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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Tu joues dans la cour des grands maintenant ♦ Les Zabinis ♦  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Hunter Conley
Hunter Conley
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Lumos
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Jeu 25 Fév - 22:02
Tu joues dans la cour des grands maintenant
«Mi-Juin»


Depuis que vous êtes installé à Londres, vous êtes à l'affût des activités criminelles locales. À quel point l’Angleterre est-elle corrompue et souillée par le crime ? C’est justement ce que vous cherchez à découvrir. Ici, les organisations criminelles se font plus discrètes qu'à Détroit. Le crime est plus subtil. Les gens savent qu'il se passe des choses, qu'il existe un marché noir. Tout comme les utilisateurs d'internet savent qu'il existe tout un monde beaucoup plus sombre sur le web. Mais connaître l'existence d'une chose et avoir des informations dessus sont deux choses différentes. Vous êtes installés depuis suffisamment longtemps dans la ville pour commencer à sortir votre costume. Vous auriez pu changer de costume, et de nom lorsque vous aviez changé de pays ; ça aurait été plus prudent ; mais après toutes ces années, Le Mage fait partie de vous désormais.

Après plusieurs semaines, vous avez finalement réussi à remonter jusqu’au Thestral Motor. À force de traîner dans des lieux louches et de vous faire passer pour quelqu'un qui avait besoin de "petits services si vous voyez ce que je veux dire" en dehors de quelques adresses de maisons closes, vous êtes parvenus à avoir des informations sur comment entrer en contact avec une Mafia qui se fait appeler la Cosa Nostra. Vous commenciez à croire que les gens se méfiaient de vous et de vos questions, mais avez avez réussi ! Vous ne savez pas trop dans quoi vous vous engagez, et c’est justement pour ça que vous le faîtes. Parce que personne d’autre ne le fera. Tout le monde va continuer de fermer les yeux sur les agissements de ces criminels. Quelqu’un doit agir, et ce quelqu’un, c’est vous. Vous devez savoir quelles sont les activités de cette Cosa Nostra, quels sont ses membres, ses dirigeants et en quoi ils sont une menace potentielle. Vous avez appris qu’ils s’occupaient beaucoup de missions de transport. Du transport de marchandises légales ainsi que de la marchandise illégale. Tant qu’on pouvait allonger les gallions, ils ne posaient pas de question. En tout cas, c’est ce que vous a révélé ce type. Mais bien entendu, si on vous demande quoi que ce soit, il ne vous a jamais rien dit.

Des gallions, vous en avez. Vous ne roulez clairement pas sur l’or. Vous n’êtes pas Bruce Wayne, mais vous n’êtes pas à la rue non plus. Vous avez de quoi vous permettre de masquer les apparences, de donner le change. C’est un peu votre spécialité ça, masquer les apparences. Vous cacher et vous faire passer pour un autre. Au final, le nombre de personne qui vous connaissent vraiment, et pas ce que vous voulez qu’ils pensent de vous, doivent se compter sur les doigts d’une main mutilée. Votre plan était simple. Vous comptez utiliser du polynectar afin de tromper votre identité. Pour ce qui est de l’apparence que vous prenez, c’est un peu aléatoire, vous faîtes avec ce que vous parvenez à récupérer discrètement en allant chez des coiffeurs non-maj. Parfois, vous voyez à qui appartiennent les cheveux que vous récupérez d’un coup de baguette, mais, comme vous devez faire attention à ce que personne ne vous voit, le plus souvent vous ne savez pas à quoi vous allez ressembler. Une fois votre apparence modifiée, il vous suffirait de prendre contact avec cette Mafia et de vous faire passer pour un laquais envoyé par son patron pour quémander les services de la Cosa Nostra.

Votre plan aurait pu être parfait. Pourquoi le client se déplacerait en personne alors qu’il avait des larbins pour le faire à sa place ? En plus de ça, ça vous permettait de justifier une autre apparence en cas de soucis de polynectar. Oui, tout semblait parfait. Mais lors de votre premier rendez-vous, début juin, cela ne s’était pas passé exactement comme vous l’espériez. La Cosa Nostra ne négocie pas avec les sous-fifres, c’était au patron de se déplacer en personne. Ce n’était que le premier rendez vous, et la femme qui était face à vous était déjà prête à y couper court. Vous n’aviez donc pas eu le choix. Vous avez été contraint d’avouer au bras droit de la Cosa Nostra que vous aviez menti, que pour des raisons de confidentialité évidente, vous ne vouliez pas révéler sa véritable identité, mais qu’ils avaient bel et bien un contact direct avec le client. Vous avez même avoué pour le polynectar.

Mensonge avoué, à moitié pardonné ? Vous l’ignorez. Dans tous les cas, vous avez eu le droit à un second rendez-vous pour officialiser, ou non, la transaction. Vous avez convenu d’un soir dans la semaine qui suivit la première entrevue. Et vous voilà donc, sous une autre apparence, prêt à entrer au Thestral Motor, l’Antre de la Cosa Nostra. Ou en tout cas, l’un de leur point de rendez vous, mais pour les besoins de la narration, “L’Antre de la Cosa Nostra” ça sonne mieux. Ahem… Vous pénétrez donc dans "l’Antre de la Cosa Nostra." Visiblement, vous êtes attendus. La femme de la dernière fois, Anjelica est présente, mais elle n’est pas seule pour ce rendez vous. À côté d’elle se tient un homme. Le chef et son bras droit ?  Ils vous observent tandis que vous vous avancez vers eux.

Vous n’aviez pas prévu qu’elle ne soit pas seule. Est-ce qu’elle se méfie de vous ? Est-ce une modalité que de ne pas être seul avec le client pour la finalisation d’un contrat ? Vous sentez que vous jouez à un jeu dangereux. Mais quelque part, ce sentiment vous excite. La peur que ça se passe mal, de devoir en venir aux mains et d’en découdre. Mais aurez-vous le dessus à deux contre un ? Sans compter d’autres personnes du garage qui peuvent intervenir si besoin. Non, vous savez qu’il n’y aucun intérêt à ce que ça se passe mal. Vous avez pensé à tout. S’ils insistent pour voir le contenu de la livraison, malgré le fait qu’ils ne sont pas censés le faire, ils tomberont sur des faux-permis de transplanage. Votre plan comporte pas mal de failles, mais vous comptez jouer sur le fait qu’ils ne vont pas poser de question. Une adresse, un colis, un paiement ; c’est ça votre raisonnement. Vous avez été obligé de mettre votre véritable identité pour la réception. C’est un peu risqué de vous mêler directement à cette affaire, mais vous êtes seul, alors vous faîtes avec les moyens du bord.

«Bonjour. Comme vous devez vous en douter, je suis Ryan Stanley, nous avions rendez-vous. Encore une fois, pour des raisons évidentes de confidentialité, je ne viens pas avec ma véritable apparence. Je viens pour une demande de livraison.»

Vous avez le sentiment qu'une fois encore, cela ne va pas se passer comme vous l'espérez. Vous devez être prudent. Vous devez être très prudent. Ces gens là n'ont rien en commun avec les criminels non-majs auxquels vous aviez principalement affaire à Détroit. Vous jouez dans la cour des grands maintenant.

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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Mar 9 Mar - 23:29


L’ambiance au garage semblait doucement redescendre. La pression retombait. Le sentiment d’oppression et d’insécurité avait malmené les membres du Thestral Motor durant de longues semaines. Avec Jaeden, c’était même devenu corrosif… Remettant au gout du jour cette ambiance désagréable alors que nous ne pouvions nous encadrer à l’époque. C’était dur, mais on avançait. Et surtout on attendait. Le problème c’est qu’il fallait prendre son mal en patience sans réellement savoir ce qu’il en était et quand le résultat de l’enquête allait arriver. Je me repassais sans cesse les éléments qui étaient. en ma possession. Et même si nous avions pas parler de tout ou été transparent sur le passe de Jaeden, je ne voyais pas ce qui pouvait nuire aux activités de la Cosa Nostra. Je m’accrochais à cette idée fixe qu’il n’allait rien se passer, peut-être une remontrance de la part de notre géniteur histoire de montrer l’exemple, mais pour moi, Jaeden ne risquait rien. Au pire, ils ne voulaient pas qu’on se marie ? Qu’à cela ne tienne, je n’avais pas besoin d’avoir une alliance autour de mon annulaire gauche pour me sentir accomplie.

Mais en attendant… il fallait bosser. Si clairement, je préférais réparer le moteur des motos qui se trouvaient dans le garage, il fallait également, et surtout, que je m’occupe de la partie officieuse de nos activités. Ces derniers jours un type était venu pour demander nos services et étrangement, je ne le sentais pas vraiment. Déjà il s’était présenté comme étant l’homme de son patron alors je l’avais assez rapidement rembarré… puis il avait insisté, dit qu’elle était le patron mais sous polynectare. C’était un amas d’information plus que douteuses. J’avais hésité à juste le virer mais dans le fond, nous avions tant d’ennemis et de tentatives de percer chez nous que j’avais décidé de lui proposer un second rendez-vous. Avec Luca. Si ce type était un Giacometti, il fallait qu’il ait le plaisir pouvoir lui éclater la cervelle. J’avais donc prévenu mon frère que le mec était complètement louche et que nous allions devoir le passer au peigne fin pour voir ce qu’il en était vraiment. Je regarde l’heure en me disant qu’il ne va plus tarder à présent. Je préfère retirer mon bleu de travail pour ce genre de rencontre et opte pour enfiler ma veste en cuir avec l’emblème du Thestral Motor en son dos, le poignard enlacé du serpent. Officieusement, c’est celui ce la mafia. J’aime ce clin d’oeil.

