la réalité. La réalité c’était qu’elle pouvait tout aussi bien choisir de te tourner le dos et de ne pas s’emmerder avec un menteur tel que toi. Tu finis alors par te laisser glisser, posant tes genoux aux sol, autant parce que tenir ta carcasse debout devenait compliqué que parce que tu n’avais plus la force émotionnelle suffisante pour le faire.

« Si j’osais, je te demanderais une autre chance, je te dirais qu’à défaut de pouvoir changer ce qui s’est passé je te promets de ne plus te mentir, de ne plus te tenir à l’écart. Je te dirais combien je t’aime comme un fou, Anje’ je te supplierais de me reprendre parce que sans toi la vie n’a plus la même saveur, parce que sans toi je suis comme un gosse plongé dans une pièce sans la moindre lumière… Je ne te demanderais pas de comprendre mes actes, mais de me pardonner et me laisser une chance de me racheter une chance de te prouver que je peux en valoir le coup… » Une chose que jusqu’ici tu n’avais jamais pensé de toi-même ce qui prouvait que tu avançais, que grâce à elle l’estime que tu avais de toi commençais à monter, mais elle était fragile, il suffirait d’un rien pour la briser, il suffirait qu’elle parte… Et elle en avait tout à fait le droit. A présent c’était toi qui retenais ta respiration, entendant alors les battements de ton cœur comme s’ils pouvaient être les derniers que tu entendrais, tout dépendait d’elle…

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Anjelica Zabini
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Mar 24 Aoû - 17:03

Jaeden & Anjelica
⚜ Trahison, disgrâce... ⚜

Je ne sais plus vraiment où j’en suis. Je n’ai pas balayé d’un revers de la main ce que je ressens pour Jaeden. Tous les mois que nous avons passés ensemble. Ca serait presque plus simple si je parvenais à agir ainsi plutôt que de rester dans cet état incertain. Je suis perdue au milieu de ce bordel qu’ils ont engendré avec Dora. Alors oui, c’est plus facile de l’ignorer. De l’éviter, car dans ma tête rien n’est clair. Je lui en veux tellement. Je suis en colère. C’est une tornade de sentiments qui s’emparent de mon être et qui me bousculent. Quand j’ai vu Jaeden tomber de sa bécane, mon myocarde s’est arrêté de battre. J’ai eu la sensation d’étouffer et de chuter avec lui. Les battements de mon palpitant se sont mis à pulser avec violence dans mes oreilles et chaque extrémité de mon corps jusqu’à ce que je réalise qu’il irait bien. Un souffle. Juste un instant. Le temps qu’il me pique de sa verve acérée qui me fige au bord du précipice. Et si on me demandait, en cet instant, je dirais que je le hais pour ce qu’il me fait. Que mon coeur ne sait plus comment taper le rythme dans ma poitrine.

Je fuis dans le couloir persuadée qu’il ne serra pas en état de me suivre. Mais visiblement, une volonté de fer l’habite et il finit par surgir, me demandant une chance de s’expliquer. Il en avait eu avant. Pendant. Maintenant, c’était à moi de plier pour l’écouter après ? Pourtant je lui laisse la possibilité de me parler. Je ne sais même pas si je suis prête à recevoir ce qu’il a me dire, car le brasier frénétique qui me brûle les entrailles est toujours bien présent. Mais j’écoute, j’essaie de suivre son flot de paroles. J’entends. Mais… C’est difficile. Je le sens sincère. Mais j’en suis venue à hésiter. A me souvenir de mes suspicions quand il est entré à la Cosa Nostra et que je n’avais pas confiance en lui. Le doute s’est infiltré. Mentir une fois peut être le début de plein d’autres… Cela a semé un tel désordre… Au dela de nous, l’image de Luca et de moi a été écornée. Notre père nous a punis autant qu’eux dans cette arène. Frapper l’homme que j’aime a été la pire chose que je n’ai jamais faite. Mon géniteur le savait. C’était sa façon à lui de nous remettre en place avec Luca. Mia Luca a du s’en prendre à celui qu’il considérait comme un frère. Nous montrer que nous n’étions que des amateurs naïfs. Trahie. Humiliée. Blessée. Jaeden m’avait blessé de bien des manières en agissant ainsi. Ne dit-on pas que le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Texas ? La théorie du chaos, voilà ce qui avait été démontré. Un simple, un tout petit mensonge avait eu des impacts que ce soit entre nous, au sein de notre couple. Sur Luca et moi. Et bien sûr, avec toute la famille… Et quand je l’écoute, j’entends qu’il ne regrette pas. Il ne regrette pas, mais je dois comprendre. Je tire sur ma cigarette pour calmer mes nerfs qui s’électrisent. La pointe incandescente consume le cylindre blanc avec rudesse. Je relâche des volutes de fumée en l’écoutant, m’empêchant de répondre trop rapidement. « Ne me parle plus d’elle. » lâchais-je finalement. « Ne me parle plus d’elle. » répétais-je avec lassitude, cherchant mes mots, voulant contrôler la colère qui montait tandis qu’il s’était un peu rapproché avant de se laisser glisser au sol.

