Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Le monde autour de moi est plongé dans l'obscurité de la nuit, la noirceur du vide. Je bouge mes bras et j'entends le bruit métallique des chaînes qui se cognent contre le sol dur et glacé où mes jambes sont repliés. Mon corps me brûle, il me brûle affreusement, j'ai la sensation à nouveau de l'aiguille qui s'implante dans ma peau, traverse mon sang. J'ai l'impression que le liquide glisse, s'aventure, à la fois chaud et froid, parcourant mes veines, diminuant mes forces. Et je crie, je hurle pour m'en défaire, pour me libérer. Et j'ai peur, je tremble. Mon souffle se coupe, j'essaie de me raccrocher à la vie.
Et enfin, je me réveille.
Aujourd'hui est un beau jour ensoleillée, les oiseaux chantent, la chaleur est présente, je soupire en m'étirant dans mon lit. Il est dix heures du matin. Cela fait maintenant cinq mois que je suis chez Ludivine et je m'y sens comme chez moi. Ludivine est quelqu'un d'incroyablement douce, compréhensive et patiente. Elle est pour l'instant, parfaite. Elle me console quand je sors de mes illusions. Je fais souvent des cauchemars où je crie en me réveillant, je rêve de la cave où j'ai étais pendant trop longtemps retenue en captivité. Le début est terrifiant, j'ai l'impression d'y être à nouveau, et puis, arrive toujours le moment où je me rends compte que je rêve et je me réveille. Je transpire à grosse gouttes sous ma couette et je décide de me lever pour débuter ma journée, en commençant par avaler quelque chose et puis par une bonne douche. Traînant des pieds, je me dirige vers la cuisine et me sers un bol de céréales avec du lait avant de voir Rudolf, mon raton-laveur, quémander à mes pieds. Je grimace en regardant son bandage de secours ensanglantée et me lève pour lui servir son petit-déjeuner. Rudolf est un raton-laveur que j'ai accueilli il y a maintenant une semaine, il fouillait dans nos poubelles et était blessé sévèrement à la patte. A l'aide de Ludivine, je l'ai soigné et sa blessure avait l'air de guérir convenablement mais voilà qu'en se baladant celui-ci s'est pris dans des fougères et à aggraver sa plaie, à présent ensanglantée et purulentes . J'attends maintenant Ludivine patiemment pour qu'elle m'aide à résoudre cela.
En attendant je décide d'aller prendre une douche, je me dénude alors et me regarde dans le miroir en caressant mes cicatrices du bout des doigts. Mes yeux secs s'humidifient en me remémorant les scènes qui tourne dans ma tête. Je lance l'eau chaude et me glisse sous celle-ci en nettoyant mon corps et en espérant également nettoyer mon esprit. Chantonnant i'm singing in the rain, j'entends la sonnerie de la porte d'entrée qui titille mes oreilles. Je ronchonne dans ma barbe mais imagine que c'est Ludivine qui a dû oublier ses clefs ou le facteur qui vient déposer un colis moldu.
" J'arrive ! " Je crie en arrêtant l'eau.
Les gouttelettes d'eau glissent sur mon corps et j'étreins mes cheveux pour faire couler le liquide. En passant la jambe en dehors du rebord, voilà que je me prends les pieds dans le tapis de douche, maladroite que je suis, je m'écrase d'abord la tête contre le coin du lavabo en lâchant un cri surhumain, et m'étale au sol en gémissant mes plaintes. Nue comme un ver, du sang coule légèrement de ma tempe et j'entends alors des pas précipités dans le salon. Avant que je n'ai pu dire quoi que ce soit, voilà qu'une inconnue rentre dans la salle de bain. Ma salle de bain où je suis nue. Nue. J'ouvre grand les yeux.:copyright:️ 2981 12289 0
Sélénya Macmillan
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Sam 1 Mai - 20:49
Douche maladroite
Alice & Sélénya
«Août 2020 »
« Théoooooo arrête je vais être en retaaaaard ! » M’exclamais-je sans pouvoir m’empêcher de rire alors que le sorcier était en train de me chatouiller à coup de bisous dans le cou. De toutes ces choses que je découvrais de la vie à deux cet été sans avoir besoin de repartir au bout de quelques jours, j’adorais ces matins à se réveiller ensemble. Evidemment Théo réfuta mon argument et m’embêta encore quelques minutes avant de me libérer de me laisser enfin sortir du lit. Si j’aurais adoré rester dans ses bras pour avoir une grasse matinée digne de ce nom, je ne le pouvais pas et là ou j’allais devoir me rendre avait au moins le mérite de me plaire réellement ! Afin d’obtenir un peu plus d’expérience et aussi de découvrir si les soins pour les créatures magiques étaient vraiment faits pour moi j’avais cherché un stage pour cet été. Stage que j’avais fini par obtenir après de la meilleure amie de Soledad, Ludivine ! Du peu que je connais de cette femme, elle est totalement adorable et à un amour inconditionnel pour les créatures magiques, chose que nous avions en commun. Ce qu’il y avait de génial aussi c’était de pouvoir parler de sujet qui me passionne pendant des heures avec une personne aussi passionnée que moi. Aujourd’hui allait être une journée assez différente puisqu’au lieu de rejoindre Ludivine à son cabinet, il était convenu que je devais la rejoindre chez elle, nous allions avoir une intervention chez le particulier et j’avais hâte de voir ça ! Après avoir mangé, m’être lavée et préparée, j’avais alors transplané jusqu’à l’adresse que Ludivine m’avait donnée pour la rejoindre. Sans trop savoir ce qu’on allait faire aujourd’hui, ni s’il faudrait que je me salisse ou non, j’avais opté pour un simple jean, des converse et un t-shirt, remontant mes cheveux en une queue de cheval pour ne pas être dérangée. Arrivée devant la maison de la sorcière, je sonnais et entendais une voix qui semblait venir de loin me répondre. Je n’avais pas l’impression que c’était Ludivine qui me répondais, mais je n’étais sûre de rien en revanche le bruit qui suivit ne me disais rien qui vaille… Je me mordillais la lèvre un instant, fronçant des sourcils inquiète, que ce passait-il ?
