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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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On oublie le passé que si on le désire vraiment. [William & Thomas] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Dim 14 Mar - 15:42

La fin de l'année scolaire était arrivée, était-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Thomas ne le savait pas réellement, il y avait tellement de danger qui menaçait la communauté magique à présent, que le professeur de Poudlard venait irrémédiablement à s'inquiéter pour eux. Qu'ils soient simples collégiens ou qu'ils soient déjà des étudiants, ils ne restaient pas moins tous sous sa protection au cours de l'année quand ils habitaient dans l'école de sorcellerie et qu'il venait à les croiser dans chaque partie du château tout au long de la journée et même parfois une bonne partie de la nuit. Ce qui amusait fortement Thomas de pouvoir les reprendre quand ils étaient là à se retrouver une fois le soleil couché depuis longtemps, s'amusant à jouer les rebelles ou juste pour retrouver quelques instants l'élu de son cœur. C'était sans doute un reste de son passé en tant que préfet. Il ne pouvait pas se permettre ce genre de choses, bien qu'il s'était amusé lui aussi en tant qu'étudiant quand il était à Poudlard, il savait pour autant qu'il ne devait pas faire la moindre erreur. Leur père, aussi aimant qu'il pouvait être, semblait attendre beaucoup de choses de lui, peut-être même trop. Il était le premier né, il était l'aîné, c'était à lui de montrer l'exemple. Et sincèrement Thomas se demandait à quoi cela pouvait avoir servis ? Car quand on voyait les incartades et le mauvais caractère de Sean, les deux frères ne pouvaient pas être plus éloignés l'un de l'autre. Mais on lui avait demandé d'agir ainsi, et il s'y était plié bon gré, malgré, ne voulant nullement décevoir son père. C'était d'ailleurs une fois qu'il avait quitté l'école de sorcellerie que tout s'était réellement compliqué entre eux. Quand on voyait les résultats excellents qu'il avait pu produire, le père O'Malley avait décrété que c'était un profond gâchis de le mettre au service de la recherche sur les créatures magiques plutôt que de l'employer ailleurs. Cette fois, Thomas avait bel et bien la volonté de dire non et rien, ni personne ne pouvait l'empêcher de cela. Sauf la mort de son père.

Si aujourd'hui, il faisait ce qu'il avait toujours voulu faire, il n'y a pas si longtemps que ça encore, il vivait une autre existence, dans un autre bureau, dans une autre institution. C'était au Ministère de la Magie qu'il avait fait ses premières armes, qu'il avait passé ses premières années dans le monde des adultes. Même s'il n'avait jamais rêvé de cette vie, il ne la regrettait pas non plus. Il avait appris plein de choses, il avait compris plein de choses aussi, c'était aujourd'hui encore une expérience qui l'avait véritablement aidé à gérer certaines éléments, et de cela il en était reconnaissant. De plus, il avait gardé contact avec certains de ces collègues, des collègues qui étaient devenus amis au fil du temps. Il avait donc profité de la fin des cours à Poudlard pour pouvoir se rendre à Londres et ainsi déjeuner avec l'un d'eux. Le repas avait été des plus agréables, bonnes conversations, joyeuses rigolades et des mets très bons. Cela lui avait fait réellement du bien de sortir un peu de l'environnement direct du château et de tout ce qu'il y avait avec. Ils avaient alors continué à discuter, regagnant même le Ministère ensemble avant de rejoindre le bureau des oubliators. Thomas fit alors quelques pas dans cet antre qui avait été aussi le sien pendant de nombreuses années, lançant un regard vers le bureau qui avait été le sien puis se fixant sur la porte qui menait à celui du chef. Il ne savait depuis combien de temps il ne l'avait pas vu, ou pas vraiment, depuis combien de temps il ne lui avait pas adressé la parole surtout. Thomas s'excusa alors auprès de son ami et combla la distance entre lui et la porte qu'il poussa légèrement. « Bonjour Mr Ombrage. »
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Anonymous
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INRP
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Dim 14 Mar - 17:48
On oublie le passé que si on le désire vraiment. [William & Thomas] ThomiamOk

On n’oublie le passé que si on le désire vraiment



8 juillet 2020.