Je m’éloignais pour mettre de la distance, allant m’appuyer contre le mur d’en face. « En Italie, tu as dit à mon père que tu n’avais rien a cacher. C’était déjà un mensonge. Tu nous as regardés droit dans les yeux et tu as dit que tu n’avais rien à cacher. » J’accentuais chaque mot de ma dernière phrase. Je soufflais, les mains légèrement tremblantes. Je ne cherchais pas ses yeux, je les évitais même.« De cet instant à ce putain de procès, tu n’as rien dit. » Je prenais une nouvelle bouffée de tabac. «  Tu ne me l’aurais jamais dit… On se serait mariés avec un tel mensonge… » Mon regard se planta dans le sien pour observer sa réaction. Je continuais malgré tout.  « Tu n’as pas eu un mot pour moi après. Juste pour elle. Tu te souciais juste de la défendre devant Luca. » J’arrivais au filtre de ma cigarette bien trop vite et je le jetais à terre, l’écrasant de la pointe de ma chaussure.  « Tu me réclames une chance de me parler depuis cet instant, mais tu en as eu plein avant. Tu me dis que tu souffres, mais je suis brisée à l’intérieur ! » J’appuyais au niveau de mon coeur alors que je parlais. « Je suis censée être ta future femme, mais tes choix, tes décisions m’ont montré que ta loyauté pouvait aller ailleurs avec le risque de tous nous faire tomber. » Je secoue lentement la tête retenant avec difficulté les larmes qui pourraient monter, l’émotion venant teinter ma voix. « J’ai besoin de temps. J’arrive pas à faire comme si de rien n’était. Je ne peux pas recommencer comme avant aussi facilement. » Je serre les bras contre ma poitrine. « So solo che ti amo ancora. » Je sais que je t’aime encore soufflais-je dans ma langue maternelle. « Il faut juste que ça passe. » Un murmure alors que je m’éloigne dans le couloir pour retourner vers ma chambre. Je n’oublie pas tout ce que nous avons traversé, tout ce que nous sommes. Mais je n’y arrive pas, tout simplement.
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Dim 5 Sep - 15:41

Trahison, disgrâce...

