Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
La semaine avait été éprouvante pour toi. En effet, la soirée organisée pour que ton fiancé te rencontre avait laissé un goût amer dans ta bouche. Qui aurait pu imaginer que tu aurais autant de difficultés à te tenir ? Personne. Tu avais été formatée pour ce moment clé et pourtant, tu avais échoué. La faute à qui après tout ? Ton père s’était bien moqué de toi toutes ses années en te laissant croire à un mariage digne de la princesse que tu étais. Il avait finalement choisi de te fiancer à un voyou. Un voyou certes riche et influent mais un voyou quand même, dont la réputation était arrivée à un point de non retour. Un homme craint par sa cruauté qu’il illustrait si bien au sein de l’organisation mangemort dont il faisait parti. Mais tu n’avais pas ton mot à dire, c’était comme cela, cela avait toujours été comme cela. Si le Duc avait décidé que c’était la meilleure solution pour l’avenir de votre famille, qui étais-tu pour t’opposer à cette union ? Personne. Juste une jeune femme à marier au plus offrant. Ainsi était faite la vie d’une jeune fille dans ton milieu.
Le lendemain de la soirée, ton père avait été jusqu’à te déraciner de ton lit pour mettre les choses au point. Ton fiancé, le Towsen, s’était fait un plaisir de rapporter ton comportement à ton géniteur. A la fois honteuse d’avoir perdu tes moyens face à cet homme qui n’en valait absolument pas la peine et tout à la fois en colère, tu avais décidé de jouer la corde sensible auprès de ton père en t’excusant mille fois. Une manœuvre qui fut vaine et que le Duc exploita sans l’ombre d’un remord pour te forcer à écrire une jolie lettre d’excuses à Tobias Towsen. Si le patriarche Vandwyck était si remonté, c’était bien pour une raison précise : il avait été tellement inquiet que ton frère fasse tout rater avec les Rosier qu’il espérait sans doute moins de chichi venant de toi. Il te savait plus calme, douce, obéissante : mais ce qu’il avait oublié, c’est que tu n’étais pas dépourvu de caractère. C’est donc sous la contrainte que la lettre fut écrite et que Sneeuw, ton harfang des neiges, l’apporta le lendemain même de la soirée. Toute la semaine, Tobias et toi aviez brièvement échangé. Oui, brièvement, car son arrogance ne s’était pas arrêté à la soirée, il avait continué de plus belle dans ses lettres. Des lettres que tu trouvais d’une grossièreté incroyable ! Pour qui se prenait-il pour te parler sur ce ton ? Vous n’étiez même pas encore mariés et il se permettait déjà tout.
Tu ne lui avais pas dit à quelle heure tu arriverais à Londres le samedi. Qu’il patiente un peu, tu n’étais pas à sa botte. Tu avais d’ailleurs bien pris ton temps dans la matinée, allant faire un tour à Pré-au-Lard et prenant par la même un encas au Trois Balais que tu dégusterais dans le train. C’est en fin de matinée que tu arrivas à la gare pour prendre le train se rendant à Londres. Le train oui car, bien que brillante (et bien que tu ne veuilles absolument pas te rendre à ce rendez-vous), tu ne pouvais pas risquer un transplanage raté.
C’est donc au début de l’après-midi que le train express arriva à la gare de Londres. Maintenant, il s’agissait de trouver le manoir des Towsen et bien entendu tu avais tout prévu pour y parvenir. Tout d’abord, tu avais quelques recherches dans la semaine, puis tu avais décidé de t’y rendre à pied à partir de la gare grâce à sort qui te guiderait. Tu avais choisi d’y aller à pied car tu voulais prendre ton temps et retarder un maximum l’échéance, tu ne rentrerais que plus vite à Poudlard.
