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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Un petit, deux petits, trois petits bébés - Ft Grigori :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Octavia Nott
Octavia Nott
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Mer 28 Avr - 21:14
Un petit, deux petits, trois petits bébés
ft. Grigori


Mois de Septembre, 5 jours après la rentrée.

Un bon au-dessus des buissons, ses pas martèlent le sol en s’enfonçant dans la boue. La traversée d’un bosquet touffu aux branchages entrelacés tire sur ses cheveux, griffe sa joue, effile sa robe de sorcière flambant neuve ce matin encore. La branche épineuse d’un sapin est évitée au dernier moment, Septima mène une course effrénée à travers la végétation en lisière de la forêt Interdite. Rapidement, elle regagne le versant d’une courte colline marquant la frontière entre le parc et la forêt, le permis et l’interdit. La grimpée vers les terres de Poudlard lui brûle les poumons, ses mollets protestent douloureusement. Ils sont loin les entraînements au Quidditch, la totalité de son corps le ressent.

Arrivée au sommet, elle slalome entre les arbres en direction de la cabane aux Hippogriffes. Le cœur battant, elle espère y trouver le professeur Mcfusty qu’elle appelle, hors d’haleine, sans recevoir de réponse. En trombe, elle débarque dans la cabane, mais le professeur n’est pas là. Par Merlin et tous les lords, les bons et les mauvais ! Pas une seule seconde à perdre. La course redémarre dans un dérapage contrôlé en direction du château. Elle contourne l’enclos, prend un raccourci dans un corridor d’épineux et, au détour d’un arbre, rentre en collision avec quelque chose de grand, de mou, d’assurément vivant et d’impossible à éviter dans la précipitation. Le choc est bref, net et assourdis par les vêtements.

Lourdement, Septima retombe sur ses fesses. Elle se redresse en proférant un juron sans prendre la peine d’épousseter les brins d’herbes collés à son postérieur.

« Tu n’aurais pas vu le professeur Mcfusty ? » demande-t-elle à l’inconnu, le souffle court. La mine inquiète, elle inspecte l’étranger qui lui fait face.

Des brindilles sont emmêlées dans ses cheveux ébouriffés, un raye de poussière barre sa joue gauche rosie par sa course à travers un pan de la Forêt Interdite. Une main enserre sa baguette tandis que l’autre est recouverte d’un liquide épais, rouge écarlate, semblable à du sang pas encore sec, mais ne perlant plus au bout de ses doigts. La même couleur a tâché ses vêtements sur le flan droit.

« Tu ne l’as pas vu ? » s’empresse-t-elle de répéter, se hâtant de trouver une solution. Décidément, elle ne peut pas rester sans rien faire. Ils n’ont pas pu disparaître comme par magie !

Et puis Septima se fige, son regard fixe intensément la bouche du garçon. Elle fronce les sourcils pour aiguiser sa vue.

« Je crois que tu as quelque chose entre les dents », ajoute-t-elle en joignant le geste à la parole pour désigner de l’index sa canine gauche. Elle n’oublie pas que le temps presse. Pourvu qu’il ne leur soit rien arrivé ! « Tu n’aurais pas des chocogrenouilles sur toi ? »

Cela pourrait peut-être calmer cette pauvre créature. Dans sa hâte, Septima s’aperçoit d’oublier les bonnes manières. Sur un ton parfaitement détaché, elle ajoute :

« Navrée. Je voulais dire, s’il te plait ».

Convention sociale.


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Grigori Dimitrov
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Dim 2 Mai - 22:12
Un petit, deux petits, trois petits bébés
Septima
Il faisait un temps magnifique aujourd’hui. Grigori avait donc décidé de prendre un manuel pour étudier et d’aller se caler en lisière de la forêt pour être tranquille. Le problème c’est qu’il ne voulait pas s’asseoir dans de l’herbe humide pour ne pas avoir de tâche sur son costume mais aussi parce que la sensation d’humidité sur un pantalon est franchement désagréable. Il ne fallait pas non plus de l’herbe trop sèche sinon ça faisait des sortes de brindilles et c’était tout aussi désagréable. Sans parler de l’arbre contre lequel s’appuyer, un arbre sans mousse et sans écorce qui s’effrite. Bref trouver un endroit digne de ce nom n’était pas si évident que ça mais il n’était pas pressé, il grignotait même un petit chocogrenouille tandis qu’il avançait. Il faut dire qu’il n’avait pas pris le temps de manger et que s’il n’était pas un gourmand par nature, il semblerait que le chocolat redonne un peu d’énergie, autant en profiter un maximum

S’il avait fait tout cela pour être tranquille, il semblerait que le destin en ait décidé autrement. Le destin aujourd’hui se présenta sous forme d’un impact. Un impact violent qui le fit reculer d’un pas et avaler tout rond ce qu’il avait dans la bouche, une chance qu’il ne tousse pas suite à ce gobage de nourriture un peu soudain. Hé ça ne faisait pas du bien ça. Son regard se posa sur la fine silhouette qui venait de lui rentrer dedans et qui se trouvait à présent au sol… mais quelle débile… elle ne pouvait pas regarder où elle allait. On a pas idée de foncer sans regarder où l’on met les pieds ? Tandis qu’il s’apprêtait à lui faire remarquer que la moindre des choses quand on bousculait les gens c’est au moins de dire pardon, son regard fut interpelé par les brindilles sur ses vêtements. Elle allait faire quelque chose quand même ? Elle n’allait pas restée négligé comme cela si ? Visiblement si. Voilà qu’elle lui demandait comme si de rien était s’il n’avait pas vu la professeure mctruc. Pour le coup, il restait muet, n’ayant pas du tout envie de répondre à sa question. Elle était bizarre et c’était quoi ce liquide qu’elle avait sur les mains. Puisqu’il ne répondait pas, elle lui posa de nouveau la question.  « Non, je venais là pour être tranquille et devine quoi, une gamine a décidé de me foncer dessus. » il était pour le moins agacé par sa présence et ses questions.

Pour ne rien arranger, voilà qu’en plus elle lui faisait des remarques sur son physique. Il la fixa avec une envie de l’étriper. Elle ne pouvait pas se taire ?! Néanmoins, comme Grigori restait quelqu’un de très attaché à son physique, il passa sa langue sur ses dents pour en déloger le chocolat. Tout ça, c’était sa faute, c’est elle qui lui avait foncé dessus et il en avait avalé de travers, forcément que ça avait dû tacher ses dents, elle n’était pas obligée de le faire remarquer. Quoi qu’en fait, il semblerait que cette fille ait zéro filtre, elle réfléchissait à un truc, il fallait qu’elle le dise, il semblerait que ça soit plus fort qu’elle… Bref le genre de personne qui horripilait Grigori. Attendez, elle venait de dire quoi là ? Il ne put s’empêcher d’éclater de rire en l’entendant parler de chocogrenouille. Oh qu’elle ne songe pas une seule seconde que son s’il te plait changeait quoi que ce soit « « Alors ça, c’est la meilleure. Tu me fonces dedans, tu ne t’excuses pas et tu voudrais que je te donne des chocogrenouilles. Je ne te donnerais rien du tout. » A la place il passa à côté d’elle et uniquement parce qu’elle avait fait une remarque pour le chocolat entre les dents – pas du tout parce que c’est un maniaque de première noooon – « Tu as de l’herbe sèche un peu partout sur toi, ça ne fait pas très soigné. Sans parler du fait que tu as dû t’écorcher les mains, tu as du sang partout, une chance que tu n’en aies pas mis sur ton costume. » La menace était là, sans être franchement dite, elle était assez clairement sous-entendu, elle avait intérêt à garder ses sales mains loin de lui. Elle était grave tout de même, elle avait sa baguette en main et n’était même pas foutu de lancer un sortilège pour se nettoyer, il y a vraiment des gens que Grigori ne comprendrait jamais, comment on pouvait autant négliger son apparence, qu’est ce qu’il y avait de si important à ses yeux pour qu’elle ne songe même pas à se nettoyer. Bon le problème, c’est qu’il voulait s’installer là, cet endroit était parfait mais elle était là-elle et ne semblait pas décidé à se bouger… ah les filles purée. Il toussota, quoi vu qu’elle avait l’air un peu stupide, il semblerait qu’elle ait oublié ce qu’elle faisait « Tu étais pas à la recherche de Mcfusty ? » Allez zou du vent, va enquiquiner quelqu’un d’autres.
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On a tous un jour eu ce moment de magie, croisé ce héros malgré lui qui veut sauver une vie.
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Octavia Nott
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Mar 4 Mai - 11:43
Un petit, deux petits, trois petits bébés
ft. Grigori


Le regard de Septima détaille rapidement l’inconnu. Tenue impeccable, imbus de sa personne, besoin d’imposer sa supériorité. En temps normal, Septima aurait détourné son chemin. Pour l’heure, le destin l’a choisi. A défaut du professeur Mcfusty, l’aide d’un étudiant sera la bienvenue. Le tout est de découvrir son degré de sensibilité, auquel cas, il ne lui sera d’aucune aide. Le tout pour le tout. Elle ne pouvait pas abandonner cette pauvre créature comme ça !

