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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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En bonne compagnie ♦ Doryan :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Soledad Velasquez
Soledad Velasquez
Admin Sorcier OP
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Lumos
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Mon allégeance : L'Ordre du Phénix, ma famille & Doryan
Mar 13 Avr - 0:34




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



août 2020

Cette fois, ce n’était pas des mois, ni même des semaines qui avaient défilés entre chaque rencontre de Doryan et Soledad. Malgré leurs emplois du temps respectifs, pas plus légers avec le temps, ils avaient réussi à tenir l’engagement qu’ils avaient pris à se voir au moins une fois par mois. Avec d’autres moments grappillés entre chacune de ses rencontres. Ca avait été des instants simples, mais c’était sûrement pour ça que Soledad les avait autant apprécié à chaque fois. Elle n’avait pas besoin de plus, pas besoin de grandes soirées, de restaurants chers ou de programmes élaborés. Tout ce qu’elle voulait, c’était passer un peu de temps en compagnie de Doryan et apprendre à mieux le connaitre. Le compliqué n’avait pas sa place là dedans, et elle avait beau faire partie de ces sorcières qui accordaient beaucoup d’importance à leur apparence, tout ça elle n’en voulait pas. Ainsi, ils s’étaient retrouvés pour balader Belle, la chienne de Doryan, pour boire un verre en terrasse parce qu’ils peuvent eux ou faire une partie de cartes dans Hyde Park. Ils avaient même tenté de faire un footing ensemble une fois, mais avaient vite abandonné à cause de la chaleur estivale pour se rabattre sur le premier bar qu’ils avaient trouvé au bord de la Tamise. Siroter un soda au bord de l’eau avait été bien plus agréable, surtout quand c’était en aussi bonne compagnie. Parce que Soledad ne pouvait pas affirmer le contraire, elle appréciait de plus en plus Doryan et attendait chacune de leur rencontre avec une impatience croissante. Elle ignorait encore totalement où allait les mener cette relation qui se tissait entre eux, et elle avait refusé d’interroger son tarot à ce sujet, pour le moment elle souhaitait simplement en profiter. Même si le moldu avait la fâcheuse tendance de ne louper aucune occasion pour l’embêter -et elle le lui rendait bien, il ne fallait pas croire- en sa compagnie elle se sentait bien, et c’était le principal.

Aujourd’hui, la rencontre qu’ils avaient de prévue c’était un peu plus fait attendre. Cette fois plusieurs semaines avaient défilées avant qu’ils ne puissent se voir mais Soledad ne s’en était pas formalisée, il lui avait fallu un peu de temps pour se remettre de l’attaque sur Pré-au-Lard et elle aurait bien été incapable d’expliquer ça à Doryan sans se compromettre. Mais surtout, c’était une rencontre un peu différente qui les attendait. Un peu moins spontanée certainement, mais tout aussi prometteuse. La plus grande différence résidait surtout dans un détail qui changeait tout : cette fois-ci Doryan ne serait pas la seule personne que Soledad allait rencontrer. Et non il ne s’agissait pas de Belle, puisque la mexicaine l’avait déjà vu à plusieurs reprises et qu’elles s’étaient aussitôt adoptées mutuellement. Et puis jusqu’à preuve du contraire, Belle n’était pas une personne même si elle possédait un caractère bien à elle. Non, cette fois ci Soledad allait faire la connaissance d’Alice, la nièce de Doryan. Quelques mois plus tôt, alors qu’ils célébraient l’anniversaire de la mexicaine chez elle, la fillette avait fait partie de leurs sujets de conversation, notamment parce qu’elle avait aidé à la confection du gâteau au chocolat que le moldu avait ramené. Une chose en entrainant une autre, le brun n’avait pas manqué de provoquer Soledad -bien évidemment- en la défiant de se glisser dans le rôle de tata Soledad auprès d’Alice pendant une journée, avec la fausse autorité qui allait avec. Bien sûr, au lieu de s’en sortir avec une pirouette et un sourire innocent, la mexicaine n’avait pu s’empêcher d’accepter le défi, tout en se demandant dans quoi elle mettait les pieds exactement. Puis, les semaines avaient passées et le sujet n’était pas revenu sur la table. La voyante n’avait pas cru que Doryan ait pu oublier, clairement ça l’avait beaucoup trop amusé de la défier de la sorte, mais elle s’était dit qu’il avait peut-être renoncé en jugeant l’idée trop compliqué à mettre en place. Ou alors qu’il s’était rendu compte que présenter une femme comme tata pouvait porter à confusion dans l’esprit d’une enfant. Bref, elle s’était appliquée à trouver des explications logiques et bien évidemment ça n’avait servi à rien puisque Doryan n’avait absolument pas perdu de vue son défi.

Le grand jour était donc arrivé et le moins que l’on puisse dire c’était que Doryan n’avait pas fait les choses à moitié. Non content de faire se rencontrer Alice et Soledad pour tester l’autorité -ou clairement le manque d’autorité- de la brune le temps d’une journée, il avait également prévu que tout cela se passe au Zoo de Londres. Histoire de contenter toutes les exigences de sa nièce. Bien sûr, cette idée avait enchanté la mexicaine qui adorait aller rendre visite aux animaux, même si elle était quand même bien contente de savoir que les siens ne vivaient pas dans des cages. Et en même temps elle sentait le traquenard arriver. N’était-ce pas ainsi qu’avaient commencé les négociations que Doryan avait dû mener avec Alice pour pouvoir repartir avec leur gâteau entier ? Il avait dit quoi déjà ? Une journée au zoo, une glace, une barbe à papa ? Ca y ressemblait fortement, et Soledad avait même dit que la petite fille allait finir en hyperactive shootée au sucre. Et c’était exactement à cet évènement que la mexicaine était invitée à se joindre à eux. Ah oui ça sentait l’arnaque à des kilomètres tout ça, Doryan devait être particulièrement fier de lui. Alors qu’elle lui avait prédit qu’il finirait cette journée avec sa nièce complètement crevée, elle devait maintenant s’attendre à subir le même sort. Tout ça sous l’œil certainement amusé du moldu. Bon, clairement, ce n’était pas pour autant que la mexicaine s’était défilée. Elle savait très bien que se la jouer avec autoritaire avec une enfant qu’elle ne connaissait pas, c’était mission impossible, mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait laisser Doryan avoir le dernier mot. Et puis passer une journée en sa compagnie, pourquoi aurait-elle refusé ? Non, elle ne voyait vraiment aucune raison.

Le jour J, Soledad devait bien reconnaitre qu’elle était plus qu’enthousiasme à l’idée de la journée qui l’attendait. Elle savait qu’il y avait une part de défi, et que Doryan n’allait sûrement pas la louper sur ce terrain, mais elle avait surtout hâte de le revoir. Et le voir en compagnie de sa nièce était un bonus non négligeable, après tout on ne connaissait vraiment une personne que quand on le voyait avec sa famille. Si Soledad n’était absolument pas prête à se trouver sous les regards de tous les Rosebury, commencer avec la jeune nièce était amplement suffisant. En plus, généralement elle s’entendait bien avec les enfants alors il ne devrait pas y avoir de problème. Le matin même, la mexicaine alla ouvrir le Witches Bazaar Bazaar pour y accueillir Maxime. Elle avait prévu de lui laisser gérer la boutique pour la journée, cela faisait désormais de nombreux mois que la jeune femme y travaillait et Soledad savait qu’elle pouvait lui confier les lieux sans soucis. Elle lui redonna donc quelques conseils de dernières minutes et lui rappela qu’elle serait joignable sur son portable toute la journée en cas de besoin. Il aurait été embêtant de voir Samba débarquer en plein milieu du zoo moldu, une lettre à la patte. Ceci fait et ayant encore un peu de temps devant elle, la voyante repassa à son appartement pour récupérer son sac et s’assurer que Salsa n’avait besoin de rien. Elle trouva le dragon miniature étalé en plein soleil sur la table basse de son salon, apparemment il appréciait énormément la chaleur de l’été et n’avait aucune intention de bouger de là. A part pour suivre la course du soleil. Soledad eut un sourire en le voyant si bienheureux avec si peu de choses. Sans perdre plus de temps, elle alla ramasser ses affaires et vérifia une dernière fois que Doryan ne lui avait pas envoyé de message sur son téléphone portable. Elle hésita à se changer mais jugea que ce n’était pas le moment de trop en faire, sa robe d’été et ses cheveux lâchés étaient très bien comme ça. En partant, son regard accrocha la boule à neige que Doryan lui avait offert pour son anniversaire et qui trônait sur une étagère de son salon, elle eut un sourire.

Une fois sortie de son immeuble, Soledad ne chercha pas à transplaner pour se rapprocher de Regent’s Park où se trouvait le zoo. Aujourd’hui était une journée à la moldue, elle adopta donc leurs manières et se dirigea vers le London Underground. Elle ne remercierait jamais assez ses parents d’avoir mêlé culture moldue et sorcière à son éducation. Quelques minutes plus tard, elle émergeait du métro, pas mécontente de retrouver l’air libre et surtout les espaces verdoyants du parc. Tranquillement, elle en traversa les allées pour rejoindre l’entrée du zoo qui se trouvait à l’opposé. L’endroit n’était pas encore noyé de monde et puisqu’elle avait un peu d’avance, Soledad alla faire la queue au guichet et acheta deux entrées adultes et une enfant. Elle entendait d’avance Doryan râler mais tant pis pour lui, ça lui faisait plaisir. Et il n’avait qu’à arriver en premier. Ses achats glissés dans sa poche, la mexicaine alla se poster non loin, à un endroit où elle serait sûre que le moldu pourrait la repérer grâce à sa beauté exotique. Quelques minutes plus tard, elle le vit arriver en compagnie d’une enfant aux cheveux blonds, Alice à n’en pas douter. Après leur avoir adressé un discret -mais enthousiasme- signe de main, Soledad s’approcha d’eux avec un grand sourire aux lèvres. « Salut. » Lança-t-elle joyeusement à Doryan en s’arrêtant à quelques pas. Ses prunelles ambrées plongées dans les siennes, elle laissa filer de précieuses secondes avant de réaliser que la fillette à ses côtés l’observait avec curiosité. « Bonjour Alice. » Souffla-t-elle en se tournant vers elle. Puis, elle s’accroupi, ramenant les pans de sa robe contre ses jambes, pour se mettre à sa hauteur. « Je m’appelle Soledad, mais c’est un peu long alors tu peux m’appeler Sol si tu préfères. » Reprit-elle dans un sourire. Sûrement que Doryan lui avait parlé d’elle et donné son prénom, mais elle préférait se présenter elle-même histoire de briser la glace. Puis elle fouilla dans sa poche et en sorti les entrées. « Tiens, j’ai ça pour toi. » Souffla-t-elle sur le ton de la confidence, en lui montrant le ticket enfant décoré d’un photo d’un adorable pingouin. Une fois qu’Alice se fut saisie du ticket d’entrée, Soledad se redressa pour faire face à Doryan, conscient qu’il avait dû observer toute la scène avec beaucoup d’attention. Elle lui adressa un sourire malicieux. « T’en fais pas, j’ai une entrée pour toi aussi. » Lui lança-t-elle en lui montrant les deux entrées restantes. Du regard, elle le défiait de râler devant sa nièce. C’était qu’il s’agissait de ne pas donner le mauvais exemple.

CODAGE PAR AMATIS




— And all the pieces fall right into place
So it goes
I'm yours to keep and I'm yours to lose

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Doryan Rosebury
Doryan Rosebury
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Mar 13 Avr - 21:58
En bonne compagnie
ft. Beauté Exotique

Les loups ne s’attaquent pas à l’homme. Franchement mais que la personne qui a sorti ça se fasse agresser par des vers de terre parce que Doryan lui, il y avait cru. Bah pourquoi aurait il remit en question ce genre de choses ? Pour lui c’était vérifié un peu comme le feu ça brûle… chose qu’il avait aussi testé par ailleurs. Au bout d’un moment, il allait se poser des questions quant au fait que quelqu’un lui en voulait personnellement… Pourtant aussi loin que remontait sa mémoire, il n’avait jamais été une personne qu’on pouvait maud…ah quoi que, peut être qu’éventuellement il avait brisé des ménages… de son plein gré… Hum est ce qu’on pouvait vraiment le tenir pour responsable si il se chargeait d’ouvrir les yeux des filles – et des mecs du coup par ricochet – sur le fait que leur couple n’était pas si solide que ça avec un peu de charme et un peu de volonté, non voilà… alors le Karma s’il pouvait lui foutre la paix, ce serait fort sympathique.

Il lui avait fallu du temps pour se remettre physiquement de tout cela. Mentalement, ça allait encore, probablement parce qu’il avait un chien, que malgré ses mâchoires semblables à celles d’un loup-garou, la ressemblance s’arrêtait là. Pas une seconde Belle ne s’était montrée agressive à son égard et ça avait aidé, forcément. Physiquement par contre, ça avait pas été coton, sans être une personne hyperactive, Doryan avait besoin de bouger et après s’être fait lacéré le ventre par un loup, qui mériterait d’être exécuté d’une balle dans la tête après s’être pris quatre balles dans les pattes pour qu’il souffre bien il y en a une qui vient de grogner dans ma tête, elle semble pas d’accord il avait fallu que son corps se remette et ça n’avait pas été une mince affaire. Et même encore maintenant, il n’était pas parfaitement remis, ça tirait, souvent et il devait prendre des anti-douleurs régulièrement. Pour ne rien arranger, il avait dû subir la curiosité des chercheurs du Blood Circle et déjà que ce n’est pas ultra agréable d’être la cible d’un loup, il avait dû subir des batteries d’examens et forcément lui il avait cru à de l’humour quand ils avaient dit qu’à la prochaine pleine lune, il devrait revenir pour être dans une cage. Non mais c’était drôle jusqu’à ce qu’il comprenne que ça n’était pas de l’humour. C’était un peu stressant et jamais il avait attendu une pleine lune de la sorte, voulant forcément savoir et éliminer cette hypothèse fort contraignante d’être un loup.

A la suite de cette attaque et bien, il avait dû arrêter de voir Soledad. Si leurs activités n’étaient pas ultra sportives – pour le grand désespoir de Doryan hein – il n’était malgré tout pas assez en forme pour faire des balades hyper longues avec la chienne et il ne se voyait pas non plus expliquer ce qu’il s’était passé, n’avait pas envie de l’effrayer en lui faisant part de cette découverte, les loups-garous existaient. Il lui semblait plus sage de ne pas mentionner les sorciers et le fait qu’ils maîtrisaient des loups-garous pour s’attaquer à des gens. Là encore, d’après Doryan ça montrait leur couardise, plutôt que de s’attaquer directement, ils préféraient utiliser les bêtes, ce serait quoi la prochaine fois, les dragons existaient et ils allaient les envoyer sur les gens sans magie Non t’en fais pas Dory, je veille à protéger les dragons. Quelle bande de lâche. Il avait pris le temps de se remettre, échangeant avec elle par texto, régulièrement, ne sachant pas trop s’il faisait cela parce que sa présence lui manquait ou si c’était pour s’assurer qu’elle ne le pensait pas en train de la fuir. Ça n’était pas le cas, loin de là. Pendant ces quelques semaines où il ne se passait pas grand-chose dans la vie de Doryan, logique vu qu’il se remettait, il eu tout le temps de préparer la prochaine sortie avec Soledad. Bien sûr, ils auraient pu faire un truc basique, ils savaient bien faire et ça n’aurait pas posé de problème mais puisque ça faisait un certain temps qu’ils ne s’étaient pas vu, autant marquer le coup et enfin lancer la mission tata Soledad. Alice était motivée mais ça ce n’était pas tant une surprise que ça, elle dès qu’on l’emmenait se balader, elle était motivée. Il avait fait le choix de laisser Belle plutôt que de l’emmener, non pas que cette dernière soit un chien stressé – ou stressant – mais plutôt qu’il n’avait pas envie d’être sans arrêt sur son dos, qu’il fallait surveiller Alice, qu’il était évident qu’il discuterait avec Sol, autant ne pas rajouter un chien pour l’occuper. Il la confiait à sa sœur, comme ça, la chienne serait promenée – ah cette sœur, elle est gentille hein – et c’est bon ils étaient partis.

Ils n’étaient pas forcément en avance, la faute à Alice clairement, elle voulait finir son dessin animé et… bah Doryan avait dit ok parce que zéro autorité ? Non mais en même temps, il comprenait, lui aussi ça l’aurait gavé qu’on l’arrête en plein dessin animé, sa nièce était quelqu’un de sensé. Durant tout le trajet en voiture, il se tapa la reine des neiges dans la voiture et franchement, il se demanda pourquoi il avait acheté le CD, pour lui faire plaisir. Ah quelle bonne idée, ses oreilles à lui ne prenaient pas spécialement du plaisir. Une fois la voiture garée, forcément, alors qu’il essayait de donner les sandwichs à Alice sous prétexte que lui, il portait déjà les bouteilles, elle le rembarra en disant que c’était parce qu’il était le plus fort… Espèce de… bon d’accord, elle était trop mignonne avec son sourire innocent et… ouai clairement il se fit arnaquer mais après l’argument était valide donc accepté. Il suivait donc la petite vers l’entrée qui montrait chaque fille du doigt en disant c’est elle ? poussant Doryan à regarder chacune du coup et préciser non plus brune, non moins brune, non « Alice tu peux arrêter de montrer toutes les filles moches que tu croises ? » Non mais au bout d’un moment, elle le faisait exprès c’est pas possible ? Et la voilà qui se bidonnait, non sans avoir dit auparavant que ça n’était pas très gentil. Oui bah en même temps, il fallait bien lui dire, pour ce que ça servit, la voilà qui recommençait, désignant même les garçons sous l’air faussement désespéré de son oncle, jusqu’à ce qu’elle dise sûre d’elle « Je l’ai trouvé ! » Doryan suivit du regard la personne qu’elle montrait, s’attendant au pire avant de sourire, en constatant qu’elle avait raison c’était bien sa beauté exotique Sol, ils rejoignirent donc la jeune femme et lui retourna sa formule de politesse, la regardant longuement, devant admettre que quand même, il était bien content de la retrouver, elle lui avait manqué. Elle se détourna de lui pour se concentrer sur la petite fille qui accompagnait Doryan et se présenta, lui donnant l’autorisation de l’appeler Sol, tandis que Doryan toussotait, amusé « Ta-ta deux syllabes. ».

Deux minutes après, elle se chargeait d’acheter la petite en lui offrant des cadeaux… Ah c’était beau l’autorité avec elle. Néanmoins, curieux, il voulut voir avec quoi elle osait acheter la petite… un ticket ? Comment ça un ticket ? Mais elle faisait quoi Sol, elle se redressa pour le regarder avec ce petit air démontrant, qu’elle savait parfaitement que c’était à lui de payer. Ça n’était pas que se faire payer des choses par Soledad le dérangeait, non elle pouvait lui acheter ce qu’elle voulait – de préférence une maison, si possible – mais là il l’arnaquait presque en la faisant venir ici avec Alice, ça n’était pas pour qu’elle paye. Tandis qu’elle faisait de la provocation, lançant les hostilités, il se pencha vers elle et glissa à son oreille « Tu profites du fait qu’il y ait Alice, tu le paieras. » ça dura l’équivalent de deux secondes avant qu’Alice ne ramène sa fraise « C’est pas bien de faire des messes basses. » et flûte, ça commençait, il se faisait reprendre, il laissa donc Sol en paix, pour le moment, rétorquant à Alice  « Je la remerciais pour les entrées. » Est-ce qu’elle fut dupe, aucune idée et après tout Doryan s’en moquait, il entraîna les deux filles vers l’entrée, présenta le ticket gentiment offert par Sol puis pénétra dans les lieux. Une fois la carte des lieux en sa possession, une petite tête vint observer le zoo, cet escroc, c’est sûr qu’elle connaissait par cœur à force, il lui tendit néanmoins la carte pour qu’elle choisisse leur destination. Ce n’est pas exactement ce qu’il se passa puisqu’au lieu de décider seule, elle demanda à Sol, clairement, il était évident qu’elle essayait de charmer la nouvelle venue… oh bon sang, c’était de famille, où elle voulait aller. Doryan se retint de rire, admiratif de sa nièce qui n’en loupait pas une, il décida même de lui filer un coup de main « Alors Sol, parcours bleu orangevert orange c'est pareil ou rose ? »  De toute façon ça n’avait pas grande importance, ils auraient le temps de tout voir et derrière, il y avait fort à parier qu’Alice leur dirait de les suivre, comme toujours.

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Soledad Velasquez
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Jeu 15 Avr - 12:48




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Tout en attendant Doryan et sa nièce, Soledad songeait à ce qu'allait donner cette journée. Jusqu'à présent lorsqu'elle avait vu Doryan ils étaient restés seuls, bon parfois en compagnie de Belle mais la chienne ne comptait pas vraiment comme une personne. Elle, à partir du moment où elle avait le droit à des papouilles alors tout se passait à merveille. Et comme Soledad adorait les animaux elle n'avait pas de soucis à se faire quant à l'avis que Belle pourrait se faire d'elle. La preuve la dalmatienne semblait déjà l'avoir adopté -ce qui était sûrement le cas avec à peu près tout le monde mais la mexicaine aimait à se dire qu'elle était une privilégiée. Cependant dès qu'une autre personne entrait dans l'équation, elle était consciente que les choses changeaient aussitôt. Pour le moment elle n'avait rencontré aucun proche de Doryan, ni son frère ou sa sœur, ni ses amis, mais elle ne s'en était jamais offusquée. Déjà parce qu’elle savait qu’inconsciemment, elle se serait mis la pression toute seule avec son envie d’être acceptée par tout le monde. Et puis, les moments qu'ils passaient à deux lui convenaient parfaitement ainsi, alors il était inutile qu'elle se prenne la tête. Soledad avait toujours été du genre à se dire que chaque chose se passait en son temps et qu'il ne servait à rien de chercher à forcer le destin. D'ailleurs elle était bien placée pour savoir ça en tant que voyante. Cependant, aujourd’hui était un peu différent, alors des questions elle s’en posait. Aujourd’hui ce n’était pas les amis de Doryan qu’elle rencontrait, mais Alice, sa nièce, et quelque part c’était encore plus de pression. Parce que si les avis des adultes pouvaient être nuancés, ceux des enfants étaient beaucoup plus directs, avec eux c’était souvent tout noir ou tout blanc. Et Soledad l’admettait, elle avait envie que la fillette l’apprécie.

Au fond, la mexicaine se doutait bien que Doryan n’avait pas eu tout ça en tête lorsqu’il lui avait proposé cette sortie au zoo en leur compagnie. Si c’était un test, c’était seulement pour démontrer qu’il était impossible de se la jouer autoritaire face à Alice, pas pour juger Soledad. Mais tout cet aspect, la voyante ne pouvait s’empêcher d’y penser. Et Si Alice décrétait qu’elle ne l’aimait pas ? Comment est-ce qu’elle allait faire ? A n’en pas douter, la journée serait bien plus gênante si la fillette ne voulait pas d’elle. Même si elle était une enfant, son avis devait compter pour le moldu, peut-être même que celui de certains de ses amis. Avec ses amis c’était commun de ne pas partager les mêmes opinions sur tout, avec sa famille c’était tout aussi possible, mais c’était aussi surtout plus compliqué. Pour le coup, la brune avait l’impression de se faire doublement arnaquer par Doryan, non seulement elle devait se la jouer faussement autoritaire -comme si ça allait arriver avec elle- mais en plus elle n’avait plus qu’à croiser les doigts pour qu’Alice se prenne d’affection pour elle. Oh, elle aurait pu entreprendre de la couvrir de cadeaux, les enfants n’y résistaient jamais, mais Soledad ne voulait pas recourir à ce genre de méthode, ça ne lui ressemblait pas et ça lui aurait paru injuste pour Alice. Elle n’avait rien demandé, juste à profiter d’une journée au zoo, pas à être manipulée, et pour quoi exactement ? Pour que Doryan sache qu’elle était une bonne personne ? Elle espérait bien ne pas avoir besoin de ça. De toute façon, acheter de l’affection, même celle d’enfant, n’était jamais une bonne idée. D’ailleurs sa décision d’acheter les billets d’entrée avant l’arrivée de Doryan et de sa nièce, avait été uniquement parce qu’elle en avait eu envie. Et aussi un peu parce qu’elle savait que ça embêterait Doryan et qu’elle n’allait certainement pas s’en priver.

Maintenant elle n’avait plus qu’à espérer que tout se passe au mieux. Au fond, il n’y avait pas de raison. Ils se trouvaient au zoo, il n’y avait pas de meilleur endroit pour passer une bonne journée. Alors quand Soledad repéra enfin Doryan et Alice, elle afficha un grand sourire et se répéta que tout irait à merveille aujourd’hui. Il ne pouvait pas en aller autrement, surtout quand retrouver Doryan l’emplissait de tant de joie. Elle eut un peu de mal à détacher son regard du sien mais quand elle y parvint enfin ce fut pour reporter toute son attention sur Alice. La petite l’observait avec curiosité et elle se demanda bien ce que son oncle avait pu lui raconter sur elle. Pour amorcer un premier pas vers la fillette, Soledad se présenta et l’invita à raccourcir son prénom si elle en avait envie, elle savait que pour les enfants trois syllabes c’était souvent trop, et encore c’était sans compter sur le fait que son prénom espagnol n’était pas toujours facile à prononcer pour tout le monde. Le toussotement de Doryan lui fit hausser un sourcil. « Ta-ta deux syllabes. » Oh ce profiteur ! Si Soledad ne se trouvait pas accroupie auprès d’Alice elle lui aurait certainement mis un coup de coude dans les cotes pour le faire taire. Ainsi il comptait réellement qu’Alice l’appelle tata Soledad. Non mais quelle idée. La mexicaine tourna la tête pour le fusiller du regard avant de reporter son attention sur la fillette à qui elle adressa un sourire. « Tu m’appelles comme tu veux. » Lui assura-t-elle à mi-voix. Autant que la petite choisisse ce qui lui convenait le mieux. De son côté Soledad voulait bien se plier à sa préférence mais elle savait que dans l’esprit d’un enfant la confusion pouvait rapidement se faire. Et elle doutait de pouvoir camoufler bien longtemps son trouble face à une enfant pour qui tata voulait dire copine. Surtout, elle se demandait si Doryan avait pensé à ça, et ce qu’il aurait à y redire. Un instant, la mexicaine se tourna vers lui. « Je sais pas toi, mais moi j’aimerais bien être là quand elle racontera ça à son père. » Souligna-t-elle avec humour. Oh, à n’en pas douter le frère de Doryan ne manquerait pas de tirer des conclusions rapidement et le moldu ne cesserait jamais d’en entendre parler. Ce serait très amusant à regarder. Du moins tant que personne ne se tournait vers elle.

Ceci fait, Soledad tira de sa poche les tickets d’entrée qu’elle avait acheté avant leur arrivée et tendit le sien à Alice. Une fois que la fillette s’en fut emparée, elle se releva pour montrer les deux entrées restantes à Doryan. Un grand sourire s’affichait sur ses lèvres, elle savait parfaitement que le moldu prendrait ça pour de la provocation, et c’était peut-être -juste peut-être- le cas. Mais c’était plus fort qu’elle, ça l’amusait trop pour qu’elle s’en prive. L’air sur les traits de Doryan montrait qu’elle allait finir par le regretter mais elle le laissa quand même s’approcher d’elle pour lui parler à l’oreille. « Tu profites du fait qu’il y ait Alice, tu le paieras. » Soledad sentit son sourire s’agrandir encore. Ah voilà qu’il passait directement aux menaces, tout ça parce qu’elle lui avait coupé l’herbe sous le pied, bravo. Comment ça lui faire payer ? C’était un cadeau qu’elle lui faisait, il suffisait qu’il dise merci. S’il voulait lui payer autre chose il aurait l’embarras du choix plus tard -elle aussi elle veut bien une maison tiens. Elle se composa un air parfaitement innocent et secoua les deux tickets qu’elle tenait toujours à la main. « C’est déjà fait. » Souffla-t-elle sans perdre son air candide, comme si elle pensait sincèrement qu’en parlant de payer il voulait dire les billets. Oui, la tentation était bien trop forte. D’ailleurs elle n’essaya même pas d’y résister. Sûrement que l’échange aurait pu continuer longtemps ainsi si une petite voix ne les avait pas interrompus. « C’est pas bien de faire des messes basses. » Soledad étouffa un rire, si Alice savait. Peut-être devait-elle lui dire que son oncle la menaçait ouvertement ? Il serait drôle de le voir s’empêtrer à s’expliquer face à une fillette indignée. Mais comme elle ne connaissait pas encore la petite, elle jugea plus sage de garder le silence et de laisser Doryan gérer. « Je la remerciais pour les entrées. » Nouveau haussement de sourcil de la part de la mexicaine, elle lui adressa un regard qui signifiait bien qu’elle n’était pas dupe. Des remerciements ? Moui, bien sûr, étrangement ce n’était pas ce qu’elle avait entendu.

Après cela, Soledad suivi Doryan et Alice jusqu’à l’entrée du parc, un petit sourire victorieux aux lèvres quand le moldu tendit le ticket qu’elle avait acheté. Une fois sa propre entrée validée, elle suivi les deux moldus qui semblaient bien mieux connaitre les lieux qu’elle. Quand était la dernière fois qu’elle était venue au zoo ? Elle n’aurait su le dire, peut-être quand elle était enfant, elle avait donc plusieurs années à rattraper. Elle regardait donc autour d’elle avec curiosité quand la petite voix d’Alice attira son attention. Soledad se tourna vers elle pour découvrir que la fillette lui tendait un plan du parc en lui demandant -à grand renfort de regards mignons- de choisir leur première destination. Bon, d’accord, elle comprenait mieux comment Doryan ne pouvait pas se montrer autoritaire avec une blondinette aussi chou. Et vu le regard qu’il lui adressait, il avait clairement compris le petit jeu auquel sa nièce jouait. « Alors Sol, parcours bleu, orange ou rose ? » Un instant ils échangèrent un regard et Soledad se demanda si c’était une sorte de test, pouvait-elle échouer ou en dévoiler plus sur sa personnalité ? Tout était possible avec le moldu. Mais ça ne la dérangeait pas de lui en dévoiler un peu plus sur qui elle était. Faisant fi du regard de Doryan, la mexicaine se concentra entièrement sur Alice. Elle se pencha vers elle, le plan en main, pour pouvoir étudier au mieux les options qui s’offraient à eux. « Et si on commençait par le parcours rose ? » Proposa-t-elle finalement en suivant ledit parcours du doigt. C’était un chemin un peu excentré du reste du zoo, le genre d’endroit où il valait mieux se rendre dès le début de la journée pour éviter d’avoir à revenir sur ses pas plus tard. Mais il n’y avait pas que l’aspect pratique qui la poussait à choisir ce chemin, elle tapota les animaux représentés sur le plan du bout du doigt. « Les girafes c’est plutôt cool pour commencer, non ? Et comme ça je vais pouvoir te montrer les animaux que je préfère. Qu’est-ce que tu en dis, Alice ? » Lui demanda-t-elle avec un sourire. Les girafes ça ne pouvait qu’être une bonne idée. Soledad fit exprès de ne pas préciser quel animal elle préférait dans ce parcours, dans l’espoir de piquer la curiosité de la petite fille. Peut-être pourrait-elle essayer de deviner au fur et à mesure de la visite, ou alors elle lui demanderait plus d’informations directement. C’était une manière comme une autre de montrer à Alice qu’elle ne resterait pas juste une inconnue pour elle. Pendant qu’Alice examinait le plan, Soledad se releva pour se tourner vers Doryan. « Qu’en dis-tu ? » Demanda-t-elle, tout en sachant que d’accord ou pas, ce serait Alice qui aurait le dernier mot.

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Doryan Rosebury
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Jeu 15 Avr - 21:54
En bonne compagnie
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Enquiquiner mademoiselle Soledad était un travail à plein temps, un travail que Doryan prenait à cœur sans qu’il y ait une seule once de méchanceté là-dessous. Bien au contraire, quel intérêt d’aller taquiner quelqu’un que l’on aime pas, il préférait ne plus parler à la personne et passer à autre chose. Qu’elle ne se méprenne pas, Alice comptait énormément pour lui et pour qu’il présente de lui-même sa nièce à une personne adulte, c’est que cette dernière avait de l’importance. Non, il ne s’était jamais amusé à présenter des filles à sa nièce. Pourquoi présenter Soledad alors? Et bien parce qu’elle n’était pas un plan cul, qu’il la voyait régulièrement à présent, qu’il parlait beaucoup d’Alice à Soledad et que forcément, suite à la confection du gâteau par Alice et lui et bien, la blondinette se montrait curieuse. Elle avait été d’ailleurs enthousiaste lorsqu’il lui avait demandé si elle voulait rencontrer Soledad. Si, elle s’était montrée peu intéressée, Doryan ne serait pas allé au bout de l’expérience. Ça n’était pas le cas et vu l’empressement d’Alice à montrer toutes les personnes pour savoir qui était Soledad, il était évident qu’elle voulait la rencontrer.  A partir de là, comment voulez vous que Doryan résiste à l’envie d’embêter Soledad en prononçant le mot tata. Le retour fut immédiat, un merveilleux regard noir auquel il répondit par un beau sourire tandis qu’elle essayait de se dépatouiller comme elle pouvait en disant à Alice de l’appeler comme elle voulait et que la petite semblait pour le moins indécise.

Le retour de bâton ne fut simplement un regard noir, ça aurait été trop beau que Soledad n’ait rien à redire à cela. Oh non, il connaissait son amie, jamais elle ne le laisserait gagner sans avoir riposté. Il ne s’attendait pas forcément à cela et l’espace d’un instant, il resta muet. Il n’avait pas spécialement songé à cela et impossible de dire à une enfant de six ans de garder le secret la rpgiste confirme vu ses nièces hier. Oh non, personnellement, il n’avait pas du tout que son frère sache quoi que ce soit, il allait sauter aux conclusions hâtives, surtout que Doryan n’avait jamais présenté qui que ce soit, ça n’était pas bon du tout. Pour autant reconnaître cela devant Soledad, ah mais pas question, raison pour laquelle il répondit moqueur  « Une façon pour toi de me dire que tu voudrais rencontrer mon frère? » Par contre à provoquer comme ça, ça risquait de lui retomber sur le coin du nez ça. C’était un jeu de bluff, ni plus, ni moins et il ne savait même pas s’il espérait qu’elle soit audacieuse et qu’elle réponde oui ou qu’elle se ravise en disant non.

Elle était incroyable cette fille, sous couvert de son petit air tout à fait innocent, Soledad demeurait une enquiquineuse hors pair. Oh ça n’avait rien de méchant, c’était plus amusant qu’autre chose mais il faut bien le dire, Doryan n’était pas le seul à jouer au petit jeu pour embêter l’autre. Voilà que madame payait des tickets pour lui et sa nièce. Bien sûr que l’attention était mignonne mais ça n’était pas à elle de payer, pas aujourd’hui en tout cas. Alors il la menaça, un peu et elle fit semblant de ne pas comprendre de quoi il parlait. Il lui lança un regard blasé, tout en récupérant le ticket mais ne put rétorquer quoi que ce soit puisqu’Alice décida de faire la police en leur disant que les messes basses ça n’était pas bien. Qui lui avait appris ça, Lyam? Il aurait mieux fait de s’abstenir parce que du coup Doryan dû mentir... En même temps, il n’allait pas dire je menace tata Sol, quelle image de lui renverrait-il alors ? Tata Sol qui lui lança un regard démontrant que c’était des sornettes et il lui adressa son plus beau sourire même si elle pouvait toujours courir pour des remerciements.        

Cependant, même s’il ne le dirait pas forcément, étant donné la queue qu’il y  avait pour acheter des tickets, Soledad leur avait fait gagner un temps précieux. Alors qu’il laissait à la plus jeune le soin de choisir leur itinéraire, cette dernière avait visiblement envie de se mettre Soledad dans la poche. Elle savait y faire et il ne pouvait pas faire grand-chose pour aider Sol, elle était coincée, bienvenue dans le monde de Doryan. Il lui adressa un regard faussement compatissant, non parce qu’en vérité, c’était bien fait pour elle. Enfin elle comprenait à quel point c’était galère de ne pas craquer face à sa pitchoune. Alors qu’il venait en aide à Sol à moins que ça soit à Alice, en demandant ce qu’elle choisissait, le regard de Soledad se posa dans le sien comme si elle cherchait à le sonder. Oh qu’elle ne s’inquiète pas, de toute façon, ils feraient les trois parcours, ils s’arrêteraient certainement aux jeux pour enfants que je ne vois pas sur la carte à par le carrousel pendant trois plombes. Derrière, à coup sûr Alice allait être complètement éteinte et il faudrait la porter. Le programme était connu d’avance mais ça n’empêcherait pas qu’il serait bien et que tout le monde passerait un bon moment, enfin il ne pouvait pas être sûr de ce point mais si la sortie n’avait pas convenu à Sol, elle lui aurait sûrement dit. C’était donc le parcours rose qui avait la préférence de Soledad, elle argumentait et il devait bien admettre qu’elle avait raison, les girafes dès le départ c’était vraiment bien. Il était intrigué aussi, ses animaux préférés étaient sur ce parcours, si Doryan glissa un coup d’œil à la carte, Alice s’en empara aussitôt le faisant lever les yeux au ciel. Il regarda donc de nouveau Soledad qui lui demanda ce qu’il en pensait, il hocha la tête, commencer par là était une excellente idée. Alice ne prit pas la peine de répondre oui ou non, elle avançait directement dans une direction. Est-ce qu’elle allait dans la bonne direction, Doryan n’était pas convaincu, jusqu’à ce qu’en la suivant il voit le panneau indiquant le chemin rose… purée quand même une enfant de six ans arrivait mieux à se repérer que lui, c’était désespérant.

Si la petite creusait l’écart entre elle et les adultes, Doryan n’accéléra pas pour autant, tant qu’il l’avait dans son champ de vision, elle pouvait même courir si ça l’amusait, il la laissait tranquille et puis ça lui permettait de parler à Soledad « Tu es partie en vacances cet été ? » Enfin s’il pensait être tranquille deux secondes c’était râpé puisqu’elle revint en courant vers eux pour demander à Soledad « C’est les hippopotames que tu préfères ? » A peine eut-elle la réponse de Sol qu’elle repartit en courant « Tu viens de lui donner la mission de sa vie là, elle ne va pas te lâcher tant qu’elle n’aura pas trouvé. » La luminosité diminua fortement tout d’un coup puisqu’ils passèrent sous le tunnel, devancés par une Alice qui jouait à parler fort afin d’entendre son echo, il n’y avait rien de plus amusant que cela pour une enfant. Chose qui faisait sourire Doryan jusqu’au moment où elle dit « Vous venez les amoureux ? » ponctué d’un éclat de rire… nièce indigne.

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Soledad Velasquez
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Ven 16 Avr - 23:48




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Bon, Soledad devait bien l’admettre, en matière de traquenard, il y avait pire. Ah elle en avait entendu des histoires au quartier général de l’Ordre à propos de missions qui se transformaient en guet-apens avec tous les risques que cela entrainait. Et à chaque fois ça lui avait filé la chair de poule. D’ailleurs, elle-même avait été concernée puisqu’une vision lui avait permis de voir que Jaeden s’apprêtait à tomber dans piège et qu’elle avait été lui prêter main forte en compagnie d’Anjelica. Mais clairement, aujourd’hui on n’était pas sur le même niveau de traquenard. De toutes les histoires qu’on lui avait rapportées, jamais Soledad n’avait entendu parler d’une qui incluait une journée au zoo et une petite fille mignonne comme tout. De toute la journée, son seul risque serait sûrement qu’Alice demande quelque chose qu’elle n’avait pas le droit d’avoir ou de faire et qu’ils doivent se montrer ferme avec elle -enfin surtout Doryan on va pas se mentir. Ce qui, dans le contexte d’une excursion au zoo, était presque un risque zéro. Ce n’était pas comme si elle allait demander à repartir avec un bébé zèbre. Non, vraiment, elle avait beau savoir que Doryan l’avait volontairement mené dans un piège la dernière fois qu’ils en avaient parlé, elle se disait qu’elle n’avait pas à se plaindre. Essayer de résister aux grands yeux innocents d’Alice ça ne lui semblait pas tant une corvée que ça, surtout qu’au fond elle n’avait pas vraiment l’intention de tenter d’y résister. Pour quoi faire ? Ils étaient là pour profiter et que la petite passe un bon moment, c’était bien ce qu’elle comptait faire, même si Doryan ne semblait pas vouloir lâcher cette idée de la présenter comme tata Soledad. Comme si ça allait soudainement la pousser à se la jouer autoritaire, ça par contre c’était loupé d’avance. La mexicaine avait déjà du mal à se montrer autoritaire avec sa propre employée, alors avec une fillette qu’elle ne connaissait même pas c’était tout simplement inutile d’essayer.

