Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Wouah, quelle vue, je pourrais très vite y prendre goût…
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Kayla Rausale
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Sam 13 Fév - 23:55
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Charly Rosebury & Kayla Rausale || Fin juin 2020
J’enfile une tenue confortable. Un jogging ajusté, une brassière, un tee-shirt blanc auquel je fais un nœud au niveau du nombril. Je lace mes chaussures de sport en ayant la main lourde sur la boucle, je ne veux pas avoir de mauvaises surprises et tomber en marchant sur mes lacets. Aujourd’hui, je vais en extérieur avec Charly. Et je l’avoue, j’appréhende beaucoup. Je l’ai rencontré de manière plutôt fortuite en réalité : sur Instagram. Je cherchais à la base des vidéos sur les techniques d’esquive et les techniques d’auto-défense pour les femmes petites et menues comme moi. De fil en aiguille, l’algorithme d’Instagram m’a fait découvrir la page de Charly. Mademoiselle C. comme elle s’appelle sur les réseaux sociaux. Très rapidement, je suis devenue accro à ses photos, à ses vidéos où on la voit à peine. Et puis en me renseignant sur le parkour, je me suis dit, pourquoi pas ? Les vidéos que j’ai regardées sur youtube m’ont décidée. Je me suis dit, tant que ma formation d’animagus n’est pas terminée, je dois continuer à m’entraîner et je dois poursuivre mon entraînement physique. Après tout, on ne sait pas encore en quel animal je me transformerai. Et si je devenais une petite souris ? Cela ne m’aidera pas à prendre le dessus sur mes ennemis en plein combat. Mais les techniques de parkour oui. Pas à prendre le dessus, mais je sais qu’une acrobatie bien effectuée et bien réalisée s’avère être un élément de surprise qui pouvait bien me sauver la vie. Mais avant que cela puisse me sauver la vie, il a mieux à faire, il faut apprendre. Et ce n’est pas gagné car je ne suis pas une très bonne élève : non pas que je ne fasse pas d’effort. Je me pensais souple mais je me suis rendue compte en travaillant avec Charly qu’il y avait dans mon corps des muscles dont je ne soupçonnais même pas l’existence et que ceux-ci me font bien souffrir après les séances. Il faut l’avouer, le parkour, ça a l’air sympa lorsqu’on ne connaît pas mais c’est en réalité très technique et pas facile du tout à appréhender. J’attrape mon sac à dos où je glisse une bouteille d’eau et un vieux pull au cas où. Je noue mes longs cheveux en deux tresses africaines ; je me suis dit que je serais moins gênée avec des cheveux plaqués sur mon crâne. Mes lunettes de soleil sur mon nez, je sors de la maison de mes parents avant de rentrer à nouveau. Transplaner dans la maison, c’est tout de même plus discret que de le faire dans la rue. Le ploc reconnaissable entre tous m’emmène dans une ruelle adjacente au point de ralliement que Charly m’a indiqué sur Instagram. Je sors mon téléphone et vérifie que je suis bien au bon endroit sur Map. Je suis environ à deux cents mètres. Parfait. Je marche pendant quelques minutes et puis j’attends.
