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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Beneath the waves ft Orion C. :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Mar 29 Déc - 13:53

Fin janvier 2019 - Royaume-Uni

Les lustres de l’université épicent d’une poussière d’or les longs couloirs bardés de mystères. Les pierres ont un gout de légendes à Poudlard, d’indécrottables leçons d’Histoire à chaque nouveau pas. Il y a dans l’air un savant mélange d’intime et de mondain, de noms connus et de corps déliés. C’est étrange se dit-elle, ces différences qu’elle constate au quotidien depuis qu’elle est arrivée : dans la mise, dans le vocabulaire, dans le temps. Par exemple, elle pensait que c’était une fable mais les employés s’arrêtent réellement parfois pour prendre le thé.

C’est pourtant ici, dans ce pays, qu’il s’est réfugié. Si c’est son antre, il faut s’en méfier, se souvient-elle dans un écho lointain. Les hommes sont particuliers en Grande Bretagne, plus silencieux, moins ouvert, les mœurs coincés dans des traditions obsolètes. Attirants aussi, le charme infime et pénétrant. Elle s’imagine qu’il y trouve bon compte, la débauche rutilante sur son corps. Pfff.
Athéna observe sous les mèches noisette de ses boucles. Elle n’a pas mis de rose aujourd’hui, s’est faite sobre, solennel presque. L’américaine évolue dans un chuintement léger entre les autres étudiants, la mine sempiternellement brillante, un sourire coquet sur les lèvres.

Elle sait où il est.

Sertie d’une robe courte aux rebords d’un bleu rappelant les galaxies cobalt et janthine, Athéna rajuste dans un geste précieux les pans de sa cape noire, prête à en découdre avec un fiancé qui tient plus du furet que du lion.

Peu importe. Elle le ramènera à la raison bien assez tôt.

Les talons cillent sur le sol tandis qu’elle regarde la multitude de couloirs devant elle. Un monde nouveau s’ouvre sous ses pieds, l’électrique lui vrille les sens, les potentiels infinis. Par ici, par là. Elle ne s’y soustrait pas, la mine limpide, le cœur en sourdine. Elle repense à la voie que l’univers lui trace sous les traits si distingués de l’héritier des Campbell. Une catastrophe en devenir n’est-ce pas, mais c’est sa catastrophe après tout et elle en conçoit un désir ombrageux où le ressentiment grignote et l’agacement éclate.
Athéna sourit, des bribes d’audace perlant à l’ivoire de ses dents. Elle fait illusion avec une facilité sage, le minois en trompe l’œil, les manières en subterfuges : elle sait que la confrontation est inévitable mais elle en choisit le lieu et la couleur. C’est sans problème qu’elle le repère enfin, le rire insouciant faisant pétiller ses grands yeux bruns. Crétin, idiot, stupide gnome … La colère affleure à nouveau, délicieuse.

Le bout de la langue apparait en éclair rose entre les dents, la provocation légère quand elle entre à son tour dans la bibliothèque. Tout aux murmures énigmatiques et studieux qui règnent dans la salle, la jeune femme range le désordre des possibilités qu’il ne peut s’empêcher de semer innocemment en elle. Il n’a pas fait attention. Il ne fait jamais attention à elle. Comment lui faire comprendre ? Du satin dans la mise et une dureté irisée au bord des cils glisse sur son visage tandis qu’elle pose son sac sur l’une des tables, puis, elle le suit sans tarder tandis qu’il se faufile entre les énormes rayons de savoir, les doigts pianotant sur les reliures. « Orion. » Fait-elle enfin, sûre de s’être engouffrée à sa suite suffisamment loin – suffisamment seule. Il y a de la curiosité âpre en crépuscule au bord des lèvres, un peu de perfidie sous la soie de sa voix. Pour un peu, elle remuerait son petit nez à la manière d’un rongeur gris. Elle se contente de relever un regard mutin vers l’homme, l’espièglerie teintée de fièvre. Elle a tant l’habitude de ne pas faire cas de ce que l’on peut penser d’elle qu’il est déstabilisant de se tenir malgré tout sous la volonté d’un autre. « Traverser un océan pour vous retrouver, avouez que vous ne me rendez guère les choses faciles. »
Le reproche éclipse. Elle ne lui demande pas s’il va bien ou tout autres politesses désuètes. Elle n’en a que faire en réalité. Le velours des doigts s’avance sur l’écusson or et vermeil qu'il porte. Elle effleure, la moue assassine se profilant sans équivoque sur son visage de petite peste. « Gryffondor. Oh Orion… qu’allons-nous faire de vous ? »