Mais Doryan semblait bien décidé à continuer avec son idée de pousser Alice à appeler Soledad, tata Soledad. D’ailleurs, ça semblait beaucoup trop l’amuser pour ça, aussi devait-elle sûrement se préparer à s’entendre appeler ainsi toute la journée. Peut-être même pas par Alice, mais plutôt par Doryan. La mexicaine s’efforça de ne pas se laisser déstabiliser. Elle invita la petite blonde à l’appeler comme elle le souhaitait et fit remarquer, non sans une certaine délectation, que toute cette histoire ne manquerait pas de remonter aux oreilles du père de la fillette. Soit le frère de Doryan. Soit la personne la mieux placée pour le charrier avec ça jusqu’à la fin de ses jours. Soledad fut particulièrement fière d’elle lorsqu’un silence suivit sa remarque. Ah, c’était que le moldu n’avait pas pensé à ça apparemment. Pousser sa nièce à l’appeler tata, ça ne manquerait pas de donner des idées à tout le monde. Ces quelques secondes suffirent à la brune pour qu’elle profite pleinement de cette brève victoire. « Une façon pour toi de me dire que tu voudrais rencontrer mon frère? » Oh, quel changement de sujet peu subtil. Rencontrer son frère, et puis quoi encore ? Si Alice portait un regard innocent sur tout ça, ce ne serait certainement pas le cas de son père. Soledad pouvait déjà s’imaginer toutes les conclusions qu’il tirerait de cette journée passée à trois et surtout de la manière qu’avait Doryan de la présenter à sa fille. Le brun n’avait pas besoin d’avouer qu’il n’avait absolument pas pensé à tout ça, sa réaction parlait pour lui et ça amusait encore plus la voyante. Elle voyait bien ce qu’il essayait d’insinuer, mais elle ne comptait pas oublier le sujet principal, il ne l’aurait pas aussi facilement. Le sourire de Soledad s’agrandit encore un peu. « Oui bien sûr, pour me retrouver sous le feu des questions et des regards insistants ? Non merci, je te laisse la place, je préfère observer la scène depuis un trou de souris. » Rétorqua-t-elle avec un air innocent. Tout ça, Doryan n’allait sûrement pas y échapper. Mais ce qui était encore mieux ? C’était de savoir qu’il s’était piégé tout seul.

Une fois qu’ils furent entrés dans le zoo, ce ne fut pas Alice qui pris les devants pour les entrainer partout où elle voulait. Soledad aurait pensé que la petite se serait précipitée vers ses animaux préférés sans attendre mais à sa grande surprise elle s’était tournée vers elle pour qu’elle choisisse leur parcours du jour. Se doutant qu’il s’agissait là d’une manœuvre pour se mettre Soledad dans sa poche -son grand regard innocent ne trompait personne- celle-ci ne se fit pas prier et pris sa nouvelle mission avec tout le sérieux qu’elle méritait. Quelques instants plus tard, la mexicaine choisissait le parcours rose pour débuter leur visite, argumentant par la présence de girafes mais aussi par l’opportunité de pouvoir montrer à la petite les animaux qu’elle préférait. Etait-ce pour tenter de répondre lui-même à cette question que Doryan sembla se pencher vers la carte ? Peut-être bien mais il n’en eut pas le temps puisqu’Alice l’avait déjà récupéré et s’élançait sur le chemin qui menait à ce parcours. Clairement, l’avis de son oncle lui importait peu alors Soledad lui adressa un sourire lorsqu’il eut juste de temps de hocher la tête pour montrer son accord. Comme s’ils allaient décider de quoi que ce soit aujourd’hui. Personne ne se faisait d’illusion, c’était la journée d’Alice. Mais ça ne voulait pas dire qu’ils n’allaient pas en profiter. Tout en laissant la fillette courir un peu devant, ils lui emboitèrent le pas. « Tu es partie en vacances cet été ? » Soledad secoua doucement la tête. La vérité c’était qu’avec tout ce qui lui était tombé dessus depuis le début d’année, elle n’avait même pas songé à s’organiser quoi que ce soit. Quand l’été était arrivé, il était déjà trop tard pour penser à partir alors elle avait renoncé à l’idée. Et puis au début du mois l’attaque du Blood Circle dans la forêt de Pré-au-Lard les avait pris par surprise et même si elle n’y avait pas été gravement blessée, elle avait dû prendre un peu de temps pour se reposer. Au final, l’idée de partir en vacances en était resté au stade d’idée. « Je n’ai pas pu, mais je n’ai pas vu le temps passer. J’avais encore des choses à régler par rapport à la boutique et surtout beaucoup de paperasse à remplir. Je crois qu’aujourd’hui est ce qui se rapproche le plus de vraies vacances. » Expliqua-t-elle avec un léger rire pour montrer que la situation ne la peinait pas non plus. Elle ne pouvait décemment pas parler à Doryan de Pré-au-Lard leur seule destination en commun 8D mais au moins ses explications par rapport au local du Witches Bazaar moldu n’étaient pas des mensonges. Il lui avait fallu tout préparer et traiter avec le Ministère pour devenir officiellement sorcière accréditée. Ca lui avait demandé pas mal de temps et d’énergie mais elle savait que le jeu en valait la chandelle. « Et toi, tu as pu bouger un peu ?  » Elle ne l’avait pas vu pendant quelques semaines, peut-être avait-il pu mieux s’organiser qu’elle et profiter d’un peu de vacances. Oui, avec des loups, à Pré-au-Lard.

Sans crier gare, Alice revint vers eux à toute vitesse, l’air plus excitée que jamais. « C’est les hippopotames que tu préfères ? » Soledad eut un sourire devant l’énergie de la fillette qui pointait du doigt un point quelque part devant eux. Sûrement l’emplacement où se trouvaient les hippopotames dans le zoo. La petite blonde trépignait littéralement d’impatience et Soledad prit sur elle pour ne pas rire. Elle ne voulait pas qu’elle croit qu’elle se moquait d’elle. « Non, ce n’est pas l’hippopotame mon animal préféré. Je te le dirai seulement quand on sera devant. » Répondit-elle avec un sourire amusé. Après un hochement de tête survolté, Alice reparti aussitôt en courant, peut-être dans l’espoir qu’ils accélèrent le rythme et se retrouvent plus vite devant ce fameux animal préféré. Soledad ne retint pas plus longtemps son rire, ça faisait du bien de voir autant d’innocence et d’enthousiasme. La vie de la mexicaine n’avait pas été toujours simple ces derniers mois alors elle profitait des instants comme celui-ci. « Tu viens de lui donner la mission de sa vie là, elle ne va pas te lâcher tant qu’elle n’aura pas trouvé. » Sourire aux lèvres, la mexicaine observa la fillette qui courait devant eux en regardant un peu partout. Elle s’était douté qu’en lui parlant de son animal préféré, elle piquerait la curiosité d’Alice mais elle n’avait pas pensé qu’elle puisse autant prendre cette mission à cœur. Quelque part, ça montrait que la petite blonde voulait en apprendre plus sur elle, et Soledad trouvait ça terriblement attendrissant. Apparemment, elle s’était inquiétée pour rien un peu plus tôt. « Je trouve ça plutôt mignon. Mais j’avoue, je suis surprise qu’elle ne me traine pas partout dans le parc pour savoir plus vite. » Répondit-elle en jetant un coup d’œil à Doryan. Bon, il fallait dire qu’elle ne connaissait Alice que depuis quelques minutes, peut-être que ce serait le cas un peu plus tard, lorsque la fillette se serait habituée à sa présence.

Pour atteindre l’extension du zoo, ils s’engouffrèrent dans un tunnel. Comme presque tous les enfants qui devaient passer par là, Alice se mit à parler fort pour provoquer de l’écho. C’était plutôt innocent, et même mignon, jusqu’à ce qu’elle se tourne vers eux. « Vous venez les amoureux ? » Soledad ouvrit de grands yeux surpris. Peut-être aurait-elle dû s’y attendre à ce coup là. Et il y eut de l’écho, bien sûr. Ce qui fit que le mot amoureux se répéta plusieurs fois, ce qui fit graduellement s’empourprer les joues de Soledad. Ah. C’était peut-être pour ça aussi qu’Alice ne trainait pas la voyante partout derrière elle, parce qu’elle se faisait des idées. Celle-ci pinça les lèvres, hésitant entre rire ou partir se cacher quelque part. Mince, c’était gênant quand même. Et en même temps, elle avouait qu’elle appréciait la présence de Doryan et qu’il lui avait manqué quand ils ne s’étaient pas vus pendant plusieurs semaines. Mais quand même, c’était comme si Alice venait de lâcher une bombe, et bien évidemment après avoir ri un coup elle était repartie en courant, les laissant se dépatouiller avec ça. Finalement, Soledad se décida à laisser s’échapper le petit rire qui lui chatouillait les lèvres et à risquer un regard vers Doryan. Le tout en priant pour que le rouge qui lui était monté aux joues soit camouflé par la pénombre du tunnel. « Tu te rends compte que la journée vient seulement de commencer ? » Souligna-t-elle avec un détachement teinté d’humour. Elle jeta un nouveau coup d’œil à Doryan, s’attardant cette fois un peu plus sur les traits de son visage. Une petite part d’elle avait envie de décrypter sa réaction, une autre l’intimait de ne pas se poser autant de questions. « Je me demande ce que ça va donner à la fin de la journée. Prépare-toi, on a toutes les chances de se retrouver mariés avant l’heure du goûter. » Reprit-elle en choisissant le chemin de l’humour, certainement le plus aisé. Rebondir sur les paroles d’Alice avec détachement lui semblait la solution la plus sûre, à moins qu’elle ne soit totalement en train de s’enfoncer.

Quand ils débouchèrent du tunnel, Soledad espérait bien que son teint ait retrouvé sa couleur normale. Les enfants c’était mignon, mais niveau subtilité c’était vraiment pas ça. Bon, au moins Alice avait l’air d’être déjà passée à autre chose puisque le premier enclos se présentait à eux : celui des hippopotames. Qui n’était donc pas l’animal préféré de Soledad. Elle les trouvait marrant avec leur bouille ronde mais leurs dents faisaient vraiment trop peur. Ils restèrent de longues minutes devant l’enclos à observer les animaux se baigner tranquillement avant de se diriger vers la suite du parcours : les girafes dont Soledad s’était servi comme argument pour expliquer son choix. Il y avait même une construction en bois qui permettait de se mettre en hauteur pour mieux voir les animaux. Alice ne manqua pas de les y entrainer. « Dis, c’est elle ta préférée ? » Accrochée à la rambarde en bois, le regard de la fillette allait de Soledad, aux girafes qui se trouvaient non loin. Elle n’allait jamais oublier cette histoire d’animal préféré mais la mexicaine trouvait son enthousiasme adorable. Néanmoins, elle secoua la tête. « Ce n’est pas la girafe non plus, non. Mais c’est vrai qu’elle est belle, tu as vu ses grands yeux ? » Lança-t-elle en se mettant à la hauteur d’Alice pour lui désigner l’animal le plus proche. Par-dessus la chevelure blonde de la petite, Soledad adressa un sourire à Doryan.

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Doryan Rosebury
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Sam 17 Avr - 23:36
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Il faut dire que l’employée en question est parfaite donc bon Saperlipopette, il avait omis le détail selon lequel, Alice allait se la jouer cafteuse, comme tous les enfants. De toute façon, c’était un peu tard pour pouvoir revenir en arrière, il n’allait pas non plus prétendre que la nièce inventait, il assumerait. En même temps que pouvait il bien faire d’autres. Si la décision était prise, il y en a une que ça amusait grandement et qui non content d’avoir mentionné ce détail, qui est tout sauf un détail, avait l’air très fière d’elle. Doryan tenta de se servir de ses propos contre elle, il était évident que ça ne prenait pas le moins du monde. C’est fou mais son oui ne ressemblait pas du tout à un oui et fut rapidement remplacé par un non. Ah ça l’amusait de le mettre dans la mouise ou plutôt de relever qu’il s’était mis dans la mouise tout seul comme un grand. C’est avec honnêteté que Doryan répondit à la petite souris « A choisir, je préfèrerais que ça soit toi sous le feu des questions et des regards insistants. » est ce que ça changerait quelque chose sa volonté, bien sûr que non, Soledad serait difficile à convaincre et vu qu’elle savait parfaitement à quoi s’attendre, elle ne se laisserait jamais piéger. Pensif, il tenta de se rassurer « Après si je dis comment on en est venu à tata Sol peut être que » fit une pause en réalisant que ça n’aurait pas le moindre impact et reprit sans être perturbé plus que ça « Ouai, c’est mort t’as raison, il me lâchera pas. » Et encore, il restait persuadé que Lyam c’était pas le pire, vu les discussions avec Charly lorsqu’ils se retrouvaient tous les deux, si elle avait vent de cette histoire, ah il allait en entendre parler en long, en large et en travers. « Sache que même si c’est ma faute, je le conçois, par principe je te déteste un peu parce que tu avais conscience de cela dès le début n’est-ce pas ? »

Ah cette tata, elle avait l’étoffe d’une championne. Déjà, elle savait reconnaître sans aucun entraînement préalable lorsqu’Alice lui faisait du charme et démontrait au passage que Doryan avait raison sur toute la ligne, résister à sa nièce se révélait mission impossible. Nièce qui filait pour aller au plus près des animaux, les laissant tous les deux, le calme avant la tempête, clairement. Doryan se renseigna donc sur Soledad, comment avait elle occupé son été… surtout le mois d’août en vérité parce qu’il n’avait pas vraiment pu passer de temps avec elle. Peut-être était elle partie ? Elle fit un signe de tête pour signifier que non. Ah, son ex boutique, il fit la moue, même des mois après, il fallait qu’elle replonge son nez là-dedans, il espérait que ça soit bientôt terminé pour qu’elle puisse définitivement tourner la page. Elle n’avait cependant pas l’air de noyer son chagrin dans les glaces et il était ravi qu’elle voit aujourd’hui comme un jour de vacances « Tachons d’en profiter un maximum alors de ce jour de vacances. » La question lui fut retournée et il secoua négativement la tête, à part une cueillette de champignon dans les bois qui avait ultra mal tournée et ou il avait cru y passer, chose qu’il ne pouvait pas raconter, il n’avait pas passé un été de folie, il avait l’impression qu’il avait pris un abonnement pour être alité régulièrement et subir les médecins, ça ne l’amusait pas tellement. « Pas du tout, d’habitude j’en profite toujours pour aller voir mes parents de l’été mais cette fois-ci, ce sont eux qui sont venus passer du temps à Londres. A la rigueur j’ai bougé pour visiter des bars et des lits. » Bien sûr que si ça comptait, bon c’était uniquement pendant le mois de juillet, parce qu’août il avait visité, différentes salles pour des auscultations et des soins… c’était tout de suite moins fun à raconter.

Tien, un petit courant d’air décida de faire acte de présence et de venir demander à Soledad si son animal préféré c’était l’hippopotame. Sol décida de faire durer le suspens, répondant que ça n’était pas le cas, sans pour autant dire quel animal c’était, ce qui était bien dommage, la curiosité de Doryan était piquée et lui aussi voulait savoir. Alice ne sembla pas se formaliser de ne pas avoir de réponse immédiate à sa question, elle repartit tout aussi rapidement. Doryan fit mention du fait que sa leur nièce ne la lâcherait pas d’aussitôt et la réponse de son amie lui fit plaisir. Ça ne lui apportait rien à lui que Soledad trouve Alice mignonne et pourtant, il trouvait ça plaisant. Quant à la suite de ses propos, il s’indigna « Ah d’accord, ça veut déjà m’abandonner pour aller crapahuter avec sa nièce dans les allées du zoo ? »
Nièce en question qui décida de… les enquiquiner. Ah, il ne l’avait pas vu venir celui-là. Définitivement, Alice était une Rosebury et s’amusait aux dépens des autres. Afin qu’il n’y ait aucun doute sur le moment qu’elle avait prononcé, l’écho se chargea de le répéter, merveilleux, comme ça impossible de faire semblant qu’il n’avait rien entendu et dans un même temps, ça n’était pas si grave. Attention, il ne disait pas là qu’il était amoureux de Soledad mais que l’idée n’était pas dérangeante en soi, il y avait bien pire comme amoureuse… vu que dix minutes avant, elles montraient toutes les moches des environs. En fait il avait plus peur de la réaction de Soledad qu’autre chose et lorsqu’elle rigola, il ne sut comment le prendre et préféra ne pas chercher à comprendre ou à interpréter, se contentant de répondre à la question « Au moins, on sait à quoi s’attendre pour le reste de la journée. » ah oui parce que s’il avait dit tout à l’heure qu’elle ne lâcherait pas Sol au sujet de son animal préféré, il ne se faisait pas d’illusion, elle ne les lâcherait pas non plus au sujet amoureux. Il sentit le regard de Sol se poser sur lui et la regarda en retour. Un sourire prit place sur son visage en entendant la suite des propos et il ne tarda pas à répliquer « C’est la demande en mariage la plus originale que j’ai jamais entendu, j’ai bien fait de glisser un costume dans mon sac à dos entre les sandwichs, les gâteaux et les bouteilles d’eaux. T’as bien pensé à prendre ta robe de mariée ? » l’avantage, c’est que ça ne serait pas un mariage en grande pompe, il n’y avait pas beaucoup d’invités… enfin si tous les animaux du zoo mais eux ne posaient pas problèmes, ils pourraient donc accéder sans encombre à la partie la plus intéressante du mariage, la nuit de noce. « ça tombe à pic, on part en lune de miel juste derrière et comme ça on aura de vrais vacances. »  

Ils rejoignirent par la suite Alice devant les hippopotames et contemplèrent les mastodontes qui se prélassaient dans leur bassin, clairement pas l’animal le plus actif de la terre. Après qu’Alice les ait comptés et ait dit lui c’est le papa, lui c’est la maman etc, ils partirent en direction d’un nouvel enclos et la question ne tarda pas trop, est ce que la girafe était l’animal préféré de Soledad ? La réponse fut de nouveau négative et il regarda Soledad se mettre à la hauteur de la petite pour lui montrer une girafe. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle savait y faire pour se faire adopter par l’enfant qui lui expliquait comme si c’était le scoop à savoir à tout prix que les girafes elles avaient la langue bleue comme elle lorsqu’elle mangeait des bonbons bleus, qu’il y en avait toujours chez tonton, que Sol avait le droit d’en prendre dans son paquet… parce que c’est bien connu les bonbons chez Doryan appartenaient uniquement à Alice, quelle pipelette. Et voilà qu’elle repartait en direction des « Loups avec des grosses tâches. » « ça s’appelle des lycaons. » « C’est pareil tonton. » Alors depuis moins d’un mois, Doryan était devenu ce qu’on appelle un expert en loup, un baptême douloureux et traumatisant, et il pouvait dire que non, ça n’était pas pareil, un lycaon ça avait une bonne bouille, un loup c’était terrifiant, surtout quand ils étaient gros et qu’ils avaient envie de bouffer de l’humain. Il abandonna l’idée de répliquer, avec Alice c’était peine perdue. Elle avait fait quoi dix mètres en courant qu’elle revint vers Sol pour poser ce qui serait sûrement la question de la journée - après voulez-vous l’épouser, qui arrivera avant le goûter on a dit – « C’est le loup ton animal préféré ? » Doryan attendit qu’elle reparte, non parce que déjà qu’Alice voyait des signes où il n’y en avait pas, il n’allait pas en rajouter, pour dire à Sol « Belle, Alice, dis donc Tata Sol, tu charmes tout le monde. » Son regard pétillait d’amusement tandis qu’il accélérait le pas pour rejoindre Alice qui leur criait joyeusement qu’il y avait des bébés loups – non vraiment lycaons ça rentre pas – « Allez viens mon amoureuse, ta nièce va plus avoir de voix à force de nous appeler. »


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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Jeu 22 Avr - 22:31




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Ah, le fameux coup de l’arroseur arrosé. Il fallait l’avouer, Soledad trouvait ça plutôt plaisant d’y assister. Surtout que cette fois là, ce n’était pas elle qui se faisait avoir, ça valait quand même le coup de le souligner. Si Doryan l’avait menée droit dans un traquenard avec cette visite au zoo censée tester son autorité de tata Soledad -qui était donc à peu près égale à zéro- le retour de karma ne tarda pas à arriver et donnait un bon spectacle à observer. La mexicaine avait toujours cru au destin et au karma, toutes ces choses que les autres sorciers avaient tendance à déprécier sans les connaitre. Elle savait que tout était récompensé ou payé un jour, mais c’était bien la première fois que c’était aussi rapide. Et que Soledad avait le grand plaisir de pouvoir observer le karma en action. Maintenant, Doryan allait devoir faire face aux conséquences de ses actes, présenter à sa nièce une jeune femme inconnue et lui demander de l’appeler tata ne pouvait pas rester sans effets. Il était évident que la petite allait se faire des idées, et surtout qu’elle allait tout répéter aussi sec à son père, qui lui aussi ne manquerait pas de se faire des tonnes d’idées. Et sur qui ça allait retomber ? Eh bien, sur Doryan bien sûr ! Là, clairement ça amusait beaucoup Soledad, surtout que cette fois, ce n’était pas à ses dépens. Bien évidemment que le moldu préfèrerait que ce soit elle sous le feu des questions, mais ça ne marchait pas comme ça, ce n’était pas elle qui avait fait la boulette auprès de sa nièce. Même quand il tenta de se rassurer, la mexicaine y croyait à moitié. Elle aussi avait une fratrie, elle savait parfaitement à quoi s’attendre lorsque son frère et sa sœur entendaient une information qu’ils pensaient croustillante. Clairement, son frère n’allait pas le lâcher, il allait falloir qu’il se fasse une raison maintenant. « Sache que même si c’est ma faute, je le conçois, par principe je te déteste un peu parce que tu avais conscience de cela dès le début n’est-ce pas ? » La brune étouffa un petit rire. Il la détestait, mais bien sûr, elle y croyait, d’ailleurs il avait l’air affreusement en colère contre elle à cet instant. « Je suis étonnée que tu n’y aies pas pensé avant. » Se contenta-t-elle de déclarer, un sourire innocent accroché aux lèvres.

Une fois qu’ils furent tous trois entrés dans le zoo, et que leur parcours de visite fut décidé, ils se mirent en chemin avec pour éclaireur une Alice qui n’avait clairement pas besoin de sucre pour courir partout. Soledad se demanda vaguement ce que ça allait donner une fois qu’elle aurait eu sa glace et sa barbe à papa, sûrement deux adultes exténués alors autant ne pas se faire peur avec ça tout de suite. Pour l’instant la fillette se contentait de les devancer, ce qui laissait leur laissait l’occasion de discuter un peu tranquillement. Soledad fut touchée de voir une moue se dessiner sur les traits de Doryan lorsqu’elle lui parla de ses démarches pour la boutique. Bien évidemment, il ignorait que lesdites démarches n’étaient pas exactement pour finaliser la fermeture de l’espace, mais plutôt pour concrétiser un nouveau projet, mais elle ne pouvait pas lui en parler. Ca la peinait d’ailleurs, elle avait un projet qui la motivait et elle ne pouvait même pas le partager avec lui. C’était dans ces moments qu’elle maudissait le secret qui flottait entre eux. Mais ce n’était pas le moment de penser à tout ça, surtout que Doryan soulignait un très bon point : « Tachons d’en profiter un maximum alors de ce jour de vacances. » En profiter, voilà qui était une excellente idée. Soledad comptait bien faire ça, surtout que ça faisait un moment qu’elle n’avait pas passé un peu de temps en compagnie du moldu. Et puis, à avoir le signe négatif de tête que Doryan faisait lui non plus n’avait pas dû bouger pendant l’été. « Pas du tout, d’habitude j’en profite toujours pour aller voir mes parents de l’été mais cette fois-ci, ce sont eux qui sont venus passer du temps à Londres. A la rigueur j’ai bougé pour visiter des bars. » Puisqu’aucun d’eux deux n’avait bougé de l’été, la mexicaine aurait pu se demander pourquoi est-ce qu’il n’avait pas cherché à la voir plus tôt mais elle se rappela qu’elle-même n’avait pas été en mesure de le contacter pour se voir. Alors elle fit ce qu’il y avait de plus sage, elle lui sourit et se contenta de se dire que c’était une bonne chose qu’ils rattrapent le temps perdu.

S’il y en avait une qui avait certainement eu un été plein d’aventure, c’était certainement Alice. Soledad espérait tout de même que cette journée au zoo se démarquerait dans l’esprit de la fillette, et quelque part elle avait l’impression que c’était en bonne voie. En plus de tous les animaux qu’ils allaient voir, celle-ci se sentait investie d’une mission de la plus haute importance : découvrir quel était l’animal préféré de Soledad. Le moins que l’on puisse dire, c’était que la petite ne comptait pas faillir à sa tâche, puisqu’elle avait déjà commencé des aller-retours pour demander à la mexicaine si tel ou tel animal était son préféré. Comme la voyante le souligna à Doryan, elle trouvait ça adorable, mais elle était aussi étonnée que la blondinette n’ait pas encore cherché à la trainer derrière elle pour résoudre plus vite ce grand mystère. « Ah d’accord, ça veut déjà m’abandonner pour aller crapahuter avec sa nièce dans les allées du zoo ? » Pour un peu, Soledad aurait presque pu oublier que Doryan était parfaitement capable de s’indigner de tout et de n’importe quoi. Mais en fait, il rendait ça impossible puisque lorsqu’il se trouvait en sa compagnie, il ne semblait pas louper une seule occasion. La preuve avec cette remarque de Soledad qui avait pourtant été totalement innocente. La mexicaine roula des yeux. « T’abandonner, tout de suite les grands mots. Je comptais bien t’entrainer avec nous. » Argua-t-elle avec un grand sourire. Elle lui avait prédit qu’il finirait cette journée complètement crevé, se faire trainer partout par Alice en serait sûrement la raison alors Soledad n’allait pas le priver de cette occasion. Et puis, ils avaient enfin l’occasion de passer la journée ensemble, elle n’allait certainement pas se priver de sa présence. En fait, elle comptait plutôt en profiter.

Et celle qui profitait de la journée à fond, c’était Alice. Mais pas seulement parce qu’ils allaient voir des animaux, et lui payer tout ce qu’elle voulait en sucrerie, puisqu’aucun d’entre eux n’était capable de se montrer autoritaire. Oh non, là où elle en profiterait certainement le plus c’était quand il s’agissait de plonger Doryan et Soledad dans l’embarras. Ce qu’elle fit parfaitement en les appelant des amoureux bien fort, et dans un tunnel histoire que ça résonne bien et que personne ne puisse louper l’information. Aussitôt, la mexicaine s’était sentie rougir de gêne. Bon, elle ne s’offusquait pas des paroles de la fillette, mais c’était quand même un peu gênant. Comment est-ce que Doryan n’avait pas pu penser à ça lorsqu’il avait annoncé à Alice qu’elle devait l’appeler tata Soledad ? La petite ne pouvait que sauter sur cette conclusion. Même s’il n’y avait pas eu de geste équivoque entre eux, quelques mots ou regards suffisaient amplement pour une enfant. Et Soledad admettait qu’il y avait des instants où elle se surprenait à ne pas pouvoir détacher ses prunelles de celles de Doryan. Pour cacher son trouble, la mexicaine choisi la voie de l’humour tout en s’interdisant de se poser dix mille questions sur ce que le moldu pouvait bien penser de tout ça. « Au moins, on sait à quoi s’attendre pour le reste de la journée. » Elle opina du chef. Oh oui, ça ce n’était pas bien difficile à deviner. Déjà Alice n’allait certainement pas les lâcher, pour elles ils étaient des amoureux, ils allaient devoir faire avec, et clairement ça allait aller crescendo. Pour le moment ils étaient des amoureux, mais la mexicaine pariait sur un mariage avant l’heure du goûter. Au moins cette remarque fit sourire Doryan. « C’est la demande en mariage la plus originale que j’ai jamais entendu, j’ai bien fait de glisser un costume dans mon sac à dos entre les sandwichs, les gâteaux et les bouteilles d’eaux. T’as bien pensé à prendre ta robe de mariée ? » A ces paroles, Soledad étouffa un rire. Elle s’était doutée que Doryan allait abonder dans son sens et choisir lui aussi la voie de l’humour mais elle devait avouer qu’il faisait fort. Et que ce n’était pas pour lui déplaire, le voir mortifié à l’idée qu’ils soient mariés -même hypothétiquement- n’aurait pas manqué de mettre un coup à leur journée. Qu’il choisisse d’en rire parce que l’idée même d’être en couple avec Soledad lui paraissait absolument impossible ou parce que c’était tout simplement drôle, la mexicaine ne chercha pas à le savoir. A la place, elle afficha un air innocent et tourna de grands yeux vers le brun. « Comment ça ? Tu trouves que ma robe n’est pas assez bien pour un mariage ? » Demanda-t-elle en tirant sur un pan de sa robe. Bon, sa robe était très jolie mais elle n’avait rien d’une robe de mariée. Et le jour de son mariage Soledad comptait bien porter une sublime pièce blanche et non pas une petite robe d’été. Mais embêter Doryan était trop tentant pour qu’elle s’en prive. « Ca tombe à pic, on part en lune de miel juste derrière et comme ça on aura de vrais vacances. »  Ah, voilà qui plaisait bien plus à Soledad qu’un smoking plié entre deux sandwich. La lune de miel, ça faisait tout de suite un peu plus rêver, même si elle s’efforçait de se concentrer juste sur l’aspect vacances histoire de ne pas rougir de nouveau. « J’espère que tu nous as réservé des billets vers une île paradisiaque, si c’est pas le cas on risque d’avoir notre première dispute de couple marié. » Prévint-elle tout de même, amusée. Depuis le temps qu’elle les réclamait ses vacances à la plage.

Lorsqu’ils arrivèrent au niveau des animaux, le sujet de conversation changea du tout au tout. Il fallait dire que c’était obligé puisque désormais Alice était non loin d’eux, inutile de lui donner plus d’idées à cette petite. Elle s’en faisait déjà assez tout seule. Ils allèrent donc jeter un coup d’œil aux hippopotames avant d’aller s’extasier devant les girafes. Là Soledad eut le droit à tout un cours sur les girafes et leurs langues bleues. Ca fit sourire la mexicaine, qui était un peu pareil enfant. Elle se voyait encore, répéter avec applications à ses parents les leçons transmises par son abuela. Sauf qu’en plus, la brune obtint le droit de piocher dans le paquet de bonbon personnel de la fillette. Paquet de bonbons qui se trouvait chez Doryan, ce qui revenait plus ou moins à dire qu’Alice invitait Soledad chez son oncle. Néanmoins, la sorcière sourit à la proposition et accepta sans rechigner, ou même consulter Doryan -oups. Puis, comme si l’accord de Soledad clôturait la discussion, Alice reparti à toute vitesse voir les loups à grosses taches, lycaons comme le précisa son oncle. Bien évidemment, la petite en profita pour demander à Soledad si le loup -et non pas le lycaon- était son animal préféré. Elle ne perdait pas le nord. « Ca aurait pu… Mais non. Mon animal préféré est beaucoup plus mignon, tu vas voir. » Lui lança la brune dans un sourire comme si elle lui faisait une confidence. Maxime aurait sûrement râlé et dit qu’elle était très mignonne elle aussi en louve, mais Soledad continuait de penser qu’elle était surtout impressionnante, encore plus maintenant qu’elle l’avait vu en vrai. Peu découragée par ce nouveau loupé, Alice s’éloigna aussi sec. « Belle, Alice, dis donc Tata Sol, tu charmes tout le monde. » La mexicaine haussa un sourcil en direction de Doryan. Ainsi, il trouvait qu’Alice était sous son charme ? Soledad en était ravie, ça voulait dire que la fillette passait un bon moment et c’était le principal. Un instant, elle failli lui demander s’il s’incluait dans le « tout le monde » mais elle renonça, songeant que peu importe la réponse, elle finirait sans doute embarrassée. A la place, elle choisit quelque chose d’un peu plus sage et ourla ses lèvres d’un grand sourire. « C’est un peu mon super pouvoir à moi, tu ne savais pas ? » Enfin, plus sage, plus sage… C’était vite dit.

Un peu plus loin, Alice leur criait de les rejoindre pour voir les bébés loups, qui en fait étaient des lycaons. « Allez viens mon amoureuse, ta nièce va plus avoir de voix à force de nous appeler. » Une expression amusée s’échappa des lèvres de la sorcière. Doryan pouvait dire ce qu’il voulait au sujet de sa nièce, il n’était pas mieux. Soledad pouvait déjà deviner que lui non plus n’allait pas laisser passer cette histoire d’amoureux. Oh, non ça avait trop l’air de l’amuser pour ça, d’ailleurs il n’allait certainement jamais l’oublier et certainement même continuer à le lui ressortir une fois la journée au zoo terminée. Il fallait l’avouer, maintenant que la mexicaine savait que ce sujet était l’objet de plaisanterie et non pas de gêne, elle ne comptait pas non plus de priver. « Oh oui, ce serait dommage qu’elle perde sa jolie voix et ne puisse plus tout raconter à son père. » Souffla-t-elle, ses prunelles brillant de malice s’éloignant d’Alice pour se tourner vers Doryan. Oh, ça par contre c’était elle qui ne comptait pas l’oublier. Pour une fois que le moldu s’était piégé tout seul, elle allait en profiter. Lorsqu’Alice se tourna vers eux pour avancer, la sorcière fit mine de rien. Ils arrivèrent à l’espace des lémuriens qu’ils observèrent piocher dans des seaux remplis de fruits et se courir après pour récupérer les meilleurs morceaux avant que la fillette n’avise le bâtiment qui se trouvait juste à côté. « Il est là dedans ton animal préféré ? » Soledad chercha des yeux ce que ce lieux pouvait bien renfermer ce lieu. Un panneau lui appris qu’il s’agissait d’une zone réservée aux animaux plus nocturnes. Non, clairement les chauve-souris n’étaient pas les animaux préférés de la brune, mais elle n’allait quand même pas le dire ainsi à la petite. « Je ne sais pas, et si on allait vérifier ? » Lança-t-elle en désignant le bâtiment d’un mouvement de la tête pour qu’il y entrent. Comme c’était à prévoir, Alice ne se fit pas prier et s’y précipita, entrainant les deux adultes à sa suite, quelques pas en arrière. Après un dernier regard aux lémuriens, Soledad leva les yeux vers Doryan. « Le tiens d’animal préféré, on va le voir ? Non parce que je me rends compte que je ne connais même pas l’animal préféré de mon amoureux, c’est un peu la honte quand même. » Et malgré sa moue faussement peinée, la curiosité brillait dans ses prunelles. Parce que Soledad n’allait pas dire le contraire, elle avait tout simplement envie d’en savoir plus sur Doryan.

CODAGE PAR AMATIS




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So it goes
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Doryan Rosebury
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Dim 2 Mai - 22:33
En bonne compagnie
ft. Beauté Exotique

Il fallait relativiser, même si Soledad avait l’air de très bien vivre le fait que Doryan soit dans la mouise à cause de lui à 99% et à cause d’elle à 1%, bah oui forcément si elle n’existait pas, il ne serait pas dans la mouise. Qu’il parle d’une fille à son frère, ça n’avait rien de surprenant, la fratrie étant habituée à ce que Doryan assume qu’il fréquentait des filles. En revanche, si ça c’était le côté habituel, le fait qu’il présente une fille à Alice c’était beaucoup plus exceptionnel mais il faut dire que sa relation avec Soledad était bien différente… ce qui était d’ailleurs le point sur lequel Lyam risquait d’appuyer. Il se contenta de faire la moue lorsque Soledad lui fit remarquer à quel point il avait été négligeant pour le coup. « ça doit être parce que je n’ai pas l’habitude de présenter des filles à ma nièce, ça ne m’a pas effleuré l’esprit que ça allait se savoir. Dommage que tu ne veuilles pas être présentée, tu aurais pu confirmer mes dires. »  Même si ça n’aurait rien changé, qu’il dise lui tout seul qu’en fait il n’y avait rien entre eux, ou qu’il le dise en sa compagnie, ça ne changerait pas forcément grand-chose. Et puis, il n’y avait pas rien non plus, rien d’amoureux d’accord, mais bon ils se voyaient assez régulièrement pour que ça soit un peu faux cette phrase.

D’ailleurs il était bien content de la voir, ça faisait longtemps et d’après ce qu’il comprenait avec la boutique, il était grand temps qu’il intervienne pour permettre à Soledad de souffler un peu. Oh ça ne serait que pour la journée et elle devrait retourner aux ennuis qu’elle avait sur les épaules à cause des personnes qui s’en étaient pris à son travail. Il aurait aimé avoir une vraie solution à ses problèmes, avoir la possibilité et l’argent nécessaire pour protéger la boutique de son amie mais ça n’était pas trop possible. Après, pas sûr que son été à lui ait été un rêve, le début du mois d’août avait été des plus catastrophiques et le reste avait été pépère puisqu’il fallait se remettre de ses blessures.

Les deux adultes pouvaient constater aujourd’hui qu’Alice était sur pile électrique, l’effet zoo à n’en pas douter et que si elle revenait vers eux, c’était uniquement pour savoir si les différents animaux qu’elle apercevait au loin étaient ou non l’animal préféré de sa tata. Tata qui s’étonnait de ne pas être tiré partout afin de devoir donner sa réponse plus rapidement. Chose qui indigna Doryan, non mais quelle amie, elle voulait l’abandonner pour aller avec la petite. Il sourit devant son beau roulage de yeux avant qu’elle ne prenne la parole pour annoncer qu’elle comptait l’entraîner avec eux « Me voilà rassuré, je ne suis pas considéré comme un intrus. » Après, l’inconvénient d’être entraîné de partout par les deux filles c’est qu’il allait être totalement lessivé mais si c’était pour passer du temps avec ces deux filles-là, il n’allait pas se plaindre loin de là.

