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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Fiches anciens membres
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 16 Jan - 22:45
Beth Stevens
« Ft. Stella Maeve Ϟ Tumblr »
Quelle est votre allégeance ?
Développer quel camp votre personnage a choisi de rejoindre : Que pense-t-il de cette bataille en sous-main ? A-t-il un avis sur les moldus, les sorciers ? Que pensez-vous de la pureté du sang ? Etes-vous investi, impliqué ?
Ordre du phénix. Pour Beth, il s'agit là d'une évidence. Le monde des sorciers l’a recueilli puis a adopté alors que celui des moldu lui tournait injustement le dos en raison de ses dons magiques. Cela ne fait aucun doute que la jeune femme ne s'imagine pas leur devoir quelque chose en particulier à ces gens-là. membres de sa propre famille, qui souhaiteraient qu'elle n'ai jamais existé. Cependant, l'agent de police n'oublie pas qu'il s'agit de sa famille et de ce fait, ne se retournera jamais contre les liens du sang, du moins n'espère ne pas se retrouver dans cette situation. Quant à l'ordre du phénix, il représente toutes les valeurs qu'elle reconnait. De plus, elle n'a jamais cessé de penser à la grande guerre et à tous ces braves qui se sont dressés pour préserver le monde. Alors aujourd'hui, c'est à son tour d’œuvrer pour cette cause. Faut-il réellement parler de pureté du sang à la personne qui porte un t-shirt "fière d'être née-moldue " pour dormir ? Il me semble que cela répond à la question. Beth n'en a rien à carrer du sang qui coule dans les veines d'autrui, ce qui importe c'est la pureté du cœur, des actes et de l'esprit.
« I heard you were a wild one »


Derrière l'écran
Pseudo ϟ Gaerrys
Age ϟ Ah bah ça n'a pas changé, j'crois. 24 yo.
Scénario ou inventé ϟ Inventé bab'
Comment as-tu connu le forum ? ϟ Je me suis dédoublée par amour pour vous  Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  836441773
Dernier mot ϟ Wouaf. Wouaf.

« scythe »
Dossier ministériel n° 7163
Le nom de ma famille est Stevens et mes parents ont décidés de me nommer Elizabeth malheureusement. Je suis né(e) le 7 août 1990 dans cette belle ville qu'est Londres, ce qui fait que je suis aujourd'hui âgé(e) de Vingt-huit ans. Je suis une sorciere et de ce fait le sang qui coule dans mes veines fait de moi une fière sang-de-bourbe . Lorsque j'étais enfant, je suis allée à l'école de sorcellerie de Poudlard, et j'étais dans la maison des  Gryffondor, ce qui m'a permis de devenir aujourd'hui tireuse d'élite au sein du ministère plus précisément le bureau de la police magique. Cette situation me permet également de gagner ma vie de manière plutôt correcte et de vivre à Londres. Je suis Célibataire et d'ailleurs, j'ai une préférence pour les hommes et les femmes, sans distinction. Je me suis procurée il y a de ça quelques années une baguette magique et la mienne est faite en bois d' hêtre avec un cœur de plume de phénix et elle mesure 30 centimètres. Elle me permet de faire apparaître une belette tachetée. comme patronus. C'est elle aussi qui m'aide à combattre mon épouvantard qui prend la forme de moi-même comme une humaine hybride loup-garou avec un riddikulus qui aspire l'hybride comme dans le siphon de toilettes. La dernière fois que j'ai pu sentir une potion d'amortentia, elle avait la douce odeur de menthe et de pépites de cacao. Je n'oublie évidemment pas mes rêves et lorsque je me place devant le miroir du rised, je vois une foule de personnes en liesse dont ma famille fêtant la victoire. Il se trouve que j'ai également une particularité magique, je suis un loup-garou depuis six mois Ah j'ai failli oublier, l'être qui m'accompagne aujourd'hui est un chat légèrement obèse squattant mon appartement sans autorisation. /h> et il se nomme Squat'. Et pour finir je prête mon allégeance à l'ordre du phénix.
  • Caractère


