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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Les bons comptes font les bons amis Ft William Ombrage & Elianor Prince :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Octavia Nott
Octavia Nott
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Dim 7 Fév - 17:53
16h55. Septima fait crisser ses souliers dans un dérapage contrôlé au détour d’un couloir. Le manoir est triste de vide, Hector s’affaire à nettoyer un grand vitrail pendant que Marianne prépare la table pour le goûter.

Dire qu’elle se sentait sereine serait mentir. La fin justifie les moyens n’est-ce pas ? Et les moyens qu’elle avait employés aurait pu être pire, bien plus terrible qu’un mensonge (ou deux…), plus détonnant encore qu’une vérité masquée dévoilée au grand jour.

Papa et Mamma ne devrait plus tarder à arriver. 16h56.

Dans la salle à manger, Septima empile les-dites affaires capitales à ramener. Elle donne un coup de pied dans un coussin pouet-pouet en forme de Focifère pour rassembler le tout, et s’empresse d’aider Marianne à disposer le service à thé en porcelaine sur la table.

« Merci Marianne, tout va marcher comme sur des roulettes ».

Marianne hausse un regard réprobateur dans sa direction, ne se donnant pas la peine de lui répondre. Septima ne lui en tient pas rigueur, elle connait le point de vu de l’elfe sur le sujet. Elle n’a pas manqué de le lui rappeler dès qu’elle avait mis un pied sur le pas de la porte.

16h57. Une belle tarte au citron trône au centre de la table. Dans la cuisine, l’eau chauffe pour le thé.

« Tout va marcher comme sur des roulettes », repète-t-elle comme pour se rassurer.

Marianne rejoint les cuisines en bougonnant « pas correct, pas correct ». La jeune fille s’assure de n’avoir rien oublié. Le thé est prêt à être servi, le goûter prêt à être dégusté, son alibi est entassé dans un coin de la salle à manger, et pour le reste, elle devra improviser. 16h58.

Improviser. Improviser pendant cette réunion de famille improvisée. Vraisemblablement, Septima n’en pouvait plus d’attendre. La jeune fille voulait bien être compréhensive avec les adultes et leurs problèmes, mais sa vertueuse patience à ses limites, et cette longue attente au fil des mois venait de l’atteindre. Après tout, ne fallait-il pas se battre pour obtenir ce que l’on désir ? Ne méritait-elle pas de savoir ? Ne méritait-elle pas d’essayer d’acquérir pour son plus grand bonheur, ce qu’elle désire tant ?

16h59. Si le silence de Papa avait ôté la vertu de sa patience, son propre silence auprès de Mamma serait indéniablement mal reçu… mal perçu… depuis dix jours, entre deux fausses révisions pour les examens, elle avait échafaudé son plan, fort en argumentation, même si les scandales seraient impossibles à éviter.

« Ce n’est qu’un mauvais moment à passer », marmonne-t-elle en pliant une serviette tandis que Marianne découpe convenablement la tarte au citron en lui lançant un « pas correct » entre deux coups de couteau.

17h00. La grande porte d’entrée claque. Septima et l’elfe sursautent à l’unisson. Leur regard se croisent et toutes les deux, dans un même élan, prennent chacune leur place : Septima assise sur une chaise, à sa place, et Marianne, derrière la grande desserte, le genoux s’entrechoquant de peur, un torchon sur la tête.

« Ça va bien se passer ! » la réprimande-t-elle, les doigts croisés devant elle.
« Pas correct ».

Sentant sa paix intérieure de menacer, Septima avale difficilement sa salive, s’efforçant de retrouver puis de préserver toute sa contenance. Les portes de la salle à manger s’ouvrent pour découvrir une Septima de marbre.

17h01.
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Mer 17 Mar - 17:34



Septima et William Ombrage & Elianor Prince
Can you hear me now ? - Bishop Briggs
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Ce matin n’avait pas été d’un repos parfait, Poppy et Thomy avaient réussi à exécuter bordel monstre dans la cuisine, même les enfants lorsqu’ils étaient petits n’auraient pas fait pires. Tu n’as pas levé ta baguette face aux elfes, c’est une chose que tu ne t’autoriserais jamais et de toute évidence, un sourcil a suffi : réprobateur et accusateur. Un quart d’heure plus tard tout était rentré dans l’ordre mais ta colère n’était retombée que d’un tiers, ça avait pu se faire sentir durant ta journée de travail, les papiers volants et s’enflammant sous l’agitation de ta baguette suspendue à tes doigts fins, félins. Manucure rouge mordant effectuée deux jours plus tôt, nombre sont celles qui se sont extasiées sur ce laqué parfaitement exécuté et toi, d’un sourire froid, tu les remerciais, détachée. Tu n’es pas superficielle, pas vraiment ; soignée oui, à l’extrême, il serait étonnant de te voir les cheveux en pétard ou les yeux cernés, inimaginable même pour quiconque ne partage pas ta couche. Même tes enfants ne t’ont jamais observé dans un jour gris, où le sombre enténèbre tes prunelles. Tu ne sembles pas avoir de faille Elianor, pas pour la plupart.
Le bec de Philharmonie a tapé à deux reprises contre le carreau de ton bureau avant que ta baguette ne s’agite pour ouvrir la vitre à la chouette. Une missive entre les serres, elle vint déposer son plumage auprès de tes doigts, pour y faire tomber la lettre que tu ouvris sans chichi. Septima te demandait ta présence au manoir Ombrage à dix-sept heures, pour l’heure du thé mais surtout pour ramasser quelques effets. Tu n’avais jamais été de ces mères qui n’accordent pas un instant à leurs enfants, tu ne pourrais pas non plus décrocher la lune et abandonner ta vie professionnelle pour eux mais la plupart de leurs avis ont pour toi un coût certain, un impact indiscutable. Tu ne prendrais cependant pas la peine de répondre au courrier pour signaler ta présence à ses côtés, elle n’était pas sans savoir que tu formulais toujours une indisponibilité à moins d’être mourante, possiblement ; chose qui n’est encore jamais arrivée donc ça resterait à démontrer.

Ton arrivée au manoir s’effectua à peine avant dix-sept heures et le temps que tu râles à la vue d’un pot de fleurs en train de trépasser, une minute s’était écoulée et tu avais fait ton entrée. Les talons de tes chaussures claquèrent avec ferveur contre le marbre du plancher et tu te dirigeas sans détours en direction des portes closes de la salle à manger ; n’étant pas du genre à te faire désirer ou à chercher plus de théâtralité que de praticité, tu entras sans frapper, découvrant la plus jeune de tes progénitures pâle comme les luminaires des plafonniers.

- Bonjour ! Et bien alors, tu es malade ? J’ai eu une journée difficile chérie, je ne voudrais pas traîner. Pourquoi le thé est-il préparé ? Nous pourrions le prendre à la maison, il suffit de ramasser tes affaires. Et Marianne que faites-vous avec un torchon sur la tête ? Bonjour par ailleurs.