Ce dont il pourrait se plaindre c’est du manque de délicatesse de sa nièce qui les appela les amoureux. Déjà, elle aurait pu s’abstenir mais dans un tunnel, quelle saleté. Il était responsable, peut être bien mais il n’avait pas réfléchi aussi loin et d’ailleurs, elle rigolait ou elle était sérieuse. Ce qui est bien, c’est qu’à présent, ils savaient exactement comment allaient se dérouler le reste de la journée, c’est fou ce matin il s’était dit qu’à la rigueur il reviendrait avec un porte clé bah non tout faux, il récoltait une amoureuse. Une amoureuse qui brûlait un petit peu les étapes et qui songeait mariage avant la fin de la journée. Forcément qu’il plaisanta à ce sujet et qu’elle ne le loupa pas en retour en parlant de sa robe. Scrogneugneu, il observa Sol dans sa robe avec attention avant de relever les yeux vers elle, de sourire et de rétorquer « Parfaitement, elle n’est pas assez bien. Elle te va très bien mais enfin pour les photos de mariage, il faut une robe de mariée, les gens ne vont pas nous croire sinon. Tu as pensé aux alliances au moins ? » Pousser un petit peu le bouchon plutôt que de s’arrêter, cela lui plaisait bien. Après le mariage au goûter, il décida de se charger de les emmener en lune de miel et sa fiancée était une reloue n’ayant décidément pas confiance en lui hein puisqu’elle comptait déjà l’enguirlander s’il ne choisissait pas la destination qu’elle voulait. « Génial, merci pour le coup de pression six heures avant notre mariage. » et parce que l’occasion était trop tentante, il rajouta essayant au mieux de garder son sérieux « Si tu m’avais répondu quand je te demandais où tu voulais aller, je serais certain que la destination te plairait. Je refuse la première dispute de couple mariée, tu feras un effort. »

Par contre s’ils pouvaient plaisanter lorsqu’ils étaient que tous les deux à ce sujet, devant Alice, ce serait totalement suicidaire. D’un commun accord, sans même avoir se parler, ils décidèrent de parler d’autres choses et Alice s’occupait d’instruire Soledad au sujet des girafes, puis du paquet de bonbon chez son oncle qu’elle acceptait de partager avec Sol et en bonne gourmande qu’elle était, elle accepta. Et le trio était reparti pour aller voir les lycaons, pas les loups, les lycaons. Animal qui n’avait pas la préférence de Soledad qui ne le trouvait pas très mignonMaxime est consternée. Pourtant, Doryan les trouvait chou avec leurs tâches et leurs grandes oreilles. Puisque ça n’était pas les lycaons, Alice pouvait partir voir l’animal suivant, permettant par son absence à son oncle de faire une remarque à Sol, sans forcément que ça soit ironique pour une fois, il trouvait  qu’elle charmait effectivement tout le monde mais c’était dû à sa personnalité et à cette façon bien à elle qu’elle avait de s’adapter à son entourage. Elle décida de parler de pouvoir et pour le coup, si elle n’avait rien d’une wonder woman, il devait admettre que ce super pouvoir lui allait comme un gant. Il n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit puisque la petite pitchoune les appelait et il taquina Sol avant d’avancer pour rejoindre Alice. Il s’immobilisa cependant en entendant l’insinuation de son amie et la regarda les yeux brillants d’amusement « C’est vrai que t’as l’air de vraiment t’inquiéter pour sa voix, c’est pas du tout l’idée de me savoir à deux doigts de ne plus pouvoir subir un interrogatoire te concernant qui t’inquiète ? »

Il tourna la tête vers Alice qui voulut rentrer dans le bâtiment pour les animaux n’aimant pas la lumière du jour en demandant si l’animal de Sol faisait parti de cette catégorie. Pour le coup, Doryan ne la voyait pas fan de ces animaux mais peut être se trompait-il. Dans tous les cas, Alice était partante pour vérifier et fila de nouveau. Il sentit le regard de son amie sur lui et l’observa avant qu’elle ne lui pose une question. Il hocha la tête « Oui, on va le voir, ne t’en fais pas mon amoureuse tu n’as pas à avoir honte, je te le montrerais quand on en sera au circuit bleu. » Il accéléra le pas, n’ayant pas trop envie de laisser Alice seule dans l’obscurité. « Vous allez profitez d’être dans le noir pour vous faire des bisous ? » D’accord, en fait elle pouvait rester toute seule dans l’obscurité, il attrapa la demoiselle qui poussa un petit cri de surprise, la souleva pour planter un bisou sur sa joue, puis un autre et encore un autre jusqu’à ce qu’elle rigole et qu’elle lui supplie d’arrêter l’attaque de bisous puisqu’elle rigolait trop, ce qu’il fit, chuchotant à Sol une fois que la petite se soit mise à bonne distance d’eux « On devrait être tranquille un moment. » Enfin, est ce qu’il y croyait vraiment à ses propos bien sûr ! « Tata Sol, c’est elle ton animal préféré ? » Ah oups, loupé, elle s’y mettait, Doryan eut un petit rire moqueur. Mission réussi pour l’occasion, ah oui il allait morfler dès qu’il rendrait la petite à son frère mais pour le moment il pouvait se bidonner.


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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Mer 5 Mai - 22:39




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Quel était l’objectif de la journée, déjà ? Ah oui, montrer qu’il était impossible de faire preuve d’autorité face à la bouille adorable d’Alice, céder à tous ses caprices les plus raisonnables, et accessoirement, finir la journée complètement crevé. Tout ça, Soledad n’avait pas eu beaucoup de mal à le comprendre, c’était à peu près mot pour mot la conversation qu’ils avaient eue lorsqu’ils avaient célébré son anniversaire chez elle quelques mois plus tôt. Mais à ce moment là, tout cela n’avait concerné que Doryan, et Soledad avait bien ri en l’imaginant passer une journée au zoo avec une nièce hyperactive. Sauf qu’entretemps, cette journée s’était changée en un immense traquenard dans lequel le moldu avait entrainé la voyante volontairement. En quelques mots, elle avait été invitée, puis s’était retrouvée affublée du surnom -ô combien troublant- de tata Soledad. Et le piège s’était refermé. Bon, il fallait l’avouer, elle l’avait vu venir et elle aurait pu tout simplement refuser l’invitation, trouver une excuse valable n’aurait pas été bien compliqué, mais quand Doryan lui avait proposé cette journée avec Alice, même si elle savait qu’elle marchait droit dans un traquenard, Soledad n’avait eu aucune envie de refuser. Et maintenant qu’elle voyait le brun galérer à l’idée de toutes les questions qui allaient lui tomber dessus une fois qu’Alice aurait parlé à son père de la femme qu’il lui avait demandé d’appeler tata, elle se disait qu’elle avait vraiment bien fait d’accepter. Il avait beau affirmer qu’il la détestait pour ne pas l’avoir prévenu avant qu’il ne soit trop tard, Soledad n’y prêtait pas attention. Déjà parce qu’elle avait bien du mal à croire qu’il puisse réellement la détester, mais surtout parce qu’elle s’amusait bien trop. Il avait beau tenter de trouver des solutions ou des explications, essayer de négocier avec la mexicaine, il était trop tard, Doryan s’était piégé tout seul. Son seul regret était qu’elle ne pourrait pas assister à la scène. Mais si ça lui permettait d’éviter les questions ultra gênantes, Soledad s’en remettrait.

Parce que niveau embarras, ils étaient déjà bien lotis avec Alice. Oh, la fillette était absolument adorable, et si elle savait qu’elle allait les épuiser avant la fin de la journée, Soledad ne doutait pas qu’ils allaient passer une très bonne journée tous ensemble. Mais il ne fallait pas qu’elle se fasse d’illusions, la petite allait certainement avoir des choses très intéressantes à raconter à son père, mais ça n’allait pas l’empêcher de les partager avant avec les deux principaux concernés avant. Clairement, elle avait vite compris que le fait d’appeler Soledad tata n’était pas totalement anodin. Doryan l’avait affublé de ce surnom pour la forcer à tenter d’être autoritaire avec Alice, mais il avait loupé l’essentiel. Aux yeux des enfants, les oncles et tantes étaient ensemble comme… Eh bien oui comme des amoureux, ainsi qu’elle les avait appelés tout fort au beau milieu d’un tunnel qui s’était changé pour l’occasion en une jolie caisse de résonnance. Ah oui, embarrasser Doryan et Soledad ça ne suffisait pas, il fallait que tous les visiteurs du zoo soient au courant. Au courant de quoi d’ailleurs ? D’absolument rien puisque la petite se faisait des idées, mais ça n’empêcha pas la mexicaine de rougir. Alors, là pour brûler les étapes, ils y allaient. Mais puisqu’ils étaient lancés, autant continuer sur cette voie. Soledad, qui avait été partagée entre la gêne et l’hilarité avait finalement décidé de prendre tout ça avec légèreté. Avec son regard d’enfant, Alice les voyait amoureux ? Oh, la voyante savait bien que ça voulait dire qu’elle les imaginerait mariés avant l’heure du goûter. Comme elle s’y attendait, elle n’eut pas besoin d’insister pour que Doryan entre dans le jeu. Voilà qu’il lui parlait de costume glissé dans son sac et de robe de mariée. Comme si celle que Soledad portait n’était pas assez bien. « Parfaitement, elle n’est pas assez bien. Elle te va très bien mais enfin pour les photos de mariage, il faut une robe de mariée, les gens ne vont pas nous croire sinon. Tu as pensé aux alliances au moins ? » La brune roula des yeux, faussement outrée. Sa robe d’été, à fleurs et à volants, pas assez bien. Pour un mariage dans un zoo. On aura tout entendu. Elle aurait dû demander à Alice, tiens, pour sûre la fillette l’aurait trouvé parfaite sa robe. Quant à cette histoire d’alliances… « Je croyais que c’était toi qui t’en chargeais ! » S’exclama-t-elle en peignant une surprise exagérée sur ses traits. La réplique parfaite de cette scène que l’on voyait dans tous les films moldus où il était question de mariage. Bon, apparemment, le mariage ne commencerait pas dans le bonheur et le calme, surtout que Soledad souligna le risque d’une première dispute à propos de leur destination de lune de miel. « Génial, merci pour le coup de pression six heures avant notre mariage. » Soledad étouffa un rire, le transformant en expression scandalisée pour rester dans son rôle de future mariée hystérique exigeante. « Si tu m’avais répondu quand je te demandais où tu voulais aller, je serais certain que la destination te plairait. Je refuse la première dispute de couple mariée, tu feras un effort. » Il refusait. Comment ça il refusait ? Tss. Eh bien, Soledad aussi elle refusait, voilà. ah ouais il va aller loin ce mariage à ce rythme « Seulement, si tu as fait un effort pour la destination. » Déclara-t-elle. En guise de conclusion, elle rejeta ses cheveux derrière son épaule dans un geste parfaitement maitrisé. Et parfaitement dramatique.

Contrairement aux apparences, cette conversation était follement amusante. En tout cas, Soledad s’amusait bien à rétorquer et à embêter Doryan à chaque réplique. Mais elle savait bien qu’une fois auprès d’Alice ils devaient calmer le jeu. Elle les imaginait déjà amoureux, ce qu’elle allait certainement raconter à son père, Merlin seul savait ce qu’elle pourrait ajouter si elle les entendait parler d’alliances, de mariage et de voyage de noce. Avec toutes ces informations en plus Doryan ne serait certainement jamais plus tranquille auprès de son frère. Encore une fois, la mexicaine trouvait cette idée très drôle, mais pour le coup elle doutait que le moldu accepte de la laisser passer entre les mailles du filet. Autant le tata Sol c’était son idée, autant là ils avaient été deux à plaisanter. Elle ne s’en serait pas sortie aussi facilement. Alors être prudent et changer de sujet était le mieux à faire. Au zoo ce n’était pas bien difficile, Alice était trop contente de pouvoir étaler ses connaissances sur les girafes ou demander encore et encore à Soledad quel était son animal préféré à chaque fois qu’ils s’approchaient d’un nouvel enclos. Si elle n’allait certainement pas oublier cette histoire d’amoureux de sitôt, au moins elle ne les harcelait pas non stop avec ça. Sinon la mexicaine aurait passé la journée avec les joues cramoisies et ça aurait été gênant. Par contre s’il y en avait un qui ne laissait rien passer, c’était bien Doryan. « C’est vrai que t’as l’air de vraiment t’inquiéter pour sa voix, c’est pas du tout l’idée de me savoir à deux doigts de ne plus pouvoir subir un interrogatoire te concernant qui t’inquiète ? » La voyante lui adressa un regard amusé. Bien évidemment, c’était exactement ce qui l’inquiétait, que Doryan échappe à la fameuse conversation ultra gênante qui l’attendait avec son jumeau. En vrai, il n’y avait pas beaucoup de risque que ça arrive, mais si ça lui faisait plaisir de croire qu’il avait la moindre chance d’y échapper, grand bien lui fasse. C’était beau l’espoir. « Absolument pas, je n’ai que la santé de ma nièce à l’esprit voyons. Je suis déçue que tu penses ça de moi Doryan. » Déclara-t-elle le plus sérieusement du monde en levant le menton dans un geste qu’elle voulait digne, mais qui était clairement un peu trop exagéré. « De toute façon, on sait très bien que tu n’y échapperas pas. » Une dernière œillade amusée et elle se détourna pour rejoindre Alice devant l’enclos des lémuriens.

Après les marsupiaux adorables qui courraient partout, ils s’approchèrent d’un bâtiment qui renfermaient les animaux nocturnes. Là bien sûr, Alice lui reposa la fameuse question et Soledad fit en sorte de laisser planer le mystère. Alors non, les bestioles nocturnes ne comptaient pas parmi les animaux préférés de la mexicaine mais elle n’allait certainement pas le dire ainsi à la fillette, ça n’aurait pas été drôle. D’ailleurs en parlant d’animal préféré, elle demanda à Doryan qu’ils allaient voir le sien. « Oui, on va le voir, ne t’en fais pas mon amoureuse tu n’as pas à avoir honte, je te le montrerais quand on en sera au circuit bleu. » Est-ce que ses joues allaient finir par cesser de rougir lorsqu’il l’appelait son amoureuse ? Sûrement que non, ces viles traitresses. Mais elle s’efforça de ne pas se laisser démonter. Elle n’avait aucune raison de se sentir embarrassée non ? Ce n’était qu’un petit jeu innocent qui les amusait bien, voilà tout. « Parfait ! Si tu veux je peux aussi te demander toutes les cinq minutes lequel c’est. » Lança-t-elle donc avec un grand sourire innocent. Décidemment, l’embêter était trop tentant. Quand c’était Alice qui avait cette attitude, c’était mignon comme tout, mais elle, en tant que femme adulte ? Ça allait sûrement être insupportable. Ils rejoignirent la fillette qui était déjà en train d’ouvrir la porte pour aller voir les animaux nocturnes. Soledad trouvait qu’elle s’en sortait plutôt bien, jusqu’à ce que… « Vous allez profitez d’être dans le noir pour vous faire des bisous ? » Ah, par Merlin, elle n’en loupait vraiment pas une cette petite. Prise par surprise, la mexicaine étouffa un rire et manqua de s’étouffer tout court. On disait quoi déjà du franc parlé des enfants ? C’était mignon. Alors oui, mais c’était gênant aussi un peu quand on était la personne visée. Alors que Soledad piquait un fard, Doryan choisi un autre angle d’attaque en allant faire des bisous non pas à la brune, mais à sa -leur- nièce. Amusée, Soledad observa la scène avec un sourire aux lèvres, pas mécontente de cette diversion. Pour un peu elle aurait bien remercié le moldu mais elle savait que celui-ci y aurait vu l’occasion parfaite de la taquiner. « On devrait être tranquille un moment. » Est-ce que Soledad le croyait ? Absolument pas.

La preuve, ils avaient à peine fait quelques pas dans le bâtiment plongé dans la semi pénombre que la voix de la petite Alice retentit. « Tata Sol, c’est elle ton animal préféré ? » Ah, voilà qu’elle avait adopté le surnom à son tour. Il n’empêche que la tata en question se retourna le plus naturellement du monde comme si elle était vraiment liée à la fillette. Elle détacha ses prunelles ambrées d’un paresseux tranquillement accroché à sa branche pour aller voir ce que lui montrait Alice. Il s’agissait de l’enclos où des chauve-souris évoluaient. Oui, alors bon, elle avait beau être une sorcière, Soledad n’était pas particulièrement fan de ces bestioles. Elle aimait bien les apercevoir voler quand elle quittait Londres pour la campagne anglaise, mais ça s’arrêtait là. « Non toujours pas, mais je crois qu’on s’en approche ! » Souffla-t-elle à la petite avec un sourire. Son objectif n’était pas de la décourager, elle savait qu’à cet âge Alice finirait par se lasser de ce petit jeu alors autant essayer de ne pas la démotiver. Et puis ce n’était que la vérité, une fois les animaux nocturnes admirés, ils ressortirent du bâtiment et passèrent un petit moment devant l’espace dédié à la vie de la forêt tropical. Il y avait là des petits singes orange qui courraient dans tous les sens et se balançaient sur leur perchoir avec une dextérité à en faire mourir de jalousie certains artistes de Neverland. Finalement, ils passèrent à l’espace suivant, qui était d’ailleurs le dernier du parcours rose. Soledad laissa Alice se perdre quelques minutes dans la contemplation des petits animaux qui y vivaient dans un décor désertique avant de s’accroupir à sa hauteur. « Psst, tu veux savoir un secret ? Mais tu le dis pas à ton oncle, hein ? » Souffla-t-elle sur le ton de la confidence à la fillette. Celle-ci la regarda avec de grands yeux brillants et hocha frénétiquement la tête, apparemment ravie de partager un secret avec sa tata du jour. Par-dessus son épaule, Soledad adressa un sourire mutin à Doryan, elle savait bien qu’il devait entendre tout ce qu’elle disait, mais c’était intentionnel.

Du doigt, la mexicaine désigna les bestioles qui se baladaient dans leurs enclos. « C’est lui mon animal préféré. » Glissa-t-elle à Alice avec un sourire complice. Devant elles se tenaient des petits mammifères au pelage court couleur sable, au corps tout en longueur et au museau pointu. Il y en avait une bonne douzaine dans l’enclos, un animal sur une butte se tenait en équilibre sur ses pattes arrière et semblait surveiller les visiteurs avec attention pendant que tous les autres vaquaient à leurs occupations. Soledad le montra à Alice. « Regarde, il y en a un qui vérifie que tout le monde est en sécurité, et pendant ce temps là, les autres ils font quoi ? Ils s’amusent ! » Expliqua-t-elle à la fillette qui semblait avoir redoublé d’attention depuis qu’elle avait appris que c’était l’animal préféré de la mexicaine. Oui, le suricate était bien l’animal favoris de Soledad. Elle le trouvait craquant avec ses yeux noirs et ses petites oreilles rondes, quand ils se mettaient debout pour surveiller les alentours elle les trouvait drôles. Et puis quand on les regardait de près, ils avaient ce petit air bêta qui les rendait attachant. Ce qu’elle aimait encore plus c’était cet esprit de groupe qui animait ces bestioles, ça lui parlait. « Ils sont pas trop mignons ? Je pourrais les regarder pendant des heures. » C’était vrai, les suricates étaient très vifs. Ils courraient partout, passaient dans un tunnel, réapparaissaient ailleurs, se chamaillaient, roulaient dans le sable. Impossible de s’ennuyer en les regardant. La preuve, Alice était subjuguée. Après un dernier sourire à la fillette, Soledad se releva et fit un pas en arrière pour rejoindre Doryan. « Alors, surpris ? » Lui lança-t-elle, amusée. Un instant elle se demanda si le moldu avait imaginé trouver un suricate comme animal favoris de Soledad, et lequel il imaginait à la place. Mais pour le moment, ils avaient autre chose à penser. « Il va peut-être falloir trouver un autre sujet pour l’occuper maintenant, non ? » Non parce que maintenant que la chasse à l’animal préféré de tata Soledad était terminée, ça lui laissait le champ libre pour les imaginer mariés.

CODAGE PAR AMATIS




— And all the pieces fall right into place
So it goes
I'm yours to keep and I'm yours to lose

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Doryan Rosebury
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Ven 7 Mai - 19:45
En bonne compagnie
ft. Beauté Exotique

Une journée agréable dès le départ. Entre les deux amis qui se cherchaient dès le départ, ce qui était une habitude entre eux. La nièce qui avait décrété que Sol était moche... si si elle avait désigné que des moches. Voilà qu’à présent démontrait que c’était une idée très mauvaise que d’avoir utilisé le préfixe tata pour parler d’elle. Elle ne pouvait pas le dire avant ? Après tout ce qu’il avait fait pour elle – rien du tout - être trahi de la sorte, c’était indigne d’elle. Déjà que les affaires de Doryan ne sentaient pas très bon, la petite Alice avait visiblement été missionné par la rpgiste on ne sait quoi pour empirer les choses. Pour cela rien de mieux que de les appeler les amoureux. Super, il faisait quoi maintenant ? Et bien rien de mieux que de plaisanter avec Sol à ce sujet. Elle se rattrapait un peu de son coup de couteau en tournant cela en dérision. Encore que, la saleté, elle osait se plaindre du fait qu’il faille se mettre en robe de mariée pour un mariage. Elle roulait des yeux en plus. Vraiment une épouse tout sauf consciencieuse. Il lui lança un regard auquel il essaya vraiment de donner une lueur agacée mais ses fossettes démontraient surtout qu’il se retenait à grande peine de ne pas rire « Pas de robe de mariée, pas d’alliance, tu le dis si tu ne veux pas de ce mariage. »  En plus de son manque de considération pour son futur époux, madame était reloue, elle voulait la lune de miel parfaite. Il essaya bien de s’en sortir en lui rejetant la faute dessus. Si la phrase de Sol était ignoble, comme si Doryan était le genre de fiancé à ne pas faire d’efforts, sa mimique eut tôt fait de l’achever, il eut un éclat de rire. Impossible de le contrôler celui-là, il la regardait les yeux brillants d’amusement « T’es pas croyable. »

Si lorsqu’ils étaient tout seuls, ils pouvaient plaisanter allègrement à ce sujet, une fois en compagnie de leur nièce, chacun faisait profil bas, essayant de ne pas empirer les choses pour ne pas qu’Alice se fasse plus d’illusions que nécessaire... Non parce que si c’était pour qu’elle balance en plein repas de familles pourquoi tu as pas ramené ton amoureuse, ça allait être le repas le plus long de toute sa vie... En plus c’était tout à fait le genre d’Alice et il ne pourrait même pas compter sur le soutien... ouai bon dans tous les cas, elle aurait été présente que ça n’aurait pas été un soutien, de Sol. Donc le mieux, c’était d’être discret. Sol avait décidé de remuer le couteau dans la plaie, vraiment il fallait pas lui filer de couteau, elle était dangereuse cette fille – une tueuse en série rappelons-le – au sujet d’Alice la  rapporteuse en puissante. C’est qu’en plus, elle s’indignait et se faisait passer pour la tata modèle, qui s’inquiétait du bienêtre de sa nièce. « Oh je suis vraiment confus, je ne voulais pas te heurter » Le niveau de crédibilité était de zéro là. Il roula des yeux en l’entendant dire qu’il n’y couperait pas et l’attrapera par le bras pour l’empêcher de fuir trop vite « Je prépare déjà mes réponses. Tu veux un petit aperçu ? Tata Sol tu dis ? Oh ta fille a une imagination débordante. Quoi tu veux la rencontrer ? Mais avec plaisir, on s’organise un petit brunch disons dimanche ? Oui bien sûr que tu peux dire à Charly de venir, ce n’est pas tous les jours que je vous présente. Hum j’hésite je t’appelle comment Sol, mon amoureuse, ma fiancée, mon épouse ? » Ah non mais qu’elle ne pense pas une seconde qu’elle était en sécurité, qu’il se tape les conversations chiantes en amont, c’était sa faute, il n’avait d’autres choix que d’accepter mais il avait bien l’intention de ne pas lui laisser de répit bien longtemps. Il la libéra pour qu’elle rejoigne sa nièce dont elle avait la santé tellement à cœur.

S’ils se cherchaient beaucoup, il y avait tout de même un intérêt non dissimulé l’un pour l’autre. Chacun voulant profiter de cette journée au zoo pour connaître l’animal préféré de l’autre vivement dans un lit pour connaître... ouai je me tais. Il constata que visiblement être appelée mon amoureuse la faisait rougir. Bon à savoir, il n’allait pas s’en priver, surtout que ce n’était pas comme si derrière, elle était silencieuse et gênée, oh ça non, elle trouvait le moyen de rebondir. Il imagina deux secondes une Sol qui demanderait sans arrêt quel animal c’était et secoua la tête « Oh que non, ce privilège est accordé uniquement à notre nièce. » Nièce en question qui avait l’air de trouver que ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas enquiquiné les deux adultes qui l’accompagnaient. Cette enfant, ça n’allait pas du tout. Là, il doit bien reconnaître qu’il était un peu déstabilisé et il ne tourna pas la tête vers Sol pour voir ce qu’elle en pensait. D’ailleurs, il ne lui laissa pas non plus le soin de rétorquer quoi que ce soit, se chargeant d’embêter la petite chipie qui gloussait avant de revenir aux côtés de son amoureuse pour lui dire que ça devrait être bon.

Il faut croire que pas vraiment puisqu’Alice enchainait avec Tata Sol. Et le mieux c’est que pas une seconde Sol n’hésita, se sentant parfaitement concerné, chose qui fit sourire Doryan. Il était content de voir qu’elle prenait à cœur ce rôle sans savoir pourquoi ça lui plaisait autant. Ça n’était pas la chauve-souris son animal préféré mais, ils s’en approchaient, Doryan avait hâte de savoir. S’il ne faisait pas comme Alice à savoir courir vers le prochain animal, il avait malgré tout accéléré. Il regardait les petits singes orange qui sautillaient de branches en branches jusqu’à entendre un pssst. Pensant que Soledad s’adressait à lui, il tourna la tête mais elle s’adressait à Alice et c’était un secret qu’il ne devait pas entendre. Etant donné le sourire que lui adressa Soledad, il se doutait qu’il avait le droit d’écouter. Dans une imitation parfaite de sa nièce, il suivit ce que Sol désignait de sa main à savoir des petits animaux. Alors ça, jamais il n’aurait cru que l’animal préféré de Sol serait le suricate mais c’était très mignon comme animal et si c’était joueur, ça ne pouvait que correspondre à Sol. Les regarder pendant des heures, peut être pas quand même hein. Si Doryan songeait que ce serait un peu long, il semblerait qu’Alice n’y voit aucune objection puisqu’elle observait les animaux, visiblement très satisfaite d’être la seule détentrice du secret de Sol. Il tourna la tête pour regarder son amie qui le rejoignit et, à sa question, il hocha la tête « Je dois reconnaître que oui mais je te reconnais bien dans le côté espiègle de ces petites bêtes. » Il accompagna ses propos d’un sourire avant qu’elle ne décide de lui rappeler qu’ils devaient trouver une occupation pour Alice. Oui, c’est vrai que s’ils ne trouvaient pas quelque chose pour l’occuper, elle allait continuer à les asticoter « On peut pas lui faire le coup de mon animal préféré, elle le connaît déjà quoi que quand j’ai demandé mon animal préféré à Ade la dernière fois elle m’a sorti un truc, j’étais là ça fait 6 ans je te dis c’est le loup, tu as pas compris quoi Peut être qu’on devrait déjà faire une pause pour » Il se fit interrompre par une Alice « Tonton, tata Sol ! C’est vous ! » Oh non mais elle était pire que Charly cette enfant ! Il tourna la tête, le sentant assez mal, priant un dieu auquel il ne croyait même pas que les bestioles le représentant ne fassent pas des trucs bizarres, juste manger des baies, ce serait parfait. Bon clairement, ça n’était pas ça. Mais alors que faisaient-ils au juste ? Des papouilles ? En tout cas l’un des deux avec son museau dans la fourrure de l’autre. C’est bon, Alice n’était pas Charly, avec Charly ça aurait été pire « Ok, moi je suis celui qui se fait papouiller, ça me va très bien. » Il chercha du regard un des suricate au comportement un peu différent des autres et en voyant un dégringoler – comme un gros boulet – d’une petite bute Doryan le désigna du doigt « Toi t’es lui Alice et alors attends, tata Charly c’est il est où le suricate qui boit ? » « Lui. » Non mais à quel moment Charly elle avait le droit au suricate qui se lissait le pelage, qui était impeccable et tout calme, quelle vendue cette nièce « Mouai bof hein. » Il regarda Sol et chuchota tandis que la petite cherchait son père, forcément « Charly doit avoir signé un pacte parce que je t’assure, elle fait tout sauf petite fille sage. » En revanche autant sur Charly, ils n’étaient pas d’accord, autant les deux pointèrent le même suricate du doigt pour désigner celui qui observait les alentours. Ils se regardèrent quelques secondes avant que Doryan lève la main à la verticale et que la petite main d’Alice vint taper dans la sienne. Alors que Doryan pensait que tous les animaux étaient distribués ce qui aurait été le cas si Kayla n’avait pas eu la bonne idée d’intervenir Alice désigna un suricate qui mangeait, ah bah le voilà le mangeur de baiespuis ça correspond bien à la morphale de Kayla« ça c’est l’amoureuse de papa » Quoi ? Hé oh déjà pourquoi l’amoureuse de papa elle faisait pas de papouilles à papa. Tu parles d’une amoureuse hein. Et puis d’abord elle sortait ça d’où ? Purée, c’était bien ça, il était avec une fille… ah le con, il allait faire perdre son pari à Doryan… Il fallait qu’il en parle à Charly, quel mauvais joueur que ce Lyam. Puis tel père telle fille, voilà qu'elle protestait après un regard pour le sien qui venait de rouler de nouveau jusqu’en bas de la petite bute, visiblement c’était trop haut pour lui « Moi je veux pas être lui. » Doryan haussa les épaules avant d’adresser un sourire aux deux filles qui l’accompagnait « C’est fou, moi j’aimais bien le mien. Hâte de le reproduire en vrai. Allez venez, on laisse nos alter egos poilus, on va pique-niquer ? »

Il semblerait que courir partout ait donné faim à Alice puisqu’elle partit en courant en criant qu’elle allait réserver la table. C’était pratique les enfants pour ça, il y a pas à dire, bon faut juste garder un œil dessus mais ça suffit. « Je l’ai assez bien occupée selon toi ? » Il s’arrêta tandis qu’Alice courait dans le tunnel, une fois il se faisait avoir, pas deux « Moi je te conseille de rester avec moi le temps qu’elle passe, ça évitera qu’elle crie quelque chose du style c’est quand que j’ai une cousine ? Ou alors elle le crie mais on entend pas, c’est bien aussi. » Ah bah c’était express avec Alice, il fallait s’attendre à tout. Une fois que le risque fut moindre, selon Doryan, il se remit à marcher et rejoindre la petite qui avait réservé la table.


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Sam 8 Mai - 22:24




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Décidemment, cette journée était pleine de surprises. Mais Soledad commençait à entrevoir que c’était souvent le cas lorsqu’elle se trouvait en compagnie de Doryan. Et à dire vrai, elle trouvait que c’était plutôt une bonne chose, même si la plupart du temps les surprises en question étaient destinées à l’embêter. Il fallait dire que la mexicaine était bon public, elle n’était pas la dernière à faire dans l’auto-dérision alors les petites piques de Doryan, elle les acceptait sans broncher, surtout qu’elle était aussi parfaitement capable de lui renvoyer la pareille sans avoir à en rougir. Il était peut-être doué pour la taquiner, mais elle n’avait pas grand-chose à lui envier dans ce domaine. Et Alice dans tout ça ? Oh bah clairement, elle n’était pas la nièce de Doryan pour rien. Apparemment, embêter le monde, c’était inscrit dans l’ADN des Rosebury. Soledad ne connaissait pas encore le frère et la sœur dont Doryan lui parlait de temps en temps mais il lui paraissait clair qu’ils avaient été forgés dans le même moule. En tout cas, la fillette était la digne nièce de son oncle, à peine quelques minutes étaient passées qu’elle les mettait dans l’embarras de la manière la moins discrète au monde. Ah, Soledad prenait note, avec les Rosebury elle devait s’attendre à tout, elle devrait donc faire attention à ne pas se retrouver dans la même pièce que toute la fratrie en même temps sous peine d’avoir envie de creuser un trou pour s’y cacher. Au moins, elle parvint à tourner la remarque d’Alice en dérision. En quelques secondes, Doryan et elle étaient passés d’un couple d’amoureux, à de futurs mariés… Qui se disputaient déjà. Eh bah, ça promettait tout ça. « Pas de robe de mariée, pas d’alliance, tu le dis si tu ne veux pas de ce mariage. » Soledad retint une expression scandalisée. Bon, faussement scandalisée, parce que si elle voyait la lueur agacée dans les prunelles de Doryan, elle voyait aussi les fossettes qui creusaient ces joues et qui trahissaient son envie de rire. Il n’y en avait vraiment pas un pour rattraper l’autre. Si ça amusa la mexicaine, ça l’encouragea aussi à continuer sur leur lancée. « C’est toi qui a trop d’exigences, je pourrais te retourner la remarque ! » Rétorqua-t-elle. De toute façon Doryan n’était jamais content voilà. Sa robe ne lui convenait pas, il ne voulait pas s’occuper des alliances, et en plus il laissait sous entendre qu’il leur avait choisi une destination pourrie pour leur lune de miel. Non, mais c’était qu’il cherchait vraiment à tout gâcher. Le plus naturellement du monde, et avec un air dramatique à faire pâlir les meilleur comédiens, Soledad réclama un peu d’efforts de sa part. Ce qui arracha un éclat de rire à Doryan. « T’es pas croyable. » Sourire aux lèvres, la voyante pencha légèrement la tête, comme pour saluer après une représentation. Ses prunelles devaient certainement briller autant que celles de Doryan tant le compliment lui fit plaisir. « Je sais. » Commença-t-elle avec un grand sourire qui annonçait la suite. « Tu as une chance folle de m’avoir dans ta vie, à ta place je n’y croirais pas non plus. » Air innocent et battement de cils. Non, la modestie elle ne connaissait vraiment pas.

En revanche, elle savait se tenir quand une certaine nièce à l’imagination débordante se trouvait dans les parages. Oh, elle était trop mignonne Alice, ce n’était pas un problème, mais à cet âge là les enfants ça se faisait des idées sur tout et sur n’importe quoi et vu ce qu’elle avait déjà en tête les concernant, ce n’était pas le moment de l’encourager sur cette voix. Par contre, tandis qu’elle était absorbée par la contemplation des animaux, c’était le moment parfait pour assurer à Doryan qu’elle se faisait du souci pour la santé de la fillette et uniquement pour ça. « Oh je suis vraiment confus, je ne voulais pas te heurter » Etait-il aussi peu crédible qu’elle ? Tout à fait. Mais au moins ils étaient raccord sur ce point là. Une dernière remarque et Soledad se détourna pour rejoindre Alice. Sauf qu’une main la força à s’arrêter dans son mouvement. « Je prépare déjà mes réponses. Tu veux un petit aperçu ? Tata Sol tu dis ? Oh ta fille a une imagination débordante. Quoi tu veux la rencontrer ? Mais avec plaisir, on s’organise un petit brunch disons dimanche ? Oui bien sûr que tu peux dire à Charly de venir, ce n’est pas tous les jours que je vous présente. Hum j’hésite je t’appelle comment Sol, mon amoureuse, ma fiancée, mon épouse ? » Soledad hésita entre sourire ou froncer le nez. Et voilà un nouveau traquenard dans lequel il entendait bien l’entrainer. C’était fou ça, il n’arrivait vraiment pas à se faire à l’idée qu’il s’était piégé tout seul comme un grand. Et en plus il fallait qu’il lui mette la pression, bravo. Soledad l’observa un instant avant de répondre. « Mon âme sœur, ça sonne bien non ? » Nouveau sourire innocent. Décidemment, elle devenait une experte à feindre cette expression, mais c’était plus fort qu’elle. Doryan la cherchait, comment ne pas répliquer ? Il ne demandait que ça, elle en était persuadée. Pour ce qui était de l’invitation à bruncher, c’était très sympa, mais Soledad allait devoir décliner. Elle fit mine de réfléchir. « De toute façon, il faudra que je vérifie mes disponibilités. Oh, comme c’est dommage, je serai prise ce dimanche là, et celui d’après tiens, et… Ah oui, celui d’après aussi, comme c’est triste. » Elle conclut par un haussement d’épaules fataliste. Oh, il aurait pu lui proposer un tout autre soir sa réponse aurait été la même. Mince, comme c’était dommage. A peu près autant que lorsqu’elle lui proposa de prendre exemple sur Alice et de lui demander toutes les cinq minutes quel était son animal préféré. « Oh que non, ce privilège est accordé uniquement à notre nièce. » Soledad choisi de laisser glisser le notre nièce, elle savait reconnaitre une bataille perdue d’avance mais nota qu’apparemment ce genre de comportement était bien plus acceptable venant d’une fillette de six ans.

Enfin, pour choisir ce qui était acceptable ou non comme comportement Alice avait l’air de se débrouiller très bien toute seule. La preuve, en moins de trente secondes elle parvint à remettre les deux adultes dans l’embarras. Après les amoureux, les bisous bien sûr. Soledad en était presque à se demander comment ils n’avaient pas pu voir ça venir. En bons adultes qu’ils étaient, ils étaient passés directement à la case mariage sans passer par celle du lit des bisous. Pendant que la mexicaine renouait avec le cramoisie sur ses joues Doryan se chargea de détourner l’attention d’Alice d’une manière qu’elle trouva non seulement à propos, mais en plus absolument mignonne. Une attaque de bisous plus tard, la mission semblait accomplie et le sujet oublié par la petite fille, du moins pour le moment. Ce qu’elle n’avait pas oublié, c’était sa mission de trouver l’animal préféré de Soledad. Après un nouvel échec auprès des chauve-souris -une bestiole qui pouvait s’emmêler dans des cheveux comme animal favoris ? Non merci- et un détour vers les tamarins dorés, ils arrivèrent enfin au niveau de l’enclos des suricates. C’est là que la mexicaine dévoila à Alice que c’était lui son animal préféré. Un petit mammifère mignon comme tout et particulièrement protecteur des siens. Sourire aux lèvres, ravie de pouvoir partager cet instant avec la fillette, Soledad lui expliqua ce qu’elle savait sur ces petites bestioles avant de la laisser à sa contemplation pour revenir vers Doryan et lui demander s’il était surpris de ce choix. « Je dois reconnaître que oui mais je te reconnais bien dans le côté espiègle de ces petites bêtes. » Soledad sentit son sourire s’agrandir, elle aimait l’idée d’avoir surpris Doryan et devait reconnaitre qu’il n’avait pas tort quant au côté espiègle, elle le lui prouvait assez bien comme ça.

Maintenant que la mission d’Alice avait été couronnée de succès, elle souligna qu’il serait sûrement une bonne idée qu’ils lui trouvent une autre occupation sans quoi elle allait continuer de les embêter avec cette histoire d’amoureux. « On peut pas lui faire le coup de mon animal préféré, elle le connaît déjà. Peut être qu’on devrait déjà faire une pause pour » Pour quoi exactement, Soledad n’eut pas le temps de l’apprendre car Alice l’interrompis. « Tonton, tata Sol ! C’est vous ! » Oula, ça ne sentait pas bon ça. Clairement ça sentait encore l’embarras et le retour des joues rouges. Pour un peu Soledad aurait bien envie de ne pas regarder pour ne pas se sentir mourir de honte. Mais la curiosité était trop forte et puis elle devait savoir ce qu’Alice avait en tête. Les doigts croisés pour ne pas tomber sur un truc trop gênant elle regarda dans la direction indiquée par la fillette. Elle leur montrait deux suricates qui faisaient on-ne-sait-pas-trop quoi. Se reniflaient ? Soledad n’était pas trop sûre, en tout cas l’un des deux plongeait son petit museau dans la fourrure de l’autre ce qui donnait l’impression qu’ils… « Ok, moi je suis celui qui se fait papouiller, ça me va très bien. » Voilà, ils se faisaient des papouilles. Et apparemment Doryan n’avait pas grand-chose à redire à l’idée qu’Alice les compare aux deux bestioles. Tout de même un peu gênée, Soledad étouffa un rire. Bon d’accord, ils étaient mignons ces deux suricates. Il n’empêche que la brune ne savait pas trop quoi dire, heureusement Doryan enchaina en désignant un autre suricate qui venait de rouler d’une butte. « Toi t’es lui Alice et alors attends, tata Charly c’est » Cette fois ce fut Alice qui pointa un autre animal. « Lui. » Apparemment Alice aimait beaucoup sa tante vu comment son alter-égo suricate était parfait. « Mouai bof hein. » Pourquoi est-ce que Soledad n’était pas étonnée de voir Doryan râler ? « Charly doit avoir signé un pacte parce que je t’assure, elle fait tout sauf petite fille sage. » Le rire de la mexicaine fut plus détendu cette fois mais elle note quand même l’information dans un coin de sa tête. Charly ne faisait pas petite fille sage, ce qui faisait sûrement d’elle une personne qui en imposait. Mais ça lui donnait aussi une autre impression. « Serais-tu jaloux, Doryan ? » Souffla-t-elle, sourire taquin aux lèvres. Après les oncles et tantes, Alice et Doryan furent d’accord pour dire que le suricate qui surveillait les alentours était Lyam. Soledad songeait que le jeu était terminé mais Alice désigna un nouvel animal. « Ca c’est l’amoureuse de papa. » Oooh. La brune pinça les lèvres pour retenir un rire. Apparemment le croustillant ne concernerait pas qu’eux. Vu la tronche que tirait Doryan, il avait l’air d’apprendre que son frère voyait quelqu’un. Soledad ne pu s’empêcher de lui donner un petit coup d’épaule. « Je crois que tu tiens ta revanche. » Souffla-t-elle, amusée par ce joli retournement de situation.