    Courage Ϟ Ce trait de caractère est sans aucun doute le premier que l’on remarque chez la jeune femme. Il lui colle à la peau depuis son enfance. Enfant, elle brillait déjà par sa force morale, se montrant forte peu importe à la situation à laquelle elle faisait face. Elle n’a jamais été de ceux qui reculent ou se planquent pour éviter les conséquences. Bien évidemment, ils sont nombreux ceux qui disent qu’il s’agit de l’insouciance ou de la naïveté de la jeunesse. Les années ont passé, mais cela n’a rien changé, Beth se dresse toujours avec bravoure face aux dangers de son métier ou de la vie. Détermination Ϟ Engagée. Elle avance, persévère et repousse les embûches, refusant de se résoudre à abandonner. C’est une grande force et sa plus grande faiblesse également. Beth ne capitule pas facilement, la mettant dans des situations difficiles à gérer. C’est un avantage dans son métier mais également ce qui lui coûte le plus émotionnellement et physiquement – elle déteste abandonner encore moins lorsqu’il s’agit de vie humaine. Elle n’est pas assez carrée ou ne se fie sans doute pas suffisamment aux protocoles de sécurité. Cela pourrait ressembler au complexe du héros sans aucun doute lié au traumatisme vécut dans son enfance.  Audace Ϟ Beth agit. Les risques, elle en a conscience mais il est impossible de faire avancer les choses sans en prendre. Au-delà de jouer la carte de celle qui n’a pas froid aux yeux, la sorcière ne se gêne à parler ouvertement de ce qui la dérange, ou de bousculer les pensées dominantes de la société. L’adage qui ne tente rien n’a rien prend tout son sens pour l’Agent. Loyauté Ϟ Malgré un caractère fort et la place qu’elle peut prendre, Beth fait preuve d’une loyauté à toute épreuve. Ce trait n’englobe pas uniquement un entourage proche, car elle l’étend au monde des sorciers et à ses valeurs. De ce fait, ce n’est pas pour rien que malgré son fort tempérament, ses collègues ont conscience qu’ils peuvent lui faire confiance, qu’elle préférait mourir que de les trahir. Néanmoins, il ne faut pas oublier qu’elle s’y tient à cette valeur et mettra tout en œuvre pour la maintenir même s’il faut pour cela bafouer certaines règles. Intégrité Ϟ L’ambition, le pouvoir, la ruse, la manipulation et j’en passe… ? Des mots inconnus du vocabulaire de la jeune femme. Cela ne veut pas dire qu’elle ne souhaite rien, bien au contraire, mais cela va plus loin qu’un désir ardent de devenir un grand sorcier ou d’obtenir un poste de pouvoir. Elle ne change pas, Beth, c’est toujours la même sorcière au tempérament de feu et au sourire étincelant. Ses actions sont honnêtes. D’ailleurs, elle ne sait pas mentir et ne cherche pas à le faire. Cela irait à l’encontre du reste de ses traits de sa personnalité. Fantasque Ϟ Voilà sans aucun doute ce qui marque le plus les sorciers qui la rencontrent. La tireuse d'élite n’a pas peur de montrer ses différences, ses idées divergentes, préférant les afficher avec fierté. Sa dégaine en elle-même est tout un sketch à elle toute seule. Qui penserait faire face à une agent de police sérieuse et impliquée dans son travail avec un look plutôt exubérant, notamment sa cape bleu foncée étincelante porte bonheur ? Beth est libre et utilise l’humour à de nombreuses reprises pour dénouer des situations épineuses. Il est clair que ses actions sont bien souvent imprévisibles et toujours originales. Désinvolture Ϟ Son allure en est la preuve. Beth ne s’embarrasse jamais des détails et des normes que tout un chacun devrait suivre pour être qualifié de citoyen modèle. De par sa nature de née-moldue, ses premiers pas dans le monde des sorciers, bien qu’émerveillée, n’ont pas toujours été faciles. D’autant que la jeune femme ne pouvait pas compter sur le soutien de sa famille qui n’acceptait pas sa nature magique. Elle s’est retrouvée au milieu de deux univers bien distants. A force, elle a appris à ne pas accorder de poids à tout cela. Elle tourne la plupart des sujets en dérision, préférant toujours rire que de pleurer. C’est également la solution de facilité pour masquer ses faiblesses et ses douleurs intérieures. L’Agent peut donc même agir nonchalamment mais cela ne va pas dire qu’elle n’y prêtera pas attention. Il faut avouer que cela lui sert même dans l’exercice de son métier, qui se méfierait d’une jeune femme de son calibre maniant l’humour comme sa baguette ? Insolence Ϟ Ah oui. Dès que l’on va à l’encontre des valeurs de la jeune femme, il faut se méfier du retour de flamme. La petite dame fait rarement dans la dentelle. On l’aura déjà compris que Beth n’a pas la langue dans sa poche. Elle se la joue bravache et se dresse contre toute forme d’autorité ou de supériorité jouant de son pouvoir. Inutile de compter le nombre de retenues ou de points perdus par la sorcière lors de ses études à Poudlard. Elle a dû établir un record sans même avoir à se forcer. Elle en a eu des ennuis et est intervenue dans nombreuses bagarres selon provocations ou injustices à l’égard de petits camarades. Heureusement, la maturité et la formation d’agent de police magique, ont réussi à tempérer quelque peu ses ardeurs. Sa technique ? Le poing dans sa poche. Mais le fond de ses Iris ne trompe jamais personne. Beth est un livre ouvert. Idéalisme Ϟ Si elle pouvait claquer les doigts et rendre le monde meilleur, elle n’hésiterait pas une seule seconde. Sa perception du monde diffère de la réalité, elle ne s’en cache pas mais ne peut s’empêcher d’espérer de voir le bon et espérer que le meilleur finira toujours par triompher. Elle peut paraître de ce fait bien naïve aux yeux des autres. En somme, elle ne perd pas espoir et se convainc que le destin tout tracé finira toujours par rétablir l’ordre et la justice. Même si c’est très utopique de croire en la deuxième chance ou la rédemption. Après tout, elle a fait le vœu de défendre la vie. Nervosité Ϟ L’agitation, Beth la connaît. Elle traduit la tension ou l’anxiété par des mouvements excessifs de ses membres. Vous savez la personne qui tape du pied, ronge les ongles, fait rouler une plume entre ses doigts, …etc. La jeune femme vit sans gilet de sauvetage, c’est pourquoi ses actions ou agissements induisent forcément de quoi être nerveuse au quotidien. C’est également cette vigueur qui favorise une certaine vivacité et impulsivité que possède la tireuse d'élite. Depuis la morsure Ϟ A l'approche de la pleine lune, Beth est sur les nerfs et  plutôt nerveuse. Très irritable, la jeune femme s'emporte rapidement. En effet, ses traits originels sont exacerbés et il lui est encore bien difficile de se maîtriser. Le plus dur est d'admettre qu'elle ne peut pas contrôler sa bête intérieure malgré toute sa volonté. Elle se bat contre elle-même et est sans doute vouée à perdre ou du moins à accepter les changements qui s'opèrent en elle. Malgré que cela fait six mois déjà depuis l'attaque, Beth se réveille la nuit en sueur suite à ce même cauchemar effrayant. Son côté relationnel en a également pâti, c'est simple elle ne supporte plus certaines étreintes l'amenant à la limite de la crise d'angoisse. Les professionnels conseillés lui ont tous dit la même chose : il faut du temps et du travail sur soi. La jeune femme ne les a pas vraiment écouté, enfin elle a fait semblant comme un bon nombre de sorciers du métier. L'inaction n'a jamais été son fort après tout. Il est clair qu'un nouveau trait de caractère s'est ajouté suite à cet épisode. Vengeance Ϟ Beth compte bien retrouver les loups ayant attaqué ces innocents et elle-même. Mais quelle justice choisira-t-elle ? La sienne ou celle de la bête ?  
  • Pensine

    Dans l'une des plus hautes tours de l'école de sorcellerie de Poudlard, elle jette un regard par la fenêtre, scrutant d'un regard les élèves riants ou simplement pressés, en groupe ou seul. La vue de ces jeunes baignés dans le soleil de printemps lui donne le sourire. Ce paysage envoûtant est devenu sien depuis seize ans déjà. Ce monde est devenu sien. Un soupir lui échappe alors que son regard se pose sur le parchemin étalé devant elle. D'un geste volontaire, ses doigts s'enroulent autour de sa plume et très vite le bec est gorgé d'encre noire.

