Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Depuis le départ de ma femme, je devais reconnaître que j’avais une légère propension à la déprime. Ou était-ce depuis que je ne voyais mes gosses qu’une semaine sur deux ? Enfin, il fallait encore décompter les périodes scolaires de tout ça… J’avais besoin de changement, pour éviter de sombrer et, à force de refuser tout ce qu’on me proposait, je commençais à me renfermer sur moi-même. Avec mon thérapeute, nous en discutions beaucoup, évidemment, parce que depuis le temps qu’Angus me connaissait, je devais reconnaître que j’avais pris l’habitude de lui parler, de lui raconter tout ce que je vivais et tout ce que je pouvais ressentir… Avec le temps, je pensais avoir peu à peu appris à faire confiance à mon psychomage. En tout cas, ça me dérangeait de moins en moins de lui raconter tout cela…
Et c’était suite à une de ces séances où Worthington avait pour habitude de me parler de toutes sortes de techniques plus avancées les unes que les autres pour aider les gens à aller mieux, pour les aider à… comment disait-il, déjà ? Ah oui, des techniques de "libération émotionnelle"… La belle affaire… Il avait essayé de me convaincre d’essayer un tas de trucs un peu bizarres, et j’avais chaque fois refusé. Justement parce que ça me semblait vraiment trop bizarre. Alors, pour sa dernière idée en date, au départ pour ne pas le vexer, j’avais fini par accepter d’essayer. Le principe était simple. Puisque je refusais toujours tout ce qu’il me proposait comme thérapie alternative, il m’invita à essayer, durant toute une journée, d’accepter toutes les propositions, toutes les demandes et toutes les opportunités qu’on me présenterait. Je n’étais pas convaincu du bienfondé de cette idée absurde, mais mon psy avait de jolies fesses et cela suffit, finalement, à me pousser à essayer son idée. J’avais observé le cactus de son cabinet avant de lui dire « Ok, je veux bien essayer. Mais si ça m’attire des ennuis, je vous jure que vous le regretterez. » Je le menaçais de temps à autre. A cause de cela, il avait parfois tendance à me prendre pour un psychopathe, mais je ne m’en défendais pas. Il s’amusait à essayer de me pousser à bout, mais je n’avais pas pour habitude de céder à la première avance qu’on me faisait. Je me ferais un plaisir de lui faire ravaler ces propos à coups de … bref.
Ça, c’était ce qui s’était passé hier. Ce matin, depuis mon réveil, je regardais ma montre. Je devais retrouver le fils de Myrna, Sean. Après la mission que nous avions vécue ensemble, nous avions convenu de nous retrouver pour aller prendre un verre ou deux. Sean n’avait pas refusé mon invitation, parce qu’il avait bien compris que si Myrna était en froid avec moi depuis mon accession au poste de membre du Conseil d’Administration, ce n’était pas quelque chose de personnel… C’était mon allégeance à l’Augurey qui lui posait problème. Je ne savais pas trop si c’était comparable pour elle, mais à mes yeux, c’était une simple question d’idéologie. Nous n’avions pas les mêmes idées politiques et cela avait créé la rupture entre nous. Pourtant, durant des années, cela n’avait jamais posé le moindre petit problème… c’était récent, tout cela…
Nous avions convenu de nous retrouver dans un pub sur le chemin de Traverse. Et là, j’arrivais un peu en avance, pour ne pas changer. Un type m’adressa la parole : « Buvez de ce whisky que le patron juge fameux… Et vous m’en direz des nouvelles ! » J’hésitais durant un instant. A vrai dire, je n’étais pas très motivé à l’idée de boire de si bonne heure… ni même à l’idée de suivre le conseil de ce type… Mais face à cela, je répondis : « Mais oui ! » Et je commandais de ce fameux whisky pur feu, pour voir un peu si le patron avait ou non bon goût.
Sean n’était pas encore arrivé, que j’étais déjà avec un verre de whisky on the rocks devant moi. Moi qui n’étais pas forcément friand de whisky, je goûtais donc cet alcool en attendant le jeune auror. Il n’était que dix heures du matin, mais ce n’était pas bien grave. Tant pis pour les petites courses que j’avais prévu de faire avant d’aller prendre ce verre avec Sean O’Malley. Et l’homme qui m’avait donné ce conseil avait eu raison. J’avais dans la bouche un goût délicat, un peu sucré, bien chaud, liquoreux à souhait… Putain, ce type avait vraiment de bons conseils !
J’étais installé en terrasse et je dégustais lentement le liquide ambré. Il y avait longtemps que je n’avais plus pris plaisir à prendre comme ça un verre en terrasse. Et bien que le whisky n’était pas une boisson que je me serais un jour cru boire à dix heures du matin, je devais tout de même reconnaître que cette opportunité que j’avais saisie ne me décevait pas.
L’idée du psychomage était-elle bonne, ne serait-ce qu’en partie ?
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INRP
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Mar 6 Oct - 1:38
Yes man, it's driving me crazy
William
- Encore une semaine où il aurait mieux fait d’affronter un Basilic que de sortir de son lit. La veille avait été particulièrement terrible. Après avoir affronté une horde de sorcier sortis de l’asile où il avait manqué de se casser huit côtes, il avait enchainé avec des multirécidivistes qu’il avait poursuivis sur la tamise. Et là c’était le crâne qu’il avait manqué de se fendre après qu’un de ces abrutis lui ai jeté un imperium. Sean avait pris de la hauteur pour les surprendre, mais l’un d’en eux s’était glissé derrière lui et avait commencé à lui soutirer des informations à l’aide du sortilège impardonnable, il devait accéder par l’affirmative à toutes ses requêtes. Sean avait résisté un peu trop, alors il avait renforcé le sortilège et trouvant probablement le temps long avait fini par décider que faire plonger un auror de quelques mètres sur le béton ne serait pas une mauvaise idée. Là encore l’Irlandais avait usé de ses entrainements pour résister, mais heureusement pour lui le sortilège fut coupé par l’arrivé de la cavalerie, qui finirent par en arrêter une partie.
En résultait que le jeune homme était rentré directement chez lui avec une migraine affreuse. Malheureusement celle-ci fut ravivée par le réveil intempestif à coup de sonnerie de téléphone. « Allo ? » La voix était pâteuse et rauque. « Oui bonjour monsieur, c’est votre opérateur à l’appareil, nous avons le plaisir de vous annoncer que votre forfait de téléphone bénéficie d’un boost de ses capacités d’appel pour la modique somme de trois Livres Sterling de plus par mois, êtes-vous intéressé ? » L’on devinait, à l’autre bout du fil, un jeune homme pimpant, prêt à affronter sa journée. « Quoi ? Oui oui faites le nécessaire ! »
Sean avait raccroché avant de se rabattre le drap sur la tête. Pourquoi les démarchages se faisaient-ils si tôt ! Son jour de congé en plus ! Bon certes, il avait rendez-vous avec William Ombrage après tout. Il n’était pas plus mal de se lever. Ils avaient convenu de se retrouver au chemin de traverse. L’idée de boire un verre avec cet homme lui faisait un drôle d’effet. Ils n’avaient pas eu l’occasion de beaucoup parler durant la mission « de la coopération magique » et avec les récents griefs de sa mère envers lui…. Qu’il partageait d’ailleurs. Les mangemorts n’étaient pas des gens fréquentables ! Pourtant ils avaient fréquenté Ombrage de longues années avant de connaitre son penchant. Par le caleçon de Merlin que la vie pouvait-être compliquée ! Enfin, le rendez-vous était donné et boire un verre devrait aider le sorcier à se positionner sur son cas.