Puis ton regard se dépose finalement sur la table, alors qu’impérial il trainait sur les présences vivantes de la salle. Le nombre de tasses claque comme un martinet contre ton cervelet, crispant un instant tes doigts contre les bordures de ton sac.

- Marianne prend le thé aussi ?

Et tic-tac, la porte de l’entrée claque et tu fais volte-face, pour peut-être exploser dans moins de temps qu’il n’en faudrait pour soupirer.
Visage où le doute s’installe, où le pâle porcelaine se prélasse.
@Septima Ombrage & @William Ombrage
Koschtiel
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Mer 17 Mar - 23:00
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3 juillet 2020
Ma fille m’écrivait de temps à autre et ses lettres comportaient régulièrement des messages cachés. Je m’étais plusieurs fois fait la réflexion qu’elle aurait pu faire une excellente espionne si elle cultivait ainsi son goût pour la cryptographie. Dans sa dernière missive, donc, le texte qu’elle avait rédigé pour moi recelait un message qui me signifiait clairement que ma femme… enfin, que mon ex – je ne m’y ferais jamais – viendrait au manoir pour le thé et un goûter.
Elianor…
Même si nous avions décidé d’un commun accord de ne pas nous lancer dans une guerre ouverte, elle et moi, je ne l’avais pas vue depuis un bon moment. Je me demandais souvent comment elle allait, ce qu’elle faisait, si elle était heureuse, si tout se passait bien pour elle… Elle me manquait, c’était une évidence, mais je devais respecter cette séparation, cette effroyable distance qui s’était installée…
Il n’était pas rare que je songeasse à notre passé, il y avait tant de moments que j’avais aimé vivre avec elle… mais voilà, tout ça, c’était avant

Sachant que ma fille et mon ép… mon ex seraient au manoir pour 17h, je ne pensais évidemment qu’à cela durant toute la journée. J’avais un costume impeccable, j’avais tâché de ne rien laisser paraître, bien sûr, j’avais même redoublé d’attention sur mes différentes tâches, au bureau. Pour éviter de trop penser, pour me concentrer sur autre chose… Je n’avais pas contacté Meredith de la journée, non plus, je n’avais pas la tête à cela. Et pourtant, mille et une questions se bousculaient et me taraudaient l’esprit… j’étais complètement perdu, sans véritable repère dans cette situation. Je n’avais pas osé chercher à m’expliquer avec Elianor, pour la simple et bonne raison… qu’elle avait raison. Je n’avais même pas eu besoin d’essayer de me mettre à sa place, elle était parfaitement dans son droit et je le savais pertinemment.

Du côté du manoir, les instructions aux elfes de maison étaient très claires. Pour le goûter, il fallait que le dessert préféré de Septima soit servi. Et que tout soit prêt pour le thé. C’était dans la logique des choses. Et puis… il y avait moi. Moi qui devais me préparer psychologiquement. Moi qui avais du mal à m’y retrouver entre ce que je ressentais, ce que je voulais, ce qui se passait et ce que je loupais…

Étais-je prêt pour la revoir ? Je ne savais pas…
Avais-je envie de la revoir ? Oui, toujours.
Je regrettais vraiment tout ce qui s’était passé. Les faits étaient là, certes, mais ce putain de ressenti… jamais je ne m’étais senti aussi à côté de la plaque que ces six derniers mois. Ou sept. Je ne savais même pas dire exactement. Et si depuis le mois d’avril j’entretenais une relation amoureuse avec Meredith, ce n’était pas tout à fait la même chose… Je l’aimais beaucoup, c’était sûr, mais les papillons dans le ventre, la chaleur dans tout le corps… ce n’était pas pareil. Je ne savais pas trop comment expliquer cela, mais je ne pouvais que faire ce constat.

Au bureau, j’avais eu beau me concentrer le plus possible sur les rapports, les ordres de mission des oubliators et les autres paperasses du genre, mon esprit avait été ailleurs une bonne partie de la journée. Il fallait dire, aussi, qu’il suffisait de presque rien, tout me ramenait toujours à elle. Elianor… Un livre, une photo, une chanson… parfois, un seul mot, tout simple, ou une odeur me renvoyait à elle. C’était surprenant et imprévisible, mais repenser à nos moments passés me faisait prendre pleinement conscience de ce que j’avais perdu : la femme de ma vie, la seule que j’avais vraiment aimée… et que j’aimais toujours. Mais ça, c’était une autre histoire…

Et quand j’avais quitté le Ministère pour rentrer chez moi, j’eus bientôt cette boule au ventre assez significative. Petit stress. Je ne contrôlais pas. J’avais eu envie d’acheter des fleurs pour les offrir à Elianor, mais je ne l’avais pas fait, m’arrêtant à la dernière minute en songeant que cela aurait juste crevé les yeux que je savais que notre fille avait arrangé ce rendez-vous.
Je ne devais pas rentrer trop tôt, alors même une fois arrivé aux abords du manoir, j’avais marché un peu, avant d’enfin tourner ma clef dans la serrure. Je n’allais pas mentir, Elianor méritait de connaître toujours la vérité. Et puis, Abigail m’avait conseillé de lui parler. Je n’étais pas sûr d’y arriver, mais ça ne coûtait rien d’essayer.

Je poussai la porte et entrai chez moi, avançant vers la salle à manger, le cœur battant. Je me sentais comme un adolescent avant un premier rendez-vous. C’était ridicule, je le savais bien, mais j’avais passé la journée à ne penser qu’à ce moment et, actuellement, je ne me sentais pas forcément mieux.

« Bonjour Elianor, bonjour Septima. » Par Salazar, je n’avais pas su quoi dire d’autre. Et mon regard se posa sur le dos d’Elianor, sur sa silhouette que ses chaussures à talons hauts affinaient… Bon sang, elle était mafnigique.
Et j’en perdais presque mon flegme habituel.
« Ne reste pas debout, Elianor… » Oups, pas terrible… mais je ne savais pas trop comment amorcer une conversation pour le moment…
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Octavia Nott
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Sam 20 Mar - 20:44
Il y a les situations étranges, les situations délicate, les situations difficiles, les situations gênantes, les situations ambigu… et il y a les situations de merde. Clairement, le profil de la situation actuelle s’y apparente. Septima reste de marbre, l’expression de son visage ne tressaille pas sous la tension qui vient de grimper dans le séjour du manoir Ombrage. Cette situation, elle s’y attendait. Etant donné les tenants et les aboutissants, la situation ne pouvait se retrouver autre que… merdique. Préparée à cette monumentale gêne (ainsi qu’à la tempête en perspective), elle ne répond pas tout de suite à mamma, coupée par l’irruption de papa dans la pièce. Et  bien, si la situation de merde est gênante, en quoi ça pouvait la regarder ? Il y avait bien d’autres merdes et de gêne à venir. Elle ne réagit ni plus ni moins à l’évocation de la journée chargée que sa mère venir de vivre. Tandis que papa invite mamma à s’installer, Septima ouvre enfin la bouche :

« Bonjour ! Je ne suis pas malade, mamma, j’avais simplement envie d’un thé et d’un goûter. Marianne a préparé mon dessert favori ».