    Cher Junior,

    Toi et moi, ça n’a jamais été facile entre nous. On s’apparente plus à la relation chien et chat de Tom&Jerry, pas vrai ? Mais nous sommes du même sang et portons le même nom. De ce fait, frangin, on ne peut pas se débarrasser l’un de l’autre si facilement, pas vrai ? Pourtant, on y a pensé tous les deux, ne mens pas. Le moment est arrivé et nos routes se séparent. Dans le monde dont-on-ne-doit-pas-parler, je suis majeure. Dès l’année prochaine, je vais suivre ma voie. Tu l’as compris. Je ne reviendrai pas cet été, l'avorton.

    Tu vois, en ce moment, j’imagine ton petit sourire d’emmerdeur en te disant déjà que tu vas récupérer ma chambre soi-disant plus grande que la tienne. Même pas en rêve, minus ! Sache que j’ai jeté un sort sur la pièce si tu t’en approches avec de mauvaises intentions, tu finiras avec une moustache de Dali toute ta vie ! Ok…c’est du bluff, chiale pas - quoique à tes risques et périls. Remarque, je préfère que ce soit toi qui récupère ma chambre plutôt qu’elle finisse en un dressing ou une remise pour les parents.

    Ecoute, j’imagine que tu ne comprends pas ma décision ou peut-être qu’au contraire tu es soulagé de te débarrasser d’un poids, voire les deux solutions. Simplement, ce monde n’est pas fait pour moi. Au fond, le choix était déjà clair depuis bien longtemps, l’asticot. Tu le connais. Tu t’y attendais. Les parents aussi. Est-ce que tu le comprends ? J’en sais foutrement rien. N’empêche que je te souhaite le meilleur, demi-portion.

    Je suppose que tu vas me manquer…

    Ta grande sœur à jamais,

    Beth

    Sa main se suspend au-dessus du papier. Une goutte s'échappe et s'écrase sur le papier. D'un geste machinal, sa main secondaire vient essuyer les traînées sur ses joues. C'est fait. Le soulagement peut l'envahir à présent.

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 16 Jan - 22:48
Votre histoire
« This is me »
I’m not a stranger to the dark

Lorsque une famille accueille en son sein une nouvelle petite frimousse – un nouveau membre, il s’agit généralement d’un moment de liesse. Ce fut le cas pour monsieur et madame Stevens, leur premier enfant – une petite fille avec des joues rebondies, un petit nez, un être si petit qui donnait tant de chaleur et de bonheur. Les Stevens rayonnaient. Le temps maussade n’existait déjà plus alors qu’il serrait dans leurs bras le nouveau-né. Une belle entourait la petite famille. La petite fille se sentait à sa place, entourée de petites attentions et surtout d’amour. Elle dormait paisiblement dans les bras de son père, encore peu sûr de lui explorant le rôle de géniteur. Il s’émerveillait de la moindre de ses actions, babillements, bâillements…etc. L’homme n’avait jamais rien vu d’aussi beau de sa vie à cet instant. Sa femme semblait ne jamais avoir cessé de sourire depuis que son enfant avait poussé son premier cri. Il faut bien avouer qu’après avoir supporté neuf mois de grossesse, elle appréciait de constater que le résultat en valait largement la peine. Cette joie se transmettait même au service médical se réjouissant de voir le bonheur dans cette petite chambre d’hôpital. Tout cela grâce à un seul et si petit être avec sa touffe de cheveux bruns.

« Bienvenue parmi nous, Elizabeth Stevens » lui susurre son père, caressant sa joue d’un doigt.

« Elle est si belle. » murmure sa femme, le regard empli d’amour et de fierté devant la scène se jouant sous ses yeux.

« C’est notre petite fille, te rends-tu compte ? » déclara le père, l’émotion modulant sa voix.

Eh oui, il se permettait en ce grand jour de briser cette carapace de fausse croyance sur la virilité. Pour le jeune père, il était difficile de s’imaginer que grâce à sa femme et lui, ce petit être devenait le symbole de leur amour. Ce jour-là, il se jura de chérir cet enfant et de le protéger contre tous les dangers, car cette petite fille, Elizabeth, devenait sa responsabilité. Quant à la mère, elle ne réalisait pas encore à quel point sa vie allait être chamboulée par la récente présence de sa fille. Elle n’avait qu’une envie découvrir les joies et les expériences du statut de mère. Ainsi, elle élèverait la prunelle de ses yeux, afin que celle-ci soit la plus heureuse au monde et que rien ne soit jamais trop haut pour elle. En effet, Elizabeth Stevens ne faisait officiellement partie de ce monde que depuis une petite heure et pourtant son appartenance à cette famille, à ses attaches de sang et d’amour, ne faisait déjà plus aucun doute.

"Hide away," they say, "'Cause we don't want your broken parts"

“Maman, elle recommence encore !” hurla un petit garçon, aux cheveux bruns, en courant dans le salon de la maison des Stevens se situant dans une bourgade non loin de Londres.

Ce n’est pas vrai ! Je n’ai rien fait !” rétorqua Beth, en proie à un grande colère face à la balance qui lui servait de petit frère.

Le sujet de la discorde ? Les deux enfants âgés respectivement de huit et sept ans ne pouvaient s’empêcher de se disputer dès qu’ils se trouvaient dans la même pièce plus de cinq minutes. Forcément, étant liés par le sang, il ne passait pas dix minutes sans que les deux garnements ne se bagarrent pour x ou y raison, ce qui rendait les parents des enfants complètement fous. Mais jusque-là rien d’inhabituel, n’est-ce pas ? Et pourtant, si. Ces derniers mois, l’aîné de la fratrie ne comprenait pas pourquoi ses réactions engendraient des réactions étranges dans la maison.