Sean avait pris son temps pour se préparer, il aimait être impeccable et comme il avait de l’avance, il en avait profité pour sortir et faire le trajet jusqu’au chemin de traverse à pied. Mais celui-ci s’était avéré plus compliqué de prévu. Tout d’abord il avait eu du mal à sortir de son propre immeuble. La vieille chouette du rez-de-chaussée lui tenant la jambe une bonne demi-heure à lui raconter les commérages. Elle était sure qu’un moldu se doutait de quelque chose dans l’immeuble d’en face et elle lui avait fait promettre d’y jeter un œil et de revenir lui dire ce qu’il en était dans deux jours. Mais pourquoi avait-il accepté ?! On l’interpella un peu plus loin pour une brochure d’un sous genre du chicaneur. « Un exemplaire monsieur ? » « Volontiers, oui ! » Il paya et une fois le torchon en main réalisa ce qu’il venait de faire. Il n’avait aucun goût pour les journaux de la sorte ! Il s’en débarrassa dans la première poubelle venue. Mais cet étrange manège ne s’arrêta pas là….
« Jeune homme venez gouter les nouvelles saveurs des Bertie Crochue !» « Monsieur une petite noise pour l’orphelinat ! » « Vous pouvez m’aider avec mes courses mon bon monsieur ? » « M’sieur ! M’sieur ! Une p’tite pièce s’vous plait ! » Quelque chose n’allait décidément pas ! tout le monde lui en voulait aujourd’hui ! Les marchands, les personnes âgées et même les enfants ! Résultat des courses, son argent avait fondu dans sa bourse et il avait même fini par aider un commerçant à décharger sa livraison et le voilà en sueur et en retard…
Heureusement il perçu bien vite l’homme recherché en terrasse. Arrivant un peu essoufflé car il avait couru pour rattraper son retard, il serra la main du norvégien et s’installa sur la chaise d’en face. « Bonjour William. Désolé pour le retard… drôle de journée. » Il avisa le verre déjà entamé sur la table. « Tu connais bien l’endroit ? Peut-être aurais-tu quelque chose à me conseiller ? »
Le cerveau du blondinet était ailleurs, trop de choses étonnantes en trop peu de temps. Il agitait sa chemise pour se refroidir. Courir lui avait donné chaud. Maintenant qu’il était arrivé à bon port, au moins les choses devraient être plus calmes. A moins que….
(c) DΛNDELION
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INRP
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Jeu 8 Oct - 15:31
J’étais là, en terrasse, pour déguster un whisky alors que ce n’était pas vraiment ma boisson préférée… mais il n’était pas mauvais, alors, j’essayais juste de profiter, en attendant l’arrivée de mon rendez-vous… enfin, si je pouvais appeler Sean comme cela, bien sûr. Bizarrement, je n’étais pas vraiment certain que le jeune homme aurait apprécié, mais tant pis. Heureusement, le fils de Myrna ne tarda pas à arriver, il me serra la main et je l’invitai à s’asseoir à ma table. « En fait… pas vraiment. On m’a conseillé le whisky et… c’est vrai qu’il n’est pas mauvais du tout. Tu veux goûter ? » Je lui présentai mon verre, c’était plus simple qu’il goûte chez moi plutôt que de payer pour une boisson qui n’allait pas forcément être à son goût… Je remarquai que Sean avait chaud, quelques gouttes de sueur perlaient sur son front et je pris une serviette en papier sur la table d’à côté pour la lui tendre. « Tiens, éponge-toi peut-être un peu le front… »
Ce n’était pas une journée extrêmement chaude, mais le jeune homme avait visiblement pas mal transpiré. Peut-être qu’un peu d’eau lui ferait du bien. Je me levai pour aller demander à la serveuse une cruche d’eau et deux verres… Parce que, oui, en fait, ce whisky me donnait plus soif qu’autre chose. Les alcools forts n’étanchaient pas la soif, ce n’était pas nouveau… Et tandis que j’étais debout, je vis une jeune femme gifler un homme. Puis, elle s’approcha de moi et vint me proposer : « Monsieur, dansez avec moi. J’ai besoin de lui donner une leçon ! » Je ne la connaissais pas, pas plus que son homme, mais puisqu’elle le demandait… Je songeai que mon cher psychomage avait peut-être raison, au fond... accepter les opportunités qui se présentaient à moi, c’était laisser la porte entrouverte a des aventures qui n’auraient jamais lieu si je demeurais rétif... « Avec plaisir ! J’aime rendre service. » Je lui pris la main, la droite dans la gauche, et posai ma main droite près de son omoplate. Elle mit sa main gauche sur mon bras et, même sans musique, nous nous mîmes à valser. J’aimais danser, ça avait toujours été quelque chose d’agréable pour moi, alors, évidemment, je prenais plaisir à partager cela avec cette jeune femme. La valse, c’était une question de pas avant tout et, concentré comme je l’étais, je ne remarquais pas que ma cavalière provoquait son compagnon avec des grimaces et des gestes explicites.
Jusqu’au moment où la jeune femme me hurla dans l’oreille : « Attention ! Mon mari ! » Je pensais presque pouvoir la ramener chez moi. Mais elle avait raison, il fallait faire attention : l’homme avait sorti sa baguette et la pointait vers nous avec un air menaçant et rageur. Nous eûmes tout juste le temps de nous baisser pour que le maléfice qu’il lança passe au-dessus de nous sans nous atteindre. Encore heureux, parce que je n’avais jamais beaucoup apprécié recevoir le maléfice de chauve-furie. Mais l’homme en avait profité pour accourir et il me décocha un crochet du poing droit bien placé sur la pommette.
« Alors, ça vous plaît de danser avec les femmes des autres ? » Si ça me plaisait ? Évidemment que ça me plaisait, quelle question ! « Bien sûr, c’est très agréable. » Je ne mentais pas. Même si sa femme n’était pas la meilleure cavalière pour une valse, ces quelques pas de danse étaient plutôt plaisants et divertissants... « Quoi !? Vous en voulez un autre ? » Il me montrait son poing et moi, sans trop savoir pourquoi, je lui répondis : « Très volontiers, cher monsieur. Après vous. » Ce que l’homme prit, selon toute apparence, comme une invitation. Il renchérit : « Vous voulez vous battre ? » et, une fois encore, je lui répondis par l’affirmative.
