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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Succombe au charme, donne tes larmes || Jonas&Jordan :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Jonas Tallec
Jonas Tallec
Moldu OP
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Mar 13 Avr - 23:39
C'est le bien qui fait mal, quand tu aimes, tout à fait normal.
Jordan et Jonas || Janvier 2019 (flashback)

J’ai envoyé un message à Jordan pour lui donner l’adresse de la fête de ce soir mais il ne m’a pas encore répondu. C’est Marlon qui m’a invité et avant même d’accepter, je lui ai demandé si je pouvais venir accompagné. Venir en soirée sans mon meilleur pote, cela me paraît inconcevable. Surtout quand la soirée en question est une poolparty. Cela fait des mois que j’en rêve. Depuis cet été en réalité. Seulement, la météo londonienne n’est pas franchement clémente, encore moins en plein hiver. Heureusement pour moi, c’est un des avantages de mon école d’ingénieur, c’est une école de bobo dont les parents des étudiants possèdent plus d’argent qu’ils n’en nécessitent. Marlon est habitué à réaliser des soirées dignes dès plus grands, dignes du film Projet X ; l’alcool coule à flots, il y a des groupes d’étudiants dans chaque pièce de la maison jouant à divers jeux d’alcool, ça fume dans tous les coins mais avant toute chose, ça s’amuse. Et c’est aussi pour ça que j’ai demandé à Jordan de venir, parce que je veux m’amuser et que sans lui, je l’avoue, la saveur de la vie est bien trop fade. Mon téléphone vibre dans ma poche et le nom de Jordan s’affiche sur l’écran. Il me répond qu’il a fini tard mais qu’il se met en chemin. Je lui dis de ne pas oublier son maillot de main même si je sais très bien qu’il serait totalement capable de se jeter encore habillé dans l’eau tiède. En tout cas, je décide de l’attendre à l’intérieur, me noyant déjà dans un verre d’alcool ; il est hors de question que je me gèle le cul dehors. Il fait sacrément froid car l’hiver est bien là Winter is coming.

La maison de Marlon est incroyablement grande, je crois sincèrement qu’on pourrait faire rentrer le pavillon de mes parents et de leurs voisins assez aisément. La musique tambourine dans mes oreilles comme une douce mélodie à laquelle je m’abandonne assez facilement, j’ai toujours aimé danser. J’ai une bière à la main, pour mieux en profiter et avoir de quoi se ravitailler en chemin. Une des filles invitées me lance un regard en biais et commence à se déhancher à mes côtés, je la laisse faire sans grande conviction tandis que son corps frôle le mien avec une détermination non dissimulée, c’est fait sans grande subtilité. J’ai compris depuis longtemps que mon physique avantageux faisait tourner les têtes. Je l’ai appris à mes dépends lors des premières soirées avec Jordan quand j’étais adolescent, encore mineur et lorsqu’il m’a montré à quel point il était facile de séduire une femme. Un sourire, se mordre les lèvres, le regard qui pétille et de l’humour, beaucoup d’humour. Depuis quelques années, j’ai bien compris également que je suis agréable à regarder ; un corps bien façonné, des tatouages à n’en plus finir qui font mauvais garçon, une bonne humeur et un air facétieux sur le visage. Cela attire les regards, les œillades sont alors légion, il n’y a plus qu’à se servir.

Mais étrangement, depuis quelques semaines, que dis-je, depuis plusieurs mois, cela m’intéresse moins. Cela m’intéresse moins parce que… Mes pensées vont vers Jordan et je les refoule dans les tréfonds de mon inconscient. J’avale une gorgée de ma bière pour oublier mes élucubrations, je me dis que la partenaire qui m’accompagne pourra m’y aider alors je place une de mes mains sur ses hanches. Elle se colle à moi et place ses bras autour de mon cou. Un sourire s’installe sur ses lèvres et j’en fais autant sans qu’elle ne sache que le mien n’est qu’une simple façade. Elle entame la discussion et je lui réponds sur un ton poli mais clairement pas intéressé jusqu’à ce que j’aperçoive enfin Jordan qui entre dans la maison en terrain conquis, presque comme s’il était chez lui. Je lui fais de grands signes de mains et il me repère rapidement. J’abandonne la nana sans scrupule pour me diriger vers lui. Un check et une accolade plus loin, je lui dis : « Putain mais t’en as mis du temps ! J’ai failli m’ennuyer ! » Je me retourne vers ma partenaire de danse qui me regarde d’un air dépité que je la lâche aussitôt pour mon meilleur ami et j’hausse les épaules d’un air désabusé. Qu’a-t-elle cru ? Que j’allais lui accorder mon temps alors que Jordan vient d’arriver ? C’est une erreur qu’elle a faite. Mon amitié avec Jordan est clairement la meilleure chose qui me soit arrivée il y a dix ans, alors que je franchissais la porte de cette chambre au foyer. Il était là, la tête dans ses bouquins, sur son lit ; je n’aurai jamais pensé qu’une relation de confiance naitrait aussi facilement. Dans cette chambre, j’ai trouvé un soutien indéniable, un confident, une épaule sur laquelle me reposer.

Je lui montre le chemin du salon où la fête bat déjà son plein alors que la nuit vient à peine de tomber. Les soirées dans les promos ingé, ça commence tôt. La preuve, personnellement, ça fait déjà une heure que je suis là. J’attrape une bière et la lui tends. « J’ai commencé sans toi, tu m’excuseras. » dis-je sachant très bien qu’il aurait fait exactement la même chose. C’est notre crédo, c’est ainsi que nous sommes faits. Nous ne sommes pas faits de sang, ça non, nous sommes faits d’alcool que nous transfusons religieusement ensemble tous les week-ends. Oh ça oui, j’en ai pris des cuites avec Jordan et ce que je sais c’est que j’en prendrai encore des milliers. Ce qui nous relie est indéfectible, j’aime Jordan plus que je ne m’aime moi-même.
 

PRETTYGIRL


Succombe au charme, donne tes larmes || Jonas&Jordan PsLPpoxn_o


Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...

KoalaVolant
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Lun 19 Avr - 3:16
Être l'enfant de mes parents a composé une pièce majeure dans la définition de la personne que je compose aujourd'hui. Mes géniteurs n'ont jamais détenu beaucoup de temps à m'accorder compte tenu de leur dédication entière à leur bar ; je fais partie de ces mômes qui se sont élevés seul. Si je souhaitais obtenir une attention infaillible de ceux-ci hors du bar, la meilleure des tactiques était de m'attirer des soucis à l'école. Toutefois, je n'ai jamais éprouvé ce besoin, contrairement à certains autres écoliers que je fréquentais sur les bancs des établissements scolaires. Je savais que mes parents étaient certes occupés, mais m'aimaient de tout leur cœur. Je n'ai jamais été en manque d'affection de leur part. Seulement, j'ai aussi grandi différemment : vite, un peu de travers, dans un environnement pas toujours sain. De plus, j'avais conscience que sans le bar, nous nous retrouverions inévitablement dans un pétrin innommable. Je ne m'étais jamais permis d'être capricieux, mon être consacré à se réjouir de la liberté dont je jouissais.

L'un des mottos des Millers reposait sur le fait qu'il y ait un temps pour toute chose, sauf la procrastination. Une partie de la journée était irrémédiablement dédiée au boulot, une autre - au parfum de récompense - au plaisir. Après, libre à soit de s'organiser comme il le souhaitait et en assumer les conséquences qui en découleraient inévitablement. J'ai toujours su que j'étais maître de mon avenir, mes parents n'ont jamais contrôlé mes devoirs ni fait réciter la moindre poésie. Je gérais - ou pas - seul. C'était comme ça, et ça me plaisait. Je n'avais pas besoin d'un chaperon dans mon existence, et cette école-là pour un gamin, elle était très formatrice, croyez-moi.

Je travaille dur à la librairie et tire plaisir à faire la fête, tout aussi férocement, une fois la clef dans ma boutique tournée. Mon allié majeur depuis une décennie en cette activité essentielle est Jonas. Il est mon copilote, mon meilleur pote, mon confident, mon sauveur ; il détient toutes les casquettes et vraiment, ce type constitue un joker inestimable. Il est tout ce que je recherche chez un ami - un  vrai. Aujourd'hui, il m'a contacté pour m'inviter à une pool party. Ma première réaction était de lui rire au nez - par téléphone - compte tenu que nous sommes en hiver. Cependant, j'avais aussi conscience ses camarades de classe sont assez riches et barges pour jeter du fric par les fenêtres. Dans tous les cas, j'adorais ces festivités : on y trouvait énormément de sources de bonheur gratuites.

Je servais le dernier client et appelais mon meilleur ami pour lui signifier que je le rejoindrais sous peu. Il me rappelait de ne pas oublier mon maillot de bain et je faisais illico presto demi-tour pour fourrer celui-ci dans la poche de mon blouson. Je suivais les indications menant à l'adresse de la fête et, entendant la musique battre son plein dans une résidence plutôt prestigieuse, je n'hésitais pas à passer le seuil de la demeure. Je balayais la première pièce du regard, m'immisçais sous le toit. Ca promettait, les convives étaient déjà bien allumés et manifestement, l'alcool coulait à flot. Il me semblait même apercevoir ici et là quelques joints égarés. Personne ne semblait me demander de compte. Je remarquais Jonas m'adresser de grands signes de main et affichais spontanément un large sourire avant de réduire promptement la distance entre nos deux corps. Je l'attirais contre moi dans une accolade et l'entendais rechigner : « Putain mais t’en as mis du temps ! J’ai failli m’ennuyer ! » Je ris de bon cœur, pensant que pourtant, Jonas avait l'air bien accompagné. « T'as vu à quelle heure elles commencent aussi tes fêtes. Vous avez peur que tout se transforme en citrouille à minuit ou quoi ? » Je nargue avant de taper amicalement l'épaule du garçon. On s'est vu il y a peu mais ça me fait toujours un bien fou de le croiser. Je trouve ça dommage qu'on ne puisse pas cohabiter.

Jonas me montre le chemin vers le salon où l'ambiance est encore plus survoltée. Il me tend une bière que je décapsule avec expertise en utilisant une de mes clefs. « J’ai commencé sans toi, tu m’excuseras. » Je ris de nouveau. « J'en attendais pas moins de ta part, bro. » Je tends ma bière pour trinquer.  « Santé. » Je considère longuement les lieux puis démontre du menton la jeune femme laissée plus tôt sur sa faim par le Tallec. « C'était quoi son problème à cette meuf ? Une coincée ? » Je suggère, bien loin pourtant des dramas qui pouvaient exister dans l'école d'intello à laquelle était inscrit Jonas. En vrai, je savourais le meilleur des deux mondes, grâce au passe-droit incombant à mon ami qui me permettait de l'accompagner à ces soirées démentielles. « C'est vraiment une pool party ou tu t'es foutu de ma gueule ? » Je questionne par la suite, malicieux et joueur, bien que perpétuellement dubitatif vis-à-vis de ces excentricités.
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Jonas Tallec
Jonas Tallec
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Lumos
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Mer 21 Avr - 0:42
C'est le bien qui fait mal, quand tu aimes, tout à fait normal.
Jordan et Jonas || Janvier 2019 (flashback)

Je crois que j’aime boire depuis le jour où j’ai avalé ma première bière. Avec qui c’était ? Je vous laisse deviner. Bien entendu que c’est Jordan qui m’a fait picoler en premier ; ses parents étaient tenanciers d’un bar, il a ça dans le sang. J’avais à peine quinze ans quand on a commencé à sortir et à boire comme des trous, dans des bars où je n’avais pas encore l’âge ou dans des soirées avec des gens rencontrés ça-et-là. Il faut dire que Jordan, avec ses antécédents familiaux, en connaissait un rayon en boisson, que ce soit en cocktail, en bière ou en vin ; il est incollable. Il m’a fait goûter à ces remontants et il n’en a pas fallu beaucoup pour que je devienne accro de la sensation que cela me procure. Déjà, sans même boire, je suis déjà une personne relativement joviale, sympathique et enthousiaste ; la boisson me rend encore plus social au point où je me sens pousser des ailes. Bien sûr, cela me permet également d’être encore plus à l’aise que je ne le suis déjà comme dans le salon de Marlon alors qu’une nana me colle aux basques, prête à faire des folies de son corps avec moi. Je connais ce regard, je connais les femmes, je les pratique depuis maintenant plusieurs années et je sais ce que ces yeux veulent dire même si bon, je danse avec elle sans grande conviction, occupé à scruter la porte à chaque fois qu’elle s’ouvre. Au bout d’un moment, c’est Jordan qui passe l’entrée et j’abandonne sans hésiter la fille pour rejoindre mon meilleur ami. Les retrouvailles effectuées, il se plaint de l’heure à laquelle débute la soirée. « Nan c’est pas ça, à minuit, ses vieux se ramènent et il faut se barrer. » ironisé-je. « Couvre-feu à minuit pétante, tu connais. » Nous nous dirigeons ensemble vers le salon et lui tends une bière. Nous trinquons bien rapidement à notre santé et je termine ma bière avant d’en prendre une autre que j’ouvre aussi facilement que Jordan vient de le faire ; encore une fois c’est lui qui m’a appris ce coup-là. Je reprends mon sérieux : « Façon chacun vient quand il peut, regarde, il y a encore des gens qui arrivent. » Toute la promo ingé est là, la plupart des autres invités semblent être des pièces rapportées comme Jordan.

