Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Le soleil avait beau caresser la toile de ses rayons chauds, une atmosphère étrange émanait des lieux. Il se promenait tout aux alentours des êtres à allure dérangeante. Certains semblent dans leur monde, en proie à des discussions solitaires, d’autre par leurs tenues, tatouages ou piercings sont tout bonnement terrifiants. Le Neverland accueille bien du monde mais aussi des créatures toutes plus rares les unes que les autres. Des cris tranchent les airs, en terrifiant certainement plus d’un, attisant la curiosité. Ambiance à la fois frissonnante et passionnante. Curiosité un peu malsaine qu’éveille le cirque. C’est dans c’monde que j’évolue. Qui peut autant fasciner que terrifier. Ma maison, mon refuge. J’protège tout ceux qui s’y trouvent. Les créatures, les artistes, les techniciens. Sauf quand je dois faire du ménage. Comme avec cette idiote de couturière qui voulait davantage m’habiller comme une trainée vulgaire qu’une artiste de scène. Plusieurs se plaignaient d’elle. J’ai fini par m’en séparer. Mais les couturières de talent, ça ne semble pas courir les rues. Pourtant un nom m’a été murmuré. Une boutique à Pré-au-Lard. J’connaissais pas, c’est vrai. Je suis pas très shopping personnellement. Je me contente de fringues et si possible, noires. Le village me voit déjà comme l’Etrangère. Celle qui danse avec la Mort. Chevaux du diable qui attirent le malheur. Que pourrais-je être à leurs yeux, si ce n’est qu’un oiseau de mauvais augure ? J’vais rarement dans le village, reste dans mes retranchements. Car ces mêmes gens qui me jugent, se pressent aux portes du cirque pour voir le spectacle. J’avais transplané jusqu’à la boutique sans faire de détour. Poussé la porte de l’endroit dont l’intérieur était accueillant. A l’opposé de mon monde. Il allait falloir faire confiance au doux visage qui se dressait devant moi et surtout espérer qu’elle ait l’imagination. Je n’avais eu que quelques directive. La principale était que je ne voulais pas être à moitié à poil comme l’ancienne couturière cherchait à le faire systématiquement.
Et en ce début d’après-midi, je l’attendais. Crystal Avery allait venir dans mon antre, voir cet univers étrange qu’était le cirque et peut-être me soumettre quelques idées qu’elle avait déjà pu avoir. Camille, un petit bambin d’une dizaine d’année vient me chercher dans ma tente, m’indiquant l’arrivée de la jeune femme. Il repart en courant aussi rapidement qu’il est arrivé et je transplane à l’accueil pour la retrouver. Bottine, jean et pull noir. Ca lui donne au moins une idée concernant mon style vestimentaire habituel. J’lui tends la main afin de la saluer, léger sourire en coin. « Bienvenue à Neverland Mademoiselle Avery. » Je fais quelques pas pour la laisser entrer, le dôme du chapiteau se dressant derrière moi. « Est-ce que vous souhaitez visiter ? Sinon nous pouvons nous rendre dans ma tente pour discuter. » J’observe un peu les gens qui trainent autour de nous espérant qu’elle ne sera pas de ceux qui jugent et fuient en voyant certaines d’entres eux aux allures étranges. « Je pourrais vous montrer quelques une des tenues que j’aime pour vous aider. » Et Merlin sait que j’suis difficile. C’pas ma faute. J’suis pas faite pour ce monde de décadence. Ce monde où le malsain prends le dessus. Pourtant j’ai vu bien des horreurs dans ma jeunesse. Celle que les mangemorts ont pu déverser. Celle du cirque des Vargas. Alors j’me retranche dans ma bulle, jouant des vices du monde. Cherchant à m’en protéger du mieux que j’peux. Sauvage ce que certains pensent. Tant mieux. Je préfère être tranquille dans mon cirque. Loin de cette folie éreintante qui fait tourner la Terre hors de son axe.