Aux remarques désobligeantes de l’étudiant, Septima ne se froisse pas. Elle connait parfaitement l’état de ses vêtements, son joli costume ferait lui aussi grise mine s’il avait esquivé de peu l’attaque d’une maman enragée puis une course folle à travers les fourrées. Son visage repeint de marbre ne voulait pas perdre de son inquiétude pour autant. L’heure est grave, il faut que son interlocuteur le comprenne.

« Je ne t’ai pas foncé dedans. Tu étais sur mon chemin au détour d’un tournant. Même en marchant je n’aurai pas pu t’éviter », fait-elle remarquer d’un ton calme. Mais le temps presse.

L’heure tourne. Avait-elle seulement des minutes à perdre pour défendre la vérité ? Certainement pas. Septima lève sa main souillée sous les yeux de Grigori.

« C’est du jus de fruit », explique-t-elle. « Un nectar, une sorte de mélange de fruits rouges, de betterave et de grenade. Les petits adorent ça mais je ne sais pas pourquoi. Le professeur Mcfusty est introuvable. Elle doit donner des cours théoriques au château. Je n’ai plus le temps d’aller la chercher. Nous n’avons pas le choix, on va devoir s’en occuper nous-même. Pourvu qu’un carnivore ne les a pas dévorés ! ».

Sans crier gare, elle détourne les talons pour revenir sur ses pas en direction de la cabane aux hippogriffes.

« J’ai vu de la mélasse dans la cabane. Le professeur ne m’en voudra pas si c’est pour la bonne cause », explique-t-elle en s’éloignant. « Prends les chocogrenouilles avec toi, pour pister nous allons devoir inspecter sa cachette. On aura besoin de chocolat pour la calmer ! Il nous faut des indices. Vite ! Plus une minute à perdre ! ».

Septima dévale une pente parsemée de touffes d’herbes tout en continuant de parler, comme si de rien n’était :

« Il y avait des gouttes de sang autour des fourrages, je ne sais pas si cela provient de sa progéniture ou de l’assaillant qu’elle a mis à mal ».

Il faut qu’elle en ait le cœur net. Elle s’en voudrait de ne pas avoir essayé. Peut-être ont-ils déjà été dévoré ? Mais peut-être aussi sont-ils vivants. Se saisissant d’un pot de mélasse dans le garde-manger de la cabane aux hippogriffes, elle ressort en claquant la porte :

« Bon tu viens ? Les bébés ne vont pas retrouver leur chemin tout seul ! » dit-elle expressément en prenant la direction de la cachette dans les fourrages. « Si t’es allergiques aux poils, il y a une potion anti allergénique dans la cabane ». Et Septima disparaît dans la végétation compacte de la forêt Interdite.


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Grigori Dimitrov
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Ven 7 Mai - 21:14
Un petit, deux petits, trois petits bébés
Septima
Pourquoi elle le regardait de haut en bas ? Si elle sortait à nouveau qu’il y avait un truc qui n’allait pas physiquement, Grigori allait la démolir. Elle allait se retrouver le nez dans la boue … voir même de la boue plein la bouche pour qu’elle évite d’ouvrir sa bouche. En fait, c’était pire que tout, elle se payait sa tronche, ce n’est pas possible autrement. Elle était vraiment en train de dire qu’elle ne lui avait pas foncé dedans, elle manquait de vocabulaires ou alors c’était vrai le truc de la mémoire immédiate qui durerait 18 secondes, il était tombé sur le poisson rouge par excellence. Il la regarda blasé par ses explications. « Bien sûr que si, en étant attentif au monde qui t’entourait ou en regardant où tu mettais les pieds. » De toute façon, qu’elle ne se méprenne pas, il ne lui laisserait pas le dernier mot, par principe.

Du jus de fruit ? Formidable et elle ne s’était pas dit que le but d’un jus de fruit c’est d’être bu, pas de dégouliner sur les mains et les vêtements, mais c’était quoi cette fille ? Elle était en train de lui faire un cours sur ce que c’était comme jus de fruit « Tu m’en diras tant » essaya-t-il de dire pour qu’elle se taise, en vain, elle était déterminée à lui expliquer tout et n’importe quoi. Les petits ? Qu’est ce que ça voulait dire, elle parlait d’elle-même en disant cela ? Si les filles étaient pas nettes aux yeux de Grigori, celle-là remportait la palme. Elle venait de dire nous là ? Il devait avoir mal entendu. Ils devaient s’en occuper eux même, Grigori ne s’occupait de personne, il n’en était pas question. Un carnivore ? Mais de quoi est ce qu’elle parlait. Cette fille était givrée. Il était de son devoir de laisser les personnes givrées seules.

Il ne bougea pas d’un millimètre, l’écoutant simplement bavasser, se moquant éperdument de ce qu’elle volait ou non. Il n’avait rien à gagner à la balancer, il ne le ferait donc pas, perdre son temps pour une folle, voilà qui n’emballait pas des masses le jeune homme. Prendre ses chocogrenouilles ? Qu’est ce qu’elle voulait dire par-là. De la même façon, c’était qui elle ? Bon sang, elle ne pouvait pas s’exprimer autrement que par énigme. S’il n’avait pas rejoint Serdaigle, c’était bien pour ne pas avoir à se taper d’énigmes à chaque fois qu’il voulait rentrer dans sa salle commune.

Vite ? Mais elle se prenait pour qui. Il n’avait pas envie d’aller vite, il n’avait pas envie d’aider sans explications – voir d’aider tout court.  Il la suivait du regard, elle ne s’arrêtait jamais cette fille, voilà que maintenant elle courait dans l’herbe et fit un pas pour qu’elle soit toujours à portée de voix, écoutant toujours ses propos décousus, la laissa pénétrer dans la cabane utilisée par le professeur Fusty. Il observa les alentours, sans parvenir à déterminer s’il préviendrait la petite brunette si le professeur arrivait ou s’il tournerait le dos. Fort heureusement, il n’aurait jamais à le savoir puisqu’elle sortit sans que personne ne soit venu la déranger, une chance insolente d’après Grigori.

Son regard sombre se posa de nouveau sur elle tandis qu’elle lui posait une question. Il n’avait qu’un quart des explications, purée elle ne pouvait pas faire un effort, être clair, lui dire exactement de quoi il en retournait. Voilà que maintenant, elle le prenait pour un être fragile, allergique à tout et n’importe quoi. « STOP ! ça suffit ! » Il la rejoignit au pas de course et l’attrapa par le bras au moment où elle franchissait la barrière de végétation « Je ne vais pas te courir partout, je ne vais pas te suivre aveuglément dans une forêt ! » Non, il était hors de question que ça se passe comme ça. Il avait besoin de plus d’informations. « Tu m’entraînes dans la forêt interdite, d’accord ça n’est pas ultra effrayant je te  l’accorde mais je n’ai pas envie de risquer une heure de colle dès le début de l’année parce que quelqu’un m’impose sa volonté. » parce qu’il s’agissait bien de ça, elle ne demandait pas vraiment. Elle imposait et c’est fou mais ça ne passait pas le moins du monde. Puisqu’il avait écouté ce qu’elle lui avait dit, bien que feignant le désintérêt total pour les propos des uns et des autres, Grigori écoutait relativement bien. Aussi, il pu faire un léger récapitulatif de ce qu’il avait saisi « Tu as parlé de petits qui sont partis, de la calmer ? Leur mère ? Et de sang. C’est bien cela ? » il la laissa confirmer avant de reprendre « C’est trop maigre comme informations. Comment tu veux réussir à sauver ces petits, pour peu qu’ils soient en danger bien sûr, sans me donner toutes les informations. Quel animal faut il sauver au juste ? » Il lui fit néanmoins un geste de la main pour qu’elle l’entraîne vers l’endroit où elle avait vu le nid de … pourvu que ça soit pas un animal dégoutant. Il n’était pas certain de vouloir l’aider mais il supposait que de toute façon, elle était trop énergique pour s’arrêter longtemps, autant la laisser aller où elle voulait et il aviserait, si ça lui déplaisait, il la laisserait se débrouiller seule.