Alors que j’avais déjà oublié la fille avec laquelle j’ai commencé la soirée, Jordan me demande pourquoi je l’ai laissé sur la touche. J’hausse les épaules à nouveau. « Coincée j’pense pas. J’imagine plutôt le contraire, je te dis pas ce qu’elle m’a dit dans l’oreille pendant qu’on dansait ensemble. » exliqué-je à Jordan. C’est vrai qu’elle avait rapidement révélé ses intentions afin de ne pas finir seule cette nuit mais je n’ai pas eu envie de la suivre. « J’avais pas envie de me la coltiner toute la soirée. » Ce qui est totalement vrai. J’ajoute : « Elle nous aurait collé du début à la fin, je préfère papillonner ce soir, on verra quand il sera l’heure de rentrer. » Avant, avec Jordan, nous faisions souvent ce jeu pourri où celui qui ramenait le plus vite une nana avait gagné. Le prix ? La prochaine tournée au bar le lendemain ou le prochain restau dans lequel nous nous rendions. Le souci ? Je perds souvent ces derniers temps. Trop souvent. Bien trop souvent. Au point que parfois j’essaie de me forcer pour que Jordan ne remarque pas que je ne me donne pas à fond. Cela dure depuis quelques semaines. Quelques semaines ou quelques mois ? Je n’en sais rien. C’est arrivé un peu insidieusement en réalité ; si insidieusement que je ne m’en suis pas rendu compte. Mais il faut l’avouer, les filles que je ramène et que j’embrasse me paraissent bien fades et j’ai l’impression de m’ennuyer avec chacune d’elles. Je ne trouve mon optimiste et ma satisfaction qu’une fois que je suis avec Jordan. « Et puis, elle a vraiment pas l’air intéressante. Je te la laisse si elle te plaît. » dis-je d’un ton qui se veut enjoué pour ne pas éveiller les soupçons de mon ami. Je joue tellement la comédie ces derniers temps que parfois je ne sais plus vraiment si ce que je ressens est réel ou non.

Jordan me demande si je me suis foutu de sa gueule ou non concernant la pool party. Un regard malicieux plus loin, je lui fais mine de me suivre. Nous traversons plusieurs salles et nous débouchons sur une grande véranda chauffée où se mêle la piscine, les transats et les étudiants. Certains sont déjà en train de se bécoter dans l’eau ou s’amusent à se couler mais c’est encore calme. Comme Jordan l’a dit, les soirées commencent tôt ici. « Alors ? Qu’est-ce que tu en dis ? » Je ris devant sa tête médusée. « Marlon est un putain de fils à papa tu sais. Il est clairement né avec une cuillère en argent dans la bouche. » Je lève les yeux au ciel et avale une gorgée de ma bière. Je me penche vers Jordan pour ne pas avoir à dire cela trop fort et lui chuchote à l’oreille : « Tu sais ce qu’il m’ a dit tout à l’heure ? ‘’Par contre elle n’est chauffée qu’à 30 degrés patati et patata’’. J’ai eu envie de lui mettre une droite. » Qui se plaint que sa putain de piscine n’est chauffée qu’à 30 degrés alors qu’on est en plein moins de janvier et que des gens crèvent dehors de froid ? « Il est sympa mais il se rend pas vraiment compte qu’il vit dans un monde de bisounours. J’suis sûre que son père a payé pour qu’il passe en quatrième année, il a clairement pas le niveau. » Je secoue la tête, passablement énervé mais je me ressaisis. « Mais au fond, c’est un chouette gars. Enfin bon, trinquons à Marlon qui nous fait partager sa petite vie de mec privilégié et amusons-nous comme des fous. » Je regarde la salle ; plusieurs opportunités s’offrent à nous. Il y a les mecs qui se shootent et j’aime autant les éviter ceux-là, il y a ceux qui sont probablement en train de jouer à un jeu d’action ou vérité -ce genre de truc qui ne finit jamais bien-, le jeu de fléchettes, la fontaine à alcool. J’ai vu qu’il y avait un billard aussi dans la pièce dans laquelle nous sommes passés pour arriver devant la véranda. Ou bien sûr la piscine. Tant d’excentricités ; il y a l’embarras du choix. « Grand seigneur, je te laisse débuter les hostilités. »

 

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Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...

KoalaVolant
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Anonymous
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Dim 2 Mai - 18:51
A mon arrivée chez l'ami de Jonas, je m'étonne que la fête batte déjà férocement son plein, vu l'heure que je considère assez jeune de la soirée. Devant la remarque de mon meilleur ami comme quoi j'ai pu possiblement me faire désirer, je laisse échapper un rire franc avant de commenter la presse de ses camarades de classe pour débuter leurs beuveries. « Nan c’est pas ça, à minuit, ses vieux se ramènent et il faut se barrer. » Je considère mon interlocuteur quelques instants, suspicieux. Est-ce qu'il me raconte des bobards ou faut-il vraiment s'attendre à voir papa et maman débarquer dans quelques heures ? « Couvre-feu à minuit pétante, tu connais. » Malheureusement, oui. Il est à l'origine de mon grand goût pour contourner les règles. « Attends, t'es sérieux là ?! » Je le questionne en le prenant par le bras. « Les couvre-feux, j'les connais surtout pour me plaire à les bafouer, » j'adresse un clin d'œil complice à Jonas.

Nous nous orientons vers le salon et mon frère de cœur me renseigne sur la localisation du stock de bières. Décapsulées, nous trinquons et bien vite, le brun termine la sienne cul sec, ce qui me fait rire. « Tu veux quelque chose de plus corsé, bro ? » Je m'enquière, malicieux et joueur, buvant toutefois assez rapidement ma bière comme s'il s'agissait de jus de pomme rafraîchissant. « Façon chacun vient quand il peut, regarde, il y a encore des gens qui arrivent. » En effet, c'était le moulin dans la place, ce qui me plaisait particulièrement. Je n'étais pas fan de ceux qui faisaient du chichi.

J'interroge par la suite Jonas sur la charmante compagnie qui se frottait ardemment à lui plus tôt. A son haussement d'épaules, je déduis qu'elle n'était pas un poisson rare. « Coincée j’pense pas. J’imagine plutôt le contraire, je te dis pas ce qu’elle m’a dit dans l’oreille pendant qu’on dansait ensemble. » Je souris en coin. « J’avais pas envie de me la coltiner toute la soirée. Elle nous aurait collé du début à la fin, je préfère papillonner ce soir, on verra quand il sera l’heure de rentrer. » « T'as bien raison, » je valide à 100%, tapotant l'épaule du jeune homme. Les filles possessives ou trop collantes, il valait mieux s'en passer. Elles sont un peu trop tordues pour pas grand chose selon moi. « Et puis, elle a vraiment pas l’air intéressante. Je te la laisse si elle te plaît. » Je scrute la fille sans vergogne puis commente : « Nah. Pas intéressé. » Elle n'était pas le genre de nana qui me plaisait ces temps-ci. Je préférais celles un peu plus âgées, avec de l'expérience, et un tempérament de feu. Elles me surprenaient toujours, celles-ci. Alors que les jeunes devenaient un peu rengaine. Je connaissais déjà tous leurs tours, j'aimais voir les autres années maintenant. « Y'en a pas que tu kiffes ? Ou alors, y'en a une que tu kiffes beaucoup ? » Je demande, remarquant que cela fait un petit moment que je n'ai pas vu Jonas prendre son pied avec une femme ou qu'il ne m'ait pas raconté un de ses coups. Se tramait-il quelque chose de particulier dans ses coulisses ?

Je n'insiste toutefois pas sur ce sujet, exprimant mes doutes sur la pool party promise. Jonas m'invite à me suivre et nous nous trouvons promptement sur une véranda chauffée où une spacieuse piscine est investie de quelques étudiants. D'autres font la fête autour des transats. « Alors ? Qu’est-ce que tu en dis ? » Je porte un regard étonné à mon meilleur pote, ayant du mal à réaliser que ceci est véridique. Les propriétaires du lieu ne savaient-ils pas quoi faire de leur oseille ? « Marlon est un putain de fils à papa tu sais. Il est clairement né avec une cuillère en argent dans la bouche. » « En Platinium, tu veux dire, » je commente en souriant narquoisement. « Tu sais ce qu’il m’ a dit tout à l’heure ? ‘’Par contre elle n’est chauffée qu’à 30 degrés patati et patata’’. J’ai eu envie de lui mettre une droite. » Je ris de bon cœur et pris une généreuse gorgée de ma bière. Je ne ressentais absolument plus aucune réserve à en boire à outrance. « Il est sympa mais il se rend pas vraiment compte qu’il vit dans un monde de bisounours. J’suis sûr que son père a payé pour qu’il passe en quatrième année, il a clairement pas le niveau. » Je grimace, malheureusement c'était fort possible, bien que très injuste. « Tu pourras te vanter d'avoir tout ce que t'as au talent, toi. Tu dois rien à personne, » je rappelle au vingtenaire. J'étais fier de ce qu'accomplissait Jonas. « Mais au fond, c’est un chouette gars. Enfin bon, trinquons à Marlon qui nous fait partager sa petite vie de mec privilégié et amusons-nous comme des fous. » Je fais tinter ma bière contre celle du Tallec, rictus espiègle aux lippes. « Grand seigneur, je te laisse débuter les hostilités. » Je ris, faussement menaçant. « Oh t'as pas peur toi. Allez viens, » J'entraîne Jonas à l'intérieur à la recherche de la cuisine où je devinais que l'alcool se trouvait. Je farfouille quelques minutes dans les buffets puis sors les bouteilles qui me semblent le plus intéressantes - dont du mousseux - avant de verser des shooters aussi délicieux que corsés. « A la tienne Jo'. On fait la course ? » A qui finirait sa tournée le plus rapidement.
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Jonas Tallec
Jonas Tallec
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Mar 4 Mai - 20:34
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Jordan et Jonas || Janvier 2019 (flashback)

Je n’arrive pas à croire que Jordan tombe si facilement dans mon piège du couvre-feu. J’hausse un sourcil puis deux lorsqu’il me demande si je suis sérieux. Je ne peux m’empêcher de ricaner de le voir foncer dans le panneau tête baissée même si je me doute qu’il ne peut pas être aussi candide que cela. « Oh j’t’en pris Jordan, joue pas aux naïfs, c’est moi qui détient cette palme-là ! » C'est bien vrai, Jordan est même bien souvent celui qui me ramène sur terre parce que j’ai beaucoup trop l’habitude de croire au monde des bisounours, celui dans lequel tout se passe et tout se termine bien. Il faut souvent me reconnecter à la triste réalité des choses. Et non, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. « Et puis tu penses sincèrement qu’on pourrait se barrer à minuit d’une fête comme celle-là ? Je préfère encore faire picoler les parents pour qu’ils s’amusent avec nous et qu’ils nous laissent en profiter. » Tout en disant cela, Jordan et moi nous nous dirigeons vers les munitions d’alcool dans lesquelles nous tapons allègrement. « Pas encore, pas encore ! Doucement mais sûrement ! » lorsqu’il me demande si je prends quelque chose de plus fort. Je préfère commencer tranquille et monter en intensité. La soirée va être longue et je ne veux pas avoir déjà la tête qui tourne. Je tiens moins bien l’alcool que Jordan même si je me défends bien mais il a de l’éthanol à la place du sang, c’est certain ; surtout lorsque je le vois ainsi s’enfiler sa bière comme si c’était du petit lait.

La discussion dérive sur la jeune femme qui m’accompagnait juste avant que Jordan n’arrive. Je lui explique en quoi celle-ci ne semble pas vraiment remporter la palme de la nana qu’on a envie de chopper dans ce genre de soirée tout en lui laissant la possibilité de le faire s’il le désirait. Sans surprise, il me sort qu’il n’est pas intéressé. Étonnant. Je connais Jordan depuis des années et depuis un certain temps, il tape davantage dans le vieux croûton. Enfin, vieux pour moi, normal pour lui. Sans doute qu’il se lasse aisément des plus jeunes, ce que je peux comprendre ; moi-même je ne leur trouve que peu d’intérêts en ce moment mais certainement pas pour les mêmes raisons que lui. « Y'en a pas que tu kiffes ? Ou alors, y'en a une que tu kiffes beaucoup ? » Je me tourne vers lui et sans m’en rendre compte, je fronce un sourcil et mes lèvres se fendent en une grimace. « Pourquoi tu dis ça ? » Putain il a remarqué. Faut que je m’en sorte avec une courbette. « Mais regarde en même temps. » Je lui fais signe d’admirer les filles qui nous entourent : « Ce sont des clones. Elles ont toutes l’air chiante. Elles comprennent pas qui je suis vraiment. Elles savent pas ce dont j'ai besoin. » dis-je en haussant les sourcils. Mais toi oui. pensé-je. Bien évidemment que Jordan me comprend, il sait tout de moi -enfin presque tout-, il termine mes phrases avant que je ne les commence, il sait ce que j’aime, ce qui me plaît, ce que je hais. Nous pensons pareils. Je me demande souvent si j’ai toujours été comme ça ou si je me suis façonné à son image afin de lui ressembler ; peut-être un peu de deux. Jordan, je me suis appuyé sur lui pendant si longtemps et j’ai grandi en voulant être comme lui ; libre, audacieux, ardent, insolent. Est-ce à cause de cela que mes sentiments ont changé ? Je ne comprends plus rien, je ne sais plus ce que je ressens, je suis totalement paumé.