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Lun 4 Fév - 17:55
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Crystal & Mahra
25 janvier 2019
Les chaumières se ressemblaient toutes, ici. C'était autre chose que le manoir de mes parents, où j’avais vécu cachée du monde pendant dix huit ans de ma vie, et qui laissait deviner avec prétention le haut rang de Arsène Avery au Ministère de la Magie. Elles étaient clairement plus modestes, plus simples. Pourtant, ça ne me déplaisait pas, et je trouvais même que le large porche et le toit de chaume donnaient un certain charme à chacune des résidences. D'ailleurs, un petit quelque chose arrivait à les différencier les unes des autres, comme cette jardinière de Pelargoniums d'un rouge éclatant, certainement exagéré par un engrais tout sauf biologique, ces nains de jardins qui devaient sous aucun doute être la proie de petits voleurs chaque nuit, les uns après les autres, ou encore ces volets peints différemment, dont le propriétaire devait justement être frustré d'un manque de diversité. Je ne remercierais jamais le bon vieil ami de mon père, Marc Costello, le seul que j’appréciais vraiment parce qu'il n'avait rien à voir avec tout ces autres prétentieux aux idées un peu trop arrêtées, qui, au cours d'une conversation dans un pub, m'avait tout bonnement communiqué l'adresse d'un vieux propriétaire d'une boutique de vêtements prenant une retraite bien mérité. Enfin, en réalité, ça ne s'était pas exactement passé de cette manière, puisque j’avais d'abord surpris une conversation entre Marc et le gérant de l'établissement, concernant la vente de cette boutique à Pré-Au-Lard, les quelques travaux qu'il y avait à faire pour rafraîchir un peu l'endroit à ce moment là et dont il plaignait le futur repreneur pour le nombre de gallions à dépenser avant même de commencer à exercer. Sans gêne aucune, j’avais alors cessé de simplement écouter pour m'incruster dans la discussion, ce qui faisait de moi aujourd’hui la nouvelle propriétaire de cette boutique, Gaichiffon.
Mais là, c’était un autre paysage du village le plus sorcier d’Angleterre que je découvrais. Les chaumières avaient laissé place à plusieurs tentes entourant un gigantesque chapiteau illuminé par les rayons du soleil. A vrai dire, je me surpris à imaginer que même un jour de pluie, le sommet de la toile devait rester éclatant de lumière. Un truc de magie, sans aucun doute. Bien sûr, je n’étais pas tranquilles au milieu de toutes ces créatures toutes plus extraordinaires les unes que les autres qui bordaient le cirque Neverland. Ce fut d’ailleurs la voix enjouée d’un petit garçon qui me sortit de ma stupéfaction me demandant si j’étais perdue. « Non, je viens voir Mahra en réalité, tu sais où elle se trouve ? » Demandais-je au petit bonhomme, un sourire aux lèvres, qui ne tarda pas à partir en courant en annonçant qu’il allait la chercher. Je n’eus pas longtemps à attendre avant que la dénommée Mahra, que j’avais déjà rencontré quelques jours plus tôt à la boutique, apparut devant moi dans un tourbillon, encore un truc de sorcier que j’étais bien incapable de faire. Je serrai la main qu’elle me tendit en me souhaitant la bienvenue, avant d’entrer dans le chapiteau, tandis qu’elle me proposait une visite. « Je veux bien voir les lieux d’un peu plus près oui ! Ca me permettra de me rendre un peu mieux compte de l’univers ! » Et quel univers ! J’étais un peu nerveuse, et cela devait certainement se ressentir. Je n’avais pas pour habitude d’être sollicitée pour ce genre de chose, généralement mes créations voyaient le jour et étaient vendues au sein même de ma boutique, à des particuliers, et créer aujourd’hui pour ce cirque était une grande nouveauté. Toutefois, nouveauté qui, je devais bien l’avouer, éveillait en moi une certaine excitation. Cela me permettait de sortir des robes de soirées, des tenues de sorciers, ou autres vêtements qui restaient bien banals malgré leur élégance. Là, pour cette Mahra, j’allais pouvoir pousser beaucoup plus loin ma créativité, et ça ne pouvait être que bénéfique pour mon image. « Je vous ai préparé quelques croquis, repris-je en tapotant la pochette que je tenais sous mon bras, mais je veux bien voir ce que vous aimez, j’ai cru comprendre que vous ne vouliez pas quelque chose de trop déshabillé ? » Dis-je en esquissant un sourire amusé.