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Anonymous
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Mar 29 Déc - 17:05

Beneath the waves
⤜⤐⤞
Poudlard, le château qui avait su devenir sa nouvelle maison en seulement quelques mois. Cela faisait maintenant 4 mois qu'il avait mis les pieds dans cette école magique et après pas mal d'efforts, il s'y était complètement fait. Les escaliers qui avaient pris l'habitude de le piéger à toutes les occasions possibles étaient devenus bien plus agréable à prendre et tous les couloirs lui paraissaient maintenant familiers et ce jusqu'au 7ème étage où se trouvait sa salle commune. Mais il n'était pas vraiment chez lui, sa soeur lui manquait. Il était rentré pour une semaine pendant les fêtes et franchement, ce moment passé au manoir familial avait été la définition de l'enfer. La pression de ses parents n'avait pas changée, c'est comme si elle était plus forte qu'avant, mais les retrouvailles avec sa soeur avaient en quelque sorte compensé le reste. Mais il était finalement reparti au château, appréciait fortement la sensation de légèreté qu'il avait ressenti en montant dans l'avion. Il avait réussi à faire en sorte d'éviter la soirée de fiançailles avec Athena, c'était l'avantage de n'avoir mis les pieds aux Etats-Unis que pour une semaine. Mais il savait qu'il ne faisait que gagner du temps et qu'à un moment ou un autre, ce genre de choses ne suffiraient plus. Il préférait ce qu'il vivait à Poudlard. Les gens ne le remarquaient pas et quand ils le faisaient, il se contentait d'agir comme le jeune homme détestable, masque qu'il avait pris l'habitude d'arborer quand il était à Ilvermorny. Seule différence avec là-bas ? Il ne cherchait pas à sympathiser avec d'autres élèves dans le but d'avoir des activités plus physiques, il n'était pas venu pour ça. Il était venu pour garder du temps, c'est tout. Evidemment, il s'était fait remarquer parce qu'il était le petit nouveau, mais ça s'était apaisé avec le temps, sauf dans le cas d'Helios Carrow qui avait décidé qu'il était une bonne cible pour ses remarques acerbes, mais il le lui rendait bien. Son anonymat était plaisant et n'avait jamais été rompu, c'était bien mieux comme ça.

Ce qu'il étudiait le passionnait, ça aussi c'était un bon point, un bon point absolument pas négligeable d'ailleurs. Il avait profité de son temps libre pour se diriger vers la bibliothèque, voulant finir un devoir qu'il avait commencé au début de la semaine. Il s'était engouffré dans la pièce bien plus silencieuse que les couloirs, inconscient du fait que quelqu'un le suivait de loin. Il connaissait le chemin jusqu'aux étagères contenant les livres de protection magique et avait laissé ses doigts se balader le long des reliures des grimoires, à la recherche de celui qui lui permettrait de récupérer les informations les plus intéressantes et pertinentes possibles. Sauf qu'il fut coupé dans son élan par une voix qu'il ne reconnut que trop bien. Son sang se glaça alors qu'il se tournait, à la recherche d'une confirmation quant à ce qu'il redoutait fortement. Son air était resté neutre, c'était une habitude qu'il avait prise avec ses parents et il l'arborait dès que ça le concernait de près ou de loin. Son coeur manqua un battement quand il reconnut la brune. Qu'est-ce que sa "fiancée" faisait là ? Son regard se posa sur l'écusson qu'elle portait sur sa cape et il reconnut bien vite les couleurs de Serpentard. Non, ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas être étudiante ici. Ses parents avaient vraiment décidé de l'envoyer ici pour le suivre ? Il sentit un mélange de frustration et de colère monter dans son estomac alors qu'il gardait son air neutre, préférant faire comme si de rien n'était.