« Moi je veux pas être lui. » Oh oups, Alice n’était pas satisfaite du choix de suricate pour elle. Il fallait dire que la pauvre bête n’avait pas l’air très douée de ses quatre pattes, pour la deuxième fois en moins de deux minutes elle venait de rouler en bas de la bute. Soledad retint un rire pour se pencher vers la petite. « Je le trouve mignon comme tout pourtant. » Lui souffla-t-elle en lui adressant un sourire encourageant. Ce n’était sûrement pas la solution miracle mais au moins Alice accepta de revoir sa position -ou plutôt de ne pas faire un scandale. « C’est fou, moi j’aimais bien le mien. Hâte de le reproduire en vrai. Allez venez, on laisse nos alter egos poilus, on va pique-niquer ? » Attendez, est-ce que Doryan venait vraiment de dire qu’il avait hâte de recevoir des papouilles de sa part ? Soledad devait avoir mal entendu, non ? Aucune raison que son cœur ait battue un peu plus fort alors. Est-ce qu’elle rougissait de nouveau ? Oh bah certainement que oui, mais à ce rythme ça allait devenir son état naturel. Et puis il sortait ça et enchainait tranquillement comme si c’était la chose la plus naturelle à dire. Soledad porta ses prunelles sur lui et haussa un sourcil. Elle était amusée, gênée, flattée, sûrement un peu de tout à la fois. Franchement à ce stade elle ne savait plus bien. Tout ce qu’elle savait c’était qu’elle ne pouvait pas rester sans rien dire, et encore moins faire mine qu’elle n’avait rien entendu. Doryan se sentirait sûrement trop satisfait de savoir qu’il l’avait troublé. « Je ne savais pas que tu étais adepte des câlins en public, j’imagine que c’est bon à savoir. Est-ce que je dois te faire des papouilles dès maintenant, ou ça va ? » Demanda-t-elle donc d’un ton léger, sourire taquin accroché aux lèvres. Jouer le jeu était encore ce qu’elle savait le mieux faire, même si elle commençait à se demander dans quel genre de partie elle s’engageait exactement. Seule une chose était sûre, elle était loin de le trouver désagréable ce petit jeu. « Par contre, tu étais pas censé faire profil bas pour éviter les remarques d’Alice ? Non parce que c’est loupé là, la liste de ce qu’elle va avoir à raconter à son père ne cesse de s’allonger. » Reprit-elle en sentant son sourire s’agrandir. Oh oui, maintenant elle imaginait parfaitement Alice annoncer à son père que Doryan se faisait papouiller par sa nouvelle tata Sol. Décidemment, les jumeaux allaient avoir une conversation particulièrement intéressante.

Ils décidèrent qu’il était grand temps d’aller manger. Sans grande surprise, Alice se dévoua pour aller leur réserver une table de pique-nique et elle partit devant en courant. « Je l’ai assez bien occupée selon toi ? » Puisque l’idée de l’occuper avait été avant tout dans le but d’éviter qu’elle ne les mette plus dans l’embarras, Soledad n’était pas sûre que la mission soit une franche réussite. De son point de vue c’était même plutôt l’inverse, mais étrangement elle n’avait pas envie de s’en plaindre. Ca lui donnait l’impression d’être chaque fois un peu plus proche de Doryan, et même si c’était une illusion, elle en était heureuse. Alors elle hocha la tête. « Merveilleusement bien, j’ai l’impression de connaitre toute ta famille maintenant. Des gens charmants. » Répondit-elle avec humour. Oh oui, adorables les Rosebury version suricate, au moins comme ça ils ne pouvaient pas parler et lui poser pleins de questions gênantes. Soledad aimait bien cette version. Ils arrivèrent au niveau d’un second tunnel. « Moi je te conseille de rester avec moi le temps qu’elle passe, ça évitera qu’elle crie quelque chose du style c’est quand que j’ai une cousine ? Ou alors elle le crie mais on entend pas, c’est bien aussi. » Soledad eut un petit rire. Le risque qu’Alice se mette à crier dans le tunnel était franchement élevé. En moins d’une demi-journée Soledad se retrouverait amoureuse et mère de famille, c’était une évolution à laquelle elle n’avait pas pensé. Le conseil de Doryan était donc à prendre au sérieux. « Restons un peu en arrière, comme ça si elle se fait des idées on pourra faire semblant de ne pas l’entendre. » Acquiesça-t-elle. Peut-être que la solution la plus simple aurait été de ne pas rester seulement tous les deux dans leur coin mais Soledad n’avait pas envie de se priver de la présence de Doryan. Ils laissèrent donc Alice avancer un peu avant d’entrer à leur tour dans le tunnel. Cette fois-ci pas de cri gênant de la fillette, mais c’était peut-être parce qu’elle était trop absorbée par l’idée de leur trouver une table où manger.

Ils la rejoignirent dans l’espace de pique-nique où elle leur faisait de grands gestes. « Je veux être à côté de tata Sol ! » S’exclama-t-elle, coupant Doryan dans son élan. Soledad eut un sourire, apparemment elle était vraiment adoptée, et même un peu préférée au tonton. Oups, c’était un peu vexant quand même. Mais ça n’empêcha pas la mexicaine d’accéder à la requête de la petite. « Excuse-moi, je crois qu’on réclame ma présence. » Souffla-t-elle à Doryan avec un grand sourire lorsqu’elle passa devant lui pour s’assoir aux côtés d’Alice, laissant Doryan se contenter de la place d’en face. Ils mangèrent leurs sandwichs en bavardant des animaux qu’ils allaient voir ensuite et Soledad accepta de partager son paquet de chips avec Alice puisqu’apparemment il était bien meilleur que le sien. A la fin du repas, la brune se tourna vers la fillette. « Mais dis-moi Alice, ton oncle ne t’avait pas promis une glace ? » Lui demanda-t-elle avant de jeter un coup d’œil à Doryan. Oui, c’était un coup bas mais elle n’en n’était pas peu fière. Elle n’avait pas oublié leur conversation à son anniversaire, et puis le sourire d’Alice valait tous les coups bas. Et puis tant qu’elle y était « Ce sera chocolat pour moi. » Bien évidemment. « Et toi ? » Demanda-t-elle à Alice le plus naturellement du monde, comme si elle ne venait pas de forcer le moldu à lui payer une glace. Alors, fraise ou chocolat ? Par qui la petite allait se laisser influencer, son oncle adoré ou sa nouvelle tata ? allez jte laisse choisir Soledad eut un sourire en repensant au pot de glace à la fraise que Doryan lui avait offert. Le temps que le moldu revienne avec les glaces ouais il tient les trois d’un coup il est trop fort, la voyante demanda à Alice de sortir son plan du zoo pour l’étudier. « Alors par quel parcours on continue ensuite ? Il nous reste le bleu et le orange. Des préférences ? » Demanda-t-elle, ses prunelles allant de Doryan à Alice. Elle avait choisi le début de leur parcours mais c’était leur journée aussi, autant qu’ils puissent choisir. Même si elle ne doutait pas qu’ils finiraient par tout faire et tout voir.

CODAGE PAR AMATIS




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Doryan Rosebury
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Mon allégeance : les Rosebury, Belle et Soledad
Jeu 13 Mai - 21:24
En bonne compagnie
ft. Beauté Exotique

Que dire de cette amoureuse/fiancée, si ce n’est qu’elle était insupportable et irrespectueuse de son pauvre fiancé. Non mais elle n’organisait rien, se chargeait de rien et bon sang c’est quoi cette robe? Pour sûr que même niveau sous vêtement elle ne s’était pas foulée. Forcément comme tout bon fiancé qui se respecte, il s’inquiétait de sa volonté de se marier, à croire que ça avait été trop précipité pour elle. Il fut estomaqué par sa réponse, lui trop exigeant ? Non mais le délire, il était parfait, elle se déchargeait sur lui et malgré tout, elle trouvait le moyen de se plaindre. S’il arrivait assez bien à rester dans son rôle, le fait qu’elle lui demande des efforts eut tôt fait de l’achever et il dû admettre qu’elle était pas croyable. Ce qui était vrai, elle arrivait aisément à rebondir sur tout, à défaut d’être une fiancée parfaite, elle se révélait être une partenaire de plaisanterie géniale. Son regard brilla sous le compliment mais elle ne s’arrêta pas en si bon chemin, elle en rajouta une couche en parlant de chance de l’avoir dans sa vie. Il roula des yeux comme si c’était trop pour lui ce genre de phrases mais en réalité, il était en effet bien content de l’avoir dans sa vie et content qu’elle ait accepté cette journée avec lui et Alice et qu’elle ne semble pas le regretter quand bien même Alice se permettait des allusions qui aurait pu lui déplaire. Pour autant le lui dire était tout bonnement hors de question.  « Ah mais tous les jours je me le dis. Merci de m’avoir fait rencontrer Soledad, ma vie n’avait aucun sens avant.  » Le ton se voulait totalement blasé, la voix détachée comme s’il récitait des propos appris par cœur. Que ne fallait-il pas faire pour ne pas laisser le dernier mot à la demoiselle.

Alors qu’ils contemplaient les différentes espèces d’animaux installés le long du circuit rose, les deux adultes recommencèrent à se tirer dans les pattes, dès qu’Alice ne fut pas à portée de voix. A se demander qui étaient les adultes dans l’histoire. Soledad eut beau essayer de faire croire que ce qui primait était son inquiétude pour sa nièce et sa petite voix qui ne devait pas disparaître, Doryan avait conscience que ça n’était pas sa priorité. Ce qu’elle souhaitait réellement, c’était le mettre dans la mouise, pourquoi ? Aucune idée d’ailleurs, elle n’avait rien à gagner à ce qu’il soit la cible des questions de son frère au sujet des propos qu’il avait pu tenir au sujet de Soledad. Mais puisque la jeune femme avait décidé de l’enquiquiner à ce sujet, il répliquait. Pour cela, il fallut l’empêcher de se faire la malle mais ça n’était pas si difficile. Une fois qu’il eut terminé de parler, il se sentait fier, réellement fier, pensant l’avoir mouché mais elle avait tellement de ressources que ça en était presque déprimant. Voilà qu’elle se déclarait âme sœur, il ne se démonta pas pour autant  « C’est toi qui l’a dit, ce sera répété.  » Il faut croire qu’elle n’avait vraiment pas envie de rencontrer son beau-frère et sa belle-sœur puisqu’elle décréta qu’elle serait prise tous les dimanches à venir. Il la fixa dépassé par son manque flagrant de volonté d’intégration avant de rétorquer comme si elle le blessait dans son amour propre. « Tu ne pourras pas les esquiver toute ta vie mon âme sœur t’en as conscience? Moi je veux que tu te sentes parfaitement intégré dans ma famille. Un peu de courage que diable, ils ne vont pas te manger.  » Tous les stratagèmes étaient bons pour la faire chuter avec lui. D’ailleurs, petit à petit elle s’habituait puisqu’aucune protestation n’émana de chez Sol lorsqu’il parla d’Alice en utilisant le terme notre nièce pour refuser que Sol l’enquiquine avec son animal préféré. De toute façon, il aurait craqué au bout de dix secondes et lui aurait balancé son animal si elle avait commencé à le gonfler.

Après tout le parcours rose effectuée, enfin la curiosité de la petite Rosebury paya, elle savait quel était l’animal préféré de sa nouvelle tata. Un animal espiègle mais qui allait aussi être humanisé pour le plus grand plaisir d’Alice qui avait clairement décidé d’achever les deux adultes avec elle. Si Doryan s’était attendu à tout un tas de trucs bien déplaisant, il fut presque soulagé de voir que les deux animaux se contentaient de se câliner un peu. Si le sien, ça allait, celui de Charly en revanche, c’était une honte, une véritable honte, pourquoi elle avait droit au suricate parfait ? Une alliance entre filles à n’en pas douter ou alors Charly avait promis à sa nièce un cadeau. Doryan regardait donc très suspicieux pour le coup mademoiselle Rosebury essayant de lire dans ses pensées jusqu’à ce que Sol trouve le moyen de la ramener, il leva le regard vers elle tout en rigolant « De Charly ? Non mais t’as vu son suricate comme moi ? » baissant d’un ton pour ne pas qu’Alice en entende, il compléta ses dires « A mon avis, son vrai suricate ressemble plus au mien que celui qu’Alice a choisi mais il y a certaines choses qu’on évite de dire à Alice. » Tien ouai d’abord, pourquoi Charly elle avait pas présenté son sex friend à Alice hein, elle qui vantait cette pratique, chose que Doryan ne comprenait toujours pas. C’était à cause de ça qu’elle avait un petit suricate parfait qui se lisse le poil et tout ça tout ça. Bon après, Doryan n’était pas trop à plaindre, le sien était mignon comme et tout et allait permettre de pouvoir enquiquiner Sol. Ah non pardon, première étape avant c’était d’entendre Alice parler de l’amoureuse de son père… Il regarda sa nièce avec une envie de la mitrailler de questions. Son air devait être différent de d’habitude puisque Sol décida de lui venir en aide, il hocha la tête convaincu qu’elle était dans le vrai. « Je ne manquerais pas de l’enquiquiner. » Avait il seulement besoin de le préciser, Soledad le connaissait assez pour savoir que s’il y avait moyen d’embêter quelqu’un, il ne loupait pas une occasion.

Alors que tout le monde semblait se satisfaire, plus ou moins, de son suricate, Alice décida de se plaindre. Sol vint en aide à Doryan, ah l’amour, en disant que le suricate un peu pataud était mignon. Est-ce que c’était vraiment impartial, compte tenu du fait que c’était son animal préféré, bien sûr que non mais Doryan n’allait pas le faire remarquer. A la place, il préféra embêter sa partenaire de plaisanterie, son regard brillant de satisfaction en entendant le silence répondre à ses paroles. Serait-il possible qu’il ait réussi à la déstabiliser ? Il semblerait, il avait donc ce sourire très fier de lui avant qu’elle ne rétorque, raté, ça ne serait pas pour cette fois qu’il arriverait à la déstabiliser assez pour qu’elle garde le silence. Il écouta ses propos attentivement, son regard amusé ne le quittait plus. Adepte des câlins en public ? Hum, il n’en savait trop rien pour le coup, la question ne s’était jamais réellement posée. En revanche, il y a une chose à laquelle il réagissait toujours, c’était les défis. Alors ça oui, il était en était friand et ne savait résister à cela. Quand bien même les propos suivants de Sol étaient plein de sagesse. Effectivement, il fallait faire profil bas pour éviter les remarques de sa nièce qui les mettaient tout deux dans l’embarras. Oui, c’est vrai c’était loupé et effectivement il allongeait la liste de ce que sa nièce pourrait raconter à son père mais ça n’avait que peu d’importance face au défi qu’on lui lançait. De toute façon, c’était déjà foutu, il en avait conscience, Sol aussi puisqu’elle ne cessait de l’asticoter. C’est pourquoi, il ignora totalement la prudence dont il aurait dû faire preuve et rétorqua « Non ça va pas, je suis partant pour des papouilles dès maintenant. » Non mais elle croyait tout de même pas qu’il allait se défiler, ah elle avait bien fait de la ramener, il avait hâte de voir comment elle allait se débrouille à présent et si elle était du genre à accepter les défis ou si elle était bien plus raisonnable que lui.

Ils quittèrent l’enclos des suricates pour aller manger, Alice devait être affamée à force de courir partout. Il profita de la volonté qu’avait sa nièce de réserver leur table pour demander si la façon dont il avait distrait la petite était suffisante selon son amie.  Elle eut beau répondre avec humour, il l’entendit parfaitement dans sa voix, il était satisfait d’entendre que son frère et sa sœur, bon et sa belle sœur qu’il ne connaissait pas encore et pour laquelle il avait envie de poser une multitude de questions à Lyam pour le simple plaisir de l’enquiquiner, étaient des gens charmants. Une fois au niveau du tunnel, Doryan faisant parti des gens charmants à n’en pas douter alerta Sol quant au fait de rester en retrait pour ne pas subir la nièce un peu reloue qui crie des choses tout à fait fausse, rien à voir avec la réalité hein. Voilà comme disait si bien Soledad, très réaliste, elle se faisait des idées et eux pourraient faire mine de rien entendre, un plan parfait.

Une fois ce fameux tunnel passé et que les adultes rejoignirent la petite qui avait réservé la table, quelle enfant parfaite. Alice voulait être à côté de tata Sol ? Pardon, elle la connaissait depuis quoi trois heures même pas et ça y est c’était sa nouvelle meilleure amie ? Quelle enfant imparfaite. Non c’est pas que Doryan était jaloux, pas du tout, un peu tout de même et alors Sol, espèce de traitresse, elle fit bien remarquer qu’on la réclamait, il lui lança un regard où se mêlait l’envie de l’étrangler avec quand même un peu de satisfaction à l’idée qu’elle soit si bien intégrée – même si c’était minime la satisfaction en cet instant -. Il s’installa donc en face,  non sans avoir fait un effort en répondant à Sol « fais donc tata Sol, fais donc. » Le repas se passa très bien néanmoins, les discussions allèrent bon train. Etant donné qu’ils étaient dans un zoo, ils discutèrent surtout et bien d’animaux et Doryan avait ce sourire en voyant qu’Alice avait complètement adopté Sol et l’inverse semblait tout aussi vrai pour ce qu’il pouvait constater puisque la première se servait dans le paquet de chips de la seconde.

Il était occupé à regarder des gens qui passaient, laissant les filles parler entre elles, lorsque le mot oncle fut prononcé. Il tourna la tête, juste à temps pour entendre la fourberie de Sol. Mais quelle saleté, incroyable la façon dont elle se servait de Doryan. Forcément qu’elle hochait la tête la petite Alice, grâce à Sol, elle venait de gagner une glace. Néanmoins, il se leva, bon perdant, pour aller prendre une glace à sa nièce. Sol ne pu s’empêcher de raviver leur conflit habituel et il eut un grognement dédaigneux en entendant son âme sœur demander, ou plutôt imposer qu’il lui prenne une glace au chocolat. Ça faisait quoi six mois qu’il la fréquentait régulièrement et il était toujours autant désespéré devant ce manque évident de goût. Il observa attentivement sa nièce tandis qu’il lui était proposé de faire un choix de glaces, si elle choisissait chocolat, elle était reniée. Est-ce qu’elle le ressentit ainsi et est ce qu’il le pensait sérieusement ? Pas le moins du monde, mais elle avait une autre idée en tête « Vanille avec des smarties. » Au moins, avec ce choix plein de sagesse, elle évitait un incident diplomatique. Il hocha la tête avant de laisser, le plus naturellement du monde sa nièce entre les mains de Sol même si la saleté était tout à fait en mesure de retourner sa nièce contre son oncle. Elle croyait néanmoins en ses rêves si elle songeait un seul instant que Doryan allait accéder sans broncher à sa requête.

Lorsqu’il revint avec les trois glaces, il tendit tout d’abord la sienne à Alice, logique avant de regarder Sol, feignant une expression désolée à la perfection « Ils n’avaient plus de glace au chocolat, je suis désolé. Du coup j’ai pensé que tu voudrais une glace à la fraise. » Il lui tendit la glace à la fraise avec une expression des plus amusées sur le visage. Il lui laissa le temps de déchirer le papier argenté pour libérer la glace à la fraise avant de poser sa main sur la sienne pour l’empêcher d’aller au bout de cette opération. Chiant oui, il l’était, provocateur aussi, à n’en pas douter mais de là obliger une amie à manger une glace qu’elle ne voulait pas spécialement manger alors qu’elle avait expressément donner le parfum qu’elle voulait, non il n’était pas comme ça. C’est pourquoi avant qu’elle ne se force par politesse, il lui tendit la bonne glace, au papier argenté là aussi mais cette fois l’opercule indiquait chocolat. « Merci d’avoir ouvert ma glace. » Un petit sourire moqueur tandis qu’il récupérait la glace. Puis il observa le plan, regardant par-dessus l’épaule d’Alice qui mangeait sa glace plus qu’elle ne semblait réfléchir au prochain parcours à prendre. Ce fut donc Doryan qui prit la direction des opérations « Parcours bleu. Personne y voit aucune objection ? » Si objection il y avait, elle ne viendrait pas d’Alice, très occupée à lécher sa glace. Ce silence bienvenue fit que Doryan fut obligé de reconnaître devant son amie- amoureuse, âme sœur – « Bonne idée que tu as eu, il semblerait que lui faire manger quelque chose, ça nous permette d’avoir la paix. »Oh ça ne durerait pas longtemps, mais pour le moment ils étaient tranquille, elle restait à la hauteur des adultes, indiquant par sa présence qu’ils feraient mieux de ne pas trop se chercher enfin ça, ce fut avant qu’elle ne voit les singes et qu’elle accélère le pas, les plantant tous les deux une nouvelle fois.



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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Ven 14 Mai - 14:15




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Mais bien évidemment que Doryan avait de la chance d’avoir Soledad dans sa vie. C’était une évidence. Même si elle répondait à toutes ses provocations par d’autres provocations, même si à chacune de ses réponses elle trouvait de quoi l’embêter, même si elle refusait de le laisser avoir le dernier mot aussi facilement. En fait, c’était sûrement pour toutes ces raisons qu’il avait une chance folle de l’avoir dans sa vie. Doryan n’allait pas faire changer d’avis Soledad, même quand il utilisa un ton affreusement blasé pour déclarer « Ah mais tous les jours je me le dis. Merci de m’avoir fait rencontrer Soledad, ma vie n’avait aucun sens avant. » Loin de se laisser démonter par sa petite démonstration, la mexicaine agrandit encore un peu plus son sourire. Il pouvait feindre tout l’ennui qu’il voulait, elle avait bien vu les fossettes qui creusaient ses joues alors qu’ils jouaient les couples pas encore mariés mais déjà au bord du divorce. Il pouvait dire ce qui le chantait, il ne la tromperait pas, il s’amusait, c’était certain. Et elle aussi d’ailleurs, même s’il ne l’épargnait pas et ne loupait une occasion de l’enquiquiner, elle s’amusait beaucoup, tout simplement. Et elle avait l’impression que ça faisait une éternité que ça ne lui était pas arrivé. Ca semblait naturel avec Doryan, elle savait que chacune de ses réponses aurait une réplique qui pousserait le jeu un peu plus loin encore, il ne l’avait jamais déçue. Alors elle mettait un point d’honneur à ne pas le décevoir en retour. Raison pour laquelle, elle leva le menton face à sa réaction « Merci de le reconnaitre. » Déclara-t-elle simplement, les prunelles brillant de malice. Oh, il avait feint l’ennui ? Comme c’était étrange, elle y avait entendu tout l’enthousiasme du monde. Oui, cette version là lui convenait bien mieux.

Ah, clairement Doryan n’était pas du genre à lâcher l’affaire. S’il se montrait relativement sage quand Alice se trouvait dans les parages -oui, elle se faisait assez d’idées comme ça, inutile de l’encourager- quand elle ne pouvait plus les entendre c’était une autre histoire. A ces moments là, il ne loupait pas Soledad, et d’ailleurs elle le lui rendait bien. Ainsi maintenant il comptait la présenter à son frère et à sa sœur. Quand est-ce que c’était arrivé sur la table exactement ça, la mexicaine n’en n’était pas sûre, l’œuvre de Doryan à n’en pas douter. Il devait certainement être très fier de lui, et en plus maintenant il cherchait comment la présenter exactement. Amoureuse, fiancée, épouse, apparemment ce n’était pas les choix qui manquaient. Et puisque ni amie, ni le simple mais efficace Soledad ne furent parmi les options, la brune ne pu s’empêcher d’en rajouter une couche en proposant âme sœur. « C’est toi qui l’a dit, ce sera répété. » Soledad eut un sourire en coin. Oh, que Doryan lui dise ça ne l’étonna pas le moins du monde. Elle commençait à avoir l’habitude qu’il tente toujours d’avoir le dernier mot. Mais ça ne l’empêchait pas d’en faire de même de son côté. « Répété et amplifié ? Ca j’en doute pas, tout comme je sais que ça ne manquera pas de faire jaser ton frère et ta soeur. » Répliqua-t-elle d’un ton innocent. Oui parce qu’à la base il comptait éviter ces questions gênantes, pas en rajouter des tonnes. Or, en la présentant comme son âme sœur c’était exactement l’effet inverse qu’il allait obtenir. Mais de toute manière quelque chose disait à Soledad que même s’il s’était borné à la présenter comme une simple amie, sa fratrie n’aurait pas laissé passer sans rien dire. Quant au fait de les rencontrer, Doryan avait l’air plutôt sûr de lui mais la voyante ne l’entendait pas vraiment de cette oreille. « Tu ne pourras pas les esquiver toute ta vie mon âme sœur t’en as conscience? Moi je veux que tu te sentes parfaitement intégré dans ma famille. Un peu de courage que diable, ils ne vont pas te manger. » Soledad roula des yeux. Il disait ça simplement parce qu’il ne voulait pas se retrouver seul face aux regards de son frère et sa sœur, mais la mexicaine n’avait rien demandé, elle. C’était lui qui avait inventé cette histoire de tata Sol. Et puis ses arguments, il pouvait repasser. « Alors ça tu vois j’ai du mal à le croire. Et puis, c’est ton interrogatoire, pas le miens, je ne vais pas te voler la vedette. » Conclut-elle en profitant qu’il lâche son bras pour s’éloigner enfin. Les Rosebury n’allaient pas la manger, mais bien sûr, alors ça c’était le mensonge du siècle bah oui puisqu’ils vont plutôt essayer de la tuer.

Enfin ils arrivèrent devant l’enclos tant attendu, celui qui renfermait l’animal préféré de Soledad : les suricates chut faut pas le dire à Samba et Salsa. Cette fois ce ne fut pas Alice qui tenta de savoir si c’était ces bestioles son animal favoris, mais bien la mexicaine qui le lui confia comme s’il s’agissait du secret le plus important au monde. Et vu comment les yeux de la fillette brillèrent après cette confidence, c’était peut-être bel et bien le cas. Qu’ils décident de s’attarder devant l’enclos ne fut pas pour déplaire à la mexicaine, comme elle l’avait dit à Alice elle pouvait rester des heures à observer ces petits animaux vifs et amusants. Cependant, elle ne s’était pas attendue à ce que la petite en profite pour nommer chacun des suricates. Ainsi Doryan et Soledad trouvèrent leurs alter egos en deux suricates qui se faisaient des papouilles. D’accord, c’était ultra mignon, la brune avait envie de fondre devant les deux bestioles, un peu gênant aussi, mais surtout mignon. Heureusement la petite blonde enchaina avec le reste de la famille et le choix du suricate de Charly ne manqua pas de faire bondir Doryan, et rire Soledad qui interprétait sa réaction comme de la jalousie. « De Charly ? Non mais t’as vu son suricate comme moi ? » Soledad chercha la bestiole des yeux. Elle n’était pas difficile à trouver, c’était certainement la plus jolie du lot. « A mon avis, son vrai suricate ressemble plus au mien que celui qu’Alice a choisi mais il y a certaines choses qu’on évite de dire à Alice. » La brune eut un sourire face à la confidence. Le moldu n’avait pas tort, chacun faisait des efforts pour ne pas vexer les enfants, mais de son côté, elle n’en démordait pas. « C’est bien ce qu’il me semblait, tu es jaloux. » Déclara-t-elle tout en laissant ses prunelles vagabonder sur les suricates pour repérer ceux qu’Alice leur présentait. Après s’être indigné du suricate de Charly, Doryan parut surprit d’entendre parler d’une seconde amoureuse : celle de son frère. Oh, alors ça c’était de l’information croustillante à n’en pas douter. Soledad vit tout de suite que ça allait servir et le moldu ne la contredit pas. « Je ne manquerais pas de l’enquiquiner. » Elle eut un sourire en imaginant Doryan attendre le moment parfait pour dégainer cette nouvelle et retourner l’interrogatoire contre son frère. Voilà une conversation qui n’allait pas manquer de piquant.

Si Soledad s’imagina que leur conversation sur les suricates allait s’arrêter là, il n’en fut rien. Elle trouvait presque qu’elle s’en était plutôt bien sorti, jusqu’à ce que Doryan ramène de nouveau sur le tapis l’histoire de leurs suricates qui se faisaient un câlin, et qu’en plus il affirme tout fort qu’il avait hâte d’en faire de même. Il disait quoi déjà sur le manque de discrétion d’Alice ? Ou sur son imagination ? Ah bah clairement il ne montrait pas l’exemple là. Même si Soledad rougit certainement jusqu’aux oreilles, elle s’efforça de ne pas baisser les yeux. Hors de question que Doryan constate son embarras, et encore moins qu’il gagne la partie. Si son cœur avait battu un peu plus vite c’était face à la provocation, voilà tout, et d’ailleurs elle la lui renvoya. « Non ça va pas, je suis partant pour des papouilles dès maintenant. » Oui, bon. D’accord. Ca, elle ne l’avait pas forcément vu venir. Il fallait dire que depuis le début, Doryan râlait que son frère allait le cuisiner à son propos, mais soudainement ça ne le dérangeait plus de lui faire des câlins devant tous ces gens. Niveau signaux contradictoires on était vraiment pas mal. Et Soledad dans tout ça ? Eh bien, elle était tout simplement prise au dépourvu et l’espace d’un instant, elle ne sut pas trop comment réagir. Et puis elle aperçut l’éclat de défi dans les prunelles du moldu et elle su qu’elle ne pouvait pas reculer. Qu’en réalité, elle n’en n’avait même pas envie. Tant pis pour la prudence, après tout ce n’était qu’un peu de provocation, un jeu innocent, ça ne voulait rien dire. Peut-être que si elle se le répétait assez, elle finirait par le croire. Sans plus se laisser le temps réfléchir et d’abdiquer, elle se saisit du bras de Doryan pour le poser sur ses épaules, et glissa ses propres bras autour de lui, un dans son dos, un en travers de son ventre. Enfin, elle laissa sa tête reposer contre son épaule. Elle resta ainsi en silence quelques instants, guettant les réactions du moldu mais profitant surtout juste de cette proximité nouvelle qui lui paraissait à la fois étrangère et bienvenue. Doryan avait gagné, mais étrangement Soledad n’avait pas le sentiment d’avoir perdu. « Tu sais, je vais finir par croire qu’elles ne te dérangent pas tant que ça les futures questions gênantes de ton frère. » Souffla-t-elle finalement après quelques instants sans un mot. Un sourire flotta sur ses lèvres et Soledad leva les yeux vers Doryan. « Pour un pompier, je trouve que tu joues beaucoup avec le feu. » Lui glissa-t-elle, amusée. Alice les voyait elle ? Elle était encore absorbée par les suricates alors rien n’était moins sûr, surtout qu’elle pouvait tourner la tête à tout instant. Mais ils ne faisaient rien de mal, n’est-ce pas ? Ce n’était qu’un jeu, peut-être juste un peu moins innocent.

Alice étant toujours dans les parages et Doryan ayant souligné qu’il était l’heure de pique niquer, Soledad mis fin à leur étreinte. Avec une pointe de regret, elle dû bien l’admettre. Mais aussi un peu de fierté de ne pas s’être démontée face à au moldu. Au moins Alice avait l’air de n’avoir rien vu, ou en tout cas elle n’avait pas -encore- fait de remarque, sinon Soledad aurait sûrement été s’enterrer dans une des galeries des suricates. D’ailleurs, la fillette ne profita même pas du tunnel pour crier de nouvelles bêtises et fini même par réclamer la présence de la mexicaine à ses côtés pour le repas. Apparemment tata Sol avait été officiellement adoptée, ce qui ne pouvait que faire plaisir à la principale concernée. Et bien évidemment, elle ne pu s’empêcher de le taquiner en passant. « Fais donc tata Sol, fais donc. » Un grand sourire un brin victorieux plus tard, Soledad prenait place à côté de la fillette. Le repas passé, la brune rappela à la fillette que son oncle lui avait promis une glace et elle en profita pour en réclamer une à son tour. Quoi, comment ça elle abusait ? Mais absolument pas, Doryan se saisissait de toutes les occasions pour la piéger, il pouvait bien lui payer une glace. Franchement, elle ne se trouvait pas très exigeante Soledad, bon sauf en ce qui concernait le parfum de sa glace qu’elle souhaitait bien sûr au chocolat. Alice pu aussi choisir son parfum qui fut « Vanille avec des smarties. » La voyante hocha la tête comme pour valider un choix parfait et échangea un regard amusé avec Doryan. Par sagesse -ou par hasard- la petite n’avait choisi de suivre si son oncle, ni sa nouvelle tata.

Le moldu s’absenta quelques instants et quand il revint Soledad s’étonna de le voir afficher un air désolé qui ne semblait pas totalement sincère. « Ils n’avaient plus de glace au chocolat, je suis désolé. Du coup j’ai pensé que tu voudrais une glace à la fraise. » Ah, voilà pourquoi. La brune le jaugea un instant du regard en tentant de déterminer si son explication était vraie ou non. En soit que le glacier soit à cours de chocolat ce n’était pas impossible, mais elle connaissait Doryan et elle savait qu’il ne loupait pas une occasion de l’embêter. Finalement, elle haussa les épaules et se saisit de la glace. « C’est pas grave, ça ne me dérange pas de faire un effort, moi. » Souffla-t-elle en ponctuant ses paroles d’un léger sourire innocent. Elle le lui avait dit, pour elle la fraise était un parfum d’été et comme c’était pile la saison dans laquelle ils étaient, ça ne la dérangeait pas plus que ça. Bien sûr, elle préférait le chocolat, mais elle n’allait certainement pas lui donner la satisfaction de râler. Sauf qu’elle avait à peine sorti la glace de son emballage qu’une main se posait sur la sienne pour l’arrêter. « Merci d’avoir ouvert ma glace. » Soledad le regarda avec de grands yeux surpris avant de réaliser qu’il lui tendait une seconde glace qui indiquait bien chocolat. Oh, le sale petit fourbe. Elle le foudroya du regard avant de récupérer le bon paquet. Mince, s’il ne l’avait pas tant prise au dépourvu elle aurait pu refuser l’échanger et le prendre à son propre piège. « Alors ça c’est pas gentil tonton ! » Ah, au moins Alice -qui avait de la glace à la vanille jusque sur le nez- était de son côté. Soledad lui adressa un sourire. « N’est-ce pas ? » Elle détourna ses prunelles de la fillette pour échanger avec Doryan un regard un brin moqueur. Puis, faisant mine de se désintéresser totalement de lui, elle déchira l’emballage de sa glace. « Tu as de la chance que je prenne mon rôle de tata qui donne le bon exemple très au sérieux, sinon tu aurais fini avec le nez dans ta glace. » Déclara-t-elle d’un ton parfaitement détaché, provoquant un pouffement de rire chez la petite Alice.

Leurs desserts entre les mains, il fut temps de choisir la suite du programme. Soledad ne doutait pas que tout le zoo allait être visité mais il restait encore deux parcours distincts alors comme elle avait choisi le premier autant laisser le choix à ses deux comparses du jour. « Parcours bleu. Personne y voit aucune objection ? » Alice étant trop occupée avec sa glace, ce fut la brune qui se chargea de secouer la tête pour montrer qu’elle n’avait rien à y redire. En plus, si elle se souvenait bien, le parcours bleu était celui où se trouvait l’animal favoris de Doryan, ce serait donc l’occasion d’en découvrir un peu plus sur lui. Ils se mirent donc en route tranquillement. « Bonne idée que tu as eu, il semblerait que lui faire manger quelque chose, ça nous permette d’avoir la paix. » Soledad eut un petit rire. Il était vrai que tant qu’Alice était absorbée dans sa dégustation de sa glace, elle n’avait pas vraiment l’occasion de parler et surtout de dire des bêtises qui les mettrait -pour la énième fois- dans l’embarras. Enfin, il semblerait que désormais Doryan soit tout aussi doué que sa nièce pour ça. Néanmoins, la mexicaine pencha la tête sur le côté, signe qu’elle acceptait le compliment. « C’est vrai que j’ai de bonnes idées, parfois. » Ses prunelles se posèrent sur Alice qui pour le moment ne les lâchait pas et semblait mettre beaucoup d’entrain à manger autant de glace qu’elle ne s’en étalait sur les joues. « Le seul problème c’est qu’on va pas pouvoir faire ça toute la journée. Si tu rends une Alice shootée au sucre à ton frère ce n’est pas un interrogatoire que tu vas avoir mais plutôt un sacré savon. » Ajouta-t-elle avec un léger rire. Oh, elle imaginait la scène et ça l’amusait beaucoup. Mais le souci c’était qu’avant ça, ce serait à eux de gérer une Alice dont le taux de sucre explosait tous les records et dans ces cas là, Soledad savait bien que ça n’avait rien de facile. Elle rigolerait beaucoup moins si elle devait vraiment tenter de jouer la tata autoritaire, autant laisser ça au vrai oncle.

Alors qu’ils approchaient des enclos des singes, Alice sembla de nouveau oublier leur existence et se précipita pour aller voir les animaux. Tout en savourant sa glace, Soledad ne fit pas mine d’accélérer, ça lui donnait l’occasion de profiter un peu de Doryan et elle ne comptait pas s’en plaindre. Sauf qu’elle voyait bien que finalement, ce n’était pas les singes qui intéressaient le plus la fillette. Celle-ci était bien au bord de l’enclos, mais c’était Doryan et Soledad qu’elle observait. Son regard futé allait et venait d’un point dans la foule à eux. Elle avait l’air de les comparer à quelque chose mais la mexicaine avait du mal à comprendre avec quoi exactement. Elle eut la réponse quand la petite se mit à crier à tue-tête. « Pourquoi vous vous tenez pas la main ? Les amoureux ça se tient la main. » Ah, elle ne leur avait pas encore fait celle là. Décidemment elle n’en manquait pas une. Et devant plein de gens curieux en plus. Elle avait tout bon cette petite Alice. Lèvres pincées pour retenir un éclat de rire, Soledad tenta d’ignorer sa gêna. Allait-elle s’y habituer ? Peut-être pas. Néanmoins, elle jeta un coup d’œil à Doryan. « Tu disais quoi sur la tranquillité déjà ? » Avec Alice ça semblait être un objectif impossible à atteindre.

CODAGE PAR AMATIS




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Doryan Rosebury
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Dim 6 Juin - 22:19
En bonne compagnie
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S’il trouvait qu’il s’en tirait à merveille lorsqu’il s’agissait de faire le blasé, il semblerait que ça ne marche pas si bien que ça, Sol avait l’air d’avoir conscience qu’il jouait un rôle, il n’était pas blasé du tout et oui, bien sûr que oui, il était content de l’avoir dans sa vie. De là dire que sa vie n’avait aucun sens avant qu’elle ne soit là, ça c’était quand même un mensonge. Il roula des yeux comme excédé lorsqu’elle prit la parole, démontrant par le choix des mots qu’elle avait bien conscience qu’il l’appréciait réellement. En même temps, s’il ne l’appréciait pas, ils auraient cessé de se voir, en revanche, il l’aurait aidé avec la boutique, ça c’était une certitude, le fait de l’apprécier ne rentrant pas en ligne de compte pour aider les gens. « Tu te fais des illusions. » fut cependant la réponse qu’il fournit à Sol pour l’enquiquiner, toujours avec ce ton faussement blasé.

Tata Sol, un terme tout à fait innocent – pas du tout – qui prenait des proportions totalement démesurées. Ce matin lorsqu’il s’était réveillé, il allait rejoindre une amie, à présent il se retrouvait avec une âme sœur et autant pour le coup de l’amoureuse, il est possible que ça ne vienne pas d’elle, autant âme sœur c’était uniquement elle. Raison pour laquelle, il la prévint que ça serait répété, ce qu’elle compléta d’elle-même par amplifiée. Alors, il aurait été ravi de dire oui bien sûr, il ne voyait pas comment il aurait pu amplifier le mot âme sœur, c’était déjà le maximum en amour non ? Bien lui en pris de ne rien dire puisque dans la phrase suivante, elle s’empressait de dire que de dire cela ne ferait que lui porter préjudice à lui puisqu’il y avait un frère et une sœur qui seraient plus que ravi d’en discuter longuement de cette âme sœur. Non, en étant honnête, il savait que quoi qu’il dise c’était foutu hein et elle avait vraiment l’air de ne surtout pas vouloir être dans les parages, ça c’est parce qu’il avait été trop honnête avec elle, elle savait très bien qu’il serait du genre à hocher la tête à la moindre question de son frère et sa sœur, surtout les questions ouvertes et à fixer Sol en attendant qu’elle réponde. Alors qu’une nouvelle fois, elle se désistait de ce repas, il ronchonna tandis qu’elle disait qu’elle ne voulait pas lui voler la vedette « Oui enfin,  c’est aussi un peu à cause de toi que je vais me retrouver star de la soirée, reconnais le. »  Mais qu’elle ne s’inquiète pas, il dirait à son frère et sa sœur que Sol était une fille raide dingue de lui qui voulait tellement entrer dans la famille qu’elle avait décidé de se faire appeler tata par Alice, après tout les absents ont toujours tort.