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Mer 12 Mai - 8:26
Un petit, deux petits, trois petits bébés
ft. Grigori


En réaction aux sarcasmes de l’inconnu, un haussement d’épaule et des yeux fixés droit sur son objectif. Pas le temps d’envenimer leur discussion, chaque secondes comptes, il n’y a plus une minute à perdre : lorsque Septima s’apprête à s’engouffrer plus profondément dans la forêt, un bras la retint juste à temps avant que son front ne cogne la branche basse qu’elle n’avait pas vu. Ouf ! S’il avait été moins dédaigneux, peut-être l’aurait-elle remercié de l’avoir sauvé d’une douloureuse collision frontale, même si ce sauvetage n’était pas voulu. Mais sa retenue prouve que l’inconnu a un pied dans la curiosité. S’il était aussi imbu de sa personnalité, il serait déjà rentré au château. Il lui tient un discours, comme quoi il ne voulait pas la suivre aveuglément dans la forêt. Septima se retient de demander pourquoi. Même si les raisons sont évidentes. L’envie de le traiter de trouillard lui vient à l’esprit, mais elle s’abstient, la nécessité d’avoir un allié pour retrouver les petits est trop importante.

« Les étudiants aussi se prennent des heures de colle ? » s’étonne Septima, les yeux écarquillés. Alors comme ça, à Poudlard, même les jeunes adultes se font punir… « Je pense que les petits ne sont pas partis. Ils ont certainement été enlevés, par une bestiole peu commode, j’en ai bien peur. Autour de la couchette, j’ai repéré des gouttes de sang. Est-ce qu’elles appartiennent aux bébés ? Est-ce que la mère a blessé l’agresseur ? C’est pour ça que le temps presse ».

Septima ne voulait pas s’avouer que peut-être, ils ne les retrouveraient jamais. Peut-être le kidnappeur était-il un carnivore et que les petits sont déjà depuis longtemps montés au paradis des bébés mignons. Mais le jeune homme ne semble pas encore totalement convaincu. Elle eut soudain un sentiment de compassion pour sa mère et son travaille acharnée pour convaincre les gens. Et puis cette idée s’envole, c’était grotesque.

« Viens je vais te la montrer ! On ne risque rien, tant qu’on ne l’approche pas. Elle est agressive parce qu’il lui reste encore deux rejetons collés aux mamelles… Faut juste la cajoler avec des chocogrenouilles et étudier les traces autour de la couchette. Ne fais pas ta poule mouillée ! Ce n’est pas un loup-garou, on est en plein jour et c’est la nouvelle lune ».

Septima dégage la vilaine branche qui avait manqué de lui empaler le front, prête à reprendre sa course.

« Viens, je t’expliquerai en chemin ».

Et elle reprend sa course à travers les branchages, dégageant les végétaux à coup de baguette, comme un aventurier manierait sa machette en pleine jungle. Elle lui parle, donne des explications, mais le raffut de leur avancée masque le son de sa voix. Leur course, ralentit par la flore compacte, ne dure que cinq minutes. Arrivés devant un immense orme au tronc épais révélant son ancienneté, Septima stop sa marche. Elle avait soudain cessé de parler et, se retournant, lui demande :

« Non mais tu m’écoutes ? »

En faisant le tour de l’arbre, on pouvait découvrir une niche à ses pieds. Il faut faire attention à ne pas trébucher dans ses racines proéminentes, épaisses comme un bras d’homme. Dans la niche, des branches entremêlées ne permettent pas de voir l’intérieur. On n’entend aucun bruit. Autour de l’arbre, en aperçoit des traces de luttes. Autour d’eux, tout est calme, tout est paisible. La végétation, autour du vieil arbre, se fait plus rare, créant un cercle spacieux autour de lui.

Septima fait signe à l’inconnu de se taire. Elle agite sa baguette, murmure, et les branchages se soulèvent pour léviter de côté. Aussitôt, ils découvrent la femelle croup allongée dans un nid de paille, ses deux rejetons tétant avec avidité.

« Il en manque deux », explique Septima.

La scène aurait pu être adorable si maman croup ne les regardait pas crocs acérés dehors, babine retroussée, regard de tueuse pointé.

« Elle est trop mignonne ».

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Grigori Dimitrov
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Dim 27 Juin - 21:50
Un petit, deux petits, trois petits bébés
Septima
« Oui, le règlement s’applique aussi aux étudiants. Nous ne sommes pas au-dessus des règles. » La seule différence, c’est qu’ils devenaient plus fourbes avec l’âge et qu’ils déjouaient plus habilement les plans des professeurs. Mais là n’était pas la question, elle n’était pas là pour se renseigner sur les étudiants, sûrement qu’elle pourrait parler à n’importe qui de plus causant que Grigori. Lui ce qu’il voulait savoir c’est pourquoi elle lui tournait autour, pourquoi elle avait besoin de quelqu’un, pas de lui, ce serait arrogant  de croire cela mais elle avait besoin d’une présence, se fichant qu’elle soit amicale ou non.

En fait ses propos étaient décousus, il fallait toute la concentration de Grigori pour comprendre où elle venait en venir, une histoire de petites bestioles enlevés par une plus grosse bestioles. Saperlipopette, dans quoi est ce qu’elle l’embarquait. Il y avait eu une bataille, une mère protégeant ses petits, euh c’était un peu dangereux ça tout de même. « Je ne peux pas répondre à tes questions, je n’ai même pas vu le sang. » Et il n’était pas zoomage lui, il n’y connaissait pas grand-chose en bestiole, il savait les tuer à la rigueur, par sûr que c’était ce qu’attendait sa camarade de lui. Ce qu’il pensait savoir en revanche c’est que si assassinat il y avait eu, la mère serait resté sur place, quel intérêt de partir si elle savait que ce combat était vain.

Il la suivit sans savoir pourquoi il faisait cela, il n’empêche qu’il restait avec elle, écoutant ses recommandations avec attention. Oh ça n’était pas parce qu’elle était une fille et bien plus jeune que lui qu’il ne devait pas écouter. Elle semblait savoir de quoi elle parlait, il hocha la tête « Ne pas approcher une mère en colère, c’est noté. » Euh attendez, il avait pas songé que si elle était encore sur place c’est que cette quête est vaine ? Bien sûr que si, ah elle avait d’autres petits avec elle ? Oui bon cela s’expliquait alors. La cajoler avec des chocogrenouilles, il en sortit une de sa poche en faisant la moue, ils n’allaient pas aller loin. Son regard sombre se figea dans celui de sa cadette avant qu’il ne rétorque agacé « Je n’ai pas peur. Si j’étais en danger, j’éliminerais la menace voilà tout, donc cesse de prendre pour un trouillard, ça a le don de m’agacer » en plus de pleins d’autres choses.

Il la suivit tandis qu’elle lui expliquait plein de choses, donnant beaucoup trop d’éléments, en plus si au début il entendait bien, par la suite et bien comme il était en compagnie d’un dragon incapable de voler qui faisait un boucan d’enfer, il n’entendait rien et en plus voilà qu’elle s’arrêtait d’un coup pour lui râler dessus. Il la regarda blasé « Beaucoup trop d’explications, j’ai pas tout compris et pas sûr que tout ait été intéressant. » Il tenta de la suivre mais parce qu’il regardait à hauteur de regard, il trébucha sur la racine et manqua de s’étaler. Il s’efforça de ne pas hurler, ça n’était pas par douleur mais plutôt pour évacuer cette frustration. Il n’en fit rien déjà parce qu’il était pas du genre à crier mais aussi parce qu’elle lui fit signe de se taire, ce qu’il faisait déjà merci. Il la laissa faire de la magie et tomba nez à nez avec une croup. Une mère qui à peine les vit elle, les regarda comme si elle avait envie de se lever et de leur sauter à la gorge et pas pour les léchouiller. Il n’était pas rassuré du tout, une chance qu’il y ait deux petites bêtes allongées contre la mère, sinon les deux humains n’auraient pas duré longtemps. Il en manquait donc deux, génial, ça ferait moins de lait à dépenser pour la mère.