« Elle ment, elle ment ! Le pot de fleur s’est cassé, je l’ai vu ! Elle l’a brisé sans le toucher ! » poursuivait le jeune garçon avec véhémence, en jetant des regards noirs à sa grande sœur.

Depuis le jour où il s’était retrouvé les quatre fers en l’air sans que Beth ne le touche, il disait à qui veut l’entendre que sa sœur n’était autre qu’une vilaine sorcière. Les Stevens n’y avaient évidemment pas cru dans un premier temps. Leur fils avait trébuché dans l’effervescence de la dispute avec sa sœur. Ce n’était pas habituel du tout. Leurs enfants passaient leur temps à se chercher des noises, alors une fois de plus ou de moins. Mais peu à peu, les événements devenaient bizarres allant jusqu’à fissurer leur habituelle rationalité d’adultes ne croyant pas à la magie. Après tout, les enfants n’ont pas conscience que la magie, ce n’est que dans les contes. Était-ce mal de les laisser croire en cela ? Certainement pas. Toujours est-il qu’à force d’être de se retrouver face à des événements inexplicables même les parents de Beth commençaient à croire leur fiston et ses idées abracadabrantes. Se pouvait-il qu’il ait raison ? L’on dit souvent que les enfants perçoivent le surnaturel contrairement aux adultes, peut-être trop formaté par un côté pied sur terre, ne vivant clairement plus dans l’imaginaire.

Plus les enfants vieillissaient, plus ces événements se produisaient – inexplicables, parfois effrayants. Inextricablement, même madame et monsieur Stevens ne regardaient plus leur fille de la même façon. Ils étaient anxieux doutant réellement concernant sa nature. Tout en restant dans le déni, leur comportement changea, choisissant de punir leur fille lorsqu’un tel événement se produisait. Mais cela eut un impact sur son jeune frère également, celui-ci avait ordre de ne jamais en parler – la magie ça n’existe pas !

Même l’école devint compliquée pour la jeune fille, elle n’était pas du genre à reculer. Généralement, elle s’attirait de moult ennuis, se mêlant à des bagarres, exprimant son point de vue sans réfléchir… Bien sûr, cela faisait d’elle, la fille populaire avec un cercle d’amis proches et évidemment des ennemis parmi les teignes de la cour de récréation. Heureusement, son petit frère n’osait pas colporter les rumeurs sur elle à l’école de peur d’être privé de console par ses parents. Elle appréciait fortement le temps passé en dehors de la maison ou la tension restait toujours palpable.

Le fossé entre le frère et la sœur se creusa encore, tous les deux s’accusant mutuellement des remontrances et du comportement de leurs parents. Quant à Beth, elle ressentait d’autant plus de colère face à ce comportement. Elle n’était pas une sorcière ! Son frère ne cherchait qu’à lui nuire ! Et pourtant, le soir, elle doutait elle aussi. Pourquoi est-ce que ça lui arrivait à elle ce genre de choses ? L’ordre de ses parents était clair arrête tes bizarreries ! Peu à peu, la jeune fille se mura dans une espèce d’armure psychologique. Si vraiment, elle était un être magique comme dans les films et les contes qu’elle appréciait, ça ne pouvait qu’être en raison d’un destin exceptionnel ! La petite brune commençait à y croire pour pallier la tristesse qui l’envahissait lorsqu’elle devait affronter son frère et ses parents.

« Tu n’es pas anormale, Beth. Tu es spéciale du bon côté ! » se disait-elle, pour se rassurer, les yeux humides rivés sur son plafond, le soir dans son lit.

I know that there's a place for us

« Je le savais, je le savais ! » scandait le jeune Stevens, tout excité et fier comme un paon, qui, contrairement aux adultes, ne semblait pas perturbé par l’annonce que venaient de faire les deux inconnus à ses parents.

Ces derniers bouches bées commençaient doucement à sortir de la léthargie, du déni, dans lequel ils s’étaient plongés depuis des années. Leur fille. Une sorcière. La magie existe. La lettre de Poudlard entre ses mains, Beth contemplait les sorciers avec un espoir mêlant espoir et soulagement. Finalement, elle appartenait bel et bien à ce monde, il y a une petite place pour elle à quelque part. C’était bien ce que les sorciers lui disaient, non ? Un sourire naquit sur son visage et même les regards de sa famille ne pourraient le lui retirer.

« Je suis une sorcière ? Ce que je fais, c’est de la magie ? » demanda-t-elle, pour la première fois de sa vie d’une petite voix fluette, n’y croyant pas.

La sorcière avec un chapeau violet fluo lui offrit un sourire étincelant en hochant la tête. Tandis que son compatriote tentait de résumer aux parents de la préadolescente le monde magique et surtout le collège Poudlard dans lequel il préconisait d’y envoyer Elizabeth. Curieux, son frère lisait par-dessus son épaule. Beth ne s’y offusqua pas. Il ne pourrait plus dire qu’elle était bizarre, pas normale, adoptée…etc. Il lui était encore bien difficile d’imaginer les changements dans sa vie future mais un poids semblait s’être retiré de ses épaules.

« Moi aussi, je vais aller dans cette école ? » demanda le cadet, avec une pointe d’envie dans la voix, qui surprit Beth.

« Attendez, attendez ! Nous n’avons pas donné notre accord pour que notre fille se rende dans cette …école. Quel est son nom déjà ? » intervient le père de famille, pas tout à fait convaincu par les propos des deux sorciers.

C’était un choc pour eux d’apprendre que leur petite fille n’était pas comme les autres – pas comme eux. Alors, l’imaginer l’envoyer dans une école mystérieuse avec de la magie et des sorciers…ça restait une autre information à intégrer.