« Est-ce que tout va bien ? » Demandais-je en espérant que ce soit assez fort pour être entendu. Devais-je entrer ? La porte serait-elle d’ailleurs ouverte ? Cela ne se faisait pas de rentrer chez les gens sans leur permission mais si Ludivine avait besoin de moi et que je ne faisais rien, je n’aurais plus qu’à m’en prendre à moi-même… C’est donc dans l’idée de lui venir en aide que je prenais la décision d’essayer d’entrer. La porte était effectivement ouverte. « Il y a quelqu’un ? » Demandais-je d’une petite voix, sachant bien qu’il y avait quelqu’un mais j’aurais été plus rassurée si la personne m’avait répondu… A la place j’entendais des gémissements de douleur à l’étage. Cette fois je n’attendais pas plus longtemps, refermant la porte je me guidais à cette voix qui avait l’air de souffrir et montait les escaliers et me dirigeais vers une pièce que je découvrais être la salle de bain. Mes yeux n’étaient vraiment pas prêts à un tel spectacle. Au milieu de la pièce, une jeune femme totalement nue et si sur le coup mon instinct me hurlait de m’excuser et de fermer la porte, je me rendais compte qu’elle avait besoin d’aide en voyant le sang qui coulait le long de sa tempe.
« Oh mon dieu, est-ce que ça va ? » Question conne Sélénya, est-ce qu’elle a l’air d’être bien ? Je me précipite alors vers elle et me dis que je ne peux pas l’aider à se relever en la laissant totalement nue. Je cherche alors désespérément quelque chose qui pourrait la couvrir et mon regard fini par tomber sur une serviette de bain, parfait ! Je la prend et m’approche de la jeune fille qui semblait légèrement plus jeune que moi. « Laisses-moi t’aider. » Murmurais-je alors en prenant doucement sa main. J’y allais avec précaution, autant pour elle que pour moi. Il s’agissait d’une inconnue et même si je tolérais un peu mieux les contacts physiques désormais je ne voulais pas m’en prendre à elle d’une seconde à l’autre. Pour elle parce que j’avais peur de lui faire mal et alors que je l’aidais à se relever autre chose me frappait de plein fouet. Ses cicatrices… J’avais beau ne pas vouloir la regarder, mes prunelles se posaient sur chacune d’elle, je me mets alors à trembler légèrement tandis que ses cicatrices me renvoyaient à ce que j’avais vécu. Je ressentais soudainement ce besoin de m’éloigner d’elle et cette sensation de suffoquer de nouveau. Je dû faire preuve d’une grande maitrise de moi pour ne pas la relâcher subitement, faire attention à ce qu’elle tienne bien sur ses pieds et prendre le temps de mettre la serviette sur elle afin qu’elle puisse avoir un peu d’intimité. Ensuite je me reculais de quelques pas.
« Je suis désolé, j’ai entendu crier, je me suis dit que quelqu’un avait besoin d’aide. » Expliquais-je alors que mon cerveau se demandait qui était cette fille. « J’avais rendez-vous avec Ludivine, j’ai un stage avec elle, je m’appelle Sélénya. » Me présentais-je en me sentant bien gênée d’être ici. « Je crois que, tu as besoin de soin… Est-ce que Ludivine est ici ? Tu sais où elle range ce qu’il faut pour soigner ? Est-ce que tu as mal autre part qu’à la tête ? » Et surtout est-ce que vraiment je devais l’aider ou est-ce que je ne devrais pas plutôt appeler Théo pour qu’il vienne la soigner ? Je n’étais pas du tout médicomage, en revanche s’il n’y avait rien de grave j’étais tout de même capable de soigner une plaie, ce n’est pas comme si j’avais vue Théo le faire des centaines de fois n’est-ce pas ?
Mes yeux deviennent aussi ronds que des billes alors que je regarde la blonde s'élancer précipitamment vers moi. Elle est ni grande ni petite, je dirais qu'elle a une tête de plus que moi. Elle a l'air également un peu plus vieille. Elle n'a pas de rides pour autant. Au-delà de la vingtaine peut-être ? Ma gorge se serre et je n'arrive à énoncer aucun mots, ma bouche est sèche. J'ai à la fois honte et j'ai à la fois peur. Il faut avouer que cette situation est assez cocasse.
« Oh mon dieu, est-ce que ça va ? » M'interroge-t-elle
Je ne réponds pas en sentant ma tête tourner légèrement. Et puis qu'est-ce qu'elle fiche ici, dans ma salle de bain, comment cette inconnue est rentrée? Pourquoi elle me demande ça alors que cela se voit que je suis par terre, enfin je crois, peut-être est-elle aveugle? Et, attendez, je suis nue. Je suis nue, complètement nue. C'est la première fois que je me retrouve nue devant quelqu'un sans mon autorisation depuis mon enfer au B.C. Que suis-je sensée faire ? Je devrais peut-être faire la morte jusqu'à ce qu'elle parte?
Et voilà qu'elle me prends par la main et qu'elle commence à me lever, au moins elle fait le premier pas. Je gémis de douleur, et voit des étoiles tourner autour de moi, à moins que ce soit des chauves-souris. Oh mon dieu, je commence à délirer.
« Laisses-moi t’aider. » Murmura-t-elle.
Est-ce que j'ai vraiment le choix ? Sa voix est néanmoins rassurante et je me laisse faire. Je continue de rester silencieuse pendant qu'elle me tire vers le haut et touche ma peau. Je frémis à ce toucher qui se veut pourtant doux et accueillant mais je ne suis pas très enclin à cela. Je n'ai pas le temps d'y réfléchir plus qu'elle m'entoure d'une serviette bleue, bien chaude. Cette fille sentait bon le pain chaud sorti du four et la rosée du matin dans les temps d'hiver. Elle s'écarte alors de quelques pas pendant que j'enserre plus fort le seul habit qui me sert pour cacher mon corps à la vue public. Est-ce que cette femme est une ennemie ou une amie?
« Je suis désolé, j’ai entendu crier, je me suis dit que quelqu’un avait besoin d’aide. J’avais rendez-vous avec Ludivine, j’ai un stage avec elle, je m’appelle Sélénya.
- Alice. Je marmonne dans ma barbe en me présentant.
Je comprends mieux maintenant ce qu'elle fait dans ma maison, au moins elle n'est pas du B.C, enfin je l'espère secrètement. Elle enchaîne sans me laisser le temps de parler.
- Je crois que, tu as besoin de soin… Est-ce que Ludivine est ici ? Tu sais où elle range ce qu’il faut pour soigner ? Est-ce que tu as mal autre part qu’à la tête ? »
Mon regard se tourne vers le miroir à mes côtés et je manque de retomber à nouveau en voyant le sang rouge pourpre couler de ma tempe. Je m'appuie contre le rebord de la baignoire, en m'asseyant légèrement. Petite nature que je suis, j'ai un peu de mal avec le sang, essentiellement le mien. Lorsque j'ai une blessure je me laisse partir dans les nuages très facilement. Mon visage doit être en train de blanchir à vue d'œil. Je respire un grand coup en réfléchissant à ce que je devrais dire à cette inconnue qui me regarde maintenant avec des points d'interrogations dans les yeux. Effectivement j'ai besoin de soin. Je lui montre d'un coup de tête le haut du placard situé au dessus du lavabo où se trouve la trousse de premier secours.
