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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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L'amour au quotidien [Pv: Khris] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 16 Jan - 3:53
L’amour au quotidien.

Le soleil est déjà levé depuis deux bonnes heures et ce n’est pourtant que maintenant que Valentinia ne sent ses caresses sur son visage. Pas un son n’émane de la chambre où elle se trouve, de la même façon que, comme figé sur un tableau, rien ne bouge. A l’exception peut-être de deux poitrines, se relevant et s’abaissant à un rythme régulier, celui d’une respiration calme et sereine. A cette fresque s’ajoutent donc deux corps enlacés, ceux de Khris et Val. La scène serait certainement moins jolie mais bien plus drôle si, comme toute personne normale, leur nuit s’était finie dans des positions des plus absurdes. Mais non, pas cette fois.

Seul le visage de la Suédoise dépasse de la couverture, le reste de son corps restant bien au chaud. Rien à voir avec la saison : Elle a toujours agi ainsi, été comme hiver. Allongée en grande partie sur Khris, elle niche son visage au creux de son cou, ce qui ne l’empêchera nullement de continuer à être bercée par la chaleur des rayons de lumière. Valentinia est juste… Elle est juste bien, ainsi, à sentir battre le cœur de sa femme contre sa poitrine. Rester ainsi toute la journée durant ne serait pas une corvée. Au contraire. Et ce ne serait pas la première fois que cela arrive d’ailleurs. Il est parfois de ses journées ou de ses soirées qui vous laissent vidée de toute énergie, laissant place alors au sommeil puis le farniente. Suivie d’une sieste.

Alors Val lutte pour ne pas se réveiller tout de suite, étirer cet instant dans le temps, le plus possible. Hélas il s’agit là d’une opération aussi complexe que de vouloir reprendre un rêve qui s’est arrêté trop brusquement. Et bien que certaines personnes en soient tout à fait capables, ce n’est pas le cas de cette chère Suédoise. Alors délicatement, ses paupières se lèvent, encore abruties par la nuit. Un petit soupir de satisfaction s’échappe de ses lèvres, son souffle finissant sa course sur la peau de Khris. Val ne bouge alors que de façon presque imperceptible. Du moins au début.

Plusieurs minutes s’écoulent. A moins qu’il ne s’agisse en fait d’heures ? Qui sait ? Valentinia commence à user de son index pour dessiner les muscles du bras de Khris qui ne se trouve pas déjà contre elle. Peste qu’elle est, la Suédoise sait très bien que cela va réveiller son amante, lui interdisant presque un sommeil qui lui est déjà refusé à elle aussi. Aucun remords à agir ainsi : Elle sait pertinemment que rien ne lui sera reproché. Ou presque rien. Peut-être aura-t-elle droit à un petit soupir de léger mécontentement. Qui sait quel rêve elle vient tout juste d’interrompre après tout.

Elle met cependant toutes les chances de son côté : le bout de son nez part ainsi du cou de Khris, migre un peu plus haut, en direction de son visage. Ses lèvres prennent alors le relais. Val entoure le visage de son amante de ses longs cheveux d’or, se mêlant au passage en partie à ceux de l’Australienne. Elle lui offre un baiser simple, long et pourtant tellement doux. Puis recommence, encore et encore et encore. Ne prononçant aucun mot et criant pourtant tout son amour à chaque fois qu’elle vient apposer ses lèvres sur celles de Khris. Elle en verse presque une larme. Non, elle le fait.

Il ne manquait plus qu’une paire d’ailes pour faire d’elle un Ange.


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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 27 Jan - 13:50

   
L'amour au quotidien.
Valentinia

   
« Flashback »
Un frisson. Un long et doux frisson, c’est cela qui me tira définitivement du sommeil. Pourtant la danse des sensations pour m’en sortir avait commencé bien plus tôt. Ou peut-être était-ce cet état incertain entre le rêve et la lucidité qui distordait le temps pour qu’il me paraisse si étendu ? Un frémissement me parcourt le bras, me fait prendre une plus longue inspiration. Apaisante odeur que celui du parfum de sa peau. Elle me refait prendre conscience de mon corps, au chaud, et du poids du sien sur moi. Elle est tout près. Aux sensations je devine notre entremêlement, sa chaleur, sa douceur. Elle s’agite un peu. Je sens son souffle sur ma gorge, son corps se tendre, glisser légèrement sur moi. Je crains qu’elle s’éloigne déjà, mon esprit est brumeux et mes membres ne m’obéissent pas encore...L’anxiété me gagne le temps d’un battement, et mon cœur s’apaise en sentant ses lèvres se déposer sur les miennes. Si délicate, si gourmande. Ses cheveux balayent mon visage, je ne sens plus la chaleur du soleil sur ma peau, mais elle n’était de toute façon pas de taille en comparaison de celle que ma femme propage en moi.
Un second baiser, un troisième. Je pourrais passer ma vie ainsi à subir les assauts de son amour à mon égard. A ceci près que ce serait une torture de ne pas pouvoir lui transmettre à mon tour mes sentiments. Une note salée vient corrompre la saveur de ses lippes. C’est là, c’est ce frisson qui acheva de me réveiller.