A l’heure prévue, Adèle vint me prévenir qu’un homme du nom de Ryan Stanley était arrivé. Passant devant le bureau de Luca, je lui fais un signe de la main pour le prévenir qu’il est arrivé et que je vais le chercher. Je me rends à l’accueil avec mon amie lui adresse un sourire avant de me tourner devant notre invité. Je fronce les sourcils et le dévisage alors qu’il a encore une fois changé d’apparence. Est-ce le même homme au moins ? A quoi jouent-ils ? Je le fixe un instant avant de reprendre la parole alors qu’il parle. « Décidément vous ne jouez pas franc-jeu… Suivez moi, allons dans notre bureau. » Il est aussi blond qu’il n’était brun la dernière fois, ses yeux sont clairs alors qu’ils étaient marrons. Ce type ne m’inspire pas. J’ai volontairement dit notre bureau pour lui faire comprendre que cette fois, je ne serais pas seule. Je me méfie trop des imposteurs. Je pousse la porte et le laisse entrer et découvrir Luca qui domine la pièce de sa carcasse. Je ferme la porte dans le dos de celui qui se fait appeler Ryan. « Je te présente Ryan Stanley… Je crois en tout cas. Il a encore une autre allure par rapport à la dernière fois. » Je m’avance pour me placer entre l’homme et Luca. « Nous sommes ici pour en savoir un peu plus sur vous monsieur Stanley. » Je laisse un léger blanc, tire une des chaise l’invitant sans réellement lui laisser le choix à s’asseoir. Je reste dans son dos, regardant Luca dans les yeux. « Vous vous doutez bien qu’on ne collabore pas avec n’importe qui et que nous préférons savoir à qui nous avons à faire… » A dire vrai même si celui-ci est spécial, nous vérifions toujours qui sont nos potentiels clients… Nous nous doutons bien que tous ne sont pas là de façon tout à fait clean. C’est le métier qui veut ça. Le moindre doute, la moindre faille et on se foutrait dans la merde. S’il est là, c’est qu’il a réussi à nous trouver mais ses méthodes sont inhabituelles et n’inspirent pas confiance. Est-ce son vrai nom, que veut-il vraiment ? J’en sais rien c’est pour ça qu’on est là après tout. Mes mains se posent sur le dossier de sa chaise. « Luca, ça prend combien de temps à se dissiper les effets du polynectar ? » demandais-je d’une façon qui se voulait anodine.


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Luca Zabini
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Lumos
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Lun 22 Mar - 0:40

Tu joues dans la cour des grands maintenant

Hunter Conley et les Zabini – Mi juin 2020

Tu es dans ton bureau et tu termines de signer la paperasse de la semaine. C’est vendredi et tu ne penses qu’à une seule chose, te rendre au White Thestral où tu pourras prendre une cuite monumentale. L’envie de rejoindre Jaeden, Adèle et Alessia en compagnie de ta sœur se fait sentir. Tes pensées dérivent sans que tu t’en rendes compte vers Théodora que tu auras peut-être la chance de croiser ce soir. Votre arrangement suite à votre conversation dans l’ascenseur du Ministère occupe tes soirées du week-end. Tu te surprends même à les attendre avec impatience, tu n’as aucune idée de la manière dont cela est arrivé mais c’est le cas et tu ne comptes plus les moments où tu dois te reconcentrer sur ce que tu es en train de faire au lieu de penser à vos précédents ébats. Cela t’agace qu’elle occupe tes pensées au point que tu nécessites de la chasser de ton esprit, tu aimerais mieux la remettre à sa place en lui disant que votre accord est caduc mais tu ne peux t’y résoudre. Effectivement, étant donné la conjoncture actuelle, les moments pour décompresser sont primordiaux et nécessaires et ceux que tu passes avec la jeune comptable le sont sans aucun doute. Même si l’ambiance au sein du Thestral Motor semble s’apaiser, tu sais que tu ne pourras être serein qu’une fois que l’enquête sera terminée et que Jaeden sera innocenté. C’est idiot, mais tu es même pressé qu’Anjelica et lui se marient. C’est difficile à expliquer mais tu sens que ces dernières semaines ont été incroyablement difficiles pour elle et il faudrait peut-être un événement réjouissant qui vous redonnerait à tous le sourire en ces temps troublés et difficiles pour la Cosa Nostra. Pour la Cosa Nostra et pour toi également. Pour chacun d’entre vous.

Avant de penser à aller t’amuser, tu vérifies l’heure. Le client ne devrait plus tarder. Tu soupires. Le rendez-vous n’a même pas encore commencé que tu es déjà fatigué d’avance. Anjelica t’a prévenu que le client était probablement un gros relou qui ne veut pas être franc du collier. Vous êtes dans un monde où au-delà de la mafia, vous nécessitez de faire confiance aux clients et aux destinataires. Alors tu ne peux que comprendre que ta sœur ait sollicité ton appui face à cette transaction. Depuis quelques temps, depuis ton retour en fait, tu as mis un point d’honneur à revérifier et t’assurer de la bonne foi des clients de la Cosa Nostra, autant qu’on le puisse bien évidemment. Vous n’êtes pas des enfants de cœur, cela va sans dire, mais depuis que vous êtes obligés de tremper dans les affaires du conseil d’administration et depuis que Rosier traîne autour du garage, vous avez décidé d’un commun accord avec Anjelica de renforcer la procédure d’admission des nouveaux clients afin de vous protéger d’une part, mais aussi pour protéger les clients justement. La porte de ton bureau est ouverte, et de manière presque silencieuse, Anjelica te fait signe que le client est arrivé. Tu acquiesces doucement et ranges en moins de temps qu’il ne faut pour le dire les papiers que tu étais en train d’examiner avant de la rejoindre sur le pas de la porte. Tu restes dans l’embrasure de celle-ci en attendant qu’elle aille le chercher. Ils échangent quelques mots mais ils sont trop loin pour que tu puisses en saisir le sens. Sûrement des banalités d’usage. Ah ? Peut-être pas tant que ça. Anjelica a l’air contrarié. Tu connais ta sœur presque mieux que toi-même et tu vois bien qu’elle n’est pas contente. Déjà, avant même que ce fameux rendez-vous ne commence, tu es dans de mauvaises dispositions.

Tu rentres à nouveau dans ton bureau alors que les deux jeunes gens se rapprochent de toi. Celui-ci n’est pas franchement accueillant, il est même plutôt austère, c’est fait pour. Un bureau et des fauteuils sont disposés au beau milieu, mais c’est tout. Une fois tout ce beau monde dans la pièce, Anjelica ferme la porte. Tu es contre le mur du fond, tu dévisages l’homme les bras croisés autour de ton buste. Tu le sais, la plupart du temps, les clients sont impressionnés par ta carrure, surtout ceux qui ont affaire à Anjelica en première intention. S’ils pensent pouvoir vous rouler, ils se mordent les doigts. S’ils pensent que cela sera plus simple parce que c’est Anje qui gère la situation, ils se fourrent le doigt dans l’œil : Anje est aussi tenace que toi, voire davantage. Ils ne savent pas à qui ils ont à faire. Pour en revenir à ce Stanley que ta sœur te présente comme tel, tu le scrutes attentivement et te présentes à ton tour. « Luca Zabini. » même s’il doit se douter de qui tu es, c’était marqué sur la porte du bureau. En dessous de l’écriteau C’est moi le proprio mon gars et de celui d’Anje d’ailleurs, puisqu’il s’agit de votre bureau et pas spécifiquement le tien. Sans que tu ne le demandes, ta sœur lui tire une chaise et l’homme s’assoit. Elle reste dans son dos et tu reconnais bien là la jeune femme dont tu es si fier. Et puis, elle pose la question qu’il fallait, pile au bon moment. « Luca, ça prend combien de temps à se dissiper les effets du polynectar ? » Un sourire s’étire sur tes lippes et tu sais que l’intimidation peut fonctionner à merveille. « Mhummmm… » dis-tu, faisant mine de réfléchir. « Je dirais une heure. » Tu jettes un coup d’œil à la pendule et ton sourire s’accentue. « Me concernant, j’ai tout mon temps et toi ? » dis-tu en direction de ta sœur. « Une heure, cela nous laisse tout le temps pour apprendre à vous connaître Monsieur Stanley… » Tu ajoutes : « Si c’est votre véritable nom bien entendu. Faisons comme si il l’était. » Même si c’est peu probable que ce soit le cas. Cet homme viendrait sous polynectar avec son vrai nom ? Faudrait être crétin.

Tu te positionnes derrière le bureau et t’installes sur le fauteuil. « Monsieur Stanley. Nous n’avons pas vraiment l’habitude de procéder de la sorte avec nos clients. Votre demande de livraison ne peut fonctionner que si les deux parties, c’est-à-dire vous et nous, sommes au fait de qui fait quoi et de comment on le fait. La plus grande discrétion est de mise.» Tu as hâte d'annoncer la suite. « Nous avons besoin de faire connaissance, voilà pourquoi nous allons attendre bien sagement que l’heure passe afin de découvrir votre vrai visage. » Tes mains se joignent entre elles et tu attends sa réaction. Celle-ci déterminera probablement la suite de l’entretien.

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Aussi loin que j'me souvienne

Nos plus belles années, on était ensemble

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Hunter Conley
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Lumos
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Jeu 8 Avr - 17:02
TU JOUES DANS LA COUR DES GRANDS MAINTENANT
«La victoire, parfois, c’est juste être en mesure de se battre un autre jour - Marvel Star 08 (Je crois, pas sûr de la source)»


Anjelica vous dévisage avant de déclarer que vous ne jouez pas franc-jeu et de vous demander de la suivre dans leur bureau. Leur ? Vous acquiescez avant de lui emboîter le pas. Elle vous intime d’entrer dans la pièce et un homme vous y attend. La mafieuse ne tarde pas à vous introduire auprès de l’homme, qui se présente à son tour. Vous avez donc le boss en face de vous. Vous tiquez un peu lorsque Anjelica vous annonce que vous êtes ici pour qu’ils en savent un peu plus sur vous.

«Je pensais que nous avions rendez-vous pour finaliser notre contrat ? »

Vous acceptez néanmoins la chaise qu’elle vous propose. Elle reste derrière vous, vous ne pouvez pas la regarder sans vous retourner, mais vous avez conscience qu’il serait malvenu de quitter Luca des yeux. Vos sens vous crient que vous êtes en danger, que vous ne savez pas ce qu’elle s’apprête à vous faire. Vous sentez que vous perdez peu à peu le contrôle de la situation, mais vous devez rester calme et lucide. Pour le moment, il n’est pas dans leur intérêt de vous faire quoi que ce soit. D’abord la main crispée sur votre baguette, lorsque la femme vous explique pourquoi ils ont besoin d’en savoir plus sur vous, vous décidez de la poser délicatement sur le bureau pour tenter d’entamer un climat de confiance.

«Oui, je comprends votre méfiance. On m’avait pourtant assuré que vous ne poseriez pas de questions tant qu’on avait de quoi payer pour le contrat.» Vous marquez une courte pause avant de reprendre. «Le fait que j’ai tenté de vous duper sur mon identité lors de notre dernier rendez-vous n’a sûrement pas aidé à créer une  relation de confiance entre nos deux partis. Au même titre que vous voulez en savoir plus sur moi, je ne sais pas de quoi vous êtes capables. J’avais pensé pertinent de faire croire que vous aviez affaire à un de mes subalternes pour ce rendez-vous. Je ne pensais pas que vous auriez voulu à tout prix avoir affaire à moi directement. En tout cas, c’est le cas, quelque soit mon apparence.»