Pendant qu'elle se déplace sous mon regard rempli de gêne, j'entoure ma serviette autour de mon corps et fais un nœud au niveau de mes seins. Je remercie Dieu de m'avoir donner la taille idéale pour que la serviette puisse tenir sans l'aide de mes mains, rien qu'avec ma poitrine.
« Ludi' est partie tôt ce matin, avant que je ne me réveille, elle n'a pas laisser de mot donc j'imagine que c'était une urgence. Par contre elle ne m'a pas prévenu que tu viendrais. Je m'arrête pour réfléchir quelques secondes. Je suis sa cousine. »
Je ne me risque pas de lui raconter que Ludivine est ma famille d'accueil, après tout c'est une inconnue, elle peut mentir, il faut que je me méfie.:copyright:️ 2981 12289 0
Sélénya Macmillan
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Lun 3 Mai - 18:32
Douche maladroite
Alice & Sélénya
«Août 2020 »
Peut-être aurais-je du l’amener s’asseoir, peut-être que la lever n’était pas la meilleure chose à faire, manquerait plus qu’elle tombe une seconde fois… Le souci était que je me retrouvais confronter à mon propre passé et je me sentais trembler tandis que les souvenirs affluent dans mon esprit. Si j’avais bien évidemment remarqué ses cicatrices qui ressemblaient aux miennes, autre chose m’avait sauté aux yeux, sa façon de frémir lorsque je l’ai touchée… Cela ne s’invente pas, cela ne se simule pas, je ne sais pas qui est cette fille en revanche je suis certaine d’une chose, elle avait vécu quelque chose de semblable à moi… Peut-être pas exactement la même chose, je n’en savais rien, mais il ne m’en fallait pas plus pour comprendre que quelque chose n’allait pas et que c’était beaucoup plus récent que pour moi. Je prenais alors le temps de me présenter et d’expliquer ma présence ici. J’avais de la chance sur le fait qu’elle ne me ressemblait pas sur tous les points. Elle n’avait pas la même façon de réagir et c’était tant mieux parce que je ne sais pas si j’aurais calmer une crise d’angoisse si elle avait eu lieu surtout qu’elle ne me connaissait absolument pas. Elle m’apprenait alors qu’elle se nommait Alice et toujours soucieuse de l’aider je lui demandais si elle savait où Ludivine rangeait ce qu’il fallait pour soigner les blessures qui ne nécessitait pas de soin d’un médicomage. J’ai failli me précipiter pour l’aider en me rendant compte qu’elle ne tenait pas sur ses jambes, mais elle arrive à s’asseoir, je commençais à paniquer légèrement en la voyant pâlir à vue d’œil…
« Est-ce que ça ne serait pas mieux que je t’emmène à Sainte Mangouste ? » Finissais-je par demander parce que je savais que je m’en voudrais beaucoup s’il lui arrivait quoique ce soit et que je n’avais pas réagi assez rapidement. Elle me désigna néanmoins l’endroit où se trouvait ce que j’avais demandé, je me dépêchais donc d’attraper la trousse de soin et revenais vers elle tandis qu’elle m’expliquait que Ludivine n’allait pas être là avant un bon moment apparemment, je ne savais même pas si j’allais travailler aujourd’hui. Mais dans l’immédiat ce n’était pas mon premier souci. Alice était donc sa cousine ? Je m’approchais d’elle avec un petit sourire que je voulais bienveillant. « D’accord. » Répondais-je dans un premier temps tandis que j’ouvrais la trousse pour voir ce qui se trouvait dedans. Des compresses, des potions pour nettoyer la peau et qui refermerait probablement la plaie mais rien qui ne s’avalait… Et merde… Bien sûr que Théo avait ce genre de chose, mais il avait l’habitude de devoir soigner quelqu’un qui ne supportait pas les contacts physiques… Il était normal que Ludivine n’avait rien de tout cela dans son placard. Fort heureusement, Alice avait l’air de réagir moins violemment que moi. Je prenais donc le flacon ainsi que les compresses et je m’approchais prudemment d’elle.
« Très bien, Alice ? » Demandais-je pour capter son attention et ne pas la prendre par surprise. « Je vais devoir te toucher. » Je m’agenouillais devant elle afin de paraitre plus petite et de ne pas lui donner la sensation d’être une menace. Est-ce que ça allait aider ? Je n’en savais rien, j’agissais simplement dictée par ma propre expérience et de comment j’avais vécu les choses. « Je ne te ferais aucun mal, je te le promets. » Oui alors j’espérais que le flacon ne piquait pas, parce que je ne voulais pas faillir à ma promesse. D’une lenteur extrême, j’avançais mes doigts tremblant vers sa tempe, là où elle semblait blessée afin d’écarter avec douceur ses cheveux de la blessure. Cela me permettais de pouvoir voir un peu mieux les dégâts de cette dernière qui semblait assez superficielle tout de même. Je me sentais un peu plus à l’aise depuis qu’elle avait pu s’enrouler dans la serviette, ce n’était pas parfait mais cela couvrait au moins ce qui était essentiel à son intimité pour le reste, je savais quand même à quoi ressemblait une fille de toute façon… Mais je savais qu’aujourd’hui plus que jamais, son intimité devait être une chose, très, très importante…
« C’est à cause de moi que tu es tombée ? » Finissais-je par demander alors en comprenant assez facilement ce qui s’était passé. « Tu as voulu te dépêcher pour m’ouvrir ? » Je culpabilisais à présent, même si je savais que je n’y pouvais rien, que je ne pouvais pas savoir, mais à aucun moment je n’avais voulu qu’il arrive du mal à une personne parce que j’avais sonné à la porte… Une fois ses cheveux bien dégagé je prenais l’une des compresses et fit couler la potion dessus et doucement je venais tapoter sa blessure avec. J’avais la peur au ventre à chaque seconde de l’effrayer et je comprenais ce qu’avait dû ressentir Théo toutes ces fois où il avait dû me soigner durant ces dernières années. Au bout de quelques minutes, je pouvais voir sa blessure se refermer doucement. Je déposais les compresses usager sur le côté. « Voilà, ça devrait être bon, il suffira d’un peu d’eau pour nettoyer le sang qui reste. Comment tu te sens désormais, est-ce que ça va mieux ? Est-ce qu’il y a autre chose que je peux faire pour toi ? » Demandais-je toute de même inquiète et désireuse de l’aider du mieux que je pouvais, de toute façon si Ludivine n’était pas ici, je n’avais rien à faire d’autre.