C’est à ce moment-là que je me rendis compte que je ferais mieux de courir, et vite. Vu la stature de l’homme et sa détermination à en découdre, je ne ferais clairement pas le poids... mais je devais continuer, il le fallait, pour que cette thérapie puisse fonctionner, je devais y mettre du mien. Je sortis donc, suivi par le mari en colère et, puisque j’avais accepté de me battre, je me mis en garde, baguette à la main, comme pour un duel. Cela allait assurément me rappeler les belles années à Durmstrang, quand nous faisions des duels et des combats, en utilisant toutes les ressources possibles qu’offrait la magie... c’était une habitude dans cette école de sorcellerie de développer les aptitudes au combat. Et même si je n’y avais passé que trois années, j’avais tout retenu des enseignements sur le sujet. C’était autre chose que les cours que j’avais eus à Poudlard par la suite. Poudlard semblait former des marionnettes là où Durmstrang entraînait des combattants efficaces.
« Mais arrêtez ! » La jeune femme nous rejoignit dehors, puis, elle s’adressa à Sean : « Faites quelque chose, je vous en conjure... » Elle avait l’air tellement angoissée... pauvre femme...
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INRP
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Lun 12 Oct - 1:24
Yes man, it's driving me crazy
William
-
William lui avait serré la main de bon cœur avant de l’inviter à s’assoir ce qu’il avait accepté avec un plaisir non dissimulé. Il reprenait un peu son souffle ainsi. Avisant le Whisky que lui présentait le mage, l’irlandais souleva un sourcil circonspect, il était un peu tôt pour de tels breuvages non ? « Pourquoi pas ! Un palais aussi fin que le tien ne peut pas se tromper ! » Il attrapa le verre tendu et trempa délicatement ses lèvres. L’alcool ambré titilla ses papilles, le sucre masquant le feu de la boisson. Il était fin, frais, c’était des plus délectable et son odorat se délectait des quelques notes d’épices. Il hocha la tête d’un air approbateur. C’était un grand oui !
L’homme reprit son verre mais le troqua alors contre une serviette qu’il l’incita à utiliser. Sean s’exécuta une fois de plus. Il transpirait plus qu’il ne le pensait… C’était une sensation vraiment peu agréable. Quand ses missions ne l’obligeaient pas à se salir, il était le genre d’homme à aimer être propre sur lui. Avoir une certaine élégance, une certaine prestance. D’autant plus à onze heures du matin devant un homme pour qui, il le savait, cela comptait.
Il n’eut cependant pas le temps de s’expliquer que déjà William s’éclipsait de sa présence pour aller accoster une serveuse. Sean le suivit des yeux en continuant de se tamponner le front. Il allait se détourner quand il capta la folle scène qui commençait à se jouer dans le bar. Tout d’abord une gifle, puis William qui se fit prendre à parti et entrainer par une femme dans une valse… qu’il menait finalement. C’était surréaliste et il était trop loin pour tout entendre, mais soudain William et la jeune femme se baissèrent et Sean vit fondre sur lui une nuée de chauve-furie.
Il eut à peine le temps de comprendre et d’attraper sa baguette par instinct que ces sales bestioles volantes étaient déjà sur lui venant embrouiller son champ de vision. Il se leva aussitôt gesticulant et battant des bras pour essayer tant bien que mal de les faire reculer. Mais rien à faire les affreuses bêtes volantes s’attaquaient à lui, lui tiraient les vêtements et les cheveux, tentaient de le mordre et de le griffer au visage et aux mains. Il pointa alors sa baguette sur lui-même « Finite incantatem ! » Les bestioles magiques se dispersèrent aussitôt avant de se volatiliser comme par l’enchantement qu’elles étaient. C’est alors qu’une femme arrive à sa hauteur et se mit à l’apostropher avec force. « Faites quelque chose, je vous en conjure... ».
Passant une main dans ses cheveux il fit le point sur la situation. William était en position de duel, dehors la pommette gonflée, avec un homme de la stature d’un bucheron pour adversaire. Mais qu’est ce que c’était que ce bazar ! « Je m’en charge ! » répondit-il à la femme. Puis il s’élança vers les deux échauffés, sans pour autant se mettre au milieu, il voulait bien éviter un drame mais pas en faire partie. « Messieurs enfin ! Un peu de tenue ! » Bon ça avait l’air d’être peine perdu avec le mastoc… L’auror se tourna alors vers le mangemort. « William ! Je ne pense vraiment pas qu’un tel esclandre soit digne d’un membre du conseil ! » S’ils pouvaient éviter que la situation s’envenime ce serait mieux pour tout le monde ! « Vous savez où vous pouvez vous le foutre votre conseil ?! » Ah le bucheron les avait entendus et n’était de toute évidence pas d’accord avec Sean pour calmer les esprits. Ses yeux croisèrent ceux du Norvégien et ils s’adressèrent en cœur à l’homme qui enrageait déjà. « Oui oui, bien sûr qu’on sait… » L’homme prit cela pour une provocation supplémentaire et leur envoya un Silencio dans les dents. Sean recula par réflexe, esquivant ainsi le sortilège et rétorqua « Furunculus ! » L’homme dévia le sort à son tour, mais celui-ci rebondit sur sa propre femme qui se mit à sentir des pustules violacées gonfler sur son visage. « ÇA SUFFIT !!!!! » L’homme en lâcha presque sa baguette et accouru vers elle, tombant à genoux pour s’excuser de cela et d’autres choses apparemment.
Sean poussa un petit soupir, accueillant ce répit et espérant voir ici la fin de ce duel improvisé. « C’est toujours aussi animé quand tu sors boire un verre William ? Ou tu te surpasse juste pour ma personne ? » Le ton était taquin, pour autant il gardait un œil sur le mastodonte et la framboise qui lui servait à présent de femme. Il craignait un retour de flamme. Il était quelque peu désolé pour elle, mais après tout, c’était sa faute si tout avait dérapé non ? Elle avait entrainé William. Mais pourquoi avait-il suivit le mouvement lui ? Il pensait l’homme bien plus disposé à user de la parole que de la force. Mais après tout il ne le connaissait guère aussi bien qu’il pouvait le penser.
(c) DΛNDELION
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INRP
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Lun 12 Oct - 16:39
Il ne fallait pas se mentir, c’était un peu la merde, cette situation. A cause de quoi ? à cause de qui ? Eh bien, si je devais désigner un responsable pour tout cela, aucun doute que je poserais un regard plutôt sévère sur mon psy et plus encore sur ses idées de génie. Je n’en serais pas là, à me retrouver en position de duel, dans la rue, devant un tas de badauds curieux qui n’avaient visiblement rien de mieux à faire que de s’adonner à du voyeurisme. Et bien sûr, pas un seul de tous ces imbéciles n’aurait eu l’idée d’intervenir. Bon sang, mais quel monde pourri !
Heureusement que Sean était là. Il avait toujours été très efficace sur le terrain et ses états de service valaient le détour. Son palmarès de séjours à Sainte-Mangouste aussi, d’ailleurs. Il venait tout de même d’échapper à l’attaque des furieuses chauve-furies lancées par le mari, et voilà qu’il était déjà prêt à se comporter en héros. Quel homme ! () Pendant ce temps, si j’avais été dans un autre état d’esprit, j’aurais sans doute déjà dolorisé ce bûcheron depuis longtemps, pour lui apprendre les bonnes manières, mais une radio magique se fit entendre et l’animateur de l’émission en cours encourageait les auditeurs à chantonner avec lui. Alors, c’est ce que je fis.