Pour éviter de me faire griller, je préfère aller montrer la piscine à Jordan pour qu’il s’extasie devant l’opulence et la richesse non dissimulée des parents de Marlon. Tout pue le fric ici et je déteste ça. Je sais que Jordan aussi, il n’a pas grandi dans le besoin mais ses parents n’étaient pas autant fortunés. Les miens l’étaient sûrement davantage et je sais que j’ai hérité de leur argent mais je n’y touche pas pour le moment, je veux même pas savoir il y a combien je ne veux pas que ça me monte à la tête, je préfère gagner ma croûte seul. Jordan semble d’accord avec moi puisqu’il me dit : « Tu pourras te vanter d'avoir tout ce que t'as au talent, toi. Tu dois rien à personne. » J’acquiesce. Je ne suis même pas jaloux de Marlon en vérité ; si cela lui plaît d’avoir été pistonné… Personnellement, ce n’est pas comme ça que je fonctionne. Ce que j’ai, je l’ai mérité. Je ricane en disant : « Ah c’est vrai que c’est pas donné à tout le monde d’être beau comme un dieu et malin comme un singe ; nous devons être les seuls individus sur terre à posséder ces qualités mon pote. » Je lui donne un coup dans l’épaule tandis que nous trinquons à nouveau sans raison apparente. Ah si, il y en a peut-être bien une finalement : « A notre perfection que tout le monde nous envie ! » C’est con ce que je dis mais je sais que c’est vrai. En dehors de nos parcours familiaux atypiques et marqués de rupture, ce que l’on a intrigue les gens ; la beauté, l’humour, l’esprit, la loyauté. Loyaux oui nous le sommes l’un envers l’autre et jamais rien ne pourra nous le retirer. Jamais rien.

Je propose à Jordan de débuter les hostilités en le laissant choisir. « Oh t'as pas peur toi. Allez viens. » Je ris à mon tour : « Peur de quoi ? D’être défoncé avant toi ? Tu sais ça arrive quasiment à chaque fois, l’élève ne dépasse pas encore le maître ! » Et cela sera pas aisé d’un jour tenir la boisson aussi facilement que lui. J’enchéris : « Tu as des années de pratiques acharnées de plus que moi ! Forcément ça aide ! » Déjà parce qu’il a commencé plus tôt, bien évidemment, ses parents tenaient un bar. Mais aussi parce que, même si je l’oublie souvent parce que quand nous faisons les cons, la conneries n’a pas d’âge, Jordan est tout de même plus âgé que moi.

Mon meilleur ami m’entraîne dans la cuisine et je le vois fouiller les placards. Je comprends ce qu’il fait et je m’assois directement sur le plan de travail, attendant qu’il sorte l’artillerie lourde et prépare les munitions. Il prépare un nombre incalculable de shooters avec différentes mixtures à l’intérieur que je lui laisse le soin de choisir et de mélanger. Il sait faire ça mieux que moi. Putain, ça va être chaud. Cela va me tourner la gueule en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, c'est certain. « Allez, soyons fous. » J’attrape le premier shooter et je l’avale aussi sec.

Citation :
Lancé de dés
- Oui : Jonas termine avant Jordan et il lui demande s'il veut aller jouer aux fléchettes ; on lance deux flèches, le perdant reboit un shooter
- Non : Jordan termine avant Jonas et Jonas demande sa revanche (oups)

J’enfile les autres à une vitesse incroyable sans prendre la peine de sentir ce qu’il y a vraiment dans les verres. Je lève le shoot, j’avale et je le fais à la vitesse de l’éclair. J'enchaîne avec le deuxième, puis le troisième, jusqu'au dernier. Et je termine une seconde et demi plus tôt que lui. « PUTAIN OUI ! La victoire pour l’apprenti ! » Je lève mon dernier verre vide vers Jordan et je lui dis : « Je n’ai plus rien à apprendre de vous maître Yoda. » dis-je en m’inclinant face à lui, un sourire aux lèvres. Je l’ai défoncé. Mais bientôt, c'est moi qui vais être défoncé. Ah la vache, la tête tourne mais je laisse couler. « On joue la revanche au jeu de fléchette ? » demandé-je en pointant du doigt la cible dans le salon. « On lance chacun une fléchette, le plus éloigné du centre boit. » proposé-je. Nous préparons -enfin Jordan prépare mois je regarde- d'autres shooters qu'on dispose sur un plateau trouvé dans la cuisine et nous nous éloignons de la cuisine avec notre plateau de munitions que je dispose sur une console qui se situe non loin de la cible. J'attrape la première flèche et demande: « Comment c'est passé ta journée ? » Je vise et la flèche atterrit dans le cercle extérieur. Je grimace, ça commence mal pour moi.

 

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L'Augurey
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Ven 14 Mai - 3:25
Vu comme Jonas se permet de me ricaner au nez, je comprends aisément qu'il se paie ma tête avec son histoire superflue de couvre-feu. Je souris en coin, narquois mais malicieux, considérant tout de même le fait que les camarades de classe de mon meilleur ami viennent d'un monde parfois si diamétralement opposé à celui dans lequel j'ai grandi et celui dans lequel je crois aujourd'hui qu'une telle excentricité ne me paraissait pas impossible. « Et puis tu penses sincèrement qu’on pourrait se barrer à minuit d’une fête comme celle-là ? Je préfère encore faire picoler les parents pour qu’ils s’amusent avec nous et qu’ils nous laissent en profiter. » Je ris avec franchise, imaginant aisément la scène. « J'aurais sincèrement du mal à décoller d'ici à minuit, » je confie. Alcool à volonté et totalement gratuit, piscine chauffante en plein mois de janvier, le tout avec Jonas, que demander de plus ? C'était le paradis sur terre.

Jonas adopte la stratégie diesel : commencer doucement niveau alcool pour continuer sur la durée. Pour ma part, j'engloutis ma première bière promptement, question de me rafraîchir et mettre dernière moi ma journée de travail. Elle n'était pas éprouvante, mais je me plais à célébrer le fait qu'elle soit achevée. Je décapsule une autre bière puis m'intéresse sur le spécimen féminin qui dévorait du regard plus tôt celui que je considère comme un frère. Je juge ce dernier assez sage d'ailleurs niveau conquêtes, ce qui m'incite à creuser un peu à ce sujet. « Pourquoi tu dis ça ? » Il mord à l'hameçon et son air me fait rire. J'ai l'impression de l'avoir pris la main dans le sac alors que vraiment, s'il veut rester tranquille à ce niveau-là, ça ne tient qu'à lui. Je sais qu'il saura se mettre en selle quand il le désirera. « Mais regarde en même temps. » Je ris de plus belle en amont de son argumentaire. « Ce sont des clones. Elles ont toutes l’air chiante. Elles comprennent pas qui je suis vraiment. Elles savent pas ce dont j'ai besoin. » J'acquiesce, entendant et comprenant plus sérieusement mon ami. Je pose une main compatissante sur l'épaule de mon interlocuteur, tout de même touché qu'il soit à la recherche d'une femme qui "sait qui il est vraiment" et "ce dont il a besoin". « Frère, si la meuf que tu cherches est celle que tu m'décris, cherche pas plus longtemps, elle est chez toi et t'a adopté y'a quelques années de ça, » je charrie. « Plus sérieusement, je te comprends. Elles m'emballent pas non plus. J'partage ma cour si tu veux, » alias les femmes qu'il considère comme des vieux croûtons. Je me doute de sa réponse mais j'aime chambrer Jonas. « Après t'es pas obligé de t'engager non plus avec. Mais si t'es un romantique, alors là ! » Je lève les mains, impuissant, puis accorde un clin d'œil complice au brun.

Jonas me conduit vers la cour où se tient l'imposante piscine. Il m'en révèle un peu plus sur notre hôte et je lui indique que contrairement à lui, tout ce qu'on possède, nous l'avons au mérite et nous le devons à personne. De plus, contrairement à Marlon, on a tous les deux été propulsés sans ménagement sur les bancs de la dure école de la vie. « Ah c’est vrai que c’est pas donné à tout le monde d’être beau comme un dieu et malin comme un singe ; nous devons être les seuls individus sur terre à posséder ces qualités mon pote. A notre perfection que tout le monde nous envie ! » Nous trinquons de bon cœur. « A nous ! » J'enchéris avant de boire une longue gorgée.

Je décide qu'il est temps de se distraire avec la marchandise des parents de Marlon et entraîne Jonas dans la cuisine de ce dernier. Je sors toutes les boissons intéressantes que je peux dénicher et concoctes mes shooters, tout en défiant mon acolyte de faire la course. « Allez, soyons fous. » « That's my man! » Je me réjouis. Je lui tends un shooter, prends le mien, les deux lignées sont présentées devant nous. « Allez, trois... Deux... Un... Go! » Mon regard pétille d'amusement et d'espièglerie et nous nous précipitons sur les contenants. « PUTAIN OUI ! La victoire pour l’apprenti ! » se congratule Jonas alors qu'il me restait encore un shooter. Un rire joyeux file entre mes lèvres et je tapote l'épaule du Tallec, exposant : « Ou la chance du débutant. » « Je n’ai plus rien à apprendre de vous maître Yoda. » Je ris de nouveau, « Ne pas se réjouir trop vite, jeune Padawan doit, » je préviens avec un sourire insolent. Ce que j'aime des moments passés avec Jonas, c'est qu'ils sont précieux car je m'éclate sans cesse à ses côtés. On n'a pas eu la vie toujours rose, mais à deux, tout semble surmontable et le reste risible. « On joue la revanche au jeu de fléchette ? » Je cherche le dit jeu des yeux. « Tu penses voir encore net ? Ou c'est une tactique pour planter ta fléchette dans les fesses de quelqu'un ? » Je provoque. « On lance chacun une fléchette, le plus éloigné du centre boit. » Je m'assis sur le plan de travail à côté de Jonas et considère la cible. « Okay, marché conclu. Laisse-moi juste préparer nos vivres. » Soit d'autres boissons. Je dispose le tout sur un petit plateau et nous nous installons dans le salon. Jonas vise en dehors du cercle extérieur. « Comment s'est passé ta journée ? » Je hausse une épaule, désinvolte. « Pas très palpitante. Peu de clients, mais une bonne livraison. J'ai pas encore fini de tout déballer, j'ai pas vu le temps filer, j'me suis replongé dans Les Grandes Espérances. » J'avais lu ce roman d'innombrables fois. « Et toi ? Quoi de neuf ? T'as des plans pour les prochains jours à part dominer le monde de la haute technologie ? » Je questionne, la fierté que je voue à mon ami face à son parcours plus que visible.

Lancé de dé :
- Oui : Jordan vise mieux que Jonas, ce dernier boit. Il propose un quitte ou double à Jonas : celui qui vise le moins bien au prochain tour doit boire la consommation des deux jeunes hommes.
- Non : Jordan vise encore plus loin que Jonas, ce qui le fait éclater de rire. Il juge sa performance si accablante qu'il propose même à Jonas de lui donner un défi supplémentaire.
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Lumos
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Ven 14 Mai - 3:25
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Dim 16 Mai - 20:30
C'est le bien qui fait mal, quand tu aimes, tout à fait normal.
Jordan et Jonas || Janvier 2019 (flashback)

Lorsque Jordan me confie qu’il aura du mal à décoller de la maison à minuit, j’acquiesce sans hésiter parce que je pense exactement la même chose. En même temps, donnez-moi un sujet sur lequel Jordan et moi nous ne sommes pas d’accord ? Je n’en vois pas un, sauf peut-être sur l’influence de la littérature sur le monde moderne éventuellement. Même si nous sommes d’accord sur le fait que les livres peuvent changer la face de l’Univers, je pense que Jordan en ait un peu plus convaincu que moi. « T’inquiète mon pote, les parents de Marlon sont en vacances à Bora Bora. » Le pire dans cette phrase ? Ce n’est même pas une vanne. Encore l'exposition de leur fric… Enfin bref, leur argent va nous permettre de passer une soirée de fou sans même avoir à débourser quoi que ce soit, et même si je n’apprécie pas forcément me faire rincer sans rien apporter, avec des gens comme ça, je ne m’embête plus. Il y a tout ce qu’il faut, tout ce que l’on peut désirer même sans y avoir pensé de toute manière.

Bref, la soirée débute tranquillement et je rattaque une bière que Jordan me décapsule avec une facilité déconcertante. Il a vraiment le coup de main pour ça. Par contre, il m’emmène directement vers un sujet de conversation qui ne me convient pas du tout et je sens que je me tends. Je me crispe sur ma bière et tente de me dédouaner comme je peux, me plaignant des filles chiantes, vides et sans saveur que je rencontre à chaque soirée. En soi, c’est vrai qu’elles n’ont plus aucun attrait pour moi depuis quelques temps parce que c’est trop facile : il suffit d’un sourire, d’un mot gentil et elles se pâment dans mes bras. Aucun challenge, aucun mérite, aucun défi ; c’est d’un ennui incroyable. Puis à côté de ça, bien entendu, il y avait cette boule qui se forme au fond de mon estomac à chaque fois que je suis en présence de Jordan qui me tourmente et qui fait que je ne pense qu’à lui en ce moment. Je ne sais pas ce que je ressens, je ne sais plus si c’est normal, je ne sais pas si c’est seulement la crainte d’être seul et le soutien qu’il m’apporte que j’apprécie. Au fond je sais que c’est bien plus que cela mais je ne suis pas encore prêt à me l’avouer et encore moins à lui. Alors que j’explique à Jordan ce qui me dérange, sa réponse m’étonne. Je demande parce que ce n’est pas clair : « Tu parles de ma mère ou de Ludivine ? » Je rigole en imaginant qu’en soit il n’a pas tout à fait tort. Que ce soit Florence ou Ludivine, elles m’ont rapidement compris et savent mieux que quiconque comment je fonctionne. Je l’écoute dire que les autres femmes ne l’emballent pas non plus en ce moment. Je me mords les lèvres en me demandant si elles ne l’emballent pas non plus parce qu’il partage mes sentiments ? Je secoue la tête pour chasser cette idée de mon esprit. Jordan ne m’a jamais envoyé aucun signe allant dans ce sens-là. « Non façon tu sais bien l’engagement et moi… Depuis Leah je me dis que c’est pas pour moi tout ça. » Et pourtant, ma relation avec Leah c’est vraiment bien terminé. J’aurai pu perdre une amie de longue date. Il faut dire que je connais la jeune femme depuis que je suis môme et on est sorti ensemble quelques mois il y a quelques années avant de se rendre compte qu’on était mieux en tant qu’amis qu’en tant qu’amants. Et depuis Leah, j’ai enchaîné les relations d’un soir, ne souhaitant pas m’attacher à qui que ce soit. Je me demande avec le recul si cela signifiait déjà que je m’en fichais d’elles et que je ne voulais que Jordan. J’en sais strictement rien mais putain, qu’est-ce que ça me fait mal de penser ça.