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Ven 22 Fév - 1:01
Camille avait couru jusqu’à ma tente pour m’avertir de l’arrivée de Crystal aux portes du Neverland. Neverland. Si vous ouvriez le dictionnaire cela signifiait : an imaginary place where everything is perfect. Pays de nulle part et du jamais. Pays imaginaire selon une oeuvre de fiction moldue. C’était ma maison, mon monde. Celui que j’ouvrais à qui je le désirais. Et celui dont je virais toute personne qui me semblait indésirables. J’étais la maitresse des lieux et j’en profitais. J’étais sûre de moi tant que je ne dépassais pas les grilles du Neverland. Je connaissais toutes les ficelles de cet univers pour tenir mon cirque comme il le fallait. C’était pour moi une terre d’asile à tout ceux que je désirais accueillir. Une seconde chance pour certains qui n’avaient plus nul part où aller. Ce n’était pas le travail qui manquait dans un tel lieu. Je n’avais pas besoin que d’artistes mais aussi de plein de petites mains afin de faire tourner le moteur de cette grosse machine. Depuis que j’étais arrivée les années avaient filé. La réputation du cirque n’était plus à faire. Elle était sombre, pleines de folles rumeurs et je ne faisais rien pour les faire taire car elles attisaient la curiosité des badauds. Les gens qui travaillaient ici pouvaient effrayer. Certains spectacles charmaient, d’autres étaient effrayants, parfois époustouflants. Le chapiteau aux abords extérieurs de Pré-au-Lard dénotait avec les petits maisonnées traditionnelles qui siégeaient dans le village. Au plus profond de ce dernier, le Neverland s’imposait dans toute sa prestance. Il dégageait une aura sombre et qui pouvait parfois être lugubre. Une chose était sûre, il attirait l’attention et suscitait bien des émotions aux personnes venaient à franchir son seuil. La fascination pouvait se lire sur certains visages. Le dégout était souvent perceptible. La peur était un sentiment récurent que je m’amusais à lire sur les traits de mes clients.
J’avais au fil du temps réussi à monter une troupe d’artistes aussi variées qu’elle n’était talentueuse. Les seules créatures magiques présentes dans le spectacle étaient mes sombrals qui m’étaient fidèles depuis des années. Certaines personnes présentes avaient néanmoins des dons et je rêvais notamment d’accueillir un loup garou qui pourrait se transformer sur scène. Oui, le Neverland était un lieu sombre et c’est ce qui me plaisait. C’est pour cela que mon ancienne costumière ne faisait absolument par l’affaire. Elle était trop dans le sexy que dans le sensuel qui pouvait prendre bien des formes. Pas seulement montrer la chair pour le plaisir de la montrer. Il fallait parvenir à allier le pratique, l’esthétique mais aussi l’univers du Neverland. Le bouche à oreille m’avait conduit à cette fameuse Crystal, il me tardait de voir ce qu’elle était capable de créer. Je me fichais de son nom de famille dont on m’avait parlé. De sa nature dénuée de magie. Tant qu’elle était douée dans son domaine, c’était tout ce qui importait à mes yeux.
J’arrivais en transplanant quelques secondes après l’annonce de Camille dans ma tente. Je lui proposais alors de faire un tour du cirque et l’emmenait, alors que nous échangions quelques propos vers le chapiteau. J’eu un sourire alors qu’elle mentionnait le fait que je n’ai pas les choses déshabillées. « Je pense qu’il est possible que tout le charme d’une tenue ne réside pas qu’en ce sens effectivement. Enfin sauf pour notre effeuilleuse peut-être… » L’endroit était désertée, du moins dans les gradins. Au centre de l’arène se trouvait deux contorsionnistes en tenue d’entrainement. La musique retentissait dans les lieux en rythme tranchant marquant le mouvement désarticulés. « Vous voyez pour eux, il faut des costumes qui se prêtent à leurs activités que leurs mouvements ne soient pas entravés. » J’avais conscience que c’était loin d’être une mission aidée que je lui voulais lui confier. Je l’entrainais à présent en dehors du chapiteau vers les tentes de chacun. Cela grouillait dehors. Certains s’entrainaient, d’autres parlaient simplement entre eux. Certains avaient une bière à la main. D’autres, plus solitaire, restaient dans leur coin. « J’ai hâte de voir vos croquis. Ma tente est un peu plus loin. » Nous traversions les allées à l’arrière du chapiteau. Là où les visiteurs allaient rarement. Je saluais quelques membres du Neverland et m’arrêtais un instant auprès d’une jeune femme rousse qui alliait une spectacle d’équilibre, jouant avec le fait de transplaner. Elle me demanda quelques informations sur les prochaines dates de ses représentations et je laissais un instant Crystal à son observation des lieux le temps de lui répondre. « Vous devriez venir à nos représentations. Afin de voir les numéros, cela pourrait vous aider. » Je reprenais notre marche avant de m’arrêter à ma tente, celle qui était le plus éloignée de toutes les autres et l’invitait d’un geste de la main à entrer. « Je vous offre quelque chose ? »
