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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Les livres sont des amis froids et sûrs oºo Septima  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Sam 15 Mai - 18:01
Les livres sont des amis froids et sûrs

Septy-jolie
14 septembre 2 020



Moi si y'a quelque chose que j'aimais par dessus-tout c'était bien l'odeur des livres. Bon y'avait aussi le saumon fumé, surtout que, bah, quand t'es en Écosse, ça tombe plutôt bien quoi ! 'Fin jpensais au saumon fumé, mais peu importe la manière de le cuire hein ! Jdisais pas non à un bon ptit saumon en papillotes ou même en sashimis. Ils connaissaient le poisson cru les sorciers anglais tiens ? J'avais jamais pensé à demander à mes camarades... Car sinon ils passaient clairement à côté de quelque chose. Jme rappelle de la première fois où mon père m'avait emmené dans un restaurant japonais ; bah ça avait pas coulé comme le ruisseau dans la rivière hein ! J'étais pas hyper emballé par l'idée de manger du poisson cru de base. Déjà j'avais l'impression qu'il pouvait y avoir des écailles un peu partout. Et puis t'imagine toi s'il restait pas un bout d'hameçon ou quoi ? Alors ok, techniquement il était plutôt dans sa gueule et on mangeait pas la joue du poisson ici. Alors ok, techniquement c'est pas ultra facile de découper des ptits morceaus d'hameçon au couteau, ouais. Alors ok, techniquement... Ah non j'avais rien d'autre. Voilà ! À cours d'arguments ! Donc c'est que c'était pas si impossible que ça. Et après on dit que c'est moi qui délire. Non mais franchement les gens, jvous assure. … … Hm... Pourquoi jpensais à ça moi ? Ah oui, parce que la pêche intensive c'est mal et que- Non non c'était pas ça... Ah mais oui ! L'odeur des livres. Le lien est évident voyons, Elky, il faut te réveiller. Les bouquins c'était comme le saumon, leur fumet suffisait déjà à me contenter. (Même si bon, jdisais pas non pour les ouvrir après, les œuvres hein, pas le poisson, j'laissais ça aux elfes de maison, ils étaient beaucoup plus experts que moi.)

oºo

C'est pour ça qu'il fallait pas longtemps pour me voir débarquer à la bibliothèque après la rentrée. Surtout que bon, j'avais failli ne pas la revoir, ptit chat. J'avais bien entendu comment Papa avait insisté pour que je revienne ici. J'avais pas l'impression que c'était dangereux ou quoi pourtant, moi. Ou que les sorciers étaient forcément des gens mauvais. Après tout j'en étais un. Et j'étais pas si mauvais que ça, moi, si ? Quoique... Oui, c'est vrai. Ça se tenait. Elle avait certainement raison Maman : il devait bien y avoir une bonne part de mal en moi. Après bon jsais pas trop si me garder à la maison est une solution hein, ça va pas me transformer en moldu pour autant. J'en suis quasiment certain. Mais bon, depuis qu'elle avait découvert le Blood Circle, elle avait des idées de plus en plus bizarres. Après elle disait pas grand-chose devant moi, mais jles écoutais parler parfois... Hm... Ou souvent oui... C'était mal, jle savais, mais bon, j'étais mal de toute façon, alors autant aller au bout des choses.

oºo

Bref bref, la bibliothèque donc. J'y venais avec un but particulier aujourd'hui. Et jpensais à ça parce que clairement, j'avais pas besoin d'objectif particulier pour y pointer le bout d'une boucle (que j'avais très belles d'ailleurs) et pour y passer un moment. En tout cas là, c'était juste après le premier cours d'Histoire de la magie. On avait eu le droit à plein de références sur des bouquins qui parlaient de la vie des sorciers du haut Moyen-Âge, et perso, j'y connaissais pas grand-chose, donc c'était une mine d'or. Et comme j'étais rien malin, j'avais directement écrit les auteurs sur mon bras. Comme ça, aucune chance de les perdre sur un parchemin volant. Non parce que je me connaissais un peu maintenant, hein, mes parchemins avaient tendance à vivre leur propre vie quelque part dans le château. L'autre jour, j'en avais même retrouvé un de ma troisième année avec la recette d'une potion. Dans tous les cas, là, y'avait aucune chance que je les oublie parce qu'ils étaient solidement notés, avec ma meilleure plume, sur ma peau. … … Merlin... >.> Oui oui, on dirait bien que l'encre n'était pas tout à fait sèche quand j'avais baissé ma manche. Ou bien jm'étais frotté le bras à cause d'une mouche ou d'un hamster (c'est vicieux un hamster oui oui). Ou pire, quelqu'un avait volontairement effacé mes précieux noms. O.O … Non non là Elky c'est clairement du délire. Bref voilà : maintenant j'étais planté comme une quille solitaire dans un des rayons d'histoire de la magie, en train d'essayer de déchiffrer des gribouillis sur mes bras. C'était marqué quoi là exactement ? Jéju-Jagi... Bon. Et là ? Dseco-Czeco... Czecolad ? Chocolat peut-être ? Jagi Chocolat ? Hm... Pas hyper convaincu pour le coup... Y'avait pas un spécialiste des auteurs qui écrivent sur la vie des sorciers pendant le haut Moyen-Âge dans l'coin ?
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Octavia Nott
Octavia Nott
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Mer 19 Mai - 14:34
Les livres sont des amis froids et sûrs.Elyakim & Septy


L'odeur de la bibliothèque. Un milliers de senteurs se regroupent pour former cet incroyable parfum, celui des livres, si nombreux dans ce vaste endroit aménagé de bois et de moquettes abritant toute une galaxie d'acariens.

Difficile à décrire, tant de notes se révèlent... il y l'odeur des vieux livres puis des neufs... L'odeur de la colle utilisée pour les reliures puis celles en cuire... L'odeur de l'ancien, s'apparentant au moisi puis l'odeur nouvelles des traces de doigts marquées à la chocogrenouille.