Charly a dit qu’elle passerait me chercher pour m’emmener là où je vais souffrir ; c’est comme ça que je le vois. Je ne devrais pas partir en étant si pessimiste mais je suis comme ça, je camoufle pas mal mes craintes derrière ce fameux pessimiste, cela permet souvent de ne pas être déçue. Je patiente en pianotant sur internet jusqu’à ce que la voiture de Charly s’arrête devant moi. J’ouvre la portière et lorsqu’elle me demande si je suis prête, je lui réponds : « Au taquet ! » dis-je en riant ! « Même si j’angoisse un peu ! Et toi, comment ça va ? » Nous continuons de discuter le temps d’arriver à l’endroit qu’elle a choisi. Je sors de la voiture et regarde tout autour de moi ; il n’y a pas un chat. Tant mieux. Il n’y aura personne qui pourra me voir et se moquer si jamais je me plante. Ce qui risque d’arriver dans les cinq prochaines minutes, il vaut mieux être claire et réaliste. Mais l’adage ne dit-il pas tombe sept fois et relève-toi huit ? Je suis ce genre de personne, je ne lâche rien. Je me tourne vers Charly et place mon téléphone dans mon sac à dos pour ne pas le faire tomber sans faire exprès ; mon regard suit le sien et celui-ci semble s’arrêter sur une espèce de grille. Ah ouais direct… Charly est comme ça, elle rentre dans le tas. Je me sens comme si j’avais quatre ans et que je fais du vélo mais en enlevant les petites roues. « Fais donc ça. » dis-je lorsque Charly se propose d’aller devant et de me montrer comment elle fait. Je la suis des yeux et observe avec attention. Je regarde où est-ce qu’elle place ses pieds et ses mains, je regarde ses appuis. En deux ou trois mouvements, elle est de l’autre côté. J’inspire doucement. C’est mon tour. C’est idiot, je flippe plus que je ne l’aurais cru, pourtant, ce n’est pas grand-chose, cela ressemble presque à une échelle dans le fond, le genre de truc qu’on peut grimper dès qu’on sait marcher non ? Je ne sais pas pourquoi je me sens si bête en plaçant mon pied sur le premier barreau. Mais un pied après l’autre, j’arrive enfin en haut de la grille. Je m’efforce de ne pas regarder en bas ; je ne sais pas trop ce que ça me ferait. J’essaie de me basculer comme l’a fait Charly et en deux secondes, je suis en bas mais il faut l’admettre, mon mouvement était bien moins gracieux que le sien. Je suis pas très souple, plutôt gauche. Peu importe pour le moment, je m’en fiche, l’important, c’est d’essayer non ? Mais rien que ça, j’ai l’impression de subir. J’espère que ça va pas trop se compliquer. « Encore deux trois cours avec toi et j’suis au top. » dis-je pour rigoler et détendre l’atmosphère. « Tu as passé une bonne semaine sinon ? » demandé-je pendant que nous reprenons notre chemin. Je ne connais pas très bien Charly, à part nos échanges sur Instagram et les quelques fois où l’on s’est vu à la salle de sport où elle m’a montré les bases, nous n’avons que peu échangé.
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Sam 20 Fév - 21:03
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Charly Rosebury & Kayla Rausale || Fin juin 2020
J’angoisse un peu quand même. Le Freerun, ce n’est pas rien. C’est tout de même une pratique relativement dangereuse si elle n’est pas maîtrisée. Mes essais laborieux avec Charly à la salle de sport n’ont pas semblé la convaincre et moi non plus. C’est probablement la raison pour laquelle elle m’a proposé d’aller essayer à l’extérieur pour que je puisse véritablement voir si cela me plaît ou pas et si je pourrais m’en servir dans le cadre du travail. Cela fait déjà quelques mois qu’on s’entraîne ensemble, on s’est « rencontrée » sur les réseaux sociaux aux alentours des vacances de Pâques. Je sais que j’ai fait des progrès et je remercie les séances avec Eirian de m’avoir rendue plus forte, plus endurante. Mais pour la souplesse, on repassera, j’en suis encore bien loin. J’essaie de bien m’étirer avant et après chaque entraînement mais bon, faut aussi compter sur la génétique. Je ne suis pas souple, c’est comme ça. Enfin… pas dans ses activités là du moins ( ). J’attends Charly pendant quelques minutes mais je n’ai pas le temps de tergiverser davantage car elle s’arrête brièvement devant moi, juste assez longtemps pour que je monte. Je lui fais part de mes angoisses et elle me rassure en me disant que cela sera simple. Bon, tant mieux ! Je n’ai pas forcément envie de faire des choses trop difficiles aujourd’hui même si je savais que Charly ne me mettrait jamais en danger volontairement, elle sait que je débute de toute manière. Je lui demande ensuite comment elle va et sa réponse me surprend. Je savais qu’elle était une genre de journaliste mais pas qu’elle était reporter de guerre. Je comprends par ses mots qu’elle a dû vivre quelque chose de difficile sur le terrain. Sûrement une perte d’un collègue vu comment elle en parle. Compatissante, je ne peux que lui témoigner mon soutien. « Effectivement, cela ne devait pas être simple du tout… Je suis ravie de t’aider à te changer les idées aujourd’hui d’ailleurs. » Je lui souris à mon tour, je ne suis pas le genre de personne qui va creuser là où ça fait mal si la personne qui souffre n’en a pas envie. Et Charly n’en a pas envie, elle change de sujet rapidement en parlant de moi et cela ne me dérange pas. Je ne connais pas très bien Charly, je ne saurai même pas quoi lui dire pour la réconforter.