De ses longs doigts osseux, elle désigne la tarte au citron meringuée trônant au beau milieu de la table.

« Quoi de mieux qu’un bon dessert pour discuter, autour d’une table, en famille ? J’ai moulte chose à vous parler. En fait, il y a un sujet précis que j’aimerai traiter avec vous… ».

Avait-elle la berlue où son père se plier en quatre pour accueillir comme il se doit son ex-épouse… ?

« … particulièrement avec toi, mamma. Car… ».

Elle lance un regard vers son père, pour déclarer, dévoiler, avouer délibérément et implicitement ses cachoteries.

« … après votre rupture, j’ai un souhait à émettre. Un souhait me concernant, en lien avec votre séparation. Il me concerne directement, ce pourquoi Marcus n’est pas présent. Ce sera peut-être difficile à entendre ».

Son regard bascule sur sa mère.

« Ce sera peut-être difficile à accepter. Sache, Mamma, que j’y ai murement réfléchi. J’ai choisi la voix de la raison, celle édictée par mon cœur, et surtout, dictée par une envie profonde. Je précise, que cette volonté n’est accompagnée d’aucune animosité ; c’est un choix que je fais sans reproches. Il s’agit juste de mon choix, celui dont j’ai envie. J’espère, Mamma, qu’il n’entachera pas notre… ».

Elle stoppe sa tirade un instant pour choisir ses mots.

« … bonne relation ».

Pourquoi tourner autour du pot ? Faire tourner les têtes en bourrique, manipuler le suspens, alimenter les tensions. Une part de tarte meringuée de servie aimablement par l’elfe Marianne, Septima sert trois tasses de thé fumantes. D’une voix calme et posée, son visage inlassablement de marbre, Septima attrape une cuillère à dessert et déclare :


« Je désir vivre avec papa ».

Les jeux sont faits. Son avenir aussi. Et les bonnes relations entre papa et mamma… et bien, ils se débrouilleront. Les problèmes des adultes ne sont pas les problèmes des enfants. Septima en aura bien assez comme ça avec Papa pour la sermonner sur son mensonge (elle lui avait dit en parler à sa mère) et la réaction de mamma à la nouvelle déterminera le degré de problèmes qui se posent dorénavant entre elles.
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Sam 10 Avr - 23:33
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3 juillet 2020
J’avais invité Elianor à prendre place à table, parce que je ne pouvais pas imaginer la recevoir ici sans qu’elle ne puisse se sentir accueillie en bonne et due forme… Même si sa question concernant le thé était quelque peu désobligeante à mon égard… Elle avait toujours aimé me taquiner, alors je prenais ça comme ça…
Quant à Septima… elle commença par expliquer le pourquoi de la présence de sa mère en ces lieux… et je tiquai. Dans sa lettre, ma fille m’avait clairement dit qu’Elianor serait là. Mais, visiblement, ma femme n’était pas au courant que moi, je serais là aussi… Léger froncement de sourcils. J’adorais ma fille, mais j’aimais ma femme. Entre elles deux, cela n’avait jamais été l’amour fou et passionné, mais elles restaient les deux femmes de ma vie. Alors, entre ma femme qui semblait étonnée de me trouver chez moi et ma fille qui avouait qu’elle avait manigancé cette rencontre dans le dos de sa mère, je ne savais pas quoi penser.

D’ailleurs, il était clair que ma petite princesse avait parfaitement conscience de ce qui était en jeu ici. C’était une technique que je ne pouvais pas cautionner… Mais, d’un autre côté, Elianor serait-elle venue si elle s’était doutée de ma présence ? Je ne pensais pas… nous ne nous étions pas vus depuis des mois, maintenant. La plupart de nos échanges se passaient par hiboux interposés et elle me manquait, je ne pouvais pas faire autrement que de penser à elle, c’était ainsi. Et, de plus en plus, je songeais que je me devrais d’être honnête avec Meredith, parce que la vice-rectrice de l’université ne méritait pas d’être avec un type qui était toujours amoureux de son ex. Elle méritait bien mieux.
En écoutant ma fille prendre une tonne de précautions pour amener le sujet, je ne pus qu’anticiper la catastrophe diplomatique qui s’annonçait. J’avais toujours eu à cœur de préserver nos enfants au maximum, dans toutes nos histoires, mais nous étions là dans une situation où il n’y avait rien que j’eusse pu faire en ce sens. Septima tendait elle-même à sa mère le bâton avec lequel se faire frapper.

Pour l’heure, je laissais Septima parler. Elle avait des choses à dire et elle le faisait en assumant ses responsabilités et ses propres désirs. Au fond, elle ne se débrouillait pas trop mal, mais elle enrobait peut-être un peu trop les faits.

Elianor se tourna vers moi : « Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?»
« Quoi ? Septy ne t’a rien dit ? » Je me massai un instant le front. Ma chère fille me mettait dans une situation pour le moins délicate. Nous étions en juillet. Elle était venue me parler de tout cela en février… et elle était censée parler à sa mère. Chose qu’elle n’avait pas jugé utile de faire, selon toute apparence. Je la foudroyais du regard. « Septima, tu m’avais promis… »

J’aurais aimé que les choses soient simples, mais ça ne pouvait pas être le cas… Je devais jouer mon rôle de père, d’adulte responsable et montrer à Elianor qu’il n’y avait aucune machination contre elle dans cette histoire. J’espérais tellement qu’elle pût se rendre compte que je ne tenterais jamais rien contre elle… Je l’aimais bien trop pour cela.

« Tu sais que vivre ici, ça veut dire que tu vas voir défiler toutes les putes de ton père à longueur de temps ?»

Je fus refroidi d’un seul coup. Je savais bien qu’Elianor m’en voulait et m’en voudrait toujours d’avoir passé la nuit avec Meredith, au lieu de revenir dans le lit conjugal, mais bon sang, il y avait la façon de dire les choses, aussi… Devant notre fille…

« Elianor, je t’en prie… pas devant Septy… » Je devais assumer mes conneries, je le savais bien et c’était la raison pour laquelle je n’avais pas rechigné quand elle était partie avec les enfants, c’était pour cela que je me montrais si conciliant. Je savais que j’avais merdé et que je ne méritais que son dédain…
Mais je l’aimais toujours. Et c’était ce qui rendait les choses difficiles pour moi.