Si certains rats de bibliothèque font de l'odeur des pages leur amortentia, Septima, pourtant féru de lecture avait toujours préféré la tarte au citron meringuée : parce que ça se mange.

Délaissant les rayons des sortilèges, la jeune fille s'aventure dans la zone consacrée à l'histoire de la magie. Le dernier cours, en commun avec les Pouffsoufles, fut particulièrement intéressant. Il relatait de ces chevaliers que les moldus avaient pris pour des religieux mystérieux, riches de leurs croisades, reclus dans leur temples octogonaux. Reprenant le terme moldu, le professeur avait cité les grandes épopées des Templiers au XIème siècle. N'ayant pas assouvie son besoin de tout comprendre, Septima partie à la recherche d'un ouvrage parlant de Louke Le Pieux, son Chevalier Religieux Magique préféré. Leur professeur en avait cité plusieurs, et Septima les avait mémorisé dans un coin de son palais mental pour aller chercher fortune.

Entre deux rayons d'ouvrages du moyen-âge, deux élèves de Gryffondor se querellent. Des histoires de "tu m'avais dit que" et de "je sais que tu sais que je savais". Évidement, l'ouvrage Huit branches pour un Pieu (un pieux ?) se trouve derrière eux, dans un coin délimité par quatre pans de bibliothèque poussièreux et Septima, n'ayant cure de leur chamaillerie, s'éclaircie la gorge avant de demander, posément, de bien vouloir se disputer un peu plus loin sur la gauche, voire dans le parc, ça leur évitera de chuchoter et leur permettra de libérer tout ce qu'ils ont sur le coeur. Une bonne fois pour toute.

Piqué au vif bien que peu enclin à la bagarre, les deux garçons la regarde de haut, mimant une expression de dégoût et quittent le rayon main dans la main après avoir échangé un regard complice.

Haussant un sourcil pour manifester son incompréhension, elle hausse bien vite les épaules pour s'engouffrer dans la dernière partie du rayon, là où se tient son livre et un garçon aux couleurs de Serdaigle.

Septima l'identifie comme Elyakim Kessler, un élève dont elle ne sait absolument rien, comme à peu près la majorité des élèves de cette école. Mais la puissance de sa mémoire lui permet d'imprimer aisément dans son esprit les visages et leurs noms. Elle avale subrepticement sa salive, prenant le temps de choisir ses mots :

Bonjour Elyakim Kessler. Tu cherche aussi Huit branches pour un Pieu (un pieux ?) l'ouvrage sur Louke le Pieux ? (le pieu ?)

Espérant qu'il n'en est rien car elle désirait vraiment, vraiment, vraiment consulter cet ouvrage, elle esquisse un sourire poli, gênée, ignorant le ricannement de leurs camarades positionnés à quelques étagères de là, les désignant ouvertement du menton.

:copyright:️ DABEILLE
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Anonymous
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Mar 25 Mai - 18:56
Les livres sont des amis froids et sûrs

Septy-jolie
14 septembre 2 020



Bon bon bon, il était temps de la jouer tactique : soit, j'apprenais à déchiffrer telles des runes les inscriptions incompréhensibles de mon bras, soit, j'commençais à écumer tous les noms d'auteurs sur les étagères. Hm... Oui... Ça risquait ptet d'être rien long comme affaire parce qu'il y en avait plus que deux ou trois de volumes. Tiens, mais... Oo Y'en avait un qui avait été rangé à l'envers, là non ? Non mais... Vite vite, je te remets en bonne place, Madame ? … Monsieur... ? Monsieur Pieux ! Voilà ! Il devait être mieux ainsi. Quelle idée aussi de le mettre sens dessus dessous ? Il avait fait quoi pour mériter ça le pauvre ? Sûr que tout se serait mélangé à force. Et après comment veux-tu comprendre ce qu'il essaye de te dire hein ? Impossible, vraiment ! Mais heureusement, j'étais là pour remettre les choses dans l'ordre, éviter à Msieur Pieux bien des tracas pour qu'il puisse mener à bien sa mission. Instruire les esprits des petits sorciers. Nous en apprendre plus sur la magie du Moyen-Âge. Et combattre le mal jusque devant la porte noire pour faire diversion. Pour Frodon ! … … Hm... Je m'égare...

oºo

Ptet même qu'il était dans les noms sur mon bras. C'était possible ça ? Hm... Je me souvenais plus trop de tout, je m'étais un peu égaré après avoir entendu le début du cours, parce que clairement : s'ils ne parlaient pas la même langue d'une contrée à une autre dans le même pays, comment ils faisaient pour communiquer ? Et est-ce que les sorts étaient pareils partout du coup ? Ou est-ce qu'ils avaient des noms différents selon les régions ? Y'avait des ouvrages dans toutes les langues pour avoir le même nom de sorts ou pas ? Jveux dire... La lecture, c'était pas donné à tout le monde à l'époque. Si ça s'trouve, y'avait que les sorciers riches qui jetaient des sorts avec leurs baguettes ; le reste des gens, bah ils faisaient des potions et tentaient des charmes anciens sans l'utilisation de bout d'bois magique. Pfff... De toute façon, l'histoire, c'était bien celle des gens puissants et des sangs purs hein ! Il devait certainement l'être, puissant, ce Sir Pieux. Enfiiiiiiiiiiin bref. Pourquoi ne serait-il pas sur mon bras lui aussi ? Après tout pourquoi pas, j'étais dans le bon rayon. Et puis, je l'avais sauvé d'un chambardement de mots certain ! Non vraiment, il m'en devait une, c'était la moindre des choses qu'il y soit ! J'avais bien mérité un peu d'aide de sa part. A mes yeux, j'étais simplement devenu le grand sauveur des livres. Sorte de Jason version Poudlard, mais sans Médée. Ah non ça sans Médée... ça ira, merci, mais non merci. Drôle de proposition d'ailleurs que- Bonjour Elyakim Kessler. Hey ! C'est très vilain de couper les gens dans leurs pensées, personne ne lui avait appris ? Ceci dit, elle avait raison sur un point : c'était bien mon nom. Mais... Oo Mais, c'est pas... ? O.O Tu cherche aussi Huit branches pour un Pieu l'ouvrage sur Louke le Pieux ? Euh... Euh... T'as oublié mon deuxième prénom au fait : c'est Loquace. >.>