« Je suis en formation pour travailler dans la protection. On nous forme notamment à devenir gardien de la paix. » Je ressors la même excuse bidon qu’au mec que j’ai rencontré dans un bar en janvier. Je souris bêtement en repensant à cette nuit, je n’y avais pas songé depuis quelques temps, mais il est vrai que je m’étais éclatée avec Lyam. À lui, je lui ai dit que je travaillais déjà, j’avais cru comprendre qu’il n’aimait pas les jeunes étudiantes. Avec Charly, je suis plus proche de la réalité puisqu’elle sait que je suis encore à l’école. Dans le monde magique, on parle de protection magique mais dans le monde moldu, les gardiens de la paix sont sans doute ce qui se rapprochent le plus des aurors ou de la police magique. « Je n’ai pas encore décidé la branche dans laquelle je vais exercer. Je réfléchis encore. Mais je me disais que le FreeRun pouvait m’être utile en intervention. »
Une fois arrivées à l’endroit choisie par Charly, je la suis jusqu’à la barrière et parviens à la suivre de l’autre côté grâce à ses encouragements. Je ris lorsqu’elle parle de mes futures prouesses. « Oui c’est vrai que ça ne risque pas d’être glorieux aahhah ! Mais ça va changer de la salle. Et puis on a de la chance, il fait doux ce soir. » J’ajoute : « Les prouesses, ce sera pour plus tard ! Bien plus tard ! » Je ris doucement en la suivant tout en discutant. Elle me parle de sa semaine et j’écoute attentivement. « Ah ? Je n’ai pas encore vu tes nouvelles photos, j’irai voir ça tout à l’heure. Tu manques de souplesse ? Et moi donc ! » Je ricane à nouveau, me moquant de moi-même. Je repense à tout à l’heure quand j’ai escaladé la barrière, c’était pas glorieux ! « Ma semaine à moi ? Rien de spécial. J’ai passé mes examens il y a dix jours, j’attends maintenant la sentence ! J’espère qu’elle ne sera pas trop sévère avec moi, je n’ai jamais été très douée à l’école mais bon. Je pense quand même m’être bien débrouillée. » J’ajoute : « Je suis rentrée chez mes parents pour l’été, d’habitude, je vis sur le campus. » Bon, ce n’est pas tout à fait vrai, mais je ne peux pas lui dire que je vis à Poudlard les trois quarts de l’année. J’ai appris à mentir quand il faut et à m’inventer une vie alternative moldue. « Ça m’a fait du bien de les retrouver. » Je suis proche de ma famille, heureusement que je peux sortir de Poudlard depuis que je suis étudiante. Quand j’étais encore au Collège, c’était la misère d’attendre les vacances scolaires. C’est vraiment top d’être majeure.
Lorsque nous arrivons devant le premier bâtiment, Charly s’arrête et je suis son regard. Oh putain, on va pas faire ça quand même ? Monter sur ces espèces de garage ? « C’est parfait. On va grimper ici, remonter les garages puis passer par les rebords des fenêtres pour monter sur cette loge. »Ah bah si. Charly a l’air tout excitée et son enthousiaste est clairement communicatif car moi aussi j’ai soudainement envie de grimper alors que j’en avais pas du tout envie il y a trois secondes et demi. « Allez, ça roule je te suis !» Enfin… Je regarde d’abord. Elle prend de l’élan et saute avec légèreté, on dirait un véritable félin. Elle arrive à grimper avec une grâce que je ne parviendrais pas à reproduire mais je m’en fiche un peu, le truc, c’est d’y arriver. Pour la grâce, on verra ça plus tard. « J’essaie. » Je recule et je cours doucement, tentant de reproduire les mouvements de Charly. Je m’accroche au rebord et je retombe au sol, surprise par le poids de mon corps qui m’attire vers le sol. Je suis contrariée et je recule à nouveau pour essayer une nouvelle fois. Cette fois-ci, je vais mieux m’accrocher. Enfin, c’est ce que je me dis. J’échoue à nouveau. Putain mais j’suis neuneu ou quoi ? Cette fois-ci, j’y arrive. Je recule encore plus et cours à toute vitesse et je parviens à me hisser, non pas maladroitement sur le parpaing. Je me mets debout et rejoins Charly. « Je pensais pas que j’étais si lourde ! » dis-je en riant. Je suis toute maigre, je pensais que ça serait un jeu d’enfant. Il faudrait peut-être que je travaille davantage les bras lors des entraînements. Je la suis jusqu’aux toits des garages et demande : « Comment tu en es arrivée à pratiquer le freerun ? Ce n’est pas une discipline courante, même si on voit de plus en plus de vidéos sur les réseaux sociaux. On voit plus de mecs que de garçons j'ai l'impression. » Tout cela m’intéresse beaucoup.