J’ouvre mes lèvres, emprisonnant délicatement la sienne. Ma respiration se fait profonde, mes yeux s’ouvrent doucement et mon bras trop distant vient entourer son corps et profiter de sa courbe. Je la vois, flou tout d’abord puis avec de plus en plus de netteté. Elle est sublime, mon amour. Baignée de lumière et d’or, ses cheveux ne formant qu’un mince rideau diffractant les rayons du soleil qui ne font que la magnifier un peu plus encore. Ma main glisse jusqu’à sa nuque et c’est à mon tour de l’embrasser tendrement, amoureusement. Je sens mon cœur prendre de la vigueur, tambourinant dans ma poitrine pour se faire entendre d’elle. Mon corps se soulève pour se presser un peu plus contre le sien. Je respire à plein poumon son parfum. J’aimerais que ce moment soit sans fin, mais il me faut bien reprendre mon souffle et ma tête retombe sur l’oreiller. Du pouce, je viens effacer la trace de la larme sur sa joue et lui adresse un sourire conquit. Il est trop tôt pour parler, trop tôt pour briser cet instant qui n’appartient qu’à nous. Je préfère l’admirer, d’ici je me sens au paradis. Après tout n’est-elle pas un ange ?

Pour en être sûr, mes doigts parcourent son dos, caressent sa peau sans trouver le moindre plumage, ni la moindre entrave à nos corps. C’est étonnant de voir à quelle vitesse on s’habitue à une présence dans son lit, dans son sommeil, à quel point ma peau appelle la sienne et que celle-ci répond à chacun de mes touchés, comme si elles étaient aimantées, qu’elles ne formaient qu’un tout. Je devrais lui en vouloir de m’avoir réveillé. Mais qui peut se targuer d’être réveillé de la sorte ?
Très vite, trop vite, je me lasse de l’espace entre nous et remonte à l’assaut de sa bouche. Je m’aide d’un coude, puis d’un bras tendu, l’attirant toujours plus contre moi de l’autre, tandis que je me redresse et que la couverture dévale et dévoile nos corps à la lumière chaude d’un soleil trônant déjà haut dans le ciel. Mais les astres et tous ceux qui peuvent nous voir ne m’intéressent guère, mon attention est toute dévouée à Valentinia, que je dévore avec une tendresse confinant à l’adoration.
« Mon ange… »
A peine un murmure. Ma voix n’est pas plus réveillée que moi, pourtant mon souffle est déjà brûlant sur sa peau. Quittant ses lèvres suaves, je dépose une kyrielle de baisers ardant sur sa gorge et ses épaules. Je me fais l’effet d’un drogué en manque, ne sachant jamais résister à la tentation lorsqu’elle se présente à lui. Et peut-être est-ce le cas. Ma tentation à moi se tient dans mes bras, et si elle s’abandonne alors je ne pourrais que céder à mon tour.

(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 28 Avr - 4:18
L’amour au quotidien.

Combien de temps ? Cela peut-il se compter en minutes, en heures ? Aucune idée. Aucun intérêt d’y répondre. Je l’embrasse, encore et encore. Je dirais bien qu’il ne s’agit que de chastes baisers mais ils ne le sont jamais, avec moi. Khris le sait…

Et pourtant, l’Instant perdure.

Il s’étire pour notre plus grand plaisir. Je les connais par cœur, ces doigts qui passent sur ma nuque, sur ma peau. Ces lèvres qui viennent sans cesse à ma rencontre. Nous l’avons vécu de nombreuses fois, cette situation et, alors que mon esprit s’éveille, l’infinité des possibles s’ouvre à moi. Je me retrouve comme plongée dans l’Imagination, à la fois présente et absente. Sa voix me parvient. Deux mots seulement. Deux petits mots, courts, lâchés dans un murmure. Deux mots presque anodins…

Et pourtant, si significatifs.