« Pour un flirt Avec toi Je ferais n’importe quoi Pour un flirt Avec toi Je ferai Des folies Pour arriver Dans ton lit »
La chanson était complètement désuète, mais entrainante, et, malheureusement, chanter cela devant un gros bûcheron en colère, c’était comme se balader nu comme un ver au milieu d’une boite de nuit pour trentenaires en chaleur. Ça ne pouvait pas louper, évidemment, l’homme crut que j’en avais encore après sa femme et il s’apprêtait à me lancer je ne sais quel sort, quand Sean intervint. Il avait raison, ce n’était pas montrer l’exemple que de jouer le jeu de ce bûcheron nerveux… mais justement, ce grand costaud ne tarda pas à lancer une autre pique, à laquelle nous répondîmes tous deux en chœur : « Oui oui, bien sûr qu’on sait… » Ce qui ne fut pas au goût de l’homme des bois, selon toute apparence, puisqu’il lança un sort que je n’eus pas le réflexe d’esquiver. Un Silencio. Au moins, ça ne faisait pas mal… et même si cela avait fait mal, je n’aurais pas crié… enfin, je n’aurais pas pu, surtout… car j’eus beau essayer, même, de parler : « … » pas le moindre son ne sortait de ma bouche. Je me sentis soudain comme une carpe : aussi muet qu’une carpette aphone…
J’assistais donc avec horreur et en silence à la scène qui suivit. Sean n’était pas du genre agressif. Ses sortilèges étaient des maléfices sans grandes conséquences… à part esthétiques, dirais-je si je pouvais parler. La jolie femme de tout à l’heure n’était plus qu’un gros tas de pustules… Et pourtant… Quand elle n’avait pas d’orgelet, elle avait un très joli regard… à présent, il y avait fort à croire que la toucher simplement aurait fait exploser l’un ou l’autre furoncle ou point noir, ce qui, faut-il le dire, outre le fait de répandre des sécrétions corporelles peu engageantes, aurait aussi suscité bien du dégoût.
J’étais un peu trop porté sur l’hygiène pour pouvoir apprécier l’extraordinaire symétrie de l’apparence framboisine de la jeune femme… La simple idée que ses furoncles puissent se mettre à suinter me levait le cœur et, n’étant pas concentré du tout sur mon propre cœur, mon dégoût se marqua par le teint verdâtre que mon visage arbora bientôt. Il ne me faudrait pas grand-chose de plus pour vomir et, moi qui détestais cela, je savais d’ores et déjà que mon émétophobie n’allait pas en rester là…
Il était heureux que le bûcheron s’en alla rejoindre sa framboise, sans la toucher, et que tous deux se remirent à vivre leur petite histoire loin de nous. Sean revint vers moi et me posa une question. Je fis pour lui répondre, mais… « … » De nouveau, pas le moindre petit son ne sortit de ma bouche. C’était un peu problématique. J’aurais aimé répondre au fils de Myrna, lui dire en riant que j’avais un petit souci de poisse ces derniers temps et que je cumulais un peu les maladresses du genre… mais ne sachant pas lui répondre, je haussais les épaules avec un sourire. Je lui expliquerais plus tard, ce ne serait pas un problème…
Pour l’heure, je voulais le féliciter pour avoir déjoué le plan du bûcheron : « … ! » Roh, même avec l’intonation, cela ne fonctionnait pas. Mon regard tomba alors par hasard sur mon reflet dans la vitre du pub et je me trouvai un teint un peu trop étrange. Je fermai alors les yeux pour me reconcentrer et retrouver ma douce peau au teint frais. J’aurais voulu lui demander s’il était d’accord que l’on se remette à table pour discuter plus confortablement, mais encore une fois : « … ? » Le problème, quand on n’avait pas de voix, c’était que lancer un contre sort est assez compliqué. Oh, j’aurais pu lancer le sortilège en informulé, sans aucun doute, mais sur le moment, non seulement cela ne m’avait pas traversé l’esprit, mais en plus, avec la chance légendaire que je me tapais ces derniers temps, il y avait fort à parier que cela n’aurait pas fonctionné et que je me serais retrouvé dans une situation bien pire encore. Je préférais éviter. Dans le pire des cas, j’écrirais sur un petit bout de parchemin une demande explicite pour qu’une bonne âme daigne me libérer de ce Silencio, quitte même à proposer une rémunération pour cela. Au moins, si je n’étais pas satisfait du résultat, cela ne m’engagerait à rien.
En attendant, mon regard interrogateur se porta sur Sean. « … ? » Au fond de moi, j'espérais ne pas devoir demander à quelqu'un d'autre de me libérer de cette saloperie de Silencio, mais cela faisait déjà deux fois que j'essayais de formuler "Peux-tu me lancer le contre sort, s'il te plait?" sans succès.
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Mer 14 Oct - 21:59
Yes man
Sean + William + Elyssa
Etre avocat ce n'est pas prouver l'innocence de son client mais démonter les arguments de l'adversaire.