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Octavia Nott
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Lun 12 Avr - 21:24
Une étincelle jaillie dans les bas-fonds de son crâne. Ce sont les pires, ces flammes attisées au creux du cerveau, échauffées par les plus rustres de vos sentiments. Pour l’heure, Septima travaille à l’étouffer. Il est hors de question que leur discussion « mature » en « famille » tourne à la dispute.

La jeune fille se pare de marbre, un marbre ordinaire, une expression habituelle qu’elle arbore rarement avec ses parents. A la maison, elle n’a pas besoin de porter de masque. Mais ce visage est de fer, et il l’aide à combattre les tempêtes qui l’assaillent, comme une bulle protectrice. C’est la première fois qu’elle a besoin de le revêtir au Manoir. Elle n’a encore jamais eu besoin d’enfiler une cuirasse pour contrer ses parents. Les autres pensent qu’ainsi figée, elle est hautaine, voire dédaigneuse. Les siens savent ce qu’elle tente de cacher : tantôt de la joie, tantôt de la frustration… tantôt de la colère. Bref, une pluie de sentiments, de ressentiments, compris ou incompris, trop nombreux ou trop mélangés. Septima Ombrage n’aime pas les profusions de sentiments qu’elle juge contre-productif.

Désormais droite comme un i, Septima s’empare d’un pot de miel avec son picot en bois pour en déposer une bonne grosse rasade dans son thé fumant. Comme Mamma la regarde avec insistance sans broncher ni bouger, elle dépose la même dose de miel dans sa tasse. Ce geste se voulait altruiste, sociale, dirigée pour apaiser les tensions. Cependant, derrière son expression figée, elle n’a qu’un souhait : celui de renverser entièrement le pot de miel dans sa tasse et de le lui jeter à la figure. Quelle plaie ces adultes ! Décidément, Septima peine à cacher son agacement. Les gens et leurs sentiments !

Pourtant elle savait. Elle le savait. C’était prévisible, cela ne pouvait pas se passer autrement. Elle ne pouvait pas éviter la colère de Mamma. Une colère légitime. Mais cette expression ouverte des tromperies de son père. Sous son nez. Septima n’apprécie pas. Assurément, elle ne doit pas perdre le fil de son objectif, elle s’efforce d’ignorer la remarque de sa mère pour détendre notamment la gêne de Papa :

« Mamma, ce qui se passe entre vous ne me regarde pas. Je suis Septima, votre fille. Tout ce qui m’importe ce sont mes relations avec vous. J’ai choisi de ne rien te dire car je ne savais pas comment aborder le sujet sans que tu te froisse. Deux options s’offraient à moi : soit je passais ces cinq derniers mois en froid avec toi, soit j’assumais la responsabilité de ce non-dit et de ce mensonge envers Papa… »

Mamma lui coupe net la parole :

" Parce que tu pensais qu’en me l’annonçant aujourd’hui je ne serai pas hors de moi ?"

« …. Mensonge de mise… », continue Septima sans relever, « …car si je lui avais dit ouvertement te cacher mes desseins, il ne l’aurait pas accepté ».

Le silence s’installe. C’est de marbre que Septima observe Mamma la foudroyer du regard. Un regard dur, des yeux lourds, perçant, tranchant, menaçant. Que menace-t-elle au juste ? L’impression que sa fille l’a trahie ? La certitude que son de son mari (ex) l’a trahie ? Septima comprend que son grade de mère  vient de prendre un coup. Elle ne peut pas lui en vouloir, même si ce regard posé sur elle est à la limite du supportable. Elle reprend :

« Naturellement, nous nous consacrerons du temps, à nous deux ».

« Et à Marcus", réplique Elianor. "Nous sommes une famille ! ».
« Mais aussi du temps pour toutes les deux », insiste Septima pour bien ancrée l’idée dans l’esprit de sa mère. "Rien que nous".

Apparemment, elle vient de marquer un point. Elianor est toujours furieuse, mais l’idée de passer du temps entre mère et fille, chose qu’elles n’ont jamais fait, l’a certainement séduite. Un silence de plomb s’installe. Septima et Mamma s’observent : d’un côté le regard furibond, de l’autre le regard inexpressif. La jeune fille attend qu’elle reprenne la parole. Rien ne vient. Septima n’a plus rien à ajouter, alors elle tend le pot de miel à son père d’un geste lent, décidé, et lui présente ses excuses :

« Je suis désolée de t’avoir menti, Papa. Il le fallait ».


Faute avouée à demi pardonnée ? Faute envers Mamma… faute entière envers Mamma pour toujours. A ces derniers mots, Elianor ricanne. Un rire jaune.
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Mar 13 Avr - 18:22
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3 juillet 2020

Situation dantesque, je ne savais pas trop sur quel pied danser. Entre Septima qui m’avait menti par omission et mon ex qui me mettait au pilori devant ma fille en parlant de « mes putes », je ne savais vraiment pas quelle était la meilleure option qui s’offrait à moi.
En réalité, j’aurais aimé avoir une urgence au boulot, là, maintenant, tout de suite. Ou une réunion exceptionnelle du Conseil d’Administration… tout plutôt qu’avoir à subir cette conversation à laquelle je n’étais pas préparé. Oh, je pouvais bien deviner comment devait se sentir Elianor… tout comme je pouvais comprendre le choix de Septy de ne pas avoir annoncé d’emblée la couleur à sa mère… mais bon sang, je me sentais de trop, là. Ou coupable. Ou les deux.
En tant que père, en tant qu’adulte, n’aurais-je pas dû chercher à contacter Elianor pour lui parler de cela ? J’étais au courant de la volonté de ma fille depuis des mois… et j’avais attendu pour agir, alors qu’il ne le fallait pas. Erreur de calcul de ma part… mais il n’était pas rare que j’attende un peu trop pour certaines choses.

Observant Septima, je lui vis un visage fermé. Comme une huitre. Je ne l’avais jamais vue comme cela. Jamais. Ma fille s’était forgé une carapace pour ne pas être trop facile à lire pour les autres… Mais elle n’avait jamais revêtu ce masque de porcelaine ici, au manoir, en famille. Je lui savais gré, cela dit, de ne pas avoir réagi à la pique lancée par Elianor à mon égard. Je ne voyais pas de putes, c’était un jugement de sa part pour les partenaires que je pouvais avoir, rien de plus. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, après tout, j’avais toujours été voir ailleurs, je ne le lui avais jamais caché mon hypersexualité. Et elle avait accepté, d’une certaine manière, tant que les choses restaient claires et que je ne préférais pas mes maîtresses et amants à mon épouse. C’était pour cela que je n’avais pas cherché à expliquer ce qui s’était passé ce soir-là, avec Meredith. Même si j’entretenais depuis quelques mois une relation plus sentimentale avec la vice-rectrice, cela n’avait rien de comparable avec ce que j’éprouvais toujours pour Elianor. J’avais tout gâché et la situation de notre famille en pâtissait bien évidemment. Il n’aurait pas pu en être autrement, à vrai dire.
Néanmoins, donc, notre fille avait la décence et la présence d’esprit de recentrer la conversation. Et j’écoutais l’échange entre les deux femmes de ma vie, en me sentant à la fois concerné et à l’écart. Etrange sensation, encore une fois.

