Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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L’année scolaire s’était achevée, se concluant sur une réussite et un été hors du commun à venir. Effectivement, j’avais commencé depuis peu à travailler dans une librairie, appartenant à un ami : Aiko. J’étais passée de cliente invétérée à une employée de la maison et essayant de toujours me montrer souriante et avenante. Je m’y plaisais, adorant pouvoir discuter avec des clients tout aussi passionnés et les renseigner sur leurs prochaines lectures. Je ne voyais nullement les journées passées, adorant découvrir de nouvel ouvrage et parler de ma passion. C’était un job de rêve à mes yeux et cela faisait longtemps que je n’avais pu ressentir une émotion aussi positive. J’avais l’impression que ces quelques jours avaient fini par effacer le traumatisme de l’automne dernier et que je pouvais de nouveau me sentir libre. Néanmoins, une nouvelle n’arrive jamais seule et en apprenant l’ouverture imminente de la boutique d’Alcyone, je m’étais proposée pour l’aider. Il me semblait normal d’être présente pour elle et de l’accompagner au mieux dans cette nouvelle aventure. J’étais si heureuse pour elle, ayant pleinement conscience qu’elle était en train de vivre son rêve d’enfance. Sa bonne étoile avait fini par briller et exaucer son souhait le plus cher. Ainsi, après une matinée mouvementée à la librairie, en ayant rangé de nouvelles acquisitions et conseillé des élèves de Poudlard, je me dirigeais d’un pas déterminé vers la boutique de mon amie. Elle se trouvait non loin de mon lieu de travail, distinguant bien vite le nom de l’enseigne : L’Atelier des Pléiades. Un fin sourire illumina mon visage en comprenant la référence et mon enthousiasme grandit en apercevant petit à petit la devanture de la boutique. C’était chic et élégant, à l’image d’Alcyone et je n’avais qu’une envie : découvrir l’intérieur de son nouveau monde.
A quelques mètres, j’entrevoyais l’intérieur sans pouvoir distinguer avec précision tous les détails. Je remarquais que la boutique était séparée entre un coin exposition des œuvres et un coin atelier. Je trouvais l’idée astucieuse et cela allait forcément attirer des curieux, dont moi la première. Je ne venais pas les mains vides pour l’aider, je tenais un petit sac avec quelques surprises à l’intérieur. Doucement, j’actionnai le poignet de la porte et je l’ouvrais accompagnée d’un tintement agréable, déjouant tous mes plans de vouloir surprendre Alcy. Alors que je me dirigeai elle, celle-ci fut plus vive et jeta littéralement dans mes bras. Je la serrai quelques secondes dans mes bras, savourant son parfum rassurant et me sentant sereine en sa présence. « Alcy ! » m’écriais-je moi aussi, en écho de son exclamation. Elle souligna qu’elle était contente de ma venue et me demandait aussi comment j’allais. L’anglaise recula un peu, mais je ne la lâchais pas pour autant, gardant une de ses mains et tout en répondant. « Bien sûr que je suis là, je suis si heureuse pour toi et j’espère pouvoir t’aider au mieux pour l’ouverture de ce soir ! Je… Je vais bien de mon côté et toi ? » Même si la réponse était clairement affichée sur son visage, je préférais en être sûre alors que je la dévisageais moi-aussi. Néanmoins, mon attention se porta rapidement à mon environnement et je fus subjuguée. Mon visage affichait clairement mon appréciation pour la décoration et je voyais le plein potentiel de sa boutique. Ainsi, quand elle mentionna qu’il y avait encore du boulot pour que cela prenne forme, je n’étais pas d’accord et je répondis du tac au tac quand elle me demandait mon avis. « Tu rigoles ? Ta boutique est un bijou ! C’est… C’est magnifique, c’est harmonieux et je manque de mots pour décrire tout ce que je ressens à l’heure actuelle. Tu peux être fière de toi et je suis fière de toi ! » Pour accompagner mes propos, je la serrai à nouveau dans mes bras, avant de m’écarter et d’avoir tout d’un coup une énergie phénoménale à revendre. Je tournai légèrement sur moi-même alors qu’Alcyone me remerciait encore d’être venue l’aider et m’indiquait petit à petit les tâches à effectuer. Aussi, elle voulait organiser une sorte de tirage au sort parmi les invités de ce soir, dont la récompense serait une de ses créations. L’idée était très bonne et elle me proposait naturellement que je récupère tous les noms et que je pioche à la fin l’heureux gagnant. J’acquiesçai avec enthousiasme en émettant mon avis. « C’est une superbe idée ! Cela fera une animation parfaite et je ferai de mon mieux pour assurer ce rôle. » Alcyone marqua une pause et ajouta en riant qu’au départ, elle avait vu les choses en grand et avait souhaité offrir à chacun des invités un sac cadeau. J’accompagnai son rire, trouvant adorable qu’elle ait voulu autant récompenser ses invités.