Du moins pour nous deux. Ils sont apparus, un jour et son restés depuis. Depuis quand ? Peu importe, encore une fois. Ils sont justes là. Tout comme le soleil se lève chaque jour. Tout comme la nuit vient le remplacé la nuit tombée. Ils sont là. Inutile d’en savoir plus. Inutile de chercher plus loin. Pourquoi vouloir briser la magie de ces mots, après tout ? Un changement infime dans sa respiration, dans son regard. Il est déjà trop tard. Je me mords la lèvre inférieure. Je sais ce qu’il va se passer. Je sens son souffle sur ma peau, ses baisers impérieux. Il est déjà trop tard pour reculer, pour se lever. Mais en ai-je seulement envie ? Je suis encore embrumée et à chaque fois que ses lèvres se posent sur ma peau, je menace de céder. Ce n’est clairement pas les rayons du soleil qui me donnent si chaud, là, maintenant. Et je ne fais strictement rien pour l’empêcher de continuer. Je souffle légèrement, referme un peu les yeux et profite simplement de l’instant, des bruits qui nous entourent. Celui du frottement des draps. Celui si caractéristique, lorsque ses lèvres reviennent à l’assaut de ma peau. Celui de mon ventre qui grogne.

Et pourta… Hein ?

Mon ventre qui grogne. Bruyamment. Un véritable concert dans le silence de notre chambre. La situation est si grotesque que je souffle du nez une première fois. Puis une deuxième. Je porte ma main à mes lèvres en tentant en vain de… Oui, un fou rire me prend. Je suis tout bonnement incapable d’y résister. Me cacher le visage dans son cou ne l’arrête pas non plus. J’en ai même les larmes aux yeux. Et comme si cela ne suffisait pas, revoilà que mon ventre s’y remet. Ce qui finit pour ainsi dire par m’achever. J’en ai les joues rouges et il me faut quelques minutes pour reprendre mes esprits.

Je me redresse alors, de sorte à être simplement à cheval sur Elle. Je la regarde à nouveau, mon sourire toujours présent sur mon visage, mes cheveux tombant comme une cascade d’or sur le haut de mon dos et de ma poitrine. Encore un joli paysage pour Khris, certainement. Je dessine le contour de son visage du bout de mon index, passe sur ses lèvres  puis descend plus bas, le long de ses bras jusqu’à attraper ses mains. Certainement le seul moyen pour être sûre qu’elle ne se retrouve pas à se balader n’importe où. Je les soulève, les embrasses tour à tour.

« Reste ici. J’arrive. »

Et, un peu à contre cœur, je me lève. Quitte la chaleur des draps, de ses bras. Je frémis de l’absence de contacts entre nous. Mais je me joue d’elle un peu aussi. Je sais qu’elle me regarde m’éloigner. Est-ce que ma démarche s’en retrouve légèrement modifier, dans le but de mettre en valeur mes formes ? Peut-être. Le miroir aura certainement refléter ce grand sourire en coin sur mon visage. C’était d’ailleurs devant ce même miroir que Khris et moi avions… Non, ce n’est pas le sujet. Hum. Donc. Je tâche de faire vite, une fois dans la cuisine. Je m’aide un peu de ma baguette (pas celle de pain, je sais qu’il s’agit d’un petit déjeuner, mais quand même.) afin de tout préparer. Deux viennoiseries beurrés et sortant du four, boissons chaudes et jus de fruits, accompagnés de tranches de brioches épaisses à souhait. Je reviens donc, le plateau flottant en l’air, la vaisselle se faisant toute seule pendant ce temps, et m’installe à nouveau dans le lit. Je la rejoins, me cale contre elle, plaçant mon dos contre sa poitrine, replaçant la couverture au maximum au-dessous de nous pour garder un maximum de chaleur mais difficile de concilier cela avec l’envie de manger.

« Bon appétit ! »

Et je n’attends pas plus pour venir mordre dans un morceau de brioche. Il s’agirait quand même de les calmer, ces bruits infâmes venant de mon ventre. Et puis le plateau ne restera pas en lévitation pendant des heures non plus.