C’est après une longue matinée de boulot, que Elyssa finit enfin par se décider à sortir. Il fallait s’avouer que ses derniers temps, à part quelques soirée avec Toni, l’avocate n’avait pas vraiment mit le nez dehors Elle était complétement obsédée par son travail. Malheureusement aujourd’hui, elle n’avait une fois encore pas put refuser l’affaire qu’on lui prêtait. C’était une histoire ridicule et banale qui plus est, mais son post et sa popularité, ne lui permettait pas d’échapper à toute les affaires de ce style. C’est pourquoi aujourd’hui elle c’était penché sur l’affaire d’un jeune homme qui était accusé, d’être un animagus non déclaré. Ce garçon démentait les faits, mais les Aurors avait tout de même raison d’avoir la puce à l’oreille en voyant un maribou tournait beaucoup trop fréquemment autour de la résidence du jeune homme. Après tout il n’y avait des maribou toutes les trois rues de Londres ! Toute cette histoire avait exténuée Elyssa, qui avait l’impression de perdre son temps sur une affaire, idiote, plutôt que d’agir efficacement pour les causes qu’elles défendaient. C’est donc sous la douche en chantonnant bêtement un air moldu qu’elle avait dû entendre au travail qu’elle cogitait sur sa journée. « Quand on a que l'amour A s'offrir en partage Au jour du grand voyage Qu'est notre grand amour Quand on a que l'amour Mon amour toi et moi Pour qu'éclate de joie Chaque heure et chaque jour … »
Finalement c’est après cette douche bien chaude et s’être tranquillement échauffé la voix que Eyssa finit par prendre sa décision : elle allait passer son midi dehors. Pas de sandwich seule ou bureau, pas un plat réchauffait tout en potassant une affaire dans son appartement, non elle allait sortir et respirer un peu. Après tout pour être efficace il fallait s’avoir s’aérer l’esprit pour éviter le burnout et rien de mieux pour ça, que d’allait boire un verre, tout en ce commandant un petit plat. Bien sûr Elyssa avait pris de quoi bosser en même temps, mais l’effort était déjà là. Pourtant sa petite pause ne se passa pas exactement comme elle l’avait prévu. Elle ne ce n’était certainement pas attendu à voir William Ombrage dans ce bar, mais elle s’attendait encore mois à le voir dans une situation pareille : son confrère du conseil était en train de ce faire poursuivre et menacer par un autre homme. Qui plus est au moment où quelqu’un finit par intervenir, William préféra chantonnait plutôt que … que d’agir comme William disons. Elyssa elle avait regarder la scène de loin entre l’hilarité et l’ébahissement. Elle commençait de plus en plus à se dire que cet homme était fou. L’avocate aurait put continuer son chemin, mais sa curiosité était piquée : elle devait s’assurer que William n’allait pas mettre en péril leur image, même s’il n’était plus à cela prêt. C’est donc avec un grand sourire aux lèvres, plus moqueur qu’aimable pour tout vous dire (mieux valait en rire qu’en pleurer), que l’avocate rejoignit la table de son confrère. Celui-ci était accompagner d’un homme bien plus jeune, son visage lui disait vaguement quelque chose pourtant Elyssa n’arrivait pas à le resituer. « William, vous vous sentez bien, j’ai vu votre petite altercation, j’espère que vous n’allez pas avoir besoin d’une avocate ? » L’avocate ne sortait pas souvent, mais elle n’en oubliait pas les bonnes manières, bien au contraire son métier était fait de bonne manière, elle finit donc par se retourner vers le jeune homme assis à la table d’Ombrage. « Bonjour, je suis Elyssa Rosier, avocate chez Geller & cie, je travail de temps en temps avec votre ami William. » L’avocate s’avait qu’elle commençait à se forger sa réputation et que la plupart du temps, ses interlocuteurs connaissaient son visage et au moins son nom, mais elle avait pris pour habitude de ne jamais manquer de se présenter. Ce n’était pas parce qu’elle avait pris post au conseil qu’elle devait manquer aux respects des autres, d’ailleurs elle ne précisait jamais sa place dans la politique sorcière, tout simplement parce qu’elle jugée cette fonction élémentaire et ne constituer pas sa personnalité, ni même les relations qu’elle pouvait avoir avec autrui.
(c) princessecapricieuse
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Sam 17 Oct - 22:02
Yes man, it's driving me crazy
William - Elyssa
- Ils ne s’en étaient pas si mal sorti. La petite chansonnette de William n’avait pas été particulièrement aidante au départ, mais au moins l’homme à l’allure de bucheron s’éloignait en compagnie de son fruit violacé. Il ne restait qu’eux au milieu de la rue, les badauds s’éloignant déjà.
La petite réplique de Sean n’avait pas fait mouche non plus, un sourire silencieux et un petit haussement d’épaule furent ses seules réponses. L’auror n’en tint pas rigueur, il le suivit simplement jusqu’aux tables qu’ils avaient délaissés un peu plus tôt. Mais tout de même, c’était un peu étonnant de voir parfois William se tourner vers lui, comme près à lui parler et…. Rien. S’était-il cogné la tête ? Pourtant le mangemort n’avait même pas daigné jeter un sort dans le mini affrontement, et il n’était certainement pas tombé. C’est alors que l’éclair de lucidité frappa enfin l’irlandais. Bien sûr ! Alors que le regard noisette et insistant de son ainé se posait une fois de plus sur lui, le blondinet tira sa baguette pour le défaire du sortilège.
« Il faudra travailler ton esquive Ombrage ! » La taquinerie était de mise l’homme avait été bien plus efficace en mission de ce point de vue là après tout. Mais l’O’Malley se demandait quand même combien de temps il comptait rester ainsi, si Sean n’avait pas fini par percuter. Il aurait très bien pu se lancer le contre-sort lui-même après tout, l’oubliator en était totalement capable. Alors pourquoi attendre un geste de sa part ? Étrange journée que cela.
Tandis qu’ils s’installaient, la serveuse arriva soudainement à leurs côtés. « Je vous sers deux jus de citrouille ? Pour vous remettre de tout cela ! » Sean hocha positivement la tête, il n’aimait pas le jus cela pour autant, mais il fallait rester poli après tout ce grabuge non ?
C’est à ce moment précis qu’une autre jeune femme fit son apparition, ou plutôt s’installa tranquillement à leur table. Elle était bien apprêtée, très professionnelle. Sean l’avait reconnue. De son âge, une serpy. Sean avait la mémoire des visages. Ils ne s’étaient jamais côtoyés, pourtant il l’avait aperçu à quelques réunions de l’Ordre, puis son ascension au conseil avait placé sa photo dans plusieurs tabloïdes sorcier.
Elle aborda William en premier, rien d’étonnant, étant donné leurs postes respectifs. Puis elle s’adressa à lui, se présentant formellement, il en fit de même, se demandant si elle se souvenait de lui. « Sean O’Malley. Auror du Ministère. J’espère que ce travail n’inclue pas d’affaires juridiques William… Ma mère serait déçue… » Le ton était espiègle une fois encore, et son regard passait de l’un à l’autre de ses interlocuteurs. « Elyssa, nous accompagneriez-vous pour un verre ? » Un peu cavalier ? Peut-être, mais il n’allait cependant pas s’amuser à mettre les formes pour quelqu’un de son âge. De plus, c’était elle qui était venue les aborder alors il était naturel que l’un d’entre eux l’invite à rester.
Sean était ravi, un second membre de l’ordre, un second membre du conseil. Cette journée allait-être instructive à tous les niveaux. Il doutait cependant que cela ravisse William. Enfin, il pouvait se tromper, il devait s’attendre à tout avec cet homme.
La serveuse revenait déjà avec les deux verres de Jus de citrouilles comme promis. Les déposant sur la table, elle regardait avec insistance la nouvelle venue dans l’objectif d’avoir une commande de plus. Les yeux de Sean, eux, restaient fixé sur le liquide orange. Il aurait voulu le changer en jus de pomme…. Quelque chose le tracassait. Il était persuadé qu’il aurait dû se rappeler d’une chose importante mais rien ne lui venait en tête. Il ne buvait jamais de jus de citrouille… la pomme était tellement suffisante pour lui qu’il ne voyait pas l’intérêt de changer pour un breuvage qu’on ne buvait de toute façon qu’un mois par an.
« C’est du jus tout fraichement pressé ! Vous ne devriez pas attendre ! » La serveuse avait-elle perçue l’hésitation chez lui ? Sean lui sourit, quelque peu désolé d’avoir fait attendre le breuvage et le porta à ses lèvres.
C’est lorsqu’il sentit le gout en bouche que la mémoire lui revint. Allergique. Il était allergique à cette saloperie de jus !! Reposant aussitôt le verre, il se mit à tousser. Sa gorge le démangeait et il toussait sec dans son coude comme on le lui avait appris, se détournant de trois-quarts de ses convives. Oh il sentait le problème arriver. Des maux de ventre se faisaient sentir quand soudain un puissant hoquet le fit se redresser et une énorme bulle de savon flotta dans l’air à quelques centimètres de son visage. Et voilà c’était parti ! Une crise de hoquètement le prenait, le faisant envoyer dans les airs une ridicule kyrielle de bulles de toutes tailles dans les tons orangeâtes.