Cependant, l’anglaise ne perdit pas son objectif en tête, m’informant que le traiteur devrait arriver vers 18h, même si on n’avait encore pas mal de temps devant nous. Voyant l’opportunité parfaite d’ouvrir mon petit sac, je le posais sur l’un des comptoirs et j’en sortis une bouteille et deux petits verres. « En Russie, nous avons une coutume pour fêter un accomplissement et cela se résume à boire un verre de Vodka. » Sans lui laisser le temps de s’opposer, je nous servais deux verres pleins d’une savoureuse cuvée venant tout droit de mon pays d’origine. Je levais mon verre pour trinquer avec ma meilleure amie, tout en soulignant avant de les entrechoquer. « A l’Atelier des Pléiades et ta réussite ! » Alors que nos verres se cognaient avec un petit bruit de carillon, je portais d’un geste vif la liqueur à mes lèvres et l’avalai d’une traite. Un froid glacial prit place dans ma gorge et je me mis à rigoler bêtement pour ignorer la douleur. Reprenant mon souffle, j’ouvrai à nouveau mon sac et je lui tendis deux boîtes fermées par un nœud de cadeau. « C’est pour toi ! L’un te servira certainement ce soir, l’autre pourrait t’être utile à l’avenir. » J’affichais un sourire radieux, tout en étant curieuse de sa réaction lorsqu’elle ouvrira ses présents. Le premier cadeau était un petit appareil photo et il avait la particularité d’imprimer en quelques secondes la photo prise sur le coup. Ainsi, Alcyone pourrait garder un souvenir mémorable de cette soirée et l’utiliser aussi à d’autres occasions. Le deuxième cadeau était en lien avec sa nouvelle profession de commerçante, il s’agissait d’un beau cahier ensorcelé à la reliure faite de cuir. Celui-ci avait la capacité de faciliter les comptes, d’organiser de lui-même les commandes des clients et de pouvoir corriger à tout moment n’importe quelle information. Il était même possible de cacher le contenu du cahier, en y appliquant une formule magique de son choix. Sur le moment, je ne dis rien, laissant mon amie s’imprégner de ses cadeaux et savourant sa réaction. Néanmoins, il ne fallait pas oublier la raison de ma présence et ma baguette était prête à donner un dernier éclat de brillance à la boutique et à débarrasser les derniers cartons présents.
Alcyone Greengrass
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Dim 21 Mar - 1:57
J’étais ravie de pouvoir aider Alcyone dans cette nouvelle aventure. Je n’avais pas hésité une seule seconde à poser mon après-midi pour pouvoir lui apporter mon aide et faire en sorte que cette soirée d’ouverture soit un franc succès. Je ne doutais nullement des compétences de mon amie, au contraire, elle était douée et cette boutique en serait la preuve. Elle avait franchi un cap et j’étais heureuse de pouvoir l’accompagner. Le temps n’avait pas toujours été clément pour toutes les deux, nous le savions, du fait de nos familles respectives et des devoirs en tant que descendantes de familles de sang pur. Malgré la distance, nous avions su plus jeune faire fructifier notre amitié et cela à chaque occasion qu’on se voyait. Sans le savoir, la jeune femme avait été un pillé important dans ma jeunesse, elle m’avait permis de ne pas m’enfermer complètement et d’avoir foi en un avenir plus calme. Aujourd’hui, je vivais cette plénitude, bien loin des deux hommes Dimitrov et pouvant écrire, moi aussi, ma propre destinée à ses côtés. La prendre dans mes bras était une bouffée d’oxygène et faisait taire tous mes doutes et mes questionnements. Néanmoins, à sa question sur mon état de santé, l’anglaise tiqua en fronçant les sourcils et insista à ce propos. J’accentuais mon sourire, en hochant positivement la tête et en précisant le fond de ma pensée. « Je suis sûre ! Je pense… Je pense que je suis sur la bonne voie et mon boulot me permet d’effacer cette vilaine blessure. Crois-moi, la Ielena de cet hiver n’est plus. » C’était ainsi que je le ressentais, mon traumatisme s’étiolait au fil des jours et des semaines, ne persistant qu’un mauvais souvenir parmi tant d’autres. J’avais fini par accepter mon enlèvement et les vies sacrifiées durant mon sauvetage. Le seul doute était et restera ces gens, il m’arrivait de frissonner à la simple mention de ce groupuscule et de repenser inlassablement à ma période de détention. Mon amie me désigna sa boutique de sa main libre, l’autre aux prises des miennes et affirma que cela lui avait permis de tourner définitivement la page. « Alors c’est d’autant plus une réussite ! » m’exclamai-je en lui adressant un sourire compatissant.