Le boss et son bras droit échangent quelques mots à propos de la durée du Polynectar. Luca estime à une heure la durée d’une transformation sous polynectar. Vous réfléchissez. La durée est assez variable en fonction des compétences du sorcier qui l’a préparée ainsi que de la qualité des ingrédients. Vos propres préparations vous maintiennent entre trente minutes et deux heures. Mais les potions des plus grands maîtres peuvent durer jusqu’à plusieurs heures. L’homme s’installe dans son fauteuil, situé derrière le bureau. Il vous explique que la plus grande discrétion est de mise. Vous vous détendez un peu en vous demandant ce qu’il pourrait y avoir de plus discret que le polynectar. Cependant, vous ne tardez pas à déchanter, puisqu’il enchaîne en déclarant que vous allez attendre tous ensemble que l’heure passe pour découvrir votre visage. Il joint les mains en guettant votre réaction. Vous tâchez de vous contrôler. Vous tentez de fermer votre esprit du mieux que vous pouvez. Vous n’êtes pas occlumens, et vous savez que vous n’y arriverez jamais, mais ça vous aide à vous recentrer sur vos idées et à garder la tête froide. Vous avez déjà perdu environ dix à quinze minutes de polynectar. Cette préparation était faite à partir d’ingrédients d’assez bonne qualité. L’estimation de Luca, bien que hasardeuse, était plutôt bonne. Il devrait vous rester un peu plus de quarante cinq minutes de transformation. Vous êtes tenté de vider votre flasque en symbole de défi, mais vous vous abstenez. Inutile de gâcher cet atout aussi tôt, vous en aurez besoin pour mettre leur patience à rude épreuve.

«Et bien écoutez… Je pensais que le temps c’était des galions. Et je pensais que c’était surtout ces derniers qui nous intéressaient. Je ne comprends pas ce que ça pourrait vous apporter de voir mon visage. Ça ne serait qu’une perte de temps, pour vous, et pour moi. Mais s’il n’y a vraiment aucune alternative… Attendons le temps qu’il faudra.» Vous tentez vraiment ce coup de bluff ? Je ne l'aurais pas fait, mais soit, continuez… «Je conçois que ce n’est pas dans vos habitudes comme manière de procéder, mais je suis plutôt surpris de voir comment vous traitez l’un de vos potentiels clients. Si j’en avais la possibilité, j’aurais demandé à laisser tomber ce contrat, mais vous êtes les seuls qui puissiez me rendre ce service. » Vous croisez les jambes pour signaler que vous êtes en position d’attente.

«Puisqu’on est là pour un moment. Peut-être que vous pourriez me proposer quelque chose à boire en attendant ? J’imagine que ce n’est pas non plus dans vos habitudes de faire salon de thé, mais convenez que c’est tout de même plus appréciable pour passer le temps et… Comment avez- vous dit déjà… ? Faire connaissance.»



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Anjelica Zabini
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Lun 26 Avr - 14:59


Je ne sais pas vraiment d’où peut sortir ce type qui change de visage comme de chaussettes, mais je n’arrive vraiment pas à lui faire confiance. Tout dans sa démarche pu l’embrouille et cette volonté farouche de vouloir dissimuler son identité n’a rien d’honnête. Je sais que cela paraît étrange dans notre milieu d’user de ce mot, mais il faut un minimum de loyauté entre les deux parties et il ne semble pas vouloir jouer le jeu. Peut-être nous prend-il pour des amateurs ou de simples marionnettes dont il va pouvoir user à sa guise. Il risque rapidement de tomber de son petit nuage. Je le guide jusqu’au bureau et rapidement Luca est sur la même longue d’onde. Je propose, impose, à ce Stanley de s’installer sur une des chaises, face au bureau. Il s’étonne de cet accueil et de notre souhait de mieux le connaître. « Nous sommes là pour ça, mais vous en conviendrez, il faut que les deux parties du dit contrat montre patte blanche. » Et clairement, toi, tu ne nous montres aucun signe qui puisse nous donner confiance en toi. Ce n’était même pas prévu, mais Luca et moi, nous nous comprenons parfaitement et ce que j’ai enclenché en parlant d’attendre que les effets de la potion se dissipent, il enchérit avec plaisir. J’esquisse un sourire. « Je n’ai rien de prévu de mon côté. »

Alors que je suis toujours dans son dos, je sens que l’homme à l’air de se tendre. Je le remarque à ses épaules qui semblent se contracter. Surtout tandis que j’explique les raisons qui nous poussent à vouloir en savoir davantage sur lui. A sa réponse, mon regard va chercher celui de Luca. je me demande qui est ce ‘on’ qui lui a sorti de telles conneries. Vraiment, je commençais à me demander qui il était et surtout si ce n’était pas un amateur pour avoir cru ce genre de choses. Ils passaient un deal avec une mafia… Cela me semblait logique que se méfie et qu’on ne se lie pas au premier venu pourtant. Ceci dit, il avait eu juste assez d’infos pour être mené à nous. Volontairement ? Je me demandais même s’il n’avait pas été poussé dans les mailles du filet. « Pourquoi cela vous semble pertinent ? Vous n’assumez pas vos actes ? » Dans le fond, je pesais également mes mots. Et s’il était un espion du ministère ? Entre Ombrage qui nous tenait en joug avec son chantage et les autres, il ne nous manquerait plus que ça… Il n'empêche qu’il parle beaucoup comme pour se donner une forme de confiance.

Luca s’installe sur le fauteuil, derrière le bureau tandis qu’il explique deux ou trois petites choses qui semblent être les règles de base dans un deal tel que ce que nous proposons. De mon côté, je viens poser mes fesses contre la tranche du bureau, me trouvant ainsi entre les deux hommes, mon regard les balayant à tour de rôle. Il reprend la parole après les propos de Luca et je lève les yeux au ciel. Je ne sais pas de Luca ou de moi qui est le plus patient. Je laisse mon frère réagir à ce premier monologue. Je pense que cela va beaucoup l’amuser ce genre de déduction.« A quanto pare, è un dilettante. » Apparemment c’est un amateur. dis-je à Luca m’adressant à lui dans notre langue maternelle.

Quand il poursuit allant jusqu’à réclamer à boire, je ne peux m’empêcher de rire. Il va mourir dans ce bureau ce mec. Je me redresse et me dirige vers le placard au fond de la pièce derrière le bureau. J’en ouvre les deux pans en bois, faisant tourner la clé en un léger cliquetis de serrure. Je regarde un instant les bouteilles qui se trouvent à l’intérieur. Il y a toujours mon Prosecco, mais avec celui-là, il n’y a rien à fêter. Peut-être le fait qu’il ressorte entier à la fin de notre entretien. Cela serait déjà un beau challenge. Je dévies mon regard sur la réserve de Whisky haut de gamme de Monsieur Luca Zabini. Non, ça, il me tuerait de la servir au premier venu. Finalement, mes doigts enlacent un whisky pur feu, classique. Je me penche pour attrape trois verres, que je remplis généreusement. Comme nous l’avions signalé, nous avons un peu de temps à passer ensemble. J’attrape alors ma baguette et viens l’agiter autour des boissons, chacune se mettant alors à flotter doucement dans les airs. L’un se dirigeant vers Luca, l’autre vers Stanley et le dernier se postant devant moi tranquillement. Je range mon catalyseur de magie, referme les portes du placard derrière moi et me tourne finalement pour trouver le regard de notre hôte. « C’est pas le genre de la maison le thé. » dis-je en portant le verre à mes lèvres afin d’en boire une gorgée. « Vous connaissez nos noms, notre lieu de travail, nos visages. Ce n’est qu’une question de temps pour qu’on attrape ces informations sur vous. Mais si nous devons chercher par nous même, ça sera mauvais pour vous. » Je lui adressais un sourire ironique, levais mon verre en l’air comme si je portais un toast. « A la votre Stanley. »


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Luca Zabini
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Sam 15 Mai - 19:42

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Hunter Conley et les Zabini – Mi juin 2020
Il va falloir être fin et faire comprendre à l’homme qu’il n’est pas devant n’importe qui. Et qu’on est pas à la maternelle ici. La Cosa Nostra en a tué d’autres pour moins que cela. Tu ne laisses pas paraître la moindre émotion sur ton visage tandis que Stanley dit qu’il pensait finaliser le contrat. Si seulement c’était si simple. Pour cela, il allait falloir qu’il soit plus malin que cela. Tu as l’habitude de cerner les gens et d’ordinaire, il suffit de quelques secondes pour savoir si tu peux ou non faire confiance à ton interlocuteur. Les quelques mots prononcés par l’homme allument des signaux d’alerte dans ton cerveau. Et il s’enfonce alors qu’il évoque des on-dit, des on-dit totalement faux d’ailleurs… Te concernant, tu t’évertues à connaître chacun de tes clients. Même ceux qui demandent une totale discrétion ; ils viennent ici en connaissance de cause tout en sachant très bien qui vous êtes. C’est aussi pour cela que vous garantissez une totale transparence à vos clients. S’ils tombent, vous tomberez avec eux. Voilà pourquoi la Cosa Nostra ne marchande pas avec le premier venu et encore moins avec un homme qui ne semble même pas comprendre comment une organisation comme celle que vous dirigez peut fonctionner. « Ma sœur a raison. Quand on pense faire appel à nous, faut assumer. »

Tu regardes ta sœur s’installer entre vous, posant son postérieur sur le bureau et allant de l’intrus à toi à mesure que les échanges se font tel un match de tennis moldu. « Si on ne pose pas de questions, comment s’assurer de la sécurité de nos transporteurs, de la marchandise, et de la personne qui réceptionne ? » Tu soupires : « Je ne sais pas où vous pensez avoir atterri, mais ici, nous faisons les choses proprement. Nous avons beau proposer des services disons parallèles, nous avons l’habitude d’être carré et de proposer à nos clients le meilleur service possible. Et pour cela, nous avons besoin d’être certain que vous êtes fiables. Laissez-moi vous avouer que pour le moment, vous n’avez pas pris un très bon départ. » Autant mettre les points sur les i et les barres sur les t. Ton regard se tourne vers ta sœur qui t’adresse quelques mots en italien. Un sourire s’installe sur tes lèvres et tu réponds : « Aspetta un attimo, sto solo iniziando a divertirmi. » Attends une minute, je commence seulement à m'amuser. Bien sûr que tu veux t’amuser, voire jusqu’où l’homme peut bien aller, jusqu’où il est prêt à se mouiller même si tout ce que tu vois pour le moment, c’est un gros pétochard.