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Lun 19 Oct - 14:33
Le moins sur l’on puisse dire, c’était que tout ce qui se passait avait le mérite de nous sortir d’une routine qui aurait pu être ennuyeuse. Angus avait donc raison : dire « oui », cela pouvait changer la vie, en mieux... car malgré le côté peu académique de tout ceci, il était évident que je m’amusais tout de même pas mal. Pas de routine, de l’inédit, de l’imprévu...
Tiens, comme le fait que la jeune et jolie Elyssa Rosier vienne bientôt près de nous. Même si elle débarquait en me demandant si j’allais bien, sous-entendu dans ma tête, je devais avouer que sa présence m’était toujours plutôt agréable. Mais je ne pus le lui dire tout de suite, étant toujours sous l’emprise du sortilège de silence, que je ne pensais pas à m’enlever moi-même. Alors je la saluai le plus élégamment possible, en silence, comme dans un théâtre de mimes, en lui octroyant un chaste baisemain où mes lèvres effleurèrent à peine la peau du dos de sa main. Et puis, soudainement, Sean eut l’idée de faire ce qu’il fallait. C’était l’homme de la situation, vraiment. D’ailleurs, même la serveuse était de bonne humeur, puisqu’elle nous offrir deux jus de citrouille.
« Je n’ai jamais compris l’engouement pour ce jus... » Quand on était petit, d’accord, c’était sympathique de boire ce liquide. Mais en grandissant, on se rendait compte que c’était une sorte de soupe froide et pas très élaborée. Je me tournai vers Elyssa. « Pas d’affaires juridiques, non... Myrna n'a pas à être déçue... enfin, pas que je sache ? »
On ne savait jamais... peut-être que l’avocate était dans les parages pour une affaire, après tout... mais je ne pensais pas être impliqué dans quoi que ce soit de cet ordre-là. Enfin, pas à ma connaissance en tout cas. Quant à Myrna... il me semblait qu'elle avait dû déjà être suffisamment déçue en découvrant mon allégeance, je préférais éviter au maximum de baisser encore dans son estime, alors que j'en avais toujours eu beaucoup pour elle.
« Je suis en train de tester une technique de mon psychomage, pour booster les choses positives au quotidien... C'est de la libération émotionnelle, quelque chose comme ça, basée sur l'idée de dire "Oui" à toute opportunité qui s'offre à moi... Cela permet de faire le bien autour de soi, de rencontrer de nouvelles personnes, de vivre des choses inédites... bref, pour une fois, je dois reconnaitre que ça a du bon. » Et comme Sean invitait la jeune femme à nous accompagner, j'enchérissais à mon tour : « Alors, Elyssa, vous vous joignez à nous ? »
Installé à table avec Sean, une chaise de plus fut bien vite ajoutée, pour permettre à l'avocate de s'y poser confortablement. La serveuse apporta nos jus et patienta pour prendre la commande de miss Rosier. Tout était parfaitement normal.
Et puis, après avoir levé mon verre pour trinquer avec le jeune O'Malley, je portais, moi aussi, le liquide à mes lèvres. Le jus orangé de la cucurbitacée vint bientôt sur ma langue et j'avalai cela avec une grimace. J'avais déjà bu des trucs un peu bizarres dans ma vie, mais ce jus de citrouille était bien particulier. Même fraîchement pressé. Et bientôt, Sean se mit à avoir le hoquet. Pas n’importe lequel, non, c’était ce hoquet à bulles qu’il avait depuis tout petit, chaque fois qu’un morceau de citrouille passait dans son système digestif. Le pauvre... mais je pouvais comprendre. J’avais la même chose lorsque j’avalais du jus d’œillets... d’ailleurs... ce jus de citrouille avait un arrière-goût d’œillet. Je n’avais pas fini mon verre que je commençais à me sentir bizarre. Mon diaphragme se contractait étrangement et puis, à mon tour, j’eus un hoquet, assez fort, qui me fit faire une belle bulle orangée d’une dizaine de centimètres de diamètre. Et en éclatant, cette bulle fit un bruit de hoquet, en écho. Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais eu de problème avec le jus de citrouille, mais cette version améliorée était bien peu digeste. Il devait clairement y avoir eu ajout de quelque ingrédient particulier. Ce que je ne remarquais pas, évidemment, c’était que j’avais moi-même pris une teinte un peu plus orange, comme quelqu’un qui aurait abusé de potion auto-bronzante de piètre qualité. Autre hoquet, autre bulle, même schéma. Là où Sean évacuait des dizaines de petites bulles à la chaîne, j’en faisais une grosse, qui hoquetait en éclatant et qui renforçait ce que je pensais.
« Ely... hic ! Elyssa, il... hic ! Faut que vous... hic ! » Putain. Je détestais ne pas parvenir à m’exprimer de façon correcte. Surtout après avoir été réduit au silence pendant un moment. J’aurais aimé être bien plus efficace en communication ! Mais il me fallut bien quelques minutes pour arriver à finir ma phrase pour demander à l’avocate de faire venir la serveuse pour la forcer à nous donner un antidote quelconque. Hors de question de rester comme cela éternellement !
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Dim 8 Nov - 19:25
Yes man
Sean + William + Elyssa
Etre avocat ce n'est pas prouver l'innocence de son client mais démonter les arguments de l'adversaire.