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Je passe ma main dans mes cheveux encore mouillés en observant tous les faits et gestes de l'inconnue. Elle se dirige vers la boîte à pharmacie et ouvre la trousse en retirant des compresses et des potions. Elle n'avait pas du tout l'air dans son élément et le malaise ambiant était assez pesant. Je ne savais pas quoi dire, je ne m'attendais pas à une situation aussi incongrue.
« Très bien, Alice ? Elle se rapproche les affaires pharmaceutiques magiques en main. Je vais devoir te toucher. »
J'hausse un sourcil, c'est la première fois qu'une personne me demande l'autorisation avant de me toucher depuis le B.C. Cette attention qui peut pourtant paraître d'un point de vue extérieur inutile me touche particulièrement. Surtout venant d'une inconnue qui ne connaît pas mon histoire. Elle s'agenouille devant moi en me promettant qu'elle ne fera rien de mal et avance ses doigts fins vers ma tempe. Je fronce les sourcils à son toucher imprécis et tremblant. Pourquoi a-t-elle l'air si mal à l'aise tout à coup ?
« Merci. Je souris. Je suis de nature assez maladroite, je ne pense pas que ce soit très grave. »
J'essaie de la rassurer, elle a vraiment l'air d'être touchée par cette situation. Mais en même temps, je sens qu'il y a autre chose que je n'arrive pas à comprendre qui l'atteint particulièrement. Elle se permets de mettre mes cheveux derrière mon oreille pour atteindre la toute petite plaie sur le côté de mon front. Mes petits poils s'hérissent sans que je ne le contrôle malgré que Sélénya, car tel est son nom, soit la plus rassurante possible. C'est là que je me rends compte que toute cette histoire m'a vraiment affectée, corporellement et psychologiquement. Ludivine m'a dit plusieurs fois que c'était un traumatisme et que c'était normal, mais je ne peux pas m'empêcher de m'en vouloir de ne plus réussir à vivre comme les autres. C'est le comble des victimes comme moi, au lieu d'en vouloir aux bourreaux, on s'en veut à nous-mêmes.
Même si j'essaie d'avancer, cela ne fait que quatre mois que je ne suis plus dans ce lieu infernal. C'est très dur. Maintenant que j'y pense je n'arrive pas encore à aller dans la ville moldu comme avant et me balader tranquillement sans être inquiète. La foule m'étouffe. J'ai constamment peur, peur de me refaire enfermer à nouveau. Ce qui est paradoxale c'est que je m'enferme dans cette appartement par peur de me faire enfermer en allant dehors. Mais cette appartement est devenu un foyer où je me sens en sécurité. Et c'est vrai que maintenant que j'y pense, c'est la première fois que je me trouve confronter à l'inconnu dans mon foyer de sécurité. Et même si Sélénya fais tout pour paraître inoffensive envers moi, je ne peux pas m'empêcher de me méfier. J'essaie de travailler sur ce sentiment de méfiance, pour m'ouvrir de nouveau au monde, mais c'est juste, dur.
« C’est à cause de moi que tu es tombée ? Tu as voulu te dépêcher pour m’ouvrir ? » Me questionne-t-elle.
Je me contente de répondre par la négative avec ma tête. Je sens la minuscule petite plaie qu'avait pu créer le coin piquant du lavabo sur ma tête se refermer petit à petit lorsqu'elle appuie sa compresse sur ma tempe. Cette potion est décidément très efficace, ce serait une révolution dans le monde de la médecine chez les moldus. Elle dépose les compresses sur le côté.
« Voilà, ça devrait être bon, il suffira d’un peu d’eau pour nettoyer le sang qui reste. Comment tu te sens désormais, est-ce que ça va mieux ? Est-ce qu’il y a autre chose que je peux faire pour toi ?
- D'accord. Merci. Je réponds par politesse. Non, tout vas bien, est-ce que tu pourrais juste attendre dans le salon le temps que je m'habille ? Je souris timidement.
J'attends qu'elle sorte de la salle de bain pour me recroqueviller dans un coin et regarder le mur, pensive. Je me permets de prendre une pause de cinq minutes pour respirer un grand coup puis je me lève pour essuyer le sang sur ma tempe à l'aide d'une serviette humide. Une fois fait, je sors de la salle de bain et emprunte la porte qui la relie à ma chambre sans rentrer dans le salon.
Après avoir mis mes sous-vêtements j'enfile un jogging et un sweat à capuche pour être à l'aise. Puis, avant de sortir je prends une grande respiration et je me dirige lentement vers le salon pour rejoindre Sélénya. Quand je rentre dans le salon, Rudolf court avec ses petites pattes en clopinant et se frotte contre mes jambes et je lève le regard pour croiser celui de Sélénya. Je me racle la gorge.
«Tu veux... boire quelque chose en attendant Ludivine ? »
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Jeu 13 Mai - 13:52
Douche maladroite
Alice & Sélénya
«Août 2020 »
Je ne savais pas ce que cette jeune fille avait vécu, mais de par ses réflexes, de part ce que j’avais vue sur elle, j’agissais comme j’aurais aimé qu’on agisse pour moi et comme Théo avait agi avec moi par la suite. C’était donc agenouillée près d’elle que je venais doucement essayer de nettoyer la plaie qui s’était formé. Je ne ratais rien de son froncement de sourcil et je restais très vigilante prête à m’arrêter si c’était trop pour elle, je ne voulais pas lui imposer quoique ce soit, j’étais une inconnue dans sa salle de bain alors qu’elle n’était recouverte que d’une serviette et j’en avais bien conscience. Ceci dit elle me remerciait tout de même et m’annonçait alors qu’elle était très maladroite, si ce genre de chose lui arrivait souvent j’avais tout de même bien de la peine pour elle. J’espérais en tout cas que ça ne soit pas très grave. Alors que je fais de mon mieux pour être douce et la soigner en même temps, je fini par lui demander si c’était de ma faut qu’elle était tombée, comprenant alors ce qui avait dû se passer pourtant elle se contente de secouer la tête négativement. Est-ce vrai ? Ou voulait-elle seulement me rassurer ? impossible à savoir, je ne la connaissais pas assez. Je ne la connaissais même pas du tout d’ailleurs. Doucement les tissus de sa plaie commencent à se refermer et je commence à être rassurée, elle avait raison ce n’était pas grand-chose, mais quand même… Une fois fini je lui explique alors qu’il restait un peu de sang à nettoyer et je lui demandais si ça allait aller ou si elle avait encore besoin de quelque chose, prête à l’aider si besoin. Lorsqu’elle me répondait, je me mettais à rougir en me sentant encore plus gênée que c’était déjà le cas, me faisant l’effet d’une voyeuse alors que cela n’avait jamais été mon intention.