Alors que tu regardes le prétendu Stanley sortir son numéro, tu le scrutes soudainement bien attentivement, cherchant dans ses yeux la moindre parcelle de mensonge ou de duperie. Tu es plutôt doué normalement à ce jeu-là, tu décryptes plutôt bien les gens et te trompes rarement. Est-ce que ce soir, cela allait être le cas ? Surprise. En plus il réclame à boire ? Il va être servi. Tu ouvres la bouche mais Anjelica te devance et tu approuves chacun de ses mots comme si c’était les tiens ; ta sœur et toi avez cette habitude de compléter les phrases de l’autre et cela se remarque aussi maintenant. Elle dit exactement ce que tu penses. « Tournée spéciale Anjelica. » dis-tu alors qu’elle se dirige vers la commode où tu ranges tes alcools. Tu ignores si elle comprendra l’allusion. Personnellement, tu es déjà fatigué de cet idiot qui se croit tout permis et tu commences sérieusement à douter de sa bonne foi. Et s’il faisait partie du conseil ? Et s’il était engagé par Rosier pour venir fouiller plus profondément dans la Cosa Nostra ? Vous vous devez d’en avoir le cœur net. Tu réclames donc la tournée spéciale. Un verre de Whiskey-pur-feu de qualité avec quelques gouttes de véritaserum pour lui délier la langue. Cela ne pourra qu’être intéressant de toute manière. La balle est clairement dans votre camp de toute manière parce que comme il l’a si bien souligné Vous êtes les seuls à pouvoir lui rendre ce service.

Anje pose un verre devant chacun d’entre vous et tu attrapes le tien sans hésiter. Elle précise que ce n’est qu’une question de temps pour qu’on ait les informations que l’on souhaite. Un sourire s’installe sur tes lèvres, il est bien probable qu’elle ait compris ton message implicite. Anjelica porte un toast et tu repenses à Stanley qui voudrait encore annuler le contrat. « Mais vous êtes libres de partir quand vous le désirez. Bien sûr, vous pouvez toujours vous tourner vers l’Allée des embrumes. Vous trouverez aisément un transporteur mais rien ne garantira que la marchandise parvienne en bon état et à bon port. » Tu ajoutes : « Voilà pourquoi nous pouvons imposer nos règles et nos manières de fonctionner. Il n’y a rien de mieux que nous sur le marché. Vous le sauriez si votre informateur était un peu plus consciencieux. » Quel était ce consciencieux, comment ce Stanley a atterri ici ? Bien entendu que la Cosa Nostra bénéficie d’un réseau qui fonctionne par le bouche à oreille. Mais là n’est pas la véritable question. D’un air plus qu’innocent, tu demandes : «  Puisque nous en sommes aux petites confidences, dites-nous donc comment avez-vous entendu parlé de nous. C’est pour notre questionnaire de satisfaction client. » Un sourire narquois s’installe sur ton visage. Putain tu commences à t’amuser finalement. Et puis, cela va être le moment où tu sauras si le Véritasérum fait effet. Tu vas peut-être enfin découvrir qui se cache derrière ce faux nom et derrière cette fausse identité. Tu détestes qu’on te prenne pour un con et il faut dire que cet homme semble pour le moment récolter la palme d’or dans le domaine.
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Sam 12 Juin - 19:09
TU JOUES DANS LA COUR DES GRANDS MAINTENANT
«Pourquoi il a que des têtes de cons sur les gifs putain»


Vous vous efforcez du mieux que vous pouvez à garder votre calme et donner l’impression de maîtriser la situation. Pendant que vous bluffez, le frère et la soeur échangent en italien. Vous ne parlez pas la langue, mais en cherchant des consonances vous comprenez quelques phrases. Il a beau vous faire son discours pour vous dire qu’ils sont carrés et que vous n’avez pas fait un très bon départ, ce que vous interceptez vous indique tout le contraire. Vous avez clairement compris le mot "Dilemme" de la bouche d’Anjelica  tandis que Luca parle “d’initier une diversion”. Vous avez toutes les cartes en mains, la balle est dans leur camp. Vous bluffez, mais vous savez que eux aussi. Vous savez qu’ils ne peuvent pas se permettre de perdre un client aussi important que vous leur laissez croire.

Vous faites mine de rentrer dans leur jeu, vous avez même le culot de leur réclamer à boire. Puisqu’ils veulent attendre, vous êtes prêts à les faire attendre. Anjelica vous sert de l’alcool en vous disant que le thé n’est pas le genre de la maison. Vous attrapez le verre qu’elle vous apporte magiquement.

«Très bien.» Elle boit une gorgée avant de clarifier quelques points. Vous connaissez leurs noms, leur lieu de travail et leur visage. Ils en viennent même à vous menacer en affirmant qu’ils auront les informations nécessaires sur vous, mais qu’il valait mieux que vous les donniez de gré plutôt qu’ils les prennent de force. «Pourquoi tant d’empressement ? Nous n’étions pas censé attendre les effets du polynectar ? Vous avez peur que la lune ne tombe et que je me transforme en bête velue» Vous posez le verre devant vous et croisez les doigts en observant la sorcière. «Effectivement… Je sais où vous travaillez, je connais vos visages et vos noms. Et si je suis là aujourd’hui, ce n’est pas pour vous menacer. Je suis là parce que j’ai besoin de vos services. Je suis là pour le business. » Luca ajoute que vous pouvez toujours partir et trouver un transporteur ailleurs, sur l’allée des embrumes par exemple, mais que rien ne vous garantit que le travail serait aussi bien fait qu’avec eux. «Très bien, puisque c’est le seul moyen… À la vôtre !» Vous videz votre verre cul-sec. Vous faites mine d’obtempérer, mais vous avez bien l'intention de reprendre une rasade de polynectar avant la fin de votre transformation. Vous aurez donc l’occasion de voir à quel point ils sont déterminés à découvrir votre visage. «Et moi qui croyais qu’en Angleterre vous ne buviez que du Thé. Pour ma part, j’ai une préférence pour le Jules Clairon»

Luca vous demande comment vous avez entendu parler d’eux. Vous souriez. Vous avez hâte d’observer sa réaction quand il va découvrir que vous leur tendez un piège depuis le début. Vous êtes aussi exalté que si vous aviez gagné à la loterie.

«Ça n’a pas été facile. Je me doutais bien qu’à Londres, c’est comme ailleurs, les hommes ne sont ni pires, ni meilleurs. Et effectivement, je ne suis pas venu chez vous ce soir, par erreur ou par hasard.» Vous regardez tour à tour le frère puis la soeur avant de reprendre. «Je cherchais donc à savoir quel genre d’activités illégales on pouvait trouver dans cette ville. J’ai déjà démantelé plusieurs réseaux criminels à Détroit, principalement non-maj. Mais il semblerait qu’à Londres, ce genre d'activités se fassent de manière bien plus discrètes. À force de chercher, c’est finalement un homme dans un bar un peu louche qui m’a orienté vers vous. Il m’avait fortement conseillé de ne pas révéler que c’était lui qui m’avait aiguillé vers vous, mais étant donné que je n’ai aucune info sur ce type, son conseil ne vaut pas grand chose ! »

Vous avez hâte de voir leur réaction face à vos déclarations. Vous vous demandez à quel point ils sont impressionnés par la manière dont vous avez réussi à les infiltrer. Plus encore, vous avez hâte qu’ils vous posent davantage de questions. Ça fait trop longtemps que vous gardez le secret et désormais, il est temps pour vous de sortir de l’ombre du Mage et d’avoir tous les compliments que vous méritez !

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Anjelica Zabini
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Ven 13 Aoû - 16:00


Comme je l’avais présenti, notre invité n’a rien de très sérieux. Toutefois, si je l’ai fait venir malgré tout cela, c’est qu’il nous avait trouvés. Et ce n'était pas quelque chose d'évident. En effet, pour contacter la Cosa Nostra, ce n'était pas chose aisée. Il fallait être du milieu ou avoir été client, l'être toujours, et être ainsi recommandé à nos bons soins. En l'occurrence, ce type ne semblait connaître aucune de nos méthodes. Car si cela avait été une personne déjà habituée de nos services qui nous l’avait envoyé, il aurait été certain qu'il ne se serait pas présenté de la sorte. Alors, il fallait trouver d'où venait la fuite et qui avait lâché des informations à notre sujet. Et surtout qui était-il et que voulait-il ? Devions-nous nous méfier de lui ? Depuis que le conseil d'administration s'était immiscé dans nos affaires, nous devions être deux ans plus en plus précautionneux. Nos contrats en sous-main étaient mises à dure épreuve. Travailler publiquement pour l'État, et en parallèle mener une activité mafieuse n'avait rien d'une chose aisée. Pourtant nous n'avions pas le choix puisque nous faisions l'objet d'un chantage. Ce qui nous amenait à être encore plus prudents qu’à une autre époque. Si l'accès à nos services avait toujours été réglementé, nous nous mettions un point d'honneur à filtrer tous les nouveaux clients qui nous approchaient. Alors, autant le dire, celui-là, nous ne lui faisions absolument pas confiance.

Luca lui explique avec une certaine fermeté les fondements mêmes de cet échange. Que ce n'est pas un simple jeu et que s'engager à nos côtés peut être risqué. Que cela soit pour lui ou pour nous. Tandis que je m'exclame en italien, mon frère me répond qu'il commence tout juste à s'amuser. Un sourire étire mes lèvres jusqu'à ce que notre hôte ose nous réclamer à boire. Toutefois, le thé n’étant pas ma spécialité, je me tourne vers l’armoire qui renferme quelques boissons. Mais lorsque mes mains attrapent une bouteille de Whisky Pur Feu, les propos de mon frère viennent percuter mon esprit. Je comprends alors qu'il ne souhaite pas user de notre cuvée classique, mais plutôt de celle que nous avons agrémentée d'une merveilleuse potion qui fait délier n'importe quelle langue : Le véritaserum. Comme si de rien n'était, je me saisis d'un autre flacon avant de nous servir tous les trois. Tandis que je me tourne vers notre invité, je porte la boisson à mes lèvres, une goutte venant glisser sur ma langue. « Je le trouve bien arrogant notre invité. » Forcément, en donnant le change et avalant une légère gorgée de notre liqueur améliorée, mes pensées s’échappent plus rapidement d’entre mes lippes.. Il faut reconnaître qu'il a un sacré toupet et qu’en plus, il nous parle comme si nous étions des idiots. Il finit par boire d’une traite le verre. « Nous sommes des Italiens pures souches, Stanley, si jamais vous n’aviez pas remarqué… » Ou alors je m’étais drôlement amélioré avec mon accent Anglais, au choix. Un sourire étire mes lèvres avec malice tandis que je tourne le regard vers Luca. Je repose mon verre, avec un petit rire pendant que mon frère se met à parler questionnaire de satisfaction.