Les vacances scolaires, voilà bien une période particulière… Bien sûr, j’étais heureux à l’idée de pouvoir voir mes enfants plus facilement, sans avoir à chercher un prétexte quelconque pour venir à Poudlard – mais bon, depuis quelques mois, je n’avais même pas besoin de prétexte, puisque je retrouvais assez régulièrement ma douce Meredith à la moindre petite occasion. Bien que nous ayons toujours été proches, elle et moi, mettre le nom de « couple » sur notre duo, cela faisait drôle. Une amitié comme la nôtre, qui avait pris cette tournure plus sentimentale en avril dernier, cela ne me ressemblait pas vraiment… Je ne cherchais pas à analyser, enfin, j’essayais de ne pas le faire, surtout, mais je ne pouvais m’empêcher de me demander ce qu’aurait été ma vie si j’avais eu une femme comme Meredith Carrow plutôt qu’Elianor… Mais je ne pouvais décemment pas m’interroger de cette façon, cela n’aurait pas été correct à l’égard de Mrs Carrow… et tout le monde savait bien que je n’aurais jamais voulu cela.

Soit.
Alors que mes enfants n’avaient plus cours, je travaillais. Evidemment. Je n’avais pas la patience nécessaire pour enseigner, ce n’était pas une profession dans laquelle j’aurais pu m’épanouir… Il y avait bien trop d’éléments hors de contrôle, qui ne dépendaient pas du professeur… Oh, je reconnaissais très facilement tout le mérite des professionnels de l’éducation. Non seulement je me souvenais de ma propre jeunesse, mais j’avais eu l’occasion aussi d’entendre certaines choses, racontées par Mery ou Phobos, ou même des récits de mes propres enfants…
Deux mois de vacances, est-ce que ça valait la peine de se ruiner les nerfs en rongeant son frein pour supporter des adolescents et des adulescents ? Je n’en aurais pas été capable et je le savais très bien. Et puis, quel était l’importance laissée à l’épanouissement intellectuel des enseignants ? On n’en parlait jamais, donc, je supposais que ce n’était pas une priorité… encore une bonne raison pour moi de préférer travailler ici, au Ministère. J’avais mon bureau qui était tel que je le voulais, j’avais ma secrétaire, Ariane, compétente et dévouée, puis des employés plus ou moins consciencieux…
Au bureau des oubliators, l’été, c’était comme n’importe quelle autre saison. A ceci près que les cols des chemises étaient plus facilement ouverts. J’avais ôté ma veste, mais je demeurais avec le veston par-dessus la chemise. Dans l’enceinte de mon bureau, lorsque j’étais seul, je pouvais me permettre cette tenue décontractée…

Néanmoins, lorsque j’entendis du mouvement derrière la porte de mon bureau, je m’empressai d’enfiler ma veste, hors de question de donner l’impression d’un quelconque laisser aller. Ce n’était pas mon genre. Certainement pas au bureau. J’ouvris donc la porte et me retrouvai nez à nez avec l’un des fils de Myrna.
Il n’était pas bien difficile de songer au passé, en cet instant. Quelques années plus tôt, Thomas avait fait partie de l’équipe, il s’était montré efficace et sérieux dans le travail, mais ce n’était pas sa vocation et cela se voyait.

« Bonjour, Thomas… » Il m’appelait « Mr Ombrage »… comme la toute première fois qu’il était venu ici, avant d’être engagé… alors que je le connaissais déjà. J’avais apprécié l’effort, mais je n’avais jamais empêché personne de me demander pour m’appeler par mon prénom. D’ailleurs, il m’arrivait plutôt de demander aux gens de m’appeler plus simplement, même si se faire servir du « Monsieur » avait un petit côté agréable, mais cela dépendait avec qui, finalement.

En fait, sa visite me faisait plaisir. C’était inattendu, mais plutôt bienvenu. Et j’étais de bonne humeur. « Veux-tu entrer un moment ? »
J’avais d’excellents thés à proposer lors de mes rendez-vous professionnels, notamment du thé blanc et du darjeeling de plusieurs saisons, en fonction des goûts de chacun.
« J’ai l’impression que ça fait une éternité que je ne t’ai pas vu… Comment vas-tu ? »
J’avais envie de lui demander s’il était heureux, s’il estimait avoir réussi sa vie, s’il s’épanouissait dans son poste d’enseignant, s’il avait prévu de profiter des vacances scolaires pour voyager… Mais je m’abstins. Il m’avait appelé Mr Ombrage… ce qui impliquait une certaine distance.