« Euh, oui bien sur aucun problème, je ne reste pas loin, si jamais il y a un soucis. » Annonçais-je tout de même, ce serait quand même dommage qu’elle tombe une seconde fois et aggrave les choses n’est-ce pas ? Mais puisqu’elle avait dit être maladroite et que je ne savais pas à quel point c’était le cas, je préférais être prévenante. Sans attendre donc je sortais de la salle de bain. Une fois en dehors je me pose un moment contre le mur, prenant conscience de tout ce qui venait de se dérouler. Je prends un moment pour reprendre ma respiration calmement… Essayant de calmer mon myocarde qui palpite dans ma poitrine, toutes ses images qui tentent de remonter à la surface… Qu’est-ce qui venait de se passer au juste ? C’était dingue non ? Que je sonne chez Ludivine qu’elle soit pas là, que sa cousine se blesse, que je sois obligé d’intervenir… Qu’elle ait ces marques sur son corps… Tout se mélange dans mon esprit, j’ai du mal à faire le tri. Alors que tout semble bien se passer dans la salle de main, je me dirige doucement vers le salon afin que ça ne soit pas trop bizarre que je sois en train de l’attendre juste à la sortie de la salle de bain, je ne voulais pas paraitre pour quelqu’un de déséquilibré, ce n’était pas le cas. Je ne sais pas trop combien de temps j’y reste, mais cela ne me semble pas long. Lorsqu’Alice arrive, je peux apercevoir une boule de poil courir vers elle. Evidemment mon regard est immédiatement attiré vers cette découvrant alors avec surprise qu’il s’agissait d’un raton laveur, plutôt hors du commun comme animal de compagnie. Je souris avec bienveillance à la proposition de la jeune femme que je venais d’aider.
« Oui avec plaisir. Ce qu’il y à, ça ira très bien. » Répondais-je alors avant de rebondir sur un sujet qui m’intéressait bien évidemment et qui bien sur était également une soupape de sécurité dans une situation où je ne savais pas trop comment agir. « Cet animal à l’air beaucoup attaché à toi. » Dis-je alors de manière un peu bateau, mais il y avait peu de manière différente de faire connaissance avec quelqu’un n’est-ce pas ? Surtout après ce qui venait de se passer dans la salle de bain juste avant. « Il s’appelle comment ? » Demandais-je alors en me disant qu’au moins cette conversation était tout de même assez neutre pour nous mettre toutes les deux à l’aise. « Tu vas mieux ? » Demandais-je tout de même inquiète, me disant que si elle avait d’autre signe, comme un malaise par exemple il faudrait probablement faire appel à un médicomage ou l’emmener à Sainte-Mangouste…
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La boule de poil, Ruldolf, car tel est son nom, se frotte contre ma jambe et je le caresse du bout des doigts en souriant. Je gratouille sa petite tête et observe Sélénya attendant une réponse. Elle me réponds qu'elle aimerait bien quelque chose, alors je me pose sur le canapé et aide Rudolf à venir sur mes jambes. J'agite mes mains pour faire venir un grand verre accompagné de quelques biscuits sur un plateau repas que je pose sur la table basse entre les différents canapés.
« Assieds-toi, n'hésite pas à prendre tes aises. » Je lui souris.
J'observe la jeune femme devant moi en essayant d'oublier ce qu'il venait de se passer il y a de cela quelques minutes. Pour une rencontre, c'est une rencontre. Ludivine m'avait parler de ses journées avec une stagiaire, mais je ne pensais pas qu'elle viendrait jusqu'à la maison. Elle doit beaucoup s'amuser avec Ludi', entre les animaux et la bonne humeur de ma famille d'accueil, elle doit être au paradis.
« Il s’appelle comment ? Me demande Sélénya avec un sourire, j'imagine pour faire la discussion. - Rudolf, il fouillait dans les poubelles, quand j'ai vu qu'il était blessé à la patte je l'ai recueilli avec l'aide de Ludivine. J'ai voulu le remettre à la nature mais il n'a plus jamais voulu repartir depuis. Je fais une pause et regarde le raton-laveur sur mes jambes. Après je t'avoue que je ne comprends pas trop, j'ai l'impression que sa blessure s'infecte de nouveau. » Je me mords la lèvre en montrant le bandage teinté de rouge.
Ma langue se déplie naturellement toute seule et je parle sans gêne, sûrement parce que je suis dans une tenue plus confortable.
Confortable sur le canapé, je me mets à repenser à mon '' sauvetage nocturne '' de cette drôle de bête. Ma rencontre avec Rudolf, c'était il y a quelque jours. Quand j'ai descendu les poubelles en pleine nuit et que j'ai entendu des fracas de verre. Je me souviens m'être approcher du bruit, la baguette tendue, prête à lancer un sort, puis j'ai vu deux yeux brillants m'observant avec peur. J'ai lancer le sort de lumière pour voir ce que c'était et quand j'ai vu que c'était un simple raton-laveur qui fouillait dans les poubelles, j'ai lâcher un soupir de soulagement. Ma peur de me retrouver encore confronter avec des membres du Blood Circle pendait au-dessus de ma tête, à chaque instant.
A l'époque Ruldof me crachait dessus et hérissait tous ses poils, je me souviens m'être doucement éloignée avant de voir qu'il avait du sang sur tout l'arrière-train. Je suis donc remonter et j'ai pris la première chose qui pourrait l'appâter qu'il me venait sous la main, du raisin, et une couverture pour le récupérer. Quand je suis redescendue, il avait ouvert en deux la poubelle que je venais de descendre et il fouillait à l'intérieur ce qu'il pouvait trouver à se mettre sous la dent. Quand il m'a vu, il s'est remis en position de défense avant de voir que j'avais de la nourriture dans la main. J'ai alors fais un chemin avec les raisins jusqu'à la porte de l'appartement, où j'étais cachée. Il a d'abord été réticent au début, très méfiant, mais affamé il n'a pas eu d'autre choix que d'accepter de prendre les raisins entre ses mains. Arrivé à mes chaussures, j'ai jeté la couverture sur son corps et l'ai entouré pour ne pas qu'il s'échappe. Il gigotait dans tous les sens et m'a mordu plusieurs fois la main à travers le tissu pendant que je courais jusqu'à la maison. J'ai étais plutôt nulle pour la capture, j'aurais pu le faire de tellement d'autres manières ou avertir Ludivine, mais j'ai préféré en faire qu'à ma tête. Heureusement qu'il n'était pas atteint d'une maladie mortelle pour les hommes. Enfin, peut-être qu'avec la guérison magique j'aurais pu y échapper mais j'ai quand même pris un risque inutile d'après certaine personnes.