Commence alors la tirade de notre invité. J’ai envie de rire, mais je me retiens, car le pire dans tout cela c’est qu’il semble assez fier de tout nous dévoiler, sans avoir conscience que nous l’avons un peu aidé à prendre la parole. Lorsqu’il mentionne un homme et un bar louche, je croise le regard de mon frère. Ce n’est pas encore très clair. « C’est donc votre métier de démanteler des réseaux ? » Pour le moment, il vaut mieux poser sagement des questions et profiter des effets de la potion. Il sera grand temps de lui clouer le bec après. « Et si vous nous en disiez plus sur ce bar ? A quoi ressemblait le type qui vous a renseigné ? » J’attrape dans mon blouson mon paquet de cigarettes et en sort une pour l'allumer. Je tends l’écrin à mon frère afin de lui en proposer une. Je tire alors lentement  quelques lattes avant de libérer la fumée d’entre mes lèvres. « È stato chiaramente scopato e messo nella tana del lupo, se vuoi il mio parere. È peggio di un dilettante a questo livello. » Il s'est clairement fait baiser et envoyer dans la gueule du loup si tu veux mon avis. C'est pire qu'un amateur à ce niveau. pour moi, il n'y a strictement rien à craindre de ce mec. Malgré tout, il faut faire attention à ce qu'il pourrait répéter par la suite. On l'a sciemment envoyé à nous sachant pertinemment que si nous nous sentions menacés, nous pourrions clairement mettre un terme à sa vie. Un jeu dangereux, un jeu qui me semble extrêmement familier même si pour l'instant je ne suis pas encore sûre de pouvoir coller le nom des Giacometti derrière tout cela.


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Luca Zabini
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Jeu 16 Sep - 20:54

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Hunter Conley et les Zabini – Mi juin 2020
Dire que cette situation ne te plaît guère est un doux euphémisme. Anjelica et toi avez l’habitude des affaires carrées, des clients réguliers et d’un lien tacite de confiance qui se créé au fur et à mesure des transactions. Tu demeures toujours sur tes gardes, certes, parce que vous n’êtes jamais à l’abris d’un tordu ou d’un amateur. Étrangement, Stanley semblait répondre à ces deux qualificatifs donc c’était suffisamment ennuyeux pour que tu aies envie d’en terminer vite. En terminer vite, mais en s’amusant tout de même. Alors sans plus de cérémonie, tu demandes à Anjelica d’utiliser du Véritasérum. Bien sûr, de manière détournée, c’est tellement plus amusant. Tu ne doutes pas que tu saurais faire parler l’homme sans utiliser de potions transgressives mais ce soir, tu n’as pas vraiment envie de te salir les mains et préfèrerai grandement que tes mains aillent s’amuser ailleurs ce soir. Un sourire carnassier s’installe sur ton visage tandis que tu l’écoutes déballer un grand tissu de conneries. « Quitte à attendre, j’aimerai autant ne pas perdre mon temps mon cher ami. » Il n’a rien d’un ami. Et encore moins d’un véritable client. Tu n’es pas contre la discrétion, c’est même le principe qui guide toutes vos actions mais tu demeures attaché à la transparence. Stanley voulait le beurre et l’argent du beurre, et le cul de la crémière par-dessus le marché. Malheureusement pour lui, il est tombé sur plus fort que lui tandis que tu l’observes ingurgiter son verre d’une seule traite. Quel idiot. Anjelica a foutrement raison, cet amateur est vraiment un idiot. Tu le trouves encore plus crétin lorsqu’il parle de l’Angleterre comme s’il s’agissait de votre pays d’origine ; tu sais que tu es fort en langues mais ton accent rital suffit bien souvent à comprendre que vous n’êtes pas d’ici, ta sœur et toi. Et ne venez-vous pas de parler dans votre langue maternelle d’ailleurs ? Alors que tu t’apprêtes à répliquer, Anjelica le fait à ta place et tu l’approuves, c’est quasiment mot pour mot ce que tu allais lui dire. « Pour quelqu’un qui cherche à dissimuler ses secrets, vous n’êtes pas très malin ni même observateur. » Cela valait pour l’accent, cela valait pour le verre qu’il vient d’ingurgiter sans se poser de véritable question. Un néophyte. « Vous voulez qu’on vous donne des cours ? » dis-tu d’un ton amusé en portant le verre qu’Anjelica t’a donné à tes lèvres. Hâte d’en finir finalement. Tu n’es pas sûr de pouvoir tirer quelque chose de cet abruti, à moins qu’il ne soit arrivé devant vous par un moyen détourné… Il est important que tu le saches : qui l’envoie ? Et pour quoi faire ? Là est la véritable question qui t’intéresse alors que tu demandes innocemment comment il a entendu parlé de la Cosa Nostra.

Tu le regardes sourire, tu le regardes avoir l’air fier. Mais fier de quoi ? Tu vas bientôt le découvrir. Tu fronces les sourcils à ses premiers mots puis cherches le regard d’Anjelica, presque effaré du ramassis de conneries qu’il débite. On devrait décerner à cet homme le prix Nobel de la pauvreté d’esprit. Certes, celui-ci n’est pas aidé par l’effet du véritasérum mais tout de même. Il était fier. Fier de lui. Fier de révéler ses plans. Putain mais quel con. La plupart du temps, les gens sont effarés de ce qu’ils disent et se rendent compte assez vite qu’on les a dupés. Mais pas lui. Tant mieux pour vous, cela allait peut-être vous permettre d’en apprendre davantage tout en restant assis bien au chaud dans votre bureau. Il faut l’avouer, un individu comme lui en liberté, avec les propos qu’il tient, cela n’annonce rien de bon pour votre business. Tu laisses Anjelica gérer la première vague de questions aux allures innocentes. Tu aimes ce qu’Anjelica est devenue au fil des années, au fur et à mesure qu’elle a grandi. Vous vous comprenez si bien tous les deux ; les questions qu’elle pose sont pertinentes, subtiles et informatives. Elle te regarde alors qu’il évoque un bar et si tu gardes l’air impassible, ton esprit imagine directement les scénarios qui pourraient mener à ce cas de figure : un client mécontent évidemment mais surtout, la famille rivale de la vôtre, les Giacometti. « Francamente quell'uomo non mi piace. Ma voglio sapere chi lo manda. » Franchement, je n’aime pas cet homme. Mais je veux savoir qui l’envoie. Ce sont les mots que tu prononces pour ta sœur, tout en sachant fort bien à quoi ceux-ci feront allusion. Tu n’as jamais pu oublier ce qu’il s’est passé lors de la séquestration. Pire, tu n’as jamais pu tourner la page. Alors voir cet homme parler ainsi, alors qu’il est peut-être avec eux te rend fou. Tes yeux s’assombrissent et tes traits se ferment. Il n’aurait pas dû jouer à ce jeu avec vous. Jamais. Parce qu’il va perdre. Et lorsqu’Anjelica a terminé de poser ses questions et avant qu’il ne réponde, tu demandes : « Et qu’attendez-vous vraiment de nous ? » Puis : « Comment vous vous appelez déjà ? » Il suffit de jouer aux apprentis détectives, tu passes à la vitesse supérieure tout en agrippant ta baguette que tu fais basculer d’une main à l’autre, prêt à dégainer s’il le faut. Vu la carrure de l’homme, le combat à main nue te donnera forcément l’avantage.
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Jeu 11 Nov - 15:07
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«Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant. - Le Joker»


À la demande de la sœur et du frère, vous dévoilez vos véritables intentions. La sorcière demande des précisions sur votre métier, elle veut savoir si c’est là votre métier que de démanteler des réseaux.

«Ne soyez pas ridicule. D’un point de vue de la loi, ce que je fais est tout autant illégal. Personne ne me paierait pour cela. Je gagne ma vie en tenant ma boutique de Bande Dessinée, sur la partie Non-Maj de la ville.» Vous haussez les épaules. «Démanteler les réseaux, c’est plus du bénévolat qu’un métier.»

Anjelica vous demande davantage d'informations sur le bar, et surtout votre informateur. Vos deux interlocuteurs échangent à nouveau en italien, vous ne captez que quelques mots. La femme semble penser que vous êtes un Lupo, un loup-garou, mais Luca affirme que vous êtes bel et bien un uomo, un homme. Vous haussez les épaules, car vous ne voyez pas de raisons de leur cacher l’identité de l’homme qui vous a donné le tuyau. Vous ne savez rien de lui de toute façon. Luca ajoute quelques questions. Il veut savoir ce que vous attendez d’eux et vous demande votre nom.

«Conley, Hunter Conley. J’étais censé récupérer, avec ma véritable apparence, le colis que je vous avais demandé de livrer. » Vous écarquillez les yeux, réalisant que c’était quelque chose que vous n’aviez pas réellement envie de dire. Vous réalisez que vous n’aviez pas répondu à la question concernant l’homme du bar. «Pour ce type dans le bar… Ça serait pas réglo de vous le dire… Je suis pas une balance. Où va le monde si je balançais mes contacts à tout va ? Cela dit, je ne sais rien de ce type. Il m’a pas donné de nom. Je peux juste dire qu’il avait… Je sais pas, la trentaine ? À peu près ma corpulence, ma vraie corpulence je veux dire. Cheveux bruns. Ah si, un truc peut-être ! Au début, il pensait que je cherchais une maison close et m’a parlé d’un bordel, dans les bas-fonds du cabaret qu’il gérait. Mais je lui ai fait comprendre que c’était pas ça que je cherchais. Ce que je voulais… » Vous tentez d’éviter de répondre à la question concernant votre plan, vos intentions, ce que vous attendez des frères et sœurs Zabini, mais malgré vous, vous êtes revenus sur cette question à laquelle vous vous apprêtez à répondre.  «Ce que j’attends de vous, c’est que vous me laissez m’approcher de vous. Que je constate de quoi vous êtes capables. D’abord des petits boulots, pour vous montrer que vous pouvez avoir confiance en moi. Je vous embauche, vous faites le job, je paye.  Pas des trucs trop réguliers, parce que je roule pas vraiment sur l’or et que vous faites pas dans le petit business. Mais sur le temps, assez pour que vous ayez assez confiance en moi pour que je fasse appel à vous pour des faux contrats plus… Sombres. Mon but c’est de montrer patte blanche pour entrer dans la bergerie et… » Vous vous arrêtez. Vous ne comprenez pas pourquoi vous leur dites tout ça. Vous leur exposez littéralement votre plan, cela n’a aucun sens. «Et ensuite… » Vous sentez que vous ne devez pas dire ça. Mais vous ressentez le besoin de leur dire. Un besoin irrépressible. Et puis… Votre plan était si parfait, il serait dommage de ne pas le partager. «Et en fonction de la gravité de vos crimes, j’aviserais de savoir s’il faut vous laisser agir, ou non. »

Vous regardez votre verre et ce n’est que bien trop tard que vous comprenez que vous avez été abusé. Vous comprenez pourquoi vous étiez aussi exalté à l’idée de tout leur raconter car vous réalisez qu’ils ont forcément utilisé du veritaserum contre vous pour que vous vous agissiez de la sorte. Vous n’avez jamais appris à lutter contre la Legilimancie, l’Impérium ou le Veritaserum. Il vous fallait être au moins deux pour s’entraîner à résister contre ce genre de méthodes, et vous avez toujours agi en solo. Deux contre un, votre baguette posée sur le bureau. Malgré vos entraînements et votre expérience du combat réel, vous savez que vous n’aurez pas le temps d’agir avant que les deux Italiens ne pointent leur baguette sur vous.