C’est après une bonne heure de marche à vitesse de croisière que tu arrivas enfin devant le fameux manoir de ta future belle-famille. Une résidence à l'écart de Londres et de son agitation. Etrangement, tu trouvas le coin charmant mais quelque peu austère de part son style très anglais. La grille de la propriété était ouverte, tu étais attendue. Tu n’eus que le loisir de la pousser, ce qui eu pour effet d’émettre un désagréable grincement. Tu avanças lentement dans l’allée, regardant un peu partout, découvrant l’endroit. Arrivée sous le porche, tu empoignas le loquet pour toquer mais tu n’en fis rien. Tu étais hésitante. Ton cœur battait fort, tu n’avais aucune envie de revoir cet odieux personnage. Tu soufflas un bon coup, tentant de reprendre tes esprits. Ce n’était pas le moment de faire marche arrière, tu n’avais pas le choix. Tu essayas de te raisonner, te disant que ce n’était qu’un mauvais moment à passer et que te comporter de manière irréprochable ne te demandait pas tant d’effort en temps normal. Campée solidement sur tes pieds, tu finis par toquer à la porte. Tu lâchas rapidement le loquet pour poser tes mains sur la lanière de ton sac que tu te mis à serrer fort.
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Dim 13 Déc - 22:44
Dans la gueule du loup
Sa première rencontre avec Eponine ne ce n’était pas passé comme il l’avait prévu. Mais il ne pouvait pas dire avoir été déçu pour autant. Sa future fiancée avait certes, du caractère mais il aimait ça. Il fut juste surpris d’avoir à faire à une femme aussi froide, elle lui rappelait un peu Toni en fait, avec sa repartit sans faille et son visage d’ange. Pourtant il c’était imaginé avec avoir à faire à une femme sage et agréable, après tout peut-être que c’était génétique, qu’il avait le pouvoir de mettre hors d’elle toutes les femmes de la famille. Tout ça pour dire que le jeune Towsen ne c’était pas du tout braqué face à la réaction de Eponine au contraire il s’en était plutôt amusé. S’il avait à faire à une femme qui aimait le jeu, temps mieux pour lui. Le jeune homme n’avait donc loupé l’occasion de la taquiner un peu à travers ses lettres. La belle Vandwyck lui avait fait comprendre qu’elle n’avait pas l’intention de suivre les conventions, Tobias avait donc décidé d’entrer dans son jeu. Le jeune homme avait toujours prôné l’intelligence et la finesse d’esprit aux conventions et à la fausse politesse. S’il avait accepté de la revoir pour ses petites excuses, c’étaient plus pour profiter de l’occasion pour apprendre à la connaître et découvrir ce qui pouvait causer chez elle cette haine à son égard plus que pour vraiment la voir s’excuser. Si elle venait pour le gifler qu’elle se défoule, Tobias ne lui en tiendrait pas rigueur. Mieux valait que ce genre de petit contretemps ce règle avant qu’il passe leur vie ensemble. Tobias était particulièrement enjoué à l’idée d’accueillir sa future fiancée au manoir. Ici, ils seraient plus libres de parler et oserait peut-être lui dire ce qu’il n’allait pas et puis Tobias avait bien l’intention de lui faire son petit numéro de charme, même si elle était jeune Eponine était tout à fait son style, ce qui était une bonne chose était donné qu’ils allaient passer le restant de leur jour ensemble. Tobias avait donc bloqué sa journée pour sa chère et tendre. Il ne ce n’était pas revêtu dans son beau costume comme la fois dernière, mais avait choisi sa tenue de tout le jour. Alors qu’il avait préparé son arrivé, réussi à se débarrasser de ses parents, Tobias n’avait pas envi que cette pauvre Eponine se retrouve dans l’obligation de supporter son père même si cela finirait par arriver un jour, mais la jeune femme n’arriva pas. Le mangemort était quelqu’un de très ponctuel et avait horreur des retards. Tobias commença à houspiller quand il se rendit compte qu’il n’avait pas donné d’heure précise. Le jeune homme rit jaune, elle l’avait bien eu, maintenant Eponine allait le faire poireauter toute la journée. Tobias dut prendre sur lui et attendre avec impatience l’arrivé de la jeune femme. Au moins elle savait se faire désirer, il n’y avait rien à redire là-dessus. Le jeune homme c’était posé dans le bureau de son père pour étudier quelque dossier en attendant que