Alors qu’Alcyone me demandait mon avis sur sa boutique, je lui dis le fond de ma pensée, adorant tout simplement cet endroit. Pour accompagner mes propos, je la pris à nouveau dans mes bras et celle-ci resserra doucement sa prise au point que j’émis un soupir d’apaisement. La discussion dériva vers ma petite mission prévue durant la soirée, à laquelle je comptais faire honneur en notant soigneusement le nom des invités et en piochant l’heureux gagnant. J’avais hâte d’y être mais avant cela, il me semblait nécessaire de fêter dignement cette ouverture en suivant une coutume russe. Je remarquai bien évidement le sourire en coin de mon amie, mais cela ne m’empêcha pas d’aller jusqu’au bout, en servant les verres et en trinquant. Je bus d’une traite la liqueur, pour ressentir moins cette douleur glaciale au niveau de ma gorge, je rigolais alors que mon amie toussa en grimaçant. Apparemment, elle n’était toujours pas habituée à notre vodka et j’eus un petit sourire moqueur. « A force, tu le seras ! Il y a toujours une bonne excuse pour en boire. » Je riais avec elle, avant de me rappeler que je n’étais pas venue les mains vides. Je lui tendis les deux cadeaux soigneusement emballés, tandis qu’Alcyone ne s’attendait nullement à ces présents. Même si je venais déjà l’aider, comme elle le mentionna, il me semblait normal de lui offrir quelque chose pour l’ouverture de sa boutique. C’était aussi logique que de boire un verre de vodka et je ne voyais pas de quelle manière justifier autrement mon geste. Néanmoins, j’observai les émotions de mon amie alors qu’elle ouvrit le premier cadeau. Elle eut une exclamation ravie ce qui réchauffa mon cœur et me confortait dans l’idée de la gâter. Elle posa délicatement l’appareil avant de s’intéresser au deuxième emballage. Je souris à sa remarque, heureuse que cela lui plaise et rigolant à ses derniers mots. Je ne pus m’empêcher de préciser. « Folle de te gâter ? Je le serai tout le temps alors ! » Seulement l’anglaise avait elle-aussi prévu une surprise à laquelle je ne m’attendais nullement. J’eus à mon tour des yeux pétillants en voyant sortir du tiroir une petite pochette en satin ? Elle précisa qu’elle souhaitait de base me l’offrir après la soirée et sans plus tarder, j’ouvris le sachet en défaisant les jolies boucles. J’en sortis une bague magnifiquement finie avec une pierre fine transparente autour de laquelle s’entourait un dragon. Je la mis délicatement à mon annulaire droit, tout en exprimant mes pensées. « C’est vraiment magnifique ! Merci… » Or, je n’avais visiblement pas tout vu du bijou. Alcyone approcha sa main de la mienne qui portait la même bague et quelque chose produit quand les deux anneaux furent suffisamment proches. J’émis un petit cri d’étonnement alors que nos deux parties formèrent un même dragon, protégeant entre ses pattes les deux jolies pierres. La phrase de la jeune femme fut émouvante, au point que j’eus limite une petite larmichette au creux des yeux. « Par Merlin, tu veux me faire pleurer ! C’est vraiment le plus beau cadeau que j’ai pu recevoir et j’en prendrai le plus grand soin. Toujours ensemble, toujours à mes côtés ! » Je mis ma main droite portant la bague sur mon cœur alors que de ma main gauche, j’essuyai cette petite larme.