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Ven 26 Fév - 22:25
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Charly Rosebury & Kayla Rausale || Fin juin 2020
Je ris lorsque Charly me dit que je pourrais lui être une indic lorsque je serai sur le terrain. Je lui réponds : « Ah ouais, tu serais ma journaliste attitrée, je te pistonne et tu as les exclusivités c’est ça ? » Je secoue la tête tout en sachant bien que je ne pourrais jamais faire ça. Je suis trop réglo. Je n’ai rien contre les reporters et les journalistes, mais lors des enquêtes, cela peut être dangereux d’impliquer la presse. La presse est utile pour énoncer les faits, pas lorsqu’il faut faire des suppositions. Malheureusement, certains prennent des libertés et cela nuit aux enquêtes. C’est ce que l’on vous apprend à l’école en tout cas. Je rigole à mon tour lorsque Charly évoque les policiers qui poursuivent les freerunners pour leur coller une amende ; en soit, ce qu’ils font n’est pas illégal, mais grimper partout, se mettre en danger, aller dans des endroits où l’on a pas vraiment le droit, c’est ça qui est plus dérangeant. Mais Charly a raison, les policiers moldus ne sont pas prêts d’attraper la bande de la jeune femme. Je les ai vu faire, ils sont trop rapides, trop agiles, trop entraînés. Je pourrais éventuellement les suivre avec mon balai mais bon, ça risquerait de faire tâche, un balai qui vole parmi des moldus. Enfin bref. « Je peux te rassurer, vu les recrues qu’on a, vous avez encore de la marge ! » dis-je en riant, en montrant mes muscles. Ok, je suis loin d’être la recrue la plus sportive du lot, mais bon, je suis une des plus malignes, c’est déjà pas mal. On ne peut pas tout avoir dans la vie. Je souris doucement lorsqu’elle espère que je vais réussir mes examens. « Réponse au prochain épisode ! Je te dirais sur insta quand j’aurais la réponse. » J’ajoute : « Non, ils habitent dans la banlieue sud de Londres, c’est à trente minutes environ. Mais bon, je préfère être avec d’autres étudiants en semaine et je rentre le week-end, c’est plus simple. » Et je l’avoue, j’aime être avec mes parents. Je suis encore jeune et j’ai besoin de me sentir chez moi lorsque je rentre le vendredi soir. Et puis, j’aime me raccrocher à ma vie moldue. C’est important pour moi tout ça. Et j’accorde beaucoup d’importance à la valeur famille.