Je fais faire le tour du propriétaire à Jordan mais je me contente pour le moment que du rez-de-chaussée. Marlon m’a dit qu’il y avait de nombreuses chambres à l’étage ainsi qu’une imposante bibliothèque que je pourrais peut-être montrer à Jordan, ça devrait lui plaire mais nous verrons ça plus tard. Pour le moment, nous profitons de ce qui nous est donné et du luxe dans lequel mon camarade de classe évolue sans se rendre compte que tout le monde n’a pas sa chance. Jordan en est tout aussi conscient que moi et nous préférons trinquer à nous sans nous poser davantage de questions. Je préfère largement ma vie que j’ai construite à la sueur de mes efforts à celle de Marlon à qui l’on a tout donné. Bref, nous nous dirigeons vers la cuisine, prêts à débuter les hostilités : nous commençons simplement en ingurgitant une ligne entière de shooters. Jordan donne le top départ : « Allez, trois... Deux... Un... Go! » J’avale les verres les uns après les autres et je suis étonné mais ravi de terminer avant Jordan. Il me parle de la chance du débutant et je le charrie : « Pfff, tu sais avec toi, ça fait longtemps que je ne suis plus un débutant ! » Je ne peux m’empêcher de lui dire que je peux enfin m’émanciper de son enseignement. « Ne pas se réjouir trop vite, jeune Padawan doit. » Je ricane en l’entendant parler à l’envers comme le fait Yoda dans la saga Star Wars. « Le jeune Padawan a encore quelques années pour s’expérimenter tu sais. » dis-je avant de proposer d’aller aux fléchettes.

Avant même d’y être, Jordan commence à me chauffer en me provoquant. Je souris en ajoutant : « Si j’y vois net ? De nous deux, c’est toi l’ancêtre, ne l’oublie pas. » Et oui, Jordan a quatre ans de plus que moi. Concernant la deuxième partie de sa phrase, j’effectue un geste de balayement de la main. « Pfff, même pas besoin de ça pour chopper tu sais. » J’attends qu’il prépare nos victuailles et puis nous nous installons près de la cible. Je lance ma première fléchette et le tir n’est franchement pas réussi. Je demande à Jordan comment c’est passé sa journée en espérant que cela le déstabilise assez pour qu’il rate sa cible. Je me décale sur le côté tandis qu’il évoque sa journée pas très intéressante. « Encore ? » m’exclamé-je alors qu’il dit s’être encore replongé dans ce roman de Dickens. « Putain mais tu lisais déjà ça quand on était au foyer. Tu sais, la fin de l’histoire est toujours la même, Pip se fait friendzoner par Estella. » dis-je en riant. Ce bouquin je le connais bien, il m’avait forcé à le lire en me promettant que c’était génial. À mes yeux, c’est de la merde en boîte mais je respecte ça. Il se place devant la cible en me demandant ce que j’ai prévu prochainement. « Ah mais j’t’ai pas dit ! J’ai eu la moyenne à tous mes examens du premier semestre. » J’ajoute : « Ils m’ont défoncé sur les appréciations. » maugrée-je à mon meilleur ami. « Est sans arrêt en retard, arrive encore ivre en cours, oublie qu’il n’est pas dans un bar ici. » Je grimace et j’hausse les épaules en disant : « Ils savent plus ce que c’est d’être jeune tu sais. » Je regarde Jordan viser et j’éclate de rire en le voyant viser encore plus mal que moi. Je me tords en deux en voyant sa performance si lamentable que j’entends à peine Jordan me demander de lui donner un défi supplémentaire.   « Ok ok, attends je réfléchis un peu. » Je suis encore en train de rire de son piètre lancé que j’en ai les larmes aux yeux. Il avait l’air si sûr de lui en plus. Bon, que pourrais-je bien lui donner en plus ? La solution m’apparaît et s’impose en moi : « Celui qui tombe sur un nombre pair se prend un gage ? »

Citation :
Lancé de dés
- Oui : Jonas tombe sur un nombre pair (oups)
- Non : Jonas tombe sur un nombre impair

Jordan semble partant pour rajouter cette règle à notre jeu. Je me place à nouveau devant la cible en espérant lancer au milieu mais la fléchette vient se planter dans le 4. « Merde. » Jordan va devoir me donner un gage. Avec lui, je peux m'attendre à tout. Je croise les bras autour de mon buste et le regarde ; je suis dans l'expectative. Une lueur de défi s'installe dans mes prunelles, je suis prêt à tout et il le sait.


 

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Dim 16 Mai - 20:30
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Sam 22 Mai - 22:15
Le cadre de cette fête présente de multiples bénéfices, je dois le concevoir, bien qu'il jure prodigieusement avec celui dans lequel j'ai l'habitude de me laisser aller. Je fréquente les bars, les boîtes de nuit et les endroits improvisés et parfois peu reluisants pour me mettre des mines, je n'ai pas réellement l'habitude de m'enivrer sous des toits coûtant des fortunes. Ces expériences privilégiées, je les vis grâce au mérite, à l'intelligence, à l'ambition et au dur labeur de mon meilleur ami. Ce n'est de plus pas pour autant que j'en suis intimidé, simplement lorsque Jonas m'indique que les parents de notre hôte sont à Bora Bora, j'ai l'impression d'être encore plus plongé dans une fiction, ce qui doit transparaître au regard à la fois surpris et blasé.

Je m'intéresse, armé d'une petite dose de taquinerie, à la vie sentimentale de mon partenaire, surtout que ce dernier semble errer sans butiner ces temps-ci. Du moins, il ne m'en donne pas l'impression. Il me semble quelque peu tendu sur le sujet et alors qu'il me décrit ce qu'il recherche dans le volet de sa vie amoureuse, j'opine, compréhensif, bien que ne manque pas l'occasion de le charrier une nouvelle fois. « Tu parles de ma mère ou de Ludivine ? » Je ne peux pas m'empêcher de rire, n'ayant pas présagé d'ambiguïté dans mes propos avant que le Tallec ne me formule cette interrogation. « Je parlais de ta mère mais... » Je laisse la suite de ma phrase en suspens, me plaisant à autoriser à l'imagination de Jonas de la poursuivre. Il m'évoque ensuite Leah et je comprends qu'il vaut mieux ne pas continuer sur ce sujet. « Non façon tu sais bien l’engagement et moi… Depuis Leah je me dis que c’est pas pour moi tout ça. » Il est temps de faire la fête et se détendre, non pas traverser des souvenirs peu joviaux, bien que la relation entre mon meilleur ami et son ex était de nouveau saine et que je m'en réjouissais - à distance, parce que Leah ne figurait pas dans les premières positions de ma liste de personnes que j'appréciais. D'autre part, je n'étais certainement pas celui qui prônerait l'engagement avec qui que ce soit, préférant moi-même me distraire ici et là en toute liberté. J'avais été témoin de tellement de couples qui se séparaient et de duos qui ignoraient royalement comment rester ensemble sans se déchirer que j'en étais venu à songer qu'une telle alliance était trop stricte pour qu'elle soit naturelle et décente au commun des mortels.

Après une petite visite des élégants lieux, je concocte quelques shooters assez corsés pour que nous fassions la course, Jonas et moi. J'adore défier mon camarade de galère favoris et je considère les fêtes plus mémorables lorsque certains de nos filtres ont été décimés par l'alcool. Le brun remporte la manche et nous nous échangeons quelques répliques complices de nouveau. « Le jeune Padawan a encore quelques années pour s’expérimenter tu sais. » Je ris de bon cœur, actant: « Des enseignements, il me reste à lui inculquer. »

Mon interlocuteur suggère une revanche sous forme d'une partie de fléchettes et bien évidemment, j'accepte, tout en insinuant une potentielle volonté de heurter quelqu'un avec une des fléchettes.  « Si j’y vois net ? De nous deux, c’est toi l’ancêtre, ne l’oublie pas.  » Je ris, commentant : « Je ne suis pas un ancêtre, je suis le plus sage, » je déclare avec une fausse fierté. « Pfff, même pas besoin de ça pour chopper tu sais. » Un sourire espiègle en coin apparaît sur mes lippes. « Non mais ce serait une intéressante première prise de contact. » Le tir de Jonas n'est pas des plus glorieux et n'a atteint aucune fesse. Je ne peux réprimer un petit rictus amusé, bien que le karma paraît me rendre la monnaie de mon arrogance lorsque je tire encore plus éloigné que mon acolyte, que je surprends en lui confiant avoir recommencé Les Grandes Espérances de Dickens. « Encore ? » « Ca t'étonnera toujours, » je relève. « Putain mais tu lisais déjà ça quand on était au foyer. Tu sais, la fin de l’histoire est toujours la même, Pip se fait friendzoner par Estella. » Je laisse échapper un nouveau rire. « Ca te choque encore, ça ! » Je vais récupérer les fléchettes tout en articulant : « C'est un chef d'œuvre Jo' et chaque lecture est différente. » J'acquiesçais, convaincu et conquis par ce roman. A chaque relecture, je vivais l'histoire différemment, j'étais touché d'une autre manière. Et pour cette raison, je me lassais jamais de revivre cette aventure qui évoluait avec mon propre regard forgé de mes propres expériences.

Je m'intéresse ensuite à l'actualité de l'existence du vingtenaire. « Ah mais j’t’ai pas dit ! J’ai eu la moyenne à tous mes examens du premier semestre. » Je hoche la tête, approbateur et admiratif. « Bien mon pote. J'suis fier de toi ! Les doigts dans le nez tu seras diplômé. » Je tapote son épaule en revenant vers lui.  « Ils m’ont défoncé sur les appréciations. Est sans arrêt en retard, arrive encore ivre en cours, oublie qu’il n’est pas dans un bar ici, » grogne-t-il et je hausse une épaule, désinvolte. « Arrête, c'est bien. Ca montre que t'as du caractère et que tu sais vivre normalement en faisant la fête et assumer tes responsabilités derrière, a contrario des Barbies et Kens qui t'accompagnent en classe. » « Ils savent plus ce que c’est d’être jeune tu sais. » J'entends Jonas acter et je commente : « Ah, ça... Soit ils l'ont jamais su, soit ils sont jaloux. » J'adresse un clin d'œil à mon ami et mon tir provoque son hilarité. Je lève les yeux au Ciel : quel enfant. Une chose est sûre : je réclame revanche ! Un quitte ou double, rien que ça. Le Tallec réfléchit au défi puis suggère : « Celui qui tombe sur un nombre pair se prend un gage ? » Je souris largement et acquiesce. « Deal ! » Le garçon lance sa fléchette et tombe sur un 4. « Merde. » « YES ! » Je m'enthousiasme en me frottant les mains.  « Alors, alors, mon p'tit Jo... » Je ris doucement, observant les alentours. « Ton gage sera de danser sur cette table jusqu'à ce que quelqu'un finisse par te rejoindre pour t'accompagner !  » C'est que j'ai toujours eu le sens de la fête.
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Jonas Tallec
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Dim 30 Mai - 14:52
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Jordan et Jonas || Janvier 2019 (flashback)

Le programme des week-ends se ressemble chaque semaine : Jordan et moi trouvons un bon plan pour sortir ou nous nous faisons inviter dans une soirée bobo où l’alcool et les femmes coulent à flot. Peu importe l’endroit en somme : que ce soit dans un bar, en boîte de nuit, sur un trottoir en mangeant un kebab, dans son appartement ou dans une maison d’architecte qui pue le fric comme ce soir, peu importe, à partir du moment où nous sommes ensemble, rien n’a d’importance. Il faut dire que nous savons nous amuser avec un rien, juste en étant à deux, comme lorsque nous étions dans cette chambre du foyer où il n’y avait rien d’autres que deux plumards superposés et les piles de bouquins de Jordan entassés dans chaque recoin. Et dieu sait combien d’heures nous en avons passé ensemble, à nous reconstruire, moi m’appuyant sur lui et sur le fait qu’il soit plus âgé, déjà sur le chemin de la guérison tandis que moi j’étais sur une pente dangereusement descendante : il m’a aidé à m’en sortir. Et nous nous en sommes sortis seuls, sans l’aide de personne et c’est peut-être pour ça qu’on est si proche aujourd’hui. On avait peut-être pas l’argent des parents de Marlon mais ce qu’on a aujourd'hui vaut tout l’or du monde.