« Allez, entre. » Je m’écartais pour le laisser passer la porte et entrer dans mon bureau. J’ignorais les raisons et le but de sa visite, mais peu importait. Pour le moment, j’étais plutôt heureux de le voir et je me forçais à ne pas partir dans des questionnements incessants. J’aurais bien assez tôt des réponses à mes interrogations.

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Anonymous
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Dim 28 Mar - 9:45
Sa carrière d'oubliator avait presque duré dix ans en tout et pour tout, c'était presque pour le coup ce qu'il avait fait le plus longtemps dans son existence, la même activité pendant dix longues années. Et il avait été fier, et même heureux de travailler là-bas, même si ce n'était clairement pas ce qu'il avait imaginé un instant pour lui, et qu'il avait avant tout accepté cet emploi après le décès de son père, et qu'il lui était devenu limpide qu'il ne pourrait en aucun cas abandonner sa mère, ni le reste de sa famille dans un instant comme celui-ci, l'aidant pour pouvoir assurer les dépenses de la maison, mais aussi pour pouvoir jouer d'une certaine façon le rôle de père auprès de ses deux petits frères et de sa petite sœur. Cela avait été une épreuve pour lui, il le reconnaissait, mais il fallait aussi se rappeler que c'était dans les épreuves qu'on se construisait, qu'on grandissait. Et Thomas avait grandi, bien plus qu'il ne l'aurait jamais imaginé, il avait véritablement pris conscience de ce qu'était le devoir et les responsabilités. Et même s'il ne le dirait jamais à voix haute, il était plus que sûr que s'il n'avait pas fait ce métier-là, il n'aurait pas pu s'engager ensuite dans son travail de professeur comme il le faisait actuellement. Alors oui, il était redevable de cette expérience, et s'il fallait recommencer il le ferait sans aucune hésitation. Mais il avait aussi quitté le service quand l'occasion lui avait été donné de pouvoir voyage et reprendre ses recherches et ses projets qu'il avait mis de côté il y a si longtemps. Il avait besoin de vibrer pour ce qu'il faisait dans la vie, il avait besoin de bouger, de voir des choses différentes et de faire des choses différentes également. Il ne savait vraiment pas rester en place et c'est notamment ce qui lui plaisait avec son métier d'enseignant, c'est qu'il ne pouvait pas dire qu'il avait véritablement le temps de s'ennuyer, mais il ne pouvait pour autant qu'être redevable au service dans lequel il avait travaillé, surtout qui était essentiel vu ce qu'il se passait actuellement.

Il aurait sans doute pu partir rapidement après avoir raccompagné son ancien collègue et ami jusqu'à son bureau. Mais en voyant que William était là, il se dit qu'il pouvait finalement se décider à aller le voir, à aller lui parler, à aller peut-être l'affronter. Il ne pouvait réellement savoir comment tout cela allait se passer alors qu'ils étaient en froid depuis un certain, ou plutôt parce qu'il avait décidé de se mettre en retrait dans leur relation. William semblait surpris de se retrouver face à Thomas, mais il semblait également content de le voir ici, ce qui poussa tout naturellement le professeur de Poudlard à sourire quelque peu à son tour, comme un vieux rouage qui se remettait alors en mouvement. Il hocha la tête à sa proposition. « Je veux bien oui, j'espère ne pas te déranger en tout cas ... » Il pouvait se douter que les moments où William était installé à son bureau devait être de plus en plus rare et il n'avait pas envie d'interrompre un temps de repos pour le sorcier d'une façon ou d'une autre. Il était chef de service ce qui faisait que ses subordonnés attendaient forcément des ordres de sa part, mais il devait aussi travailler avec certains autres services du ministère de la magie, et bien souvent cela se faisait toujours dans l'urgence. « C'est un peu le cas, je le reconnais … Le boulot, la vie …  Tout ça, tout ça quoi. Tu connais. » Il entra dans la pièce et il attendit qu'il referme la porte pour reprendre la parole. « Je me porte bien, je te remercie. Et toi, tu as l'air d'être en forme ? » L'homme était pareil que dans son souvenir, c'était troublant et à la fois rassurant. Il ne saurait dire pour autant depuis combien de temps ils ne s'étaient pas vu en tête à tête, qu'ils n'avaient pas échangé, plus que les politesses d'usage.
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Anonymous
Invité
INRP
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Mer 31 Mar - 16:55
On oublie le passé que si on le désire vraiment. [William & Thomas] ThomiamOk

On n’oublie le passé que si on le désire vraiment



8 juillet 2020.