Quoi que ça dépend des absents visiblement parce que la tata Charly, elle était absente mais alors Alice ne se servait absolument pas de son absence pour la discréditer, il fallait qu’elle ait le plus bel animal de l’enclos. A un point tel que Doryan avait très envie de ramasser une pomme de pin pour l’envoyer dans la tronche du suricate gracieux, ce qui ressemblerait d’ailleurs beaucoup à un comportement normal de la part de Doryan. Bien entendu, il passa pour un jaloux auprès de mademoiselle Sol et il eut beau essayer d’expliquer qu’il était anormal que Charly ait ce genre de suricate, non mais il était vital que Sol sache qu’Alice disait n’importe quoi. Il semblerait que ça ne fonctionne pas plus puisqu’elle conclut en disant qu’il était jaloux. Il lui lança un regard excédé par sa mauvaise foi –  oui bon pas si mauvaise foi que ça -  « N’importe quoi, j’aime les représentations fidèles voilà tout. » Oh oui bien sûr, très fidèle les suricates qui représentaient Sol et lui, vraiment argument béton, bravo Doryan. Sauf qu’il n’eut pas plus le temps que ça de réfléchir à ce qu’il venait de dire qu’Alice glissait un élément important, papa avait une amoureuse. Bon à savoir, même Sol releva ce point et Doryan confirma, il ne louperait pas son frère à ce sujet. S’il se débrouillait bien, il pourrait même éviter la conversation sur Sol s’il arrivait à déstabiliser Lyam depuis le départ, ce qui serait certainement bien plus simple qu’avec Charly.

Déstabiliser Sol, un passetemps formidable, Doryan trouvait adorable le fait qu’elle rougisse alors que la rpgiste le maudit de faire ça. Il faut dire que le chercher avec des câlins en songeant qu’il allait se rétracter, sentir le vent tourner et préférer être prudent, c’était bien mal connaître Doryan. Etre déstabilisé, ça n’était pas vraiment le genre de la maison. Alors oui, il poussa la provocation un peu plus loin et la défiait d’aller jusqu’au bout. Pas une seule seconde, il ne songeait que Sol réagirait au défi, non elle lui semblait être une personne prudente mais il faut croire qu’il s’était trompé puisqu’elle s’empara de son bras. Il n’émit pas la moindre résistance, la regardant tandis qu’elle venait poser son bras par-dessus ses épaules avant de venir l’enlacer et de venir poser sa tête sur son épaule. Cette position était agréable, il n’avait pas eu tort tout à l’heure lorsqu’il avait dit que leurs suricates étaient parfaits, Alice avait bien choisi, ça lui permettait d’être contre Sol et de pouvoir inspirer son odeur, une odeur agréable et tellement reconnaissable. S’il regardait déjà Sol, il la fixa bien plus intensément lorsqu’elle ouvrit la bouche, il eut un petit rire, non c’est vrai, ça ne le perturbait pas plus que cela, il se débrouillerait pour retomber sur ses pattes, comme toujours. Pour la suite de ses paroles, il avait conscience qu’elle avait raison, pour autant, il ne s’écarta pas pour donner le change au cas où Alice les observait, se contentant de dire « Tu n’as pas idée. » Pour montrer à quel point il jouait avec le feu il vint frotter sa joue contre le nez de la demoiselle avant de rajouter « Que dire de toi ? Tu joues autant avec le feu que moi. »

Le problème c’est qu’ils ne pouvaient pas rester ainsi bien longtemps, le risque qu’Alice se tourne était trop grand, ce qui n’empêcha pas Doryan de souffler lorsque Sol s’écarta de lui. D’après le fait qu’il n’y ait pas le moindre cri lancé dans le tunnel, il fut évident pour Doryan qu’Alice n’avait rien entendu du tout, sinon elle n’aurait pas manqué de leur partager tout ce qu’elle pensait du duo qui l’accompagnait. Après tout, elle ne manquait pas de partager le fait que ça y est Sol était devenue sa préférence. Il faut dire qu’elle trouvait en l’adulte une allié pour obtenir une glace. Heureusement pour Doryan, Alice n’était pas non plus en train de se faire lobotomiser par tata Sol et ne s’amusa pas à trahir son oncle préféré en prenant elle aussi une glace au chocolat. Elle ne perdait pas le nord, elle voulait vanille avec des smarties, une chance que smarties n’ait pas inventé chocolat smarties, sinon il aurait été dans le mal. Le tonton malmené s’occupa donc d’aller récupérer des glaces et plutôt que de donner celle au chocolat à Sol, il lui donna une glace à la fraise et se prit une réflexion comme quoi elle faisait des efforts, il esquissa un beau sourire « Ou alors, tu es en train de changer, tu te rends compte que j’ai raison, que fraise c’est bien meilleur mais tu as peur de perdre la face. » Il lui laissa tout le temps de s’adapter au fait qu’elle allait manger une glace à la fraise avant d’arrêter la supercherie et de lui tendre la bonne glace. Evidemment, il y en a une qui se sentit obligé de venir en aide à tata Sol, qui n’en avait pas besoin du tout. Cette alliance allait être problématique, il le sentait déjà, Sol fière de son appui décida de menacer Doryan. Oh comment osait elle et en plus elle faisait rire Alice. Il attendit que cette dernière replonge le nez dans sa glace pour murmurer à l’oreille de Sol « C’est là le seul stratagème que tu as trouvé pour avoir un contact avec moi ? Tout ça pour pouvoir me lécher le menton, c’est fou quand même. » Son petit sourire moqueur ne le quittait plus.

Après le parcours rose, c’était au tour du parcours bleu. Alors qu’ils avançaient, Doryan dû admettre que Soledad avait eu une très bonne idée en faisant offrir par Doryan une glace à la petite, il semblerait qu’elle ait abandonné l’idée de les enquiquiner. Evidemment, en bonne prétentieuse qu’elle était, Soledad ne put s’empêcher de dire qu’elle avait de bonnes idées parfois « Quelle modestie Soledad. » Pour le reste, elle avait raison, ils ne pouvaient pas passer leur journée à offrir des glaces à sa nièce, pas tellement parce qu’il avait peur d’un quelconque savon, vu le nombre de fois où il arrangeait Lyam avec Alice, ce dernier serait gonflé de lui reprocher quoi que ce soit, mais bien parce qu’elle allait être insupportable. «  T’en fais pas, on trouvera d’autres moyens de l’occuper sans que son taux de sucre affole les compteurs. » Bon déjà, elle aimait les animaux, c’était une évidence, puisqu’elle partit en courant voir  les singes. Une fois qu’ils arrivèrent à la hauteur de la petite pourtant, elle n’observait pas les singes mais les deux adultes qui la rejoignaient. Pas uniquement, son regard balayait les alentours, il y avait un truc qui échappait totalement à Doryan. Machinalement, de la main qui ne tenait pas la glace à la fraise, il passa la main dans son dos comme pour vérifier que le sac à dos n’était pas ouvert mais non, ça n’était pas ça. Qu’est ce qu’Alice avait vu qui semblait la perturber, il s’apprêtait à lui poser la question mais elle le prit de vitesse en criant. Il la regarda stupéfait, sentant le regard des gens se poser sur lui et Soledad. Bah oui tien, pourquoi ils ne se tenaient pas la main. Il se renfrogna lorsque Soledad trouva le moyen de lui prouver qu’il avait eu tort en parlant de tranquillité. Il marmonna « Quelle poisse. » Son regard chercha le couple en question, persuadé que ça ne venait pas que d’Alice cette lubie. Effectivement le couple passa non loin d’eux, facile à repérer puisqu’ils avaient non seulement leurs mains liées mais ils se regardaient comme si l’autre détenait les règles régissant l’univers dans le regard. Non mais c’est sûr que Doryan ne pourrait jamais être comparé à ce gars-là… enfin il faisait presque pitié là à vivre qu’à travers les yeux de sa dulcinée. Il leva sa glace en direction d’Alice avant de répondre « Je peux pas lui prendre la main je mange une glace. »  Est-ce que l’excuse passa, pas le moins du monde puisqu’Alice baissa les yeux sur la glace de son oncle, sur celle de tata avant de rétorquer « Vous avez deux mains. » oui c’est vrai, il n’avait pas vu ça comme ça. Difficile à contredire comme argument. « Alice n’embête pas tata Sol tu veux ? » Oui, c’était pratique de mettre ça sur le dos de la tata qui n’avait rien demandé. Trouver un autre sujet, rapidement, le regard fixé sur les primates, il cherchait quelque chose qui pourrait occuper la petite, là ! Il avait « Alice, regarde la maman elle porte son bébé sur le dos. » Gagné, la petite ne sembla pas voir qu’on essayait de détourner son attention, elle se tourna en disant « Où ça le bébé ? » Merveilleux, Doryan lui montra de la main avant de lui suggérer l’idée – oui pour l’éloigner et oui c’est fourbe – de chercher s’il y en avait d’autres de bébés. Une tâche à la hauteur d’Alice l’aventurière, elle était totalement accaparée par cette mission, il y avait de longues périodes de silences tandis que son regard scrutait les arbres, puis par moment elle criait, excitée « Là, il y a un bébé tonton ! » Pendant ce temps, le tonton en question ne trouva rien de mieux à faire que d’enquiquiner Soledad, comment ça ça ne surprend personne, étrange. « C’est vrai que c’était une bonne question qu’elle a posé, pourquoi tu me donnes pas la main mon amoureuse je peux savoir ? » Ils s’approchaient dangereusement de la fin des singes pour regarder une espèce d’oiseau dont Doryan ne connaissait pas le nom, ça voulait dire qu’Alice allait s’arrêter de chercher les bébés… quel dommage.



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Soledad Velasquez
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Mer 9 Juin - 22:47




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Alors, comme ça elle se faisait des illusions. Mais bien sûr. Cette petite phrase toute faite, Soledad n’y croyait pas un seul instant. Son air blasé, sa voix trainante, ses yeux qui roulaient vers le ciel, ça ne marchait pas avec elle. La mexicaine n’irait pas jusqu’à affirmer qu’elle connaissait Doryan pas cœur, mais assez pour savoir quand il se moquait d’elle. Or là c’était clairement le cas. Si elle n’allait pas non plus s’imaginer qu’il remerciait tous les matins le destin de l’avoir mis sur sa route, elle espérait bien qu’il appréciait sa présence à ses côtés. Et elle se disait qu’elle ne devait certainement pas être trop loin de la réalité. Après tout ils se côtoyaient depuis plusieurs mois et ils avaient toujours passé de bons moments ensemble. Soledad n’avait donc pas trop de raison se d’en faire, surtout qu’elle ne doutait pas un seul instant que si Doryan n’avait pas apprécié sa présence il y aurait eu longtemps qu’elle n’aurait plus eu de ses nouvelles. Mais ça n’avait pas été le cas, il avait même souhaité la voir plus régulièrement et voilà qu’il lui présentait sa nièce. Bon, d’accord il s’en servait pour l’embêter et tester son autorité -qui est toujours à zéro- mais ça prouvait bien une chose : elle ne se faisait pas tant d’illusions que ça. Le sourire qu’elle lui adressa montrait bien qu’elle n’était pas dupe. Qu’il dise ce qu’il voulait, Soledad voyait bien ses prunelles qui brillaient d’amusement. En revanche, là où c’était Doryan qui se faisait des illusions, c’était s’il croyait qu’elle allait accepter aussi facilement de se retrouver sous les regards et questions de sa fratrie. Elle croyait pourtant qu’ils avaient réglé ce point un peu plus tôt, mais non le moldu n’en démordait pas. « Oui enfin, c’est aussi un peu à cause de toi que je vais me retrouver star de la soirée, reconnais le. » Cette fois ce fut son tour de rouler des yeux. Mais quel affabulateur. Maintenant c’était de sa faute, mais bien sûr. Les souvenirs de la mexicaine étaient parfaitement claire et ce n’était pas elle qui avait commencé toute cette histoire. « Absolument pas. Le tata Sol était ton idée, je décline toute responsabilité. » Protesta-t-elle. Il ne manquerait plus que ça.

Quand même, Doryan pouvait être le roi de la mauvaise foi quand il s’y mettait. La preuve il recommençait avec les suricates. Clairement, le fait qu’Alice choisisse le plus beau de l’enclos pour représenter sa tante le rendait jaloux. Bon, déjà Soledad ne voyait pas en quoi il pouvait être jaloux, il était très bien son propre suricate, il avait le droit à des papouilles, mais non apparemment ça ne suffisait pas. Et quand la voyante souligna sa jalousie, non pas une, mais deux fois, il ne voulut rien entendre. « N’importe quoi, j’aime les représentations fidèles voilà tout. » Mais oui, bien sûr, super argument. Soledad pencha la tête sur le côté mais n’ajouta rien, elle savait reconnaitre une bataille perdue d’avance, ça ne l’empêchait cependant pas de conclure que Doryan était définitivement jaloux. En revanche, elle n’eut pas l’occasion de réfléchir à quoi que ce soit d’autre parce que sa plaisanterie sur les câlins des suricates ne mit qu’un instant à se retourner contre elle. Evidemment, Doryan ne laissa pas passer l’occasion et réclama des papouilles. Si la brune hésita dans un premier temps, il ne lui fallut qu’un regard du moldu pour se décider. Elle ne reculerait pas, au fond elle n’en n’avait aucune envie elle devait bien l’admettre. Sans rien dire de plus, elle avait glissé le bras de Doryan sur ses épaules avant de venir l’étreindre. C’était nouveau, et un peu déstabilisant lors des premiers instants, et puis la mexicaine se détendit et se contenta de profiter de cette proximité. Ce n’était peut-être qu’un jeu, le résultat d’une provocation, peut-être que ça ne voulait rien dire, alors elle décida de ne pas se poser plus de questions. Contre Doryan, elle était bien, tout simplement alors elle avait juste à en profiter. Quelques secondes filèrent avant que Soledad ne se décide à souffler quelques mots. Pour quelqu’un qui souhaitait éviter les questions gênantes de sa fratrie, le moldu jouait avec le feu et n’avait pas l’air décidé à se montrer plus raisonnable puisqu’il ne se défit pas de leur étreinte. Ce qui ne fut pas pour déplaire à la mexicaine. « Tu n’as pas idée. » La brune eut un sourire, il n’essayait même pas de nier. A quoi bon ? Ils se faisaient un câlin au beau milieu des visiteurs d’un zoo, avec Alice tout près qui pouvait se retourner et les voir à tout instant. Quand il vint frotter sa joue contre son nez, Soledad ferma un instant les paupières pour mieux apprécier ce contact. « Que dire de toi ? Tu joues autant avec le feu que moi. » Dans sa poitrine, le cœur de la mexicaine battit un peu plus fort. Il n’avait pas tort. S’il jouait avec le feu, Soledad ne cherchait pas non plus à se tenir éloigner des flammes. Pourquoi aurait-elle fait ça alors qu’elle se sentait si bien contre lui ? « Qui sait, j’ai peut-être un penchant pyromane. » Souffla-t-elle malicieusement sans détacher ses prunelles de Doryan.

Soledad avait presque l’impression qu’ils étaient seuls, et si ça avait été le cas elle aurait certainement pu rester ainsi pendant des heures. Mais ça n’était pas le cas, Alice était là et la mexicaine ne l’oubliait pas. Si jusqu’à présent, la fillette ne leur avait plus prêté attention, trop concentrée sur les suricates pour ça, elle savait que ce n’était qu’une question de secondes avant qu’elle ne se retourne et ne les voit. Et si jusqu’à présent, la voyante avait accepté de rire aux taquineries de la petite, cette fois elle n’avait pas envie que ce soit elle qui fasse éclater leur petite bulle. Cet instant, elle avait envie de le garder juste pour eux. Alors elle fit ce qu’il était de plus sage, elle se détacha de Doryan, avec tout de même un peu de regrets. Devant Alice il semblait qu’ils avaient décidé d’un commun accord de se montrer sage, sûrement était-ce la meilleure chose à faire puisque la petite ne profita pas du tunnel pour leur mettre la honte et que le repas se passa tranquillement. Du moins, jusqu’à ce que Doryan ne se charge d’aller chercher des glaces et en tende une à la fraise à Soledad. Le tout accompagné d’un grand sourire évidement. Apparemment le moment de grâce de leur câlin était passé et le moldu taquin était de retour. Et bien évidemment, même si la sorcière rétorquait, il ne se laissait jamais démonter. « Ou alors, tu es en train de changer, tu te rends compte que j’ai raison, que fraise c’est bien meilleur mais tu as peur de perdre la face. » Oh non mais encore cette histoire. C’était qu’il était têtu un peu le moldu. Combien de fois Soledad lui avait-elle dit que la glace à la fraise ne surpasserait jamais celle au chocolat ? Par Merlin il n’apprenait jamais ses leçons. Si elle acceptait de manger cette glace c’était parce qu’elle aimait aussi le parfum à la fraise, alors ça ne la dérangeait pas. Mais il ne fallait pas exagérer, la fraise bien meilleure, mais bien sûr. « Ne rêve pas trop, Doryan, tu ne me feras pas changer d’avis sur les parfums de glace, je te l’ai déjà dit. » Et elle le répéterait autant que nécessaire puisqu’apparemment il refusait de retenir ce simple fait. Puisque ça n’allait tout de même pas l’empêcher de manger sa glace, Soledad en déchira l’emballage, avant que Doryan ne la lui reprenne des mains. Elle eut à peine le temps de lui adresser un regard mi-surpris mi-courroucé qu’il la remerciait d’avoir ouvert sa glace et lui tendit celle qu’il tenait et qui était au chocolat. Oh le mufle. Heureusement, Alice était du côté de la mexicaine et quand elle menaça son oncle, celle-ci pouffa de rire. Pas peu fière, Soledad adressa un sourire triomphant au moldu avant de s’attaquer à l’emballage de sa propre glace. Elle marqua cependant un temps d’arrêt quand Doryan se pencha vers elle. « C’est là le seul stratagème que tu as trouvé pour avoir un contact avec moi ? Tout ça pour pouvoir me lécher le menton, c’est fou quand même. » De nouveau son cœur loupa un battement. Hum, il allait vraiment falloir qu’elle fasse quelque chose par rapport à ça, Doryan la déstabilisait un peu trop facilement ce n’était pas juste. Et avec Alice à leurs côtés, même absorbée par sa glace, difficile de rétorquer. Alors Soledad laissa un sourire étirer ses lèvres. « Tu en loupes pas une, hein ? Je pourrai juste me contenter de te donner une serviette, c’est à se demander qui cherche vraiment le contact. » Déclara-t-elle innocemment. Cette fois elle ne rebondit pas sur la provocation de Doryan, pas qu’elle n’en n’avait pas envie, mais plutôt qu’elle savait parfaitement de quoi il était capable. Et que si un peu plus tôt elle n’avait vu aucun inconvénient à jouer avec le feu, cette fois-ci elle se disait qu’elle ne manquerait pas de se brûler. Il était temps d’être sage, juste un peu. Juste pour le moment.

La journée était loin d’être terminée et celle-ci repris son cours lorsqu’ils s’engagèrent sur le parcours bleu. Pour une fois, Alice était calme et silencieuse, sûrement parce qu’elle était trop occupée à croquer des smarties et à s’étaler de la glace sur le visage pour les embêter. C’était bien la preuve que Soledad avait eut une excellente idée en lui proposant ce dessert, ce qu’elle ne nia pas quand Doryan le souligna. « Quelle modestie Soledad. » La modestie ? Mais pour quoi faire ? Pas besoin d’être modeste quand on avait une bonne idée voyons. La brune adressa un grand sourire au moldu. « Tu as vu. » Lui lança-t-elle malicieusement alors qu’ils s’approchait du prochain enclos. Bon, le seul petit souci avec cette merveilleuse idée, c’était qu’ils n’allaient pas pouvoir la répéter toute la journée. A enchainer les sucreries, Alice serait dans une forme monumentale ce qui ne plairait sûrement pas à son père. Après tout, ils étaient censés bien s’en occuper, pas la shooter au sucre. Même pour eux, cette journée prendrait une toute autre tournure s’ils devaient gérer une fillette hyperactive. « T’en fais pas, on trouvera d’autres moyens de l’occuper sans que son taux de sucre affole les compteurs. »  Soledad hocha la tête tout en réfléchissant à ce qu’ils allaient pouvoir trouver. Ils étaient dans un zoo, c’était difficile de faire mieux que ça niveau divertissement. Il y avait du monde, de l’animation et des tas d’animaux à observer. Ah, et apparemment aussi un oncle et une tante à embêter. Il s’était passé, quoi, quelques minutes seulement avant qu’Alice ne leur demande -en criant bien sûr- pourquoi ils ne se tenaient pas la main comme les amoureux. La tranquillité était terminée, c’était officiel. « Quelle poisse. » Encore un hochement de tête, pour le coup Soledad n’avait rien à ajouter. Surtout que contrairement au coup du tunnel presque vide, là il y avait pas mal de gens autour d’eux. Partagée entre la gêne et l’amusement -ce qui était apparemment les sentiments principaux de cette journée- la mexicaine s’efforça de faire bonne figure. Sourire aux lèvres, elle retint un rire en entendant Doryan tenter de négocier avec la petite. Clairement ses arguments n’étaient pas terribles et Alice ne se laissa pas faire aussi facilement. C’était qu’elle avait de la ressource pour une gamine de six ans. Est-ce que Soledad vint en aide au moldu ? Absolument pas, elle se contentait de hocher la tête aux moments importants, d’autant plus qu’il l’utilisait en argument sans lui demander son avis. Pour un peu elle allait finir par croire qu’il ne voulait absolument pas lui prendre la main.

Finalement, Doryan parvint à détourner son attention en lui montrant une maman singe avec son bébé. En un instant la nouvelle mission d’Alice fut de chercher les petits singes dans l’enclos, tâche à laquelle elle se consacra avec application, oscillant entre les moments d’intense concentration et ceux où elle se retournait pour leur montrer les bébés en criant. « Jolie diversion. » Souffla-t-elle à Doryan avec un sourire en coin. Oui, c’était bien joué, non seulement il leur avait évité ce moment gênant mais en plus il avait trouvé de quoi occuper Alice. Et ça n’impliquait pas de la gaver de sucre. C’était tout gagnant. Est-ce que Soledad se croyait tranquille pour autant ? Pas vraiment, elle le connaissait le moldu et elle se doutait qu’il n’allait pas la laisser s’en sortir aussi facilement. La preuve. « C’est vrai que c’était une bonne question qu’elle a posé, pourquoi tu me donnes pas la main mon amoureuse je peux savoir ? » A ce stade, Soledad n’était absolument plus étonnée de rien. Clairement, Doryan avait accepté le fait que son frère allait le cuisiner après cette journée alors apparemment il était prêt à bien plus de choses -heureusement qu’Alice leur demande pas à quand le bébé. Le mexicaine l’observa un instant, elle pesait le pour et le contre -et il n’y avait pas beaucoup de contres- avec un petit sourire au coin des lèvres. « Peut-être que j'attendais que tu le fasses. » Finit-elle par souffler en haussant un sourcil. C’était un mélange de provocation et de sincérité et elle n’en fut même pas surprise. Elle se rendait compte qu’elle appréciait la présence de Doryan peut-être un peu plus que nécessaire, alors à quoi bon se le cacher. La seule inconnue était de savoir si le moldu faisait tout ça juste parce que sa nièce l’y poussait et qu’il aimait embêter la sorcière, ou si pour lui aussi c’était un peu plus que quelques bravades. Mais Soledad savait que la réponse à cette question pouvait être une déception alors elle choisi de ne pas se la poser pour le moment, elle voulait juste profiter. Comme précédemment, elle s’interdit de réfléchir et glissa sa main libre dans celle de Doryan. « Il faut tout faire ici, c’est dingue ça. » Glissa-t-elle d’un ton faussement exaspéré. Ton que son sourire venait clairement contredire.

Alors qu’Alice était toujours concentrée sur les singes, Soledad jeta un coup d’œil à Doryan pour jauger sa réaction. Il ne tentait pas de retirer sa main, ce qui la rassura. Elle résista à l’envie d’appuyer sa tête sur son épaule, un peu plus difficilement que prévu il fallait bien l’avouer. Mais au moins quand Alice se retourna et les découvrit mains liées, elle était prête à réagir. La petite avait à peine esquissé ce qui promettait d’être un grand sourire, certainement accompagné de pleins de remarques gênantes, que Soledad la devança. « Dis moi, tu le connais l’animal préféré de ton oncle ? » Lui lança-t-elle le plus naturellement du monde alors qu’ils faisaient une pause devant une immense volière où évoluaient des oiseaux de toutes les couleurs. Après tout, si elle les prenait, Doryan et elle, pour des amoureux c’était tout à fait normal qu’ils se tiennent par la main. Inutile donc de lui laisser l’occasion de se concentrer sur ce fait, trouver un sujet de conversation plus intéressant fut facile. « Je suis curieuse de voir si je vais le trouver impressionnant, mignon, ou juste un peu ridicule. » Ajouta-t-elle en voyant la petite lever les yeux vers elle. Elle lui adressa un sourire et haussa les sourcils pour souligner le coté léger de ses paroles. Bingo, Alice sembla se désintéresser d’eux pour se concentrer sur le parc, sûrement à la recherche de l’animal favoris de son oncle. « Il est par là ! » Ni une ni deux, la blondinette s’élança dans l’allée du zoo et ils n’eurent d’autre choix que de la suivre pour ne pas la perdre de vue. Mais avant, Soledad s’autorisa un instant pour apprécier la chaleur de la main de Doryan dans la sienne. Enfin, elle leva des yeux pétillant vers lui. « Allez viens mon amoureux, je veux savoir c'est lequel ton animal préféré. Sinon je vais t'en attribuer un moi-même mais je sens que tu vas râler. » Doucement, elle le tira par la main pour rattraper Alice. Oh, il pouvait râler tout ce qu’il voulait, ça n’empêcherait pas Soledad de profiter de cet instant.

CODAGE PAR AMATIS




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Doryan Rosebury
Doryan Rosebury
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Lun 14 Juin - 11:19
En bonne compagnie
ft. Beauté Exotique

Zut, il semblerait que le fait qu'il apprécie Soledad se voit comme le nez au milieu du visage. En tout cas, c'est comme ça qu'il interpréta le joli sourire qu'elle lui lança. Après, il servait à rien de nier ,oui il l'appréciait et c'était d'ailleurs bien la raison de la présence de la jeune femme aujourd'hui avec lui et Alice, s'il ne l'appréciait pas autant – trop peut être même – elle ne serait pas ici. Il avait conscience au fur et à mesure des minutes qu'il passait ici et avec les propos que pouvaient tenir Soledad qu'il s'était mis dans une position pour le moins indélicate en poussant la provocation jusqu'à demander à Alice d'appeler Soledad tata Sol, ah oui pour le coup, il se révélait être un génie et Sol ne manquait pas de lui rappeler que c'était sa faute cette histoire. S'il essayait de partager les torts, elle était loin, très loin de se laisser marcher sur les pieds et convaincre de cela, appuyant bien sur les mots qu'il fallait pour lui rappeler, qu'il était l'initiateur de cette bêtise et que par conséquent, il se débrouillerait seul. Merci Soledad pour ta franchise, n'est ce pas. Il y a des combats qu'il ne gagnerait pas, celui là était un de cela. Il se consolait donc en se disant qu'un jour, il arriverait à la mettre sous le feu des projecteurs à son tour, parce qu'il était évident qu'elle rencontrerait son frère et sa sœur.

Heureusement qu'ils n'étaient pas là aujourd'hui d'ailleurs, parce que non seulement, il aurait dû se disputer avec Charly à propos du suricate, non mais c'est vrai, Charly elle ressemblait plus à... hum celui là ! Le suricate qui sautait de partout, qui roulait sur le sol, voilà l'hyperactif sportif, ça allait très bien à la soeurette. Il aurait aussi dû expliquer pourquoi il se retrouvait contre Soledad au détour d'un chemin. Pourquoi, il avait ce sourire tout content de cette étreinte alors que ce n'était pas grand chose ? Il était content de sentir le corps chaud de cette fille qu'il considérait comme une bonne amie contre lui. Si elle brisa le moment de silence, ça n'était pas forcément désagréable d'entendre sa voix et il ne chercha pas à nier, oui il jouait avec le feu avec elle mais pour le coup c'était bien trop agréable pour qu'il s'arrête et puis, jusqu'à preuve du contraire, ils étaient deux à le faire. Chose qu'il lui rappela, elle n'avait pas été obligée de venir le coller, c'est qu'elle en avait envie, elle aussi. Leurs regards ne se quittaient plus tandis qu'elle répondait, sans chercher à nier non plus. Elle était un peu mal tombée pour le coup vu que son job à lui était d'éteindre les feux, qu'importe lesquels d'ailleurs.

Le problème pour l'un, comme pour l'autre à l'heure actuelle, ce n'était pas d'avoir un net penchant pour les flammes mais bien le fait qu'ils avaient une enfant pour le moins imaginative – ou perspicace au choix – qui risquait de leur en faire voir de toutes les couleurs si elle se tournait tandis qu'ils étaient occupés à... pas grand chose en réalité mais elle pouvait toujours interpréter. Sol devait songer un peu la même chose que lui puisqu'elle se décala, ce qui était malgré tout ultra frustrant, il faudrait réitérer l'expérience parce que c'était bien agréable.

En réalité tout était agréable aujourd'hui, bon même s'il était évident qu'Alice était une nièce indigne qui préférait tata Charly et tata Sol à Doryan, il était ravi. Ça se passait bien, la tata du jour était totalement adopté et elle se servait même de ce qu'elle savait pour obtenir des glaces. Il tenta bien de la faire suer avec une glace à la fraise à la place de chocolat mais elle fut étonnamment de bonne composition, le début de la fin de l'ère du chocolat meilleur parfum de glace ? En réalité, pas du tout, elle se chargea de lui rappeler qu'elle ne changerait pas d'avis, que c'était un rêve de le croire. Il eut la décence de lui rendre la bonne glace, ce qui était très gentil, il aurait pu attendre qu'elle ait posé les lèvres dessus pour ouvrir celle au chocolat – et être dégouté de devoir la manger -. Son excès de gentillesse ne passa pas puisqu'Alice, une nouvelle fois prit parti pour tata Sol, non mais l'alliance fille était au rendez-vous, ce qui n'empêcha pas le moins du monde Doryan de provoquer une nouvelle fois son amie lorsqu'elle osa le menacer de lui mettre de la glace sur le menton, image qui semblait plaire à Alice, quelle traîtresse cette enfant. Il la regarda impatient d'avoir le retour et fut un peu déstabilisé par le fait que justement, retour il n'y eut pas. Pourtant il avait hoché la tête à la question, qui n'en était pas une et alors l'idée qu'elle lui passe une serviette... mais c'était nul comme réparti, il était habitué à beaucoup mieux de sa part. Il comprenait donc que ce sujet était à éviter et ne chercha pas à répondre par l'affirmative, bien que ça soit vrai, il cherchait le contact, se contentant de répondre « Une attention délicate, merci. »

Que devait il retenir de cette journée, que Soledad était pleine de bonnes idées et d'une modestie à couper le souffle lorsqu'elle en avait une. Il s'amusait bien avec elle et il fallait dire ce qui était, elle était très douée avec Alice aussi. Oh oui, c'était la pire idée du siècle, il l'avouait maintenant, d'avoir organisé les choses de cette manière et ça allait probablement lui retomber sur le coin du museau, mais peu importait puisqu'il était bien avec elles. Enfin, Alice était parfois un peu relou, d'accord, à cause des propos de son oncle, encore que, il n'était pas convaincu que ça soit uniquement pour ça. Il n'empêchait que l'un comme l'autre arrivait très bien à la faire penser à autre choses et que le coup de la glace était remarquable même si Soledad avait raison, ils ne pourraient pas faire ça toute la journée au risque qu'elle soit vraiment intenable.

Comme bien souvent, ça ne dura qu'un temps. Il ne s'attendait pas mais alors pas du tout au fait qu'elle leur demande pourquoi ils ne se tenaient pas la main et forcément qu'il essaya de se dépatouiller comme il pouvait, ressentant une grande aide de la part de Soledad – pas du tout -  elle se contentait de hocher la tête, non mais merci du soutien hein.  Heureusement que l'oncle connaissait assez bien la petite sinon il aurait eu l'air fin. Elle s'occupa donc d'aller chercher les bébés singes pour les montrer aux adultes, délaissant l'idée de les voir se tenir la main. Il adressa un sourire entendu à son amie quant à ses propos plein de perspicacité. Il était cependant bien incapable de la laisser tranquille, il fallait qu'il l'asticote, ce qu'il fit sans l'ombre d'une hésitation. De toute façon, qu'on se le dise, il était foutu, son frère allait l'embêter, sa sœur allait mettre le doigt sur tous les détails croustillants de cette histoire, autant en profiter.  La réponse de Sol le prit par surprise, il fronça les sourcils en la regardant, alors ça, il ne s'y était pas attendu. Vu comme ça, il n'avait trop rien à dire, difficile de savoir si elle plaisantait ou si elle était sérieuse, un mix des deux ? Elle essaya de déstabiliser aussi ? C'était réussi. Sa phrase d'après, suite au fait qu'elle ait glissé sa main dans la sienne lui ressemblait bien plus et le ton utilisé lui était bien plus familier. Il rétorqua amusé «  Je suis un assisté que veux tu. » Non, il ne s'était pas attendu à ce qu'elle le fasse mais maintenant que leurs mains étaient liées, il n'avait aucune raison de retirer la sienne, la sensation était agréable, le jeu entre deux l'était tout autant, c'était donc parfait jusqu'au moment où Alice se retourna. Rien qu'à son regard, il comprit qu'ils étaient foutus, qu'est ce que ça allait être cette fois, toujours plus avec elle. Sol devait en être arrivé à la même conclusion que lui puisqu'elle prit la parole pour éviter une remarque désobligeante. Elle attira l'attention de la petite avec l'animal préféré de Doryan, il regarda attentivement sa nièce, curieux de voir si elle avait bonne mémoire. Et ho, comment ça trouver l'animal préféré de Doryan ridicule ? Il s'apprêtait à rétorquer mais Alice sembla se souvenir de l'animal préféré de son tonton préféré et fila devant eux, leur montrant le chemin. Il regarda son acolyte avec un franche sourire, reconnaissant sans mal son habileté à occuper l'enfant. « C'est sûr que si tu me dis que mon animal préféré c'est le lombric, je risque de ne pas apprécier. Je suis cependant curieux, quel animal tu me donnerais? »

Ce qu'il était important de noter ce n'était pas tant que Sol le cherche, ça c'était récurrent, c'est plutôt que le terme amoureux semblait être adopté pour chacun des deux, que ce qui était à la base une plaisanterie, à savoir se tenir la main, semblait tout à coup la norme pour eux et que ce constat, loin de déplaire à Doryan lui plaisait beaucoup. Effectivement, tout à l'heure elle avait été on ne peut plus perspicace lorsqu'elle avait parlé du fait qu'il jouait avec le feu et soyons honnête cinq minutes, il n'avait pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin. Il se laissa entraîner par Soledad, mangeant tranquillement sa glace et lorsqu'il n'eut plus que le papier entre les doigts, il retira sa main de celle de son amoureuse pour aller jeter le papier dans une poubelle, laissant à Sol le soin de garder un œil sur la petite. Il était à peine revenu de cette mission oh combien importante qu'une petite blonde leur fonçait dessus pour demander excité comme une puce « Je peux avoir un ballon ? » Doryan regarda le vendeur de ballon en question, le prix avant de se décharger totalement de cette décision « Demande à Sol. » La scène qui suivit, il dû se retenir de rire, si l'espace d'un instant Alice sembla hésiter, elle finit par se rapprocher de Sol, papillonnant des yeux, essayant le sourire tellement mignon qu'elle n'avait pas besoin de parler , pris une grande inspiration comme si ça lui demandait un effort alors que très franchement cela lui semblait très naturel et c'était parti pour une leçon de charme par Alice « Tataaaa, est ce que je peux avoir un ballon s'il te plaiiiiit. » Doryan adressa un sourire à Sol avant de glisser de nouveau sa main dans la sienne, non parce que de toute façon, là elle était concentrée sur son obtention de ballon la petite, lui il n'avait jamais eu l'intention de lâcher la main de Sol longtemps, c'est juste qu'il n'allait pas la traîner jusqu'à la poubelle, donc il pouvait se permettre de glisser sa main dans celle de la jeune femme. Non mais après tout, ils étaient amoureux non ? Les décisions concernant l'achat d'un ballon ou non, ça pouvait être Sol qui les prenait. D'ailleurs, elle pouvait constater que son surnom de tata était totalement adopté par la petite qui n'avait même plus besoin d'être poussé par Doryan pour l'utiliser. Ce qui voulait dire une autre chose, c'est qu'elle l'aimait bien et qu'elle allait faire suer souvent son oncle pour savoir où était Sol, quand est ce qu'elle la reverrait tout ça tout ça. En attendant la décision de la tata en question, Doryan s'amusait à faire des petits cercles sur le dos de la main de son amoureuse avec son pouce, un réflexe plutôt qu'une volonté propre par ailleurs.

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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Mer 16 Juin - 21:53




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Dire que c’était juste sensé être une journée banale au zoo. Enfin, plus ou moins puisqu’à la base Doryan avait piégé Soledad pour qu’elle partage sa journée avec une petite fille hyper en forme et qu’elle finisse autant sur les rotules que lui. Dans tous les cas, elle n’avait pas songé un seul instant que cette journée prendrait une telle direction. D’accord, elle appréciait sincèrement le moldu et les sorties qu’ils pouvaient se faire. Et peut-être même un peu plus à chaque moment qu’ils passaient ensemble. D’accord, elle avait assez rapidement senti l’ambiguïté derrière le fait qu’il pousse sa nièce à l’appeler tata Soledad, comme s’il y avait un lien plus fort qu’une simple amitié entre eux. Il y avait aussi tout simplement le fait qu’il avait choisi de lui-même de la présenter à sa nièce, ce que la mexicaine doutait qu’il fasse avec n’importe qui aussi aisément. Hum, oui, peut-être qu’au final elle aurait dû se douter que cette visite au zoo ne serait pas aussi innocente qu’elle l’avait imaginé en premier lieu. Mais elle n’aurait certainement jamais pu imaginer qu’elle se retrouverait dans ses bras, au beau milieu d’une allée, avec le risque qu’une petite qui aimait les imaginer amoureux se retourne et ne les vois. Et pourtant, ils étaient là, dans les bras l’un de l’autre. Et même si tout ceci n’était que le résultat d’une provocation, Soledad devait bien avouer qu’elle appréciait tout particulièrement cet instant. A tel point qu’elle ne savait plus trop si elle devait s’indigner des remarques d’Alice ou apprendre à les voir sous un jour nouveau. Mais Soledad ne pouvait pas tout mettre sur le dos de la petite. C’était Doryan qui l’avait provoqué, et elle qui avait répondu. Au final ils jouaient tous les deux avec le feu et aucun ne semblait se soucier des risques de brûlures. Pourquoi s’en faire alors que la mexicaine se sentait si bien dans leur étreinte. Ce n’était pas le moment de se poser des questions, il était de toute façon bien trop tard pour ça. Il ne restait plus qu’à profiter de cet instant volé.