Septy et son frère avaient souvent eu du mal à s’entendre, bien que Marcus ait toujours eu une attitude assez protectrice envers sa petite sœur, mais devant elle, il faisait comme s’il n’en avait rien à foutre d’elle. Un comportement de grand frère, en somme…
« Elianor, je suis sûr que Septy n’oublie pas son frère. Et c’est une bonne idée que vous passiez un peu de temps entre femmes, non… ? »
« C’est ça. William, comme ça, tu inviteras qui au manoir ? La vieille Carrow ? la petite Towsen ? Tu couches avec qui en ce moment ? Alyssa ? ou un homme, peut-être ? J’ai bien vu que tu regardais les fesses de Greyback, la fois passée…»

Je gardais le silence. Elle était énervée, c’était sa colère qui parlait. Je devais bien garder ça à l’esprit. J’aurais aimé que nous n’ayons pas ce genre de discussion devant notre fille adolescente… mais apparemment, Elianor était plutôt dans l’optique de jouer la transparence.
« Je ne ferais jamais rien qui puisse nuire à Septima. Ni à Marcus. Ni même à toi, Elianor. Quoi que tu en penses… » J’aurais pu jouer la provocation, mais cela n’aurait servi à rien. De tous les noms qu’elle avait cités, il n’y avait que Meredith avec qui je couchais. Et ça, Elia le savait parfaitement. Elle voulait juste essayer de faire en sorte que Septy me prenne pour un salaud.

Je regardais ma fille.
« On en parlera plus tard, Septy. Pour l’instant, ce n’est pas la priorité. » Il valait mieux régler cette histoire avec Elianor et discuter de cette omission entre nous ensuite.
« Elianor, vois-tu un inconvénient à ce que Septima revienne vivre ici, au manoir ? »  

Autant aborder la véritable question directement. Marcus était majeur, il pouvait faire ce qu’il voulait, mais il était évident que toute cette situation n’allait pas nuire à nos enfants. Du moins, je l’espérais vraiment.
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Mar 13 Avr - 18:59
L’étincelle, comme jaillissant sous un nid de paille, commence à prendre feu. Autant que faire ce peut, Septima durci ses traits (si tant est qu’il est possible de les durcir plus qu’ils ne le sont déjà). Dans son palais mental, les mots visant à lui faire garder son calme défilent sans discontinuer : je le savais, je m’y attendais, elle ne pouvait pas réagir autrement, elle finira par se calmer, si ce n’est pas ce soir ce sera demain.

Une discussion démarre entre Papa et Mamma. Une fine brindille s’allume d’une frêle flamme. Derrière la roche qui lui sert de visage, Septima sent qu’elle va exploser. Et le feu de son étincelle aussi. La discussion avance, Septima a l’impression de voir de la fumée s’échapper de ses narines. A cet instant, elle redoute de sortir de ses gonds, jugeant l’expression de la colère comme une preuve de stupidité inutile à la discussion et à leur problème.

Elle ne comprend pas. Comment un adulte peut-il mettre en exergue son égo ? Sa mère et elle n’avaient jamais vraiment été proche. Durant toute son enfance, Septima avait subi ses remontrances : tiens toi droite, ne met pas les coudes sur la table, peigne tes cheveux, est-ce que tu as des vêtements sans col claudine ? Ce soir, malgré la forme, sa fille lui réclame une faveur : celle de la comprendre. Exécuter ce qui semble être bien pour elle. Pour son bien. Lui donner sa bénédiction pour un souhait qui lui tient à cœur. Au lieu de ça, Mamma préfère sauver sa fierté. Ce n’est pas comme si elle lui avait craché qu’elle ne voulait plus jamais la voir !

A l’ultime question posée par Papa, Elianor prend appuie sur la table pour se lever. Elle n’a pas touché à sa tasse thé. Son regard balaie la pièce, scrutant d’abord Septima d’un œil noir, puis son regard s’arrête sur William :

« Apparemment je n’ai pas le choix », répond-elle d’une voix contenant difficilement sa colère. « Ta fille a déjà fait le sien. Devrais-je choisir l’option qui va à l’encontre de sa volonté ? Le temps que je passe à la maison, autant le passé sans adolescente renfrognée ».

Dorénavant debout, Elianor se dirige vers la porte, faisant claquer ses talons sur le sol.
L’étincelle devenue flamme, la petite brindille s’enfume et le feu s’embrase. D’un geste sûr, Septima attrape sa tasse de thé en glissant son index dans l’anse. A l’évidence, sans nul doute, toute ambiguïté d’écartée, la guerre est déclarée. Elle s’exprime d’une voix posée, monocorde, sans quitter des yeux le dos de sa mère : elle souhaite que leurs regards se croisent dès qu’elle aura entendu sa réplique.

« Il n’y a plus qu’à espérer que tes prétendantes soient plus enclines et agréables pour prendre le thé, Papa ».

Et elle porte la tasse à ses lèvres pour en boire une gorgée, sans ciller du regard.
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Mar 13 Avr - 21:12
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3 juillet 2020

Face à ce qui se passait ici et maintenant, il était assez difficile de pouvoir analyser correctement la situation. J’essayai, pourtant. Elianor était plus que fâchée, ma fille s’enfermait dans une attitude qui ne m’était pas familière...
Nous avions voulu faire en sorte que nos enfants puissent se sentir bien malgré notre séparation, mais ces derniers temps mon épouse semblait être particulièrement à bout. Par ma faute. Je méritais sans doute le traitement qu’elle me réservait.
J’avisais le pot de miel que Septy avait placé devant de moi. Le miel d’acacia se mariait à merveille avec le thé noir, alors j’en pris une cuillerée que je déposais dans ma tasse, avant d’y faire tourner ma cuillère tout doucement, de façon à faire fondre le miel.