Dans la vie, il fallait parfois faire des choix qui pouvaient s’avérer plus nécessaires que volontaires. C’était un peu ce que signifiait être adulte et assumer ses responsabilités, au fond… Mon père me l’avait souvent répété, dès ma plus tendre enfance : « On ne fait pas toujours ce que l’on aime, dans la vie »… Et il avait raison, bien que je ne pusse que trouver que je n’étais pourtant pas trop mal loti.
Oh, bien sûr, comme tout le monde, j’aurais changé quelques points de mon histoire si j’en avais eu l’occasion, mais si c’était aussi simple que cela, ça se saurait depuis longtemps. Mais, avec le temps, les responsabilités, la vie de famille et tout cela, on finissait peut-être par apprécier des choses qui, de base, ne nous auraient pas forcément rendu heureux. En l’occurrence, j’aimais bien mon poste au Ministère. Je n’aurais pas pensé faire carrière dans le domaine, mais l’esprit humain et, plus particulièrement, la mémoire humaine avaient depuis longtemps suscité mon intérêt. J’avais mené des expériences avec mes oubliators, nous avions quelques pistes de réflexion pour utiliser à bon escient les techniques de notre métier.
J’avais d’ailleurs certains projets sur lesquels je travaillais dès que j’en avais l’occasion, même si le temps avait une fâcheuse tendance à me manquer ces derniers mois. Enfin, au moins, j’étais moins pris pour des raisons familiales puisque je passais le plus clair de mon temps seul ou avec ma compagne du moment… mais ce n’était pas la même chose. Au fond, je commençais à comprendre pourquoi Tobias trouvait que mes relations amoureuses avaient tendance à me pomper beaucoup plus d’énergie que nécessaire… Peut-être que je m’étais lancé trop vite dans une relation de couple avec Meredith, parce que, concrètement, je n’avais jamais été vraiment amoureux d’elle. Je l’aimais bien, oui. Mais je ne l’aimais pas comme j’aimais mon épouse. C’était un sentiment différent…

Enfin, ce n’était ni le lieu ni le moment pour penser à cela. Comme j’avais ouvert la porte à Mr O’Malley pour le faire entrer dans mon bureau, ce fut avec le sourire que je l’accueillis. Sa visite me faisait plaisir, vraiment. Même si je me doutais bien qu’au départ ce n’était sans doute pas pour moi qu’il était venu.
« Ne t’en fais pas, j’ai un peu de temps devant moi… » J’opinai à ses paroles concernant les emplois du temps. « Evidemment… mais tu vas être en vacances pour quelques semaines… Tu comptes voyager un peu ? »

Deux mois de vacances… Assurément, si j’avais cela, je voyagerais. C’était une belle période pour cela et tant qu’il n’avait pas de charge de famille, j’étais d’avis que Thomas devait en profiter pleinement. C’étaient des moments qui ne revenaient jamais par après, tout cela.
Passant près de mon bureau, je rangeai rapidement quelques parchemins, les empilant en les classant par ordre chronologique, tandis que le fils de Myrna prenait de mes nouvelles à son tour.

« Ça va. Ça commence à se calmer un peu… » Je ne savais pas de quoi il était au courant, mais une réponse aussi évasive ne pouvait pas être satisfaisante. Pas tout à fait en tout cas. « Septima voudrait vivre avec moi. » Même si ce n’était pas le plus simple à organiser, étant donné les circonstances. Mais une partie de moi était tout de même plutôt heureuse de ce choix de ma fille. Cela me faisait me sentir important pour elle. Et ça, ça valait de l’or.