Elle venait de dire quoi là ? Mignonne « On doit pas avoir la même définition du mot mignon, elle veut nous tuer » Rester là n’aiderait personne. « Garde un œil sur la mère. » Il ne lui donna aucun conseil sur comment agir au cas où, parce qu’il n’était pas sûr de vouloir savoir comment elle comptait s’y prendre. Il s’approcha pour observer le sang, de toutes petites quantités, certes normal puisque les animaux étaient touts petits. Néanmoins, il paraissait impossible à Grigori que ces animaux soient morts « Tu t’y connais en règne animal ? Comment un prédateur peut il s’emparer de deux petits à la fois ? » Dans tous les cas il fallait qu’ils bougent parce qu’il paraissait peu crédible que l’animal ait attaqué une mère et ses petits pour le plaisir de devenir mère à son tour.

Il essaya donc de repérer des traces pour tenter de voir vers où se dirigeait le prédateur, ce n’était pas des plus évidents. Il avait l’impression que tout était saccagé de toute façon. « Rappelle moi, juste comme ça ma mémoire me fait défaut, pourquoi je t’aide ? » d’un signe de la main, il montra la direction qu’il pensait être la bonne « Je dirais qu’ils sont partis par là. » Il se dirigeait dans la direction qu’il  avait choisi, attendant néanmoins sa camarade « ce serait bien que le prédateur aime aussi les chocogrenouilles, ça nous éviterait probablement des problèmes. » Oui c’est beau d’avoir de l’espoir.

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Lun 19 Juil - 21:02
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Tout ce que je dis est vrai, réplique-t-elle sur un ton parfaitement détaché. C’est le principal !

Ignorant totalement la gamelle qu’il manque de se prendre, Septima songe qu’elle va devoir être particulièrement rusée pour obtenir les faveurs de l’étudiant. Son dédain est farouche, un véritable Serpentard dans l’âme, au doux parfum d’égocentrisme. Et pourtant, pourtant ! Il n’a pas hésité longtemps à la suivre. Sans nul doute, sa présence est d’un grand soulagement. Septima n’a jamais organisé de traque, elle croit même n’avoir jamais rien lu là-dessus. Fort heureusement, l’étudiant prend les devants, l’invitant à surveiller maman Croup, pendant qu’il examine les environs.

J’ai établi une hypothèse, répond-t-elle, les yeux rivés sur la mère allaitant ses petits. Les bébés n’ont que quelques jours, ils sont tout petits, facilement transportable, le kidnappeur n’avait pas besoin d’être trop imposant. A un moment donné, la mère à forcément eut besoin d’aller se nourrir. Elle aurait caché ses petits sous les fourrages pour aller chasser, mais sa combine n’a pas fonctionné. Je pense qu’elle est revenue au moment où l’intru était sur place, ils se sont battus, elle a réussi à défendre ce qu’elle pouvait. Pauvre maman croup. On va le retrouver…

Et suivant la créature dont il s’agit, peut-être la mettre en pièce ? Elle devrait bien trouver le sort adéquat quelque part au fond de sa mémoire. En attendant, son coéquipier inattendu repère des traces sur le sol. Les gouttes de sang (pourvu qu’il ne s’agisse pas de celui des bébés) indiquent la route empruntée par le ravisseur. La ravisseuse ? La chose qui vole ?

D’un coup de baguette, Septima recouvre la mère (toute babine retroussée) de branchages, et décuple un sort de protection (au cas où le voleur les observerait et attendrait qu’ils s’en aillent). Elle rejoint l’étudiant, dans l’intention de suivre les traces de la chose.

Parce qu’entre Serpentard, nous savons aussi nous serrer les coudes, déclame-t-elle en réponse à sa question, sur un ton parfaitement monocorde sans amertume ni réjouissement.

C’est de loin la réponse la plus diplomatique qu’elle est trouvée. Il va lui falloir lire beaucoup de livre sur les conventions sociales pour entretenir de meilleurs échanges.

Allons-y ! Avec un peu de chance, le bidule voleur sera un gentil bidule.

A nouveau, Septima s’enfonce dans les broussailles qui s’écartent sur son passage. Elle avance doucement, les yeux rivés sur le sol tacheté de sang, histoire de ne pas en perdre une goutte… Jeu de mot pourri. Pardon, elle s’égare. Concentration.

Leur avancée ne durera pas bien longtemps. Quelques mètres plus loin, ils font face à un trou béant creusé dans la terre, surélevé en motte, au beau milieu d’une plaine. Il n’y a pas de doute, les gouttes de sang mènent directement dans…

Est-ce que c’est un terrier ?

En vérité, Septima n’en a aucune idée. Dans la forêt avoisinant le manoir Ombrage, il n’y a que des oiseaux et des équidés. Les herbivores se font tous dévorer par les renards.

Sans se méfier, Septima s’approche de la motte de terre, l’inspectant, circonspecte. Admettons que ce soit un terrier, de quel terrier s’agirait-il ?

Le trou paraît petit pour un blaireau.

Surprise, elle se retourne vers l’étudiant pour entendre son avis.

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Grigori Dimitrov
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Lun 26 Juil - 20:06
Un petit, deux petits, trois petits bébés
Septima
Tout ce qu’elle avait dit était vrai, merveilleux. Etant donné qu’ils étaient que deux et qu’il la suivait parce que… il n’avait rien de mieux à faire sûrement, Grigori était bien obligé de la croire. Il suivait donc mademoiselle je ne suis pas une menteuse dans les  bois, écoutant au mieux ses propos à propos de la bestiole. Il eut un petit rire  en l’entendant dire qu’elle avait une hypothèse mais se retint de faire la remarque une fille qui réfléchit, on aura tout vu. Le mieux étant de garder une entente cordiale entre eux au moins jusqu’au moment où il serait sûr que la présence de cette fille ne lui serait plus d’aucune utilité. Des bébés de quelques jours à peine, ouh, la mère devait être dingue, elle mettait au monde une portée, ça faisait pas du bien ça pour ce qu’il en savait, elle devait être aux anges d’avoir sa petite famille à s’occuper et un imbécile venait tout gâcher. Un coup de chance que la Serpentarde avait eu avec son hypothèse qui tenait la route. Qu’est ce que ça devait être agréable d’avoir une mère ayant la volonté farouche de défendre sa progéniture, la voyant comme la prunelle de ses yeux, toute sa progéniture. Il confirma les dires de sa jeune camarade d’un hochement de tête « Bien sûr qu’on va retrouver le prédateur et même qu’on va ramener les petits à leur mère » Enfin s’ils étaient vivants mais mieux valait il se dire qu’ils ne faisaient pas ça pour rien.

Tandis qu’il était occupé à repérer des empreintes, mademoiselle se chargeait de camoufler la mère… Pourquoi bonne question, elle s’était déjà nourrie, devait être morte de trouille à l’idée qu’on lui vole le reste de sa portée. Il apprenait donc qu’il l’aidait parce qu’entre Serpentards, ils se serraient les coudes, il fit la moue, pas franchement convaincu par cet argument mais puisqu’il n’avait pas mieux et qu’il ne comprenait pas lui-même pourquoi il faisait cela et bien… il allait s’en contenter.

Par contre, elle essayait de se convaincre que le  voleur était un gentil voleur, oui alors ça autant l’arrêter tout de suite, elle s’inventait une vie là tout de même « Habituellement les gentils bidules, comme tu dis ne s’amusent pas à voler les bestioles des autres pour les manger. Enfin, je pense. » Après tout, il n’était pas un expert en animaux, en revanche, il se retrouvait un peu trop souvent à son goût en train de leur venir en aide.