« Poudlard. » répondit simplement la sorcière, habituée aux réactions étranges des parents moldus. Elle se pencha vers le petit garçon, un air désolé sur les traits. « Non, je suis désolé mon bonhomme mais tu es un moldu. Tu n’as pas de pouvoirs magiques. » précisa-t-elle, devant l’air interloqué de la famille Stevens.

« Tant mieux ! J’voulais pas y aller dans cette école débile de toute façon, il y a que des gens pas normaux ! » s’exclama-t-il, avant de tourner les talons, non sans avoir jeter un regard dédaigneux à sa sœur aînée.

Celle-ci se crispa, luttant autant contre l’envie de rattraper son frère pour lui faire passer l’envie de l’insulter et de l’autre une forme de tristesse. Elle pensait que son frère et ses parents allaient accepter sa différence comme il y avait une bonne raison à tout cela, mais il semblait qu’elle s’était lourdement trompée. Elle leva la tête vers les adultes toujours en grande discussion sur la nécessité pour Beth de rejoindre l’école l’année prochaine afin d’apprendre à utiliser ses pouvoirs magiques. Ses parents ne semblaient vraiment pas convaincus malgré les arguments bien pensés des deux êtres dotés de magie.

« Et si je veux aller dans cette école !? » lança la jeune fille de dix et demi, obtenant ainsi l’attention des quatre autres personnes présentes dans la pièce.

« Voyons, tu n’es qu’une enfant. Tu n’as pas à prendre de décisions. » le coupa sèchement monsieur Stevens.

« Ton père a raison. Nous sommes tes parents, nous savons ce qui est le mieux pour toi. Si ça se trouve ces choses qu’elle fait vont s’estomper au fil des ans. » Acquiesça la mère de Beth.

Leur fille serra entre son poing sa lettre d’admission et les fixait avec insolence. Non, elle irait dans cette école. Pourquoi ne pouvaient-ils pas admettre qu’elle était spéciale ? Qu’il était temps qu’elle apprenne à développer ses dons magiques comme les autres sorciers. La description des deux inconnus lui avait donné espoir et envie de rejoindre leur monde et de le comprendre. Voilà que ses parents continuaient à penser qu’il suffisait de penser très fort que Beth était une enfant comme les autres du quartier pour que ce soit la réalité.

« Madame et Monsieur Stevens, excusez-moi, mais non, votre fille sera toujours dotée de magie. Il ne tient qu’à vous de décider si vous accepter de lui donner une chance de développer ces merveilleux dons ou la laisser vivre dans un monde qui ne la comprendra pas comme à Poudlard. » déclara sans cacher son air pincé, la femme sorcière.

« Mais rien ne l’empêche de choisir une vie normale comme la nôtre, après ses études, n’est-ce pas ? » demanda le père de Beth en serrant l’épaule de sa fille. Comme les deux sorciers acquiescèrent, il hocha la tête convaincue. « Très bien, ma fille rejoindra votre école, pour apprendre à se contrôler et quand ce sera fait, elle vivra dans le monde qui est le sien, avec nous. »

Ce jour-là, les sorciers n’insistèrent pas. Ils avaient fait leur travail. La petite Beth Stevens rejoindrait l’année prochaine l’école de Poudlard par le Poudlard Express comme tous les autres enfants dotés de magie. Le reste n’était plus de leur ressort. Elizabeth se sentait étrange mélangé entre l’excitation et le malaise notamment en raison de l’attitude et des propos tenus par ses parents. Mais elle avait gagné alors c’est avec un grand sourire qu’elle salua les deux sorciers, qui venaient de lui offrir une place dans laquelle elle pourrait s’épanouir sans être considérée comme quelqu’un sortant de la norme conventionnelle.

And I'm marching on to the beat I drum


“Tu n’iras plus dans cette école.”
tonna la voix forte de monsieur Stevens dans leur bâtisse familiale.

“J’m’en fous de votre avis, j’irai ! Poudlard est ma maison !” rétorqua immédiatement Beth, les bras croisés et le regard noir.

« Non mais tu t’entends ? On dirait une illuminée comme dans les asiles de fous. » ricana son cadet avant de se taire sous le regard noir de sa mère.

« Notre décision est prise ! Ta maison c’est ici avec ta famille. » s’imposa le père de famille, inflexible.

Cette discussion de sourds durait déjà depuis plusieurs minutes, sans que les deux parties ne trouvent un accord convenable. Il était question de retirer à Beth son droit à l’éducation magique. Ses parents s’étaient mis d’accord sur le fait que deux ans d’études suffisaient largement à leur fille. Maintenant, elle devait rejoindre une école normale comme son frère et cesser de parler de magie à tout bout de champ. Ses deux premières années avaient viscéralement changé leur petite fille. Beth revenait les yeux brillant d’étoiles et ne cessait de leur parler de Poudlard et de magie. Les Stevens n’en pouvaient plus. Il n’était pas question que cette foutue école transforme leur fille de la sorte. Elle ne créerait pas un avenir professionnel en restant dans un monde de grenouilles et de chat noir. Evidemment, le déni semblait toujours présent pour eux, il s'agissait le plus souvent d’exagérations à tel point que la jeune fille se trouva dans l’obligation de leur fournir des preuves, comme des photos magiques, des jeux, des bonbons…L’adolescente ne supportait pas qu’on la traite de menteuse.

Forcément, elle n’obtint pas la réaction désirée. Au lieu d’être, tout comme elle, émerveillée par la magie, sa famille prit peur. A nouveau, l’interdiction de parler de magie s’exerça dans la maison. Beth ne comprenait pas cette décision et se révoltait. A tel point qu’elle comptait les jours pour retourner à Poudlard, là où on l’acceptait telle qu’elle était. Le fait d’être ainsi brimé et dévalorisé par son petit frère qui s’était mis en tête de tourner en ridicule chaque parole de sa sœur, devenait très dur à vivre au quotidien. D’autant qu’il lui était impossible de leur prouver et surtout de leur ouvrir les yeux sur sa nature. Sans aucun doute l’effort le plus important consistait à ne pas utiliser les sorts appris à l’encontre de son agaçant petit frère. Oh, elle ne pensait pas à mal mais peut-être que léviter sur la cheminée lui servirait de leçon une bonne fois pour toutes. Malheureusement, elle craignait trop d’être expulsée de Poudlard si elle s’exécutait alors elle encaissait les critiques et les propos dégradants sans se défendre, espérant retourner au plus vite auprès de ses amis sorciers.