« Elianor... on rediscutera une autre fois de tout ça, si tu veux. Une chose à la fois. »
Cela me conviendrait bien mieux de reporter à plus tard, car je ne me voyais pas avoir cette conversation avec ma femme devant notre fille. Mais Elianor avait balancé quelques vérités qui pourraient poser question à Septima. Il allait falloir que je me prépare à ses interrogations possibles. Il y avait des chances que ma fille ait besoin de quelques réponses de ma part. « Pour l’instant, on fait comme ça et puis on avisera. On essaie, d’accord ? »

De toute façon, s’il fallait amener cette affaire devant un juge pour les affaires familiales, la volonté de Septima serait l’argument qui primerait. Ma fille m’en avait parlé, elle avait fait des recherches sur le sujet. Et moi, eh bien, j’avais tendance à lui faire confiance. Je ne voulais pas aller à l’encontre de ma femme, mais je ne voulais pas non plus que ma fille se sente délaissée ou que sais-je encore. La discussion que j’avais eue avec elle récemment m’avait laissé une impression qui ne me plaisait pas vraiment. Je ne voulais pas que ma petite princesse soit mal dans sa peau, je ne voulais pas qu’elle souffre, je ne voulais pas qu’elle se sente seule… N’était-ce pas là tout ce qu’un père de famille pouvait souhaiter pour sa progéniture ? qu’elle soit bien, qu’elle puisse s’épanouir, être heureuse… Si cela devait se passer en vivant au manoir avec moi, eh bien, qu’il en soit ainsi.

J’aurais aimé que la rencontre puisse se passer autrement. Bien sûr, je ne m’attendais pas à ce que mon épouse me tombe dans les bras, mais j’avais espéré un peu plus de compréhension ou au moins d’une tentative d’empathie de la part de ma femme. Mais ce ne fut pas le cas. Et elle se dirigeait déjà vers la porte, la tête haute, comme si elle venait de gagner à un quelconque combat.
« Nous en reparlerons à la fin du mois. On verra bien comment vous vous débrouillez à deux. William, j’ose espérer que notre fille n’aura pas à supporter des petits-déjeuners en compagnie de tes pétasses. »
Et allez, encore une pique… Elle était douée pour les reproches, il n’y avait pas à dire. Et pour les jugements, aussi, mais ce devait être en lien avec son boulot, ça. La justice, elle l’avait dans la peau.
« Je pense que j’ai été clair sur le sujet. »
Je n’allais pas renchérir. Elianor était prête à partir, Septima avait son thé, moi aussi. Marianne s’apprêtait à raccompagner ma femme.
Je regardais un instant le contenu de ma tasse, comme si j’allais y trouver la force de courir après Elianor pour lui présenter mes excuses, lui dire ce que je ressentais vraiment, lui promettre d’essayer d’arrêter de suivre ces pulsions qui me faisaient perdre la tête… mais rien ne vint.
Hormis quelques mots, sortis tout droit de la bouche de ma fille. Je relevais le nez pour la regarder.

« Septy… n’en rajoute pas. » Mes prétendantes, comme elle disait, ne mettraient pas les pieds ici en présence de ma fille. C’était une décision mûrement réfléchie. Je ne voulais pas de nouveau drame au manoir. Je pris à mon tour une gorgée de thé. « Marianne, tu peux apporter la tarte au citron. »  

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Octavia Nott
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Mer 14 Avr - 22:32
La boîte crânienne de Septima s’est transformée en cheminée. Sortie de ses gonds, ses yeux brûlent intensément de rage. C’aurait pu être simple. Tout aurait pu être simple. On se met d’accord, on se sert la main, chacun y trouve son compte, et les bons comptes font les bons amis. Non, rien de tout cela n’aura lieu. L’égo s’en est mêlé, la profondeur de l’égoïsme humain ne cessera jamais de l’étonner.

Dans le fond, Septima s’en veut. Elle s’en mord les doigts d’avoir, ne serait-ce qu’un seul instant, cru à l’heureux dénouement de cette négociation. Avait-elle été stupide ? Naïve ? S’est-elle trompée dans son jugement ou aveuglée d’un fol espoir ? Quelle idiote, c’était absurde, comment avait-elle pu espérer l’impossible ? L’erreur, la déception, l’agacement, le mépris, un florilège de sentiments entremêlent ses pensées. Son ventre se noue. Elle ne peut plus faire machine arrière. La guerre est déclarée. Mamma n’en restera pas là, et elle, elle n’a pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds. Les choses sont simples, tout ce qu’elle avait à faire, c’était de les accepter.

Marianne s’apprête à raccompagner son ancienne maîtresse jusqu’à la porte d’entrée. La pauvre elfe de maison, mue par l’angoisse, se fait craquer les doigts, regardant alternativement Elianor, puis William, et puis sa jeune maîtresse qui pour une fois ne lui accorde aucun regard. La pauvre créature ne sait plus si elle doit accompagner Elianor ou servir la tarte au citron. Elle prend sa tête entre ses mains.

« Nous sommes le 3 juillet, Mamma. Disons le trente, aux alentours de dix-sept heures ? Pour prendre le thé….

- Ne me provoque pas ! ».

Le ton tonitruant de sa mère venait de remplir la pièce, comme si on entendait que lui, comme si sa simple prononciation faisait taire tous les bruits possibles aux alentours. Le visage furibond de Mamma ne présage rien de bon, sa droiture, la puissance qui émane de toute la force de sa prestance menace la première mouche qui oserait voler.

« C’est toi qui a commencé, Mamma », reprend Septima, conservant son ton enflammé de calme. « J’ai énoncé ma requête, elle est juste, elle est mienne. Au lieu de voir mon bien-être en jeu, tu préfères soigner ton égo blessé. C’est ton choix Mamma. Tu as fait ton choix. Et j’ai fais le mien. Advienne ce que pourra ».

Elle a peur, évidemment. Une peur cachée derrière le feu de sa colère et le marbre de son visage, se déridant seulement pour parler. Mamma est forte. Mamma est très forte. Consciente de la puissance à laquelle elle s’oppose, Septima n’en a pas moins décider de l’affronter.

Par Merlin ! Par Morgan ! Par tous les vieux mages ! Quand on y repense, elle avait culpabilisé à l’idée d’utiliser la potion du Turbo memoriae. Septima avait envie d’affronter une tribue de cognard à mains nues pour se flageller. Pourquoi avoir eu autant de scrupules ? Mamma en a-t-elle en ignorant à ce point sa volonté ? Septima se jure de ne plus jamais hésiter à employer la manière forte. Là où il n'y a pas de bons comptes, la fin justifie les moyens. Et Septima ne dispose d'aucun moyen pour changer la donne. Soumettre Mamma à sa volonté.

"Tes coups bas, tu ne les emporteras pas au paradis !" Termine par dire Elianor à l'adresse de William.
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Jeu 15 Avr - 15:46
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3 juillet 2020

Si on m’avait demandé de choisir entre ma femme et ma fille, j’aurais été tout simplement incapable de le faire. Je les aimais toutes les deux, pas de la même façon, bien sûr, mais au moins aussi intensément.
Elles avaient toujours eu un peu de mal à s’entendre, sans doute à cause d’une sorte d’incompatibilité de caractères... des caractères assez proches, finalement. Entre elles, il n’y avait jamais eu la même proximité qu’entre Elianor et Marcus. Allez savoir pourquoi...