oºo

Bon. Elyakim Kessler (oui elle l'avait déjà dit, je te remercie), concentre-toi, fais le point. Parce que là, à part perdre tes mots devant une élève. Une fille. Rien jolie d'ailleurs la fille : oui, bon, hein, oh. Ça restait de toute façon Septima Ombrage de Serpentard et ce que j'en avais entendu; bah c'était pas de très bons échos, ah ça non, Monsieur Pieux. Apparemment, elle représentait bien sa maison. Après j'en savais pas beaucoup plus sur elle. Elle était sensiblement d'mon âge non ? Mouais plus ou moins... Jsavais même plus si elle était de mon année ou pas. En même temps, j'étais pas tout le temps sûr des Serdaigle de mon année, alors bon... les Serpentard hein... Elky ! O.O Si ça se trouve, elle va dire à tout le monde que t'es incapable de lire le nom de Jagi Chocolat sur ton bras, cache-moi ça malheureux ! Hop, la main gauche sur le bras droit, comme tout gaucher cachotier qui se respecte et on sourit, comme si de rien n'était. Un sourire tout à fait sincère, mais oui madame, on y croit. Bonjour Septima Ombrage, t'as dit qui déjà ? Ah oui Monsieur Pieux !  Hm... Intense réflexion. C'était drôle quand même qu'elle cherche justement le livre que je venais de retourner, ptet que jdevais pas que sauver les ouvrages mais aussi ceux qui les recherchaient. Allez, on se focus un peu sur le dilemme de la honte : soit attraper le livre et montrer le bras, soit ne pas lui donner. Bon. Jpouvais bien faire semblant. Pas de ne pas connaître le livre, c'était trop tard, vu ma réaction, mais... Tu cherches bien le Louke le Pieux ? Celui du Moyen-Âge ? Non parce que je crois qu'il a un lointain aïeul du côté du rayon de l'Antiquité qui a pratiquement le même nom. Un génie. Tu es un génie, Elyakim Kessler. Je regarde du coin de l'oeil le livre à l'endroit où je venais de le remettre. … Mouais... C'était quand même pas très bath pour elle, hm... Hey, jvais pas la laisser prendre le mauvais livre juste pour cacher un truc rien bête, non ? C'était un coup à se bousiller le karma, mais en moins de deux. 'Fin... euh... sinon, oui jcrois bien qu'il est ici. Voilà voilà. Entre deux. Tout ça pour ça. Bravo monsieur. J'avais encore trop parlé et tout ça pour rien. Mais du coup... Elle le trouve toute seule ou elle m'envoie un sort pour me faire taire ? U.U Ou pour me pousser d'ailleurs, vu que j'étais exactement devant...
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Octavia Nott
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Mar 1 Juin - 22:19
Les livres sont des amis froids et sûrs.Elyakim & Septy


Non loin de là, les ricanements cessent. Les deux élèves moqueurs préfèrent occuper leur temps passé à la bibliothèque pour se bécoter goulûment en s’enlaçant comme deux chenilles emmêlées. D’ici, Septima ne parvient même pas à distinguer s’il s’agit de garçons et de filles ou juste de garçons ou simplement des filles. Qu’importe ? Toute son attention est tournée vers son camarade serdaigle, posté probablement devant l’ouvrage du Templier Louke le Pieux, l’ouvrage avec un grand L, LE livre, celui qu’elle convoite et qui doit se trouver quelque part par là, entre deux livres poussièreux datant d'un autre siècle.

Elyakim gigote étrangement, joignant bizarrement ses bras, bavassant pour ne rien dire. Tenterait-il de cacher quelque chose ? Etait-il sur le point de faire une bétise et Septima l’aurait coupé dans son élan ? Qu’importe ! Septima veut LE livre. Ceci dit, si elle peut découvrir ce qu'il manigance en prime de repartir avec le livre, elle ne dit pas non.

Je te remercie pour tes suggestions, mais c’est bien Louke le Pieux que le professeur d’Histoire de la Magie a évoqué. J’espérai en apprendre un peu plus sur lui, confit-elle.

Et cette confidence la surprend. Des mots en trop, comme un échange de banalités. Convention sociale.

Surprise par ses propres mots, elle reprend contenance, se part de son marbre habituel, et balance son regard de droite à gauche sur la tranche des livres pour espérer repérer un indice la rapprochant de SON ouvrage.

Dans le cours, il était question également de Lé Illa La Brutale ainsi que de Ane Polo, mais ils restent des personnages secondaires de la grande histoire des Templiers, des acolytes rien de plus. C’est Louke qui a mené la danse…

Les deux amoureux (amoureuses ?) un peu plus loin font un bruit d’enfer dans le tumulte de leur soupe de langue. Ne leur accordant aucune intention, Septima s’élève sur la pointe des pieds pour réussir à déchiffrer les titres des livres sur la plus haute étagère, mais elle reste à distance d’Elyakim. Quand celui admet enfin qu’il sait apparemment peut-être certainement où se cache Louke.

Tu… crois ?

Septima affiche une mine surprise. Elle ne trouve aucun sens logique à la situation. Est-ce qu’il est gêné par sa présence ? Est-ce qu’elle l’empêche de faire quelque chose ? Est-ce qu’il se moque d’elle ? Est-ce qu’il veut l’empêcher de trouver son livre rien que pour l’embêter ? Septima ne sait pas sur quel pied danser. Pour y voir plus clair, elle décide de jouer la carte de la franchise…

Ecoute, Elyakim, si tu sais où se trouve se livre et que tu souhaite le consulter, je ne vais pas me battre pour un bouquin.