Elyssa ne regrettait pas d’être sortie boire un verre après cette longue journée de travail. Le jeu en valait la chandelle. Voir ainsi William Ombrage dans cette drôle d’état, Sean en train de courir après le peu d’ordre qui restait dans ce bar. Non l’avocate ne ce n’était pas attendu à cela en se rendant ici, à voir un tel bazar, surtout en rencontrant des personnes de la sature de William. Le peu qu’elle l’avait connu, avant qu’il admette au grand public son allégeance, n’avait à aucun moment laissé soupçonné que c’était le style à déclencher une bataille de bar, voyons-vous, il ne finira jamais de la surprendre. Quant à Sean et bien c’était Sean, rien de nouveau à l’horizon. Toujours là à jouer les héros dans la moindre petite bagarre qui déraper. Heureusement tout c’était bien finis et personne n’avait besoin d’avocat, ou en tout cas pas pour des crimes aussi ridicules. Car Elyssa se doutait bien que ce chère William devait avoir tout une liste de chose qu’il ai put faire, qui lui offrira des procès des plus animés. Après être aller saluer les deux hommes, Elyssa allait partir mais Sean l’invita gentiment à se joindre à eux. L’avocate ne pouvait pas refuser, car même si ça relation avec William, c’était quelque peu détérioré ses derniers temps, elle appréciait encore particulièrement Sean. « Non, rien de tel Sean, nous nous côtoyons juste lors du conseil. Mais je me joindrais volontairement à vous pour un verre. » L’avocate prit une chaise avant de s’assoir près d’eux. Au moins sa pause, sera bien plus divertissante qu’elle ne l’avait prévu au départ. L’avocate écouta avec attention la nouvelle lubie, de son ancien ami et admira beaucoup ce fameux psycomage qui avait réussi à convaincre William Ombrage de faire une chose pareille, ce que n’aurait jamais put croire Elyssa si elle ne l’avait pas vu de ses propres yeux. « Vraiment ce psy doit être un vrai génie pour vous convaincre de faire une chose pareille, j’aimerais bien le rencontrer un jour tiens. Surtout que son idée ne semble pas si stupide que ça, vous avez l’air presque souriant. Et sur ce je me joins à vous avec plaisir, je suis bien curieuse de voir l’aboutissement de cette expérience. » Elyssa, s’installa près des hommes mais elle n’eut même pas le temps de commander son verre que les choses commencèrent déjà à dégéner. Alors qu’elle venait de s’installer les deux sorciers, trinquèrent pour je ne sais quelle raison, celle d’avoir évité un massacre pour une histoire de chanson, il paraissait. Mais eux deux trinquèrent aux jus de citrouille. Jusqu’à là, l’idée pouvait paraitre spéciale mais pas alarmante pour autant, mais la suite s’avéra être bien plus grave : tous deux étaient allergiques au jus de citrouille. Et pas un pour s’en être rappeler. Par la barbe de merlin ! Elle n’était pas médicomage et ce n’était pas en amener le jus de citrouille en procès qu’elle pourrait faire quelque chose ! Mais bon, Elyssa devait agir, les laissaient dans cet état, bien que cela aurait put être divertissant était tout simplement pas moral. Sans plus attendre l’avocate se dirigea vers la serveuse, qui leur avait si gentiment offert un verre. « Vous ! Ses sorciers son entrain de faire une crise, il faut que vous leur donniez de quoi arrêter cela. » Mais la serveuse n’avait pas l’air bien finoche et ne réussit qu’à articuler un : « j’en sais rien… pas ce qu’il faut ». Mais la jeune femme n’allait pas abandonner si vite, préparant son plus beau discours, elle allait se rendre en cuisine pour demander des explications au chef et lui expliquer l’urgence de trouver un remède dans les plus brefs délais, mais ce fut un soi-disant Moran. Herricsen qui leur apporta la solution. Un homme assez vieux et plutôt bien enrobée, qui avait l’air bien fébrile, sortie une boîte remplie de divers médicaments où il finit par trouver une sorte de siros. « Prenez ça vous verrez ça va les soigner c’est contre mes allergies ! » Elyssa hésita un instant perplexe, comment pouvait-elle être sûr que ce médicament puisse bien guérir leur allergie et surtout que celui-ci n’allait pas empirer les choses. Mais à la vue de la salle, qui commençait à se remplir de bulles de savon Elyssa se rendit compte qu’elle n’avait plus le choix. Sans plus attendre elle prit le remède avant d’en faire boire une goutte à chacun des malades. Sa décision était peut-être un peu hasardeuse mais elle n’avait pas eu le choix, qui c’est comment aurait put dégénérer leur réaction ? Mais elle avait fait le choix de leur donner ce sérum, maintenant elle ne pouvait plus qu’espérer et surtout préparer son discours de défense au cas où cette histoire tournerait mal.
(c) princessecapricieuse
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Jeu 26 Nov - 22:05
Yes man, it's driving me crazy
William - Elyssa
- Sa bouche recrachait en continue une flopée de bulles savonneuses. Sean en avait des haut le cœur, les hoquets rendant difficile sa respiration et sa communication qu’il tentait de maintenir non verbale. Qu’il avait été idiot. Un vrai poisson rouge. A croire que l’Imperium qu’il avait subit la veille avait bousculé ses souvenirs. Impossible de le savoir, mais le voilà condamné à laisser s’échapper de ses lèvres des petites bulles orange. Comme les gamins moldus qui s’amusaient à souffler sur un bâton troué plein de savon. Sauf que lui c’était directement de sa gorge que tout cela provenait.
Son inquiétude monta d’un cran lorsqu’il s’aperçut qu’il n’était pas le seul à souffrir de cette affliction. William s’était soudain mit à l’imiter ! S’il n’était pas sûr que cela était dû à son allergie, il aurait pu penser à un empoisonnement. Plus réactif que lui, l’homme qui expliquait quelques secondes précédemment qu’il testait une technique consistant à accepter tout ce qu’on pouvait lui demander, se retrouvait à présent à demander tant bien que mal l’aide de sa jeune consœur.
Si les grosses bulles d’Ombrage finissaient par éclater bruyamment, les miniatures de Sean, elles, commençaient à remplir la terrasse. Sean regardait Elyssa s’affairer, prise au dépourvu par l’absurdité de la situation. Dire qu’il venait juste de l’inviter à s’assoir. Elle prit à partie la serveuse qui de nervosité ne trouvait plus l’usage de la parole, puis il la perdit de vue quand elle s’engouffra dans les cuisines.
Sean n’en pouvait plus de hoqueter, son œsophage commençait à être douloureux. Le visage caché dans le creux de son coude il priait presque qu’on le délivre de ce mauvais sort lorsqu’enfin la jeune Rosier revint un flacon à la main. Elle ne laissa pas le choix à Sean et pour tout dire, il était près à essayer tout et n’importe quoi pour que cela s’arrête. Elle ne lui laissa prendre qu’une goutte ! Il aurait bien bu la bouteille, mais William en avait besoin aussi….
L’espace d’une minute il eu la sensation que tout avait bien fonctionné. Tout s’était arrêté. Plus de bulles qui lui sortait du gosier. Grossière erreur ! Il allait prononcer un grand « Merci ! » quand c’est alors qu’une petite flopée de bullettes ridiculement petites se mirent a s’évacuer de ses narines, de ses oreilles et de sa bouche. Elles avaient perdu leur couleur orangée c’était déjà ça…. Mais elles avaient gagné en sonorité, maintenant c’était un petit carillon de clochettes qui s’agitait dans tous les sens lorsqu’elles explosaient.
Sean enfoui son visage dans ses mains. C’était trop ! Trop absurde ! Au moins le mal de gorge et de ventre était passé, le hoquet également. Ce n’était plus qu’un flot continu qui inondait les lieux. « J’en peux plus !!!! » Le son était étouffé par les mains qui couvraient sa bouche. Heureusement qu’il n’avait pris qu’une goutte ! S’il avait suivi son impulsion, allez savoir de quel autre orifice il aurait pu sortir des bubulles…
Sortant la tête de ses mains recouvertes d’un genre de savon, Sean adressa un regard démuni à William et Elyssa. Il ne pouvait décemment pas sortir d’ici ainsi ? si ? Il attrapa une serviette pour s’essuyer les mains et le visage. « Vous pouvez m’aider ? Je ne veux pas aller à Ste Mangouste pour ça… » Non vraiment après les brulures, coupures ça faisait tâche et Sean était un homme avec de l’égo tout de même. Alors tandis qu’il continuait de les observer avec son regard de chien battu, les bulles continuaient de perler tout autour de lui en continue.