Bon, maintenant que nous sommes arrivées, il faut s’y coller. Après avoir passée la barrière, Charly m’encourage pour monter sur le rebord. Heureusement que ses paroles m’accompagnent et me motivent. Et puis, elle est de bon conseil. En l’écoutant, j’y parviens enfin et je la suis sur les toits. Cela me fait bizarre. J’ai toujours eu de l’équilibre, il n’y a pas de problème, mais cela n’est pas naturel pour moi de marcher ainsi. « Ouais, je sais qu’il faut que je me gaine un peu plus. Je fais le strict minimum. » Je le sais que ce n’est pas suffisant de toute manière, il faudrait que j’intensifie la musculation maintenant que je suis à l’aise en endurance. Nous continuons d’avancer et je me permets de papoter en même temps. C’est ma spécialité de papoter, je ne peux pas m’en empêcher. Le silence m’angoisse assez alors je lui demande d’où lui vient cette passion. Pour Charly, s’en est vraiment une, cela se sent, elle vit pour ça. Je suis son compte Instagram depuis quelques mois et je suis toujours aussi enthousiaste qu’au début. Je sais bien que je n’atteindrai jamais son niveau et de toute manière, ce n’est pas ce que je recherche. Charly t’explique comment cela a débuté. Le foot, la gymnastique, les compétitions. Je demande : « Adam ? » Douze ans ? Je comprends pourquoi j’ai l’air si nulle à ses côtés. Je pratique depuis seulement quelques semaines et je n’ai pas son passif de gymnaste. Cela a dû aider pour les acrobaties, pour l’endurance et la souplesse. Je rigole lorsqu’elle explique mettre la pâté à certains hommes. « Je suis bien d’accord ! GIRL POWER ! » C’est notre devise avec Maxime. Je ricane lorsqu’elle m’avoue qu’elle en profitait pour se rincer l’œil. « Bah écoute, c’est ce qu’on appelle joindre l’utile à l’agréable ! Je devrais peut-être me joindre à vous moi aussi ! » dis-je en riant. « Oh ! Et si je rencontrais l'homme de ma vie? » en imitant la voix d’Anna dans la Reine des Neiges en ne sachant pas si Charly aurait la référence. Tandis que nous plaisantons, nous continuons d’avancer et Charly s’arrête soudainement. J’en fais autant, docile. Je n’ai pas envie de me mettre en danger alors je lui fais totalement confiance. « C’est toi qui vois, je te suis. » dis-je lorsqu'elle propose de rebrousser chemin.
Nous tentons de faire connaissance l’une avec l’autre. Il faut dire qu’à la salle de sport, l’espace est moins enclin à la conversation. Lorsque Charly me demande ce que je fais d’autres comme sport, je souris. « Oui effectivement, on a des heures de sport tous les jours, principalement des espèces de parcours du combattant. Et apprendre à tomber, à tomber sans se faire mal. Et puis des prises de combat à main nues quoi. La base. » Et en dehors, il y a le Quidditch et Eirian. Je ne peux évidemment pas lui dire que je m’amuse sur un balai tous les mercredi après les cours. Je ne la connais pas suffisament pour connaître son point de vue sur la magie. Pour Eirian, c’est différent. « J’ai commencé la course à pied avec mon tuteur en septembre dernier. Les premiers cours d’entraînements physiques m’ont fait prendre conscience que je n’étais pas à la hauteur. Et j’ai vraiment envie de l’être. Donc j’ai débuté la course avec lui, il est plus avancé que moi dans la formation. Et si au début je crachais mes poumons et je galérais énormément, on a maintenant un bon rythme et on court relativement longtemps. J’ai bien gagné en endurance. » Je lui demande : « Et toi ? En dehors du FreeRun et d’Instagram, tu as d’autres centres d’intérêt ? »
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Lun 15 Mar - 19:40
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Charly Rosebury & Kayla Rausale || Fin juin 2020
C’est Charly qui m’a proposé les entraînements à l’extérieur. Personnellement, je me serai contentée de rester à la salle de sport où j’étais bien en sécurité. Mais ce n’est pas vraiment une attitude ultra gryffondor, j’en conviens. Alors j’ai finalement accepté de me confronter au monde et de dépasser mes limites. Parce que pour dépasser ses limites, il faut sortir de sa zone de confort et c’est ce que j’essaie de faire ce soir. Je ne me sens pas prête mais Charly veut qu’on fasse ça pour justement m’améliorer. Voir mes points faibles et mes points forts pour travailler sur ce qui ne va pas. L’avantage aussi de se voir en dehors de la salle, c’est que nous allions peut-être pouvoir en apprendre un peu plus l’une sur l’autre ; la salle de sport n’est pas vraiment propice à la discussion. Alors que là, dehors, peut-être que ce serait plus simple. Enfin… tout est relatif. En tout cas, la conversation nous a amené assez rapidement à parler de mes cours et de son travail en tant que journaliste. Je lève les mains en l’air en signe d’approbation. « Je sais que tu n’es pas ce genre-là. » Je ne la connais pas beaucoup mais je ne la voix pas ainsi alors si elle me dit, je la crois. Je suis du genre naïve comme personne. « Ah ouais ? » demandé-je lorsqu’elle me dit que la loi est floue sur les FreeRun. « Tu m’étonnes que personne n’y ait pensé ! Cela me paraît dingue qu’on puisse faire ça alors que ça fait quelques mois que je m’y intéresse ! » dis-je en riant doucement. « Tu verras, malheureusement, ça arrivera bientôt… » Les restrictions de liberté, tout ça tout ça…