Une fois les hostilités débutées, Jordan attaque un sujet qui me tend instinctivement. Je ne peux pas m’empêcher de me sentir attaqué, de sentir qu’il a remarqué quelque chose, qu’il s’est rendu compte que mes regards et mes sentiments envers lui ont changés. Alors pour ne pas être gêné davantage, pour ne pas m’enfoncer dans cette conversation où je risque de perdre pied, je préfère tourner tout à l’autodérision et je cherche à détourner le sujet en parlant de ma mère et de Ludivine. Jordan s’engouffre non sans mal dans la brèche que je lui offre et je frissonne alors de dégoût lorsqu’il suggère sans aller au bout de ses intentions : « Putain t’es dégueulasse ! J'veux pas penser à ça ! » Je m’insurge tout en sachant bien que même si Ludivine et moi ne partageons pas le même sang, jamais je ne pourrais la regarder de cette manière-là. Nous clôturons ce sujet malaisant pour faire le tour du propriétaire. Bien sûr que les lieux puent le fric, que chaque élément de décoration vaut probablement des millions -et que nous sommes en train de tout dégueulasser en renversant allégrement de l’alcool, des chips bon marchés et des effluves corporels dans chaque recoin de la maison-, mais clairement, je m’en fiche. La seule chose à laquelle je pense c’est Jordan et moi, moi et Jordan, demeurant dans notre bulle solitaire, ne voyant que nous et ignorant les autres. Je me fiche de mes camarades de classe, je me fiche des autres quand Jordan est avec moi, rien d’autre ne compte à mes yeux. Si seulement il pouvait se rendre compte que… Je ne laisse pas mon cerveau terminer cette phrase parce que jamais Jordan ne m’a laissé le moindre signe que notre relation puisse prendre un tout autre tournant. Il aime trop les femmes pour ça. Et moi ? J’ai toujours pensé que j’étais hétéro avant de ressentir quelque chose de différent pour lui alors je me dis, au final, peut-être que ce n’est vraiment pas une question de sexualité mais bien de personne ? D’âmes ? De personnalité ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est que j’aime Jordan, j’aime celui que je suis quand je suis avec lui et je ne sais pas si je pourrais me relever si jamais la vie venait à nous séparer.

La soirée débute comme bien d’autres, par un challenge stupide entre nous. Bien sûr, dans ces soirées, nous avons l’habitude du binge drinking : la différence entre ce soir et les soirées précédentes, je remporte la première manche. Je perds régulièrement face à mon acolyte parce qu’il a bien évidemment plus d’expériences que moi et parce qu’il a plus l’habitude. « Oh oui, inculque-moi tous tes savoirs maître Yoda, j’attends que ça ! » dis-je en riant. En tout cas, la revanche aura peut-être lieu sur la cible des fléchettes : chacun y va de son petit commentaire sarcastique et Jordan m’accuse de ne plus bien voir et je réplique instantanément. Bien évidemment, il ne se laisse pas faire : « Le plus sage, laisse-moi rire ! Je crois que Jordan Millers et sage sont trois mots qui ne vont définitivement pas bien ensemble. » Nous commençons à tirer, chacun notre tour, tout en continuant d’échanger et de papoter de tout et de rien. C’est ce que j’apprécie avec Jordan : il peut parler d’une fléchette dans un cul et d’un roman de Dickens dix secondes après. Autant dire que je n’ai guère le temps de m’ennuyer avec lui. Lorsqu’il me demande si la fin du roman me choque encore, je dis : « Bien sûr mec ! Attends ! Ce pauvre Pip il la courtise pendant -oui, ne fais pas cette tête, je connais la signification du mot courtiser-, allez pendant quoi dix ou quinze ans, et le pauvre, à la fin, il lui dit quoi ?? » Je me tourne vers Jordan et lui dis : « Putain, ça se termine en disant qu’il ne perçoit pas l’ombre d’une autre séparation, mais mec, trouve mieux non ? » Je secoue la tête : « Ma lecture à moi est très tranchée et tu le sais bien. » Je n’ai pas la même passion pour les romans que Jordan même si j’en ai beaucoup gagné depuis que je le connais. Je crois qu’avant de le connaître, ma culture littéraire se réduisait à One Piece et les Schtroumfs. Et le journal de Mickey.

Nous concluons sur les grandes espérances avant que Jordan ne s’inquiète à son tour de mes journées. L’actualité est brûlante et je suis à deux doigts d’être renvoyé. Je suis toujours sur le fil du rasoir et je sais que si je ne suis pas exclu c’est parce que j’ai de bonnes notes et une bourse d’étude. Et que les profs m’aiment bien (parce que c'est si triste, pauvre petit Tallec orphelinn je déteste quand j'inspire la pitié). Au-delà du fait que je sois incapable de tenir mes engagements en termes de ponctualité et de sobriété, je n’ai jamais manqué à l’appel. J’ai toujours rendu mes travaux en temps et en heure et j’ai toujours eu des compliments sur ma rigueur et ma créativité. Bon, si la rigueur que je mets dans mes travaux pouvaient se transférer en une rigueur qui m’aide à me lever le matin… Mais bon, on peut pas tout avoir dans la vie. « Ouais, j’sais pas ce qu’ils recherchent en fait. Ils arrêtent pas de me bassiner avec le fait que je trouverais jamais un emploi si je continue comme ça mais je pense que les profs sont encore au XXème siècle et qu’ils ont rien pigé à la conjoncture actuelle. Putain j’suis dans le High Tech, à l’ère du télétravail, des startup et des open space, qu’on me fasse chier pour 45 min de retard, franchement… Au pire, je les fais en fin de journée quoi, ils sont tellement bloqués sur le truc 9h-18h tu vois. À l’ancienne quoi. Mais mon génie ne commence pas à 9h, s’il a besoin de s’exprimer à 4h du mat’ ou à 22h, pourquoi on me fait chier ? » Et me voilà à vouloir refaire le monde et à vouloir tout chambouler. Mais je sais que Jordan sera d’accord avec moi et qu’il me soutiendra, comme il l’a toujours fait. Alors que je termine de grommeler sur tout cela, Jordan s’élance et foire son coup et me propose un quitte ou double sur lequel je m’empresse de surenchérir sans soucis. Un gage. Ça fait longtemps. Pourvu qu’il ne me demande pas d’aller choper une nana, j’ai pas envie de ça mais quoi qu’il en soit, je ferais ce qu’il m’ordonnera de faire. Mais pour ça, faut que je foire mon coup : je suis sûr de moi, je suis plutôt bon au lancé de fléchettes d’ordinaire. Je vise et je foire. Je jure, Jordan jubile et je me tourne vers lui et je me mords les lèvres tellement sa tête est hilarante. Il est si content de mon échec, si fier de pouvoir faire de moi ce qu’il veut. Son visage entier exulte et je le vois réfléchir. Je fronce les sourcils lorsqu’il me propose son gage. « Pffff, facile. » Danser sur cette magnifique table en acajou, c’est presque péché, mais c’est le deal. Alors j’attrape un verre pour que celui-ci m’accompagne dans ma danse effrénée et je grimpe sur la table. Les regards aux alentours se tournent vers moi mais je m’en fiche totalement tandis qu’un bon rock se diffuse dans les baffes du DJ.

Citation :
Lancé de dés
- Oui : Jordan rejoint Jonas au bout d'un moment
- Non : Une fille grimpe sur la table et l'accompagne dans sa danse

U2 commence à résonner dans mes oreilles et je danse comme un dieu, il faut bien l’avouer sur cette table, attirant les regards de plusieurs partenaires même si un seul me suffirait. Je regarde Jordan qui s’amuse de me voir ainsi, qui s’amuse de son gage, on dirait que je refais sa journée alors je donne tout, je me déhanche comme un fou au son de la musique et il ne faut pas plus de trente secondes et demi pour qu’une blonde aux cheveux dignes de la princesse Raiponce grimpe sur une chaise pour me rejoindre. Elle me regarde avec ses grands yeux bleus et je place ma main sur sa hanche pour qu’on danse au même rythme. La manière dont elle se colle à moi ne laisse aucun doute sur ses intentions et je me laisse aller le temps de la chanson. Je lui attrape la main, la faisant tournoyer sur elle-même et son rire éclate et me fait sourire. Elle est marrante. Elle me fait penser à Leah un peu. Lorsque la musique baisse en décibel, je me détache d’elle et dépose un baiser sur sa main, presque galant, pour lui signifier que cela n’ira pas plus loin. Elle semble déçue mais je m’en fous. Je saute de la table comme rockeur qui descend de la scène et retrouver Jordan. « Qu’est-ce que je te disais ? Hyper facile ! »

Je croise les bras autour de ma poitrine : je suis désormais dans l’expectative. C’est à son tour de lancer. Pour qu’il sache bien ce qui l’attend et lui mettre la pression, je lui dis : « Si tu tombes sur un chiffre pair, tu vas devoir grimper sur cette même table et faire un discours élogieux et très sérieux sur ton meilleur ami Jonas Tallec. » J’hausse les épaules. Bah quoi. Personne me fait jamais de compliment, je peux bien tricher un peu.

 

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« Putain t’es dégueulasse ! J'veux pas penser à ça ! » Je ris de bon cœur en entendant Jonas s'insurger de la sorte, particulièrement fier de mon insolence et arrogance qui lui fait perdre son sang-froid éhontément. Bien entendu, je n'imagine pas mon meilleur ami batifoler avec celle qui représente une sœur pour lui, mais je me plais à taquiner le Tallec sur des sujets tantôt ardents, tantôt tabous. C'est ma manière de jouer tout en bouleversant, origine de mon côté désinvolte et imprévisible. Je presse néanmoins ma main sur son épaule pour lui faire comprendre que je l'ai de nouveau bien fait chanter sur ce coup-ci.

Jonas me fait le tour du propriétaire avant que nous nous enquérons de quelques jeux alcoolisés. D'abord une course aux shooters que j'ai concoctés moi-même, puis un petit tournoi de fléchettes. Nos répliques complices vont bon gré et je hoche la tête en signe de dénégation lorsque le brun me rappelle que son interprétation Des Grandes Espérances de Dickens reste tranchée et similaire. « Faut prendre de la hauteur, mec. T'es trop terre-à-terre niveau lecture, » je le charrie avec un sourire en coin entendu. De nous deux, j'étais celui qui dérivait beaucoup plus aisément que Jonas et comme il le disait si bien, Jordan Millers et "sage" composaient trois mots qui ne s'accordaient absolument pas. J'avais toujours un moyen d'interpréter les mots, les gestes, comme il me le plaisait, quitte à attraper les gens à leurs propres jeux. C'est que les termes étaient mes outils préférés et que j'avais grandi avec des baratineurs experts qui m'avaient inculqué un singulier enseignement.

Je m'intéresse à l'évolution du parcours scolaire de mon interlocuteur qui me révèle vite ne pas recevoir d'éloge dans les appréciations des professeurs, bien que récolter d'excellentes notes. Ce point me ravit : mon meilleur ami est intelligent, instruit, et atypique. Il ira loin, j'en suis persuadé, contrairement aux gosses de riches qui nous entourent. Je ne me prive pas pour lui rappeler qu'il a du caractère et que tout ce qu'il acquiert, il l'a obtenu au mérite et au labeur, non pas parce qu'on lui a donné. Tallec a du talent, à défaut d'avoir eu de la "chance". « Ouais, j’sais pas ce qu’ils recherchent en fait. Ils arrêtent pas de me bassiner avec le fait que je trouverais jamais un emploi si je continue comme ça mais je pense que les profs sont encore au XXème siècle et qu’ils ont rien pigé à la conjoncture actuelle. Putain j’suis dans le High Tech, à l’ère du télétravail, des startup et des open space, qu’on me fasse chier pour 45 min de retard, franchement… Au pire, je les fais en fin de journée quoi, ils sont tellement bloqués sur le truc 9h-18h tu vois. À l’ancienne quoi. Mais mon génie ne commence pas à 9h, s’il a besoin de s’exprimer à 4h du mat’ ou à 22h, pourquoi on me fait chier ? » J'écoute les déboires de Jonas avec attention et affection. J'aime qu'il ne soit pas conformiste, qu'il se focalise sur l'évolution, qu'il n'entre pas sagement dans les cases qu'on lui impose et qui le priveront et le freineront ultimement selon moi. « Parce qu'ils savent pas prendre de la hauteur, mec. Ils sont bloqués dans leur interprétation - comme toi et Dickens ! - de la réussite et capte pas que le monde évolue et les gens avec. Ils captent pas l'innovation. T'inquiètes, tu es le futur, pas eux. Bientôt, tu leur prouveras à quel point ils étaient à l'ouest ! » Je soumets avec grande estime pour mon meilleur pote. Je suis si fier de ce qu'il accomplit et qu'il exploite de plus en plus son potentiel. Si le destin n'avait pas voulu lui prodiguer ce tremplin, je crois que j'en aurais été malade, bien que j'aurais secoué terre et mer pour lui dénicher la voie qui lui convient et dans laquelle il s'épanouirait. Jonas est mon seul frère à mes yeux, je ferai couler mon sang pour lui, je lui donnerai tout mon fric si cela signifiait le rendre heureux et qu'il réussisse sa vie. Je n'ai pas eu à entreprendre de telles actions drastiques, mais je reste vigilant et assurément, prêt à tout démolir pour qu'il ait la place qu'il mérite.

Je loupe lamentablement mon tir et propose un quitte ou double au vingtenaire qui accepte à mon plus grand ravissement. Celui-ci se foire aussi et je suis complètement fanfaronnant, plus que présomptueux d'avoir bien joué sur ma défaite. Je lui donne en gage de faire un show sur une table, ce à quoi il me rétorque : « Pffff, facile. » « Tu préfères faire un strip-tease ? » Je provoque. « On commence doucement, t'inquiètes, la difficulté va augmenter au fil du temps. Réussis déjà ce gage, » je présente avec un clin d'œil entendu. Jonas est loin d'être un dégonflé, j'aime le fait chez lui qu'il ne fait pas dans la demi-mesure. Il se déhanche comme si cette danse était sa dernière et je vide quelque shooters pour l'accompagner à ma hauteur. Une nana digne d'une princesse de dessin animé vient la rejoindre et voilà Jonas qui vient conquérir son cœur en jouant au preux chevalier. Je ne peux pas m'empêcher de les siffler avec enthousiasme et ris franchement lorsqu'à la fin de sa prestation, l'étudiant me rappelle à quel point c'était facile pour lui. Je reprends les fléchettes. « Te repose pas sur tes lauriers, » je réplique, malicieux.