- Athena, qu'est-ce que tu fais là ? Je ne savais pas que tu avais décidé de venir étudier ici.

Il n'allait pas la vouvoyer, c'était hors de question. Elle voulait jouer l'héritière parfaite, mais ce n'était pas le cas du brun. Ils avaient été camarades de classe pendant des années, pourquoi est-ce qu'ils se vouvoieraient ? Quand il vit sa main se rapprocher de son écusson, il se recula légèrement, préférant éviter tout contact avec la jeune femme. Elle était détestable, ce n'était pas une nouveauté, mais il préférait nettement quand elle était détestable de loin, c'est-à-dire quand il y avait un océan entre eux. Sauf qu'apparemment, il allait devoir se faire au fait qu'elle était à Poudlard avec lui, peu importe à quel point cette idée le dérangeait et le répugnait.

- Personne ne peut contrôler les choix du Choixpeau, je pensais que tu en étais consciente.

Son masque de neutralité était tatoué et ancré sur son visage et il ne comptait pas le laisser se fissurer, c'était hors de question. Tout ce qu'il voulait, c'était que cette discussion se termine et qu'il retourne vaquer à ses occupations, même si ce serait bien plus dur maintenant qu'il savait qu'elle étudiait ici. Une chose était sûre, il était bien content de savoir qu'ils n'étaient pas dans la même maison. Devoir la supporter dans les couloirs était déjà suffisant, il préférait garder sa salle commune comme un lieu pour s'échapper de la pression qu'elle allait lui mettre parce qu'il le savait, elle n'était pas venue là pour rien, elle était venue là pour lui.

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Anonymous
Invité
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Mer 30 Déc - 12:35

La frustration a douceur de miel, la colère celle d’un nectar brûlant la gorge. Elle le boit du regard, tout guindé qu’il s’offre. Comme si elle ne le connaissait pas par cœur, comme si elle ne savait pas voir derrière la soudaine crispation le long de sa mâchoire ou la façon dont il s’astreignait à respirer plus lentement.

Elle ne l’a jamais connu que comme ça avec elle, drapé d’effroi, les jambes amorçant une fuite calibrée ou encore le rire trop grand et moqueur, les mœurs délirantes durant les fêtes de Livermony. Elle ne connait de lui que sa surface la moins reluisante et la moins appétissante.

Autant dire qu’elle le connait mieux que personne.

Il a de jolis cheveux se dit-elle doctement, un soupçon de ressentiment amer au bord des cils. Ce qu’elle veut c’est le bonheur de sa famille, l’éclat de l’ambition qui fait frissonner leurs membres et si pour ça elle doit épouser Orion Campbell, elle sacrifie volontiers ses aspirations plus sentimentales sur l’autel des grandeurs.  « Tutututu… n’inversons pas les rôles ici, Orion. Ceci est ma question ne croyez-vous pas ? » Elle se fend d’un petit sourire qui se veut angélique. « Vous ne m’avez pas vraiment demandé ce que je ferai cette année. Un bon fiancé l’aurait fait mais je crois que nous nous accorderons vous et moi à l’idée que bon, vous ne l’êtes décidément pas. » Ni fiancé non plus. Elle s’abstient de le dire pourtant, roule l’affront sur sa langue comme un poison inévitable. « Vous avez décidé de me donner le mauvais rôle, je me trompe ? Pauvre Orion.» L’ivoire se découvre, l’ironie limpide au bout des quenottes. Pauvre Orion. Toujours la victime. Avec ses jolis vêtements, ses études payées par ses parents et son appartement probablement bien pourvu.

Pauvre petit Orion. Sa famille est si méchante avec lui.

« On contrôle ce que l’on veut bien se donner la peine de contrôler. Je pensais que vous le saviez. » Elle lui refuse dans une obstination légère, un sourire railleur au coin des yeux, le tutoiement afin de mieux graver une distance dont il est le seul responsable après tout. Elle le lui signifie de façon net qu’elle n’a que faire de son affection ou de son bon vouloir. Il a toujours été trop gâté de toute manière. Elle veut du respect et sa main. Ce n’est pas si compliqué, non ? Il était épuisant à se montrer récalcitrant comme ça !