Au final, on m'a dit que sa blessure n'était qu'une morsure de chien ou de chat errant et que ce n'était pas grave et qu'elle serait rapidement guérie. Quand j'ai su ça j'étais contente pour ce raton-laveur. Au final, quand j'ai voulu le relâcher il finissait toujours par revenir. Peut-être était-il tomber sous le charme de Mademoiselle, la chienne de Ludivine.
« Tu vas mieux ? Me demande Sélénya, me tirant de ma torpeur. - Oui merci, Sélénya du coup c'est ça ? Mais du coup dis-moi, tu as quelle âge ? Je l'interroge. »
A vrai dire c'est vrai, je ne connais pratiquement rien de cette femme au milieu du salon. Comique qu'elle m'ait déjà vu nue. Habituellement c'est après plusieurs années de relations amicales ou amoureuses que l'on découvre la nudité de l'autre, ici, on a décidé de placer la charrue avant les bœufs. En avant, en avant, venez tous voir le corps d'Alice dans sa plus belle posture, de la chair les amis, de la chair à disposition, sous vos yeux ébahis, à la vue de tous.
:copyright:️ 2981 12289 0 Je suis vraiment pas fière de cette réponse, désolée d'avance je suis un peu partie en live >.<
Sélénya Macmillan
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Sam 22 Mai - 22:08
Douche maladroite
Alice & Sélénya
«Août 2020 »
S’il y avait bien une chose qui me permettait de me détendre assez rapidement en présence d’inconnu c’était les animaux et créatures magiques. Il suffisait que je sois en présence d’un de ces être et j’en oubliais le reste comme notre rencontre ultra gênante à Alice et moi d’il y a. quelques minutes. Ayant répondu à l’affirmative à la question de cette dernière, la jeune fille fit alors apparaitre de quoi boire et de quoi même manger avant de m’inviter à prendre mes aises. « Merci » Répondais-je alors poliment. Alors que je m’empare d’un de ces petits gâteaux, je fini par lui demander comment s’appelle ce raton laveur qui semblait bien la connaitre. Dans le monde magique rien ne me surprenais en matière d’animaux de compagnie, mais tout de même, un raton laveur ce n’était pas forcément tous les jours qu’on voyait cela. L’animal se prénommait donc Rudolf. L’histoire qu’elle me racontait ne m’étonnait pas plus que ça finalement en connaissant à présent Ludivine je savais qu’elle ne laisserait pas un animal souffrir, c’était donc une histoire assez familière dans la vie d’un Zoomage pour le coup. C’était totalement adorable qu’il se soit attaché à elle et n’a plus voulu repartir. « Il doit se sentir bien ici alors, en règle générale ce genre d’animal aime vivre en liberté, c’est chouette de créer ce genre de lien. » Annonçais-je presque fascinée. Je fronçais des sourcils un instant lorsqu’elle me parlait de sa blessure et du fait qu’elle avait peur qu’elle s’infecte de nouveau. Je ne me faisais pas trop de soucis, Ludivine savait très bien ce qu’elle faisait n’est-ce pas ? Cela dit je pouvais peut-être jeter un coup d’œil si cela permettait de rassurer la jeune femme.
« Je peux regarder si tu veux et lui faire un bandage tout neuf. Je vais commencer ma dernière année en Zoomagie à Poudlard et je souhaite me spécialisée dans les soins, d’où mon stage avec Ludivine. » Expliquais-je afin de la rassurer sur mes compétences dans ce domaine. « Un bandage c’est assez simple à faire et on pourra voir si effectivement la plaie c’est de nouveau infecté, qu’est-ce que tu en dis ? » Demandais-je parce qu’evidemment je ne voulais la forcer en rien, c’était son animal de compagnie, c’était à elle de décider surtout que Ludivine allait bien finir par rentrer et qu’elle serait parfaitement capable de s’en occuper elle aussi. Je ne me faisais aucun souci à ce sujet. Je m’inquiétais limite plus pour Alice qui avait tout de même fait une vilaine chute et je voulais être certaine qu’elle n’avait pas d’effet secondaire depuis cette dernière car si je savais soigner un animal, en revanche je n’avais pas tellement de compétence dans la médicomagie et je n’étais pas tellement sereine quand bien même j’avais vue Théo soigner beaucoup de blessure de cette façon. J’avais l’impression d’avoir tiré la jeune fille qui ne devait pas être très loin de mon âge de sa rêverie et je me sentais un peu désolée pour le coup, je ne voulais pas la déranger, si Ludivine n’était pas ici peut-être devrais-je repartir ? J’opinais du chef lorsqu’elle me demanda si elle utilisait bien le bon prénom et je me retenais de rire lorsqu’elle me demandait mon âge, il est vrai que je l’avais vue nue et que pourtant nous ne savions rien du tout l’une de l’autre pour le coup, c’était assez… Etrange comme situation, sans doute que Théo allait rire lorsque je lui raconterais ce qui s’était passé aujourd’hui.