Mais pour l’heure, il était évident que ce rendez-vous organisé par Septima pour annoncer à sa mère ce qu’elle voulait était devenu comme un conflit ouvert. Ma femme m’avait lancé des piques, que somme toute je ne pouvais que trouver légitimes, et elle se sentait blessée. Peut-être pas dans son orgueil comme le soulignait Septy - Bon sang, mais elle jetait de l’huile sur le feu, ma chère fille ! -, mais dans son cœur de maman. Car quand on devenait parent, cela signifiait que le sens des priorités changeait, et pas qu’un peu.
J’aurais donné tout ce que j’avais pour préserver ma famille, pour la garder intacte et soudée... mais le sort en avait décidé autrement.

Je m’en voulais d’avoir tout gâché. C’était un sujet que nous abordions très régulièrement en thérapie, Angus et moi. J’avais suivi un instinct protecteur alors que j’aurais dû suivre le chemin de la raison. Difficile de comparer ça à autre chose ou d’expliquer la situation autrement.
La colère d’Elianor à mon égard était légitime et si j’avais espéré qu’Abigail ait raison en me conseillant de chercher à parler à ma femme, je constatais ce soir que la jeune femme s’était trompée. Mais il fallait dire, aussi, qu’elle n’avait jamais vu Elianor en colère... Abi était douée avec les créatures féroces et sauvages, pourtant... ses conseils auraient dès lors pu être très judicieux.
Mais entre ma fille et ma femme, il était difficile de savoir qui des deux était la plus à plaindre. Elles en venaient à se crêper le chignon et moi j’étais là, témoin impuissant de la scène, défendu par la plus jeune, pris en grippe par celle que j’aimais. Triste situation…
« Septima !» Elle allait loin, tout de même, dans ses propos, je ne pouvais pas la laisser parler à sa mère sur ce ton. « Fais attention à ce que tu dis. Et à comment tu le dis. »

Je n’avais jamais été le genre de père à s’énerver sur ses gosses, à crier ou à faire usage de punitions physiques ou exagérées. Mais si Septima venait à se montrer trop effrontée envers la femme de ma vie, je le prendrais vite assez personnellement et il me serait alors facile de jouer l’indifférence. Enfin, « facile »… entendons-nous bien…
Ma fille tenait tête à ma femme. Et je ne pouvais pas ne rien dire. Mais, d’un autre côté, ce conflit n’était pas le mien. Dans l’idéal, j’aurais aimé qu’on puisse continuer à vivre tous ensemble, ici, en famille, avec Marcus qui me donnait bien peu de nouvelles.
Mais Elianor me lança une nouvelle phrase… « Mes coups bas ? » Alors là… c’était la meilleure… Je la regardais, l’air dubitatif. Pensait-elle que j’avais manigancé tout cela ? Que je manipulais notre fille pour lui faire du mal ? Si elle pensait tout cela, elle avait une bien piètre image de moi… et moi, eh bien, j’avais bien peu de chances de retrouver l’harmonie à laquelle j’aspirais… « Non mais tu es sérieuse ? Par Salazar, Elianor, comporte-toi en adulte ! On a un problème à gérer, on le gère en bons parents, c’est tout. Tu as toujours été plus proche de Marcus et moi de Septy. Alors on essaie comme ça et dans quelques semaines, on fera le point.»
Et je me promettais mentalement que jamais Septima ne verrait mes partenaires de jeu ici durant ces quelques semaines. Je ferais en sorte que tout soit le plus stable et sain pour elle, pour qu’elle se sente bien et que nous puissions envisager son bien-être comme un objectif à part entière.

« Vous faites bien la paire, tous les deux. Tel père telle fille, c’est ça ? » Je sentais venir une suite indésirable à cette phrase… « William, si elle commence comme toi, tu penseras à mettre notre fille sous potion contraceptive. »  
Bingo.
Je levai les yeux au ciel en soupirant, avant de regarder Septima, l’air un peu désabusé.
« Tu veux une part de tarte au citron avec ton thé, ma princesse ? »

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Octavia Nott
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Sam 17 Avr - 23:11
Debout près de la grande porte du séjour, Mamma adopte sa posture droite comme un piquet, l’œil foudroyant, la mine furibonde. La colère, les reproches, la peine, la blessure entretenue par sa haine grandissante, tout cela émane d’elle comme un halo d’émotions grossissant au fil de la discussion, s’étendant à mesure que les paroles de sa fille et de son ex-mari lui parviennent.

Septima le voit, Septima le sent. Elle comprend. Elle devine l’entaille qu’elle venait de creuser dans le cœur de sa mère. Devoir vivre avec Mamma et Marcus avait causé sa propre entaille. Alors, il fallait que Mamma y mette du sien. A l’évidence, elle n’en a pas l’intention. Du moins, pour le moment.

Ne quittant plus son marbre indestructible, c’est comme une éponge que Septima se laisse submergée par les émotions de sa mère. Que se passe-t-il ? D’ordinaire, elle parvient si bien à se couper du monde. D’habitude, elle réussi parfaitement à dresser un mur séparateur entre elle et les émotions des autres. Aujourd’hui, elle a la sensation que même en jetant un sort de protection ce flot d’émotion ne s’arrêterait pas pour la toucher de tout son être, des pieds à la tête.

Cette pluie de sentiments nouveaux lui donne presque le tournis. Son palais mental est chamboulé, dépassé par ce torrent d’informations à traiter. Dehors, pas un seul de ses cheveux ne s’égare de la discipline stricte à adopter. A l’intérieur, c’est le chaos total. La débandade. Le souk. Le bronx. Hello Beyrouth.

Alors, pour ne pas laisser s’échapper ce feu qui brûle en elle, Septima décide d’adopter le silence. Elle boit rapidement son thé pendant qu’il est encore chaud, et tend son assiette à dessert à la demande de son père :

« Merci, Papa ».

La part de tarte au citron délicieusement meringuée, alléchante à souhait, ne l’intéresse guère. Dans son coin, Marianne en grince des dents, s’inquiétant de la raison pour laquelle sa jeune maîtresse ne mange pas de son dessert préféré et se demandant si c’est de sa faute : aurait-elle raté cette tarte qu’elle prépare pourtant si souvent depuis des années ?