Alcyone se redressa avant de faire part qu’on avait du pain sur la planche au lieu de s’émouvoir de la sorte. Je riais moi aussi, tout en caressant avec mon pouce l’anneau et en m’enthousiasmant. Sans laisser à mon amie le temps de donner ses consignes, je fis un petit tour rapide de la boutique dont à chaque pas, je sautillai et sourit davantage. J’eus une idée ainsi des tâches à faire, comme ces cartons à vider ou encore ces bijoux à placer avec style sur les présentoirs. Aussi, je me rappelai qu’un traiteur devait arriver dans quelque temps et que je ne voyais pas réellement d’emplacement pour poser les différents plats et boissons. Ainsi, je me retournai vivement vers Alcy et je lui partageai mon constat. « Dis-moi, où vas-tu mettre les plats et boissons livrés par le traiteur ? Enfin, peut-être qu’il y a une tâche plus importante à faire pour le moment. Je suis prête à écouter la chef ! » Restant à demi sérieuse, je fis un signe militaire et pris position, prête à sauter sur ma première mission. Néanmoins, j’étais capable de faire plusieurs choses en même temps et je voulais pouvoir échanger en même temps avec elle. C’était le moment idéal pour passer un bon moment, se raconter nos derniers ragots ou tout ce qui n’avait pas pu tenir dans ce hibou reçu récemment. Sans perdre de temps, je lançai à ma camarade d’une voix curieuse. « Outre cette boutique, as-tu d’autres choses à me raconter ? De mon côté, je peux te faire une liste de mes derniers bouquins lus, même si je t’avoue que cela peut être assez long et pas si intéressant. » Je gloussais à ma propre remarque, voyant déjà l’anglaise s’endormir si je m’amusais à lui lister mes dernières lectures. Enfin, même si je pouvais rendre le sujet passionnant en accentuant plus sur l’histoire et non sur une simple énumération de titre sans sens.
Alcyone Greengrass
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Jeu 25 Mar - 2:19
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Lun 29 Mar - 21:52
Finalement, ma réponse sembla contenter Alcyone sur ma santé mentale. J’étais sur la bonne voie, m’améliorant de jour en jour et ayant retrouvé un semblant de normalité. Je ne sursautai plus au moindre bruit, je ne me retournai plus sans cesse pour vérifier si on me suivait, je ne m’écartai plus en croisant des gens et particulièrement des sorciers né-moldus. Je retrouvai une certaine paix intérieure, arrivant même à de nouveau me balader la nuit sous ma forme animale. Mon sommeil était lui aussi revenu, même s’il m’arrivait toujours de faire des cauchemars sur mon enlèvement ou sur ma cellule. Cependant, ce n’était pas le seul songe à déranger mes nuits et à force, je m’y habituais en me rappelant qu’il ne s’agissait que d’un mauvais rêve. J’étais contente de moi, contente du chemin que j’avais parcouru et je n’avais plus peur de ce qu’il me restait encore à faire pour enterrer une bonne fois pour toute cette mauvaise histoire. Je devais donner une seconde chance aux moldus, mieux les apprivoiser et comprendre leur monde pour éviter des craintes inutiles à leur sujet. Les livres m’aidaient dans ce sens, tout comme les interactions que je pouvais avoir avec eux par le biais de mon boulot étudiant. Ils ne me semblaient pas si différents de nous, certes ils utilisaient des objets étranges et n’avaient pas de baguette magique, mais pour le reste, rien d’inqualifiable. Cela remettait forcément en question toute mon éducation, balayant les théories puristes et révélant la vérité derrière tous ces complots et ces propagandes que j’avais pu entendre. Je voulais combler mes lacunes, arrêter de me cacher derrière cette étiquette qu’on m’avait collé toute ma vie, celle d’une sang pure, alors qu’au final, j’ignorais si c’était le cas. La vie ne devrait nullement tourner autour de nos origines ou de notre sang, mais simplement par nos actions qui nous définissent. C’était certainement utopiste de ma part et cette réflexion devait être difficile à entendre au vu de la situation actuelle en Angleterre. Enfin, le sujet n’avait nullement été amené pour débattre davantage, j’étais là pour célébrer l’ouverture imminente de la boutique de l’anglaise. Comme toute russe se respectant, un tel achèvement s’accompagnait forcément d’un verre de Vodka. Je ne pus m’empêcher de rigoler lorsque mon amie s’étouffa à moitié en buvant d’un coup le shot d’alcool. Celle-ci s’exclama sur le fait que je ne devais pas me moquer et je mis quelque seconde à contenir mon fou rire, se remplaçant par un petit sourire en coin rieur. Après, j’étais moi aussi passée par ce stade lors de mes premiers verres et je connaissais bien ce symptôme désagréable au niveau de la gorge, semblable à une brûlure ou à un baiser glacial. Je n’étais pas devenue totalement insensible pour autant, ayant toujours cette irritation au niveau de la gorge quand j’engloutissais de la vodka pure. Mais la tradition était la tradition et celle-ci n’associait pas de jus sucrés.