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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 26 Juin - 15:13

 
L'amour au quotidien.
Valentinia

 
« Flashback »

La saveur de sa peau, chauffée par le soleil, n’est à nulle autre pareille. Mes papilles se délectent, fourmillent, s’enivrent comme le reste de ma raison. Je ne suis pas éveillée que déjà elle investit mon esprit, mes sens, mes envies.
Cela fait remonter des souvenirs, des tonnes de souvenirs, combien de réveils vécus sans pouvoir nous séparer ? Combien de réunions manquées, de jours de congé posés, de maladies simulées ? Je n’avais jamais pris la peine de les compter. Avec elle, il est toujours le temps de succomber et Valentinia n’est pas une femme à qui l’ont peu facilement résister. Je la désire comme au premier jour. L’ennui n’a jamais fait partie de nos vies. Comment se lasser alors que toutes les fibres de nos corps sont dessinées, destinées à se rencontrer.
Sous mes doigts, je sens son corps se tendre, et n’ai pas besoin de le voir pour le savoir : sa lippe pulpeuse lentement étreinte par l’émail blanc. Je la connais par corps et par cœur. Si je continue ainsi, nous ne sortirons pas de sitôt du lit. Mes lèvres brûlantes dévalent sa gorge, j’entends son souffle qui amorce l’abdication, je ne compte pas m’arrêter là quand soudain…

Un bruit inopportun.

Je marque un temps d’arrêt, le concert continue. Un pouffement de mon ange, puis un second et je ne peux  m’empêcher de sourire à mon tour. L’éclat de rire de Valentinia résonne dans la chambre en réponse à sa première mélopée. Je relève enfin la tête pour l’admirer, ses mains contre sa bouche, elle tente d’enrayer son fou rire, qui ne fait que s’accentuer. Elle est sublime et je ris à mon tour, l’accueillant dans mon cou en l’entourant de mes bras, partageant son hilarité. Je crois que c’est une première, un jour à marquer d’une pierre blanche.  Les minutes  passent entre bruits de ventre de mon affamée de femme et nos rires qui peinent à se tarir.

Le fou rire finit par se calmer et elle se redresse, le rouge aux joues lui donne un air ingénu qui me fait craquer un peu plus. Mais cette fois le sommeil m’a définitivement quitté et je la couve du regard, un tendre sourire aux coins des lèvres. Mes cheveux en bataille ne peuvent concurrencer sa grâce naturelle. Un tableau de maître ne saurait d’ailleurs rendre justice à toute la palette de sa beauté, ni même effleurer la profondeur de son intellect. C’est pourquoi je me délecte de ce spectacle sans vergogne, l’appréciant à sa juste valeur dans toute sa fugacité.
Son toucher m’électrise alors qu’elle joue de mes contours, prenant l’ascendant, emprisonnant mes mains dans les siennes. Je sens mon cœur s’emballer encore. Et ces quelques mots qui me font lâcher un profond soupir, ma tête retombant sur le matelas.  
Je me fais violence pour ne pas la retenir, ne rompant le contact de nos doigts qu’au dernier moment, alors que je l’observe s’éloigner dans le plus simple appareil, sans en louper une miette, lâchant un nouveau rire en la voyant jouer de ses atouts. Je me mords la lèvre, une fois sa silhouette disparue. Quelle femme ! Ma femme…
Un frisson, celui du froid cette fois. La couette a glissé de mon corps, dévoilant ma nudité, mon identité. Il n’y a que dans l’intimité de notre chambre, de notre maison où je me sens assez en sécurité pour ne plus avoir le réflexe de cacher ce corps qui est le mien.  Du bout des doigts, je tente de remettre un peu d’ordre dans ma pagaille capillaire tandis que mes narines frétillent aux douces odeurs que la cuisine laisse filtrer.  Remettant en place les coussins partis valdinguer durant la nuit, je réarrange notre petit nid afin de le rendre  plus douillet, puis je m’adosse confortablement.