«Monsieur Zabini. Il semblerait que je sois dans l’incapacité de mentir et que vous m’avez bien eu. J’admet avoir cherché à vous piéger. Toute cette histoire de livraison, c’était du pipeau pour essayer de savoir si vous étiez une menace pour la population, si vous étiez un danger.» Vous pestez. Vous avez beau essayer d’en dire sans trop en dire, votre langue se délie toute seule. Vous avez rarement eu affaire à des sorciers louches. Habituellement, ce sont des réseaux non-majs que vous démantelez, et ces gens là ne s’attendent pas à l'existence de polynectar changeant votre apparence. Et vous ne vous attendez pas à ce qu’ils utilisent du veritaserum contre vous. «Comme je vous l’ai dit, je tiens une boutique de Bandes Dessinées. C’est mon métier, ma source de revenu. Mais… Comme les héros de mes bouquins… Je suis également un Justicier.» Vous êtes terrifié à l’idée de révéler votre secret. Mais vous n’avez pas le choix. De toute façon, vous savez désormais que le sérum agit dans votre corps et vous savez que les négociations sont finies. Vous décidez que le mieux pour vous c'est de coopérer car vous n’êtes plus là pour négocier un contrat pour piéger des truands : vous êtes là pour négocier votre vie. «Je viens de Détroit. je me fais appeler “le Mage” dans les rues non-majs. Je suis intervenu secrètement dans plusieurs braquages, ou prise d’otage, avec l'aide de la magie. Quitte à avoir des pouvoirs que les non-majs ne possèdent pas, autant les utiliser à bon escient.» Vous repensez à votre première intervention, lors d’une prise d'otage dans une école où un père de famille armé exigeait que sa fille ait de meilleure appréciation. Vous commencez à sentir votre peau vous démanger par endroits.«J’avais prévu de reprendre une rasade de polynectar pour conserver mon anonymat, mais tout ceci n’a plus aucun intérêt désormais…» Vous sortez votre flasque de polynectar que vous jetez sur le bureau. «Je suppose que notre partenariat tombe à l’eau, Monsieur, Madame, Zabini. La question qui se pose désormais c’est : qu’allez vous faire de moi ?» À mesure que vous parlez vos traits se modifient afin que vous repreniez la véritable apparence de Hunter Conley. Avec votre main, vous écartez la fumée d’Anjelica avant de leur sourire, d’un air faussement assuré. «Hunter Conley. Mais je ne peux pas vous dire que je suis vraiment enchanté.»

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Mar 4 Jan - 13:28


Cette situation me semblait grotesque. S’il y avait bien quelque chose dont j’étais certaine que ce type n’avait rien de dangereux pour la Cosa Nostra. Il serait facile de le faire disparaître en deux coups de baguette. Mais il n’était pas une vraie menace. Cela se voyait à mesure qu’il parlait. Toutes les stupidités qui traversaient ses lippes avec arrogance le montraient clairement. Il n’était pas effaré une seconde des propos qu’il tenait. Il ne semblait même pas réaliser que cela sortait de sa bouche de façon incontrôlée. Non, au lieu de cela, il était fier de nous dévoiler ses pensées, ses plans… Je jetais de temps à autre un regard à Luca qui était aussi perplexe que moi devant l’attitude de cet homme. Un amateur, il n’y avait pas d’autre mot pour le qualifier. Il n’avait rien d’un bandit professionnel. Il n’aurait clairement pas agi de la sorte. Il aurait compris. Il aurait cherché à se taire. A contrôler le flot de paroles qui s’échappaient de ses lèvres sans la moindre retenue. Autant le dire, Luca et toi, vous vous amusez à ses dépens même si vous prenez cette histoire au sérieux. Il n’est pas arrivé ici tout seul. Il a été guidé. Maintenant il était de votre devoir de savoir qui l’avait poussé vers vous, pensant qu’il s’agissait d’une véritable menace. « Sono d'accordo con te. Non ci ha trovati senza aiuto e dobbiamo sapere come è successo. »Je suis d’accord avec toi. Il ne nous a pas trouvés sans aide et nous devons savoir comment c’est arrivé. J’avais très bien compris à qui Luca pensait. Il est obsédé par cette histoire. Il n’a jamais pu tourner la page. J’ai eu beau lui dire que rien n’était de sa faute, que je ne lui en avais jamais voulu, je savais que cela restait dans un coin de son esprit. Que cela jouait sur son équilibre, sur son sens des responsabilités, surtout envers moi, lui qui s’est mis un point d’honneur à me protéger… S’il devait vraiment faire partie de cette bande, je ne donnais pas cher de sa peau. Les Giacometti étaient fortement soupçonnés, mais nous n’avions jamais pu le prouver. Peut-être des sympathisants… Je gardais des marques dans ma chair de leurs tortures. Étrangement, je n’avais pas le même ressentiment que Luca à ce sujet. Moi, ma vengeance était ailleurs. Je voulais laver l’honneur d’Andrea…

Alors qu’il recommençait à parler, je jetais un regard en coin à mon frère. J’étais à deux doigts de lui coller mon poing dans la figure. Il m’avait traité de ridicule cet enfoiré. Je l’écoutais malgré tout. Maintenant qu’il était lancé, je n’allais pas le couper. Surtout que plus il parlait, plus il en révélait. Son nom, son métier. Celui qui l’avait rencardé… Un cabaret. Nouvelle oeillade vers Luca. « Quel figlio di puttana si diverte. » L'enfoiré, ça l’amuse. Je ne prononçais pas le prénom d’Ezio, mais je savais qu’il comprendrait. Je tournais un instant mon regard vers Hunter. « A vous seul ? » Il pensait nous démanteler, réellement ? Il n’avait pas conscience de ce qui l’attendait. Il ne devait même pas réaliser que les fondations de notre mafia étaient bien plus puissantes en Italie et qu’il ne ferait pas long feu dans ses agissements.

Il comprit enfin qu’il avait bu du veritaserum. Il vaut mieux tard que jamais… Je ne pus m’empêcher de lâcher un rire alors qu’il se présentait comme était « Le Mage ». Un super héros pour moldus… Ce type n’avait plus toute sa tête. Surtout qu’avec ces Blood Circle, il allait se faire buter. J’observe la flasque glisser sur le bureau tout en tirant sur ma clope avant de le regarder à nouveau tandis que ses traits se déforment. Il y a quelque chose d’écoeurant quand cette potion cesse son effet. J’écrase ma cigarette et m’adresse à Luca. « Tu permets ? » Je n’attends pas vraiment sa réponse, je me lève et viens coller mon poing dans le carré de la mâchoire d’Hunter. « Enchantée Conley. La prochaine fois que vous me traitez de stupide, je vous arrache les couilles. » Si mon accent Italien peut se montrer charmant la plupart du temps, autant le dire, la menace est plus que pesante. Connard. Connard totalement idiot. Dans ces moments-là, j’appréciais avoir appris la boxe. Certes je l’avais pris en traite, mais il le méritait avec ses airs suffisants. « Qu’est-ce qu’on fait de lui ? » Nous avions l’information principale, celle que nous voulions. J’avais volontairement parlé en anglais cette fois. Le jeu serait maintenant de l’effrayer un peu afin de voir s’il était totalement inconscient. Il fallait tester ses réactions. Cela serait impossible de laisser Conley se balader dans la nature alors qu’il était au courant de votre histoire. « On le bute ou on l’oubliette ? »


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Luca Zabini
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Dim 16 Jan - 22:53

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Hunter Conley et les Zabini – Mi juin 2020
Un amateur. Voilà ce qu’il est, voilà ce que Luca perçoit quasiment immédiatement. Le jeune italien n’a pas l’habitude de recevoir de tels charlatans. Au sein de la Cosa Nostra, Luca et Anjelica sont habitués à recevoir des clients difficiles, ensemble ou séparément d’ailleurs. La plupart du temps, Luca faisait confiance à sa sœur pour gérer des situations compliquées mais ce soir, il était presque heureux d’être avec elle pour pouvoir se foutre de la gueule de cet homme qui ne semble pas avoir bien compris les règles qui régissent une mafia. Certes, les enfants Zabini ont l’expérience qu’il faut pour gérer ce genre de gugus qui pensent avoir tous les droits sous prétexte que le commerce qu’ils proposent est illégal. Mais même au sein de l’illégalité, subsistent des règles tacites qu’il ne semble pas avoir bien saisies. On n’essaie pas de doubler la personne qui propose un service illicite. C’est une règle préétablie, souvent bafouée, qui entraîne des rixes entre des familles rivales ; mais avec de nouveaux clients, cela n’arrivait pas si souvent. Enfin, peut-être que cela était plus fréquent que Luca voulait bien l’admettre mais qu’on le fasse de cette façon si grossière, c’était bel et bien la première fois. Démanteler les réseaux, c’est plus du bénévolat qu’un métier. Luca se retient de lui offrir un crochet du droit en plein dans son visage ridiculement immaculé et qui mériterait quelques contusions pour cette insolence, pour ce dédain alors qu’il ne se rend compte de rien. Être sous véritasérum est déjà une épreuve en soi, mais Luca n’aurait jamais imaginé qu’il livrerait ses secrets sans s’arracher la langue. Il s’en rend compte au bout d’un long moment alors que le mafieux lui demande de divulguer sa véritable identité. Conley. Hunter Conley. Luca fronce les sourcils mais ce nom ne lui dit vraiment rien. Ce n’est pas un nom qui est déjà sorti dans un des rapports de ses indics. L’italien jette un regard à sa cadette, cherchant à savoir si elle est aussi décontenancée que lui par la stupidité de leur invité qui déballe tout. Un démanteleur de réseau digne de ce nom aurait préféré se trancher la carotide en se rendant compte qu’il était sous l’emprise d’une potion de vérité, il aurait préféré se taire, coûte que coûte, sachant que divulguer quoi que ce soit était dangereux. Mais cet homme déballe tout avec un panache qui laisse Luca perplexe.