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Mar 23 Avr - 17:33
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Crystal & Mahra
25 janvier 2019
D’une certaine manière, je trouvais cela un peu dommage que ma future cliente ait comme principale exigence de ne pas être trop dévêtue. Oui, je ne pouvais m’empêcher de balayer du regard la jeune femme, de la tête aux pieds, d’un point de vu parfaitement professionnel bien entendu, et tout de suite, un panel d’idées me vint comme une illumination. Un premier coup d’oeil pour commencer à imaginer quelques esquisses, autres que celles que j’avais déjà mis sur papier. Oui, cette Mahra au corps de rêve avait un potentiel qui m’offrait une multitude de possibilité, et il ne faisait aucun doute que c’en était aussi le cas pour les autres artistes du cirque. Alors bien sûr que j’allais respecter sa volonté. Et bien sûr que même un peu plus habillée, je n’aurai aucun mal à lui imaginer de très jolies pièces. Jusqu’à présent, je n’avais pas pour habitude de décevoir mes clients, et ce n’était pas maintenant que cela allait commencer. De toute façon, je ne pouvais qu’approuver ce qu’elle affirmait, tandis que nous avancions dans le fameux chapiteau qui m’avait laissé bouche bée en arrivant. « En effet, une tenue sexy ne tient pas forcément que dans quelques centimètres de morceaux de tissus, je suis d’accord avec vous. » Comme une tenue ne devait pas qu’être sexy pour en mettre plein la vue. On pouvait être aussi sensuelle, et peut être même plus, en laissant deviner la peau sous le tissus, plutôt qu’en le dévoilant totalement.
Et c’était exactement ce que j’imaginais pour les deux contorsionnistes qu’elle me montrait au milieu du chapiteau. « Oui, je vois exactement ce que vous voulez dire, il faudrait quelque chose de très près du corps, un peu comme une seconde peau. Répondis-je en la suivant en dehors cette fois, dans ce qui semblait être le revers du décor, les coulisses du cirque. J’ai déjà imaginé quelque chose qui pourrait leur convenir. » Ajoutai-je en tapotant à nouveau ma pochette sous mon bras, ce à quoi elle me fit part de sa hâte de découvrir mes croquis. Et si je partageais sa hâte, je devais bien avouer que cela me stressait un peu tout de même de lui dévoiler mes premières idées. Puisque je n’en étais pas à l’abri, je devais bien concevoir l’éventualité que ce que j’avais commencé à imaginer ne plaise pas à la jeune femme. En soit, cela pouvait arriver. Ce n’était pas si dramatique. Mais ce qui le serait plus, ce serait de voir passer ce contrat sous mon nez. Alors j’espérai de tout coeur être sur la même longueur d’onde que la propriétaire des lieux.
Oui, alors qu’elle se fit interpeller par une jeune femme à la chevelure flamboyante, je pris un peu plus conscience en observant les lieux que ce contrat, au delà d’aboutir sur un très gros chèque, serait également une expérience unique, probablement la plus passionnante que je rencontrerais dans toute ma carrière. Il était inconcevable pour moi de laisser filer cette opportunité. Ce pourquoi j’étais donc prête à mettre toutes les chances de mon côté pour y arriver, ce qui me mena à accepter avec un grand sourire la proposition de Mahra. « Ca serait un plaisir ! Vous me communiquerez les dates et heures des prochains spectacles ? Répondis-je en entrant enfin dans la tente de mon hôte. Je prendrai bien un thé, si vous avez. » Ajoutai-je en prenant place à l’intérieur, un sourire amical sur les lèvres. En l’attendant, je défis pour la première fois le noeud de ma pochette, les mains quelque peu tremblantes. Le geste maladroit, j’en sortis comme premier croquis celui dont je lui avais parlé devant les contorsionnistes, puis quand elle me rejoignit, je me lançai dans les explications. « Vous voyez ? Comme je vous disais, j’imagine quelque chose d’assez moulant, qui épouse parfaitement le corps pour faciliter les mouvements. Ici, j’ai imaginé un motif imitant la peau de serpent. Je trouve cela assez représentatif de ce genre de numéro. Ca vous plait ? » Tentais-je alors, en faisant glisser le croquis vers la jeune femme.