« Tu as le temps pour un thé ? »

Je me montrais toujours accueillant et bienveillant avec mes invités. C’était une habitude que j’avais toujours aimé cultiver. Ce n’était pas que du paraître, à mes yeux, il était normal de s’appliquer à respecter les convenances de ce genre.
« Ça me fait plaisir de te voir, Thomas. Comment va Myrna ? » Depuis l’hiver dernier, au moment où j’avais fait mon entrée au Conseil d’Administration, mon amie avait pris ses distances avec moi. Elle était d’une autre allégeance, alors, forcément, quand la politique entrait en ligne de compte, cela n’était pas l’idéal pour une relation… même d’aussi longue date. Mais je n’avais jamais feint d’être quelqu’un d’autre, à vrai dire, la famille O’Malley n’avait juste jamais eu l’occasion d’aborder les sujets du genre avec moi, c’était tout… Mais je n’aimais pas l’idée d’avoir perdu des amis dans cette ascension soudaine. Au fond de moi, même, cela me pesait sûrement bien plus que ce que je voulais bien laisser paraître.
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Anonymous
Invité
INRP
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Dim 18 Avr - 6:08
Il n'y avait pas de regret chez Thomas, de l'homme qu'il avait été, du parcours qu'il avait fait et qui l'avait conduit à ce qu'il était, à ce qu'il faisait aujourd'hui. Après tout, chaque moment de sa vie lui avait permis d'avancer, parfois dans la douleur, il pouvait aisément le reconnaître, mais dans tous les cas, il avait réussi à avancer, et il n'en était pas peu fier à présent. Il était certain que quand on lui avait proposé cet emploi au ministère peu de temps après sa sortie de Poudlard, il n'en avait nullement voulu, il avait des rêves et voulait les accomplir, car s'il ne le faisait pas à son âge, à quel moment pourrait-il y parvenir. A l'époque, il n'avait pas de réponse à cette question et il ne voulait pas attendre de voir ce que la vie pouvait lui apporter comme opportunité, il voulait se créer lui-même sa chance, cette chance de vivre sa vie comme il l'entendait. Il n'était pas fou, il en était certain, il avait conscience qu'il avait certaines responsabilités malgré tout, mais il n'avait pas pour autant la volonté de se lancer dans un projet irréalisable et d’exploser en plein vol, juste pour pouvoir dire qu'il l'avait fait, envers et contre tout. Thomas était un jeune homme débrouillard, qui avait une soif de connaissance illimité, il voulait découvrir, il voulait apprendre, il voulait profiter également de sa vie, mais il savait que même si les temps venaient à être durs, il ne viendrait pas à supplier ses parents de l'aider financièrement, il était prêt à accepter des petits boulots, que ce soit dans le monde sorcier ou dans le monde moldu pour pouvoir continuer à vivre sa vie comme il l'entendait, il ne voulait pas être un poids pour la société, et encore moins un poids pour ses parents. Cette décision était la sienne, sa famille n'avait pas à en payer les conséquences par la suite.

Mais voilà, les choses ne s'étaient pas passées comme il l'avait prévu, et quand bien même, qui aurait pu prédire la mort de son père, il était encore jeune, il avait encore toute la vie devant lui, il ne pouvait pas venir à les quitter, à les abandonner comme ça du jour au lendemain. Et pourtant, c'était ce qu'il s'était passé et Thomas en avait été profondément traumatisé. Le deuil de son père n'avait pas été une chose facile à faire, et il avait pu compter sur William dans ces moments-là, toujours proche de la famille, encore plus depuis la mort de son paternel. Il avait toujours été là pour lui, et il pouvait le dire sans honte, il avait représenté pour lui un second père avec qui il avait pu partager les moments de sa vie d'adulte puisque c'est ce qu'il était devenu après la perte du premier. Et ça avait été d'autant plus dur d'apprendre de sa bouche, qui était un partisan des mangemorts, et même un membre actif de ces derniers, alors qu'il les fréquentait, eux des sang-mêlés, et notamment par la présence de Leah qui n'avait aucun pouvoir, mais qui n'en restait pas moins sa sœur, son sang. Il s'était alors senti trahi et avait pris la décision de s'éloigner de William, devant alors enterré un second père. Thomas hocha doucement la tête à sa question. « Cette année, je ne vais pas partir beaucoup pendant les vacances, j'ai d'autres projets et notamment je dois donner quelques cours de soutien à certains élèves qui me l'ont demandé. » Il ne savait pas si William était au courant de la requête de sa fille le concernant, et il préféra donc taire le nom. Il fronça quelque peu les sourcils face à la phrase du sorcier. « Septima veut vivre avec toi et … Tu le veux aussi ou cela te convient comme c'est aujourd'hui ? Il manque un bout de phrase à ce que tu viens de dire, je le crains. Ce n'est que mon avis bien sûr, mais je pense que c'est une bonne chose si ta fille veut se rapprocher de toi, c'est une occasion qu'il ne faut pas manquer. » Mais après, il n'était pas à sa place pour autant. « Oui je veux bien un peu de thé merci. Comme tu l'as dit, je suis en vacances, donc j'ai un peu de temps devant moi. » Il eut un petit sourire à l'évocation de sa mère, William avait toujours eu beaucoup de soin à l'égard de cette dernière. « Toujours égal à elle-même, elle impose les repas de famille le dimanche midi, avant de tous nous passer à la question pour savoir ce que l'on fait de notre vie privée et quand nous serons décidé à nous marier et à avoir des enfants. Bien évidemment, étant l'aîné, elle est pire avec moi qu'avec les autres. »
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Anonymous
Invité
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Sam 8 Mai - 16:00
On oublie le passé que si on le désire vraiment. [William & Thomas] ThomiamOk