Malheureusement, elle est trop intelligente pour s’adonner à ce genre de stupidité.

Louke le Pieux était l’un des piliers des chevaliers du Temple, celui à qui aurait échappé le secret de l’alchimie et insufflé aux non-magiques le mystère de cet art et la convoitise de la pierre philosophale ainsi que de la fameuse formule parfaite pour transformer la camelote en or. Beaucoup d’autres sorciers sont mêlés à son destin, tous cités par notre professeur tout à l’heure.

… et enfin, la carte de la sureté :

Je te propose un marché. Aujourd’hui, j’emprunte la Grande Bible du Temple écrite par la descendante de Louke, Aère Deux Dés Deux, et toi le livre Huit branches pour un Pieu. Et disons, dans une semaine si ça te va, on se les échange ?

Le but était de s’assurer qu’elle n’attendrait pas plus longtemps de lire l’ouvrage de ses désirs. Elle ne voulait pas prendre le risque que quelqu’un d’autre s’en empare après qu’Elyakim est fini de le consulter.

En fin de tirade, le visage sans grande expression de Septima fronce le nez qu'elle se gratte d'un index distrait sans quitter son camarade des yeux.

T'es tout bizarre, remarque-t-elle sans prendre de pincette. Tu es malade ?

En prononçant ses dernières paroles, Septima s'aperçut qu'elle n'avait jamais mis un pied dans l'infirmerie, même pas après un match de Quidditch.

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Lun 14 Juin - 14:53
Les livres sont des amis froids et sûrs

Septy-jolie
14 septembre 2 020



La situation n'était pas tellement ordinaire, ah ça non Msieur ! Jme retrouvais à essayer de cacher un bouquin à une pauvre âme perdue, alors que bon, j'avais rien demandé moi au départ. Bon y'avait quand même une ptite possibilité pour qu'on soit à la recherche du même livre, 'fin que ce soit un de ceux à moitié effacés sur mon bras, mais c'était trop tard maintenant : jpouvais plus essayer de déchiffrer tranquillou avec une vilaine Serpentard au sang pur dans l'coin. Non parce que je les connaissais hein : ça commence gentiment et après ça te traite de sang de bourbe et ça se regroupe avec d'autres de leur type pour t'embêter. Et en plus si elle voyait que le né moldu que je suis a besoin de se tatouer la moitié des noms pour s'en souvenir. >.> Quelle idée... Comme si j'avais besoin de ça habituellement moi... Bref, jtente de la détourner vers l'Antiquité et elle me remercie, c'est djà ça, tiens. Mais en plus... oO J'espérai en apprendre plus sur lui. Ah ouais... ? Pas de « jette-toi dans l’égout, t'arrives direct dans la Seine » ou de « bouge de là » ? … On aurait presque dit qu'elle expliquait pourquoi elle voulait le livre. … Mouais, étrange quand même... Bon oui, c'était logique ce qu'elle disait, mais étrange...

oºo

Ah voilà ! Là, d'un coup elle refait une tête de froide Serpentard. Jolie tête, mais dans le genre gelée. Un bon glacier vert et argent comme on les aime. Hm... Ou pas. Dans le cours, il était question également de Lé Illa La Brutale ainsi que de Ane Polo, mais ils restent des personnages secondaires de la grande histoire des Templiers, des acolytes rien de plus. C’est Louke qui a mené la danse… Ah mais c'est que ça tintait quelque part non ? Oo Y'avait des cloches maintenant dans la bibliothèque ? Ah moins que... Ah mais oui c'était dans ma tête que ça sonnait tout simplement. C'était juste que ça y est, je voyais de qui elle parlait. Louke le Pieux, évidemment, jsuis rien idiot quand jvoulais, le fameux fils de la comtesse Anne d'Akine C'était presque comme oublier qui était Nicolas Flamel... Non mais franchement, il fallait vraiment que je bosse le Moyen-Âge magique, parce que c'tait rien lacunaire par là. Fallait dire qu'ils étaient tous partis avec de l'avance, ceux qui étaient nés dans des familles de sorciers... Jsuis sûr que ça parlait Louke le Pieu, Ane Polo et tout l'toutim dès potron-minet. La chance... Bon faut dire qu'avec papa, j'avais eu le droit à plein d'histoires folles qui m'avaient donné envie d'ouvrir tous les bouquins du monde. Jme rappelle de la fois où je ne voulais pas l'aider à faire du tri dans mes anciens jouets. J'avais juste répondu I would prefer not to et directement, le bougre me tire le bras et m'emmène en bas pour me tendre un livre. Bon, au départ, j'étais pas motivé hein. Déjà que j'avais pas envie de faire du rangement, là il me demandait de lui faire la lecture. Moi j'avais d'autres plans pour ce soir-là hein. Dis Cortex, tu veux faire quoi cette nuit ? La même chose que chaque nuit, Minus : tenter de conquérir le monde. … Bref, finalement, bah l'auteur de la baleine blanche, bah son Bartleby là... Bah c'était pas mal du tout, ouais. Tout ça pour penser que parfois on était embêté dans nos plans comme les deux qui faisaient un tas de bruit à s'embrasser comme jsais pas quoi dans une bibliothèque ! Non mais franchement... C'était pour ça que je pensais à ça au départ moi ? Jsais plus trop.