Comme toutes les bonnes choses, cet instant prit fin. Ce ne fut en revanche absolument pas le cas des diverses piques et provocations que Doryan et Soledad se lançaient. A croire que cela devait la norme pour eux, que c’était là leur moyen de communication. Clairement, ils ne se privaient pas et Doryan n’était pas le dernier à lancer les hostilités. Ce qu’il fit avec brio en donnant volontairement la mauvaise glace à Soledad pour lui faire croire qu’elle devrait se contenter d’un parfum fraise qui n’avait pas sa préférence. La mexicaine devait l’admettre, c’était plutôt bien joué de sa part, elle aurait dû s’y attendre mais il avait réussi à la surprendre. Par contre, elle ne fut pas vraiment surprise de le voir rétorquer quand elle le menaça de lui mettre le nez dans sa glace pour se venger. Ce fut la suite qui l’étonna un peu plus. Pour une fois elle avait choisi la voie de la sagesse et préféré ne pas rebondir sur les paroles de Doryan, du moins pas comme il s’y attendait. Parce que c’était là toute la difficulté de l’exercice. Soledad commençait à bien connaitre le moldu, elle savait qu’il ne reculait devant aucun défi, mieux qu’il n’hésitait pas à en rajouter une couche, sûrement rien que pour le plaisir de la voir l’embêter. Alors elle savait parfaitement ce qu’il allait se passer si elle entrait dans son jeu, quelle provocation l’attendait au tournant si elle se saisissait de la perche qu’il lui tendait. Alors cette fois la sagesse l’emporta, pas par manque de courage ou d’envie, ce n’était absolument pas la question, mais parce que la situation était bien moins évidente que quelques minutes plus tôt et que Soledad ne voyait pas comment elle pourrait éviter de se brûler sur ce coup là. « Une attention délicate, merci. » La brune observa Doryan avec attention. Soudainement il semblait avoir perdu de sa verve, il semblait presque… Déçu ? Oh par Merlin, il ne pouvait tout de même pas s’attendre à ce qu’elle réponde à ça. Soledad avait l’impression d’avoir déjà pas mal joué avec le feu en quelques heures seulement. Elle roula des yeux et se pencha vers lui. « Fais pas cette tête, tu as eu un câlin. » Lui souffla-t-elle avant de reporter son attention vers Alice. Elle lui offrit tout de même un sourire en coin. Il n’avait pas vraiment de raison de se plaindre dans le fond. Et elle non plus.

Par contre, celle qui se plaignait c’était Alice. Oh pas parce que la journée ne lui plaisait pas. Ca non, elle avait l’air de passer un excellent moment, à courir observer les animaux et manger des sucreries gentiment offertes par son oncle. Là où elle se plaignait c’était quand elle voyait Doryan et Soledad. Apparemment, et selon son avis d’experte, ils ne devaient pas bien jouer les amoureux puisqu’elle leur demandait pourquoi ils ne se tenaient pas la main. C’est vrai ça, se tenir la main c’était un truc d’amoureux, ils devraient donc en faire de même. Peut-être aurait-elle eu un autre discours si elle les avait surpris en train de s’étreindre mais pour le moment Alice se contentait de les comparer aux couples qui se baladaient les mains jointes. Et c’était déjà pas mal, surtout que Doryan ne laissa pas filer cette occasion pour embêter de nouveau la mexicaine. A peine avait-il réussi à détourner l’attention de sa nièce qu’il se plaignait auprès de la brune qu’elle ne lui tenait pas la main. A croire que la remarque d’Alice ne le dérangeait pas vraiment finalement. Soledad avait eu raison quand elle avait souligné que c’était lui qui cherchait le contact, toute nécessité d’éviter les questions et remarques de sa fratrie semblait définitivement avoir été jeté au feu. Pour une fois ce fut elle qui eut le plaisir de le voir déstabilisé. Elle savoura son petit effet un instant, du moins jusqu’à ce que ses sourcils froncés la fassent douter. Peut-être aurait-elle du retenir ces mots avant qu’ils ne franchissent ses lèvres. Peut-être avait-elle raison de ne pas se poser trop de question finalement, si elle prêtait trop d’interprétation à ce petit jeu auxquels ils jouaient peut-être finirait-elle la seule déçue. Ce fut finalement l’air amusé qui vint se peindre sur le visage du moldu qui la poussa à aller jusqu’au bout et à glisser sa main dans la sienne. Non sans lui adresser au passage une petite remarque juste pour l’embêter. « Je suis un assisté que veux-tu. » Soledad étouffa un rire. Vu comme ça, ce n’était pas entièrement faux. C’était lui qui l’avait provoqué mais à chaque fois, c’était elle qui avait pris l’initiative. Leur étreinte, leurs mains jointes. La mexicaine n’allait cependant pas s’en plaindre, c’était encore un geste nouveau, qu’elle n’avait pas imaginé esquisser aujourd’hui, mais qu’elle appréciait. Certainement plus que de raison.

Cette fois-ci, il ne fut pas question de changer quoi que ce soit lorsqu’Alice se retourna. Sans s’être consultés, ni Doryan, ni Soledad ne fit mine de lâcher la main de l’autre lorsque la petite posa les yeux sur eux. A la place la mexicaine était prête à réagir. Elle se doutait que la blondinette serait ravie de les découvrir ainsi mais elle voulait éviter un énième éclat de sa part. Le grand sourire qui avait commencé à étirer ses lèvres annonçait la couleur et la sorcière l’imaginait déjà gambader autour d’eux en inventant des chansons sur son tonton et son amoureuse. Soledad s’appliqua donc à lui couper l’herbe sous le pied en lui posant des questions sur l’animal préféré de son oncle. L’objectif n’était pas de cacher leurs mains jointes mais plutôt de montrer à la fillette qu’il y avait des choses bien plus intéressantes que ça. Inutile de les afficher devant tout le monde. Cette petite mission distraction fut un succès puisque la petite ne mit que quelques instants avant de partir en courant vers l’enclos qui renfermait l’animal favoris de Doryan. Il fallait l’avouer, elle était curieuse elle aussi alors elle poussa le moldu à la suivre. Surtout que si elle ne découvrait pas bientôt son animal favori, elle allait finir par lui en attribuer un elle-même, juste pour le plaisir de l’embêter. Encore une constante entre eux. « C'est sûr que si tu me dis que mon animal préféré c'est le lombric, je risque de ne pas apprécier. Je suis cependant curieux, quel animal tu me donnerais ? » Soledad eut un rire. Quand elle avait dit à Doryan que sa proposition d’animal fétiche le ferait râler elle n’avait pas vraiment eu d’idée en tête, elle avait juste sorti ça sans réfléchir. Elle avait été certaine qu’il l’emmènerait sur le champ devant l’enclos de son animal préféré justement pour qu’elle n’ait pas l’occasion de la taquiner. Mais puisqu’il lui tendait une perche, autant qu’elle s’en saisisse. La mexicaine non plus ne loupait pas une occasion avec lui. « Ooh je n’avais pas pensé au lombric ! Tu es sûre que ça te plait pas ? C’est une bonne idée pourtant. » S’exclama-t-elle en peignant un air innocent sur ses traits. Ah le coup du lombric au moins il ne pourrait pas râler que ça venait d’elle, c’était lui qui l’avait lancé là-dessus. Et maintenant qu’elle l’imaginer l’entrainer jusqu’à un enclos pour lui montrer fièrement un tas de terre habité par des lombrics, ça la faisait bien rire. Mais maintenant qu’elle était lancée, autant répondre à sa question. « Juste pour t’entendre râler je t’attribuerai bien l’ornithorynque ! Avec son bec marrant. » Reprit-elle en tournant vers lui des prunelles brillantes d’amusement. Maintenant qu’elle y songeait, les animaux qui le ferait râler il y en avait des tas. « Oh ou alors une taupe ! Quoi que, ça peut être mignon une taupe. Disons que ça rentre dans deux catégories. » Conclut-elle comme si c’était le sujet de conversation le plus sérieux au monde. Elle adressa un grand sourire à Doryan, parfaitement consciente qu’il devait rouler des yeux intérieurement. Elle aurait certainement pu continuer comme ça longtemps mais ils y auraient passé le reste de l’après-midi. « Et pour être un peu plus sérieux, j’aurais bien dit le chien mais ça marche pas dans un zoo. Alors, hum, le tigre ? » Reprit-elle après avoir jeté un coup d’œil autour d’eux en quête d’inspiration. Bon, elle avait été aidée par un panneau qui indiquait la direction de l’enclos des félins, et il s’avérait qu’Alice prenait cette direction. Mais quand même, ce n’était pas de la triche.

Occupée à embêter Doryan, Soledad fut surprise de sentir sa main quitter la sienne. Et encore plus surprise de regretter sa chaleur. Elle ne dit cependant rien, le moldu n’avait pas de comptes à lui rendre et elle n’eut d’ailleurs pas l’occasion de s’attarder sur le sujet. Alors que Doryan revenait après avoir jeté son papier -on va dire que Sol a déjà jeté le sien parce que je sais pas où le placer mdr- une Alice surexcitée se précipitait vers eux. « Je peux avoir un ballon ? » Ah les vendeurs ambulants c’était un passage obligé dans un zoo. Celui-ci vendait des ballons de toutes les couleurs, certains en forme d’animaux, et d’autres petits gadgets pour les enfants. Normal que la petite n’ait pas résisté. Soledad se tournait vers Doryan quand celui-ci lâcha un « Demande à Sol. » qui la pris totalement au dépourvu. Attendez, quoi ? Elle lui fit les gros yeux. Non mais c’était quoi cette nouvelle lubie ? Déjà qu’il la présentait comme tata Sol et maintenant il la poussait à prendre des décisions. D’accord ce n’était qu’un ballon, pas l’achat d’une voiture, mais quand même. La mexicaine ne savait pas trop si elle devait prendre la réaction du brun comme un compliment, ou comme la preuve qu’il n’avait pas de cœur et s’amusait bien à la piéger. Ah parce que c’était clairement un traquenard. Non mais il suffisait de regarder Alice. Si elle avait paru hésiter, ça n’avait pas duré longtemps. Voilà qu’elle sortait les yeux papillonnants, le sourire angélique et la moue trop mignonne. « Tataaaa, est ce que je peux avoir un ballon s'il te plaiiiiit. » Vraiment, qui pouvait résister à ça ? Elle l’appelait tata comme si c’était vraiment le cas. C’était fichu pour Soledad. Et puis pourquoi aurait-elle voulu refuser ça à la fillette ? Il ne s’agissait que d’un ballon, elle n’allait quand même pas lui dire non plus ça. En plus de ça, sentir la main du moldu revenir se glisser dans la sienne ne fut pas vraiment pour l’aider à rester concentrée. Elle jeta un regard en coin à Doryan pour bien lui montrer qu’elle n’était pas dupe avant de se tourner vers Alice. « Bien sûr que tu peux. » Acquiesça-t-elle avec un sourire. De sa main libre, elle fouilla dans son sac et en sortit un billet qu’elle tendit à la fillette. « Tiens, va choisir celui qui te plait. » Il y avait sûrement un peu plus que nécessaire mais la mexicaine récupérerait sa monnaie. Alice se saisit du billet mais alors que Soledad s’attendait à la voir détaler vers le vendeur mais à la place elle se précipita sur elle pour la serrer dans ses bras -ou plutôt serrer ses jambes dans ses bras. Ca ne dura qu’une fraction de seconde, le temps pour la petite de s’exclamer un « Merciiiii ! » joyeux avant qu’elle ne la lâche pour aller rejoindre le stand aux ballons.

Surprise, Soledad cligna des paupières en observant Alice s’approcher du vendeur. Elle ne s’était clairement pas attendue à un tel déferlement d’affection pour juste un ballon. Mais ça lui faisait plaisir, elle avait envie que la petite l’apprécie et ça avait l’air d’être le cas. Et niveau affection, elle n’était pas la seule Rosebury à en faire preuve. Sans un avertissement, Doryan s’était mis à tracer des cercles sur la main de Soledad ce qui ne manqua pas de lui arracher un frisson. S’il cherchait de nouveau à la déstabiliser, il réussissait très bien son coup. Soledad avait beau se répéter que ce n’était qu’un jeu entre eux, elle sentait qu’elle l’appréciait un peu trop pour sa sécurité. Elle adressa un regard en coin à Doryan avant de prendre une profonde inspiration, bien décidée à donner le change. « Qu’est-ce que je t’avais dit ? Zéro autorité. » Souffla-t-elle avec un sourire, les yeux rivés sur Alice qui était en train de montrer au vendeur quel ballon elle voulait. Elle faisait référence au soir où il était venu célébrer son anniversaire chez elle. Là où toute cette histoire de visite au zoo avait commencé. Elle l’avait prévenu qu’elle n’aurait aucune autorité avec Alice, et c’était bien le cas. Mais pour un ballon elle n’en voyait pas l’intérêt. « Et puis si je me souviens bien, le ballon faisait partie du deal. » Ajouta-t-elle. Tout comme la glace, tout le reste… Eh bien c’était du bonus. Quelques instants plus tard, Alice les rejoignait avec un ballon en forme de papillon brillant -grand classique- accroché au poignet. Alors que Soledad s’attendait à ce qu’elle la rejoigne pour lui rendre sa monnaie, elle alla droit vers Doryan. « Celui-là il est pour toi tonton ! » S’exclama-t-elle en trépignant presque d’impatience. Elle lui fourra dans les mains ce que Soledad prit d’abord pour une balle rose pâle, mais ce n’était pas ça. La brune ne put s’empêcher d’y poser un regard curieux. C’était une boule en plastique qui s’ouvrait et contenait un cadeau, comme on trouvait dans certains distributeurs. A l’intérieur, deux bagues. En plastique colorés, mais des bagues quand même.

CODAGE PAR AMATIS




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Doryan Rosebury
Doryan Rosebury
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Lumos
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Dim 20 Juin - 22:40
En bonne compagnie
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Quelle terrible désillusion de perdre son alter ego en matière de provocation et de défis. Quoi que l’alter ego c’était peut-être Charly en réalité. Non mais en plus, voilà qu’elle se plaignait de sa tête, elle avait quoi d’ailleurs cette dernière ? Il s’efforça de lui faire un grand sourire, peut-être un peu exagéré c’est vrai mais pas le sourire hypocrite ni-vraiment celui forcé, plutôt le sourire je veux bien faire, avec le regard amusé, les pommettes qui remontent un peu, s’empressant de demander «  Tu préfères cette tête-là?  »

En tout cas il ne voulait pas faire de remarques désobligeantes mais si elle se plaignait de la tête de Doryan précédemment à cause d’une partie de jeu avortée, elle pouvait se plaindre de la tête d’Alice qui les regardait de travers. Réellement la tête de travers, les yeux un peu plissés, avec cette intense concentration dans le regard. Tout ça pour sortir une bêtise du genre ils ne se tenaient pas par la main. D’accord, la réponse de Doryan était moisie, en même temps pas évident de détromper une petite fille qui lui inventait une vie amoureuse avec Soledad. Il avait loupé le coche, il aurait dû répondre qu’il faisait trente degrés, que si les autres adoraient avoir les mains moites et bien ça n’était pas leur cas à Sol et lui. En fait, vu ce qui se produisit par la suite, heureusement qu’il s’était abstenu de tout commentaire parce qu’après avoir enquiquiné Sol à ce sujet, il se trouva pris au dépourvu avec ses propos. D’accord, donc il aurait dû deviner qu’elle voudrait qu’il lui prenne la main, bon à savoir. Très vite son air amusé reprit place sur son visage et ils se retrouvèrent comme tout ces jeunes couples qui se donnent la main comme pour montrer au monde entier la puissance de leur amour, pa-thé-tique mais malgré tout une sensation très agréable, il devait l’admettre, tout comme il admettait volontiers qu’il était un assisté - ou plutôt un provocateur en puissance -  

S’il s’attendait à ce que leur petite plaisanterie s’arrête dès qu’Alice les regarderait – chose totalement crétine en réalité puisque réagir ainsi n’aurait fait que renforcer les soupçons de l’enfant - il n’en fut rien et c’était tant mieux. Par contre, Sol ne semblait pas vouloir se faire charrier, voilà qu’elle attaquait directement la petite à coups de questions pour la captiver et que le fait qu’ils se donnent la main ne semble plus si intéressant tout d’un coup. Pour cela, elle se servit de l’animal préféré de Doryan et cela fonctionna on ne peut mieux puisqu’Alice repartit en courant pour leur montrer. Non mais à force de la faire courir dans tout le zoo, Doryan était juste en train de l’entraîner pour des marathons ou pour les JO au choix. Plein de curiosité quand ça le concernait, il attendit quelques secondes à peine avant de demander quel animal elle comptait lui refourguer en animal préféré. Non mais bien sûr qu’il savait qu’elle allait avoir de la ressource pour trouver, raison pour laquelle il proposa le lombric. Alors qu’elle le taquinait à ce sujet, fière qu’il lui ait donné des cartes pour se faire lui-même embêter, il la mis en garde «  Attention, Sol, je peux aller en déterrer un et te le mettre dans le cou pour te montrer à quel point cet animal est mignon »  oui en étant pas trop regardant et si c’était le seul animal sur des centaines de kilomètres et affectueux, si tu me cherches. Bon si le lombric c’était tout pourri, l’animal qu’elle lui donnait était guère mieux, non mais l’ornithorynque, personne savait ce que c’était un canard qui avait eu une belle histoire d’amour avec un castor, génial. Non mais d’accord, tous les goûts sont dans la nature mais là quand même, c’était même deux choses qui ne pouvaient l’être un peu comme un BC et une sorcière? «  Non mais il est tout pourri ton animal, personne a pour préférence un ornithorynque, les gens qui prétendent ça aiment faire parler d’eux.  »  

Allons bon, la taupe maintenant, un nuisible, en plus depuis qu’il connaissait la taupe étoilée ou au nez étoilée, il ne voyait que ça et bon sang ce que c’était moche. Elle trouvait ça mignon, elle avait pas dû voir beaucoup de taupes étoilées en photo. Il attrapa son smartphone pour aller taper le nom sur google image et lui montra l’air dépassé «  Genre ça pour toi c’est mignon? Dis moi jamais que tu me trouves mignon, je me vexerais à partir de maintenant. »
Elle marquait un point lorsqu’elle reprenait sérieusement, Doryan avait une réelle passion pour les chiens et ça n’était pas passé inaperçu semblait-il. Il lui offrit un sourire sans pour autant confirmer cela, surtout qu’elle continuait avec une logique imparable en disant qu’ils étaient dans un zoo et par conséquent, il n’y avait pas de chiens et en vint à la conclusion excellente que l’animal préféré de Doryan était le tigre. Il se contenta de répondre « Belle a quand même ma préférence. » Mais ça était ce vraiment une surprise qu’il préfère un animal qu’il voyait tous les jours et qu’il pouvait câliner, voir qui lui rendait son affection au centuple plutôt qu’un animal qu’il ne toucherait jamais.

Alors qu’il s’était chargé de jeter son papier et de revenir auprès de son amie, pour certainement continuer leurs joutes verbales, ils furent interrompues par Alice qui demandait un ballon. Plutôt que de se charger de répondre, il laissa à Sol le soin de le faire et dû se retenir de rire lorsqu’il vit la réaction de la jeune femme. Non mais elle était vraiment surprise, il avait bien parlé dès le départ qu’il testerait l’autorité de Sol puisqu’elle s’était un peu moquée de lui. D’ailleurs, elle vivait exactement la même chose que lui, la moue trop mignonne, les yeux qui supplient, la phrase avec la voix plus fluette que d’ordinaire.  Parce qu’il était un ami en or – si c’est un ami en or – il montra tout son soutien à Sol dans cette épreuve, oh combien difficile, en glissant sa main dans la sienne. Ce ne fut pas mais alors pas du tout une surprise qu’elle dise oui avant de donner de l’argent à la petite pour qu’elle file s’acheter un ballon. Il s’apprêtait à lui dire qu’il allait la rembourser mais s’abstint, c’était peine perdue avec elle, elle allait refuser à coup sûr et puis il y eut une scène qui le fit sourire. En soi ça n’était pas grand-chose ce que fit Alice mais il trouvait ça ultra mignon qu’elle montre son affection pour Sol de la sorte. Il couva l’enfant du regard tandis qu’elle filait pour aller acheter son ballon, toute fière d’avoir eu gain de cause.  
Il ne tourna pas la tête lorsqu’elle frissonna, en revanche lorsqu’elle parla d’autorité, il l’observa amusé «  Bienvenue dans mon monde. C’est dur hein d’être tata ? On parle toujours de la difficulté d’être parents, jamais de celle d’être oncle et tante, nous aussi on apprend tout et en prime, on se fait toujours avoir. » Il la laissa s’exprimer, essayer de s’en tirer avec des excuses bidon, un sourire sur le coin des lèvres « Tu t’en sors très bien Sol »  L’important, ça n’était pas du tout qu’elle cède des choses à Alice, il était pareil mais bien que tout se passe bien. Il tourna la tête attiré par une lumière vive qui se rapprochait d’eux... ah oui d’accord un papillon tout brillant. Plus c’était tape à l’oeil et plus c’est celui là qu’Alice voulait, c’était ça l’idée ?  La petite fonça droit sur lui, quoi qu’est-ce qu’il y avait, elle n’allait pas lui faire le coup de la ficelle trop serré, ça faisait un mal de chien ces machins à craquer.

« Pour moi ? » Question rhétorique étant donné qu’elle lui filait la petite boule rose dans les mains. Il observa la boule, retira une nouvelle fois sa main de celle de Sol pour dévisser la petite boule. Il sortit deux bagues. Ah oui là quand même c’était du lourd. Il fit glisser les bagues dans ses mains. Entre la première avec une fleur, une pâquerette d’après les connaissances de Doryan quant à la seconde bague, c’était deux petites cerises. Et bien heureusement que le ridicule ne tuait pas, n’est ce pas ? « Sol, cerise ou pâquerette ? » Ce serait donc cerise. Une fois cette information glanée, bien qu’ils soient en plein milieu d’une allée, visible par des dizaines de gens, il posa un genou à terre, attrapant la main de Soledad. « Soledad, mon amoureuse, ma fan des glaces au chocolat numéro un. Cette journée au zoo ne fait que m’ouvrir les yeux sur notre amour qui grandit de minutes en minutes. Bien que ta robe ne soit pas vraiment de circonstance. » « Si elle est très belle sa robe. » Vendue cette enfant et en plus ça interrompait sa demande en mariage non mais un scandale. Il ignora royalement Alice qui se permettait de donner son avis en matière de vêtements alors qu’elle était toujours à la recherche de trucs qui brillent « Je souhaite que cette journée se termine en apothéose. Me ferais tu l’immense honneur de devenir mon épouse ? » Par contre, c’était une demande, elle savait ce que ça voulait dire une demande Alice hein, elle n’allait pas confondre avec le mariage en lui-même et n’allait pas sortir un truc du genre vous pouvez embrasser la mariée, sinon ils allaient avoir l’air on ne peut plus malin.
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Lumos
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Lun 21 Juin - 22:51




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Ah mais cette tête de chien battu c’était vraiment se moquer du monde. Doryan était à deux doigts d’être nommé nouvelle dramaqueen de Londres. Non mais vraiment, quel cinéma, tout ça parce que Soledad avait jugé plus raisonnable de ne pas rebondir sur la dernière provocation en date du moldu. Et quelle provocation ! Lui lécher le menton, il y était allé fort tout de même, surtout que la mexicaine le savait, si elle avait répondu à la provocation, il n’aurait pas hésité à renchérir. Et alors merlin seul savait comment toute cette histoire se serait terminée. Soledad avait donc préféré ne pas répondre, un peu de prudence ne faisait jamais de mal. Dans d’autres circonstances elle aurait peut-être, sûrement, été capable de rétorquer, mais ce n’était pas le cas alors autant rester dans la réalité. Sauf que voilà que Doryan se la jouait victime. Un peu plus et il commencerait à bouder. Pourtant il n’avait pas de raison de faire la mauvaise tête, il avait eu un câlin et Soledad se chargea de lui rappeler que c’était déjà bien. S’il répondait que ça n’avait pas été assez agréable à son goût, c’était elle qui allait se mettre à bouder. Heureusement, à la place, un grand sourire apparu sur les traits du moldu. « Tu préfères cette tête-là ? » Soledad pencha la tête pour l’observer un instant. Son sourire était peut-être un peu plus grand que nécessaire, le type de sourire qui disait regarde moi, je fais des efforts mais ses yeux brillants montraient qu’il était sincère. Il avait raison, elle préférait voir cette expression sur son visage, et encore plus savoir qu’elle lui était destinée. « Oui, là c’est mieux » Décréta-t-elle en lui souriant en retour avant de reporter son regard sur la glace qu’elle finissait de sortir de son emballage.

Par un coup d’Alice, qui décidemment était très douée pour manipuler deux adultes, ils se retrouvèrent à parcourir les allées du zoo main dans la main. Bon Doryan y mit du sien aussi, il avait trouvé la parade parfaite pour détourner l’attention de la petite, mais bien sûr il avait fallu qu’il reprenne ses provocations. Et que Soledad y réponde. Au final peu importe de qui cette idée venait, tout ce que voyait la mexicaine c’était qu’elle appréciait la sensation de la main de Doryan dans la sienne, et ça lui suffisait amplement. Est-ce que cet instant signa une trêve entre eux ? Absolument pas. S’ils se tenaient la main comme la plupart des vrais couples qui évoluaient dans le zoo, la ressemblance s’arrêtait là. Déjà ils ne se mangeaient pas du regard avec un air niais quoi que mais en plus ils se cherchaient constamment. Ah les petits mots doux pour eux c’était plutôt des piques, mais ça amusait follement Soledad, et Doryan était un partenaire de jeu excellent, alors elle ne comptait pas se priver. Ce fut donc sans surprise qu’elle rebondit sur sa mention du lombric comme animal favoris. Vraiment, elle ne voyait pas où était le problème avec ce choix, le ver de terre c’était particulièrement original. « Attention, Sol, je peux aller en déterrer un et te le mettre dans le cou pour te montrer à quel point cet animal est mignon et affectueux, si tu me cherches. » Ah bien sûr il fallait que Doryan y trouve à redire. Et en plus il se mettait à la menacer, c’était beau ça. Enfin, il fallait l’avouer, Soledad trouvait très amusant de l’imaginer creuser un trou dans les allées du zoo pour trouver un lombric, juste dans le but de l’embêter. Et le pire dans tout ça, c’était qu’une petite voix dans sa tête lui soufflait que le moldu en était parfaitement capable. « Moi te chercher ? » Elle lui adressa un grand sourire. « Jamais. » Oh quel joli mensonge.

Puisque le lombric ne lui convenait pas, Soledad s’appliqua à trouver à Doryan d’autres animaux ridicules pour le taquiner. L’ornithorynque fut son deuxième choix, un candidat parfait qui ne manqua pas de faire réagir le brun. « Non mais il est tout pourri ton animal, personne a pour préférence un ornithorynque, les gens qui prétendent ça aiment faire parler d’eux. » Si elle leva les yeux au ciel, son sourire ne quitta pas Soledad. En fait, il s’agrandit même un peu plus, elle était loin, très loin d’être vexée. Après tout qu’avait-elle dit à Doryan ? Qu’elle choisirait exprès des animaux qui le feraient râler. Et qu’est-ce qu’il faisait ? Exactement ce qu’elle avait prévu. « Je t’avais dit que tu allais râler. » Répliqua-t-elle avec un éclat satisfait dans le regard. Elle avait réussi sa mission haut la main et ça l’amusait beaucoup. Alors elle ne s’arrêta pas en si bon chemin et choisi ensuite la taupe comme nouvel animal favoris du moldu. Quelques secondes plus tard, elle se retrouvait avec l’écran de téléphone de Doryan sous le nez. « Genre ça pour toi c’est mignon? Dis moi jamais que tu me trouves mignon, je me vexerais à partir de maintenant. » Soledad laissa échapper un rire à la seconde phrase de Doryan. Quel dommage qu’il ne veuille pas l’entendre dire qu’elle le trouvait mignon, de tels mots auraient bien été capables de se former sur ses lèvres. Mais puisque c’était à sa demande, elle se devait de la respecter. « Très bien, pas de compliments pour toi alors, je prends note. » Répondit-elle ne haussant les épaules d’un air fataliste. Enfin elle s’intéressa au téléphone de Doryan. Ah oui, d’accord. Très bien elle l’admettait les taupes comme ça c’était vraiment moche. Et un peu flippant aussi. Rien que de les voir ça lui collait des frissons. Mais ce n’était pas à ces taupes là qu’elle pensait. « Yeurk mais non pas celles-là ! Attends, fais voir. » De sa main libre, elle se saisit du téléphone et effectua une recherche rapide. Elle descendit la page de résultats jusqu’à trouver une photo qui lui plaisait. Ce qui n’était pas difficile vu les photos précédentes. « Regarde ! Celle-là est plus mignonne. » S’exclama-t-elle en lui rendant son téléphone où s’affichait désormais la photo d’une taupe carrément plus mignonne que les autres. Soledad aurait certainement pu continuer ainsi longtemps mais comme ils avançaient dans le zoo, autant qu’elle propose quelques animaux un peu plus sérieux avant qu’ils ne se retrouvent devant l’enclos en question. Elle savait que c’était un peu facile mais elle avança l’idée que le tigre puisse être l’animal favoris de Doryan, non sans avoir d’abord mentionné le chien. Dommage que ce ne soit pas un animal du zoo sinon elle aurait été sûre de sa réponse. « Belle a quand même ma préférence. » Soledad sourit en comprenant qu’elle avait vu juste. Quant à la préférence du brun, elle était totalement justifiée. Pour avoir déjà vu plusieurs fois le dalmatien de Doryan, elle se disait qu’effectivement il y avait plein de raisons de le préférer à un tigre. « Ca je comprends pourquoi. » Acquiesça-t-elle en se remémorant que Belle non plus n’était pas avare de papouilles.

Alors qu’ils avançaient en direction de l’enclos des tigres, Alice fut détournée de sa mission par un vendeur de ballon. Ah, impossible de résister, en moins de deux elle était à leurs côtés pour réclamer un ballon à son oncle. Et tout aussi rapidement, Doryan se déchargea de cette responsabilité pour la refiler à Soledad qui ne s’attendait pas à un tel coup. Il ne fallu à nouveau que quelques secondes à la mexicaine pour craquer, il fallait dire qu’Alice maitrisait à la perfection la bouille mignonne et les battements de cils. Faire preuve d’autorité était mission impossible et puis la sorcière n’avait aucune raison de dire non, sa demande était tout à fait raisonnable. C’est ainsi que la fillette s’élança vers le vendeur, un billet à la main. « Bienvenue dans mon monde. C’est dur hein d’être tata ? On parle toujours de la difficulté d’être parents, jamais de celle d’être oncle et tante, nous aussi on apprend tout et en prime, on se fait toujours avoir. » Soledad sentait bien que Doryan se moquait mais il n’avait pas tout à fait tort. Les oncles et tantes étaient clairement les premiers à se faire avoir, enfin peut-être juste après les grands-parents. Et apparemment c’était aussi le cas pour les fausses tatas. Quand les enfants étaient aussi mignons c’était une véritable épreuve de devoir dire non lorsque cela était nécessaire. Heureusement pour un ballon ça n’avait rien de nécessaire. « Notre rôle n’est vraiment pas assez reconnu. » Déclara-t-elle d’un air résigné. Un peu de reconnaissance pour les oncles et tantes, leurs rôles étaient si difficiles. Oui, tout à fait, même ceux qui jouaient la comédie, comme Soledad. « Tu t’en sors très bien Sol. » La mexicaine leva les yeux vers lui, un peu surprise de ce compliment qui semblait si sincère. Elle pressa doucement sa main dans la sienne, touchée. « Merci. »

En voyant Alice revenir avec un ballon en forme de papillon brillant, Soledad sentit son sourire s’agrandir. Bien évidemment que la petite allait choisir le ballon le plus voyant du lot. Mais alors qu’elle s’attendait à se qu’elle se dirige vers elle pour lui donner les quelques livres sterling que le vendeur devait lui avoir rendu, elle alla droit vers son oncle. Curieuse, la mexicaine l’observa lui remettre une boule en plastique rose et ouvrit de grands yeux lorsque celle-ci se révéla contenir deux bagues. Ah. Pour faire passer un message, la fillette s’y prenait à la perfection. Mais sans beaucoup de subtilité. « Sol, cerise ou pâquerette ? » Un brin mortifiée, Soledad jeta un coup d’œil aux bagues en plastique. Doryan parlait de leurs ornements. « Cerise mais… » Elle avait répondu machinalement, trop rapidement pour avoir réfléchis à quoi que ce soit. Et quand elle s’en rendit compte, il était trop tard. Complètement mortifiée -cette fois- Soledad vit Doryan poser un genou à terre. Oh non mais qu’est-ce qu’il fichait ? Il lui prit la main. Mais stop, par Merlin, tout le monde les regardait. « Oh non, non, non. Arrête ça ! » Siffla-t-elle à mi-voix, oscillant entre la panique et l’hilarité. Elle tenta de tirer sur la main de Doryan pour le relever mais ne parvint même pas à le faire bouger. Et voilà que les visiteurs du zoo, s’arrêtaient pour les regarder en chuchotant. S’il y en avait un qui sortait son téléphone pour filmer, Soledad prendrait la fuite, c’était décidé. Oh, la honte. « Soledad, mon amoureuse, ma fan des glaces au chocolat numéro un. Cette journée au zoo ne fait que m’ouvrir les yeux sur notre amour qui grandit de minutes en minutes. Bien que ta robe ne soit pas vraiment de circonstance. » Super, il en profitait pour tacler sa robe, elle était très bien sa robe pourtant ! « Si elle est très belle sa robe. » Ah enfin une qui avait du goût, dommage qu’Alice n’ait que six ans. Elle se tourna tout de même vers elle pour lui adresser un sourire et un « Merci Alice. ». Elle savait qu’elle pouvait compter sur elle. Mais bien sûr ce fut loin d’arrêter Doryan dans sa lancée. « Je souhaite que cette journée se termine en apothéose. Me ferais tu l’immense honneur de devenir mon épouse ? » Il avait osé ! Quand Soledad avait dit qu’ils allaient se retrouver mariés avant le goûter ça avait été une expression, pas un défi. Pas un seul instant elle n’avait pensé que le moldu puisse aller aussi loin, même si tout ceci n’était qu’un jeu entre eux. Elle cacha son visage dans sa main pour y étouffer un rire. Devait-elle le maudire ou le trouver génial ? Peut-être un peu des deux à la fois.

Et maintenant ? Eh bien maintenant Soledad n’avait plus vraiment le choix, n’est-ce pas ? Elle ne pouvait quand même pas refuser cette demande ô combien romantique. D’ailleurs, elle n’en n’avait pas vraiment envie. C’était leur petit jeu à eux deux, et elle n’avait pas très envie d’y couper court. « Oui. Bien sûr, que oui je veux devenir ta femme ! » s’exclama-t-elle finalement un peu plus fort que nécessaire pour que leur public soit satisfait. Elle laissa Doryan glisser à l’annuaire de sa main droite -merci les bagues réglables- alors qu’autour d’eux quelques personnes applaudissaient avec enthousiasme. Quand le moldu se releva enfin, elle lui glissa un « Oh, j’ai déjà hâte de t’épouser, pour envahir ton dressing et remplir ton congélateur de glace au chocolat, quelle belle vie on va mener ! » juste un peu taquin. Néanmoins sa moue était rieuse et ses yeux pétillaient d’amusement. Si seulement les autres visiteurs pouvaient arrêter de les regarder, et Alice aussi. Clairement ils attendaient quelque chose et Soledad n’eut pas de mal à deviner quoi. Un baiser. Après une demande en fiançailles, c’était un peu la suite logique. Les jeunes fiancés étaient si amoureux et heureux qu’ils ne pouvaient plus se décoller. Le seul problème c’était qu’ils n’étaient pas encore amoureux, et que si la mexicaine voulait bien s’embarquer dans ce petit jeu avec Doryan, il y avait tout de même des limites qu’elle ne souhaitait pas franchir. Si elle devait l’embrasser, ce ne serait pas juste pour répondre à une provocation. Il ne lui fallut qu’un instant pour se décider. « Viens là. » Souffla-t-elle à Doryan. Elle se saisit de ses mains pour l’attirer contre elle. Elle glissa ses bras autour de son cou et profita de cette proximité pour lui murmurer quelques mots à l’oreille. « Tu es vraiment le pire, j’espère que tu le sais. » Bien sûr, elle n’en pensait pas un mot, et certainement que son ton la trahissait. Elle maintint cette étreinte encore quelques instants, peut-être quelques secondes de plus que nécessaires, mais il fallait bien contenter leur public et surtout la petite Alice avant qu’elle ne leur réclame un bisou. Enfin elle se recula et adressa un sourire aux quelques visiteurs qui les observaient encore, tout en leur montrant de loin sa main ornée du bijou à la cerise. Heureusement ils finirent tous par se désintéresser d’eux.

Par contre, Soledad ne se désintéressa pas de Doryan. Elle secoua la tête, encore surprise qu’il ait été jusque là. Pour le coup éviter les questions de son frère était de l’histoire ancienne. Quand Alice allait raconter ça à son père, ça allait jaser. Quelques heures plus tôt il affirmait qu’il la détestait à cause des questions que cette journée allait provoquer, et maintenant il la demandait en mariage. Pas très constant le moldu. Mais au moins ils s’amusaient bien et puisqu’ils en étaient là, Soledad ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Elle aurait pu tenter de lui mettre au doigt la bague à la pâquerette mais elle avait peur de la casser alors elle préférait qu’il la garde en souvenir. Et puis elle avait autre chose en tête. « Tu sais que chez moi la coutume veut que le futur marié aille demander la main de sa copine à son père avant de faire sa demande ? » Par là elle parlait du Mexique et non pas de la demeure familiale. En vrai, les Velasquez étaient assez éloignés de ces coutumes qui tenaient plus aux racines encore religieuses de leur pays. Mais elle n’allait quand même pas le dire à Doryan, ce ne serait pas drôle. « T’en fais pas, tu n’auras qu’à aller voir Diego, mon frère ainé. Mais prépare bien tes arguments, il est du genre difficile à convaincre. » Ajouta-t-elle avec un sourire innocent. Imaginer la scène la faisait beaucoup rire, certainement autant qu’elle devait affliger Doryan. Elle lui tapota doucement le bras et son sourire s’agrandit en voyant la cerise briller à son doigt. « Regarde, on arrive aux tigres ! » S’exclama-t-elle. Puis, comme si tout le reste était une affaire réglée, elle se saisit de la main de son tout nouveau fiancé pour rejoindre Alice devant l’enclos de son animal favori. pas les lombrics, donc.

CODAGE PAR AMATIS




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Doryan Rosebury
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Jeu 24 Juin - 22:06
En bonne compagnie
ft. Beauté Exotique

Le nouveau sujet pour se chercher des poux, c’était donc l’animal préféré de Doryan et non, ça n’était pas le pou. Il avait préféré mentionner le ver de terre et c’était une très mauvaise idée pour ce qu’il constatait. Il préféra la mettre en garde avant qu’ils n’aillent trop loin, qu’elle se retrouve avec un ver dans le cou ou dans les cheveux, dépendait de ce qu’il atteignait, et qu’elle se mette à hurler parce que la sensation était déplaisante. D’accord, avec ce grand sourire, il était à deux doigts de la croire. C’est de cette façon qu’ils abandonnèrent les lombrics pour se concentrer sur, l’ornithorynque. Vraiment, elle faisait des efforts pour choisir des animaux qui laissaient à désirer. Forcément qu’il se plaignait, enfin elle le connaissait, d’accord vu la tronche de la bestiole, c’était un petit rigolo, forcément mais de là dire que l’animal préféré de Doryan était un canard croisé castor. En revanche, si elle se plantait totalement sur le choix de l’animal, elle avait parfaitement bien saisi que ça le ferait râler. Il acquiesça donc sans rétorquer quoi que ce soit au risque qu’elle sorte un animal encore pire que le premier et la prochaine fois, il pouvait s’abstenir de se taire parce que l’animal qu’elle venait de choisir avait le nez le plus moche de la planète terre. Forcément, il voulu prouver qu’elle avait quand même fumé pas mal de substances illicites pour trouver la taupe mignonne. Après avoir été cherché une photo moche de la taupe moche, il lui mit sous le nez son téléphone avant de lui dire qu’il ne voulait pas qu’elle dise de lui qu’il était mignon SI elle trouvait l’animal sur cette photo mignonne. Ce serait trop beau qu’elle ne comprenne pas de travers ou plutôt qu’elle comprenne très bien ce qu’il avait voulu dire mais qu’elle fasse comme s’il lui avait demander de ne pas avoir de compliments « Tu interprètes très mal. » Quoi, il fallait bien lui dire que si, il voulait des compliments.