Je passais au lire puis aux larmes de bonheur, je ne m’attendais nullement à recevoir un cadeau de la part d’Alcyone et encore moins d’une telle magnificence. Nul doute que j’allais passer des heures à admirer son chef d’œuvre et avoir cette impression qu’elle soit toujours là, à mes côtés. Néanmoins, je repris contenance, stoppant un afflux de larmes et essuyant juste une larmichette au coin de l’œil. Alors que j’allais finalement l’aider pour de bon dans la préparation de la soirée d’ouverture, je me retournai vers elle alors qu’elle me demandait d’attendre. En voyant sa main se saisir de l’appareil photo, je sus l’idée qu’elle avait en tête. Elle glissa son bras autour de mes épaules, puis donna le top départ pour décrocher nos plus beaux sourires. J’entendis deux fois le son distinct assurant la photo et me tendit l’une d’entre elle. Bien sûr, la photo n’apparut pas tout de suite, mais je voyais déjà une ombre de nos deux visages et je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire d’enfant. « Celle-ci, je vais la garder précieusement sur moi ! » Je suivis mon amie des yeux alors qu’elle rangeait le livre de comptabilité sous le comptoir et supposa qu’il pourrait peut-être servir ce soir. « Je suis sûre que oui, il faut être fou pour ne pas tomber amoureux de tes créations ! » La preuve en est, la bague qu’elle m’avait confectionnée, je me voyais déjà la porter tous les jours et l’admirer avec un sourire satisfait. Néanmoins, l’heure du rangement avait sonné et j’aidais au mieux mon amie en plaçant comme elle le désirait sa collection ou en dépoussiérant certains comptoirs ou étagères. Sur ce coup, je maîtrisais assez bien les travaux domestiques, mon père m’avait imposé dès mon plus jeune âge des cours à ce propos, me préparant malgré moi à mon rôle d’épouse. Ainsi, le coup de baguette pour dire adieu à la poussière, je le maîtrisais parfaitement et je le fis minutieusement. Alors que je fis un dernier mouvement, je posai une question sur comment Alcyone allait disposer les plats et les boissons du traiteur. Je me tournai vers elle alors qu’elle émit son idée qui était très intelligente. Elle finit ses propos en affichant un air complaisant sur son idée de génie. « En fait, le chapeau s’est trompé à ton sujet. Tu aurais dû être une Serdaigle ! » Je lui fis un clin d’œil, avant de reprendre d’une voix plus sérieuse. « Vraiment, c’est une très bonne idée et je constate que tu as réfléchi aux moindres détails. La soirée s’annonce parfaite ! » Je ris avec elle avant de continuer ma tâche précédente.