oºo

Bref, au cas où, jlui dis que je sais ptet où se trouve le livre. Surtout que ça commençait à me rappeler plein de bidules, et que c'était un peu parce que ça m'intéressait un rien que j'étais venu au départ, moi. Ecoute, Elyakim, si tu sais où se trouve se livre et que tu souhaite le consulter, je ne vais pas me battre pour un bouquin. Non vraiment, il y avait quelque chose de bizarre chez elle, hein. Louche même. Elle commence même à me refaire un morceau du cours, comme ça gratuitement, sans que je demande rien, et surtout. SURTOUT sans me pousser, sans me parler mal ou pire sans me faire tomber d'une fenêtre, ce qui me décoifferait certainement, et personne – je dis bien personne Monsieur le Juge, ne peut accepter que ces bouclettes soient mises sens dessus dessous. Et jveux pas entendre que de base elles étaient pas terriblement coiffées, parce que ça prenait un temps fou de pas ressembler à un bichon frisé. Ah ça, j'avais pas envie de ressembler à un chien hein... Bon. Ceci dit : tout ce qu'elle disait m'intéressait, ça jpouvais pas le nier. Et pour l'instant, elle semblait plus vouloir négocier que me transformer en ptit toutou version charpie défenestrée. Je te propose un marché. Aujourd’hui, j’emprunte la Grande Bible du Temple écrite par la descendante de Louke, Aère Deux Dés Deux, et toi le livre Huit branches pour un Pieu. Et disons, dans une semaine si ça te va, on se les échange ? Parfait. Déjà, j'étais pratiquement sûr que ça rentrait dans ce que je voulais connaître mieux maintenant et c'était un moyen de repli idéal. T'es tout bizarre. Tu es malade ? Quoi ?! O.O J'avais quoi ?

oºo

Ça y est, c'est le grand jour : je vais mourir d'une maladie rare que seuls les rats de bibliothèque ayant la phobie des hamsters pouvaient choper. Ça devait bien arriver un jour... Tu crois que j'ai attrapé un truc pas net ? Je lâche mon bras pour toucher mon visage, un peu comme si j'allais trouver des cloques ou autres boutons ignobles. Bien sûr Msieur Elky a oublié que cette fameuse main était collée à l'encre y'a à peine deux secondes et il se retrouve à se dessiner des ptites marques d'encre. Y'a rien hein ? Tu dis pas ça parce que je t'ai pas filé le livre hein ? Non parce que j'avoue que je cherchais aussi des auteurs du Moyen-Âge, ça m'intéresse aussi comme toi la vie du disciple du Maître d'Ioda, mais jte le laisse hein, jveux pas de malédiction ou autre moi ! Bah oui c'était sûr que c'était le karma, ça encore. Bref, le visage plein de petites tâches d'encre sans le savoir, je lui montre le livre, lui laisse le passage en me mettant sur le côté. Et tiens tant que j'y suis. Vous avez pas fini de rejouer Romeo et Juliette là ? On est dans une bibliothèque là, pas sur un balcon ! Non mais oh ! Y'en avait assez avec les maladies de la mauvaise fortune pour pas subir le bruit et l'odeur des passions hormonales hein. En tout cas, jsais pas pourquoi, les deux s'arrêtent net, me regardent et pouffent de rire. Là, c'était vraiment sûr : je me décomposais. J'étais fini. Fini.
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Octavia Nott
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Lumos
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Mar 15 Juin - 22:31
Les livres sont des amis froids et sûrs.Elyakim & Septy


Elle ne s’attendait pas à ça. Sa question provoque un vent de panique générale, une tempête de frayeur soufle sur la bibliothèque, venue de nul part. Dans son tourbillon de bras et de mains, Elyakim sonde les moindres recoins de son visage désormais recouvert d’encre bleue. La tête de Septima a comme un mouvement de recule pour manifester sa surprise. Elyakim s’effraye, déblatérant les possibles représailles de Septima dont les yeux se plissent : elle qui est toujours à l’affut de la moindre information, elle s’avoue complètement perdue. Rapidement, elle se repasse en mémoire ses répliques précédentes, tournant et retournant les phrases pour y dégoter de nouveaux sens, une interprétation erronée choisie par Elyakim.

Je… Euh… une mal...

Elle s'apprête à lui assurer qu'elle n'avait pas l'intention d'avoir le moindre geste désobligeant envers lui, mais elle n’a pas le temps d’aligner une phrase : Elyakim réprimande la salade de langues qui, dans un premier temps, froncent les sourcils, mécontente d’avoir été dérangée, puis les deux tourtereaux s’esclaffent devant la peinture d’encre sur le visage d’Elyakim.

Pas de temps à perdre avec les moqueries. Septima abandonne son expression de surprise, concentrant son regard sur Elyakim (aux prises avec le Mal Invisible), la mine déconfite. Elle arbore un visage serein et parlera avec une voix posée :

On dirait une forme de Veneficléus, la version sorcière de la mononucléose, à quelques différences près. Elle ne touche que les sorciers adolescents. Pendant un lapse de temps de trente à quarante cinq jours, ils dorment les yeux ouverts. C’est comme ça qu’on reconnaît la maladie. Le plus embêtant…

Elle prend un faux air consterné.

… c’est que la version moldue ne se transmet que de bouche à bouche alors que la veneficléus est contagieuse dans un périmètre de deux voire trois mètres. D’autant plus dangereuse si on garde la bouche ouverte. On va devoir aller à l'infirmerie.

Si seulement c'était vrai !

Le couple se fige, perdant instantanément le sourire. Les yeux effarés, ils partent en courant, main dans la main. Septima leur jette un coup d’œil amusée avant d’éclater de rire.

Depuis quand n’avait-elle pas éclater de rire ? Depuis quand n’avait-elle pas rit aussi sincèrement ? Depuis quand n’avait-elle pas ressentie la vraie, la véritable, l’authentique envie de rire au point de ne pouvoir se retenir ?

S’apercevant qu’Elyakim, lui aussi, a pu boire ses paroles, son rire se perd alors qu’elle le rassure enfin :

C’était pour rire, j’ai dit ça pour les faire fuir. C'est la deuxième fois qu'ils rient de toi. Ou de moi. Ou de nous. Tu n’as rien, je t’ai simplement posée cette question car je trouvais que tu avais un comportement étrange. Je ne voulais pas t'offencer, ni t'affoler. J'ai pensé que peut-être tu ne te sentais pas très bien. Mais je n’y connais rien en maladie (ni en comportement social). En fait, je n’y connais rien non plus à la veneficléus, j’ai lu le mot dans un bouquin d’histoire de la magie… l'histoire de Michel-Angela, femme médicomage. Une histoire bien féministe qui aurait plus à ma mère. Enfin bref.