« Si tu tombes sur un chiffre pair, tu vas devoir grimper sur cette même table et faire un discours élogieux et très sérieux sur ton meilleur ami Jonas Tallec. » Je pouffe. « T'as besoin d'affection, Jojo ? Tu sais pas déjà que j't'aime ? » Je nargue avant de me concentrer sur la cible et tirer aussi justement que possible.

Spoiler:

La fléchette se pointe à la limite du 18 et du 19, si bien que je dois me rapprocher pour constater qu'elle est bien plantée dans la tranche du 19. J'affiche un rictus conquérant tout en revenant vers mon ami. « Dis-moi que t'as cru quelques instants que j'allais suivre la loi de l'univers ? » Je nargue avant de grimper sur la même table en acajou sur laquelle Jonas s'était déhanché plus tôt. « Jonas Tallec ! » Je commence d'une voix forte, empruntant un ton sérieux. Je me râcle la gorge, passe une main dans mes cheveux avant de la poser contre mon cœur comme si m'apprêtais à chanter l'hymne national, et continue : « Tu es le garçon le plus combatif, courageux et altruiste que je connaisse. Tu as quinze mille fois plus de talent que n'importe qui dans cette pièce. » Et je pèse mes mots, car je voulais fortement y ajouter "réuni" mais vu aux regards noirs que je reçois déjà, je me retiens un peu pour ne pas attirer trop de problème à mon pote. « Tu es le futur du High Tech et tu es tellement bourré de talent que c'est obligé que tu iras loin. Tu es intelligent, inventif et créatif. Tu es déterminé bien qu'un peu trop borné... » Oups, discours élogieux qu'on a dit. « Je suis fier de qui t'es et encore plus fier de qui tu deviens. Je suis fier que tu sois mon meilleur ami. » Je considère quelques secondes Jonas, réfléchissant sur le fait que j'en ai dit assez ou pas. « On oubliera pas que t'es un vrai Roméo et un sacré fêtard, et loin d'être un dégonflé. Tout ce que tu gagnes, tu le mérites. » Et je saute de la surface boisée, avant de questionner le futur ingénieur avec un ton puant l'insolence : « Satisfait ? » J'examine les alentours et propose : « Viens, on va investir un autre endroit de la barraque ? » Surtout que y'a quelques sportifs stéréotypés qui me regardent pas mal de travers et je n'ai pas spécialement envie de tâcher le tapis hors de prix du sang que je pourrais faire couler si on me cherche un peu trop.
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C'est le bien qui fait mal, quand tu aimes, tout à fait normal.
Jordan et Jonas || Janvier 2019 (flashback)

Prendre de la hauteur. dit-il. Pourtant, j’ai l’impression que je ne fais que ça dans ma vie. J’essaie également de prendre du recul, de voir les choses sous un autre angle mais quand j’ai une idée dans la tête, elle ne me quitte rarement. En ce qui concerne mes lectures, il est bien probable que je sois trop terre à terre. Il a raison. Mais il faut dire que ce n’est pas vraiment mon point fort. Pourtant, Jordan a presque failli me faire apprécier la littérature anglaise car il m’en a fait avaler des romans, surtout quand on était au foyer. Il faut dire qu’il n’y avait pas grand-chose de mieux à faire. « Vaut mieux que je sois terre-à-terre tu sais. » Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça. Peut-être parce que c’est parce que je le suis que je m’empêche depuis des mois de lui dire ce que je ressens pour lui, que je me retiens de lui avouer ce tourbillon de sentiments qui m’assaille dès que je pense à lui. Heureusement que je le suis parce que sinon, j’aurai fait une connerie depuis bien longtemps. Jordan ne m’aime pas. Pas de cette manière-là du moins. Je me suis toujours persuadé de ça pour m’éviter de souffrir. Mais comment faire taire le tourment de mes émotions ? Comment chasser de mon cœur ce que je ressens véritablement ? Cela n’a rien de facile, au contraire ; je lutte chaque jour pour conserver ce lien qui me tient à Jordan, je lutte chaque jour pour demeurer celui qu’il a toujours connu et celui qu’il veut que je sois : son meilleur ami avec qui il peut se bourrer la gueule sans faux semblant, celui à qui il peut se confier et s’amuser, sans jamais franchir les limites de l’amitié.

Je soupire tandis que j’explique ensuite à Jordan les déboires que je rencontre avec les enseignants de mon école d’ingénieur. Bien sûr que je défends l’innovation, Jordan a raison lorsqu’il tente de me rassurer. Je souris lorsqu’il fait un parallèle hasardeux mais qui tombe à point nommé entre Dickens et moi ; Jordan est toujours là pour me balancer ses petits piques à la figure, comme pour me rappeler que si nous sommes frères, c’est lui l’aîné avec son infinie savoir. Je grimace et je lui dis : « J’espère bien ! Puis bon, tu sais, je réfléchis davantage comme les intervenants extérieurs. Dans ma branche, ce sont des jeunes tu vois, pas des vieux croûtons, et certains bossent dans des boîtes vraiment cools qui pensent autrement, j’espère que je pourrais bosser dans l’une d’entre elles bientôt. » J’ajoute : « Encore un an et demi. Ça va passer vite. » Tu termines : « Merci mon pote. » Jordan a toujours trouvé les mots pour te rassurer. Qu’est-ce qu’il se cache derrière cette hargne dirigée vers mes professeurs ? La crainte fabuleuse d’échouer, la peur de n’être qu’un numéro de plus sur la liste des étudiants en ingé et Jordan m’encourage en me disant que je ne suis pas l’un de ces numéros, que je suis à part, au-dessus du lot. Il ne m’en faut pas moins pour me réconforter et oublier tout ça. « Mais on est pas là pour parler boulot, Jordan, allez ! » dis-je en pointant du doigt les fléchettes.

Les tirs s’enchaînent et se ressemblent. Je loupe, il loupe et ainsi de suite. Nous ne sommes pas en vaine ce soir et ce n’est guère un problème : bientôt, nous serons ivres morts et je m’en félicite. Après avoir loupé mon tir, Jordan me met au défi de danser sur une table et je m’exécute tandis qu’il me demande si j’aurai préféré un strip-tease. Je rétorque : « Je veux pas tuer le game, mon pote. Si je fais ça, toutes les nanas se jetteront sur moi, tu le sais bien. Tu sais bien que j’ai du sex appeal. » Je fanfaronne même si je sais que ce n’est que la stricte vérité. « Ok ok doucement je vois ça je vois ça. » Je monte sur la piste de danse improvisée et je réussis le gage en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Je jette la nana et redescends avec Jordan en lui donnant mon prochain gage. Cela devrait lui suffire à se motiver. Ou pas. J’attrape un shooter et le porte à mes lèvres. « T'as besoin d'affection, Jojo ? Tu sais pas déjà que j't'aime ? » Je m’étrange et avale de travers. Putain. Je hais quand il dit des trucs comme ça. Après j’y crois. Et si… D’ailleurs, et si ? Non, non, non. C’est impossible. Jordan est plus qu’hétéro, il ramène une nana différente chaque soir. Ou presque. Comme toi avant dit la petite voix dans ma tête. Je secoue la tête. Non, non, et non. Putain ce que c’est dur. Pour expliquer mon comportement, je dis : « Dégueulasse celui-là putain. » Je laisse Jordan viser et je plisse les yeux et me rapproche en même temps que lui pour me rendre compte que la flèche s’est plantée dans le 19 alors je ricane : « Oh merde j’aurai pas mon discours élogieux ! Fais chier ! » Je lui tire la langue pour lui signifier que je ne lui en veux pas d’avoir été meilleur que moi parce que je suis bon joueur. C’est faux, je suis très très mauvais joueur et il le sait fort bien mais je fais tout comme. « Dis-moi que t'as cru quelques instants que j'allais suivre la loi de l'univers ? » J’hausse les sourcils, ne comprenant pas bien pourquoi il dit ça jusqu’à ce que je le vois monter quand même sur la table malgré le fait qu’il n’y était pas obligé. Il se râcle la gorge et je ris de bon cœur en le voyant y mettre tout son aplomb et son sérieux. Il en fait des caisses et je m’amuse comme un fou. Putain qu’il est con. « Je suis fier de qui t'es et encore plus fier de qui tu deviens. Je suis fier que tu sois mon meilleur ami. » J’ai le cœur qui s’emballe sans que je m’en rende compte tandis que chaque mot qu’il prononce m’insuffle de nouvelles pensées. Et si ? Non, arrête de penser ça Jonas me dis-je à moi-même. Je me concentre à nouveau sur lui et je rigole lorsqu’il me traite de Roméo et de fêtard, c’est lui qui m’a enseigné tout cela. « Tout ce que tu gagnes, tu le mérites. » Putain, cette crème. Il m’énerve. C’est pour ça que je l’aime. Je soupire alors qu’il saute de la table et vient me demander si je suis satisfait, son air suffisant sur le visage. Je rentre dans son jeu. « Disons que c’est… correct. » J’ajoute : « Tu as oublié de parler de ma beauté légendaire. Quoi que, ça se voit sans le dire. » Je lui fais un clin d’œil et hausse les épaules.

Il me demande si on investit un autre endroit de cette sublime demeure. J’acquiesce, estimant que cela suffit pour les fléchettes. Je l’entraîne dans l’autre pièce et lui montre le billard du doigt que deux gars viennent de délaisser. « Cela te tente ? » Je dis : « Va refaire des munitions, je prépare le triangle. » Et je me dirige vers la table des billards et replace les boules dans la disposition parfaite en attendant que Jordan revienne. On va sûrement se la jouer à celui qui place la boule dans la poche fait boire l’autre. J’attrape une des queues et en tacle le bout. Une nana vient me trouver en me demandant si elle peut jouer avec moi mais je lui dis que la place est déjà prise. Elle s’en va, déçue mais je m’en fiche. Jordan revient quelques minutes plus tard avec un tas d’autres shooters de différentes couleurs et je demande : « Je casse ou tu le fais ? »

Lancé de dés:

Jordan s'installe devant le triangle et il se penche pour casser le jeu. Une des boules jaunes termine instantanément dans la poche et je grimace. J'attrape un des verres préparés par Jordan et je l'avale d'un coup sec. « C'est la chance du débutant. » Je ricane. Jordan est loin d'être un débutant.

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Sam 17 Juil - 19:28
J'invite naturellement Jonas à prendre de la hauteur et ne pas appliquer une attitude trop terre-à-terre lorsqu'il s'éprend à tous romans. En effet, je suis persuadé que chaque lecture est différente, tel le musicien qui découvre de nouvelles nuances à chaque poursuite de sa partition. Nos regards et nos esprits divaguent sans cesse vers d'autres horizons, motivés par des états d'âmes, des expériences ou des désirs qui se métamorphosent au gré de notre histoire. Je tente de chasser ce côté logique que Jonas emploie à chaque page qu'il tourne, pour l'inciter à s'évader au fil des classiques de la littérature. « Vaut mieux que je sois terre-à-terre tu sais. » Je fronce doucement les sourcils, intrigué. « Ha oui ? Et pourquoi ça ? Ca fait du bien de s'envoler au fil des mots, » je signifie avec un sourire entendu à mon interlocuteur en lui pressant l'épaule amicalement.

Jonas se confie sur les déboires qu'il rencontre au sein de ses études et spontanément, armé d'une confiance absolue en ses aptitudes ainsi que son futur, je lui rappelle qu'il s'élève bien au-dessus des gosses de riches chauffant les bancs de son école et que le fait qu'il ne suive pas religieusement les recommandations de ses enseignements ne signifie pas qu'il coure à l'échec. Au contraire, savoir innover et sortir du lot constitue à mes yeux une réelle qualité qui procure un indéniable vent de nouveauté et permet une amélioration certaine de notre quotidien. Chaque personne qui a su démontrer exploiter un champs peu commun a été couronné de succès quel que soit le domaine concerné. Jonas me remercie pour mes mots et je lui offre un large sourire, gage que je suis là pour lui. Par la suite, nous nous concentrons sur la partie de fléchettes en cours.

Pour corser notre compétition amicale, des défis sont lancés. Jonas se doit de se déhancher sur une table, à défaut de réaliser un strip tease qui renverserait toute la gente féminine selon lui. « Je veux pas tuer le game, mon pote. Si je fais ça, toutes les nanas se jetteront sur moi, tu le sais bien. Tu sais bien que j’ai du sex appeal. » Je ris de bon cœur. « T'as raison, faut savoir partager dans la vie, » je taquine avant d'encourager en sifflant, applaudissant et tonnant lors de la performance de mon bro sur la table. Une nana vient le rejoindre, qui passe sans doute de très bonnes minutes avant d'être délaissée éhontément telle une vieille chaussette. Je me réserve de faire un nouveau commentaire, plutôt amusé par cette scène j'en conviens. Il est ensuite à mon tour d'être menacé d'un défi qui relève d'une déclaration d'amour. Ni une ni deux, je provoque mon meilleur pote allégrement, l'en faisant s'étouffer.  « Dégueulasse celui-là putain. » Un rire franc file entre mes lèvres. « T'es juste pas habitué au rhum, mon p'tit. Ils sont tous bons mes shooters ! » Je défends avant de tirer ma fléchette qui atterrit dans la tranche du 19. « Oh merde j’aurai pas mon discours élogieux ! Fais chier ! » Je ris de nouveau et envoie paître le destin pour réaliser ce défi malgré tout.