« Maintenant vous filez tous les deux dans votre chambre. » intervient madame Stevens, souhaitant éviter que tout le voisinage soit au courant de leurs histoires de famille.

« Mais on n’a pas mangé… » grommela le brun, incrédule.

A nouveau l’intervention du fameux regard menaçant de l’autorité parentale eut raison des deux adolescents qui se dirigèrent vers les escaliers. Non sans se chamailler entre eux.

« Tout ça, c’est ta faute ! »  lui glissa le plus jeune en la bousculant pour rejoindre sa chambre à l’étage.

Comme réponse, l’adolescente lui fit un doigt avant de claquer lourdement la porte de sa chambre. Elle se laissa glisser au sol, les bras autour de ses jambes, totalement vidée. Voilà que ses parents semblaient s’être consulté et ne voulaient plus la voir s’épanouir parmi les siens. Ils voulaient lui pourrir l’existence. Sa peur se transformait en colère et en insolence. Pendant des années, elle avait accepté de ne rien dire, d’essayer de se fondre à la masse, de coller et de remplir à toutes ses exigences pour entrer dans les normes non magiques. Et voilà qu’on lui privait de sa seule récompense, le seul endroit où elle pouvait être elle-même ? L’adolescente ne le supporterait pas. Elle devait agir. L’emprise de l’injustice et de la fougue de l’adolescence eut raison du peu de rationalité qui lui restait. La jeune fille attrapa un sac à dos et une valise, fourra des affaires à la va-vite et se mit à compter les heures. Il était encore très tôt au petit matin, lorsqu’elle s’éclipsa en faisant le moins de bruit de la maison. Elle ne prit pas la peine de laisser un mot, à quoi bon ? Trop prise dans sa colère et la peine, Beth se disait que ses parents vivraient mieux sans elle et inversement. Ils ne pouvaient pas se comprendre.

L’adolescente arriva finalement en plein cœur de Londres, décidée à prendre sa vie en main, toujours menée par l’entrain de la jeunesse sans penser une seule seconde à la moindre conséquence. Son plan consistait en une première escale à la banque, afin de retirer un peu d’argent moldu sur le compte établi à son nom. Elle sentait les regards des badauds sur elle mais la jeune fille prenait un air plutôt serein alors qu’à l’intérieur son cœur tambourinait furieusement. Elle alla s’installer dans un siège en attendant son tour au guichet, son ticket à la main. Finalement, elle n’eut pas à attendre très longtemps car un ou serait-ce plusieurs individus tout à coup pointaient des armes sur les gens et hurlaient de se coucher par terre immédiatement.

Cet événement troublant et très perturbant reste très flou dans la mémoire de Beth en raison du choc. Tout ce dont elle se souvient, c’est d’avoir paniqué à un moment et qu’un homme l’avait attrapé contre lui. L’adolescente avait levé les yeux vers cet homme au sourire rassurant.

« Comme t’appelles-tu ? » lui demandait-il doucement.

« Beth » répondait-elle d’un souffle, tremblante de la tête au pied.

« Prends-le, Beth, il te protégera. Serre-le bien fort dans ta main. » poursuivait-il, en lui glissant un pendentif dans les mains, lui jurant que tout irait bien et que ce talisman la protégerait.

Étrangement, la jeune fille pourtant consciente qu’un pendentif ne pouvait pas faire cela, le crut ce jour-là. Elle accorda sa pleine confiance en cet inconnu. Si ce qu’il s’est passé par la suite est très flou dans sa mémoire, elle n’a jamais oublié le sourire de cet homme. Ni même la façon dont ils se sont écroulés à l’extérieur, l’homme au-dessus d’elle la serrant toujours fermement contre son torse. Elle était en sécurité. Mais lui…il ne bougeait plus et ne souriait plus. Beth n’a plus jamais eu de nouvelles de ce brave policier moldu qui venait de lui sauver la vie. C’est sous le choc qu’elle rentra chez elle après avoir passé quelques heures aux urgences pour s’assurer qu’elle allait bien physiquement et psychiquement. Ses parents ne parlèrent plus de Poudlard, effrayés d’avoir manqué de perdre leur fille en raison de cette dispute. Quant à Beth, elle passa les prochaines nuits avec un sommeil très agité, à cauchemarder parfois s’éveillant en sursaut. Seul le pendentif qu’elle serrait contre sa poitrine lui permettait de s’endormir. Cet événement venait d’éveiller en elle une vocation, celle de devenir un héros – quelqu’un qui mettrait sa vie en péril pour protéger les autres. Elle le devait bien à cet homme au sourire étincelant et au regard malicieux.

I am who I'm meant to be

Beth retourna étudier à Poudlard suite à cet événement. Personne ne sut réellement ce qu’il s’était passé dans la tête des Stevens pour accepter la poursuite des études mais sans doute l’idée de perdre à tout jamais leur fille n’était pas pour rien. Beth s’épanouissait pleinement à Poudlard. La jeune fille avait bien compris que lorsqu’elle se trouvait dans sa famille, il ne fallait pas parler du monde des sorciers. De ce fait, la relation entre elle et ses parents s’améliora même. Quant à son frère, il restait fidèle à lui-même et campait sur ses positions, perdu tout comme sa sœur dans les non-dits. Mais tout cela n’avait la moindre importance du temps de ses années à Poudlard. Son cercle d’amis devenait sa seconde famille. Concrètement, au niveau scolaire, Beth n’était clairement pas en tête de sa promotion. Elle se positionnait tout de même bien, car son intérêt pour certaines matières ne faisait aucun doute, notamment les branches qui lui permettraient de devenir agent de police magique un jour ou l’autre. Son objectif si clair faisait beaucoup rire ses camarades. En effet, à quatorze ans, l’élève de Gryffondor n’avait que ce mot-là à la bouche.