(c) DΛNDELION
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Jeu 31 Déc - 18:19
Allons, bon, il ne manquait plus que cela ! Quand on disait qu’un bonheur n’arrivait jamais seul, c’était valable aussi pour la poisse… Alors, puisqu’il avait fallu qu’éclatât cette bagarre, puis que ma collègue du Conseil d’Administration débarquât sans prévenir, tout comme cette fichue allergie au jus de citrouille… Eh bien il était évident que la fête ne faisait que commencer ! Mais la membre du Conseil complimentait mon psy, par mon intermédiaire. « Je ne manquerais pas de lui faire part de ce compliment, miss Rosier. » Bien sûr que non, Angus n’avait pas de mauvaises idées, il était même plutôt du genre à trouver des thérapies adaptées à chacun… mais de là à savoir pourquoi il avait voulu que je m’essayasse à cette théorie… c’était une toute autre affaire. « Vous êtes en train de me dire que je ne souris pas assez, miss Rosier ? »
Pourtant, pour moi qui travaillais mon langage non verbal sans arrêt, sourire était important… et je ne manquais pas souvent une occasion de le faire… surtout devant une charmante femme. Mais bon, il fallait croire que la présence de Meredith occultait quelque peu la jeune membre du Conseil à mes yeux…
Enfin, de toute façon, nous étions là, à hoqueter en faisant des bulles, alors, il y avait mieux à faire que de se préoccuper de mon psychomage ou de mon magnifique sourire. Et ce fut Elyssa qui se bougea pour essayer de résoudre notre problème, à Sean et moi. En effet, elle se fraya un passage entre les bulles gluantes de Sean et mes bulles bruyantes… Je n’aimais pas la situation. Le hoquet me gênait, pour le côté désagréable de la sensation au niveau du diaphragme. C’était insupportable quand cela durait aussi longtemps !
Elyssa apporta donc la solution, sous forme d’une potion médicamenteuse empruntée à un vieux sorcier doté de quelques allergies… et j’en pris une goutte, tout comme Sean. Et le miracle se produisit. Je sentis rapidement que le hoquet s’éloignait de moi et que j’allais enfin être libéré de cette saloperie. J’avais de la chance, à vrai dire. Sans doute bien plus que le jeune O’Malley puisqu’il semblait que l’antidote ne fonctionnait pas exactement aussi bien sur lui. Les bulles, plus petites, qu’il produisait à présent s’échappaient d’autres orifices que sa bouche, ce qui lui donnait un air assez étrange, mais je n’avais pas trop envie de rire quand je l’entendis dire qu’il n’en pouvait plus.
« J’arrive ! » Je n’avais aucune idée de ce que je pouvais faire pour l’aider. Il faisait des bulles et avait les mains couvertes d’une couche de… de je ne savais pas quoi, mais je ne voulais pas le savoir. Mais je comprenais bien qu’il ne voulût point être emmené à Sainte-Mangouste dans cet état. Il fallait trouver une solution ici et, idéalement, plutôt rapidement. « Un bézoard ! C’est peut-être une réaction allergique due à un empoisonnement ! il nous faut un bézoard ! » Je me mis à faire le tour de toutes les tables du pub, pour demander à chaque client s’il avait un bézoard sur lui, mais personne ne voulait m’écouter, apparemment parce que soit mes bulles avaient un peu assourdi la plupart de ces personnes, soit parce que ces gens ne voyaient pas pourquoi ils viendraient en aide à ce type qui avait lancée une soirée bulles en pleine journée. Quelle bande d’égoïstes !
Je sortis ma baguette, prêt à lancer un imperium pour récupérer le contenu des poches et des sacs des personnes présentes, mais je me ravisai. Elyssa Rosier n’allait pas apprécier cela, en tant qu’avocate.
« Il faut qu’on trouve un antidote ! »
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Dim 11 Avr - 10:49
Yes man
Sean + William + Elyssa
Etre avocat ce n'est pas prouver l'innocence de son client mais démonter les arguments de l'adversaire.
Elyssa était plutôt de bonne humeur ce jour-là. Déjà elle fut étonnée de voir Sean avec monsieur Ombrage maintenant que l’on connaissait sa véritable allégeance. Mais bon, avec sa place au conseil Elyssa était obligé de faire abstraction de se petit problème. Elle restait donc aimable et polie avec cet homme malgré le fait que ce soit qu’un sale mangemort. « Oui je trouve que vous ne souriez pas assez. » Ce n’était pas forcément la vérité, à vrai dire ELyssa ni avait jamais prêté attention, mais le jeu lui demandait de toujours dire oui. « C’est vrai que c’est amusant ! »
Amusant ça ne le fut qu’un temps. Parce que très vite ses camarades se mirent à cracher des bulles de partout et se fut vraiment la catastrophe. Elyssa avait cru trouver la solution. Après avoir fait le tour de table elle finit par trouver quelqu’un avec un antidote. Très vite elle le donna aux deux hommes. Se fut Sean qui essaya le premier. Mais le résultat fut désastreux les cloches se mirent à faire du bruit et Sean avait l’air au bout de sa vie. Elyssa était perdu elle ne voyait plus quoi faire pour l’aider. Elle avait déjà fait le tour de la salle pour demander de l’aide mais la seule chose qu’elle avait récolté c’était un soi-disant antidote qui n’avait fait qu’empirer les choses.
Il était difficile pour elle de savoir quoi faire à présent. Surtout qu’elle venait de vraiment empirer les choses. Mais après tout elle n’était pas une professionnelle elle était avocate, les bulles ce n’était pas sa spécialité. Et vu qu’apparemment il n’y avait aucun beozard dans la pièce il ne restait plus qu’une seule solution : Saint Mangoust.
Alors oui Sean ne voulait pas ce n’était pas étonnant venant de lui. Lui qui était si fier et qui travaillait son image de dur à cuire, ça allait lui mettre un coup d’être affiché de la sorte, pourtant il n’y avait pas d’autre option. Elyssa ne pouvait pas prendre à nouveau le risque de l’empoissonner. LA prochaine fois pourrait être bien plus catastrophique. Et s’il se mettait à ravaler tout ses bulles ou pire s’il finissait par se transformer lui-même en bulle ? Le métier d’auror dans ses conditions ne serait pas facile, pour ne pas dire impossible. D’autant plus que pour le sexe non plus ce ne serait pas pratique s’il prenait l’apparence d’une bulle. Non, Elyssa voulait garder son adversaire de toujours, elle devait trouver une solution.
« Tu dois aller à Saint Mangoust Sean. » Elyssa devait les convaincre, tout les deux. « Je sais que ce n’est pas une des maladies les plus glorieuses, mai on a assez pris de risque comme ça. L’avocate se retourna vers William. « Vous aussi Monsieur Ombrage, vous devez y aller. » Elyssa ne savait pas comment s’y prendre pour les convaincre mais elle devait trouver vite avant que ça ne dégénère. « J’ai déjà fait le tour et personne n’a de beozard. A moins qu’un medicomage miracle apparaisse je ne vois pas comment s’en sortir autrement que en allant à l’hôpital. »
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