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Jeu 2 Mai - 1:45
J’insistais sur les tenues imposées par mon ancienne styliste. Il faut avouer que je suis pas à l’aise avec le regard des inconnus. Une boutade stupide quand on pense que je me produis chaque soir devant une centaine de spectateurs. Cela n’a pas d’allure, j’en ai conscience. Mais entre être sensuelle et vulgaire, il y a un monde. Et ce monde, je n’ai aucune envie de le traverser. Je prends déjà que peu de plaisir à être sur scène pour satisfaire la curiosité malsaine des spectateurs, ce n’est pas pour leur dévoiler en plus de cela ma poitrine. Si je parviens à les oublier c’est uniquement grâce à mes sombrals et à la complicité si intime que je partage avec eux. Ne pas aimer les gens alors que je travaille pour les amuser. Le paradoxe de ma vie. « En effet, une tenue sexy ne tient pas forcément que dans quelques centimètres de morceaux de tissus, je suis d’accord avec vous. » Je hoche doucement la tête. Au moins, elle comprends ce que j’ai voulu dire, c’est déjà une bonne chose à mon sens. « Une échancrure discrète, un tissu légèrement transparent… J’ai conscience que l’art de la scène demande l’attrait et attire le spectateur pour parfaire le spectacle. Notre ancienne style avait des goûts qui, à mon sens, frôlaient la vulgarité. »
Je lui montrais alors deux contorsionnistes qui travaillaient au moment où nous étions présentes. Il était évident pour eux que la tenue devait être adaptée à leur métier et que l’inverse n’était pas possible. Un léger sourire étirait mes lippes alors qu’elle me disait qu’elle avait déjà imaginé quelque chose pour eux. J’aimais le sérieux qui dénotait de cette phrase. Elle n’était pas venue les mains vides et s’était intéressée aux métiers qui existaient dans notre monde. Un plus qui me poussait à penser que j’avais fait le bon choix en me rendant chez elle.
Alors qu’Anya m’interpellait un instant pour connaitre ses prochaines prestations, je pensais soudainement à proposer à Miss Avery de venir au spectacle. Rien de tel pour plonger dans notre atmosphère si particulière. Je l’invitais ensuite à s’installer dans ma tente lui offrant quelque chose à boire. Ah, les anglais et leur thé. Je m’enfonçais un peu plus loin dans ma tente et revenais au bout de quelques minutes avec de l’eau chaude et une boite de sachet de thé. Quelques assortiments classiques. D’un mouvement de baguette, je faisais venir deux tasses. « Désolée, je ne suis pas une grande consommatrice. » Je lui adressais un léger sourire, posant le tout sur la table, lui laissant le loisir de choisir.
J’observe un instant ses mains trembler légèrement alors qu’elle ouvre sa pochette. Mes yeux glissent de ses mains au dessin jusqu’à ses prunelles sombres. Elle poussa le croquis dans ma direction et je l’observais à son tour. J’aimais l’idée de la peau de serpent. Cela coulait parfaitement au milieu de l’univers du Neverland. Son coup de crayon était sûr et précis. Délicat et pointilleux. Même si je n’étais pas une contorsionniste du cirque, j’imaginais parfaitement cette tenue sur eux. « Ca irait parfaitement oui. Il leur faut un tissu souple et étirable j’imagine. » Mon regard, curieux, se posa sur sa pochette. « Vous en avez d’autres ? » J’attrapais un sachet de thé à la menthe et le faisait glisser dans l’eau de ma tasse. Je remplissais cette de Crystal au passage. « J’ai quelques tenues à moi si vous voulez les voir aussi. Je pourrais vous montrer celles qui me plaisent et celles que je n’ai jamais porté. » Je laissais un petit rire naitre à cette phrase attendant sagement de voir la suite de ses créations.