A présent la demoiselle était plus silencieuse et ça faisait beaucoup de bien à Grigori qui n’était pas le plus grand bavard de la terre et qui appréciait d’avancer dans le silence, d’essayer de monter un plan calmement. En premier lieu, ils jouaient à suivre le sang, un programme passionnant, il fallait éviter les fougères, les racines, les cailloux qui avaient tout à faire là mais qui étaient gênants pour la progression des adolescents. Comme pour combler le côté grognon de monsieur Dimitrov, une plaine décida de remplacer le paysage, mieux pour éviter de salir ses chaussures en prime, il était comblé. Ils s’approchèrent d’un trou dans la terre, ah pardon, d’après la spécialiste des animaux et des plans foireux, c’était un terrier « Si tu veux appeler ça un terrier, appelons ça un terrier » Il la laissa s’approcher en premier mais par contre,  il préféra la mettre en garde « Attention que ce truc ne te saute pas au visage. » parce que s’il devait lui venir en aide, il n’allait pas s’en remettre.

Petit pour un blaireau, certainement, aucune idée de quelle taille avait un blaireau au juste, il ne pouvait donc que la croire. Le problème étant si c’était trop petit pour un blaireau, c’était encore moins possible qu’un humain se glisse là-dedans et même si ça avait été le cas, Grigori était bien trop prudent pour faire ça. « J’ai une idée mais il est possible que ça ne soit pas réalisable parce qu’elle est fait en direct. » et qu’il aimait mieux planifier que sur un coup de tête mais bon il n’avait pas le temps, la vie de petits croups était en jeu « Je voudrais lancer un aguamenti dans ce terrier. Si prédateur il y a, son instinct de survie le poussera à sortir de ce terrier. Je me charge de l’attraper lorsqu’il sort et toi tu te charges de glisser ta main dans ce trou pour récupérer les petits. » Le plan lui paraissait relativement bon sauf sur un point, un unique point « Penses tu que ton bras est assez long pour atteindre la fin du terrier ? » Alors bien sûr, il aurait pu détruire le terrier de cet animal mais ce dernier n’avait rien fait de mal, c’était la chaîne alimentaire, il n’avait cherché qu’à se nourrir, ils lui pourrissaient suffisamment sa vie pour la journée, le forçaient à devoir se bouger de nouveau pour se nourrir, ils pouvaient éviter de lui détruire l’endroit où il créchait. Enfin tout ça dépendait de la faisabilité du plan, il attendait l’avis de l’experte.
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Mar 3 Aoû - 11:55
Un petit, deux petits, trois petits bébés
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Etrange personnage que cet étudiant. Hautain en apparence, sarcastique à souhait, le voilà pourtant sur ses talons à la recherche des bébés perdus. La vie vous réserve parfois de drôle de surprise. Comme on dit :  l’habit ne fait pas le moine.

A la bonne heure ! Septima ne récupèrera pas seule ces pauvres petits coincés dans l’antre d’on ne sait quel animal, prétendument assez féroce pour dévorer de la chair fraîche.

Un aguamenti pour déloger le kidnappeur, un bras dans le terrier pour récupérer les bébés. Sans nul doute les captifs n’allaient pas apprécier ce bain surpris. Certainement apprécieront-ils que quelqu’un les sauve d’une noyade certaine. Assurément, Septima n’est pas rassurée d’envoyer son bras dans un trou de carnivore (prétendument).

C’est d’accord, accepte-t-elle sans rechigner, un brin de peur au ventre qu’elle ne démontrera pas uniquement par fierté. Elle se place d’un côté du terrier, prête à enfouir son bras dans le trou dès que le kidnappeur sera sorti.

L’étudiant prononce le sortilège d’eau. Une cascade jaillie de sa baguette pour se déverser dans le terrier. Tout autour, la terre se détrempe, devenant plus meuble. Rapidement, les chaussures de Septima pataugent dans la boue. Manches retroussées, elle reste sur le qui-vive. Le temps passe et… rien ne se passe. Peut-être que le prédateur n’est pas là ? Peut-être a-t-il déjà dévoré les petits ? Peut-être les a-t-il faits prisonnier dans son antre puis est reparti se promener ? Dans ce cas les pauvres petits sont entrain de se noyer sous leurs yeux… l’idée d’envoyer la main dès à présent lui traverse l’esprit. Si elle le fait, le prédateur relativement coriace pourrait bien lui arracher la main. Est-ce que l’infirmière sait recoudre des mains ? Les faire repousser peut-être ? Dans la nouvelle édition du Quidditch à Travers les Ages, l’auteur relate la mésaventure d’Harry Potter à la fin d’un match, victime d’un mauvais soin. Celui-ci verra ses os repousser durant la nuit. Est-ce que sa main repoussera à l’identique ou se retrouvera-t-elle avec en bout de bras avec sa main telle une parfaite inconnue ?

Tandis que son esprit tergiverse sur un sujet parfaitement inutile révélant simplement la peur qui l’anime, le temps passe. Septima secoue la tête pour revenir au moment présent. On n’a plus le temps de réfléchir. La bestiole n’est toujours pas sortie. Elle s’apprête à enfouir sa main dans le terrier. Serrant les dents, les doigts déployés, elle envoi brusquement sa main à travers l’eau et la terre. Les battements de son cœur frappent sa poitrine à tout rompre. Qu’est-ce qu’une Serpentarde fait la main dans un terrier gorgée d’eau ? Pourquoi s’acharne-t-elle à sauver ces bébés, on se le demande. Le professeur Macfusty sera fière d’elle. Est-ce qu’Abigail sait faire repousser des mains ? Est-ce qu’un de ses dragons lui a déjà mangé un bout de quelque chose ? Est-ce que c’est le moment de penser à ça ? Les yeux à demi-clos, le bras enfoncé jusqu’à l’épaule, ses doigts à tâtons ne sentent rien. Par contre, une force poilue vient lui repousser le bras.

Oaww !! S’écrie-t-elle, ne pouvant plus retenir un cri, mélange de douleur et d’effroi.

La mâchoire crispée, c’est la peur qui la fait souffrir car la chose qui bouge à l’intérieur s’est faufilée entre son bras et les parois du terrier sans lui arracher la main au passage. La voilà qui sort : longue, fine, les poils trempés, ses petites pattes creusant la boue sur son passage que sa longue queue poilue vient effacée.

Septima retire son bras et l’eau cesse de couler. Ebahie, elle regarde l’animal couiner, secouant son long museau pointu pour dégager l’eau de sa moustache et de ses grandes oreilles. Le kidnappeur vient se lover dans un coin de l’arbre, complètement apeuré, trempé jusqu’aux os, tous ses membres grelotant de peur et de froid.

C’est un renard ! Déclare Septima effarée, au cas où l’étudiant serait aveugle. Et…

Celle-là, elle s’y attendait encore moins : le kidnappeur est bel et bien un renard (peut-être même une renarde) roux à la longue queue brune et aux oreilles poilues taillées en pointes. L’animal souffre de bien des maux. En plus de l’inondation qui la forcé à sortir de son terrier, deux petites créatures sont accrochées à son postérieur, leurs petites dents tranchantes comme des rasoirs plantées dans la chair de l’animal. Les bébés croups ont un air féroce. Ils mordent à pleine dent et sans relâche le popotin du renard qui, à l’évidence, souffre le martyr. Autour des petites bouches, du sang imbibe les poils. Les croups font de petits bruits horribles (un truc dans le genre : miork miork miork) comme s’ils s’acharnaient à vouloir dévorer le renard.

Pauvre bête. Ce n’est pas un kidnappeur mais une victime. Et la victime à mal aux fesses.  Surveille-le je reviens !

Septima repart dans les fourrées. De longues secondes s’écoulent. Elle réapparait de l’autre côté du terrier, des bogs de châtaignent pleins la robe.

A cette époque de l’année, il n’y a pas grand-chose comme fruits dans la forêt. L’automne vient.

Elle déverse sur le sol le contenu de sa robe (désormais bien souillée et filées). Les bogs se plante dans le sol, quelques-uns roulent. Aussitôt, l’attention des bébés croups est attirée. Leurs petits yeux noirs se posent sur les bogs de châtaignes.

Par chance, les croups mangent tout ce qu’ils trouvent. Ce pauvre renard en est la preuve.