Sous les consignes du directeur de sa maison, elle mit les bouchées doubles durant sa cinquième année pour obtenir les BUSES nécessaires pour suivre les matières essentielles à la formation de tireur d'élite en sixième année. Heureusement, elle pouvait compter sur la solidarité de ses camarades de maison. Ensemble, ils pouvaient combler leurs faiblesses par les forces des autres. En somme, malgré plusieurs incartades au règlement intérieur, quelques bagarres et de nombreuses retenues souvent dues à son impulsivité ou son insolence naturelle, la jeune sorcière s’en sortit avec ses ASPICS en septième année. Cette année-là, les parents de la sorcière lui posèrent un ultimatum. En fin d’année scolaire, elle devrait choisir le monde moldu ou le monde des sorciers. Ils n’accepteraient plus que Beth soit entre deux mondes, ce n’était plus possible à leurs yeux. Très sincèrement, les Stevens espéraient qu’avec un tel poids sur ses épaules, leur fille reviendrait incapable de les quitter définitivement.

Mais tout cela, sans compter l’esprit de Beth, celui-ci n’avait aucune envie d’abandonner son rêve aussi prêt du but. D’un autre côté, la jeune femme pensait également que ses parents finiraient un jour par accepter cette part d’elle-même, mais elle avait passé trop d’années à devoir cacher sa véritable nature. Il était hors de question de retomber dans ce schéma-là même pour l’amour de sa famille. Puis, le sourire étincelant du brave policier ne faisait que renforcer sa détermination à prendre la décision la plus difficile de sa vie. Mais elle l’a fait. En regardant, le hibou portant sa décision à sa famille entre ses serres, la jeune fille traçait définitivement un trait sur la vie de moldue. En tout cas, elle savait qu’elle ne serait sans doute plus la bienvenue à la maison comme auparavant. Son frère s’en réjouirait certainement ou alors lui en voudrait-elle encore plus. Elle n’en savait rien. En revanche, le soulagement ressenti paraissait si grand et lui donnait un sentiment de satisfaction énorme.

A dix-sept ans, Beth se retrouvait indépendante plongée dans un monde en pleine effervescence. Heureusement pour elle, une amie de Poudlard, à peine plus âgée, l'accueillit dans son appartement à sa sortie de l’école. Très vite, Beth s’inscrit à la formation d'agent de police magique avec un grand enthousiasme. Afin de pallier à un cruel manque pécuniaire, elle enchaîna des petits jobs pouvant lui permettre de payer un loyer à son amie et surtout subvenir à ses besoins et ceux de la formation. Beth apprit beaucoup de sa formation au sein de la police magique malgré le travail à fournir, la jeune femme se sentait réellement bien. Son mentor lui enseigna à tirer le meilleur d’elle-même et réussit même l’exploit de l’assagir, agissant directement contre son esprit rebelle, ce qui n’était réellement pas un mal. En quelques années, la sorcière grandit et se développa jusqu’à obtenir officiellement le rang de tireuse d'élite, son talent pour les duels et les sortilèges étant indéniable. Ce jour-là, sa fierté fut immense, bien que ce soit avec quelques regrets qu’elle regardait ses camarades de volée félicités par leur famille alors que la sienne n’avait pas daigné répondre à sa lettre. Peu importante, elle l’avait fait pour elle et pour cet inconnu qui de par ses actes lui avait montré la voie.

Another round of bullets hits my skin

Parfois, l’on ne s’attend pas à ce que sa vie bascule aussi vite et si facilement. Tout se passa très vite, comme ce jour-là, dans la banque. Beth ne s’y attendait pas tout comme les sorciers innocents présents ce soir-là. Pourtant, des individus avaient bien pris la décision eux-mêmes de voler des vies humaines sans aucune raison, comme celui de Beth de s’interposer face aux êtres nuisibles qui usaient de la violence à tout va. La soirée se passait bien. La jeune femme n’était pas de service, elle profitait d’une soirée, plutôt arrosée, lors d’un événement organisé par des connaissances. Vers trois heures du matin, quand Beth quitta la salle de fête. Les poches sous ses yeux indiquaient clairement que la jeune femme brune avait du sommeil à rattraper alors elle s’excusa auprès de ses hôtes.

Elle s’apprêtait à transplaner lorsqu’elle entendit des cris stridents. Sans hésiter, elle s’engouffra dans la nuit sombre. Un cadavre d’une sorcière au sol au-dessus d’elle une créature qu’elle reconnaîtrait entre mille, un loup-garou. Elle n’eut pas besoin de lever les yeux au ciel pour comprendre qu’il s’agissait de la pleine lune. Un groupe de jeunes sorciers visiblement éméchés semblaient sous le choc.

“Bordel, tirez-vous !”hurla l’Agent en saisissant sa baguette ne perdant pas une minute pour jeter un sort sur l’assaillant afin de protéger sa victime.

Une fois, la bête neutralisée, Beth s’approcha d’un pas vif de la sorcière constatant avec impuissance que son pouls ne battait plus. C’est également à ce moment-là qu’elle se rendit compte de son énorme bêtise. Lorsqu’une masse sombre la percuta et la propulsa au sol. Le loup n’était pas seul. Elle venait de commettre une grave erreur. Luttant contre le poids de la bête, la jeune femme ne put empêcher un cri de douleur et de détresse lui échapper alors que ses crocs déchiraient sa chair. Heureusement pour elle, des sorts surgirent de l’obscurité et l’en débarrassèrent de son assaillant. Sans cette intervention, la jeune femme n’avait aucun doute qu’elle aurait certainement subi le même sort que la jeune femme.

« Merde, merde, merde… » murmura Beth, dans un dernier éclat de lucidité, en constatant l’étendue des dégâts.