Fier comme un coq, sérieux comme s'il s'agissait de vœux échangés à un mariage, je vante sans difficulté aucune le Tallec, une main sur le cœur, en mode hymne national. La franchise parle même si la scène a tout du théâtral et une fois que j'ai déballé ce que j'avais en tête, je saute du piédestal improvisé pour rejoindre l'étudiant. « Disons que c’est… correct. Tu as oublié de parler de ma beauté légendaire. Quoi que, ça se voit sans le dire. » « Bah ouais, j'expose pas l'évident, » je singe en levant les yeux au Ciel avec humour, avant d'attraper un shooter que je vide cul sec sans vergogne.  

Je propose que nous migrâmes vers une autre zone de la résidence. Jonas acquiesce et l'on se retrouve face à notre nouvelle table de défis : un billard. Le garçon se charge de préparer le triangle et je vais nous ravitailler en boissons. « Je casse ou tu le fais ? » Il me questionne alors que je reviens avec un stock colorés de shooters. « J'le fais, j'ai gagné la dernière fois, j'ai la main, » j'annonce avec un clin d'œil insolent. Je me penche sur la table et envoie une boule jaune dans une poche. « C'est la chance du débutant. » Je pouffe  « T'aimerais bien, mec ! » Ayant grandi dans un bar, je maîtrise plutôt bien ce jeu - à défaut des fléchettes. « J'vais te battre à plates coutures, Tallec ! » Je menace en lui tendant la queue. « Prépare-toi à souffrir, parce que si j'gagne, j'te fais lire un roman. J'suis sûr tu vas kiffer. » Je déclare, arrogant. Au même moment, un duo de jeunes que je présume sont des camarades de classe viennent nous aborder. « On s'fait un deux contre deux ? » Demandent-ils, défiant Jonas du regard et prenant peu cas de ma présence. « C'est des p'tits cons ? » Je souffle à l'oreille du brun. « On peut les lessiver si tu veux, » je suggère. « Leur montrer qui est l'patron ici. » On ne nous défie pas comme ça. « On peut même proposer un truc à gagner, si y'a quelque chose d'eux qui te botte. »
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Jonas Tallec
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Jordan et Jonas || Janvier 2019 (flashback)

Lorsque Jordan me demande pourquoi je m’efforce d’être terre-à-terre, je pense à tout ce que je perdrais si jamais je cessais de l’être. Tout en haut de la liste, il y avait bien sûr notre amitié : c’est ce qui me fait le plus peur. Après tout, je suis quelqu’un de pragmatique et jamais Jordan n’a laissé aucun indice, aucune indication qui laissait penser ou qui me laissait croire qu’il pourrait y avoir autre chose d’autres entre nous. Mais parfois, tout de même, certaines de ses phrases avaient un double-sens, du moins je leur en donnais une autre interprétation. Celle qui m’arrangeait sur le moment bien sûr. « Mouais, ça dépend des moments. » Autant dire qu’il ne fallait absolument pas que je sois ivre sinon, mes inhibitions sont levées et je ne me contrôle plus mes pensées et encore moins mes actes. Pourtant, je suis déchiré très régulièrement avec Jordan mais je fais vraiment très très attention à ce que je dis et à ce que je fais avec lui : je dirai que mon cerveau sait qu’il doit être doublement prudent en ce qui concerne Jordan, sinon je m’englue dans le flot de sentiments qui me submerge. J’ai tellement peur des émois qui m’assaillent, de ces émotions qui m’enflamment. J’aimerai tellement que soit plus facile, que cela soit moins compliqué mais rien n’est jamais simple dans la vie de Jonas Moore, enfin Jonas Tallec, peu importe mon nom, ma vie est compliquée, c’est ainsi et je ne peux rien y faire.

Comme d’habitude, avec Jordan, nous évoquons nos vies, nos déboires, les difficultés que nous rencontrons. Pour ma part, Jordan m’est toujours d’un grand conseil, j’ai besoin de lui pour prendre du recul et de la hauteur et il me permet cela. Sa vision des choses diffère parfois de la mienne et cela me permet d’envisager d’autres solutions. Il se fiche souvent de moi en me traitant de jeune Padawan mais je me complais dans ce rôle-là, dans le rôle du gars qui a besoin de l’approbation de son ami. Mais récemment, alors que je grandis, que je prends de l’assurance, me défaisant au fur et à mesure de mon ancienne vie, je ne vois plus vraiment Jordan comme ce modèle qu’il était avant, ni même comme cette épaule sur laquelle je pouvais m’appuyer et copier sans subtilité ; je le regarde différemment, davantage comme un homme, et je le fais avec mes armes de jeune adulte et non plus avec mon armure fragile d’adolescent. Jordan a bien évidemment contribué à ce regain de confiance en moi, au fait que je me sente mieux dans ma peau et que je suis plus sûr de moi que je ne l’ai jamais été : il faut dire qu’il m’a aidé à me rendre compte que j’étais quelqu’un et que je méritais l’amour des autres. La question qui me tarabuste l’esprit c’est est-ce que je mérite l’amour de Jordan ?, pas un amour platonique, pas un amour fraternel, le type d’amour qui nous prend les tripes. Mais comment être sûr de le mériter ? Comment savoir si c’est également ce qu’il recherche ? Jamais Jordan ne m’a laissé croire qu’il pouvait être attiré par les hommes mais je n’étais pas sûr de l’être avant non plus. Je me suis toujours pensé hétéro parce que c’était la facilité mais quelques expériences avec d’autres hommes me laissent croire que je ne suis pas forcément attiré par un sexe en particulier ; seule l’âme, le caractère de la personne m’intéresse, davantage que son genre.

Bref, mes pensées divaguent bien loin mais je reste tout de même à l’affut pour ne pas devoir picoler plus que de raison. Quoi que… J’aime que mon cerveau s’embrume et perde le contrôle. L’esprit de contradiction sans doute. Je dis tout et son contraire sans problème. Je me fatigue. Il me demande de partager les filles, j’hausse les sourcils et je dis sans réfléchir : « Avec plaisir, je te laisse toutes celles que tu veux. » Toutes celles qu’il veut oui bien sûr. Plus rien ni personne ne m’intéresse de toute manière. Comment je peux faire pour le cacher encore plus ? Comment je peux faire pour oublier que je ne pense qu’à Jordan du matin au soir, du soir au matin ? Je me fatigue, je m’épuise, je suis exténué. « Tes shooters ? Ouais la plupart, mais tu dois encore t’améliorer mon gars. Nul n’est parfait. » Comment j’aime le redescendre sur terre. Cela m’aide à me convaincre qu’il n’est qu’un mec ordinaire qui ne mérite pas que je m’enflamme ainsi. Le problème ? Ce n’est qu’une hérésie. Jordan est parfait. À quelques défauts près. Mais il est parfait à mes yeux.

Pourquoi nos soirées se passent-elles toujours ainsi ? Nous nous lançons mille défis, nous tentons de nous surpasser, de repousser les limites déjà bien trop souvent franchies. J’écoute Jordan me congratuler sur la même table où je viens juste de me déhancher et je m’intime de ne pas trop y prêter d’importance. Pourquoi j’ai demandé ça ? Pourquoi j’ai exigé ce défi ? Je suis tellement con, à me faire du mal moi-même inutilement. Nous continuons nos bêtises avant de nous diriger vers la table de billard. Je suis content de changer d’espace, cela me permettra peut-être d’y voir plus clair et de me resaissir un peu. Je pense un peu trop à Jordan. Dur de penser à autre chose alors qu’il est à 20 centimètres de moi. Je soupire tandis que je prépare le triangle pour lancer la partie. Jordan revient avec le plateau de shooters et je sens que cette soirée va mal finir, surtout si je bois rien d’autres que ça ; ce n’est pas les trois malheureuses bières enfilées juste avant qui vont éponger tout le rhum, toute la vodka, le jet 27 ou tout autre alcool fort que Jordan mélange dans ces verres. J’ai quasiment rien mangé en plus, vaste connerie. Je me promets d’aller m’enfiler un sandwich après la partie. « Je t’en prie champion. » dis-je pour le mettre en confiance lorsqu’il propose de casser, me rappelant la dernière raclée qu’il m’a mise. Il faut l’avouer, je ne suis pas totalement néophyte en ce qui concerne le billard, j’ai pas mal appris avec Jordan, mais lui est un véritable professionnel, à croire qu’il est né avec une queue de billard dans la main. En vérité, c’est quasiment ça. L’air insolent qui s’installe sur son putain de visage alors que la boule jaune vient effrontément terminer dans une des poches me fait craquer et je me mords doucement les lèvres avant d’avaler un des verres, symbole de ma défaite. « Je ne vais pas me laisser faire mon vieux, je vais me battre. » dis-je en attrapant la queue à mon tour. « Oh mon dieu, j’ai intérêt à gagner, hors de question que tu me fasses bouffer un livre ! » Je plaisante, il m’arrive de bouquiner un peu mais j’avoue avoir beaucoup moins de temps qu’auparavant et les livres que j’apprécie ne sont pas forcément du goût de Jordan.

« Je vais m’appliquer tu vas voir. » mais Jordan n’aura jamais le temps de voir mon talent à l’œuvre parce que Tic et Tac s’approchent de nous. Un blond. Un brun. Je ne connais pas vraiment leurs vrais prénoms parce que je peux pas blairer ces deux cons. Je les ai toujours appelés ainsi parce que je trouve qu’ils font la paire et que ce surnom leur va bien. Ils ne m’aiment pas trop non plus, ma désinvolture, ma nonchalance et mon insolence a souvent raison de leur air embourgeoisé. Ils me dévisagent, me défiant du regard d’accepter. Je ne sais pas leur niveau mais ce que je peux dire, c’est qu’ils vont en chier. J’ai Jordan dans mon équipe, ils vont prendre cher. Jordan remarque sans doute que nous nous regardons comme des chiens de faïence car il vient à ma rescousse et me propose de les rétamer. La musique couvre son murmure et j’hoche la tête et je dis : « C’est parti. » Je ricane à sa dernière proposition et je lui chuchote à mon tour : « Leur dignité peut-être. » Je m’amuse et demande : « Son putain de blouson en cuir. » dis-je en désignant le blondinet. « Il m’irait mieux à moi j’suis sûr. » J’hausse le ton pour qu’ils nous entendent et je dis : « Avec plaisir. Mon ami Jordan vient de casser le jeu, du coup, on prend les jaunes. » J’ajoute : « On vous propose un marché pour pimenter la partie. Si on gagne, j’veux ton blouson. » Le blond me toise d’un air dédaigneux, certain de sa chance et du fait qu’il va nous battre. Personnellement, je ne suis pas inquiet pour un sou. Il s’écarte de la table de billard et me regarde de haut en bas et ses yeux s’arrêtent sur mes sneakers. J’hausse les sourcils. « Je veux tes chaussures. » Sûr du talent de Jordan, je dis : « Marché conclu. » Il a intérêt de gagner, ce sont les chaussures que Ludivine m’a payé il y a quelques années pour fêter mon diplôme de fin d’étude, j’y tiens beaucoup et Jordan le sait. « Je vous en prie. » dis-je en leur montrant la table de billard.

Lancé de dés:

Je lui tends la queue et je le regarde se pencher sur la table et tirer dans la boule blanche. Il échoue lamentablement alors que la boule était tout de même bien placée. Pas de chance pour lui. C’est mon tour, je regarde les boules jaunes et remarque qu’aucune n’est vraiment en ma faveur. Le mieux que je puisse faire, c’est d’en placer une convenablement pour que Jordan puisse la mettre aisément dans la poche. Je tourne autour de la table et choisis l’angle le plus avantageux et tire avec force sur l’une des billes qui rebondit sur toute la longueur pour se placer juste devant la poche milieu droite. J’aurais pas mieux pour le moment. C’est au tour de Tic-brun.

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« Mouais, ça dépend des moments. » me semble maugréer Jonas et je le scrute, quelque peu interrogateur. Je ne sais pas si cela provient de l'amertume qu'il dédie à ses camarades de classe ou ses professeurs assez fermés d'esprit qu'il m'a exposée plus tôt, mais quelque chose me paraît contrarier mon meilleur ami. Un élément qui le triture ou le tracasse, sans que je ne parvienne réellement à mettre le doigt assurément dessus. Peut-être le stress des études ? « Quels moments ne l'indiquent pas ? » Je questionne, sincèrement intéressé et attentionné, mais avec une pointe qui lui autorise à ne pas me répondre totalement si le lieu ne s'y prête pas. Discuter de nos ennuis n'est peut-être pas favorable au milieu d'une fête, surtout s'ils impliquent une partie des invités. Dans tous les cas, j'ai toujours été à l'écoute et soutenu le Tallec, je ne compte pas déroger à cette règle de sitôt.

« Avec plaisir, je te laisse toutes celles que tu veux, » m'offre généreusement mon interlocuteur et je souris en coin. « Quelle générosité, bro', » je fais, dévisageant toutefois les traits concentrés du brun. Il a vraiment quelque chose en tête, comme un débat intérieur, un problème qui tourne en boucle dans une machine à laver grinçante sans jamais en sortir blanchi. Est-ce qu'il s'est fait rejeté par une nana qu'il convoitait ? J'attrape la perche des shooters, bien trop aguichante. « Tes shooters ? Ouais la plupart, mais tu dois encore t’améliorer mon gars. Nul n’est parfait. » Je ris franchement, avant de presser ma main sur l'épaule de l'étudiant. « T'aimerais bien, mais j'suis parfait, » je stipule, faussement prétentieux. Je n'accepterais pas de critique sur mes shooters, non non, c'est mon patrimoine génétique quasiment.