Les croups lâchent prise se ruant vers les bogs de châtaigne qu’ils gobent en entier. Septima fait léviter de nombreuses branches mortes pour former une cage autour d’eux.

Une fois qu’ils seront repus, nous pourrons les porter à la main, assure-t-elle.

Au pied de l’arbre, le renard n’a pas bougé. Septima se gratte la tête, ennuyée. On leur apprend à soigner des hippogriffes, des scroutts à pétards et des lutins. En ce qui concerne les renards…

Peut-être que c’est comme les chiens, il suffit de nettoyer la plaie, dit-elle comme si elle pensait à voix haute.

Le renard lance des yeux implorant en direction de l’étudiant. De petits couinements semblable à des pleurs de chiens battus.

Je crois qu’il t’aime bien, explique Septima, comme si ce n’était pas évident.


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Grigori Dimitrov
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Dim 8 Aoû - 14:29
Un petit, deux petits, trois petits bébés
Septima
Son regard se posa sur la demoiselle à ses côtés, ne sachant pas trop si elle était courageuse ou complètement cinglée. Des fois la limite est tellement ténue que ça peut être difficile de trancher. Dans tous les cas, ça l’arrangeait grandement. Il se tourna donc vers le terrier et lança le sort, concentré, voulant que tout se déroule rapidement pour qu’il soit libéré de cette mission un peu surprenante.
Les secondes défilaient sans qu’il ne se passe la moindre chose du côté du terrier. Vu la façon dont les deux sorciers fixaient le trou qui se remplissait d’eau à vue d’œil, impossible qu’une bestiole puisse avoir échappé à leur regard. Comment était ce possible, le prédateur était un animal aquatique pouvant vivre sous l’eau ? Voilà qui serait surprenant. Encore plus surprenant, la Serpentarde, Grigori lui lança un regard inquiet lorsqu’elle plongea sa main dans le terrier « Atten. » Trop tard, elle avait couiné, signe que la bestiole était belle et bien à l’intérieur du terrier. Qu’est ce qu’elle venait de faire à la demoiselle ?

Il n’eut pas le temps de regarder les dégâts puisqu’un animal au pelage sombre venait de s’extirper du terrier. Il avait vraiment l’air en piteux état, son pelage était plaqué contre sa peau et il tremblait. Grigori ne s’était pas vraiment attendu à ce que le prédateur soit un goupil. Voilà qui était des plus étonnants. Sans oublier que l’image qu’il avait de cet animal était bien plus impressionnante, là il était ridicule. Alors bien entendu ça n’était pas sa faute, il était trempé, il ne devait pas comprendre ce qui lui arrivait et comble du comble, il avait des trucs qui pendouillaient à sa queue. C’était quoi ce délire. Sans oublier que miss je sais tout décidait de le prendre pour un débile en lui expliquant que c’était un renard « Sans blague, je me disais bien qu’il était un peu petit pour un bison. » Non mais si c’était pour dire des trucs aussi utile, elle pouvait tout aussi bien ne rien dire du tout. Le problème ça n’était pas le renard, qui était sensé être le grand prédateur dévoreur de bébé croups, non le problème c’était justement les deux victimes qui étaient clairement en train de le bouffer. Non mais quels sales bêtes, les deux écoliers venaient les sauver et au final ils n’avaient pas besoin d’eux.

Elle marquait un point la demoiselle, pauvre bête. Peut être qu’il valait mieux donner un coup dans les petits trucs pour qu’il lâche ce pauvre renard qui ne pouvait rien faire. Comment ça surveille le ? Et mais non ! Elle allait où ? Grigori la suivit du regard avant que le gémissement pitoyable de la bestiole qui souffrait le fasse la regarder. Bon tant pis, il fallait qu’il fasse lâcher ses enquiquineurs de premières, ces acharnés de la morsure. Il s’approcha donc de la bête sauvage, lui murmurant doucement « ça va aller, faut juste que tu te laisses faire. » plus qu’une distance de trois pas à franchir mais un bruit de courses fit se désintéresser Grigori du renard, sa camarade avait des soucis ? Il cligna des yeux en voyant la dégaine qu’elle avait. C’était pas possible, qu’est ce qu’elle avait fait ? Par Merlin, mais quelle empotée, elle était tombée dans la forêt ? Sa robe était dans un état lamentable et elle n’avait pas l’air de trouver ça étrange, bah non voyons, c’était tout à fait normal d’avoir une robe dans cet état. Grigori était complètement dépassé, il ne pouvait détacher son regard de cette tenue, consterné. Non mais en plus après le cours sur la faune, c’était sur la flore. Elle voyait où qu’il s’intéressait à la forêt à travers les saisons ?

En revanche, ce qui était intéressant, c’est qu’une fois les bogues de châtaignes  au sol, bogues qu’elle avait récupéré sur sa robe on ne sait comment, les petits croups semblèrent s’y intéresser. Incompréhensible pour Grigori d’ailleurs, la queue du renard étant bien plus fluffy mais bon, il ne fallait pas chercher à comprendre. Encore moins en constatant qu’il les avalait comme si c’était un truc délicieux à manger, vraiment ils trouvaient un avantage gustatif à ces choses là. Afin qu’ils ne s’en prennent plus à leur renard un peu mal en point mais qui pouvait s’estimer heureux d’être trempé et d’avoir les deux jeunes humains à ses côtés pour lui sauver la peau, la demoiselle fit une espèce de cage autour d’eux. Parfait comme ça, ils n’enquiquineraient plus personne ces deux là. Ah oui, c’est vrai, normalement la mission de base était de les sauver d’un prédateur, bon maintenant Grigori avait plus envie de les étrangler pour avoir mené la vie dure au rouquin qui n’avait même pas levé la tête. Non, le renard était épuisé, restait au sol à trembloter.

De nouveau, la demoiselle parlait et Grigori hochait la tête. Nettoyer la plaie, comme pour les chiens alors il ne s’y connaissait pas beaucoup en chien mais ça devrait pas être le plus difficile. Sauf que face à eux, c’était un animal sauvage, pas un chien et il ne suffisait pas, d’après lui de le soigner, il fallait aussi le sécher. Alors, il aurait bien demandé à Septima d’enlever sa robe pour sécher monsieur- ou madame – j’ai le poil humide mais si c’était pour qu’elle fiche de la terre et autre substance dégoutante sur les plaies de l’animal, c’était pas la peine Comment demander à une fille de se déshabiller ça se fait pas, désolée Grigri s’en moque XD . Ils avaient donc rien pour sécher le petit père qui allait mourir de froid… jusqu’à ce que le petit père en question couine et que mademoiselle fasse une remarque qui chamboula Grigori… et merde.  Elle ne pouvait pas se taire ? Maintenant il regardait l’animal qui l’observait aussi, culpabilisant et fit ce qu’il n’aurait JAMAIS pensé faire un jour et qui lui donnait d’ores et déjà des suées froides, il retira sa veste de costume pour la passer au-dessus de l’animal trempé et frictionner en douceur le pelage de l’animal qui ne disait rien… Tout ça parce que cette andouille de fille avait dit qu’il l’aimait bien et que Grigori était incapable de résister à ça… il la maudissait intérieurement – et la bestiole aussi- puisque salissant un de ces précieux costumes auquel il tenait tant. Alors bien sûr, il aurait pu utiliser la magie – c’était même recommandé – mais vu comme l’animal était stressé, il y avait plus de chance qu’il fasse un arrêt cardiaque qu’autre chose. « On peut pas le laisser là, il va se faire bouffer par le premier prédateur qui passe » vu comme il se faisait victimiser par deux bébés Croups, ce renard était clairement pas un génie. Grigori le souleva donc, bien emmitouflé dans son costume… non mais peut être qu’à un moment donné il arrêterait d’y penser. « Tu peux attraper les deux mangeurs de renards pour qu’on les ramène à leur mère qui doit être inquiète et on se charge de notre renard derrière. » Encore faudrait il que la mère essaie pas de bouffer le renard. Il valait mieux poser la question à machine avant « Toi qui a l’air d’être une fan de la faune, il y a des chances pour qu’elle se jette sur le renard et sur moi au passage ou elle va s’intéresser qu’aux petits ? » Dans tous les cas, pas question qu’il laisse l’animal qui. Hé il faisait ses dents sur le costume là non ? « Je vais le tuer. » Peut être que si il devrait le laisser « Mais enlève tes dents de là toi ! » Mais qu’il était bête et il ronronnait presque, si si ça ressemblait à un grognement de satisfaction. Donc le truc roux, il se faisait gronder, il ronronnait mais au secours c’est quoi cette sortie en forêt.