On n’oublie le passé que si on le désire vraiment



8 juillet 2020.

Je trouvais toujours agréable de pouvoir retrouver un ancien collaborateur. Il y avait déjà quelque temps que je n’avais pas revu Thomas O’Malley… c’était une très bonne surprise, à vrai dire et je ne pouvais qu’être heureux d’avoir ainsi l’occasion de retrouver l’homme et de passer un moment avec lui.

Quand il avait commencé à travailler au Ministère, ce n'était certainement pas par vocation, mais je n'avais rien dit. Je trouvais sa démarche tout à fait honorable et il était évident que jamais je ne me serait opposé à ce choix. J'avais plutôt essayé d'être un soutien, un vrai. En un maximum de circonstances possibles, parce que traverser un deuil n'était facile pour personne et quand cela vous ajoutait des responsabilités que vous n'aviez pas demandées, c'était sans nul doute encore pire.
Par amitié pour Myrna, d'abord, puis par attachement aux garçons, j'avais fait ce que je pouvais. Même si ce n'était, au fond, pas grand-chose, j'avais essayé d'être présent, de proposer des sorties à Thomas et Sean pour leur changer les idées de temps en temps, ce genre de choses. J'avais voulu être une oreille attentive et un soutien quand c'était nécessaire. Jamais je ne m'étais demandé si c'était oui ou non une bonne façon de faire, mais je n'aimais pas l'idée que de jeunes gens aient à grandir trop vite à cause de la perte d'un parent.

Je n'avais jamais vraiment fréquenté Colin O'Malley, soyons clairs. Cet homme était un moldu et je n'avais rien en commun avec lui, à part Myrna. Mais sa mort avait laissé un tel vide dans la vie de mon amie et de leurs enfants que j'avais tenu à jouer le rôle que tout ami aurait joué dans ces circonstances. J'avais même vraiment pris sur moi pour ne jamais dire un mot plus haut que l'autre au sujet des moldus, par respect pour Myrna et les enfants. J'étais bien placé pour savoir que les parents faisaient parfois des choix pas très judicieux en termes de partenaires de vie, mon propre père ayant choisi une sorcière impure à souhait.

Bref, la présence de Thomas O'Malley ici était un événement que j'estimais positif. J'avais toujours apprécié discuter avec lui, même quand il était encore tout jeune, il avait toujours eu une curiosité qui le poussait à vouloir apprendre et découvrir un tas de choses et il s'intéressait à tant de sujets... Converser avec lui s'était toujours avéré intéressant.
Il évoqua donc ses projets pour l'été, et notamment les cours particuliers qu'il allait dispenser à des élèves... en ce compris ma propre fille.
« Ah oui, j’ai parlé à Septima de prendre quelques cours… Elle a besoin d’une méthode de travail qui lui corresponde vraiment… » Comme le professeur O’Malley allait s’en rendre compte si ce n’était déjà fait, ma petite princesse n’était pas dénuée de capacités, aussi ajoutais-je : « Elle manque de confiance en elle… et ça lui joue des tours. Venant d’un professeur plutôt que de son père, les conseils ne pourront que mieux passer, j’imagine…»

En tout cas, j’espérais vraiment que Thomas allait pouvoir faire en sorte que ma fille puisse amenuiser son fichu mensonge en lui donnant quelques trucs pour l’aider à prendre confiance. Ce serait déjà très bien… Mais je ne pouvais pas révéler les secrets de Septy à Thomas, même si une partie de moi restait persuadée que cela aurait pu être la chose à faire… Je ne pouvais pas prendre de décision sans en référer à ma femme et ça, ça compliquait tout.