Enfin bon, nous ne sommes pas là pour se prendre la tête mais pour profiter donc je compte bien en faire autant. Et puis, je suis là pour savoir si cela me plaît. C’est très important : car au-delà des aspects techniques, je veux aussi savoir si j’en suis réellement capable et si cela peut m’aider. Pour le moment, je galère mais je me débrouille. Après ma question, Charly m’explique comment elle en est arrivée à pratiquer le FreeRun et je secoue la tête lorsqu’elle parle de la gymnastique. Étant petite, je n’ai jamais fait de sport. J’ai dû faire six mois de danse classique avant d’arrêter, je préférais traîner en vélo avec les gamins moldus de mon quartier. « Tu me le présenteras la prochaine fois. » conclué-je lorsqu’elle me parle d’Adam son maître Yoda du FreeRun. En tout cas, j’aimerai bien la voir elle et ses amis à l’œuvre. Nous concernant, ce soir, cela doit être de la rigolade pour elle. Nous avançons à la vitesse d’un escargot et je mets dix ans à faire ce qu’elle fait en trois secondes. Alors être avec des initiés qui gambadent sans difficulté tout en faisant des acrobaties artistiques, cela doit être beau à voir. Et puis apparemment… il n’y avait pas que les figures qui étaient jolies à voir. Charly m’avertit que je n’y trouverai certainement pas l’homme de ma vie. Quel dommage ! « Cela fait un bout de temps que je suis célibataire, moi qui pensais pouvoir changer ça ! » dis-je en riant. « Un coup d’un soir ? Ok, ça me va. » Une image furtive me revient en mémoire tandis que le visage de Lyam s’approche tout près du mien et m’embrasse. Mon dernier coup d’un soir tiens… « Et on le trouve où le prince charmant ? T’es plus vieille que moi, éclaire ma lanterne ! » demandé-je en riant à nouveau. Il est vrai que je n’ai jamais su ternir longtemps une relation : la faute à pas de chance, je ne tombais jamais sur le bon garçon. Curieuse, je pose une question : « Tu es en couple toi ? » Juste avant elle parlait de reluquer les mecs de son groupe de FreeRun donc j’imagine que non mais cela ne veut rien dire. Ma mère dit toujours que ce n’est pas parce qu’on a déjà mangé qu’on a pas le droit à un petit quatre heures… Je souris à cette pensée ridicule parce que ma mère n’a jamais songé un seul instant à mater un autre homme que mon vieux grisonnant de père.
Tout en discutant, nous contournions la façade et je suis Charly avec attention. Je mets mes pieds où elle place les siens. La discussion va bon train. J’ai hâte d’en savoir plus sur elle. Sa vie semble trépidante. « La mode ? Je n’y aurai jamais pensé ! » J’avoue à mon tour : « Je suis comme toi ! Bon, à l’école, on porte l’uniforme bien entendu, mais quand je sors… » J’aime être coquette, porter mes beaux bijoux, mes belles robes mais beaux talons. « Mais j’aime tout autant mon look au naturel en fait. » Lorsque je termine de parler, Charly m’indique qu’elle a trouvé un nouvel endroit à grimper. Je la regarde faire tel un chat qui saute de meubles en meubles. Mais moi, je ne suis pas un chat, je ressemble plutôt à un gros éléphant. Enfin… Pas en termes de poids hein, mais plutôt en termes de grâce. Mais j’ai bien regardé Charly et je veux lui montrer que ce qu’elle m’apprend n’est pas inutile. Alors je m’élance comme elle l’a fait et m’agrippe à la rambarde. Par je ne sais quelle opération du saint esprit (comme dirait papa), je parviens à me hisser en faisant comme elle l’a fait. Bien entendu, mes mouvements à moi sont bien moins gracieux, mais au fond, qui s’en préoccupe ? C’est en silence que nous franchissons les deux autres balcons avant d’arriver sur une sorte de rebord de fenêtre sur lequel je ne suis pas sereine du tout. Mais je respire et je copie Charly dans tous ses mouvements. En quelques minutes, nous sommes sur le toit. Je prends le temps d’admirer la vue et je m’assois deux minutes tout en haut. « Wahooooooooou ! » C’est magnifique. Le soleil décline à l’horizon et je ne peux m’empêcher de sortir mon téléphone pour prendre quelques clichés. « Franchement, c’est vraiment dur pour moi mais ça valait le coup ! » On a pas fait grand-chose mais je suis fière d’avoir réussie à monter jusqu’ici, c’est déjà une première étape.