Elle le préfère agité se rend-t-elle compte, que cette mascarade de froideur. « Cessez votre manège avant que l’envie de vous gifler me prenne trop au dépourvu. » murmure-t-elle les joues colorés du rose des défaites à venir. Elle lui en veut subitement, de l’obliger à venir jusqu’ici, de la contraindre à lui rappeler à ses devoirs. Ce n’est pas ce que font les fiancées d’ordinaire, elles nagent en plein bonheur, s’occupent à choisir des robes, à scintiller en société, à agiter leurs doigts serties de diamant…

Elle aurait aimé elle aussi avoir quelques semaines de gloire, quelques jours…

Athéna se redresse, le visage se lève, plein d’un défi souterrain. Il est charmant quand il ne parle pas. Il est d’une famille prestigieuse. Il faut savoir faire des concessions. Si ce n’est pour elle alors pour ses parents. Lui évidemment, c’est un homme, il n’est pas habitué à en faire. Il pense que tout est à sa guise et le sera toujours. Puisqu’il ne veut pas, au diable les conséquences pour tout le monde autour, n’est-ce pas ?
Elle est injuste - bien sûr qu’elle l’est. Elle ne sait pas ce qu’il s’est joué derrière les hautes portes en marbre des Campbell, ce qu’il se joue encore. Elle ne devine pas les tourments et les mauvais traitements.
Il ne lui en a jamais parlé.

Le gouffre s’étend entre eux, fait de ténèbres et de non-dits, la boue trop lourde pour leurs corps trop jeunes.

« Le thé est divin par ici et j'ai pu faire quelques boutiques, je vous remercie pour l'escapade, mais nous rentrons Orion. New York, San Diego… comme vous préférez. Mais nous rentrons. » Il y a de la maladresse dans son ordre, une accès de fierté qui tremble. Peu importe. Elle serre les poings le long de sa robe et le dévore d’un regard sans équivoque.


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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 10 Jan - 21:46

Beneath the waves
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Par Merlin, qu'est-ce qu'elle fichait ici ? Et surtout, comment est-ce qu'il avait pu ne pas voir ça venir ?  Il n'avait qu'une envie, quitter cette bibliothèque sans regarder derrière lui, mais il était clair que ce n'était pas une option. Tout était clair là-dedans, il savait parfaitement pourquoi elle était venue, mais il voulait l'entendre le dire. Ses parents ne s'arrêteraient donc jamais ? Il avait été naïf de croire qu'il serait tranquille une fois à Poudlard. Bien sûr que ses parents feraient en sorte que même à Poudlard, il se rappelle de ses obligations familiales, bien sûr qu'ils allaient envoyer Athéna jusqu'ici, comme s'il n'avait pas le droit à un simple moment de répit. Ca le dégoûtait plus qu'autre chose, mais l'air présent sur le visage de la brune ne faisait rien d'autre que l'agacer. Pour qui elle se prenait, au juste ? Est-ce qu'elle estimait vraiment qu'il n'y voyait pas clair dans son petit jeu, qu'il ne voyait pas ce qu'il se passait derrière cet air faussement "innocent" ? Si c'était le cas, elle se trompait. Il haussa les sourcils face à la réponse de la brune, mais également vis à vis de sa question non réellement posée.

- Je n'ai jamais caché le fait que je partais à Poudlard pour mes études supérieures. Quant à toi, il me semblait évident que tu allais rester à Ilvermorny, mais il semblerait que je me sois trompé.

Et bon sang, jamais il n'avait autant regretté une erreur. Pendant plusieurs mois, il avait réellement cru qu'il s'était débarrassé de la pression familiale, qu'il avait trouvé un moyen de l'esquiver l'espace d'un instant, mais l'instant avait été bien plus court que ce qu'il aurait cru. Le mois de janvier allait toucher à sa fin, tout comme la tranquillité qu'Orion avait trouvé ici. Un mauvais fiancé ? Il dû retenir le rire jaune qui voulait se frayer un chemin entre ses lèvres en entendant cela. Jamais il n'avait prétendu être un bon fiancé, la preuve, il avait quitté le pays à peine quelques semaines après avoir appris leur union. Est-ce qu'il lui donnait le mauvais rôle ? Oui et non. Il était frustré de la voir autant aux bottes de leurs quatre parents et surtout, il était plus que frustré de la voir ici, mais les personnes qui avaient réellement le mauvais rôle dans cette histoire, c'était les parents Campbell qui avaient décidé qu'ils feraient tout pour lui pourrir la vie, ou en tout cas autant que possible.