Dans une poche de sa robe de sorcière, elle se saisie de sa baguette, la pointe sur le visage d’Elyakim et murmure :

Extergimus.

Et l’encre disparaît de son visage.

Tu avais le visage tout barbouillé d’encre… partout… d’un seul coup…

Elle voudrait lui demander d’où vient cette encre, mais se demande si c’est socialement correct. Et puis la curiosité prend le dessus :

D’où sortait cette encre ? Ceci dit, si tu ne te sens véritablement pas bien, je pourrais te conduire à l’infirmerie, je n’y suis jamais allée, ce sera l’occasion.

Elle avait parlé nature peinture, comme s’il s’agissait d’un nouvel endroit à visiter, enthousiasmée par sa future découverte. Bien que la conversation est déviée, elle n’oublie pas Louke, Lei et Anne.
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Dim 20 Juin - 17:37
Les livres sont des amis froids et sûrs

Septy-jolie
14 septembre 2 020



C'était donc aujourd'hui le grand jour, après ça l'déluge, le jugement dernier, pire que le jour où l'oncle Alon avait renversé tous les gâteaux en tombant à moitié ivre et sur la table : tout simplement et en un mot ('fin en plusieurs), le jour de mon décès. C'était donc ça que ça faisait ? On arrive un jour, tranquillement, en pensant aux bouquins, au Moyen-Âge sorcier et au saumon cru ; et sans crier gare (GARE !), tout s'arrête net. Tu vois ! Même Septima Ombrage, sorcière de sang pur, donc qui avait dû voir des choses bizarres dans sa vie, comme par exemple des soupes de vermicelle sans croûtons, bah elle avait un mouvement de recul devant moi. U.U C'était si triste, j'étais si jeune et j'avais de si jolis cheveux... Je… Euh… une mal... Une mal-quoi ?! Une maladie hein, c'est ça ? Oui bah elle l'avait déjà souligné que j'étais malade. (Elky ou l'art de ne pas piger qu'elle reprend juste le mot malédiction, réveille-toi jeune homme) D'toute façon, pas le temps d'tergiverser, y'avait un couple de sangsues gloutonnes à virer. Et ouais, c'était pas tous les jours que jmen prenais aux gens gratuitement comme ça, mais est-ce que c'était vraiment si infondé qu'ça hein ? Non parce qu'une bibliothèque, c'était pas l'pont des soupirs version poussière et étagères hein.

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Bref Tristan et Yseult rient, j'agonise et Septima pendant ce temps, qu'est-ce qu'elle fait ? Bah elle a l'air de bien le vivre finalement. On oublie le mouvement de recul initial et la voilà limite tranquille. Un ptit bain à bulle avec ça Madame la baronne ? On dirait une forme de Veneficléus, la version sorcière de la mononucléose, à quelques différences près. Elle ne touche que les sorciers adolescents. Ah non, mais c'était juste une forme d'intérêt purement médical pour mon état déclinant. J'agonise. U.U Pendant un lapse de temps de trente à quarante cinq jours, ils dorment les yeux ouverts. C’est comme ça qu’on reconnaît la maladie. Le plus embêtant… Mais quoi ?! C'était quoi le plus embêtant Nom d'une pipe en bois taillée par un leprechaun unijambiste un mardi soir de pleine lune ? J'agonise, dis-je ! … c’est que la version moldue ne se transmet que de bouche à bouche alors que la veneficléus est contagieuse dans un périmètre de deux voire trois mètres. D’autant plus dangereuse si on garde la bouche ouverte. On va devoir aller à l'infirmerie. Je ferme la bouche illico-presto-Roger-Salengro... L'infirmerie a-t-elle dit ? Il y a un remède à ce mal donc ? D'ailleurs à part les yeux, ça prenait quelle forme ? C'était pas une céphalée qui me prenait d'un coup ? N'étais-je pas un peu pâle ? Vite un médicomage, j'agonise ! Et dire que j'avais pas eu le temps de dire au revoir à ma famille, papa, maman (?), ma sœur... Ouais bon... Bref. Les deux autres se mettent à courir hors du périmètre d'infection. Et là, je la vois éclater de rire. Ok. Alors après le mystère médical, c'était la joie de se fendre la poire sur ma déconfiture ? Ah moins que... Non... Oo J'étais rien perplexe là. Qu'est-ce qu'y s'passait aujourd'hui ? Alors, on agonise ou pas ?

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C’était pour rire, j’ai dit ça pour les faire fuir. Ah ouais ? Ah mais ouais ! Ingénieuse, dis-donc Madame la baronne. Elle rajoute qu'ils s'étaient déjà moqué de l'un de nous deux. J'avais pas trop remarqué avant qu'ils ne se refassent la glotte à coups d'apex. De toute façon, c'était pas la première fois qu'on se moquait de moi, alors bon... Tu n’as rien, je t’ai simplement posée cette question car je trouvais que tu avais un comportement étrange. Ouais, bah voilà, qu'est-ce que je disais. Elle a l'air de vouloir s'excuser ou un bidule truc du type. Elle dit même qu'au fond elle y connait pas grand-chose aux maladies. Bon bah déjà c'était finalement pas une question d'intérêt médical et de deux, bah, elle était rien crédible quand elle inventait quand même ! Impressionné qu'il était le non-agonisant. En fait, je n’y connais rien non plus à la veneficléus, j’ai lu le mot dans un bouquin d’histoire de la magie… l'histoire de Michel-Angela, femme médicomage. Une histoire bien féministe qui aurait plus à ma mère. Enfin bref. Donc c'était rien sûr ? J'allais survivre ? Pourquoi elle avait eu le mouvement de recul au départ du coup ? Bon déjà, ptet réagir à ce qu'elle dit Elyakim, non ? Wow... à défaut d'être vraiment malade, je restais bien le plus loquace du lot. >.> T'es super forte pour inventer des histoires, jsuis vraiment tombé dedans quand j'étais ptit. Qu'est-ce qu'il fallait ajouter ? Bravo ? Ah bah non, pas le temps, la voilà qui lève sa baguette et prononce un sortilège. Tu avais le visage tout barbouillé d’encre… partout… d’un seul coup… De quoi ?! O.O De l'encre partout ? Mais d'où ça s-Ah. Ah oui. Idiot bête va. D’où sortait cette encre ? Ah bah curieuse en plus d'être ingénieuse, elle avait l'air d'être aussi Serdaigle que Serpentard la jeune et jolie Ombrage. Ceci dit, si tu ne te sens véritablement pas bien, je pourrais te conduire à l’infirmerie, je n’y suis jamais allée, ce sera l’occasion. Est-ce que je devais lui avouer la vérité ou bien j'inventais un truc aussi fortiche qu'elle et comme ça direction l'infirmerie, elle m'y dépose, je rentre deux secondes le temps qu'elle quitte le couloir et pif paf pouf, jme glisse hors les murs hospitaliers pour aller me débarbouiller le bras et relire mon parchemin d'Histoire de la Magie ? Ouais, jsais pas, c'est pas si grave, au pire, non ?