Seulement, j’avais envie de faire ma curieuse et de savoir ce qui bouleversait la vie de mon amie en ce moment. Bien sûr, je n’oubliais pas d’inclure une touche d’humour et elle fut réceptive en prétextant qu’elle avait déjà un Serdaigle à l’appart donc je n’avais pas besoin d’en rajouter une couche avec mes livres. Mais, Alcyone m’annonçait de but en blanc que Dimka se trouvait chez elle et que c’était le test pour savoir si oui ou non il allait se supporter. « Hâte de savoir le résultat de l’enquête ! Si je le vois débarquer un jour au Chaudron baveur, je comprendrai la raison. » Dis-je en rigolant avant de dire plus sérieusement. « Je suis contente pour vous deux et je suis sûre que ça ira très bien ! » Après tout, ils étaient tous les deux fous l’un de l’autre, ce n’était pas une vie ensemble durant l’été qui allait tout gâcher. Peut-être étais-je naïve sur ce sujet, mais je manquais d’expérience pour réellement juger de la pertinence. La deuxième nouvelle fut moins sympathique, je fis un sourire compatissant, connaissant bien les tensions régnant dans sa famille. « Hm… Comment le vis-tu exactement ? Je t’avoue qu’à ta place, je ne saurai pas comment réagir si mon père essayait de nouer quelque chose avec moi. Après, à toi de savoir si tu as envie de lui donner cette chance ou pas et tu n’as pas à culpabiliser si tu n’en as pas plus envie. Ne te force pas surtout ! » Je soulevai les épaules, l’air de dire que ce n’était pas simple comme sujet, avant de préciser. « Je suis désolée d’apprendre le décès de ta grand-mère… » C’était toujours étrange d’avoir un décès dans sa famille, je n’avais jamais vraiment vécu cela ou il s’agissait de lointain cousin affilié au Dimitrov donc pas vraiment de mon sang. La seule personne étant morte était ma mère et cela l’avait toujours été. Difficile d’imaginer une vie avec, alors qu’elle avait toujours été absente de mon monde. Enfin, la jolie brune se retourna naturellement la question, me demandant ce qu’il y avait de nouveau. « Je vais devoir malheureusement parler de bouquins, car je travaille dans une librairie, le part chemin, si tu connais ? Elle est tenue par un ami, Aiko, je suis passée de cliente à employer. Franchement, je m’y plais bien ! Parler de manuscrit toute la journée est un rêve devenant réalité. » Je me mis à rire à ma propre bêtise, même si ce n’était pas complètement faux. « Côté famille, pas trop de nouvelles de la Russie, je suppose que tout roule… Enfin, tu connais mon inquiétude à ce sujet, je n’aime pas savoir mon frère sous l’influence de mon père et… Et je ne peux rien faire pour changer ça. » A part, si je voulais me faire tuer, j’avais moyen de changer quelque chose, c’est-à-dire ma propre existence. Je prenais la menace sérieusement, même si j’espérais un jour le sortir de là.
Alors que j’allais m’arrêter là en termes de nouveautés, j’eus une illumination. Je devais lui avouer, je voulais qu’elle sache et que ce mensonge cesse de me tourmenter inutilement. « Ferme les yeux ! » Lui demandai-je d’une voix calme. J’attendis qu’elle s’exécutât, puis saisissant ma baguette, je la mis proche de mon cœur et en une seconde, je me métamorphosai en un sibérien. Avec aisance et grâce, je montais sur le comptoir proche de mon amie et je frottais ma tête duveteuse sur l’un de ses bras. Puis, je la fixai, prêt à savourer son étonnement.