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Ven 20 Aoû - 12:52
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Un instant, la peur l’avait tenaillée mais le jeu en valait la chandelle. Non seulement les bébés croups sont saint et saufs, qui plus est leur prédateur n’en est pas un.

Sans blague, je me disais bien qu’il était un peu petit pour un bison.
Il n’y a pas de bison en Ecosse, rétorque Septima sur un ton parfaitement détaché (hello premier degré).

L’idée d’attirer l’attention des bébés avec de la nourriture fut un franc succès, bien que catastrophique pour sa robe de sorcière. Les croups relâchent leur prise, le renard est libéré délivré des bébés tyrans. Les deux bambins à la triple queue gobent tout rond les bogues de châtaigne. Ça doit sacrément gratter la gorge. Malgré l’état misérable de la pauvre, la véritable victime, Septima ressent comme un vent de soulagement (non ce n’est pas un pet, chassez-moi ces vilaines pensées). Elle s’était imaginée le pire : les bébés de dévorés, blessés mortellement, aux prises avec une créature si féroce que leur deux baguettes (et leur inexpérience) n’auraient pas suffis. Elle aurait tenté le tout pour le tout, aurait certainement mis le feu à la forêt, l’étudiant l’aurait balancé, Septima Ombrage serait la devenue la risée de toute la famille. Brûler la forêt interdite pour sauver des bébés croups… Ses pensées divaguent, voilà qui est inutile, puisque les bébés sont saufs et leur victime aussi.

Maintenant que les croups (comment appelle-t-on un bébé croup ? Un crouppon ? Un croupinet ? Un croupcinet ?) sont prisonnier de leur cage de fortune, l’attention est tournée vers le renard en proie à des douleurs dans de petits gémissements implorant. Pauvre petit père ! Il n’a pas dû les voir arriver. C’est qu’ils naissent avec leurs petites canines bien aiguisées. C’est tout naturellement que Septima fait remarquer l’intérêt un tantinet mignon que le renard porte à Grigori. Faut dire que la tenue de la jeune fille ne donne pas vraiment envie de se lover dans ses bras. Tandis que l’habillement de l’étudiant parfaitement, impeccablement net, propre, immaculé… le renard sait où regarder. Et, contre toute attente, l’étudiant fort ronchon qui croit que les bisons vivent en Ecosse, se sépare de sa veste pour enrouler le renard dedans dans le but de lui tenir chaud. Le renard, avec ses yeux de merlan frit, lance un regard mignon à faire pâlir le chat botté, lové dans les bras de l’étudiant.

Heureusement que ce n’est pas un bison, tu n’aurais jamais pu le porter. Et on aurait dû lancer un amplificatum à ta veste pour l’enrouler dedans.

Cela ressemble à une blague pourtant, Septima avait prononcé ses paroles sans expression à part entière sur le visage.

Tu peux attraper les deux mangeurs de renards pour qu’on les ramène à leur mère qui doit être inquiète et on se charge de notre renard derrière.  
Je vais faire léviter la cage, répond Septima. Si je les prends aux bras et qu’ils t’attrapent les fesses, j’ai peur de ne pas avoir assez de temps pour aller chercher des bogues avant qu’ils t’arrachent un morceau.

Ce n’était pas une blague non plus. D’un coup de baguette, la cage en brindilles et les croups en pleine toilette s’élèvent dans les airs.

Toi qui a l’air d’être une fan de la faune, il y a des chances pour qu’elle se jette sur le renard et sur moi au passage ou elle va s’intéresser qu’aux petits ?
Je n'ai aucune passion, répond d'abord Septima, comme si c'était important de relever. Je ne pense pas que nous nous mettrions en danger. On va rester à distance raisonnable, par principe de précaution. A priori, elle était bien cachée. Le renard a certainement dû passer par hasard à proximité du lit de Maman et les petits l’auront pris par surprise. Ce sont des animaux vifs et gourmands, je ne vois pas comment un animal de cet envergure aurait pu se laisser attraper. Tout ça pour dire, ce sont les petits qui l’ont pris pour une proie, pas le contraire. La mère veut simplement retrouver ses adorables bébés.

Avec un regard de biche, le renard mordille la veste de l’étudiant. Septima n’a jamais vu un canidé aussi félin ! Il fait le beau et regarde le serpentard avec les yeux de l’amour. Pour la première fois, Septima s’autorise à rire.

Tu as un fan… ou un amoureux… ou un nouvel animal de compagnie. Tout en continuant de parler, Septima prend la direction de la cachette de maman Croup. On pourrait l’appeler Croux. Ou Salazar. Ou meringue. J’adore la tarte au citron meringuée. Elle se penche pour éviter une branche basse. Ou Grigoroux, le Renard Roux.

Septima stop ça marche. Elle se tourne vers son coéquipier inattendu avant d’écarter des fougères d’une poigne décidée. D’ici, on aperçoit le tas de branchages censés cacher la Mère avec ses autres bébés.

Je vais déposer la cage devant la cachette. Ainsi, nous n’aurons pas besoin de l’approcher.

Elle s’exécute. La cage se pose sur le sol, juste devant la cachette. Septima cesse toute magie, et les brindilles formant la cage s’affaissent sur le sol. Les bébés croups sont libre. La mère s’autorise une sortie pour venir vers eux. Elle leur assène, chacun à leur tour, trois coups de pattes bien envoyé sur le front. Son aboiement sonore, toutes babines dehors, signifiait surement : rentrez tout de suite ! Car les bébés ne se font pas prier et courent se mettre à l’abris entre les végétaux.

Et maintenant, qu’est-ce que tu vas faire de lui ? Interroge Septima en désignant le renard du menton.

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Dim 24 Oct - 21:21
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Elle était sérieuse la magizoologiste avec ses informations dont tout le monde se foutait ? Pas de bisons en Ecosse et bah ça faisait une belle jambe à Grigori. Savoir ou ignorer ce fait ne changeait pas la face du monde mais bon, si mademoiselle se sentait obligée d’étaler sa science, il allait la laisser faire, ignorer ce qu’elle racontait et tout irait bien dans le meilleur des mondes. Ce qu’il fallait noter, c’est que maman-j’ai-des-enfants-sadiques allait être ravie de récupérer ses petits sadiques dévoreurs de châtaignes et de la bogue qui va avec… Non vraiment, rien que de se dire qu’ils avaient mangé cela, Grigori avait mal à la gorge pour eux. Il regardait une nouvelle fois la tenue de madame la poussiéreuse, comme pour être sûr qu’elle avait vraiment fait ça puis se concentra sur les dires de la miss au sujet du renard.

Grigori qui avait toujours tout fait pour ne pas avoir d’animal, ne voulant pas s’attacher et qu’on puisse l’atteindre à travers une bête qui lui appartenait se retrouvait à enlever sa veste pour attraper le petit animal roux qui de son côté voulait manger sa veste. Il allait en faire un manteau de fourrure s’il continuait. Enfin, il était quand même mignon, se sentant certainement en sécurité dans les bras d’un humain qui n’essayait pas – encore – de le tuer pour sa fourrure. Il jeta un coup d’œil à la Serpentarde qui recommençait avec son histoire de bison. Elle avait un problème avec les bisons cette fille. Il ne pouvait que constater sa logique imparable, oui, si ça avait été un bison, il n’aurait pas pu le porter… Si c’était pour dire ce genre de choses, peut être pourrait elle garder le silence. Et puis alors l’entendre parler de lancer un sortilège sur sa veste de sorcier fit se crisper Grigori, alors ça c’était même pas la peine d’y songer.

Elle comptait faire léviter la cage et bien très bien, ça allait à Grigori jusqu’à ce qu’elle parle de ses fesses. Non mais sérieusement, elle était cinglée cette fille, comme s’il allait attendre que la demoiselle fasse mumuse dans la forêt et aille chercher des bogues… C’est sans la moindre trace d’humour qu’il répondit « Auquel cas, la mère n’aurait pas pu récupérer ses petits puisqu’ils seraient morts. » Non mais que ça soit clair, il ne se laisserait pas mordre par un animal sans le dégommer… bon sauf le renard qui se faisait les dents sur sa veste, lui visiblement il avait le droit.