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Et après quoi ? Elle venait bien de me (de nous ?) défendre, non ? Et de manière plutôt classe en plus... En fait... Je sors mon bras droit avec les noms passablement (ou plus même hein...) effacés. Je ne connaissais pas grand-chose des sorciers au Moyen-Âge, jveux dire, à part les très grands événements et les grands noms, les détails sont assez flous. … Un peu comme les noms sur mon bras. J'étais si drôle. … Non ? Ennnnfiiiiin bref : pour faire court, j'ai écrit les noms d'auteurs dont notre professeur parlait pour venir les chercher après. Mais bon, j'ai pas dû laisser sécher assez longtemps, c'est un peu bête en vrai, non ? Je venais vraiment de demander une validation là ? Oo Mouais, étrange. Bon en tout cas : De ma main droite, parce que la gauche a encore de l'encre, j'attrape le bouquin de Monsieur Pieux. Tiens, il est là ton livre, je voulais pas t'empêcher de le lire, je crois bien qu'il fait partie des noms effacés, mais c'est pas le seul après tout. Voilà, la messe était dite. Elle allait tout dire à tout le monde et créer un nouveau motif pour qu'on me trouve louche à souhait ou pas, du coup ?
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Octavia Nott
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Sam 26 Juin - 23:46
Les livres sont des amis froids et sûrs.Elyakim & Septy


C’est un fait avéré, une réalité, une vérité entière : Septima Ombrage est super forte pour inventer des histoires. Impassible derrière son masque de fer, elle refoule la pointe de tristesse déclenchée par cette déclaration si véridique. Un talent qu’elle avait développé au fils du temps… par contrainte ? Par nécessité ? Par erreur ? Sans qu’Elyakim en soit conscient, ses paroles résonnèrent avec une exactitude indéniable. Ces longues années passées dans la peau d’une autre l’ont rendu super forte pour inventer des histoires. Si les créatures magiques ne veulent pas d’elle, peut-être pourra-t-elle devenir écrivaine ?

Refusant de perdre contenance, Septima débarbouille le visage d’Elyakim d’un coup de baguette. Mais d’où vient toute cette encre ? Réfléchissant à diverses hypothèses, Septima inspecte curieusement Elyakim, comme si elle allait trouver miraculeusement la réponse. Et sans hésiter, son interlocuteur lui raconte toute la vérité. C’est étrange, ce sentiment de calme qui vous pousse à réfléchir dans le bon sens lorsque quelqu’un vous dit la vérité, que la vérité, rien que la vérité. Et si son professeur avait raison ? Et si dire toute la vérité provoquait la compréhension et la bienveillance de ses camarades, sans le froisser ? Faute avouée à demi pardonnée ? Sauf qu'à la différence, ses camarades revêtent les couleurs de la maison des Serpentards. Seraient-ils capables de comprendre la vérité ou voudront-ils s’en servir ?

Au diable les réflexions parasites. Ce n’est pas le moment de s’en préoccuper. Pour l’heure, le récit insolite de son camarade Serdaigle provoque une irrésistible envie de rire qu’elle étouffe avec difficulté. Puis vient une deuxième envie. Puis trois. Et puis elle éclate littéralement de rire, ne pouvant décidément plus se contenir. Jugeant que cela pouvait être vexant (codes sociaux), elle s’efforce de prendre une grande inspiration entre deux soubresauts incontrôlables :

Navrée. Ce n’est pas de la moquerie.

Depuis combien de temps n’avait-elle pas rit ? Franchement rit ? Depuis des mois ? Des années ? Depuis l’éternité ? Septima rit de bon cœur, son s’esprit se vidant de toutes les tensions accumulées depuis l’année passée. Elle reprend son souffle :

Avouons que la situation est assez cocasse ? Et apparemment, il n’y a pas que toi qui a très peur des microbes, ajoute-t-elle en repensant à Roméo et Juliette habillés dans leur robe de Gryffondor.

Pour finir, Elyakim lui remet entre les mains le fameux ouvrage Huit Branches pour un Pieu (pieux ?). Les aventures de Louke n’auront plus aucun secret pour elle. Appréciant son geste aussi bien que sa capacité à dire la vérité, elle le gratifie d’un sourire :

Merci. Et si tu parles de la dernière leçon d’Histoire de la Magie…

Elle s’aide de son doigt pour lire les titres à l’horizontale des nombreux livres poussiéreux s’alignant dans la pénombre sur les étagères. Elle se saisi d’un gros bouquin et lui le tend en lisant le titre à voix haute :

Je suis votre père à tous, l’histoire du Roi Rouge Goldarque Vadehors. Ce gobelin de triste mémoire figurait parmi ta liste de nom. Si le cœur t’en dit, on peut sceller notre deal, et se les échanger dans une semaine ?