Papa l’avait reprise pour qu’elle cesse d’inciter la flamme à s’élever plus haut. Septima savait que son comportement était contre-productif et nuisible, pour elle-même, pour sa mère, pour leur relation. Pourtant, la tempête de sentiment l’empêchait d’agir en toute sagesse. Parfois, ça fait du bien d’agir sous la déraison. Mais il faut mettre un terme à cette dispute qui continuera juste parce que les personnes qui se confrontent ne veulent pas être en reste sur le dernier mot. Chacun veut être le protagoniste avec les plus grands maux. Alors, Septima justifie son silence par l’intervention de Papa. Elle s’était toujours disputée avec sa mère. En venir aux prises de bec avec Papa est inconcevable. Septima se tait. Elle rompt le contact visuel avec sa mère, détournant son attention sur la tarte. Elle enfonce sa cuillère dans la pâtisserie crémeuse. Elle n’a pas faim : elle ne veut pas perdre la face. A l’esprit, elle voulait répondre : « A dans un mois, bonne soirée Mamma. Je récupèrerai mes affaires pendant tes heures de travail, j’ai les clefs ». Au lieu de ça, elle répond :

« Je suis d’accord pour faire le point dans un mois. Je ne rapatrierai mes affaires qu’une fois le point de réaliser, les règles de posées, et les conditions approuvées par chacun de nous ».

Et cette réponse crève sa dignité, sa fierté, son amour-propre alors qu’elle aurait dû, a contrario, la gonflée de mérite. Elle ne veut plus relever la tête vers sa mère. Elle sait que Mamma le note comme une marque de faiblesse. Pour se donner du courage de ne pas céder à la tentation de la fusiller du regard, Septima songe à ce qu'on dit des mers calmes, paisibles où l'eau est endormie. Ne dit-on pas : je ne dis rien mais je n'en pense pas moins ? Ne dit-on pas : le silence est le meilleur des mépris ?

Cela la tue de ne pas voir les expressions du visage de Mamma. Analyser sa réaction. A chaque instant, elle s'attend à ce que ses paroles la transpercent comme des aiguilles. Mais les aiguilles ne viennent pas. La pression est à son comble, Septima lutte pour ne pas lever la tête. Doucement, sans bouger, elle dirige ses pupilles en direction de Papa. Pour trouver une réponse ? De l'aide ?
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Dim 2 Mai - 22:48
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3 juillet 2020
Je ne savais pas comment je devais me sentir dans cette situation. Les deux femmes les plus importantes de ma vie avaient un échange qui me glaçait légèrement. Comment aurait-il pu en être autrement, d’ailleurs ?
C’était difficile de prendre parti pour l’une ou pour l’autre, car dans tous les cas, il y avait une lésée et moi, eh bien, je les aimais toutes les deux et je ne voulais pas que l’une souffre. Et pour l’autre non plus.

Ma femme était furieuse. Ses yeux clairs – ses si beaux yeux – semblaient lancer des Avada Kedavra. Je la sentais bouillir intérieurement et j’aurais bien eu envie d’essayer de l’aider à se calmer, mais je ne pouvais pas… pour le moment, je devais faire en sorte que les choses se passent bien pour Septima, parce que notre fille avait formulé son désir et que nous, ses parents, devions penser avant tout à son bien-être. C’était ça, au fond, être parent, c’était apprendre à faire passer ses enfants avant soi-même, quitte à s’en prendre plein la gueule en retour.
Je n’avais jamais vu Septy aussi froide et indifférente. Elle avait grandi, c’était clair, mais sa personnalité s’était aussi affinée, affermie… et je découvrais que l’adolescente était tout aussi capable que sa mère de bien faire sentir, même sans avoir à ouvrir la bouche, quand quelque chose ne lui convenait pas.

Et moi, en tant que père, en tant que mari séparé… J’aurais aimé, au moins, pouvoir sauver les apparences, mais le conflit passa par les paroles et j’avais l’impression que c’était encore pire. Les reproches que me faisait Elianor étaient formulés devant notre fille, alors que nous avions toujours essayé de préserver au maximum notre progéniture… comme si Septy avait trahi et qu’elle méritait désormais de connaître une vérité qui pourrait me faire descendre dans son estime. Je ne savais pas si c’était un coup bas, de la pure stratégie ou une vengeance malsaine, mais le fait était là. J’allais sans doute devoir avoir avec ma fille une conversation sur tout cela et ça ne s’annonçait pas fort bien, puisque je jouerais dès le départ le rôle du mari qui avait trompé sa femme. Dans les faits, oui, c’était la vérité, mais je me voyais mal expliquer les raisons de tout ça à ma fille de quinze ans. D’autant plus qu’elle avait d’autres préoccupations, Septima, et c’était bien normal à son âge.

La tarte au citron meringué fut servie et les apparences sauvées. Pour un temps. Septima fit preuve d’une attitude qui me soulagea, puisqu’elle ne jetait plus d’huile sur le feu et Elianor finit par quitter la pièce, nous laissant seuls, ma fille et moi.
Ça m’avait toujours fait quelque chose de voir mon épouse et Septima ne pas s’entendre plus que cela. Entre mère et fille, les choses avaient toujours été assez compliquées… comme elles l’étaient entre Marcus et moi depuis quelque temps, aussi…

Le silence pesant qui s’abattit dans la pièce était encore pire que les propos virulents qu’il y avait encore un instant plus tôt. Et puis, resté seul avec Septima et Marianne qui trépignait dans son coin en marmonnant des paroles incompréhensibles, j’eus un soupir de lassitude.

« Un mois… On va tâcher de bien faire les choses, Septy. » Je n’avais pas voulu renchérir. Elianor était en colère et c’était son droit. « Mais il y a encore quelque chose dont on doit parler, tous les deux… »
Evidemment, le mensonge, qu’il ait lieu par omission, adaptation ou transformation des faits, cela restait quelque chose que je ne pouvais pas cautionner.
« Avec ta lettre, j’ai pensé que ta mère était au courant. J’étais même content qu’on puisse parler de tout ça ensemble. » Comme je me réjouissais à l’idée de la revoir, à vrai dire. Mais je ne m’étais pas attendu à ce que notre fille n’ait rien dit, ni à ce que ma femme soit dans un tel état d’esprit… Moi qui m’étais presque préparé à lui offrir des fleurs, l’inviter au restaurant ou à un bal… j’avais été mis devant le fait accompli. Septima n’avait pas joué franc jeu.
Devais-je lui en vouloir ? En réalité, j’en étais bien incapable. Et puis, même si les conditions n’avaient pas été parfaites… j’avais revu Elianor. Ma magnifique épouse, avec son port altier, sa peau de porcelaine, ses superbes yeux et sa silhouette aussi gracieuse que lorsque nous étions jeunes… Quand je la voyais comme cela, il n’y avait qu’une évidence : j’avais toujours été fou d’elle et je le demeurerais sans aucun doute toujours.

Nous ne savions pas comment nous allions nous sortir de toute cette histoire, mais une chose était sûre, je ne pouvais pas baisser les bras. J’avais merdé en me laissant aveugler par mon amitié pour Meredith, mais maintenant, j’étais bien sûr et certain de ce que je voulais. Et si pour cela je devais faire des choix, eh bien, j’allais assumer. Ma vie de famille et ma vie de couple, c’était tout ce qui importait vraiment.

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