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Ven 3 Mai - 19:13
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Crystal & Mahra
25 janvier 2019
Je n’étais pas imbue de moi-même. Je n’étais pas sûre de moi peu importe les situations, et je n’étais jamais à l’abris de douter de ma personne ou de mes agissements. C’était d’ailleurs pour cela que j’appréhendai l’avis de Mahra concernant mes croquis. C’était pour cela que j’avais du mal à contrôler ce tremblement de mes mains tandis que je manipulais les dessins que j’avais apporté. Et pourtant, si je l’espérai énormément, j’étais presque certaine que ce que j’avais apporté aujourd’hui serait à son goût. Si je n’étais pas venue les mains vides, j’en avais aussi fait de même avec mes esprits, et les idées que je me faisais du monde du cirque. J’avais fait quelques recherches avant de venir, pour préparer cet entretien avec Miss Vargas, et en particulier des recherches sur son cirque à elle, le Neverland. Je savais le genre de numéro qui était joué, et ce qui ne l’était pas. J’avais une petite idée de ce qui devait être portée, et ce qui ne le devait pas. Et en plus de cela, je savais aussi que la jeune femme ne voulait pas jouer dans la vulgarité. Que je pouvais miser sur la sensualité, mais que je devais y mettre la dose parfaite. J’avais donc, en venant ici, un bon nombre de cartes en main pour que tout se passe bien. Littéralement, puisque mes cartes étaient aujourd’hui ces quelques croquis que j’avais préparé.
Je l’observai alors inspecter le premier dessins que je lui tendais. Dans mes traits habituellement délicats, il représentait la silhouette d’une femme moulée dans une sorte de combinaison très près du coup, au tissu très fin et brillant, semblable de très près à la peau de serpent, et imitant à la perfection le duo justaucorps et collant chez la danseuse. Dans l’idée que je me faisais de la tenue idéale pour une contorsionniste, j’étais quasi certaine d’obtenir un bon point avec ce que je lui présentai. Pourtant, alors que je fouillai dans la boîte à thé à la recherche d’une saveur à mon goût, je ne pouvais m’empêcher de jeter des coups d’oeil dans sa direction à la recherche d’un moindre indice sur ce qu’elle en pensait.
Autant dire que quand elle creva le silence pour annoncer que cela lui allait parfaitement, mes lèvres s’étirèrent en un large sourire qui exprimait sans aucun doute mon soulagement. « Oh oui bien sûr, attendez … » M’empressai-je de répondre en partant à la recherche de mes autres modèles quand elle me demanda, avant d’en faire glisser un second dans sa direction. « Tenez, voilà ! Ca, c’est quelque chose que j’ai plutôt imaginé pour vous. Vous voyez, j’ai respecté votre critère numéro un. Plaisantai-je en plongeant mon sachet de thé dans l’eau chaude de ma tasse. C’est très couvert, loin de ce qu’on voit habituellement chez les dresseuses, mais votre corps reste mis en valeur par la large ceinture qui relie la jupe à la blouse. C’est très bohème comme style, mais je pense qu’en relevant un peu le côté de la jupe sur le côté, je montrai de la pointe de mon crayon le pan de la jupe à remonter, ça peut donner quelque chose de plus sensuel, plus suggestif, avec en particulier le haut de votre jambe que l’on peut deviner de temps en temps. Le retombé de la blouse laisse parfaitement voir vos épaules, cette fois, je pointais le col style bardot, qui est une partie du corps très féminine, et puisque le tissu est bouffant, vous n’êtes pas étouffée dans vos gestes, mais avec une matière très fine on peut jouer sur la transparence, ce qui encore une fois, laisse deviner et imaginer votre silhouette. Qu’est ce que vous en dites ? Vous pouvez parfaitement me montrer vos tenues, plus j’en saurai sur vos goûts et votre style, mieux je pourrai travailler et vous satisfaire. » Dis-je en souriant avant de porter ma tasse à mes lèvres.