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Mar 20 Juil - 0:16
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Septy-jolie
14 septembre 2 020



Si je meurs ce soir fuck la Terre, j'srais sûrement dans l'journal comme Nino Ferrer ce ne sera donc pas de maladie mais de honte totale. 'Fin, en vrai, ça allait surtout être un lynchage d'insultes (ou pire s'ils avaient deux / trois farces et attrapes dans leurs besaces). D'toute façon j'étais plus à ça près. C'est dommage, parce qu'elle avait pas l'air si dure que de gravé dans la roche on revient choquer la France (jte fais une spéciale rap français  début 2 000) finalement Madame la baronne Ombrage. Mais bon, fallait jamais se fier aux Serpentard hein ! Et dire que jvoulais casser tous les clichés, les amasser et les mettre sur une place qu'on appellerait la Place Cliché (un peu de Gad Elmaleh aussi pour continuer dans les mêmes années) très éloignée de toute civilisation pour prouver que c'était pas tous des fanas des globules rouges parfaitement parfaits et tout l'toutim. Mais finalement, c'était ptet vraiment le cas, hein. Pourtant, j'en connaissais aussi venant d'autres maisons qui étaient versés dans le sang de la veine cave, QLM (un peu de PNL pour faire plus actuel, allez promis, j'arrête !) absolument pur hein ! De toute façon, ils avaient quoi ? Des ptites machines versions sangsues avec potions pour vérifier la qualité hemato c'est ça ? … O.O Non mais attends deux minutes... Est-ce que c'était vraiment possible ça ? Ils allaient quand même pas nous trier à l'aube d'une guerre totale contre des moldus fous et racistes mais sans les chapeaux pointus blancs, ah ça non. (C'était plutôt not' truc les chapeaux pointus d'ailleurs, mais pas blancs, non non non malheureux !) Mais imagine deux s'condes qu'ils aient vraiment un truc pareil à leur portée. Si ça s'trouve, y'avait même d'autres moyens de vérifier le sang à l'insu de ton plein gré (comme dirait un certain sportif). Type un ptit ch'veu récupéré discretos et BIM un coup de baguette et BAM t'es démasqué comme sang-de-bourbe et tu files loin du monde magique, pour arrêter de voler le travail et de manger le pain des vrais sorciers. J'avais pas déjà entendu ça quelque part ? Oo Non mais attends deux m-Hm ? Oui ? Ah oui, focus : bibliothèque, Moyen-Âge, la jolie fille verte et argent et moi la pauv' tâche aux tâches d'encre. Et justement sa réaction n'était pas banale, ah ça non mon bon Bernard !

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En effet, la voilà qui éclate de rire après s'être à moitié contenue ('fin vite fait hein, on va pas s'mentir toi et moi Bernard). Et au début, jdois avouer que jla regardais mi-surpris mimolette, un peu choqué et déçu. Mais entre deux rires, elle me sort. Navrée. Ce n’est pas de la moquerie. Et jdois avouer que jsuis vite pris par le flow et jme mets moi aussi à rire. Ptet un peu nerveusement (parce que je n'sais jamais trop comment réagir normalement) ou ptet bien parce que je trouve le moment vraiment drôle. J'arrive pas trop à savoir. Ou bien j'y réfléchis pas trop. D'toute façon, pas le temps, parce que, calmée, Septima Ombrage, la monomaniaque des patronymes dits au complet, reprend. Avouons que la situation est assez cocasse ? Et apparemment, il n’y a pas que toi qui a très peur des microbes Ouais. Ouais c'est vrai, elle avait pas tort après tout. J'opine du chef, avec un sourire un rien trop grand pour être honnête. On va s'calmer hein Msieur Kessler : y'a deux s'condes, t'étais encore barbouillé d'encre, mais pire, tu croyais que t'agonisais, alors bon, on va ptet y aller mollo sur les émotions, hein... Donne-lui plutôt le livre et calme ta joie tout de suite, sinon c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres hein ! (j'avais promis pourtant >.> désolé)

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Merci. Et si tu parles de la dernière leçon d’Histoire de la Magie… Je suis votre père à tous, l’histoire du Roi Rouge Goldarque Vadehors. Ce gobelin de triste mémoire figurait parmi ta liste de nom. Elle venait de choper un livre pas loin de celui de Louke le Pieux. Si tu veux mon avis, mon bon Bernard (c'était qui cui-là depuis le début d'ailleurs, là ? oO), bah elle aussi, elle devait avoir rien l'habitude de traîner ses guêtres dans l'coin. HEY ! Ça y est, son nom me revenait ! Y'avait pas un certain Jor Geuloucasse sur cette liste aussi ? Mais oui c'était rien sûr ! C'était le déclic qu'y me manquait depuis t'à l'heure ! Finalement, elle avait vraiment été rien utile Mad'mzelle Ombrage ! Si le cœur t’en dit, on peut sceller notre deal, et se les échanger dans une semaine ? C'est marrant parce que c'était le deuxième deal que je faisais depuis le début de l'année. À croire que j'allais me transformer en expert, acheter un camping-car et faire de la meth bleue et me trouver un surnom cool ! Du coup, jpourrais faire des trucs rien fous comme crier « Say my name » sans être un membre des Destiny's Child et, jsais pas moi, jeter des pizzas sur des toits par exemple. Bref. Ok ça m'va ! Fallait se serrer la main ou pas du coup ? Non non, c'était ptet un poil guindé pour une si ptite occaz quand même ! En plus on pourra en parler quand on les aura lu les deux, tous les deux ! Et ça c'était vraiment trop cool ! J'adore tellement parler des livres avec mon père, alors bon … Trop d'enthousiasme, ptet ? Ouais ouais ptet... Dans tous les cas, elle avait pas eu l'air de trouver ça trop louche, ou bien elle l'avait bien caché, parce qu'on s'était vite séparé ensuite pour reprendre des ch'mins rien différents. Ça avait été rien palpitant quand même comme rencontre. Ahlala quelle vie on mène quand on a huit ans quand même !
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