Par précaution, n’ayant absolument pas confiance en cette fille, Grigori se tint à distance de la cage, observant aussi la baguette de la fille au cas où elle voulait faire une petite blague. Il avait besoin de renseignement sur les réactions que pouvait avoir la maman, n’ayant pas plus envie de se faire mordre par elle que par les petites bestioles en cage. Déjà Machine le reprenait, elle n’était pas passionnée, la fille venait d’attraper Grigori qui se baladait tranquillement, salir ses affaires pour des bébés et elle osait dire qu’elle était pas passionnée. Il avait un peu de mal à y croire. Surtout que derrière elle expliquait des choses. Il regarda le pas doué qu’il tenait entre ses bras « Et toi tu peux pas utiliser ton nez un peu. » Mais bon, le soulagement était là, il n’aurait pas besoin de faire attention à lui et à son paquet vivant. Il ne prit pas la peine de répondre à la demoiselle, observant l’autre qui faisait ses dents.

Il eut un sourire sans joie, non mais il se moquait éperdument d’avoir un fan ou un amoureux, désolé déjà prix en la personne de Macmillan. Quant au nouvel animal de compagnie, Grigori ne se voyait pas spécialement avec un renard, bien trop tape à l’œil avec sa fourrure rousse, sans oublier le fait que c’était un animal sauvage à la base, pas domestique. Elle avait l’air de vouloir à tout prix donner un nom à l’animal et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle avait de l’imagination, en bien ou en mal, Grigori était mitigé… Croux autant l’appeler Roux à ce compte là, Salazar, alors n’étant pas Anglais de naissance, il n’avait aucune affection pour ce sorcier qui ne représentait pas grand-chose pour lui mais pas sûr que les Serpentards puristes aimeraient beaucoup qu’un petit renard se faisant victimiser par des bébés, rappelons le, porte le prénom du si célèbre créateur de la maison vert et argent. Meringue ? ça sortait d’où ça, il avait le bout de queue blanc et ça y est c’était parti ? Ah non pardon, elle aimait la tarte au citron meringuée, une chance qu’elle ne soit pas fan de pâtes à la carbonara, le pauvre renard aurait été appelé Carbonara. Il manqua de s’étouffer, Grigoroux, moi j’ai bien rigolé devant le nom mais bon on me demande pas mon avis  jamais de la vie. Non mais il fallait arrêter le massacre, c’était une catastrophe là, il ne voulait pas entendre une autre de ces idées « Meringue c’était parfait. » Sous entendu, si tu sors un autre nom, je te détruis et je donne ton cadavre aux croups.

Il s’arrêta lorsqu’elle s’arrêta, hochant la tête lorsqu’elle propose de déposer la cage sans qu’ils s’approchent. La mère sortit de son nid, sans trop d’hésitation, ce qui démontrait qu’elle était vraiment le maître des lieux. Alors qu’il s’attendait à un moment plein de tendresse, elle fila une taloche aux petits avant de leur râler dessus, les petits filèrent sans demander leur reste dans le nid. Grigori constata « Partout pareil » il était évident que s’il s’était tiré avec sa fratrie – dans l’hypothèse où ils étaient super proches – pour chasser le renard, leur mère les aurait reçu un peu de la même manière. Tandis qu’elle lui pose la question, il regarda l’animal dans ses bras, sans savoir que répondre. Il n’en savait rien, le laisser ici ne lui semblait pas l’idée la plus intelligente au monde mais l’emmener ailleurs, ça restait un animal sauvage, il ne pouvait l’emmener à Poudlard comme d’autres emmenaient leur chat. Etant donné qu’il n’était pas sûr de ce qu’il fallait faire, il demanda « Il supporterait le froid de l’hiver en Russie d’après toi ? » C’était une très, très mauvaise idée, il en avait parfaitement conscience, probablement que l’animal se ferait la malle dès qu’il en aurait l’occasion mais pour le moment il ne voyait que ça, surtout si cette fille avait raison et que Meringue le kiffait, ce qui serait bien la première fois que quelqu’un kiff Grigori, il n’avait pas envie de le voir débarquer en plein milieu d’un match de Quidditch ou d’une sortie entre potes dans le parc de l’école.


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On a tous un jour eu ce moment de magie, croisé ce héros malgré lui qui veut sauver une vie.
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Octavia Nott
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Mer 24 Nov - 7:21
Un petit, deux petits, trois petits bébés
ft. Grigori


Les bébés sont de retour auprès de leur maman. Septima savoure secrètement sa mission accomplie. Les bonnes actions ont un goût particulièrement agréable. C'est un peu comme manger de la tarte au citron meringuée mais sans mâcher. Ni avaler. Ni digérer. Bref, un explosif happy end plane au-dessus de la forêt Interdite. Une nouvelle décision s'impose : ils n'avaient pas prévu que le renard tombe en amour pour l'étudiant. Ce jeune homme bourru aux manières distinguées s'interroge alors sur les probabilités d'adaptation du renard au rude climat russe. Vraiment ? La surprise électrise la jeune serpentarde. La mâchoire lui en tombe. Depuis leur rencontre il ne fait que se plaindre le menton très haut quand tout à coup il se demande s'il peut emmener un renard écossais en Russie. Et pourquoi en Russie d'abord ? La surprise laisse la place à l'intrigue. Quel curieux personnage. Aussi touchant qu'agaçant. Mais ça, elle ne lui dira pas : convention sociale. Se gardant de l'asséner de questions indiscrètes, Septima lui répond enfin :

Je suis contrainte de briser votre idylle, annonce-t-elle d'un air parfaitement détâché. Quand bien même ce renard t'apprécie, je doute qu'il faille l'éloigner de son habitat naturelle.

Détournant le regard, elle l'invite à prendre la direction du château en se dirigeant à nouveau à travers les broussailles. Prenant les devants, elle écarte les branches touffues des buissons pour permettre à Grigori et son renard amoureux de passer sans encombre ni estafilades.

Je te propose de le déposer chez le professeur Macfusty, déclare-t-elle sans se retourner. Nous pouvons lui faire confiance, elle sait s'y faire avec les animaux, Meringue sera entre de bonnes mains. Une fois soigné, elle le relâchera dans la forêt interdite.

Le ciel commence à s'assombrir. La brume s'imisce traitreusement comme un filet tendu pour vous emprisonner dans la forêt Interdite parsemée de dangers. Le froid nocturne se déploie comme une lame assassine, vous entaillant le cou. Septima frissonne. Le renard dans les bras de Grigori, pourvu de sa grossse fourrure, se moque du froid, préférant contempler son sauveur.

Par chance, il y a de la lumière dans le cabanon du professeur de soins aux créatures magiques. L'élève et l'étudiant frappent à sa porte. Après les avoir accueilli dans son antre, elle prend la relève en déposant le renard dans une cage. Après des adieux déchirant (du moins, pour le renard), les deux serpentards quittent la cabane aux hippogriffes pour se diriger vers le château. Au moment de se quitter, Septima lance :

Au revoir, merci pour ton aide... Grigori Dimitrov.

Par tous les lords, les bons comme les mauvais. Sa mémoire avait flanchée. Elle avait été lente, si lente pour se souvenir que l'étudiant n'était autre que son coéquipier, occupant le poste de batteur dans l'équipe de quidditch de serpentard. Quand elle racontera ça à Björn, son capitaine risque de ne pas rigoler et remettre en question ses exercices de cohésion de groupe.

Ce soir-là, dans son lit à baldaquin, tandis que ses camarades de dortoir jouent à action ou vérité (encore !), elle songe à la maman croup et son état faible. Demain, elle ira trouver le professeur Macfusty pour lui demander conseille quant à un possible coup de vitalité pour cette pauvre maman livrée à elle-même avec ses trois rejetons pendus aux tétines.

En attendant, elle peut s'endormir fièrement. Les bébés ont retrouvé le ventre chaud de leur maman. Le renard sera rapidement remis sur pied. Et ce duo improbable, tout compte fait, s'en ai merveilleusement bien sorti. Tout est bien qui fini bien.

Fin de RP.

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