Ils étaient donc d’accord sur l’animal qu’elle avait décidé de coller à Doryan, les taupes c’est pas beaux. Il la laissa s’emparer de son portable pour chercher elle-même la photo d’une taupe, il ne regardait pas spécialement ce qu’elle faisait, ne voyant comment elle pouvait rendre mignon un machin qui a des racines à la place d’un nez. Il faut croire qu’il s’était trompé puisque la photo qu’elle lui montra en rendant son portable était effectivement, mignonne « Ah oui, ces taupes là, moins exotiques, beaucoup plus mignons. Je retire ce que j’ai dit à propos des compliments » Après, est ce que les taupes à nez étoilé était exotique, il n’en avait pas la moindre idée, il n’en avait jamais vu en vrai et c’était pas plus mal. Sol finit par mettre la main sur l’animal préféré, bien qu’ayant mentionné les chiens au préalable. Ah ça, il aurait été difficile pour Doryan de ne pas relever, bien sûr que le chien restait au-dessus du tigre et Belle était la préférée, loin, très loin dedans. Est-ce que Soledad ne serait pas un peu sous le charme de la chienne, il semblerait que si au vue de sa réponse. « Même si je dois admettre que le tigre est plus majestueux que Belle » surtout quand ils revenaient d’une balade en forêt et qu’il avait plu, il avait un chien golem fait de boue plutôt que d’argile.

Direction donc les tigres majestueux sauf qu’entre temps, il y eut une petite interruption, la faute au vendeur de ballons. Trop de couleurs, forcément que ça attirait l’œil d’un enfant et pourquoi aurait elle résisté vu qu’elle était avec deux adultes qui ne semblaient pas en capacité de dire non. Elle se retrouva avec un billet généreusement prêté par Sol et ils la regardèrent tout deux s’éloigner en sautillant, toute heureuse.  Il se chargea de rassurer Sol qui mentionnait, une nouvelle fois, qu’elle avait zéro autorité. Ils étaient deux et après tout ça  n’avait rien de grave. Il confirma les dires de son amie d’un hochement de tête, c’est vrai zéro reconnaissance enfin sauf avec les enfants, il n’y avait rien de plus mignon qu’un enfant qui disait je t’aime tonton ou tata. Et s’il se moquait assez facilement des gens et de Sol en particulier aujourd’hui, il pouvait aussi reconnaître quelque chose, pour quelqu’un lancé dans la fausse aux lions, elle s’en sortait admirablement bien avec Alice, qui semblait l’avoir totalement adoptée.

Mademoiselle ballon papillon revint mais plutôt que de rendre sa monnaie à Sol, elle avait décidé d’offrir un cadeau à son oncle… avec l’argent de Sol, oh bof bof comme idée. Le cadeau, il ne s’y attendait pas vraiment, il regarda les deux petites bagues dans ses mains. Ouai, alors en temps normal, il aurait dit à Alice merci mais qu’il pouvait pas en faire grand-chose, là… il savait parfaitement ce qu’il allait en faire. Tout d’abord, parce que c’était un ami-amant-amour exemplaire, il demanda à Sol si elle préférait la cerise ou la pâquerette. Une fois qu’il eut sa réponse, il mit un genou à terre, ignorant totalement le fait qu’elle lui dise non, il était un peu dur d’oreille quand il le souhaitait. Visiblement, il avait aussi des problèmes avec le fait de se faire tirer la main, non vraiment ça ne percutait pas. Evidemment, un public se rassemblait non loin d’eux, oh bah une attraction gratuite, bien sûr que tous les petits curieux du parc se radinaient. Pour autant, il ne se défila pas, alla au bout de son exercice, bien que coupé par Alice pour la critique de la robe de Sol, une Alice remerciée par Sol, ça va qu’elles se détendent les pros de la mode, elle était très belle dans sa robe Sol. Elle semblait gênée, il pouvait comprendre, pas tous les jours qu’elle devait être demandé en mariage dans un zoo devant une foule d’inconnu.

Ce qu’il n’avait en revanche pas pu anticiper, c’est que sans être inquiet de la réponse qu’elle fournirait parce que oui ou non, ça restait un jeu, le oui qu’elle prononça eut quand même son petit effet, il était ravi qu’elle ait accepté. Réaction totalement stupide puisqu’il n’y avait aucun enjeu mais qui le satisfaisait personnellement. Il se chargea d’agrandir la bague, non pas que Sol ait de gros doigts, non quand même pas mais parce que c’était une bague pour enfant, avant de la lui mettre au doigt avec une fierté immense. Il laissa leur public les applaudir avant de se relever et d’écouter les doux propos de son aimée. « Tu vas faire de moi l’homme le plus heureux du monde, je le sens. Je mettrais juste un cadenas sur la porte du dressing et sur celle du congélateur pour empêcher une invasion. »

Les gens ne semblaient pas vouloir s’occuper de leurs affaires, ils avaient eu une demande et la réponse positive à la demande. Pourquoi les regardaient ils encore ? C’est à cet instant que Sol s’empara de ses mains pour le ramener contre elle. Une sensation qui commençait à se faire familière aujourd’hui que de se retrouver contre la demoiselle Velasquez. Puisqu’elle passait ses bras autour de sa nuque, il laissa les siennes enlacer la taille de la demoiselle avant de se retenir de rire en l’entendant ronchonner « Le pire ? Je vois un sourire sur ton visage depuis ce matin, moi j’ai plutôt l’impression que tu apprécies cette journée tu vois et que ça t’amuse tout ça. » Ils restèrent quelques secondes comme ça, assez pour qu’il sache qu’il n’avait pas spécialement envie qu’elle se détache mais il faut croire que toutes les bonnes choses ont une fin, ils devaient s’écarter pour partir à la chasse aux tigres.

Comment ça la coutume chez elle ? L’espace d’un instant il la regarda complètement ahuri. Elle n’était pas sérieuse là ? Il n’allait pas aller voir son père pour lui demander sa main. Le stress s’effaça néanmoins tandis qu’il relativisait, bon ça n’était pas plus rassurant d’avoir à demander à Diego plutôt qu’au père de Soledad… Surtout quand ça amusait autant Sol, c’est que c’était une entreprise vouée à l’échec. En prime, elle en rajoutait une couche en disant qu’il était difficile à convaincre, merci pour l’aide apportée. De toute façon, s’il venait demander la main de son amie au frère de cette dernière, ça allait être autant malaisant pour lui que pour Sol donc possible qu’elle ne veuille pas aller au bout de la plaisanterie « Très bien, je veux bien aller voir Diego et lui demander ta main. J’arriverais à le convaincre, compte sur moi. » Oui il allait être ultra crédible à dire qu’il avait offert à Sol une bague avec des cerises comme bague de fiançailles, bague qui avait été donné par une enfant. Il allait faire forte impression auprès du frère de la demoiselle mais bon, reculer face à un défi, ça n’était pas dans les habitudes de Doryan donc tant pis il se taperait la honte. Il adressa un sourire qui se voulait rassurant à Sol lorsqu’elle lui tapota le bras et son regard se posa l’espace de quelques secondes sur la bague qui ornait son doigt, ça lui allait drôlement bien non ?

Il se fit attraper par la main pour aller plus vite au niveau des tigres. Alice essayait de se tenir sur la pointe des pieds pour voir le plus loin possible et disons ce qui est, ça n’était pas fameux. Sans lâcher la main de Sol, parce qu’on lâche pas la main de la fille qui vient d’accepter une demande en mariage trois minutes avant, il attrapa la taille de la petite de l’autre main pour la hisser sur la barrière. Evidemment, elle se crispa de peur qu’il la fasse tomber sûrement, merci la confiance, ce qui n’aidait pas vraiment pas à la tâche. « Je veux pas me faire manger, me pousse pas. » Ah non mais sérieusement, c’était pire que la peur qu’il la lâche, il la regarda blasé « Mais t’es trop petite, il voudrait même pas te croquer » Elle semblait dubitative, logique puisque l’argument était bidon mais elle se laissa faire et se cala contre le torse de son oncle, parce que c’était quand même bien plus stable. Observant l’animal qui dormait à l’ombre d’un arbre, il demanda à Sol « Alors, impressionnant, mignon ou juste un peu ridicule ? » Alice décida de s’emmêler, de toute façon vendue comme elle était, ça ne surprenait plus personne si ? « Celui de tata Sol est mieux, il y en avait plus, on pouvait faire la famille. » comme si c’était la faute de Doryan si les suricates étaient des animaux vivant en famille et les tigres des animaux solitaires. Et puis, le risque de se retrouver avec des animaux faisant des trucs qu’il faudrait reproduire avec Sol était bien trop grand. Mieux valait il les tigres alors, quoi que c’était marrant aussi dans l’autre cas, le câlin avait été agréable.

Peut être que la prochaine fois, Doryan refuserait d’emmener la petite puisqu’après quoi trois secondes, bon d’accord quatre minutes, à regarder les tigres et à demander pourquoi ils avaient pas d’enfants, elle voulait bouger pour voir les lézards et c’était reparti donc pour la petite qui court et les adultes qui subissent « D’après mes prédictions elle va être claqué bientôt et il va falloir la porter. » Ils étaient à peine rentrer dans la maison des reptiles qu’Alice était collée à eux et vraiment collé entre deux et tenant le pantalon et la robe pour éviter que les adultes ne la laissent « Alice, ils sont derrière des vitres, ils vont pas la traverser et puis même ils sont tout petits » « Moi aussi je suis petite » Il pouvait répondre quoi à ça… si ce n’est « On te protégera, hein Sol ? » « tata Sol je peux monter sur tes épaules pour pas qu’ils me mangent ? » Ah pour une fois, on ne pourrait pas dire que c’était la faute de Doryan, il avait rien dit, rien fait, ce qui ne l’empêchait pas de se bidonner discrètement.

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Soledad Velasquez
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Sam 26 Juin - 23:38




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Entre eux tout était bon à provocation, à croire qu’il ne viendrait jamais à bout des sujets sur lesquels se taquiner mutuellement. Ils avaient commencé avec le surnom de tata Sol et tout ce que cela entrainait avec. Puis avec Alice qui s’amusait à les voir comme des amoureux clairvoyante cette petite, vous êtes sûr elle a pas le troisième œil ?. Ils s’étaient amusés à parler fiançailles, robe de mariage et même voyage de noce. Et puis il y avait eu le câlin causé par les suricates, comment l’oublier ? Alors clairement, ils n’avaient aucune raison d’en rester là. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin alors que cette formule marchait si bien entre eux ? Ce petit jeu était surprenant, parfois déstabilisant, mais Soledad l’appréciait beaucoup, elle n’avait donc aucune raison de mettre cartes sur tables. Et encore moins l’intention d’en arriver là. Elle continua sur sa lancée, profitant d’un jeu de devinette pour embêter Doryan avec son animal préféré. Elle avait dit que ses propositions allaient le faire râler et c’était exactement ce qu’il se passait. Lombric, ornithorynque, taupe, chaque proposition était pire que la précédente, elle le savait, elle le faisait exprès. Mais elle s’amusait beaucoup à voir Doryan s’offusquer à chaque animal ridicule qu’elle pouvait dénicher pour lui. Ah, il allait même jusqu’à faire une recherche sur internet pour lui prouver que la taupe était un choix tout sauf mignon, c’était qu’il était vraiment motivé à lui prouver son point de vue. Bon, il n’avait pas tort, sa version de la taupe était affreuse à voir, pour un peu Soledad allait en faire des cauchemars, mais elle, ce n’était pas à cette espèce là qu’elle pensait. Le plus naturellement du monde, elle s’était emparée de son téléphone pour faire sa propre recherche. Elle choisit avec soin une photo afin qu’il n’ait pas d’autre choix que d’admettre sa défaite. « Ah oui, ces taupes là, moins exotiques, beaucoup plus mignons. Je retire ce que j’ai dit à propos des compliments » tu es en train de dire que tout ce qui est exotique il trouve ça moins mignon ? Un grand sourire satisfait éclaira le visage de la mexicaine. Elle ne s’arrêta pas sur sa mention des compliments, elle n’était même pas étonnée qu’il trouve une parade à sa propre demande. Il y avait autre chose de beaucoup plus intéressant dans ce qu’il disait. « Attends, serais-tu en train de dire que… J’ai raison ? » Lança-t-elle joyeusement alors que son sourire se fit plus grand encore. Voilà qui était une façon parfaite de conclure cette discussion. D’ailleurs elle s’arrêta là pour les animaux destinés à le faire râler. Sa supposition la plus sérieuse se porta sur le tigre (merci les panneaux du zoo), même si quelque chose lui disait que le chien était bien placé dans le cœur du moldu. « Même si je dois admettre que le tigre est plus majestueux que Belle » Soledad hocha la tête, conciliante sur ce coup-là.

La suite, Soledad aurait dû la voir venir. Elle était voyante tout de même, elle aurait dû sentir le coup arriver. Après tout, n’était-ce pas elle qui avait parlé de mariage avant l’heure du goûter ? Alice était ultra motivée à voir son oncle et sa fausse tante comme des amoureux, en fait elle avait certainement sous-estimé la motivation de la fillette. Et aussi son petit côté manipulateur. Parce que crier dans les tunnels c’était une chose. Poser des questions gênantes pour pousser les adultes à se tenir par la main, c’était une chose. Mais profiter d’avoir quelques livres sterling en plus pour acheter des bagues en toc, ça c’était du grand art. Si Soledad ne s’était pas retrouvée avec un Doryan qui mettait le genou à terre, elle aurait peut-être bien applaudi la fillette. Elle ne doutait vraiment de rien, c’était beau à voir. Mais il fallait dire que son oncle était loin de la décourager. A peine avait-il eu les bagues dans les mains qu’il s’était embarqué dans une demande en mariage au beau milieu du zoo. Soledad avait eu beau protester et tenter de le faire se relever avant qu’il ne soit trop tard, elle ne parvint même pas à le faire bouger. Partagée entre l’envie de rire, et celle d’aller se cacher dans un coin pour échapper à tous les visiteurs qui les fixaient avec insistance, Soledad maudit Doryan. Presque autant qu’elle trouvait son geste stupide, drôle, et, oui, adorable. Comment dire non ? Impossible. Parce que tout ça était un jeu et qu’elle n’avait aucune envie d’abandonner la partie. Elle finit donc par accepter cette fausse demande et le laissa lui passer une bague ornée d’une cerise à la main droite. « Tu vas faire de moi l’homme le plus heureux du monde, je le sens. Je mettrais juste un cadenas sur la porte du dressing et sur celle du congélateur pour empêcher une invasion. » En riant, Soledad secoua la tête. Oh non, il ne l’aurait pas aussi facilement. Le mariage, c’était le partage, n’est-ce pas ? Il allait donc devoir faire avec son amour de la glace au chocolat, qu’il connaissait parfaitement bien, et son dressing bien rempli, et là il ignorait la taille dudit dressing -ce qui était sûrement plus sage ainsi. « Ah non, c’est pas juste ! Le mariage c’est pour le meilleur et pour le pire souviens-toi. » Lui lança-t-elle avec un grand sourire taquin. Et si le pire voulait dire qu’il devait partager son dressing et voir son congélateur envahi de glace au chocolat, franchement il n’avait pas de raison de se plaindre.

La suite, par contre, Soledad la vit venir à des kilomètres. Ils étaient dans l’allée d’un zoo, entourés d’inconnus qui les applaudissaient joyeusement après avoir assisté à leurs (fausses) fiançailles. A moins d’un mètre se trouvait une Alice dont les yeux brillaient si fort qu’ils devaient se voir dans la nuit. Et personne ne semblait vouloir se détourner de leur duo. Ils étaient le spectacle du jour et la mexicaine comprit rapidement quel était le numéro suivant. Le baiser. Bien sûr. Quoi d’autre après une demande en fiançailles ? Ce n’était qu’une question de seconde avant que quelqu’un ne se mette à clamer le bisou, le bisou, le bisou, certainement Alice d’ailleurs, et que ce soit repris par tous les visiteurs qui les regardaient. Le problème n’était pas l’idée d’embrasser Doryan -ah ça non- mais si Soledad devait lier leurs lèvres, elle refusait que ce soit à cause d’une pression extérieure. Pour contenter leur public du moment, elle attira le moldu contre elle dans une nouvelle étreinte. Dire qu’elle n’apprécia pas ce nouveau câlin serait mentir, mais ça ne l’empêcha pas d’en profiter pour murmurer quelques mots doux à l’oreille de son tout nouveau fiancé. « Le pire ? Je vois un sourire sur ton visage depuis ce matin, moi j’ai plutôt l’impression que tu apprécies cette journée tu vois et que ça t’amuse tout ça. » Soledad eut une expression amusé. Certes, elle ne pouvait pas vraiment démentir, elle passait un bon moment en compagnie de Doryan et de sa nièce. Même si le premier passait son temps à la provoquer et la seconde à la mettre dans l’embarras. Elle n’aurait échangé ces moments pour rien au monde, et peut-être même encore plus cet instant où elle sentait les bras du moldu contre elle. Ce qui ne l’empêcha absolument pas de rétorquer un « Si on me demande, je nierai tout. » Quand elle se détacha de Doryan, ce fut pour lui offrir un grand sourire taquin.

Enfin leur public paru satisfait et commença à s’éloigner. Mais Soledad n’était pas encore prête à passer autre chose, impossible avec cette cerise qui brillait à son doigt pour lui rappeler la demande grandiloquente de Doryan. Puisqu’il s’était bien amusé à la mettre dans l’embarras devant tout le zoo, c’était désormais à son tour de jouer un peu. Sourire innocent sur les lèvres, elle le prévint que pour la demander en mariage il aurait d’abord dû demander sa main à son père. Quel bonheur de voir l’air complètement ahuri du moldu. Ah, il n’avait pas dû s’y attendre à celle là. Intérieurement la mexicaine jubilait, en réalité ce n’était absolument pas une coutume qui se faisait dans sa famille mais elle n’allait certainement pas le dire à Doryan. C’était à son tour de se sentir paumé, ce n’était que justice. Néanmoins, Soledad était d’humeur généreuse, alors elle lui précisa qu’il pourrait se contenter d’aller voir son frère aîné. Ce qui n’était peut-être pas tant un cadeau que ça, vu le caractère de Diego. Les yeux rivés sur Doryan, elle savoura les quelques instants de silence qui suivirent sa déclaration. « Très bien, je veux bien aller voir Diego et lui demander ta main. J’arriverais à le convaincre, compte sur moi. » Mais c’était qu’il semblait prêt à relever le défi ! Soledad en fut impressionnée, et quelque part ça lui fit plaisir de voir que Doryan était prêt à faire ça pour elle. Même si ça promettait de ne pas être une partie de plaisir. Même si tout ceci n’était qu’un jeu entre eux. Bien sûr, il n’y aurait aucune discussion de ce type entre Diego et Doryan, mais elle était contente de voir qu’il ne reculait pas. « Je vérifierai ses disponibilités, j’ai hâte d’entendre tes arguments. » Prétendit-elle avec un hochement de tête. Pour sûr c’est ma nièce qui nous croit amoureux alors je voudrais pas la décevoir ça serait parfait. « Tu devrais apprendre quelques mots d’espagnol, ça te fera gagner des points. » Lui conseilla-t-elle tout de même. Comment ça elle en rajoutait une couche ? Mais pas du tout, voyons.

Maintenant que ça c’était réglé, Soledad entraina Doryan vers l’enclos des tigres. Sans se poser de question, et lui demander son avis, elle s’était saisie de sa main, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Il allait falloir qu’elle fasse plus attention à l’avenir, les habitudes se prenaient vite. Mais puisqu’il ne protestait pas, ni ne faisait mine d’ôter sa main, elle décida de ne pas se poser plus de questions pour aujourd’hui. Une fois devant le tigre, qui dormait tranquillement dans un coin, les deux moldus eurent un échange qui fit rire la mexicaine. « Alors, impressionnant, mignon ou juste un peu ridicule ? » Soledad lui adressa un sourire avant de reporter ses prunelles sur le tigre, la réponse était évidente mais l’intervention d’Alice détourna son attention. Sa mention de famille la troubla un peu, comme si son rôle de tata Sol était véritablement acté. Elle s’efforça de se concentrer, il était vrai qu’observer les suricates était plus drôle. Ces bestioles bougeaient tout le temps et la petite s’était bien amusé en les voyant. Avec le tigre, c’était différent, mais la vue était tout aussi belle. « Je dirais impressionnant. Et un peu mignon aussi, même si j’admets que ce n’est pas vraiment le bon terme. » Il avait dit quoi plus tôt ? Majestueux. Voilà qui correspondait mieux. Ils n’eurent cependant pas plus le temps que ça de s’extasier devant les tigres. Déjà Alice voulait continuer son chemin pour aller voir les lézard. Bien sûr, elle le fit en courant, ce qui les força à suivre le rythme. « D’après mes prédictions elle va être claqué bientôt et il va falloir la porter. » Vu que la petite avait passé son temps à courir partout -quand elle ne leur criait pas des choses gênantes- c’était une probabilité très forte. En fait, ce n’était sûrement qu’une question de minutes. « Et nous on fera comment si on est claqués aussi ? » Demanda-t-elle avec un sourire amusé.

Ils étaient à peine rentrés dans la maison des reptiles que Soledad sentit un poids tirer sur sa robe. Elle baissa les yeux pour découvrir une Alice collée à eux. Dire qu’elle était entrée en courant, maintenant elle semblait avoir peur que les lézards ne se décident à tenter de la manger. Pourtant ils avaient plutôt l’air de se prélasser tranquillement dans leurs vivariums. « On te protégera, hein Sol ? » Sans hésiter, la mexicaine hocha la tête. Bien sûr qu’elle protégerait la petite Alice, surtout que les reptiles ne semblaient pas particulièrement menaçant. Dommage qu’elle ne pouvait pas leur parler de Salsa, son dragon miniature, pour leur montrer qu’elle maitrisait les lézards en tout genre. « Bien sûr. Ils feront jamais le poids ces petits lézards face à nous. » Affirma-t-elle. Pour commencer, il faudrait qu’ils sortent de leurs enclos, ce qui n’était clairement pas leur objectif du moment. La plupart d’entre eux se reposaient tranquillement dans un coin. « Tata Sol je peux monter sur tes épaules pour pas qu’ils me mangent ? » Soledad ouvrit de grands yeux surpris. Quoi ? Comment est-ce qu’ils étaient passé de protéger Alice face à des reptiles tout sauf féroce, à la faire grimper sur ses épaules ? « Mes épaules ? » Répéta-t-elle machinalement. Peut-être avait-elle mal compris. Mais vu les yeux suppliants d’Alice et Doryan derrière qui se marrait dans son coin, ce n’était pas le cas. La mexicaine fit les gros yeux à ce dernier, pourquoi est-ce que ce n’était pas à son oncle que la petite demandait ça ? En plus il ne l’aidait vraiment pas. Ce fiancé en toc. Franchement, Soledad ne se sentait pas d’accéder à sa requête. Ce n’était pas qu’Alice était grosse, mais c’était que ça pesait son poids une enfant de six ans et elle préférait ne pas prendre de risques inutiles. Elle prit quelques instants pour trouver une parade. « Tu sais, je pense pas qu’ils vont sortir de leur enclos pour te sauter dessus. Mais si tu veux je peux te porter dans mes bras comme ça tu seras plus grande qu’eux. » Proposa-t-elle en croisant les doigts pour que la fillette trouve ce compromis à son goût. Ce qu’il ne fallait pas faire. Finalement elle hocha la tête et leva les bras pour que Soledad puisse l’attraper. La brune lâcha la main de Doryan pour pouvoir caler Alice sur sa hanche. Au moins la petite blonde semblait ravie de pouvoir observer les lézards de plus haut. « C’était quoi déjà ta prédiction ? » Bon, elle ne portait pas Alice parce qu’elle était claquée, mais le résultat était le même.

La visite de la maison des lézards se poursuivit et Soledad du avouer qu’elle n’était pas mécontente d’arriver à la sortie. La petite Alice était adorable, mais elle commençait à avoir mal aux bras à force de la porter. Une fois sortis, elle la reposa donc par terre, ce qui arrangea la fillette puisqu’elle avait déjà repéré quelque chose qui l’intéressait grandement. « Y’a un manège ! On peut en faire un tour tonton steuplaiiit ? » Ah le retour des grands yeux papillonnants, un classique. Au moins cette fois ce n’était pas Soledad qui devait les affronter. Poussés par la fillette, ils s’approchèrent du grand carrousel. C’était un beau manège, avec diverses figures en bois peintes, dont les fameux chevaux. La mexicaine adressa un sourire à Doryan en voyant que la blondinette n’envisageait pas un seul instant qu’il puisse refuser. Elle était déjà en train de faire le tour du manège pour repérer là où elle voulait s’installer. « Moi je vais là ! » S’exclama-t-elle en désignant un magnifique chevaux de bois blanc à la selle rose -bien sûr. « Vous, vous allez là ! » Ah. Apparemment eux aussi y avaient le droit, pourquoi est-ce que Soledad n’y avait pas pensé. Elle jeta un coup d’œil à ce qu’Alice avait choisi pour eux, c’était un grand carrosse étincelant qui faisait penser à la citrouille de Cendrillon. Elle tourna vers Doryan un regard amusé. « Ca tombe bien, j’ai toujours voulu un carrosse brillant, pas toi ? » Certes, il n’avait toujours pas dit oui, mais le connaissant ce n’était qu’une question de temps.

CODAGE PAR AMATIS




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Doryan Rosebury
Doryan Rosebury
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Lun 28 Juin - 23:31
En bonne compagnie
ft. Beauté Exotique

Non mais qui à part Doryan et Soledad pouvaient avoir un débat sur la mignonitude d’une taupe ? Un sujet important que celui-ci, à un point tel que Doryan s’était senti obligé de montrer une photo de taupe pour prouver ses dires. Sol, loin d’admettre sa défaute, s’empara du téléphone pour montrer une autre espèce de taupe et il est vrai qu’avec ses petits yeux bruns et son petit museau normal et non pas étoilé, elle était charmante. Pour la défense de Doryan, n’importe quel animal avec un nez rappelant une araignée ne pouvait être par définition mignon et non ça n’a aucun rapport avec le fait d’être exotique, t’en fais pas il trouve Sol très mignonne . Evidemment, connaissant la jeune femme, il fallait qu’elle la ramène sur le fait d’avoir raison. Doryan la regarda, longuement, hésitant sur ce qu’il devait reconnaître ou non avant de céder « Oui Soledad, c’est ce que j’ai dit.” plus ou moins, bien entendu mais il pouvait lui laisser cette petite victoire. Victoire qui permit à Soledad de faire une véritable proposition et de tomber juste, un talent infini ou simplement une déduction évidente après avoir vu les panneaux ? Par contre, autant pour le tigre ça pouvait paraître évident, autant les chiens, c’était moins sûr mais elle était dans le vrai. Il faut croire que l’amour de Doryan pour le meilleur ami de l’homme était une évidence.

Sur le chemin pour rejoindre l’enclos des tigres, ils eurent le droit à l’étape acheter un ballon, une étape très importante pour Alice visiblement, suivi de l’étape tout aussi importante de la demande en mariage. C’était bien ce qui était attendu de lui lorsqu’Alice lui avait tendu les bagues, non? Par la même occasion, il prouvait à sa charmante amie qu’il ne se défilait pas plus qu’elle. Néanmoins, il ne faut pas croire une seule seconde que Doryan était un habitué des demandes, c’était sa toute première et c’était un peu stressant, bien que ça ne soit pas une vraie et qu’un refus n’implique rien en soi, ça n’était jamais vraiment très agréable, surtout devant un public... pas que l’avis de parfaits inconnus compte pour lui, si ça avait été le cas, il ne l’aurait pas fait, non pour l’occasion, c’était plutôt Alice, en assistant à cet échec, qui serait source de frustration. Pourtant, il ne se défila pas, alla au bout de la demande et ce malgré la demande de Sol d’arrêter, elle ne voulait pas être le centre d’attention il faut croire. Une chance qu’elle soit autant amourachée que lui, puisque malgré le fait que la bague ne soit pas du 24 carats – loin de là - elle accepta la demande. Ce qui ne l’empêcha absolument pas d’enquiquiner son nouveau fiancé dès qu’il se releva. Se faire envahir de chocolat et de fringues, pas question, il y aurait des cadenas. Le plan de Doryan fit rire Soledad avant de tomber à l’eau puisqu’elle rappela que le mariage c’était pour le meilleur et pour le pire, quelle joie « Et le meilleur du coup, c’est quoi pour toi?” non parce qu’il avait l’impression que le mariage c’était surtout pour le pire.

Il y avait certaines personnes présentes dans la foule qui semblaient attendre quelque chose après cette demande. Un peu gonflé les gens, déjà qu’ils leur offraient un spectacle digne de ce nom, toujours plus avec eux. Sol ramena son fiancé contre elle et ce dernier l’écouta ronchonner sur le fait qu’il était le pire. S’il devait admettre intérieurement que ça n’était peut être pas la meilleure demande du monde, voir la pire au vue de la bague et de la non préparation. C’est sur autre chose que Doryan choisit d’orienter la réflexion, elle s’amusait aujourd’hui. Elle passait une bonne journée et c’était la seule chose qui comptait. Il eut un sourire, faisant echo au sien, lorsqu’elle s’écarta de lui en disant qu’elle nierait tout « Tant que moi je connais la vérité, que tu assumes ou non n’a que peu d’importance”

Tout à l’heure il avait eu l’impression que l’invasion de glace au chocolat et d’habits de son épouse était le pire, ah il faisait fausse route. Demander sa main au père de Sol, mais c’était terrifiant comme tout. S’il ne manquait pas de courage et d’humour, il n’était pas certain d’adorer l’idée d’aller demander au père de sa copine fictive, même pour plaisanter, sa main. Pour peu qu’il le prenne mal et puisque Doryan avait quand même l’intention de rester proche de Soledad, c’était pas le meilleur plan du monde. Elle lui vint en aide, enfin Est-ce qu’on peut vraiment appeler ça de l’aide, en lui proposant de parler à son frère plutôt. S’il était bien plus prudent de se rétracter, de lui dire qu’il était grand temps de changer les traditions, il décida plutôt de jouer le jeu. Elle ne comptait pas le présenter à sa famille, c’était presque une certitude, donc il n’avait pas tellement de raisons d’être stressé. Preuve en est, elle vérifierait des disponibilités, si c’était comme les disponibilités pour rencontrer la fratrie de Doryan, il ne risquait pas grand-chose « Son jour sera le mien et oui, je prépare mes arguments, je ne te décevrais pas, ne t’en fais pas.” Mais pourquoi fallait elle qu’elle en rajoute une couche, non mais elle voulait vraiment qu’il soit stressé de sa rencontre avec le frère de sa fiancée. Apprendre quelques mots d’espagnol, oh bah oui bien sûr une formalité “Moi tu sais à part dire tu hermana es muy bonita. Je ne suis pas sûr de pouvoir faire mieux, si tu veux que ça soit moins pitoyable, il va falloir que tu m’aides un peu.” écoute je l’ai fait de tête, mon espagnol est rouillé de fou donc bon, on critique pas Qu’est ce qu’il ne faisait pas pour elle, voilà que maintenant il lui demandait des cours d’espagnol afin de gagner des points auprès de son frère.

Une fois au niveau de l’enclos des tigres, après avoir rassuré sa nièce sur le fait qu’elle n’intéressait pas les tigres, il demanda à Sol ce qu’elle pensait de l’animal préféré de Doryan. Alice se sentit obligé d’intervenir pour prendre parti pour les bestioles de Soledad, en même temps, ça n’avait jamais été une compétition, ça n’était pas le même genre d’animal, voilà tout. Soledad ne trouvait pas l’animal ridicule, voilà qui était une bonne nouvelle, impressionnant donc, il était plutôt d’accord. Par contre, il était d’accord le tigre, ça n’était pas spécialement mignon, enfin les bébés si mais les bébés animaux en règle général c’est toujours mignon – surtout Belle bien entendu. Il aurait bien continué à regarder les animaux à la robe rayé mais Alice restait un enfant qui ne pouvait pas rester concentrer un long moment, par conséquent ils devaient bouger pour la maison des lézards puisque la petite courait. S’il précisa à sa partenaire que dans pas longtemps, elle allait être épuisé, Soledad en profita pour demander comment ils feraient s’ils étaient claqués. Alors autant si Doryan fatiguait, il n’en avait pas la moindre idée, autant si c’était Soledad qui fatiguait et bien « Si tu n'en peux plus, je veux bien faire un effort et te porter. » Elle n’était pas bien épaisse, il devrait pouvoir la porter sans aucun problème.

A peine arrivé dans l’aire des reptiles, ils eurent le droit à un retour de mademoiselle Alice qui n’en menait pas large, qu’elle ne s’inquiète pas, ils la protégeraient, toujours.  Si c’était une évidence pour Doryan, il semblerait que Sol soit vraiment la tata idéale puisqu’elle confirmait. Est-ce que ce fut cela qui décida Alice à demander à sa tante du jour de la porter ? Peut être bien que oui, tandis que l’oncle se marrait autant parce qu’il voyait mal un truc de vingt centimètres manger Alice, mais aussi parce que Sol avait l’air complètement paumé, pire que lorsqu’il lui avait fait sa demande. Il essaya la tête innocente lorsqu’il se prit le regard de Sol. Pourtant, s’il la laissait se débrouiller avec la petite, il n’intervenait pas non plus pour la contredire afin de l’embêter, elle pouvait s’estimer heureuse. C’est ainsi que Sol se retrouva à devoir porter sa nièce et lâcher Doryan au passage. Il les regarda toutes les deux, la première toute contente dans les bras et la seconde qui… subissait et qui lui posait une question « Je dois avouer que lorsque je t’ai dit ça tout à l’heure, je pensais que ça serait moi qui la porterait. »

Une fois sorti de la maison, il semblerait que ça soit une délivrance pour Sol de la poser par terre mais bon Alice sembla trouver ça plus mal puisqu’elle passait déjà à autre chose, forcément elle avait récupéré en étant portée. Zut, elle avait mis le nez sur un nouveau truc à faire, du manège. Il la regarda avec ses yeux tout brillants qui papillonnaient, est ce qu’il y avait une personne au monde qui pouvait résister à cette enfant ? Il la suivit, accompagné de Soledad toujours qui lui souriait. Il ne chercha même pas à nier quoi que ce soit « Je te l’ai dit, l’autorité, c’est pas moi. » Il hocha la tête tandis qu’Alice lui désignait un cheval blanc, elle montait sur celui qu’elle voulait et s’il y avait du rose et bien écoutez  c’était encore mieux. Comment ça eux ils allaient là ? Il regarda l’espèce de carrosse qu’elle leur désignait. Il faut croire que Soledad était aussi motivée que la petite puisqu’elle voulait un carrosse « Tout ce que voudra mon amoureuse. » Il tourna la tête pour regarder Alice qui essayait de monter « Minute papillon, on a pas encore les places. » En parlant de papillon, elle ne lâchait pas le sien. Il laissa les deux filles ensemble, le temps d’aller prendre les places. Non parce que de toute façon, Alice ne voulait pas se décaler de peur qu’on lui pique son cheval. Lorsqu’il revint avec les places, il évita de laisser Sol porter la petite, ne voulant pas l’épuiser, attrapa donc sa nièce et l’installa sur le cheval même si elle rouspétait en disant qu’elle voulait que ça soit Sol qui la porte, mais c’est fou une fois installée elle ne râlait plus, leur demandant de se dépêcher. Il attrapa donc la taille de Sol pour la soulever et la mettre dans le carrosse avant de la rejoindre « ça, elle me l’avait jamais fait. » réfléchit quelques instants avant de dire « Quoi que la demande en mariage aussi c’est tout nouveau » Il reprit la main de Sol et se colla contre elle, parce qu’il y avait peu de place mais à peine eut-il fait ça qu’une voix bien reconnaissable en profita pour demander « Vous allez vous faire des bisous dans le carrosse ? » Doryan marmonna à Sol « Une acharnée cette enfant. » Par chance le manège démarra, permettant aux adultes de souffler un peu « dix minutes de tranquillité, profitons en.»

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Soledad Velasquez
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Jeu 1 Juil - 23:13




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



C’était une petite victoire, mais elle n’en n’était pas moins agréable. Même si ça concernait un sujet aussi insignifiant que celui de savoir si la taupe pouvait être un animal mignon. Avec Doryan, Soledad avait rapidement appris à apprécier chaque petite victoire qu’il lui octroyait. Parce qu’elle n’était pas dupe, il avait choisi de ne pas la contredire. Elle commençait à le connaitre le moldu, elle avait presque pu voir les rouages se mettre en marche dans son esprit, à la recherche de mille et une façon de lui prouver qu’il ne cédait pas. Peut-être aurait-il pu les trouver, ou peut-être l’avait-il fait d’ailleurs, et Soledad aurait été prête à se lancer dans une de ces joutes verbales qui les opposaient si souvent et qui l’amusaient tant. Mais finalement, il l’avait fait, il avait reconnu qu’elle avait raison, et elle considérait que c’était une victoire comme une autre, alors elle la savoura sans se priver. A grand renfort d’immense sourire sur les lèvres et d’air tout de même un brin satisfait sur le visage. Ce n’était pas tous les jours que Doryan acceptait de lui laisser la victoire, autant qu’elle en profite. Parce que la suite, ce fut peut-être lui qui en profita le plus. Ou Alice, mais de toute manière elle profitait de chaque minute qui passait. Quelques instants plus tard, c’était à Doryan de savourer une victoire, peut-être LA plus grande des victoires. Une demande en mariage, poussée par une fillette de six ans, réalisée avec une bague ornée d’une cerise, au beau milieu d’un zoo, avec plein d’inconnus pour public, mais surtout une demande acceptée. Oui, ils en étaient arrivés là, ce petit jeu, toutes leurs provocations précédentes à propos de faux couple et de mariage avaient mené à cet instant. Doryan venait de demander Soledad en mariage. Bien évidemment, elle avait accepté. Même si c’était un jeu, même si ça ne voulait rien dire, elle n’avait tout simplement pas eu envie de dire non.

Elle ressortirait donc de cette journée nouvellement fiancée -plus ou moins. Mais ça ne voulait pas dire qu’elle allait laisser Doryan s’en sortir facilement quand il l’embêtait. A peine fiancés, déjà il refusait qu’elle l’envahisse de ses affaires. Ah mais c’était ça de demander la mexicaine en mariage sans même avoir vécu avec elle. C’était le deal, il l’épousait, il devait accepter qu’elle envahisse son espace, et remplisse son congélateur de glace au chocolat. D’ailleurs, elle n’était pas mesquine, elle acceptait de lui laisser un peu de place pour sa glace à la fraise. C’était ça le mariage, le partage, pour le pire comme pour le meilleur. Elle s’appliqua à le lui rappeler, apparemment il avait oublié. « Et le meilleur du coup, c’est quoi pour toi ? » Elle n’avait même pas besoin de réfléchir à cette question. Plein de réponses lui venaient d’instinct, des drôles et des qui ne manqueraient pas de la faire rougir alors qu’elle décida de garder pour elle. Elle préféra tabler sur l’humour, un terrain bien plus sage et qui avait moins de chance de se retourner contre elle -enfin avec Doryan c’était vite dit. « Mais que tu puisses profiter de ma merveilleuse présence au quotidien, bien sûr ! » Souffla-t-elle donc du tac-au-tac avec un immense sourire. Bien sûr, quoi d’autre ? Clairement, ce n’était pas en tant que tout jeunes fiancés qu’ils allaient être plus sages. Car si Soledad profita de leur étreinte pour glisser à Doryan quelques mots -et elle profita de leur étreinte tout court aussi- ce ne furent pas vraiment des mots pleins d’amour. Enfin, pour les mots en eux même parce que son ton et son expression prouvaient clairement le contraire. Doryan ne fut pas dupe un seul instant mais Soledad insista et affirma qu’elle nierait tout en bloc. « Tant que moi je connais la vérité, que tu assumes ou non n’a que peu d’importance. » La mexicaine eut un sourire. La vérité elle n’avait pas besoin de la dire à haute voix, il avait l’air de la lire parfaitement sur son visage.