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Dim 11 Avr - 12:57
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Charly Rosebury & Kayla Rausale || Fin juin 2020
Je ne regrette pas d’être venue. Bon, il faut l’avouer, je suis très mauvaise. Je savais que j’allais avoir du mal à suivre le rythme de Charly mais je ne pensais pas que cela serait aussi difficile. Et encore, je suis persuadée que Charly a choisi le terrain le plus facile et les prises les plus simples pour ne pas que je sois trop en difficulté. Pour autant, ce n’est pas évident pour moi du tout mais je tente de faire de mon mieux. Au-delà du freerun, je trouve ce moment très agréable avec Charly. C’est la première fois que nous sortons en dehors de la salle de sport et je l’avoue, cela me fait un bien fou de ne pas uniquement penser à Poudlard. Parfois, j’apprécie d’avoir ma soupape moldue comme mon père aime l’appeler. Je suis une fille comme ça ; j’ai grandi entre les deux mondes. Entre le monde magique et le monde sorcier sans savoir lequel des deux je préfère. Si je racontais à Poudlard que je venais de grimper sur un toit avec une fille rencontrée sur un réseau social, on me prendrait pour une folle. C’est ce que je déplore. J’aimerai tellement que cela soit plus simple, que je puisse aisément parler de ce que je fais dans le monde moldu à Poudlard et inversement. Mais jamais je ne le ferai. C’est trop dangereux. Je pourrais par exemple dire à Charly que je suis une sorcière. Et qu’est-ce que cela lui apporterait en dehors de la mettre en danger et de me mettre en danger ? Les temps sont trop incertains pour qu’on se permette de jouer à la roulette russe avec les vies des gens. Je déteste devoir renier une partie de ce que je suis, peu importe que je sois entourée de moldus ou de sorciers, je dois toujours mentir et j’avoue, parfois c’est lourd. Il n’y a qu’avec Eirian ou Maxime que c’est facile, parce qu’eux comprennent bien ce que je peux vivre et ce que je dois supporter. C’est le lot des familles hétéroclites.
Charly m’informe que pour le moment, le Freerun n’est pas réglementé mais que cela arrivera sans doute prochainement. Elle évoque même ce souvenir, la fois où elle s’est fait attraper. « Ah oui je vois… » Personnellement, si jamais je continuais le Freerun, je sais que jamais je ne me ferai attraper. C’est si rapide de transplaner pour disparaître. « En même temps, je vois pas comment on peut réglementer une pratique comme celle du Freerun. Cela serait trop compliqué. Le jour où ça arrivera, ils chercheront pas, ils préféreront tout interdire. » J’hausse les épaules. Cela ne m’arrive pas souvent d’être ainsi pessimiste mais bon, j’ai fait du droit magique et je suis actuellement dans un cursus de protection magique, alors je sais de quoi je parle malheureusement. Je balaye le sujet d’une main, montrant à Charly que nous n’y pouvons rien de toute manière. « Profitons de ce qui nous est donné ! »
Lorsque nous évoquons Adam, ce saint qui a tout appris à Charly, j’acquiesce lorsqu’elle me parle de son compte Instagram, j’ai hâte d’en savoir davantage. « Et ton Adam là, il est beau gosse ? » demandé-je en riant, puisque nous en étions à parler des garçons avec qui elle pratiquait cette activité non conventionnelle. Après tout, pourquoi pas joindre l’utile à l’agréable ? « Ok, je jetterai un coup d’œil. » Bon après, je ne suis pas tellement du genre à passer mon temps sur Instagram, mes journées sont suffisamment chargées comme ça. Déjà il fallait m’estimer heureuse que les moldus que je fréquente ne posent pas de questions sur le fait que je ne réponde jamais en semaine. En semaine, je suis à Poudlard et à Poudlard, bien entendu, il n’y a pas de réseau… Quand je parle du prince