- Je ne vois pas à quel moment je te donne le mauvais rôle, je ne m'attendais simplement pas à te voir ici.

Il faisait attention aux mots qu'il utilisait et à la tournure de ses phrases, comme il avait appris à le faire dès que ses parents étaient autour de lui. Soit, ce n'était pas ses parents qui étaient en face de lui actuellement, mais c'était tout comme, parce qu'il était certain qu'elle n'hésiterait pas à laisser entendre ce qu'il faisait ici à ses parents si ce qu'il faisait lui déplaisait trop. Peut-être qu'il se trompait, mais il ne voulait pas prendre le risque, c'était hors de question. Accepter que sa fiancée soit présente, c'était déjà beaucoup pour lui, mais il était inimaginable pour lui de devoir supporter les représailles de ses parents si ses actions n'étaient pas "suffisantes" à leurs yeux.

- Je ne pense pas que le Choixpeau puisse être contrôlé par qui que ce soit, ce serait bien trop simple. Et soyons honnêtes, ce n'est qu'un blason sur une cape, je suis le premier à ne pas vraiment avoir compris son choix. Quant à la gifle, je suis à peu près certain que tu n'oserais pas, imagines ce que nos parents diraient, les miens ne seraient surement pas très heureux d'apprendre que tu as levé la main sur leur fils.

Il n'hésita pas avant de lui lancer un regard plus qu'entendu. C'était l'avantage des Campbell, c'est qu'ils n'étaient pas physiquement violents. Quant à la violence psychologique, personne n'en entendait parler, c'était un secret parfaitement caché derrière les murs épais de leur manoir. Personne ne pouvait deviner qu'Orion n'était qu'un gamin torturé entre le fait de vouloir fuir sa famille et le fait de vouloir y rester pour que sa petite soeur ne souffre pas à sa place. Oui, il était l'homme dans la maison, ça ne lui permettait rien d'autre qu'être un bouclier entre ses parents et sa soeur. Etant un homme, ses parents en attendaient d'autant plus de lui, sachant que les femmes ne sont bonnes qu'à être des poules pondeuses à leurs yeux. Alors que les hommes, ils doivent avoir le prestige, l'honneur, la force physique, tout. Est-ce qu'Athena savait qu'elle n'était vu qu'un moyen d'arriver à leurs fins pour les parents Campbell ? Qu'une fois qu'ils auraient eu ce qu'il voulaient, elle ne deviendrait rien d'autre qu'une poule pondeuse pour faire des parfaits petits héritiers Campbell ? Probablement pas, mais il ne serait pas non plus celui qui le lui annoncerait. Quand il entendit les paroles ensuite prononcées par la jeune femme, il retint les traits de son visage de trop se tendre, mais il se doutait parfaitement que l'expression de son visage avait changée, qu'il ne veuille ou non. "Nous rentrons" ? Non. Tout simplement non.

- A ma connaissance, ce n'est pas à toi de décider où je dois étudier. Je suis content de savoir que tu as pu faire les boutiques et si tu veux rentrer, je ne te retiens pas, mais je reste. J'ai commencé mon cursus, je ne vais pas abandonner en pleine route, ce ne serait pas digne d'un Campbell, tu ne crois pas ?

Digne d'un Campbell ? C'était à vomir, il ne savait même pas comment est-ce qu'il avait pu prononcer ces mots. Athena était clairement capable de faire ressortir des parties de lui qu'il n'appréciait clairement pas, mais si ça pouvait lui permettre de se débarrasser d'elle, Merlin seul savait qu'il n'allait pas hésiter.

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Beneath the waves ft Orion C.
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