Sa robe imbibée de son propre sang et cette douleur si intense. Elle n’avait jamais ressenti cela. Un voile noir recouvrit peu à peu sa vision malgré sa lutte pour rester éveillée. Lorsqu’elle se réveilla à Sainte-Mangouste, on lui expliqua tout. Ce tout restait bien flou pour la brune, elle avait saisi des bribes d’information. Mordue. Miraculeusement rescapée. Certainement contaminée par la lycanthrophie. Attendre la prochaine pleine lune pour en être sûr. Les jours suivants furent bien plus clairs. La meute de loups s’était enfuie mais certains d’entre eux avaient péri sous les sorts de la police magique intervenue rapidement et épaulée par de courageux sorciers. Elle apprit également qu’elle ne fut pas la seule victime ce soir-là. Visiblement, ce groupe de lycanthropes, dont le nombre restait inconnu, avaient commis ces actes effroyables et planifiés volontairement. Ce n’était pas nouveau mais en entendre parler et le vivre restait deux choses bien distinctes, surtout de réaliser les conséquences.

Beth vivait dans le déni jusqu’à la semaine avant la première pleine lune. Les symptômes furent évidents. La jeune femme espérait encore y avoir échappé. Mais lorsque la lune se pointa, la douleur dans tout son corps s’éveilla. Cette nuit-là, elle se transforma pour la première fois en loup-garou. Après cette première nuit, Beth prit conscience qu’elle ne pouvait pas échapper à sa nouvelle nature, qu’elle devait apprendre à l’accepter. Le ministère lui accorda, sans peine, un arrêt de travail d’une année pour se remettre de cet événement. L’état de Beth nécessitait qu’elle prenne le temps de panser ses plaies.


Look out 'cause here I come

Au bout de six mois, la jeune femme tournait en rond dans son appartement, littéralement comme un lion en cage. Physiquement, ses blessures n’étaient qu’un ancien souvenir. Psychiquement, cela restait une toute autre histoire. Elle devait encore apprendre à composer avec la bête qui sommeillait à présent en elle. Evidemment, même si elle avait accepté sa condition, le vivre et s’y accommoder était encore une autre affaire. Mais la folie risquait de la gagner si elle passait encore six mois à pourrir dans son petit appartement londonien. Les premiers mois avaient été bien remplis, Beth avait même pris le temps de changer de coupe de cheveux. Cela lui faisait du bien de se voir avec une nouvelle tête, il s’agissait en quelque sorte d’un renouveau – un nouveau départ, une nouvelle identité. En cette période, elle sortit le pendentif qui lui avait été offert à treize ans par le brave policier et le glissa autour de son cou. Comme lorsqu’elle était gamine, ce talisman la protégerait et l’aiderait à appréhender sa nouvelle vie.

A force, la jeune femme craignait également de ne jamais pouvoir reprendre son travail. C’est pourquoi, la sorcière prit la décision de se pointer au ministère cherchant à convaincre ses chefs qu’elle était tout à fait capable de reprendre son statut d’Agent de police. Peut-être même que bercée par son audace habituelle, elle déclara qu’elle refusait tout net de faire de la paperasse. Toujours est-il qu’ils acceptèrent et pu reprendre ses activités professionnelles. Après tout, son dossier médical n’indiquait aucune interdiction et un médicomage avait certifié la possibilité d’un retour à la brigade. Secrètement, Beth nourrissait également un besoin d’enquêter sur la nuit où elle s’était fait mordre. Cela lui était impensable de laisser ces êtres ignobles ayant brisé de nombreuses vies s’en sortir. Et cela, elle ne pouvait pas le faire depuis son appartement, il lui fallait les ressources du bureau. Un jour, elle retrouverait les commanditaires et se ferait un plaisir de les remettre à leur place – entre quatre murs pour un long bout de temps. A moins que la bête en elle ne souhaite se la jouer à la loi du Talion.  

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Hestia Carrow
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Lumos
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Mer 16 Jan - 23:27
Beth est si canon Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  3358874030 Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  3358874030 Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  3358874030
(chut faut pas le dire à Amaury Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  1848932734)


'Cause there were pages turned with the bridges burned
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Anonymous
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Jeu 17 Jan - 1:47
Ohhhhhhhh c'est beau cette fiche !
Rebienvenue Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  3038106599
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Leah O'Malley
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Lumos
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Jeu 17 Jan - 2:10
Et voilà la seconde *-*

Rebienvenue choupette Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  1616589981








Récompenses:
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Anonymous
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Jeu 17 Jan - 7:11
Ma coupiiiiiiiiiine! Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  945728833 Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  945728833 Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  945728833
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Anonymous
Invité
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Jeu 17 Jan - 8:06
En voyant tes infos de base, je me dis qu'il nous faudra forcément un lien avec Sean Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  239894567
Même maison, même âge, même métier. Avoue tu me suis partout ! /Zbam/
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Anonymous
Invité
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Jeu 17 Jan - 10:48
Je suis ENCORE sur le mauvais compte pour t'accueillir chui désolée <3

Re bienvenue parmi nous <3 et je plussoie ma vdd il nous faut un lien /PAN/ et puis deux même :D
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Jeu 17 Jan - 14:36
Rebienvenue avec ce compte **
Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  470091841
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Anonymous
Invité
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Sam 19 Jan - 0:19
Mes chériiiies Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  945728833 Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  8298856 Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  641455471
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Anjelica Zabini
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Lumos
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Sam 19 Jan - 13:50
Bienvenue à ta jolie louve Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  3533268422 Stevens Beth Ϟ L'histoire éternelle  211537328



Bienvenue chez les ...



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Félicitation à toi te voilà fraîchement validé !!!

Tu vas pouvoir parcourir le forum de fond en comble et pouvoir rp à gogo ! Nous te conseillons tout de même de passer ouvrir ta fiche de lien et aussi ton hiboux afin de recevoir ton courrier. N'oublie pas de remplir ton profil, si un lieu te manque où si tu souhaites obtenir ton logement, c'est par ici que ça se passe.N'hésite pas aussi à te détendre dans la partie flood et même à venir nous faire un petit coucou sur la chat box Si tu as une question ou même une suggestion tu peux venir dans ce sujet et n'oublie pas que nos boîtes à mp sont toujours ouvertes

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