charmant, je vois de manière presque imperceptible le sourire de Charly se flétrir et je comprends immédiatement que j’ai dit une bêtise. Je me mords les lèvres lorsqu’elle me dit être célibataire et qu’elle préfère s’amuser. Je n’insiste pas, ne souhaitant pas la mettre davantage mal à l’aise. Je devine qu’elle a vécu une histoire d’amour compliquée ou cela a du mal se terminer mais je ne pose pas de question. Mais c’est Charly qui m’en dit plus en disant qu’il était parti trop tôt. Alors que nous sommes toujours l’une à côté de l’autre en train de franchir certains toits, je ne peux m’empêcher de poser une main compatissante sur son épaule en l’étreignant légèrement, lui témoignant toute ma sympathie. « Je suis sincèrement désolée Charly. » Mon visage est contrit mais lorsqu’elle change de sujet, je m’engouffre dans cette branche pour ne pas qu’elle y songe davantage. Moi tourner des têtes ? « Moi ? Oh tu sais, j’ai pas le temps. » dis-je en riant. « Entre les cours, les stages, les séances de sport, ma famille, c’est pas évident d’avoir une vie amoureuse. Surtout en ce moment. » Je ne sais pas pourquoi mais je pense encore à Lyam lorsque je lui dis ça. Sans doute parce qu’il est le dernier homme que j’ai connu. « Il a bien ce gars à qui j’ai fait tourner la tête en janvier, mais j’ai pas voulu le revoir. » dis-je en riant, faisant comme si j’étais une croqueuse d’homme alors que je ne le suis pas du tout. « Puis bon, c’est vrai que dans ma filière, les hommes sont plutôt beaux ! Mais bon… C’est loin d’être suffisant. » Personnellement, le physique, ce n’est pas la première chose que je regarde chez un homme. Certes c’est important, mais faut aussi qu’il soit drôle, intelligent, amusant, droit dans ses bottes et respectueux. Le visage de Lyam s’impose encore dans mon esprit et je bougonne légèrement. Depuis que Maxime m’a reparlé de lui il y a quelques semaines, il est vrai que je pense de plus en plus à lui et je me sens totalement idiote.
Nous terminons notre ascension en beauté et une fois que je suis en haut, j’admire le paysage. Punaise. Je comprends pourquoi Charly adore ça. C’est grisant. C’est incroyable. Et dire que j’ai réussi à grimper jusque-là ! Bon, quelque chose me dit que je ne vais pas faire ça tous les jours. Charly est sympa mais je pense sincèrement qu’elle m’a ménagée en me proposant un trajet simple et facile mais bon, c’est bien loin de ce qu’elle doit faire d’habitude. Se traîner un boulet comme moi à chaque fois, je ne permettrai pas. Mais bon, pour l’instant, Charly me dit d'être fière de moi et je le suis vraiment. « Oula ! Pour la fluidité, on repassera ! » dis-je en plaisantant alors que je sais fort bien que cela ne sera probablement jamais le cas. « Qu’est-ce que tu fais ? » demandé-je alors qu’elle sort son appareil photo et son trépied. Elle m’explique qu’elle veut nous prendre en photo et je suis trop contente qu’elle me propose. Je m’installe là où elle me montre et j’attends qu’elle me rejoigne après avoir lancé le retardataire. Elle lève son bras en l’air et je fais de même. Je suis ravie. « Je comprends pourquoi tu aimes ça. C’est juste formidable de pouvoir prendre de la hauteur ainsi. » Je m'assois ensuite sur le bord du toit, les pieds dans le vide, regardant le soleil se coucher doucement tout en sachant qu'il allait bientôt falloir faire demi-tour. La fin de journée est passée à une vitesse et j'en ai apprécié chaque moment. Mais le ciel commence à s’assombrir, cette petite parenthèse restera néanmoins un magnifique souvenir avec une jolie photo pour s’en remémorer chaque instant. Étrangement, je pense aussi que mes muscles s’en souviendront demain.
PRETTYGIRL
GRYFFONDOR POWER
Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.