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Mar 7 Mai - 13:24
Lorsque j’avais rencontré pour la première fois Miss Crystal Avery dans sa boutique. Que j’avais aperçu son visage doux, son sourire délicat, ses billes sombres en guise de prunelles, je m’étais demandé si je ne faisais pas fausse route. Gracile et délicate, allait-elle vraiment pouvoir se saisir, s’imprégner de notre univers qui semblait si loin des jolies dentelles qui ornait la devanture de son échoppe ? Le monde du spectacle, le monde du Neverland était à l’opposé de tout cela. Pourtant la personne qui me l’avait recommandé, un spectateur fidèle et à qui j’accordais un minimum d’intérêt avait insisté. Et puis… cela ne coutait rien d’aller la rencontrer. De lui demander quelques esquisses afin de savoir de quoi elle était capable. Je n’avais pas demandé grand chose non plus lorsque nous nous étions vu. Je ne facilitais pas la tâche. Ceci dit, je n’avais jamais été une grande bavarde. Je donnais quelques brides d’informations et puis il fallait faire avec… Alors autant le dire, si Crystal Avery n’avait pas saisi que je ne voulais plus de tenue vulgaire, c’est qu’il y avait un certain problème. C’était, à dire vrai, le seul élément que je lui avais laissé pour laisser libre court à son imagination. Mais me retrouver prise à partie dans des clients qui fantasmait sur l’image de la dresseuse, merci… mais non, une fois, pas deux. Je ne supportais pas les regards libidineux. Je ne les supportais déjà pas lorsqu’ils étaient juste ‘normaux’.
Je sentais son regard peser sur moi alors que j’observais le premier dessin qu’elle m’avait tendu. Je ne veux pouvais que reconnaitre la qualité de son coup de crayon et j’appréciais grandement l’idée qu’elle avait eu pour l’équipe de contorsionniste. J’observais les détails auxquels elle avait pensé qui se dressaient sur le papier. Alors qu’elle fouillait dans la boite de sachets de thé et que je finissais par lui dire que cela me plaisait, un léger sourire amusé se dessina sur me lippes alors que son visage se mit à rayonner. Je savais que je pouvais paraitre froide et distante mais je voyais sur ses traits une réelle décontraction s’emparer d’elle. Je lui demandais alors si elle avait d’autres créations, curieuse d’en savoir plus. Soudainement, détendue, la jeune femme s’enthousiasmait alors pour le dessin suivant et se lançait dans une description précise. La passion semblait soudainement l’embraser et sa réserve naturelle s’estompait devant l’art qu’elle maitrisait.
Je regardais alors ce nouveau dessin qui représentait une de mes tenues. Silencieuse, j’observais et écoutais avec attention ses commentaires. Autant le dire, cela changeait radicalement de ce que je pouvais actuellement porter. Je lachais un rire alors qu’elle me disait qu’elle respectait mon critère premier. « Là, c’est sûr que c’est parfait. » Et plus elle me parlait de cette tenue, de son potentiel, de ses tissus qui s’entrelaçaient, plus je me laissais subjuguer. J’écoutais et suivait la pointe de son stylo. « Ca change de ce que j’ai l’habitude de porter. J’aime beaucoup. Il faudrait peut-être y ajouter un côté un peu plus sombre, plus usé. Vous voyez un peu ? Les gens voient la mort à travers les sombrals et m’y associent indirectement. » Ma main glisse sur le dessin et l’attire vers moi pour le regarder de nouveau. « Il faudra aussi une astuce pour remonter la robe. Il m’arrive de monter sur leur dos et il ne faudrait pas que ça se prenne dans leurs ailes. » Je disais ce qui me passait par la tête, mais je m’y voyais déjà. Elle avait su m’entrainer dans son univers. Il n’y a que quelques détails à voir. Je me levais et l’invitais à faire de même d’un mouvement de la main. « Venez. » Je l’entrainais vers une des pièces de la tente qui regroupait toutes mes tenues de scène. J’en attrapais une qui s’inspirait de la tenue classique de Monsieur Loyal. Queue de pie noire qui s’attachait grâce à de fines chaines dorée, ne laissant entrevoir que l’échancrure de la poitrine. Une jupe en cuir souple courte devant, s’allongeant à l’arrière pour atteindre quasiment les chevilles. « Celle-ci me plait beaucoup par exemple. Celle là par contre… » Je lui montrais alors un short en cuir associé à un corset de la même matière. Le tissu était quasiment inexistant. « Miss Avery, je prépare une nouvelle saison. J’ai besoin de nouveaux costumes. Est-ce que vous vous sentez de taille à équiper tous mes artistes ? En passant même par mes vigiles qui doivent rester dans l’ambiance du Neverland. »