Aeden XIV - Quelque par entre fin juillet et début août 2020
Ton cœur cogne dans ta cage thoracique, tu veux tellement lui dire combien tu es désolé et en même temps à présent que tu peux enfin t’exprimer tu as l’impression que tu n’auras jamais les mots pour pouvoir le dire… Pourtant tu ne te relâche pas, tu tentes d’expliquer tout ce qui a pu se passer dans sa tête, le pourquoi tu n’as rien dit, le combien tu regrettes, le combien tu désires réparer les choses, récupérer votre relation si ce n’est pas trop tard… Sa première réaction te surprend, tu ne comprends pas pourquoi elle ne veut pas que tu parles d’elle… Elle sait combien elle est importante pour toi, combien tu as besoin d’elle dans ta vie, ne plus parler d’elle du tout allait être compliqué… Est-ce qu’il s’était passé quelque chose ? Tu laissais ses questions au fond de toi, car en cet instant ce n’était pas ce qui t’intéressais, ce qui se passait entre elle n’aurait pas la moindre importance si votre histoire était finie de toute façon… Alors qu’elle ta laissé parler, tu fais la même chose à présent, prêts à encaisser les coups qu’il faudra, prêts à encaisser sa colère… Tu la regarde impuissant alors qu’elle s’éloigne et déjà tu te dis que c’est un mauvais présage… Pourquoi avait-elle besoin de s’éloigner de toi ? Tu lui faisais si horreur que ça ? Tu baisses la tête lorsqu’elle te répète ce que tu as dit en Italie, c’était vrai, tu n’avais voulu prendre aucun risque et si tu avais dû parler cela n’aurait pas été devant le père d’Anjelica cela dit.

« Je sais Anje… Je suis désolé… » Réponds-tu lorsqu’elle dit que vous alliez vous mariez et tu lui aurais jamais rien dit « Rien de ce que je peux dire peu réparer cela mais sache que je n’ai agis que pour vous protéger, jamais je n’aurais voulu que mes erreurs te retombe dessus… J’ai échoué, c’est tout le contraire qui s’est passé et je me rends compte que c’était une erreur de ne rien dire… » Réponds-tu alors que tu commences à comprendre le nœuds du problème avec Théodora alors qu’elle ne te dit que tu n’as eu que des mots pour elle… « J’avais honte Anje’… J’avais bien trop peur de ce que tu pensais de moi, je n’ai pas eu un mot pour toi parce que je ne savais pas quoi dire, parce que j’avais conscience d’être une déception à tes yeux, parce que je n’étais pas en état de t’expliquer ce que je dis aujourd’hui… J’avais peur de te perdre et c’est toujours le cas mais… Ce jour-là je ne m’en serais jamais relevé Anje… » Cela ne voulait pas dire que ce serait plus facile à aujourd’hui, mais dans l’état émotionnel dans lequel tu étais après avoir été battu par ton meilleur ami et ta fiancée cela avait été au-dessus de tes forces. Tu te brises un peu plus en l’entendant dire qu’elle est brisée de l’intérieur, c’est exactement comment tu te sens… Tu hoches doucement la tête lorsqu’elle dit que tes choix et tes décisions lui ont montrés que ta loyauté pouvait aller ailleurs, tu avais conscience que c’était certainement l’image que cela renvoyait, mais ce n’était absolument pas ce que tu avais voulu…

« Je n’ai jamais caché qui j’étais… Je suis prêt à me battre jusqu’à la mort pour chaque personne qui compte pour moi… Toi et Lucas vous en faites partis, je sais que toute cette merde n’en donne pas l’impression et j’en suis désolé, mais ma loyauté t’est dévouée, comme elle est dévouée à chacun de mes proches… » Et tu ne pourrais pas changer cela, que ce soit elle, Toni, ta mère, Luca… Bordel tu défendrais n’importe quel d’entre eux bec et ongle comme tu avais défendu Théodora. La sentence finie par tomber et tu hoches de nouveau la tête tandis que ton myocarde se serre sous la douleur… Du temps, elle voulait du temps, ce n’était au moins pas un non définitif et c’était ce à quoi tu comptais bien t’accrocher… Les mots dans sa langue maternelle tu en comprend le sens plus qu’autre chose à son intonation et une larme coule sur ta joue… Tu voudrais la prendre dans tes bras, mais tu n’oses pas, tu veux lui laisser le temps dont elle a besoin, respecter son espace… « J’attendrais, autant de temps qu’il le faudra… » Dis-tu en réponse à son murmure, tu l’attendrais, c’était une promesse… Tu la regarde douloureusement s’éloigner tandis que tu tentes doucement de te relever, tu as eu cette discussion que tu avais voulu depuis le procès et pourtant… Tu ne te sentais pas beaucoup mieux, c’était même presque pire…

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