J’avais donc lâché l’information concernant le désir de ma fille de vivre avec moi. Marcus avec sa mère, Septima avec son père. Une famille déchirée… voilà ce que nous étions… Et si les propos de Thomas étaient plutôt positifs dans le sens où il trouvait que c’était plutôt bénéfique que Septy me choisisse, je ne pouvais me résoudre à ne penser qu’en ces termes.
« Eh bien disons que l’annonce à mon épouse ne s’est pas forcément passée de la meilleure façon possible. » Enfin, je n’allais pas non plus entrer dans les détails. Il y avait longtemps maintenant que je n’avais pas eu de discussion aussi privée avec le sorcier, alors je n’allais certainement pas commencer par aborder quelque chose d’aussi délicat avec lui.

Comme il avait accepté le thé, je demandais à Ariane, ma secrétaire, de faire préparer le Darjeeling pour mon invité et moi.
Parfois, j’avais envie de pouvoir prendre quelques jours de vacances, il y avait longtemps que je ne m’étais plus octroyé ce plaisir… Moi qui aimais voyager, c’était un peu calme, voire mort, de ce côté, ces derniers temps… A part les fêtes de fin d’année, enfin, Noël plus précisément, que nous avions passées en famille chez ma sœur, en Norvège, et ce voyage en Italie qui, finalement, était peut-être une bien mauvaise idée, je n’avais pas beaucoup séjourné à l’étranger…
« J’espère que tu auras l’occasion de mener à bien tes projets pour cet été. »
La discussion était cordiale, mais je ne voulais rien forcer. Je savais bien que la famille O’Malley avait pris comme une trahison mon appartenance aux rangs des mangemorts et que le fait que cela soit révélé lors de mon accession au Conseil d’Administration n’avait été perçu comme rien d’autre que comme un coup de dague dans le dos. Par Myrna, en tout cas. Pour ses enfants, je n’avais pas réellement creusé la question, mais au fond cela ne changeait rien à qui j’étais. Nous n’avions pas les mêmes opinions, certes… et après ? Je ne m’étais jamais pris à la fille de mon amie, alors qu’elle n’avait aucun pouvoir… moldue ou cracmolle, je n’avais jamais cherché à savoir avec précision, elle aurait pu, pourtant, être une cible de choix. Mais je n’avais même jamais évoqué Leah. En aucune circonstance. Un silence qui avait peut-être protégé la jeune fille. A tort ou à raison, au final, étant donné l’historique de la fille en termes de relations amoureuses, mais je ne voulais pas me mêler de tout cela. Ça ne m’intéressait pas.
J’eus un sourire. Je reconnaissais tellement bien mon amie dans ce que l’homme me disait. C’était dommage que nous ayons eu à couper les ponts de la sorte. J’avais toujours apprécié cette femme pour ce qu’elle était, pour son caractère et pour sa franchise.
« Eh bien ! ça ne m’étonne pas… Ta mère a toujours adoré les enfants et vous êtes tous adultes, à présent… Elle a hâte de pouvoir chouchouter ses petits-enfants ! » Moi aussi j’adorais les gosses, mais mes enfants étaient trop jeunes pour que je pense en ces termes. J’espérais, d’ailleurs, qu’aucun n’aurait l’idée folle de devenir parent avant de se créer une vraie situation stable et durable. « Il faudrait que l’un de vous quatre trouve quelqu’un pour que Myrna ait un interrogatoire digne de ce nom à mener… »
Mais cela me renvoyait, aussi, à ma propre existence, et j’ajoutais, en toute simplicité :
« En tout cas, le jour où tu trouves ta perle rare, bichonne-la, prends-en soin… Il n’y a rien de plus précieux et on ne s’en rend compte que quand on l’a perdu… »
Ariane frappa à la porte pour apporter le thé et je la remerciai poliment avant de remplir les deux tasses.
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