Pour autant, Luca se tait et garde le silence, écoutant chacun de ses mots avec la volonté de lui faire cracher le plus d’informations possibles. S’il est si calme en apparence, à l’intérieur, il bouillonne. Le souvenir douloureux de l’enlèvement d’Anjelica est trop persistant dans son esprit pour qu’il laisse les choses au hasard. Il veut savoir qui envoie ce guignol. Il ne savait rien. Un véritable néophyte qui croit pouvoir se jouer des autres mais il est tombé sur plus gros que lui, il est tombé sur les Zabini, ayant l’expérience et le besoin de se protéger en permanence. Et alors qu’il dévoile son plan absolument ridicule où il pensait pouvoir gagner leur confiance, Luca secoue la tête, désabusé. Il gère un business. Il n’est nullement question de confiance. Pas avec les clients comme lui. Certes, un contrat tacite unie la Cosa Nostra et les gens qui y ont recours : cela repose bien évidemment sur la discrétion, voilà pourquoi Luca et Anjelica insistent tant pour traiter directement avec les clients, sans passer par des intermédiaires. Ainsi, il voulait les faire tomber. Il n’est pas encore né celui qui mettra la Cosa Nostra à terre. Et Luca préférerait se tuer plutôt que son entreprise coule à cause d’un rigolo comme lui.

Une fois son explication terminée, comprenant enfin qu’on l’a abusé, Conley admet qu’ils ont été plus forts. « Pour un homme qui prétend vouloir démanteler des réseaux, vous êtes bien long à la détente Conley. » Luca soupire, passablement agacé qu’il ait cru pouvoir ainsi les duper. Est-ce leur réputation à l’extérieur ? Qu’ils sont de biens piètres gérants qui peuvent se laisser abuser de la sorte ? Luca se promet de faire la lumière sur cette affaire, l’homme est peut-être idiot, n’ayant pas un sous de bon sens, mais peut-être qu’il agissait sous la contrainte d’un sortilège d’Imperium. Luca ne pouvait pas en être persuadé. Un justicier. Luca éclate de rire et se tourne vers Anjelica et dit : « Un giustiziere. Non ci posso credere. » répétant simplement le mot justicier dans leur langue naturelle, d’un ton si dédaigneux, montrant à quel point ils ne le prenaient pas au sérieux. Bien sûr que Luca n’y croit pas. Il secoue la tête lorsqu’il continue son histoire, prétendant agir aussi dans le monde moldu. Il sort sa flasque de Polynectar et la jette sur le bureau. Luca se retient de lui en coller une pour lui demander d’être plus précautionneux avec ce super bureau en acajou. Et alors que la transformation se déroule sous leurs yeux, Luca fixe l’homme avec une telle intensité qu’il serait mort s’il avait eu une arme à feu à la place de ses prunelles claires. Il veut voir chacune des étapes de son retour à sa véritable identité. Alors qu’il demande ce qu’ils vont faire de lui, un sourire carnassier s’installe sur les livres de Luca. Une idée l’effleure mais il se dit que le tuer ne sera peut-être pas l’option la plus intéressante pour eux. Lorsqu’Anje s’adresse à lui, il se contente de faire un signe de main pour lui montrer son approbation, il sait qu’elle va lui casser la gueule. Et une seconde plus tard, son coup de poing crocheté dépasse de loin l’entendement. Luca s’allume une autre cigarette tandis qu’il regarde sa sœur malmener Conley avec une aisance particulière, avec une attitude qui plait à son aîné. Il a mal joué. Il a souhaité jouer dans la cour des grands mais demeure encore en maternelle, il a mal parlé à Anjelica et Luca savait que cela ne passerait jamais. Ravi de la voir aussi puissante et suffisante alors que Conley semble pisser dans son froc alors qu’elle demande s’ils doivent le buter ou l’oublietter, Luca sourit et dit : « On le bute. » C’est du bluff. Mais c’est juste pour voir. « J’veux pas d’un abruti comme lui dans la nature. » Luca sort sa baguette. « Je m’en charge. » Le sale boulot pour le patron, la logique. Luca n’a pas peur de se salir les mains mais si Anjelica sait que ce ne sont pas les méthodes de Luca d’assassiner un mec en plein milieu de son bureau et de son entreprise, Conley lui ne le sait pas et il a hâte de savoir jusqu’où il peut aller pour sauver sa peau. Qu’il tente de s’en prendre à Anjelica et il est mort. Qu’il tente de s’en prendre à lui et il est mort. Il ne lui reste au final que bien peu d’options et Luca se demande comment il compte se dépatouiller de cette fâcheuse situation. Parce que ce qui est en jeu devrait le motiver : c’est sa vie dont on parle. Luca n’hésitera pas à la lui prendre si sa réponse ou sa réaction de le satisfait pas.
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Mer 9 Fév - 18:18
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Contraint par le veritaserum, vous révélez les détails de votre plan, votre identité, votre identité secrète. Tout. Ce n’est que trop tard que vous réalisez ce que l’on vous a fait. Si vous l’aviez su plus tôt, si vous aviez envisagé un instant que l’on tentait de vous piéger, peut-être que vous auriez pu combattre les effets de la potion de vérité. Mais au fond de vous, vous savez que vous n’auriez pas pu vraiment lutter. À la limite, vous vous dites que, peut-être, vous seriez parvenu à faire semblant de boire, pour donner le change. Luca se moque de vous, prétendant que vous êtes long à la détente.

«Je dois admettre que j’ai plus que manqué de vigilance. Il faut dire que, d’habitude, je suis plutôt habitué à avoir affaire aux non-maj. Ils sont moins méfiants, ou plutôt… Il ne savent pas à quoi s’attendre, tandis que de mon côté je n’ai qu’à faire attention avec leurs armes à feu.»

Vous n’avez eu que rarement affaire à des sorciers. Et parmi ces rares fois, c’était toujours des petites frappes, des criminels isolés, jamais de réseaux mafieux entiers. Il faut dire que, administrativement, les forces d’interventions magiques sont soumises à moins de restrictions que celles des non-maj où, même en état d’urgence, les informations et les demandes de permissions prennent trop de temps pour que la police n’intervienne. La justice magique fait plutôt bien son travail. En tout cas, c’est le cas en Amérique du Nord. Votre manque de confiance dans le Conseil Administratif Sorcier de Grande-Bretagne vous fait également douter des aptitudes de la police magique pour travailler efficacement, et honnêtement. Étant donné que l’Ordre du Phénix magouillent ensemble dans de la politique, vous ne seriez pas surpris d’apprendre que les Aurors ne soient entièrement corrompus…

Luca se moque de vous lorsque vous affirmez être un justicier. Vous ne relevez pas, sa réaction est plus que normale. Vous savez que d’un point de vue extérieur, vous passez pour un taré. Vous commencez à sentir peu à peu les effets du polynectar s’estomper. Vous balancez votre flasque sur le bureau, pour signaler aux deux mafieux que vous auriez pu prendre une rasade de plus pour en réinitialiser les effets, mais que vous ne l’avez pas fait. Une fois le masque tombé, vous vous présentez à nouveau comme étant Hunter Conley, tandis qu’ils contemplent votre véritable apparence. Anjelica demande la permission à son frère, puis vous en colle une. Vous tournez la tête pour encaisser le coup, réduisant légèrement son intensité.

«Je pense qu’elle est méritée celle-là. Même si, le terme que j’ai employé, c’était ridicule, et non stupide. Et je ne parlais pas de vous, personnellement, mais juste de vos propos» Vous sentez que vous risquez de vous en prendre une autre. «Loin de moi l’idée, ou l’envie, d’offenser qui que ce soit dans cette pièce. »

Le frère et la soeur finissent par enfin discuter de votre sort. Ils parlent de vous oublietter ou de vous buter. Même si une option vous semble plus intéressante que l’autre, aucune des deux ne vous mets vraiment de baume au cœur. Vous vous dites que tout va bien se passer, qu’il ne peut rien vous arriver. Vous savez qu’ils ne peuvent pas se permettre de liquider un gars dans leurs locaux, que pour planquer et déplacer le cadavre, ça serait une logistique beaucoup trop compliquée, alors que d’un simple coup de baguette ils peuvent vous faire oublier leur existence. Luca est décidé. Il compte bien vous refroidir, pour ne pas laisser un “abruti comme vous dans la nature”.

«Attendez, attendez, attendez ! Vous avez tout à perdre à me buter maintenant, ou en tout cas, c’est beaucoup trop risqué par rapport à ce que ça vous apporte !»

Vous même, vous êtes surpris par vos propres paroles. Vous n’avez aucune idée de ce que vous pouvez leur apporter. Rien. Absolument rien ne pouvait les empêcher de vous buter maintenant.

«Mon corps. Qu’est ce que vous allez faire de mon corps ? Vous allez devoir le transporter ailleurs, pour vous en débarrasser. C’est risqué, même pour des pros. En dehors du fait que je trouve ça pas cool, vraiment pas cool, pour moi d’être mort, bah pour vous, c’est pas super intéressant.»

C’est cool, vous sentez que vous avez des arguments en béton. Même vous, vous commencez à avoir envie qu’ils vous fassent taire une bonne fois pour toute.

«Attendez, réfléchissez bien ! Si vous me butez, vous pouvez pas me faire chanter. Alors, je suis pas un chanteur pro mais je me débrouille . Non attendez, c’est pas ça que je veux dire. Mais mon identité secrète. “Le Mage”. Personne ne doit savoir ça. »

Mais vous comprenez bien que s’ils vous gardent en vie, ils n’ont aucune raison de vous faire confiance ; d’autant plus que vous avez essayé de les duper à plusieurs reprises. Vous allez devoir vous la jouer serré pour garder votre mémoire, tout en restant en vie. Mais vous avez peut-être une idée lumineuse.