« Vingt-deux ans et toi ? » Répondais-je alors afin d’apprendre également à la connaitre. « Tu n’as… Pas l’air d’avoir une grande différence avec moi. » M’hasardais-je avant de poser ma question. « Pourtant il ne me semble pas t’avoir déjà vue, tu n’es pas à Poudlard ? » Demandais-je alors à la jeune femme afin de comprendre qui elle était. « Tu es la cousine de Ludivine hein c’est ça ? » Demandais-je en me souvenant que c’était comme ça qu’elle s’était présentée. « Est-ce que tu sais si elle va en avoir pour longtemps ? » Peut probable si elle ne l’a pas prévenue de son départ, ni de mon arrivée mais je tentais le coup quand même, parce que même si j’étais en agréable compagnie, je m’inquiétais tout de même de savoir comment allait se dérouler ma journée si Ludivine ne rentrait finalement pas chez elle…
(c) DΛNDELION
PS:
T'en fais pas, c'était très bien choupette
☽☽ Aujourd'hui mon coeur est un phare qui éclaire l'obscurité et je l'allumerai pour toi je ne l'éteindrai jamais ☾☾
« Il doit se sentir bien ici alors, en règle générale ce genre d’animal aime vivre en liberté, c’est chouette de créer ce genre de lien. »
J'opine silencieusement de la tête en souriant, camouflant mon visage dans la tasse de chocolat chaud que j'ai servi. Un chocolat qui fait du bien au moral et qui réchauffe légèrement mes bouts de doigts. Bien que nous soyons en été, l'air matinal de dix heures qui passent par les fenêtres semble un peu froid, ou peut-être que je suis juste frileuse. J'agite mes mains pour apporter des grappes de raisins que je pose sur la table et Rudolf s'étire de tous son corps en baillant avant de se lever pour être à la taille de la table. Dans un bruit de mastication il commence son petit-déjeuner, heureux. Ses petites mains semblables à celle d'un humain attrapent le raisin et l'engouffre dans sa bouche, petite collation avant le repas garni du midi.
Pendant que je le regarde se ressourcer, Sélénya me propose de regarder sa blessure après qu'elle m'ait spécifié être en dernière année de Zommagie à Poudlard et vouloir se spécialiser dans les soins. Je me demande si c'est une bonne idée de laisser Rudolf aux mains d'une inconnue. Et puis après tout Ludivine devrait rentrer pour ce midi, est-ce qu'il y a vraiment urgence ?
« Si Ludivine ne rentre pas avant ce midi, peut-être que je demanderais ton aide mais pour l'instant peut-être que ce n'est pas forcément la peine, si ? Enfin je ne sais pas ce que tu en pense. »
Après avoir demander l'âge à la jeune femme, elle me réponds qu'elle a vingt deux ans. Elle n'est pas si vieille que ça finalement, c'est bien ce que je me disais. Elle me demande si je suis à Poudlard et mon cœur se serre à cette énonciation. Effectivement, j'étais à Poudlard, j'ai eu mon diplôme juste avant de me faire enlever. Cette pointe à mon cœur se transforme rapidement en excitation quand je me rends compte que je vais y retourner après l'été.
« J'ai dix-neuf ans. Je marque une pause pour sourire et regarder dans le vide. J'étais à Poudlard mais pour des raisons j'ai dû rater une année. Je balaye les mauvais souvenirs d'une main et je continue en la regardant dans les yeux. Mais normalement je devrais revenir dès Septembre pour ma première année en Magizoologie, peut-être qu'on s'y croisera alors si j'ai bien compris ? Je suis à Poufsouffle. »
J'en oublie presque les évènements précédent son arrivée, dans la douche, la conversation avec Sélénya me semble plutôt familière. Quand je regarde dans la prunelle de ses yeux, j'ai l'impression qu'elle me comprends. Je ne sais pas vraiment pourquoi, est-ce que Ludivine l'a mise au courant de mon histoire ? Elle n'aurait pas osé, du moins je ne pense pas. A vrai dire Sélénya ne savait même pas que j'étais dans son appartement, donc j'en conclus que Ludivine n'a rien dit.
« Tu es la cousine de Ludivine hein c’est ça ? »
Je fronce les sourcils dans un premier temps, puis j'ouvre la bouche pour la refermer aussitôt. C'est vrai que je m'étais présenter comme tel, décidément je n'ai absolument pas une bonne âme de menteuse. J'essaie de réparer mes erreurs en touillant avec la cuillère le chocolat dans ma tasse pour faire passer la gêne.
« Oui, enfin disons sa meilleure amie, enfin non je suis sa cousine mais c'est pas vraiment de sang, comment dire, je... Je m'arrête de bégayer en me rendant compte que je commence à paniquer puis regagne une certaine contenance en raclant le fond de ma gorge. Je suis juste ici pour les vacances. »
C'est faux évidemment, je suis ici pour un bout de temps, du moins j'espère pour l'instant ne pas partir trop vite de cette endroit qui semble pour le moment plutôt paradisiaque. Un silence s'installe entre nous, un silence parfois interrompu par les mastications de mon animal et parfois par le cliquetis de la cuillère contre la tasse à présent pratiquement vide.
« Est-ce que tu sais si elle va en avoir pour longtemps ? - Je ne sais pas vraiment, je me suis réveillée ce matin et si vous aviez effectivement rendez-vous ici elle a dû avoir une urgence sinon elle ne rate généralement aucun rendez-vous. Je m'arrête pour prendre un biscuit. Pour les urgences ça peut prendre toute la journée comme une ou deux heures, ça dépend, après tout c'est des heures supplémentaires qu'elle fait avec plaisir donc je ne sais pas trop. Je peux lui envoyer un message si tu veux ? Même si j'imagine qu'elle ne le lira pas tout de suite. Si c'est vraiment urgent la plupart du temps c'est préférable de l'appeler. Mais je ne voudrais pas risquer son travail juste parce que tu es là, sans vouloir t'offenser bien sûr. »
Pensive je regarde par la fenêtre et recommence à me triturer les ongles pour évacuer le stress qui revient. Comment je vais occuper cette inconnue le temps que Ludivine revienne ? Je n'ai pas non plus envie de l'abandonner seule dans le salon pendant que je vaque à mes occupations. Par ailleurs je n'ai même pas d'occupations à vaquer, à part peut-être ranger un peu ma chambre et faire à manger pour ce midi comme me l'a demander Ludivine. J'essaie de m'habituer à vivre comme une sorcière et non plus comme une moldu, mais c'est vrai que parfois je préfère essayer de cuisiner des petits plats plutôt que de '' tricher '' avec la magie. Enfin, comme je l'ai dis le premier jour où j'ai rencontrer Ludivine, j'aime beaucoup la cuisine mais la cuisine ne m'aime pas forcément. Quand je repense à tous le gâchis alimentaire que j'ai fais avec mes expériences j'ai le cœur qui se serre.
Rudolf lâche un petit rot semblable à un grognement après avoir fini son repas, ce qui me fait sursauter. Je rigole et regarde Sélénya le sourire aux lèvres.