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Sam 11 Mai - 21:09
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Crystal & Mahra
25 janvier 2019
Savoir que la première tenue que j’avais proposé à Mahra était une réussite me mettait beaucoup plus à l’aise qu’à mon arrivée. Cela lui plaisait, j’avais pu le lire sur son visage avant même qu’elle ne le dise, et c’était un réel soulagement. Non seulement, je n’avais pas fait tous ses efforts pour me plonger dans l’univers du cirque en vain, mais en plus, j’avais, je pouvais presque en être certaine, gagné sa confiance. Alors j’étais plus détendue, et surtout moins apeurée de lui faire découvrir la deuxième tenue que j’avais créé. Pourtant, ce second tour, il était plus particulièrement adressé à elle, puisque le croquis que je lui présentai lui était destiné. Mais mes mains ne tremblaient plus. Ma voix était plus assurée, alors que je me lançais dans la description du dessin. Et pourtant, avec cette tenue là, je jouais la carte du quitte ou double. C’était un véritable ensemble de gitane que je lui présentais, loin du style que j’avais pu voir chez elle jusqu'à maintenant. Ce genre que pouvaient porter les diseuses de bonnes aventures et qui pouvait très bien être un flop monumental. Mais, dans mon élément, je ne m’en faisais pas pour le moment. Passionnée par ce que je lui racontai, je me laissai aller à lui suggérer des idées pour l’améliorer. Une jupe longue et ample, volante au gré du vent, assemblée à une blouse lâche, qui retombée sur les épaules, mais pas épaisse pour autant. Au contraire, elle était si fine qu’elle pouvait laisser entrevoir les formes sous le tissu sans aucune vulgarité.
Sur ce coup là, nous étions sur la même longueur d’onde, Mahra et moi. Le secret était de deviner, et non apercevoir. Et de toute évidence, il n’y avait pas que sur ce point là, que nous voyions dans la même direction. Alors que j’attendais la sentence, me mordant les lèvres presque à sang, quand elle émit d’abord le fait que cela changeait de ce qu’elle avait l’habitude de porter, le soulagement s’empara de moi une seconde fois. Cette fois, je dus me faire violence pour ne pas soupirer d’apaisement. Rester le plus professionnelle possible, dans une situation que l’on pouvait nommer d’inédite. Et heureusement pour moi d’ailleurs, j’avais même les réponses à ce qu’elle suggérait, et tandis qu’elle m’invitait une fois de plus à la suivre, je lui proposai mes idées. « C’est tout à fait possible bien sûr. Il suffirait de partir dans des teintes plus sombres, un rouge pourpre par exemple, ça irait parfaitement avec vos cheveux bruns. Tentais-je alors en souriant. Une ceinture en cuir, avec un laçage. Et pour remonter la robe, pourquoi pas un remonte-traine comme sur les robes de mariées ? Je peux venir le coudre sur le bas de la jupe, et il vous suffira de l’enfiler autour de votre poignet. » En plus, cela donnerait du mouvement à la jupe dans ses mouvements à elle, et j’étais certaine que cela pourrait fonctionner.
Nous étions passées dans une autre pièce de la tente, cette tente qui ne paraissait pas si grande de l’extérieur, et à ce moment là, je me rendis compte que la magie avait vraiment quelque chose d’exceptionnelle. Mais mon attention fut vite récupérer par Miss Vargas qui me présenta l’une de ses précédentes tenues de scène. Le genre de tenue que j’avais en tête pour les numéros de dresseurs, et dont j’avais absolument eu envie de m’éloigner. Pourtant, elle avait ce petit quelque chose de plus, probablement grâce à la jupe asymétrique. Elle me montra ensuite une tenue qu’elle aimait moins, et je compris immédiatement pourquoi en imaginant le peu de peau qu’elle devait recouvrir. Mais ce qu’elle m’annonça, en revanche, eu le don de me surprendre. Agréablement. « Dois-je en déduire que c’est un marché conclus ? Tentais-je de répondre avec le plus grand naturel possible, alors qu’à l’intérieur, j’explosai de joie et d’excitation. Et bien, je suis prête à relever le défis ! Je ne vais pas vous décevoir Miss Vargas, vous avez ma parole ! » Ajoutai-je en lui tendant la main, même si, quelque part, j’avais déjà relevé la première partie du défis : me faire engager par la directrice du Neverland pour un très gros projet.
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