Alcyone Greengrass
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Mar 13 Avr - 23:42
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Lun 16 Aoû - 23:32
Je n’avais aucun doute sur la réussite d’Alcy. Elle était talentueuse et il fallait être aveugle pour ne pas être admiratif de son travail. Néanmoins, je comprenais ses doutes et je me devais de la rassurer à ce sujet. Sa boutique était un accomplissement, un nouveau départ, ceux vers quoi ses rêves l’avaient porté. J’espérais aussi vivre un jour un tel sentiment, avoir l’impression d’avoir réalisé un souhait et d’en vivre. En tout cas, j’étais prête à croiser les doigts, à faire des sauts acrobatiques ou n’importe quoi d’autres si cela permettait à mon amie de briller telle une étoile ce soir. Ainsi, je lui souris chaleureusement et j’espérais apaiser quelque peu ses craintes. Le sujet dériva vers l’idée de génie qu’elle avait eu et le fait que l’Anglaise aurait pu se retrouver chez les Serdaigle. Après tout, elle possédait de la créativité et de la vivacité d’esprit, deux traits importants pour la maison du savoir. Je pouffais de rire quand elle associa le chapeau à un vieux truc. Voilà une manière peu respectueuse de s’adresser à cet élément essentiel de Poudlard. De mon côté, je ne me rappelais pas l’avoir eu longtemps sur la tête, il avait semblé savoir mon appartenance en frôlant à peine mes cheveux blonds. Puis, contrairement à mon amie, le choix m’avait amplement satisfait. Seulement, la maison des Serpents ne brillait pas de la meilleure des réputations et malheureusement, les étudiants se faisaient une idée raccourcie des valeurs mises en avant par les Verts et Argents. « La seule raison qui aurait pu me pousser à rejoindre les tiens, c’est parce que tu t’y trouvais. Après tout, vivre une année en te lançant mon polochon tous les matins, ça vend du rêve ! » Je rigolais alors que mes propos n’avaient aucun sens. J’étais arrivée trop tard pour pouvoir vivre une année à Poudlard aux côtés d’Alcyone et cela était fort dommage.
La discussion prit un autre tournant, j’avais fait ma curieuse sur la vie de mon amie, souhaitant savoir les derniers détails croustillants. Je ne fus nullement déçue, elle me raconta que Dimka, mon cousin, s’était installé chez elle pour l’été. Apparemment, j’avais été un poil optimiste en espérant que cette cohabitation se déroulait au mieux. Il y avait eu un accrochage entre les deux dès le premier jour et la cause était en lien avec mon nom de famille. Mon cousin lui en voulait de l’avoir écarté de son projet, or Alcyone voulait à tout prix éviter de recevoir de l’argent de ma famille et cela n’avait pas été accepté par le russe. Chacun avait ses raisons d’en vouloir à l’autre. Je pouvais comprendre Dimka, cela avait dû le blesser d’être le dernier mis au courant et de n’avoir pas pu apporter son aide. Il avait dû se sentir exclu et loin de son rôle de copain. De son côté, Alcyone avait des raisons très compréhensibles de ne pas s’associer à l’argent des Dimitrov. Elle voulait prouver qu’elle était capable de réussir seule et cet argent aurait enlevé toute cette signification. Vu de cette manière, être en couple ne semblait pas être si réjouissant mais davantage ressembler à un casse-tête. Mon amie termina ses propos en abordant en mentionnant que le russe avait parlé d’avenir, mais cela semblait bien compliqué au vu de leur situation. « Je comprends que tu puisses refuser l’argent de ma famille… Néanmoins, je pense qu’outre l’aspect financier, Dimika aurait peut-être voulu prendre part à ton projet. » J’ancrai mon regard aux siens, tout en soulignant. « L’avenir ne sera pas des plus simples, mais si tu as des sentiments profonds pour lui et réciproquement, vous trouverez bien une manière d’améliorer la situation. » Peut-être avais-je lu trop de conte pour avoir ce genre d’espoir ? « Côté relationnel avec les Dimitrov, je suis loin d’être un exemple ! » Et cela pour une très bonne raison, je ne partageais pas leur sang. Seulement, je me passais de préciser ce genre de détail à mon amie. Même en ignorant ce fait, on pouvait facilement observer que j’étais le mouton noir de la famille. « Si je peux t’aider, d’une quelconque manière, compte sur moi ! » Précisai-je à l’Anglaise, même si j’ignorais comment je pouvais lui rendre service.