« Je pense qu'il a bien mangé. »
Une idée me turlupine depuis quelques instants et j'hésite à poser la question, sûrement est-t-elle trop indiscrète, pourtant elle pourrait faire la conversation le temps que Ludivine pointe le bout de son nez. Le raton-laveur s'agrippe au canapé jaune pour s'élever et se mettre dans le coin en boule assez proche de moi pour que je puisse poser ma main sur son pelage. Je lorgne sa blessure, du coin de l'œil, c'est vrai que le bande à légèrement rosit. Me mordillant la lèvre, j'espère secrètement que ce ne soit pas trop grave et qu'il suffissent juste de remplacer le bandage. Je regarde Sélénya et finit mon verre d'une traite, le chocolat étant devenu nettement plus tiède qu'au départ et je lâche dans un demi-sourire :
Lumos Je rp en : #ff9900 Mon allégeance : L'ordre du phénix
Sam 17 Juil - 12:28
Douche maladroite
Alice & Sélénya
«Août 2020 »
Un raton laveur comme animal de compagnie ce n’était pas si anodin que cela, c’était plutôt atypique pour le coup et il paraissait tellement adorable, mais ce fut très vite cette histoire de blessure qui prit le dessus sur notre conversation. J’avais toute confiance en Ludivine, mais je me disais que si je pouvais rassurer sa cousine cela ne coutait rien pas vrai ? La réponse de la jeune femme me convenait tout à fait, de toute façon je ne me voyais certainement pas insisté, l’animal ne semblait pas être dans un état critique non plus, vue l’appétit qu’il semblait avoir. « Pas de soucis, on fait comme ça. » Enfin cela voulait dire que je devais rester jusque-là ? Je ne voulais pas m’imposer non plus, si Ludivine n’était pas ici, je n’avais pas tellement d’intérêt à me trouver là pour le coup, mais je ne savais pas non plus ce que j’étais censé faire pour autant. Alors que la jeune femme me demande mon âge, je réponds naturellement avant de poser des questions en retour, si on faisait connaissance peut-être que cela rendrait moins étrange la façon dont nous nous étions rencontrées ? Ouais bon ça il y avait peu de chance quand même… Elle m’annonce alors avoir dix-neuf ans, soit trois ans de moins que moi et qu’elle avait donc raté une année à Poudlard. Cela dit je ne me souvenais pas l’avoir déjà vue, mais entre cette année raté, les deux ans ou je me suis retrouvée enfermée plus mon année que j’ai faite à la maison pour avoir mon diplôme cela devait être normal.
« Moi aussi j’ai raté une année. » Enfin même plus, à vingt-deux ans je devrais être déjà diplômée en Magizoologie pour le coup, mais heureusement qu’il n’y avait pas forcément d’âge précis pour entrer à l’université. Lorsqu’elle m’annonce qu’elle devrait arriver en septembre pour sa première année en Magizoologie, un sourire étire alors mes lippes et alors que j’allais m’exclamer en reprenant la parole, elle m’annonce pour couronner le tout qu’elle est à Poufsouffle. Je me mets alors à rire, à rire si franchement que j’en ai mal au ventre. « Ça alors, même cursus, même maison, effectivement on risque de s’y croiser. » Annonçais-je alors sans me départir de mon sourire. « Si tu veux je pourrais te filer mes notes de première année si jamais cela peu t’intéresser. » Proposais-je alors à la jeune femme. Afin d’être certaine d’avoir bien compris je lui demandais confirmation qu’elle était bien la cousine de Ludivine ou si j’avais mal compris. Alors que je m’attendais à ce qu’elle opine du chef, sa réponse fut très fouillis passant de cousine, à meilleure amie ce qui me fit froncer les sourcils puisque que je savais que la meilleure amie de Ludivine était Soledad, la meilleure amie de mon infirmier préféré et que je n’avais jamais entendu parler d’Alice puis finalement non elle revient sur cette histoire de cousine, mais pas de sang… J’en avais presque le tournis jusqu’à ce qu’elle me dise qu’elle était là pour les vacances… Je ne savais pas trop comment réagir, j’avais l’impression qu’elle était en train de mentir et en même temps cela ne me regardais pas n’est-ce pas ? J’en concluais donc qu’elle n’était pas du tout la cousine de Ludivine mais que pour une raison qui ne regardait qu’elles, elle passait l’été ici. Bien. Je ne comptais pas insister et me mêler de leur histoire loin de là. Je préfère finalement demander si elle sait si Ludivine va en avoir pour longtemps. Effectivement, Ludivine avait dû avoir une urgence, je savais bien qu’elle ne serait pas du genre à me poser un lapin, ceci je perdis presque tout espoir lorsqu’elle me dit que cela pouvait prendre toute la journée… Aie aie aie… Mais je comprenais tout à fait pourquoi, je ne savais absolument pas sur quoi elle était tombée. Lui envoyer un message, je n’étais pas certaine que ce soit la meilleure idée qui soit, si Ludivine avait pu envoyer un message elle l’aurait probablement fait. L’appeler ? Avec un téléphone ? Je la regardais un instant avec des yeux ronds, je n’utilisais pas du tout la technologie moldue, c’était quelque chose qui m’était totalement étranger même si Elise m’en avait déjà parlé bien évidemment.
« Non non, ne t’en fais pas, ne la dérange pas, je vais attendre un peu si cela ne t’embête pas et si cela tarde de trop je pense que je rentrerais chez moi. » Peut-être que Théo sera lui aussi à la maison et que nous pourrions profiter de ce temps qui sera peut-être finalement dégagé ? Je suis perdue un instant dans mes pensées tandis qu’Alice m’en sort lorsqu’un petit bruit semble être sorti tout droit de la bouche du raton laveur, je souris amusée. « Oui effectivement, son repas à l’air de lui avoir plu ! » Annonçais-je alors en le suivant du regard tandis qu’il s’installe pas loin de sa maitresse. Il semble vouloir se reposer, mon regard se pose un instant sur son bandage avant qu’Alice ne me prenne totalement au dépourvue avec sa question. « Arthur et quoi ? » Demandais-je sans comprendre de quoi est-ce qu’elle parlait. Bon sang, cela devait être encore un truc moldu… Comment est-ce que ça s’appelait déjà humm… « Est-ce c’est un euh… Film c’est ça ? » Me hasardais-je alors à demander sans savoir si c’était bien de cela qu’il s’agissait ou non. « Je suis désolé, je suis très mauvaise pour tout ce qui est de la culture moldue… » Annonçais-je alors un peu gênée. « Ma meilleure amie y travaille mais ce n’est pas vraiment gagné. » Faut dire que comme j’avais été enfermée, séquestrée pendant qu’ils avaient fait tout un tas de test sur moi… La culture moldue n’était pas forcément quelque chose qui m’intéressait. J’écoutais Elise parce qu’evidemment tout ce que me racontait Elise était interessant, cela dit… Cela ne me réconciliait pas des masses avec les moldus…
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