S'en suit une éloge sur la table que je ne peux m'empêcher de produire même si techniquement, j'ai remporté le défi et n'y suis pas contraint. Mais j'ai envie de souligner à quel point celui que je considère comme un frère vaut infiniement mieux que les fainéants occupant la maisonnée, nés une cuillère en argent dans le bec. Le triangle se casse, une première boule tombe dans la poche en ma faveur. « Je ne vais pas me laisser faire mon vieux, je vais me battre. » « J'y compte bien ! » Je le provoque avec un clin d'œil complice, avant de lui signifier que s'il perd, il aura une nouvelle lecture de chevet. « Oh mon dieu, j’ai intérêt à gagner, hors de question que tu me fasses bouffer un livre ! » Je lève les yeux au Ciel en échappant un léger rire. « J'suis sûr tu vas le kiffer. Il ne peut pas en être autrement, » je vante avec fierté.

« Je vais m’appliquer tu vas voir, » promet le Tallec. « Vas-y, donne tout ce que t'as, j'te regarde bien. » Sauf qu'au même moment, deux étudiants nous abordent, qui ne paraissent pas figurer dans les bonnes grâces de mon meilleur pote. Je propose ainsi, tout naturellement, un défi avec une récompense à la fin, de quoi les déposséder par-dessus le goût amer d'une défaite cuisante. Jonas rejette son dévolu sur le manteau en cuir, j'affiche un petit rictus insolent, séduit d'en découdre. « Avec plaisir. Mon ami Jordan vient de casser le jeu, du coup, on prend les jaunes. On vous propose un marché pour pimenter la partie. Si on gagne, j’veux ton blouson. » « Je veux tes chaussures. » J'pensais pas que ces mecs étaient autant chiffons. J'suis pas du même monde, et mes godasses n'ont assurément pas attiré l'œil de qui que ce soit. « Marché conclu. Je vous en prie. » Je lorgne tout de même sur les fameuses sneakers que Jonas a aux pieds et je leur attribue vite une valeur sentimentale, raison de plus pour rétamer ces deux énergumènes.

Le blond, malgré un tableau tout de même avantageux, manque son coup, un grognement peu réprimé de mauvais perdant s'extrayant de sa gorge au passage. Jonas n'empoche pas de boule jaune, mais libère un peu plus le tapis, de sorte à ce que je puisse déjà calculer quelques coups intéressants. En espérant que le brun ne défigure pas la scène.

Spoiler:

Les bras croisés contre mon torse, j'observe avec arrogance le brun frapper la boule, sans effet notable. Au moins, il m'offre un très beau jeu et je m'en réjouis. Je saisis la queue et assuré, je me positionne. Toutefois, au même moment que je m'apprête à taper la boule, je me fais bousculer, mon tir déviant tristement. Je lève un regard noir vers l'indésirable qui affiche un air très satisfait de lui, sans nul doute un pote des deux guignols qui se sont incrustés dans notre partie. Je me redresse et ma mine en dit long. Le garçon ne s'est pas excusé, j'interprète ainsi son acte comme volontaire. « C'est quand même pathétique de pas être foutus de jouer réglo dès le début d'une partie. Vous vous savez si mauvais ? » Je lance. Hors de question que je me laisse marcher sur les pieds, même si une partie de moi regrette déjà profondément de titiller un esclandre parmi les personnes que fréquentent Jonas. Je ne veux pas lui attirer de problèmes, et c'est seulement pour ça que mon poing n'est pas déjà parti.
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Jordan et Jonas || Janvier 2019 (flashback)

Je sens malheureusement que je commence à en dire trop. Et Jordan ne lâche pas l’affaire, comme à son habitude j’ai envie de dire. Il est aussi têtu que moi et je sens que je vais me mettre dans une panade pas croyable si je ne mets pas un holà immédiatement. Je ne peux pas lui dire que si je me laissais aller, si je me laissais aller au gré des mots comme il dit, je dirai l’innommable, je ferais l’impensable et qu’il n’y aurait aucun retour en arrière. J’hausse les épaules pour tenter de clôturer la conversation. « Je sais pas, c’est juste ce que je ressens parfois. » Hop voilà une phrase qui n’ouvre pas vraiment la discussion, j’espère que Jordan va s’en contenter et ne pas me demander d’expliciter. Il peut être casse-pied parfois -souvent- et je sais que je n’ai pas toujours le dernier mot avec lui. « T’inquiète. » dis-je ensuite pour calmer le jeu et lui signifier que je ne veux pas vraiment qu’on en parle maintenant.

Ce que j’aime dans ce genre de soirée ? M’amuser. En première ligne bien sûr, Jordan à mes côtés, je me sens fort, je me sens invincible, comme si rien ne pouvait m’arrêter, comme si rien ne pouvait nous arrêter. Nous enchaînons les verres d’alcool tout en jouant à n’importe quel jeu débile qui nous semble le plus opportun. Toujours dans la déconnade, sous réserve d’être tout de même un peu sérieux, c’est ainsi entre nous. « T'aimerais bien, mais j'suis parfait. » J’esclaffe de rire. « Toi ? Parfait ? Laisse-moi rire, tu brilles dans ton imperfection, certes, mais tu ne pourras pas faire mieux. » Pourtant, c’est vrai, je trouve que Jordan est un être incroyablement parfait dans son imperfection et j’aime tout de ses imperfections, de ses fêlures, de ses blessures, de ses cicatrices, de toutes ces marques invisibles qui font qu’il est lui, qui font que je m’identifie à lui et que j’ai grandi à travers lui. Jordan m’a tellement aidé par le passé, j’aimerai tellement dire que je lui ai apporté autant que lui mais je sais que c’est faux. Je ne comprends parfois pas ce qu’il l’a poussé à me porter une main secourable, qu’a-t-il pu bien voir en moi, que peut-il bien me trouver ? Il me donne quelques éléments de réponse en grimpant sur la table et faisant un éloge tout à fait grossier et non représentatif de mes véritables vertus et qualités, largement supérieures à ce qu’il a énoncé. Moi, modeste ? Autant que Jordan bien entendu.

Après le jeu de fléchettes, nous jetons notre dévolue sur la table de billards et commençons à faire monter les enchères. Tout est toujours une question de pari entre nous. Je refuse de perdre car je ne veux pas de son gag. Lire un bouquin, non merci, j’ai pas envie. Sauf s’il est déjà adapté sur Netflix comme ça je ferai semblant de l’avoir lu. Mais nous ne saurons jamais quel ouvrage merveilleux mon ami souhaitait me faire découvrir car deux garçons de ma promotion nous demandent de jouer avec nous. Clairement, ça me botte pas plus que cela, j’ai envie de profiter de Jordan, je ne l’ai pas vu de la semaine mais celui-ci propose de pimenter la partie en mettant quelques choses en jeu. Pourquoi pas après tout. Je suis certain que Jordan va les défoncer de toute manière. Je suis plutôt doué moi aussi, loin d’être un amateur en tout cas mais Jordan l’est encore davantage. Je ne prends pas beaucoup de risque et je suis sûr pouvoir revendre ce blouson de cuir assez cher sur Vinted. Nous jouons, c’est au tour de Jordan et un sourire narquois s’installe sur mon visage, prêt à voir une des boules jaunes terminer dans la poche mais c’est sans compter les abrutis avec qui nous disputons la partie dont l’un des comparses vient de faire manquer son coup à Jordan.

Je me redresse brusquement, prêt à en découdre. Il se fout de ma gueule lui. Je m’approche du bouffon et le toise de haut. « T’as un problème ? Toi aussi tu veux perdre ta veste en cuir ? » Je ne suis pas le dernier dans le déclenchement des bagarres et celui-là vient de m’énerver sévère. Est-ce que je lui éclate la gueule ou pas ? Je ne sais pas, mais j’hésite franchement. Mais nous sommes entourés d’énormément de monde, je ne veux pas faire de vague ni même qu’on m’empêche d’aller aux prochaines soirées. Le mec lève les mains en l’air comme pour faire croire qu’il n’a pas fait exprès. « Mais oui bien sûr. » Nous y croyons tous. Je respire et inspire doucement pour me calmer. Après l’autre idiot, cela va être mon tour de jouer et je ne veux pas louper mon coup. Je le regarde avec une profonde satisfaction manquer une fois de plus la poche, pire, il ne parvient même pas à taper sur l’une des boules rouges. Un sourire réjoui s’installe sur mes lèvres tandis que je dis : « Au moins, pas besoin de tricherie pour que vous soyez nuls naturellement. Quelle chance pour nous. Ça fait deux coups pour moi. » dis-je en rappelant les règles du jeu. Ils sont si débiles qu’ils peuvent très bien ne pas les connaître. Je me place doucement et je vois que Jordan vérifie qu’aucun autre bouffon ne va venir interférer dans mon jeu.

Lancé de dés:

Je frappe dans la bille blanche qui vient rencontrer une bande avant de repartir en sens inverse et se cogner contre une des billes jaunes. Pile dans la poche. Satisfait, je prépare mon prochain coup et je me dis que cela va être compliqué d'en mettre une seconde, mais je peux tenter de bien placer la suivante pour Jordan. Je réfléchis, frappe et une bille vient se placer non loin de la poche en haut à droite. Au moins, celle-là sera pas trop difficile à tirer. Je laisse l'autre jouer puis viens murmurer dans l'oreille de Jordan. « Vas-y mon frère, montre-leur qui tu es. »

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Dim 5 Sep - 17:25
Je sens de plus en plus que Jonas me dissimule quelque chose et ce point m'inquiète exponentiellement. Il m'apparaissait avoir rencontré celui que je considérais tel un frère à l'un des moments les plus bas de son existence, si ce n'est pas le pire creux des déferlantes de l'océan de son histoire. J'avais toujours veillé à l'écouter avec attention et le conseiller aussi bien que possible dans la navigation de ses tourments et jamais il ne m'était paru que le garçon redoutait de m'exposer l'un des obstacles qu'il rencontrait sur sa route. Pourtant, ce soir, il y avait anguille sous roche et le brun battait en retraite. « Je sais pas, c’est juste ce que je ressens parfois. » Je l'observe en fronçant les sourcils, interrogateur. Cependant, je me heurte à son mutisme, ce qui a le don de me soucier encore plus. Mes traits doivent en dire long car il me formule un « T’inquiète » toutefois peu convainquant à mes yeux. Je hausse les épaules, me promettant toutefois d'élucider ce qui tracassait tant mon interlocuteur pour pouvoir l'épauler dans cette épreuve. Peut-être était-il mal à l'aise vis-à-vis de ses études ? Il me confiait bien diverger de l'opinion de ses professeurs et n'était pas de la même trompe que ces gosses de riche qu'il se tapait en camarades de classe.

Il n'en demeure que le but principal de cette soirée est bien de s'amuser. Et quel est le meilleur remède contre les soucis ? L'alcool. Alors, je n'ai absolument aucun regret à enchaîner les shooters et inciter à pimenter notre consommation par quelques gages. J'aspire à remonter le moral de mon frère de cœur en effectuant une ode à son attention sur une table, non sans avoir pouffé d'incrédulité lorsqu'il expose que je ne suis pas parfait comme j'aime le prétendre. « Toi ? Parfait ? Laisse-moi rire, tu brilles dans ton imperfection, certes, mais tu ne pourras pas faire mieux. »  « C'est pas justement ça, la perfection ?! » Je rétorque avec arrogance.

Après les fléchettes, nous nous concentrons sur le billard. Peu de temps après avoir démarré notre partie en duo, deux fêtards nous abordent pour s'inclure à notre partie. Des lots sont mis en jeu et bien vite, les hostilités commencent : autant Jonas que moi sommes férocement courroucés par la tricherie des deux guignols et il m'en faut vraiment beaucoup pour redescendre la température dans mon organisme. Mes poings me démangent ardemment, je rêve de leur donner une bonne petite leçon physique à ces gamins malhonnêtes. Cependant, une partie étonnement raisonnable de mon être susurre que la meilleure des punitions sera de voir leur équipe honteusement dépossédée du blouson de cuir du garçon. De plus, je ne veux surtout pas nuire à Jonas.

Sans tricherie de la part de nos concurrents, la partie se dessine aisée. Mon acolyte a un de ses deux coups fructueux, j'affiche un sourire réjoui bien que ne doutais assurément pas de ses capacités : on est loin de notre première partie ensemble et j'aime lui apprendre des coups et lui filer des astuces pour le voir s'améliorer. J'étudie méticuleusement le jeu tout comme nos adversaires, dont l'un deux prendre la queue. « Vas-y mon frère, montre-leur qui tu es, » m'encourage le Tallec. « Aucun doute là-dessus, bro'. On va en faire qu'une bouchée de ces gringalets. » C'est bientôt à mon tour et alors que Jonas s'assure qu'aucune tricherie n'ait lieu, je multiplie les coups fructueux. Tant qu'au bout d'une dizaine de minutes, nous sommes indéniablement victorieux. « Meilleure chance la prochaine fois, les gars, » je leur annonce avec insolence. Je fixe d'un air noir l'étudiant qui doit remettre sa veste à mon partenaire, comme convenu. Tout en boudant, il s'y résout. « Brave garçon, » je qualifie avec un sourire en coin, tapotant sur l'épaule de Jonas pour nous congratuler. « Alors, tu comptes en faire quoi ? » Je l'interroge sur le devenir de la veste. Je ne vois pas trop mon pote la porter, et jamais de la vie je ne la toucherais.
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Succombe au charme, donne tes larmes || Jonas&Jordan
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