Quelques instants plus tard, Soledad pu voir que Doryan classait dans le « pire » du mariage la visite au paternel pour lui demander la main de sa fille. Vu la tête qu’il tirait soudainement c’était à se demander s’il n’allait pas retirer sa demande. Ah s’il avait su… Bon, elle lui accorda de parler à son frère ainé plutôt qu’à son père, ça pouvait passer pour un acte de charité, mais c’était uniquement parce que Luis Velasquez avait quitté ce monde plus de dix ans plus tôt et qu’elle n’avait pas envie de plaisanter sur son père décédé. Et puis, Diego et son caractère bien affirmé étaient parfaits pour stresser Doryan. La brune ne doutait pas que ce coup de bluff n’irait jamais plus loin, elle serait bien trop mortifiée, mais ça l’amusait trop pour cesser de faire semblant. « Son jour sera le mien et oui, je prépare mes arguments, je ne te décevrais pas, ne t’en fais pas. » C’était que Doryan ne se démontait pas. Il devait certainement voir clair dans son jeu, mais elle appréciait qu’il continue sur sa lancée plutôt qu’il ne lui dise qu’il savait parfaitement que cette conversation avec Diego n’aurait jamais lieu. C’était bien plus drôle ainsi. « Oh j’espère bien, je compte sur toi. » Elle battit des cils, aucune pression, vraiment. Et comme si ça pouvait l’aider, elle lui conseilla même de préparer quelques mots en espagnol, histoire de gagner des points auprès de son frère. Et d’elle aussi, même s’il n’en n’avait pas tant besoin que ça avec elle. « Moi tu sais à part dire tu hermana es muy bonita. Je ne suis pas sûr de pouvoir faire mieux, si tu veux que ça soit moins pitoyable, il va falloir que tu m’aides un peu. » Soledad étouffa un rire. Son espagnol était grammaticalement correct mais plutôt approximatif. Il y avait encore pas mal de travail. Mais de ce que la voyante savait, Doryan était né et avait grandi au Royaume Uni, elle ne pouvait pas lui demander de devenir bilingue en un claquement de doigts. « On va dire que c’est un début. » Acquiesça-t-elle avec un sourire. Au moins il n’avait pas dit de bêtise. Mieux, il lui avait fait un compliment, un peu détourné, qui était peut-être là uniquement pour l’exemple, mais tout de même. Il ne fallait pas grand-chose pour contenter Soledad. Elle pressa sa main dans la sienne. « Ne t'en fais pas, je te donnerai quelques cours, tu seras sauvé du ridicule. » Souffla-t-elle malicieusement. Encore une fois elle ignorait dans quoi elle s’engageait exactement, mais elle le faisait sans hésiter.

A cause d’une Alice qui ne tenait décidément pas en place, ils ne passèrent que quelques minutes à admirer les tigres. Soudainement, elle avait envie de voir la maison des lézards, et bien sûr elle s’y rendit en courant. Combien de temps avant qu’elle ne finisse complètement claquée ? C’était la grande question. Doryan pariait sur un temps plutôt court, Soledad sur ce qu’ils se passerait si c’était eux qui finissaient complètement crevés. « Si tu n'en peux plus, je veux bien faire un effort et te porter. » Elle lui jeta un coup d’œil amusé et prit un instant pour imaginer à quoi ça ressemblerait. Dans un zoo plein de visiteurs, par une journée aux températures élevées. Elle retint un rire. « Voilà qui sera tellement pratique. » Railla-t-elle. Elle lui aurait bien demandé s’il comptait la porter dans ses bras comme une mariée, ou un pompier la sauvant des flammes, ça marche aussi mais elle était à peu près sûre qu’il allait lui répondre qu’il comptait la porter comme un sac à patates alors autant éviter. D’autant plus qu’il aurait été parfaitement capable de le faire. Soledad s’était déjà assez payé la honte comme ça aujourd’hui, elle n’avait pas besoin de se faire trimbaler partout dans le zoo, qu’elle soit fatiguée ou non. Sauf que lorsqu’il fut question de véritablement porter quelqu’un, il ne s’agit ni d’elle, ni de Doryan, mais bien d’Alice. Comble de l’ironie, ce fut à Soledad que la petite s’adressa, et, encore mieux, elle demanda à grimper sur ses épaules. La mexicaine eut beau faire les gros yeux, le brun ne vint pas à son aide. Tout en cherchant une parade acceptable pour la fillette, elle le maudissait intérieurement. Finalement, son compromis fut accepté par Alice qui se retrouva dans ses bras. « Je dois avouer que lorsque je t’ai dit ça tout à l’heure, je pensais que ça serait moi qui la porterait. » Soledad tourna la tête pour adresser un long regard blasé à Doryan. Au moins il n’avait pas fait mine de protester quand elle avait proposé à Alice de la porter dans ses bras plutôt que sur ses épaules. Elle pouvait sûrement s’en estimer heureuse. « Je reconnais que moi aussi. » Souffla-t-elle tout en replaçant la fillette sur sa hanche et surtout en se demandant si cette maison aux reptiles était encore grande.

Heureusement elle n’était pas si grande que ça. Soledad eut le temps d’avoir mal aux bras, mais pas de crier grâce. Elle ignorait comment Alice aurait réagi si elle avait dû la poser au sol avant d’en avoir fini avec les lézards, et elle n’avait pas envie de le savoir, elle préférait lui faire plaisir. Finalement, elle la reposa par terre quand ils sortirent et Alice ne trouva rien à y redire puisqu’elle avait déjà jeté son dévolu sur un beau carrousel qui trônait au milieu de leur parcours. Sans grande surprise, Doryan ne lui refusa pas un tour de manège. « Je te l’ai dit, l’autorité, c’est pas moi. » Soledad eut un rire étouffé. Oh, elle n’en n’attendait pas autant de sa part. En plus, ça n’aurait pas été gentil de refuser à Alice un tour de manège, elle avait été adorable toute la journée, elle le méritait bien. Même si elle les avait pas mal mis dans l’embarras. Le choix de la fillette ne fut pas vraiment surprenant, un beau cheval de bois à la selle rose, parfait pour elle. Sauf qu’en plus de ça, elle décréta que les deux adultes allaient aussi avoir le droit à leur tour de manège. Elle leur choisi un carrosse rutilant à la mode de Cendrillon qui amusa beaucoup la mexicaine. C’était quand même plus classe qu’une voiture, non ? « Tout ce que voudra mon amoureuse. » Ignorant son cœur qui battit -étrangement- brièvement plus fort dans sa poitrine, Soledad leva les yeux vers Doryan. Un sourire vint flotter sur ses lèvres. « C'est dangereux de me dire des trucs comme ça. » Souffla-t-elle avec un brin de provocation. Bien sûr elle parlait de remplir entièrement son dressing de ses vêtements, de choisir leur prochaine sortie ou de lui imposer de manger de la glace au chocolat. De quoi d’autre ?

Doryan s’absenta rapidement pour aller acheter les tickets et revint à temps pour aider une Alice qui sautillait presque d’impatience. Ce fut lui qui l’installa sur son cheval alors qu’elle réclamait que ça soit Soledad. La voyante était à la fois surprise et touchée de cet intérêt pour sa personne. Elle avait espéré qu’Alice l’apprécie et apparemment c’était bel et bien le cas. Ce n’était pas grand-chose mais ça lui faisait plaisir. Elle s’apprêtait à suivre les directives de la fillette et à grimper dans le carrosse qu’elle leur avait désigné, quand elle sentit des mains se poser sur sa taille. Elle tourna la tête pour découvrir Doryan, mais elle ne dit rien et le laissa l’aider à se hisser dans leur nouveau moyen de transport. « Ca, elle me l’avait jamais fait. » Elle sourit. Oh, il y avait certainement plein de choses qu’Alice lui avait fait pour la première fois aujourd’hui. Comme lui inventer une vie amoureuse par exemple. « Quoi que la demande en mariage aussi c’est tout nouveau. » Soledad se pressa à la paroi du carrosse pour lui laisser de la place mais clairement le véhicule avait été pensé pour des enfants alors ils se retrouvèrent collé l’un à l’autre. La mexicaine réalisa assez rapidement que c’était loin de la déranger. De même lorsque Doryan se saisit de sa main. A croire que ça allait devenir un réflexe. Mais encore une fois, elle n’avait pas envie de s’en plaindre. Alors, sourire au coin des lèvres, elle tourna ses prunelles vers lui. « Comment ça ? Tu veux dire que tu ne fais pas de demandes grandiloquentes à dix filles par jour ? Je suis étonnée. » Déclara-t-elle d’une voix volontairement innocente. Une part d’elle plaisantait, alors qu’une autre avait envie de l’entendre la contredire. Même si ce n’était qu’un jeu entre eux, elle voulait que ça soit leur jeu.

« Vous allez vous faire des bisous dans le carrosse ? » La voix d’Alice lui fit relever la tête. Pour un peu elle l’aurait oublié, mais au final c’était impossible. En fait, c’était la petite qui ne les oubliait pas. « Une acharnée cette enfant. » Un rire s’échappa des lèvres de la mexicaine. Doryan avait l’air dépité, et il y avait de quoi. C’était déjà la deuxième fois qu’Alice leur sortait une remarque à propos de bisous, et cette fois-ci le moldu ne pouvait pas trouver de parade pour détourner son attention. Apparemment, la blondinette avait un objectif à suivre. « Quand elle a un truc en tête, elle ne l’oublie pas. » Glissa la mexicaine. Heureusement, ils n’eurent pas besoin de trouver de parade, le manège démarra et servit de parade parfaite. En un instant, Alice eu autre chose sur lequel se concentrer. « Dix minutes de tranquillité, profitons en. » dix minutes ? Sacré manège mdr Une pause dans cette journée, ce n’était pas de refus. Soledad passait un excellent moment, quand elle ne faisait pas semblant de le nier, Alice était très mignonne et de bonne compagnie, mais cet interlude en tête à tête avec Doryan était loin de lui déplaire. Surtout avec cette proximité, et sa main qui ne semblait pas vouloir lâcher sa sienne. Elle les fixa un instant avant de relever vers le moldu un regard où brillait une pointe d’amusement. « En profiter pour quoi ? » Demanda-t-elle avec un brin de provocation dans la voix. Oh, il y en avait des réponses à cette question et elle pouvait presque les voir se former dans l’esprit du moldu. D’abord avec hésitation, elle pencha la tête vers lui. Puis, voyant qu’il ne faisait pas mine de la repousser, elle posa doucement sa tête sur son épaule. Elle laissa filer quelques secondes ainsi avant d’avancer une première réponse. « Pour deviner ce que Alice va encore pouvoir trouver pour nous embêter et chercher une parade ? » Proposa-t-elle en songeant à la dernière remarque de la petite à laquelle aucun d’eux n’avait répondu. Elle avait du mal à croire qu’Alice puisse en avoir fini avec eux, la journée était bien avancée, mais pas encore terminée. Combien de fois encore allait-elle les embarrasser ? Elle semblait avoir des ressources inépuisables pour ça. « Ou pour planifier notre futur mariage ? » Reprit-elle joyeusement en levant la main à la hauteur de leurs yeux pour y faire briller la cerise à son doigt.

CODAGE PAR AMATIS




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Doryan Rosebury
Doryan Rosebury
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Dim 4 Juil - 19:40
En bonne compagnie
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Est ce que ça n’était pas la pire arnaque de l’humanité qu’était en train de vivre Doryan? Il avait un peu – beaucoup – l'impression de se faire entuber par sa fiancée. Il fallait le voir pour le croire, déjà elle s’installait carrément chez lui, oui un parasite pour l’occasion, la discussion avec le fiancé ne semblait pas être au goût du jour. Et en plus voilà qu’elle ramenait ses pots de glaces au parfum plus que douteux et ses habits. D’ailleurs, c’est fou mais il sentait que la quantité d’habits que possédait la jeune femme était impressionnante et qu’il devrait faire de la place pour que tout rentre. Forcément, de la façon dont elle présentait les choses, ça ne vendait pas spécialement du rêve, pour le meilleur et le pire, il ne disait pas le contraire mais il en était à se demander s’il y avait du positif dans cette affaire. Non mais, l’escroc, le meilleur c’était de profiter de sa merveilleuse présence au quotidien ?  «Quelle chance j’ai, je suis comblé » il forçait un peu sur la mauvaise foi parce qu’en réalité, la voir tous les jours ne serait probablement pas un problème, enfin dans l’hypothèse où il partageait son lit, sinon clairement ça n’avait aucun intérêt.

Leur première étreinte en tant que fiancé servit à ce que Sol critique son fiancé, ouai non mais vraiment, il avait tiré le gros lot. Elle avait vu ça où qu’il était le pire ? Il était sûr que s’il demandait à la foule un peu curieuse, ce qu’ils en avaient pensé, ils seraient tous unanimes, il était un fiancé génial... sauf peut être dans le choix de la bague où là, ils pourraient dire qu’il ne s’était pas foulé... En même temps, il n’avait pas prévu ce matin en se levant de se fiancer à Soledad. Ça s’était révélé une évidence au cours de la journée... Alice ayant beaucoup participé pour le coup... Ah bah c’est sûr que sans ce petit démon blond, ils n’en seraient pas là. Il n’empêche que si elle avait la critique facile en apparence, la réalité était tout autre, son sourire le démontrant que trop bien et il n’était pas en reste, il s’amusait bien avec elle.

Par contre, il y a quelque chose à laquelle il n’avait pas songé en lui demandant sa main, c’était les traditions familiales. Ah sur le moment, l’idée même de demander la main de Sol à son père eut quelque chose d’effrayant. Comme si l’espace d’un moment, il avait complètement omis que c’était une plaisanterie et qu’il devrait vraiment le faire. Au-delà du fait que c’était carrément stressant d’aller demander à quelqu’un la main de sa fille, il se passait quoi si le père disait non, pas question. Ce serait déjà ultra vexant et en plus merde, il perdait sa fiancée dans l’histoire, c’est quand même pas rien. Passé ce petit moment de doute très court mais quand même bien présent avant qu’il ne se reprenne par lui-même en se disant qu’il était con, Sol lui vint en aide. Ah ça c’était sympa! Pas le père mais le frère, beaucoup mieux ! Et puis en réalité, il était prêt à y aller vraiment,  il lui fallait juste une date et il ferait les choses biens, pas de soucis. En plus Sol, elle lui mettait un petit coup de pression sous couvert d’un battement de cils, elle était formée par Alice pour faire l’innocente non? Et voilà qu’en plus, il devait parler Espagnol, et merde... Rien ne lui serait épargné c’est ça? Il décida de montrer à Sol l’étendue de son non talent dans cette langue et il voyait bien qu’elle essayait  de pas se foutre de lui. Heureusement qu’il ne se vexait pas facilement, sinon il aurait dit que c’était mort. Non mais, il faisait de son mieux et elle lui sortait on va dire que c’est un bon début.  «Cache ta joie » elle se rendait compte de l’effort pour puiser dans sa mémoire cette phrase ouai t’imagine pas la concentration et le fait que j’ai fixé ma feuille en mode oh bon sang Bon au moins s’il était une catastrophe en espagnol, elle n’était pas non plus trop indigne comme fiancée puisqu’elle acceptait de l’aider en lui donnant des cours. Si en réalité ça ne servait sûrement à rien et qu’il n’en ferait rien de cet apprentissage, c’était toujours du temps passé en sa compagnie et ça valait bien le sacrifice d’être ridicule aux yeux de sa fiancée  «Merci, c’est sympa que tu veuilles autant m’aider pour que nos chances de réussites avec ton frère soient maximales »

L’enclos de l’animal préféré de Doryan, expédié par Alice qui voulait déjà bouger. Pourquoi il l’avait emmené déjà ? Et à courir partout, c’est sûr qu’elle allait finir épuisée avant la fin de la balade et qu’il devrait la porter. Il était même prêt à porter Sol si cette dernière était épuisée, comme quoi il pouvait se montrer sympa. Elle n’avait pas tort lorsqu’elle se moquait en disant que ça ne serait pas pratique  «Oui en même temps, je préfère encore te porter plutôt qu’avoir une espèce de tchouc tchouc et de ressembler à une bête de somme à vous tirer. »
Peut-être qu’il aurait dû songer un peu plus à cette idée qu’il trouvait délirante parce qu’Alice, non seulement elle ne voulait plus marcher – oui la peur on sait – mais en plus elle avait décidé d’épuiser Sol en demandant à cette dernière de la porter. En plus, c’est lui qui prenait l’air courroucé, cette grosse blague, il n'avait rien dit, il n’était pas responsable du fait qu’Alice essaie de charmer Sol... il était déjà sous le charme de sa nièce, elle était en pleine campagne, il n’allait pas interférer dans ses histoires. Et puis Sol n’avait qu’à dire non si elle ne voulait pas, c’est elle qui cédait. Une fois que la petite enquiquineuse de première fut installée, il s’adressa à Sol honnêtement et se prit un nouveau regard dépourvu de toute tendresse. Afin d’éviter qu’elle lui en veuille longtemps, surtout qu’il n’était pas responsable, il jugea bon de dire suite à ses propos  «Je crois qu’elle t’aime beaucoup » La concernée aurait pu confirmer vu qu’elle était tout sauf sourde et qu’elle entendait forcément ce qu’ils se disaient mais il faut croire que les reptiles captaient toute son attention maintenant qu’elle était protégée par Tata Sol.

A peine la petite lâchée qu’elle trouvait une nouvelle chose à faire, direction le manège. Jusque-là, pas de problème, ça permettrait à Sol de se remettre d’avoir dû porter cette patate de nièce mais non, ça ne suffisait pas à Alice de faire du manège, voilà qu’elle leur proposait – Est-ce que ce n’était pas plutôt un ordre – d'en faire avec elle, allant jusqu’à désigner ce dans quoi ils devaient monter. Ce qu’il ne fallait pas faire pour faire plaisir à une enfant et à une Sol qui était partante. Il l’observa tandis qu’elle lui parlait danger et c’est sans réelle crainte des retombées qu’il rétorqua malicieusement  «Vivre dangereusement ne me pose aucun problème si c’est en ta compagnie. » oui ça allait se retourner contre lui mais il se débrouillerait par la suite, il ne s’en faisait même pas.
Après s’être occupé des places, d’être revenu pour mettre sa nièce sur son fidèle destrier, il aida, même si elle n’en avait pas forcément besoin, Sol à grimper dans son carrosse de princesse. Comment dire que niveau place, ça n’était pas l’éclate. Même en essayant de laisser cette pauvre Sol respirer, ce n’était pas ultra évident mais elle ne pouvait pas se plaindre, il n’y pouvait rien. Enfin, elle n’avait pas l’air de se plaindre, non elle préférait le taquiner suite à sa phrase précédente sur les demandes en mariage.  «Et bien non, figure-toi qu’aucune fille en dehors de toi ne mérite que je la demande en mariage et donc tu es la seule pour qui je me suis ridiculisé en public. » bien qu’il ne le regrettait pas un seul instant et que si c’était à refaire et bien il le referait sans l’ombre d’une hésitation. Elle valait le coup cette fiancée.

Cela dura quoi dix secondes avant qu’Alice n’ouvre sa bouche, mais quel poison cet enfant, il aurait dû dire à Sol de lui acheter un bâillon et non un ballon. Sol ne fut d’aucune aide puisque décidant de remuer le couteau dans la plaie en indiquant qu’elle ne les lâcherait pas avec ça. Oui enfin, il n’allait pas répondre oui exactement on va se faire des tonnes de bisous pour que la petite leur foute la paix. Après, il aurait l’air fin si elle répétait et puis même il fallait garder sa nièce innocente non mais ho. Oui moi aussi je me suis dit dix minutes c’est long mais j’avais la flemme d’effacer et de changer donc je me suis dit ouai c’est un manège qui dure trois plombes où ils font X tours A sa question, il la regarda avec une envie immense de répondre bah pour s’embrasser, enfin c’est bien ce qu’Alice attendait d’eux non ? Mais il allait peut-être s’abstenir parce qu’il était presque certain qu’il ne se défilerait pas par la suite si elle rétorquait quoi que ce soit. Il en était encore à chercher une répartie, plutôt dégoûté de ne pas pouvoir dire ce qu’il voulait en premier lieu, lorsque Sol rapprocha sa tête de lui. Qu’est-ce qu’elle faisait au juste ? Et bien il le su quand elle finit par poser sa tête sur son épaule. Il eut un léger sourire et oublia totalement qu’il n’avait répondu à sa question, occupé à la regarder. Ce fut donc elle qui prit de nouveau la parole et il est vrai qu’ils pouvaient réfléchir à cela  «Mais quand on est petit, on n'est pas dégoûté quand les gens se font des bisous normalement ? Dans mes souvenirs ça marchait comme ça ? T’étais comment toi ? » Oui ça ne répondait absolument à la problématique mais il devait se renseigner un peu.  

La seconde question était bien plus amusante et pour le coup, il trouvait trop mignon sa façon de montrer sa bague. Comportement qui faisait très jeunes fiancés d’ailleurs  «Tu sais que maintenant, à chaque fois que tu reverras Alice, il faudra que tu aies cette bague à ton doigt sinon elle va croire que tu m’as quitté? » Autant la prévenir qu’Alice les ferait suer et encore, Sol échapperait aux questions lorsqu’elle ne serait pas présente mais il était sûr d’avoir le droit aux elle est où ? Vous ne vivez pas ensemble ? Et plein d’autres questions bien chiantes.  «Organiser notre mariage nous disions. Tu veux qu’on vienne en calèche à défaut du carrosse ? Oh et promets moi que tu mettras une vraie robe de marié sinon je viens en jogging, t’es prévenu. » Non parce que quand même s’ils plaisantaient, il y a des choses sur lesquelles on ne plaisante pas.  «On est obligé d’avoir une pièce montée ou tu consens par amour à ce qu’on ait comme dessert un fraisier ? » oui c’était juste pour être chiant là.

Lorsqu’au bout des DIX minutes, le manège s’arrêta, Doryan n’avait pas spécialement envie de bouger, non mais il était bien là avec elle, ce n’était pas si grave s’ils ne voyaient pas le reste du zoo si ?  «Tooonton on va voir les lions? » Bah si c’était grave visiblement, Est-ce qu’il pouvait faire semblant de ne pas l’avoir attendu  «TOOONTON je vais tomber ! » Oh bah là si obligé de bouger, il soupira  «Notre enfant sera plus calme hein ? » C’est sur ces belles paroles qu’il descendit du carrosse pour aller sauver l’andouille qui s’était décrochée pour glisser mais qui se cramponnait au cheval par trouille de se faire mal. Il l’attrapa par la taille pour la poser à terre et attendre Sol. Ils étaient à peine repartis qu’Alice décida qu’il était de nouveau temps de s’arrêter  «J’ai envie de faire pipi. » Tien cette fois elle regardait son oncle qui regardait Sol l’air de dire, t’es une fille, c’est une fille, c’est pour toi cette mission.  «Oh des crêpes ! On peut en acheter? » Elle était sérieuse là ? « Je croyais que tu voulais faire pipi? » Et bah non, elle avait plus envie, elle voulait une crêpe, Doryan était un peu dépassé par la logique de cette enfant mais bon  «Tu veux une crêpe aussi Soledad ? »


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Soledad Velasquez
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Ven 9 Juil - 21:57




En bonne compagnie
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Bien, ils étaient donc d’accord. Doryan avait une chance folle d’avoir Soledad comme fiancée et de pouvoir profiter de sa ô combien merveilleuse présence tous les jours. De toute façon, elle lui avait déjà dit -très modestement- qu'il avait de la chance de l'avoir dans sa vie. Franchement, qu’avait-il à redire à ça, tout était parfait dans un monde parfait. D’ailleurs il le disait lui-même, il était comblé. C’était bien que la situation lui convenait à la perfection. Qu’il ait l’ait de manquer de s’étouffer avec les mots n’était qu’un détail insignifiant. Soledad choisit de ne pas y prêter attention, préférant opiner du chef avec enthousiasme pour lui montrer combien elle était d’accord avec lui. Et ça ne s’arrêtait pas là parce que si l’étape de rencontrer son frère ainé pour lui demander sa main -complètement fausse mais beaucoup trop drôle pour passer à côté- pouvait paraitre impressionnante -il suffisait de voir la tête que Doryan avait tiré quand Soledad lui avait parlé de cette tradition- la mexicaine ne comptait pas le laisser tomber. Déjà, elle lui conseilla d’apprendre quelques mots en espagnol. Oh, inutile qu’il devienne soudainement bilingue, personne ne s’attendait à ce qu’il converse avec l’ainé des Velasquez dans un espagnol parfait, quelques mots suffirait. Juste de quoi montrer à Diego qu’il faisait des efforts. Bon et éventuellement charmer maman Velasquez, ça aussi ça pouvait toujours se révéler utile. Mais en plus de ce conseil parfaitement utile, Soledad se dévouait pour lui donner quelques cours d’espagnol. Elle n’était pas mesquine, elle n’allait quand même pas le jeter dans la fosse aux lions sans lui donner un coup de main. Et puis elle aimait bien l’idée de faire découvrir cette part d’elle à Doryan, avec les membres de sa famille son espagnol natal venait souvent ponctuer ses phrases, mais quand elle se trouvait avec des personnes qui ne maitrisaient pas la langue elle faisait plus attention. Ses origines étaient une chose que le moldu connaissait peu sur elle. Bon, elle doutait que ces cours servent réellement un jour, mais ça lui faisait quand même plaisir de proposer. Pas qu’elle ne voulait pas que Doryan rencontre un jour son frère, mais certainement pas pour lui demander sa main. Enfin, connaissant le moldu ça finirait sans doute par arriver, rien que pour s’amuser à la mettre dans l’embarras.

Puisqu’ils étaient d’accord, ils purent reprendre leur visite. Et le moins que l’on puisse dire c’était que Soledad espérait que Doryan n’ait pas attendu avec impatience de voir son animal favori. Ils passèrent à peu près dix minutes devant l’enclos des tigres -et encore c’était généreux- avant qu’Alice ne décrète que c’était assez et qu’il était temps de passer à la suite. C’était fou comme les enfants avaient une énergie inépuisable, du moins jusqu’à ce qu’ils tombent de fatigue et qu’il n’y ait plus personne. Selon Doryan, le coup de mou ne devrait plus tarder pour Alice, ce qui ne serait pas étonnant vu comment elle avait passé la journée à courir partout. L’oncle était donc conscient que ce n’était qu’une question de temps avant que la petite ne réclame à être portée. Quand il avança qu’il pourrait la porter elle aussi si jamais elle fatiguait, Soledad ne put s’empêcher de rire en imaginant la scène. « Oui en même temps, je préfère encore te porter plutôt qu’avoir une espèce de tchouc tchouc et de ressembler à une bête de somme à vous tirer. » Un nouveau rire s’échappa des lèvres de la brune. Voilà une scène encore plus drôle à imaginer. Alice et elle confortablement installées dans une sorte de carriole pendant que Doryan les tirait dans tous le zoo. « Oh non, c’est une excellente idée le tchouc tchouc, je vote pour ça ! » Lança-t-elle avec un grand sourire. Vraiment, elle ne comprenait pas pourquoi ça ne lui plaisait pas, c’était quand même plus sympa que de se faire porter comme un sac à patates. Surtout quand c’était elle qui était destinée à finir en sac à patates. Finalement il n’y eu pas de tchouc tchouc ou de sac à patates comment placer cette expression trois fois de suite dans un rp, ce fut Alice qui eut l’honneur d’être portée, et correctement, ce ne fut cependant pas vers son oncle qu’elle se tourna mais bien vers Soledad. Et sans grande surprise, celle-ci ne reçut aucune aide de Doryan et se retrouva à parcourir la maison des reptiles avec la fillette dans les bras. « Je crois qu’elle t’aime beaucoup. » Soledad voulu maintenir son regard faussement blasé mais fini par l’abandonner pour laisser un sourire ourler ses lèvre. Oui, bon, ce serait mentir que de dire que ça ne lui faisait pas plaisir de savoir qu’Alice l’avait adopté si facilement. Elle tourna la tête pour observer quelques instants la petite fascinée par un gros lézard dans son enclos avant de retourner vers Doryan. « Je crois que c’est réciproque. » C’était qu’elle était attachante cette petite, même si elle aimait un peu trop les mettre dans l’embarras.

D’ailleurs, elle n’en n’avait pas fini avec eux. Après tous les coups qu’elle leur avait faits aujourd’hui, c’était un miracle qu’elle trouve encore de quoi les embêter. Mais ça c’était sans compter sur le carrousel. En un instant, Alice avait pris sa décision, elle s’installerait sur un beau cheval blanc pendant que les deux fiancés prendraient place dans un carrosse scintillant. Apparemment ils n’avaient pas le choix, mais ça convenait parfaitement à la mexicaine. Et selon Doryan, elle pouvait avoir tout ce qu’elle voulait. Ce qui était une remarque loin d’être prudente mais qui n’avait pas l’air de faire peur au moldu. « Vivre dangereusement ne me pose aucun problème si c’est en ta compagnie. » Soledad ne put s’empêcher de sourire. Il jouait avec le feu et il aimait vivre dangereusement, non décidemment Doryan n’avait rien de prudent. Et clairement, il maniait bien les mots par la même occasion. Il fallait l’avouer, se voir inclus dans cette remarque faisait plaisir à la mexicaine. « Tu ne sais vraiment pas dans quoi tu t’engages alors. » Lâcha-t-elle malicieusement. Au fond, elle était loin de chercher à ajouter du danger à son existence, quand ce n’était pas les ennuis qui la trouvaient elle menait une vie plutôt tranquille, mais elle s’amusait trop pour nier quoi que ce soit. Une fois Alice installée sur son preux destrier, ils s’installèrent dans le carrosse. La place manquait, c’était une évidence puisque c’était fait pour des enfants et non pas deux adultes, mais Soledad n’avait pas envie de s’en plaindre. Elle ne perdit pas un instant pour rebondir sur les propos de Doryan, lui prêtant une dizaine de demande en mariage par jour. « Et bien non, figure-toi qu’aucune fille en dehors de toi ne mérite que je la demande en mariage et donc tu es la seule pour qui je me suis ridiculisé en public. » A ces mots, la brune ne pu ignorer le sentiment de satisfaction qui vint l’envahir. Il aurait pu choisir de renchérir, de plaisanter, mais il n’en avait rien fait. Ca lui donnait l’impression de compter, d’être seule au monde, ce qui était un sentiment vraiment plaisant. « J’apprécie que tu te sois ridiculisé juste pour moi. » Souffla-t-elle avec un sourire sincère.

Sans grande surprise, Alice profita d’un bref instant de battement avant que le carrousel ne démarre pour leur demander s’ils allaient en profiter pour se faire des bisous. C’était qu’elle n’en loupait pas une cette petite. « Mais quand on est petit, on n'est pas dégoûté quand les gens se font des bisous normalement ? Dans mes souvenirs ça marchait comme ça ? T’étais comment toi ? » La tête posée sur l’épaule de Doryan, Soledad étouffa un rire. Il avait raison, Alice était l’exception qui confirmait la règle, ils étaient tombés sur la seule enfant qu’il ne couinait pas de dégoût quand des adultes se faisaient des bisous, c’était bien leur veine. Enfin, ils n’avaient pas testé mais puisqu’elle le réclamait ce n’était pas pour partir en courant ensuite. « Ah mais si ! Même mes parents ne pouvaient pas se faire de bisou sans qu’on fasse semblant de vomir avec mon frère et ma sœur. » Répondit-elle en hochant la tête avec enthousiasme. Elle sourit à ce souvenir, si à ce moment là les baisers de ses parents lui avaient parus être la fin du monde, désormais elle repensait à tout ça avec nostalgie. « Alice doit être l’exception qui confirme la règle. Et bien sûr c’est tombé sur nous. » Au fond elle ne s’en plaignait pas vraiment. Sans Alice et ses petites manipulations, ils n’en seraient certainement pas là. Fiancés pour de faux. « Tu sais que maintenant, à chaque fois que tu reverras Alice, il faudra que tu aies cette bague à ton doigt sinon elle va croire que tu m’as quitté ? » Son sourire s’agrandit. Ce qui la touchait, c’était tout ce que Doryan ne disait pas, mais qu’elle lisait entre les lignes. Il avait l’intention qu’elle revoie Alice, ce qui voulait dire qu’ils allaient continuer de se fréquenter. Même si Soledad ne comprenait pas pourquoi ce serait elle qui le quitterait, ni même pourquoi elle ferait une telle chose -ah on me dit BC dans l’oreillette- tout ça lui faisait plaisir. « Promis je la porterai à chaque fois, il ne faudrait quand même pas lui briser le cœur à cette petite. Je m’en voudrai trop. » En souriant aux cerises qui ornaient son doigt. Elle non plus elle ne le disait pas vraiment, mais elle comptait bien continuer de voir Alice. Et surtout de le voir, lui.

Puisque son regard était déjà posé sur sa bague de fiançailles, elle proposa qu’ils parlent organisation de leur futur mariage. « Organiser notre mariage nous disions. Tu veux qu’on vienne en calèche à défaut du carrosse ? Oh et promets moi que tu mettras une vraie robe de marié sinon je viens en jogging, t’es prévenu. » Soledad haussa un sourcil. Mais c’était qu’il avait vraiment un problème avec sa robe ce n’était pas possible ça. Elle était très bien sa petite robe pourtant, mais non ce n’était pas assez pour lui. Bientôt il allait faire une fixette. Et puis sa menace ils en parlaient ? Il pouvait râler sur sa robe mais lui il parlait de jogging pour un mariage quand même. Ce n’était clairement pas comparable.  « Oh tout de suite les menaces ! » S’exclama-t-elle en roulant des yeux. « C'est mal me connaitre que de croire que je ne vais pas avoir une vraie robe de mariée pour mon mariage. » Ah pour le coup il n’avait pas de souci à se faire. Soledad aimait toujours autant le shopping et s’apprêter alors le jour de son mariage elle comptait bien s’offrir une magnifique robe. « Par contre je peux faire l’impasse sur la calèche, j’ai toujours trouvé que les décapotables vintages avaient plus la classe. » Reprit-elle d’un ton amusé. Le carrosse c’était bien sympa pour ce manège, mais elle en avait vu plein pendant ses études à Poudlard. Pour elle, ça n’avait plus grand-chose d’exceptionnel, même si elle se doutait bien que Doryan ne parlait pas de calèches tirées par des chevaux qui avaient l’air d’être morts. Elle ignorait si le moldu aimait les voitures, mais de son côté elle trouvait qu’une décapotable vintage pour un mariage, ça faisait son petit effet. « On est obligé d’avoir une pièce montée ou tu consens par amour à ce qu’on ait comme dessert un fraisier ? » Soledad leva le nez pour lui adresser un sourire. Ah encore un truc avec lequel il n’allait pas la lâcher, les fraises. Ca aussi c’était une obsession. Au moins cette fois il ne s’agissait pas de glace. Elle fit mine de réfléchir quelques instants, comme si elle pesait le pour et le contre. Comme s’il y avait besoin. « Par amour je suis prête à faire un effort et à accepter le fraisier. Mais c’est bien pour toi que je fais ça. » Lança-t-elle finalement. Elle replaça sa tête sur son épaule avant d’ajouter un « Et peut-être un peu parce que je n’aime pas vraiment les pièces montées. » d’un ton parfaitement innocent, comme si c'était un argument peu important.

Lorsque le manège s'arrêta, Soledad ne fut pas pressée de bouger. Elle était bien aux côtés de Doryan, à raconter des bêtises qui lui mettaient le sourire aux lèvres. A simplement profiter de sa présence et de sa main dans la sienne. Sauf qu'ils n'étaient pas seuls et qu'Alice se rappela à eux, brisant la petite bulle du carrosse. Il y eut un bref moment de flottement, comme s'ils espéraient secrètement qu'elle les oublie, mais bien sûr ce ne fut pas le cas. Voilà qu'elle se mettait à crier qu'elle allait tomber, forçant son oncle à abdiquer pour aller la récupérer avant que les services sociaux ne s’en mêlent. C'était ça où elle débarquait par surprise dans le carrosse. « Notre enfant sera plus calme hein ? » Soledad lui lança un regard surpris. Ah, ils n'étaient même pas encore mariés pour de faux que déjà il parlait enfant. Très bien. Elle esquissa un sourire mais n'eut même pas le temps de rétorquer que déjà il s'extirpait du carrosse pour rejoindre sa nièce, sûrement très satisfait de son petit effet. Quelques instants plus tard, ils reprenaient leur chemin dans le zoo, à la recherche de l'enclos des lions qu'Alice voulait voir. Mais d'abord elle réclamait une pause pipi. Soledad regarda Alice, qui regardait Doryan, qui... La regardait, elle. Ah, d'accord. Message reçu. Apparemment elle jouait les tata Sol pour ça aussi. Pourquoi pas, ce n'était pas ça qui allait la déranger. Elle n'eut cependant rien le temps de dire que la petite voulait une crêpe. A croire qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait exactement. « Tu veux une crêpe aussi Soledad ? » Soledad sourit en voyant l'air dépassé de Doryan. A son anniversaire elle lui avait dit qu'il finirait la journée sur les rotules, ce serait bien le cas. Alice était loin de les épargner, mais c'était drôle. Pour survivre ils allaient bien avoir besoin d'un peu de sucre. « Puisque c’est si gentiment demandé, je veux bien. » Acquiesça-t-elle. Elle lui demanda une crêpe au sucre tandis qu'Alice en voulait une au nutella -évidemment. Pendant que Doryan faisait la queue, Soledad en profita pour accompagner la fillette aux toilettes. Elle la voyait parfaitement réclamer d'aller faire pipi de toute urgence alors qu'elle avait les mains pleines de chocolat, autant éviter.

Leurs crêpes en main, et Doryan remercié, ils reprirent le chemin de leur visite. Alice voulait voir les lions, ce fut donc par là qu’ils se dirigèrent tout en mangeant. Une fois devant l’enclos, ils purent observer les animaux, sauf que ceux-ci étaient loin de se montrer particulièrement impressionnant puisqu’ils dormaient tous, étalés sur le sol. Grosse journée pour eux apparemment. Même si elle était mignonne avec son nutella partout autour de la bouche, Alice avait surtout l’air déçue. « Mais ils font que dormir. » A sa moue, il était clair qu’elle s’attendait à un peu plus d’action du coté du roi des animaux. Soledad échangea un regard avec Doryan, ils n’avaient pas besoin de rester là bien longtemps si c’était pour que la fillette n’apprécie pas le spectacle. La mexicaine jeta un coup d’œil autour d’elle et fini par repérer un panneau qui avait déjà attiré son attention un peu plus tôt. Elle se tourna vers la petite. « Je sais ce qu’il te faut, Alice, viens. » Lui souffla-t-elle avec un sourire complice. Il n’en fallu pas plus pour motiver la fillette à la suivre. Au regard de Doryan, elle répondit par un sourire entendu. Ce serait la surprise. Il leur fallu seulement quelques minutes pour arriver devant un grand bâtiment entièrement vitré. La serre aux papillons. « Tada ! » S’exclama Soledad avec enthousiasme. Un endroit avec tout plein de papillons de toutes les couleurs qui voletaient librement autour des visiteurs, voilà qui devrait plaire à Alice, surtout vu son ballon. Une fois à l’intérieur, la mexicaine fut charmé par l’endroit rempli de végétation et surtout des petites bestioles colorées. Alice décréta rapidement qu’elle allait trouver un cocon et s’éloigna un peu. Les prunelles de Soledad suivirent le vol d’un joli papillon bleu avant de se fixer sur Doryan. « Regarde. » Lui souffla-t-elle en désignant son épaule sur lequel un papillon s’était posé. Elle lui offrit un sourire. « Tu crois que c’est comme les étoiles filantes et qu’il faut faire un vœu ? »  

CODAGE PAR AMATIS




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