Là encore, la conversation changea de famille pour s’intéresser aux Greengrass et plus particulièrement à la mère d’Alcyone. Celle-ci avait essayé de renouer contact avec sa famille et elle était loin de se douter que ses efforts étaient presque voués à l’échec. Je hochais la tête, tout en m’exclamant d’une voix calme et rassurante. « Même si ton frère est plein d’espoir, l’importance c’est toi et comme tu le soulignes, tu n’es pas encore prête. Tu as le droit de t’accorder ce temps ! » Je lui serrai doucement sa main, alors qu’elle m’interrogea sur les dernières nouveautés me concernant. Je mentionnai logiquement mon job étudiant à la librairie d’Aiko et Alcy ravie me demande si je comptais continuer après l’été. « C’est une très bonne question ! En tout cas, l’idée ne me déplait pas ! » Je me plaisais vraiment, adorant pouvoir manipuler toute la journée des manuscrits et conseiller des clients à ce propos. Je ne voyais nullement mes journées passées et chaque jour, j’avais hâte de franchir la porte de la boutique. Néanmoins, travailler durant les weekends, cela diminuerait mon temps d’étude et il m’était difficile de prévoir si cela était compatible ou pas. Cependant, outre ces bonnes nouvelles, j’abordais un sujet plus épineux, celui du départ de mon frère et le fait que j’étais inquiète de le savoir sous l’emprise de mon père. Alcyone me rassura en prétextant qu’il était assez fort pour résister à mon père. J’espérais au fond de moi que c’était le cas. Elle me demanda depuis combien de temps je ne l’avais pas vu et si j’avais des nouvelles parfois. Je fis une grimace, alors que j’avouais honteuse. « Depuis son départ d’Angleterre, je ne l’ai pas revu. Je n’ai pas eu la force mentale nécessaire pour passer les fêtes avec lui en Russie. Je me sens un peu honteuse et j’ai l’impression de me trouver des excuses… Enfin, pour les nouvelles, je n’en reçois pas vraiment, j’ai des échos de Dimka par moment, mais cela ne m’empêche pas de lui écrire. » Peut-être m’en voulait-il de ne l’avoir pas rejoint pour les fêtes de fin d’année ? Seulement, pour ma gouverne, je n’avais pas reçu d’invitation particulière et je doutais que ma présence soit réellement voulue. « Je me sens vraiment démunie par cette histoire… Je ne peux rien faire pour l’aider. » concluais-je avec un regard attristé.
La boutique était désormais prête, nos efforts combinés avaient porté ses fruits, même si la magnificence des lieux était grâce à mon amie. Seulement, je souhaitais partager une dernière nouveauté, qui n’en était pas vraiment une. Je voulais qu’elle sache ce secret longtemps gardé et le moment me semblait idéal. Ainsi, je lui demandai d’une voix calme de fermer les yeux et mon amie s’exécuta tout en demandant s’il s’agissait d’un cadeau. Plutôt une vérité qu’elle méritait de savoir. Je gardais ma remarque pour moi-même alors que je pointais ma baguette vers mon cœur et que j’entamai ma métamorphose féline. Je me montai sur l’un des comptoirs proches de l’Anglaise et sans la prévenir, je frottai ma tête duveteuse sur l’un de ses bras. Je pus admirer pleinement sa réaction : la surprise. Elle s’empressa de caresser ma tête et je ne pus m’empêcher de ronronner à ce contact. Sous cette forme, il m’était impossible de sourire ou de rougir, mais j’étais touchée par ses compliments. Ne pouvant pas attendre une seconde de plus pour lui répondre, je sautai agilement du comptoir et repris forme humaine sous les yeux d’Alcyone. Je mis quelque seconde à me réhabituer à mes facultés humaines, avant de répondre. « Merci ! Rassurée de savoir que je ne suis pas un monstre ! » Je souris à ma propre bêtise, avant de reprendre un ton plus sage et d’avouer mon mensonge. « Cela fait 4 ans que je le suis… Je me sens honteuse d’avoir menti si longtemps et je m’en excuse ! Je l’ai fait car je ne suis pas déclarée et je n’ai pas envie de l’être. » Je scrutais l’expression de mon amie, craignant de voir de la déception, voir de la méprise dans on regard. Néanmoins, je précisai le fond de ma pensée. « C’est mon secret, un que ma propre famille ignore et… Et c’est ma seule protection face à eux ! » Alcyone était la deuxième personne à connaître mon don et j’espérais que cela reste ainsi. Comme je l’avais mentionnée, il s’agissait de mon unique protection, celle qui m’avait permis de fuir les violences de mon frère et de me cacher aux yeux de mon père. Je n’osais imaginer un monde où ils auraient conscience de mon mensonge. Je frissonnai d’avance d’une telle révélation, même si j’ignorais encore si mon amie allait m’en vouloir ou non.
Alcyone Greengrass
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Dim 10 Oct - 15:07
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