«Écoutez ! Écoutez, j’ai une idée, j’ai un plan ! On… On pourrait faire un serment inviolable ? Je garde votre secret et je jure de ne jamais essayer de vous nuire… Vous gardez le mien. Et on oublie toute cette histoire. Je suis sûr qu’on peut trouver un terrain d’entente pacifique ! »

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Anjelica Zabini
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Lumos
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Ven 20 Mai - 18:15


J’en arrive assez rapidement à la conclusion qu’il n’est qu’un amateur qui se retrouve dans notre garage sans vraiment avoir conscience de ce qu’il est en train de toucher du bout du doigt. Honnêtement, il est finalement le cadet de vos soucis. Ce qui importe réellement, c’est de connaître d’où il sort et surtout comment il est arrivé ici. Qui vous l’a envoyé ? La réponse, elle finit rapidement par tomber. Je sais que Luca n’a qu’une idée en tête, c’est de mettre la main sur nos ravisseurs, mais visiblement, ce n’est pas la clé de cette énigme qui reste un mystère entier. Les Giacometti semblent ne pas être les investigateurs, mais peut-être des proches… Il est même possible que nous ne soyons jamais vengés de cette sombre histoire. Surtout quand on se ramasse de tels guignols au garage… L’homme est insupportable de suffisance. Il se croit malin, supérieur à nous et pourtant il ne réalise pas à quel point, il est tombé dans un vrai merdier. Je l’observe tandis que Luca fait le même constat que moi, le prononçant à haute voix. « Giustiziere delle stronzate, sì… » Justicier de la connerie oui…



Il me tape totalement sur le système à force de nous prendre de haut. Au point que j’attends qu’il finisse ses tirades pour lui en coller une qui me démangeait. Mon regard s’assombrit alors qu’il rectifie le terme employé. Je donne un coup de pied entre ses jambes, la semelle venant taper sur l’assise en bois de la chaise. Elle recule à peine, mais ça a le mérite de vider le trop-plein d’énergie qui m’envahit tandis qu’il commence à me chauffer les nerfs. Alors que je demande à mon frère ce que nous devons faire de lui, nous discutons volontairement en anglais afin qu’il nous comprenne. Luca n’hésite pas sur le choix. Je sais que ce n’est que parade, afin de faire parler l’homme qui se trouve dans notre bureau. Rapidement, il réagit et tente de sauver sa peau. Je laisse un petit rire s’échapper de mes lippes. « Luca, la dernière fois qu’on a dû se débarrasser d’un corps, il nous a fallu combien de motos pour disperser les morceaux aux quatre coins du pays ? » Les cadavres, la Cosa Nostra en cache de nombreux. Un de plus, un de moins… La réponse de Conley montre vraiment qu’il est un amateur. Il s’adresse à une mafia vieille d’une centaine d’années. Que pense-t-il ? Nous ne sommes pas du genre à faire dans les trafics plus que douteux, bien que le contrat soit de ne pas connaître ce que nous transportons. Mais si on vient nous emmerder, nous nous débarrassons des intrus. Et c’est clairement ce qu’il est. Même si je sais que Luca ne compte pas l’achever dans notre bureau, la mort est une option qui n’est pas prise à la légère dans ce genre de situation. Mais il est inoffensif, cela se sent. Mon frère ne fait que le tester davantage et plus nous discutons, plus nous nous rendons compte qu’il n’est qu’une petite poussière dans un engrenage qui le dépasse.



Je lève les yeux au ciel alors qu’il parle de le faire chanter. « Du chantage ? Mais qu’est-ce que tu pourrais nous apporter il Mago ? » Il n’est pas vraiment connu. La Cosa Nostra côté moldu aurait déjà remonté l'information si un type se prenait pour un super-héros dans les villes de Londres. Je secoue la tête. Son secret est minable en comparaison à ce que l’on risque s’il en vient à se délier la langue auprès des mauvaises personnes. Je reste persuadée qu’un oubliette est bien suffisant pour son cas. « Tu fais moins le malin en tout cas maintenant… » Je l’observe un instant. Il est clair qu’il commence enfin à réaliser qu’on ne plaisante pas. Il semble prendre la menace de mort au sérieux et a tenté par tous les moyens de négocier avec nous. Je soupire et attrape la cigarette de Luca pour lui voler quelques lattes avant de la lui rendre. « Perché non ci divertiamo un po'? » Et si on s'amusait un peu ? Je plongeais mes prunelles ambrées dans le regard de mon frangin en lui rendant sa clope. Après tout, Giacometti avait voulu jouer en nous présentant ce naze dans nos locaux, autant lui rendre la pareille. « Un petit retour à l’envoyeur ? » J’évite volontairement de dire dans quel état il serait renvoyé, mort ou vif… Mais je sais que Luca comprend mon idée. On efface la mémoire du mage avec une information qui pointe vers Giaco… Stupide comme ce type paraît l’être, il est capable de mener l’enquête. Surtout si on lui laisse quelques bleus en souvenir de son passage chez nous. Il risque de revenir, mais dans l’attente de son retour, il sera bien occupé. Un petit jeu dont il sera le pion inconscient.


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Hunter Conley et les Zabini – Mi juin 2020
Luca doit admettre que c’est bien la première fois qu’il a affaire à un tel amateur. En soit, cela ne le dérange pas de s’amuser de lui et de rire de lui à ses dépens. La preuve, il ne semble pas bien comprendre qui il a en face de lui des Zabini renversants bien sûr, vous avez la référence ? Riez dans trois, deux, un…. Luca et Anjelica ont l’habitude de traiter avec des gens louches, après tout, ils dirigent une mafia ; cela sous-entend forcément de tremper dans des affaires illicites. Pour autant, d’ordinaire, les échanges sont plus fluides ; il faut dire que les Zabini ont aiguisé leurs compétences dans le débusquage des gens peu fiables et il est assez rare qu’ils se trompent. Immédiatement, Anje comme lui, se sont rendus compte qu’il n’était probablement qu’un pion dans une partie bien plus grande, une partie qui le dépasse probablement. Il était loin d’être préparé à ce qui l’attendait véritablement et c’est bien là le problème avec les néophytes ; ils ne réfléchissent pas. Ils pensent que tout ira comme sur du papier à musique. Mais en réalité, les dirigeants d’une mafia comme celle de la Cosa Nostra doivent constamment être sur leurs gardes et ce n’est pas la première fois que le frère et la sœur utilisent le véritasérum afin de piéger certains clients récalcitrants. Et ce Conley ne se fait pas prier pour passer à table. En réalité, il déballe son histoire avec une facilité déconcertante et Luca écoute avec attention chacun de ses mots, motivé par l’envie de savoir qui a réellement commandité cet homme et quelles sont ses véritables intentions. La menace des Giacometti plane toujours au-dessus d’eux, telle une épée de Damoclès au-dessus de leur tête n’attendant que le bon moment pour s’abattre sur eux. Voilà pourquoi les Zabini prenaient mille précautions. Luca refuse de revivre le cauchemar de l’enlèvement de sa sœur encore une fois.

Ce qui l’agace dans l’échange, c’est aussi le caractère un peu trop loquace de leur interlocuteur. Il parle trop. Agacé, il se détend une fois qu’Anjelica lui en colle une. Bien méritée. Lui-même le dit, il doit probablement aimer se faire malmener. Luca adore mener ce type d’entretiens avec sa sœur parce qu’au-delà du fait qu’ils se comprenaient sans avoir besoin de parler, il aime la manière dont elle dirige les choses ; il aime la manière dont elle s’occupe des clients comme lui et il adore la voir ainsi ; forte et inattaquable. La preuve en est, Luca n’a pas besoin de bouger d’un pouce, il n’a pas besoin de beaucoup parler non plus, chaque mot prononcé par sa sœur n’est que le reflet de ce qu’il pense lui-même. Ils se comprennent sans se parler, on a dit. Cet homme est une imposture, une véritable énigme. Une énigme à trois mornilles et dont Luca a vraiment envie de se désintéresser. Ils arrivent enfin au sujet qui l’intéresse réellement. Que faire de lui ? Le choix est ardu entre la mort et le sortilège d’oubliette. Évidemment, Conley cherche à se défendre, il dégaine quelques arguments pour tenter de s’en sortir mais il semble ignorer qu’en réalité, la Cosa Nostra a l’habitude de faire disparaître des corps. Certes, cela n’arrive pas tous les quatre matins, mais cela arrive parfois tout de même. Après tout, qui s’y frotte, s’y pique. Il s’était frotté, il allait morfler. Voilà la manière dont les Zabini accueillent les gens comme lui. Un sourire narquois s’installe sur les lippes de l’Italien face à la boutade de sa cadette : « Oh tu sais, ce n’est pas moi qui gère le service après-vente… Faudra demander à celui dont c’est le boulot. » Les rouages du cerveau de l’Italien continue de s’activer à cent à l’heure tandis qu’il déplore la venue impromptue de cet homme ce soir. Cela questionne sur la réputation de la Cosa Nostra dans ce pays ou bien cela questionne sur la stupidité de l’homme. Et pour être tout à fait honnête, Luca penche plutôt sur la seconde option. Pour qui les prend-t-il ? Pour des enfants de cœur ? Il semble tout ignorer de ce qu’est une véritable mafia. Mais soit. Luca n’est pas là pour lui déballer l’historique de la maison ; il commence à s’agacer. Ses lamentations deviennent ridicules.

Par ailleurs, même lorsque l’homme se sent menacé, il continue d’être ennuyant ; ses tentatives d’humour (en était-ce réellement ? Luca se pose sérieusement la question) sont à pleurer claquer au sol dirait Kevin et Luca soupire fortement. Un sortilège inviolable ? Luca sourit à nouveau, se délectant de la manière dont l’homme tente de se sortir de ce beau guêpier. Il faut dire que ce qu’il y a en jeu est primordial à ses yeux : ce n’est rien d’autre que sa propre vie. « Vous accordez bien trop d’importance à votre misérable existence Conley. Ma sœur a raison, votre mort passerait inaperçue. » Ayant désormais envie d’en finir, Luca pointe à nouveau sa baguette sur le visage de l’homme, prêt à en découdre. Il n’a qu’une seule envie, qu’il comprenne enfin qu’il n’aurait jamais dû venir mettre son nez dans les affaires de la famille ; cela le dépasse clairement. Il n’a pas les épaules pour cela, ni la carrure. Il n’est qu’un misérable insecte qu’il faut écraser sans perdre du temps. Anjelica lui vole sa cigarette et lui demande s’il est temps de s’amuser et Luca répond : « Stiamo andando là in fretta, Io yo altre cose da fare. » On fait ça vite, j’ai d’autres choses à faire, comme aller passer quelques heures avec une certaine jeune femme blonde. Voilà sa véritablement définition de l’amusement. Et alors qu’Anjelica demande un retour à l’envoyeur, un sourire odieux s’installe sur ses lèvres ; Conley s’agite, il voit probablement passer toute sa vie devant ses yeux et Luca se délecte de la terreur qui lui font subir. Il oubliera cette conversation mais sa mémoire inconsciente, quant à elle, se souviendra à tout jamais de ce moment, du moment où il a cru qu’il pouvait jouer dans la cour des grands.
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