Je profite de la vue autant à son retour qu’à son départ. La voir s’avancer vers moi à toujours fait vibrer une corde sensible, peut-être est –ce dû à son pas chaloupé ou sa magnifique chevelure doré qui l’habille comme nul autre tissu, ou encore son regard qui me transperce. Toujours est-il que je l’accueille comme il se doit, d’un long et voluptueux baiser, tandis qu’elle s’installe entre mes jambes, me prenant comme dossier.  La couette remontée, j’observe avec gourmandise le plateau lévitant à proximité, gargantuesque. Avec une pointe de malice, je glisse l’une de mes mains sur le ventre de la belle, caressant du bout des doigts le monstre bruyant pendant qu’elle mord dans sa brioche.
« Affamée mon ange ? »
Un  instant d’inattention, c’est ce que j’espérais, et je viens mordre à mon tour dans l’épaisse tranche moelleuse.  Evitant de peu ses doigts délicats. Mon estomac est silencieux, lui, mais je le sens demander son quota de nourriture. Mes deux appétits s’entremêlent dans ce lit, tout deux à ma portée… ça donne des idées !
Mais d’abord, il me faut boire, ma gorge est trop sèche et récalcitre à faire passer la mie. Le verre de jus de fruit me sauve et alors que je me hâte, deux gouttes s’échappent pour rouler sur l’épaule de ma bien-aimée, ce que je m’empresse de nettoyer du bout des lèvres. Hmm c’est un de mes défauts. Je m’attèle toujours trop vite à réparer mes erreurs, alors qu’il aurait suffit d’une demi-seconde de plus pour que les perles dévalent son corps et que mon sauvetage devienne plus intéressant encore. Je grommèle à mon encontre d’avoir loupé une occasion si parfaite.

« Grumpf, j’ai vraiment pas les idées claires… »


(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 11 Juil - 2:20
L’amour au quotidien.

Je ne peux que sourire en sentant sa main venir se caler contre mon ventre. De la même façon que je ne peux m’empêcher de venir y ajouter la mienne. En prenant mon temps cependant. Je caresse la peau de son bras avant de venir joindre mes doigts aux siens sans pour autant chercher à la déloger. A sa question, ayant la bouche pleine, je ne fais que opiner de la tête de façon répétée. Et cette zouave en profite pour me piquer un morceau de ma nourriture à moi et rien qu’à moi. J’use donc de toute mon éloquence et mon verbe pour lui exprimer toutes les émotions qui me submergent:

“AAAHeuuuUUmmmUUUm”

Bon. J’avais encore la bouche pleine. Difficile donc de tout lui expliquer point par point. Heureusement, ma mauvaise humeur n’est que supercherie et je reprends le reste du petit déjeuner comme si de rien n’y était. Ils sont toujours agréables, ces moments que nous partageons. Quand bien même finissent-ils toujours par "déraper". Comme c’était encore le cas aujourd’hui. Sans savoir si elle l’avait fait exprès ou non, je me suis retrouvée avec quelques goutes de jus sur l’épaule, de quoi me faire frissonner. Mais certainement pas aussi fort que lorsqu’elle est venue juste après déposer ses lèvres sur ma peau, juste à l’endroit de la chute des gouttes. Je manque de succomber à chacun de ses baisers. D’autant plus lorsqu’elle s’approche aussi près de mon cou.

“Pas les idées claires hein? Huhum.”


Si cela n’avait fait que quelques semaines, j’aurais pu prendre cela comme étant une remarque comme quoi elle est encore un peu endormie. Mais ce n’était clairement pas le cas. Il y a des regards qui se lancent uniquement quand vous êtes pleinement éveillée. Et Khris me dévorait des yeux depuis un bon moment. Elle m’aurait déshabillée du regard si j’avais osé porter une nuisette. Elle devait avoir faim, tout comme moi. Mais pas seulement. Inutile de continuer ce petit jeu. D’une pichenette, je fais s’éloigner le plateau. Pas très loin, des fois que quelque chose s’avère utile par la suite, mais suffisamment pour nous laisser un peu d’espace.

“Je pense que je vais t’offrir deux trois mots qui devraient t'éclaircir les idées. Je crois que tu les apprécie plutôt bien.”

J’entraine la main de Khris sur mon ventre un peu plus bas, sur l’intérieur de ma cuisse. Son autre main, je la guide jusqu’à l’un de mes seins. Je relève alors légèrement mon buste tout en penchant la tête en arrière, pour la loger dans le creux de son cou. Je lui offre une nouvelle fois une vue sans pareille. Je sais déjà que cela lui demande de grands efforts pour cesser de suivre les mouvements que je lui indique. Elle attend simplement mes mots, tout en devinant certainement déjà ce que je vais dire. Elle attend et j’avoue sans aucunes honte éprouver un certain plaisir dans ces instants là. J’embrasse son cou. Une fois. DEux fois. Je remonte à son oreille à laquelle j’offre le même traitement. Dans un murmure, je reprend enfin la parole:

“S’il te plait, mon Ange… Rappelle-moi à qui j'appartiens."


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L'amour au quotidien [Pv: Khris]
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