sa fiancée finisse par se décider à arriver. Avant chaque mission Tobias prenait le temps de les étudier scrupuleusement, pour avoir chaque élément en main. Il ne devait se retrouver dans une situation aussi délicate que la dernière fois. D’autant plus qu’il allait bientôt se marier, il n’allait pas faire l’offense à cette jeune femme de mourir si tôt. Eponine était trop jeune pour être veuve et même si Tobias n’allait pas arrêter de faire un métier risqué il avait décidé de mettre fin à ses petites missions suicide qui l’avait temps diverti ses derniers temps. Certes après avoir appris ce que lui avait fait subir son père, Tobias n’avait trouvé d’autre solution que de prendre des risques inconsidérés pour de nouveau se sentir vivant. Mais après qu’il fut rentrer au manoir ensanglanté il avait pris conscience de l’impacte que pouvait avoir sa mort sur ses proches. C’est à ce moment qu’il avait décidé de se marier, en plus de lui donner plus d’influence, cela était un moyen pour lui de se reprendre en main, hors de question de prendre des risques inconsidérés, désormais il n’était plus un simple soldat, mais un homme puissant et influent. Alors que le jeune homme décida d’aller se prendre un café Kinny, un de leur elfe de maison vint à sa rencontre : on venait de frapper à sa porte. Tobias arrêta immédiatement ce qu’il était en train de faire, se recoiffa et se rendit dans le hall d’entrée. Doucement il ouvrit la porte pour tomber nez à nez avec la belle Eponine, qui n’avait pas l’air très heureuse de se retrouver ici. « Eponine, très chère, entrez je vous en prie. » Tobias aurait pu la laisser poireauter dehors pour se venger, mais il restait en gentleman et n’allait pas laisser une femme dehors par pur caprice. C’est une situation assez étrange, Tobias avait du mal à se dire qu’il inviter cette femme chez lui à venir vivre ici pour le restant de ses jours. Heureusement que le jeune homme avait un charisme nait et ne se laissa pas déstabiliser par cette situation. « Vous voulez boire quelque chose ? » Le jeune homme avait préparé leur petit rendez-vous, il c’était bien rendu compte qu’il l’avait un peu vexé la fois dernière et surtout dans ses lettres, Tobias ne devait pas dépasser les limites et continuait de la taquiner sans pour autant la blesser. Aujourd’hui il allait lui montrer sa bonne volonté, le mangemort n’avait vraiment aucunes mauvaises intentions envers elle et s’il se montrait taquin ce n’était que par pur affection, d’ailleurs il lui avait même préparé une petite surprise, mais pour cela il fallait d’abord qu’il arrive à la mettre à l’aise. Tobias ne savait pas pourquoi la jeune femme avait tant de véhémence à son égard mais il avait bien l’intention de le découvrir, Tobias pouvait comprendre que l’on ne l’appréciait pas mais il aurait aimé savoir pourquoi, d’autant plus quand il s’agissait de sa future femme.
Eponine & Tobias
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Mar 15 Déc - 11:56
Dans la gueule du loup
Tobi
La porte d’entrée en bois massif du manoir familial des Towsen mit quelques secondes interminables avant de s’ouvrir. Tu sursautas légèrement, te retrouvant face à la personne que tu redoutais tant de revoir : Tobias Towsen. Tu t’attendais plutôt à un domestique ou un autre membre de sa famille, non en fait tu avais espéré « Bonjour Monsieur Towsen. » Bien sûr, tu avais quelque peu insisté sur le « bonjour » comme pour lui signifier qu’il avait oublié cette simple formule de politesse. Décidément, tu ne laissais rien passer avec cet homme. Le moindre petit détail te sautait aux yeux et ne le discréditait que plus de ton point de vue. Il voulait jouer au grand homme, mais il n’était que de la racaille.
Tu hésitas un instant avant de rentrer mais tu finis par céder et tu posas ton premier pas dans l’antre du loup « Je vous remercie d’avoir accepté ce rendez-vous. » Fuyant à tous prix le regard ton hôte, tu t’attardas sur la décoration du hall d’entrée. Etonnamment, tu trouvas l’intérieur très lumineux. Si il y a bien une chose à laquelle tu ne t’attendais pas, c’était bien celle là. Il faut dire que c’était aussi du à un coup de bol puisque le temps était ensoleillé, fait rare en Grande-Bretagne.
Un elfe de maison pointa le bout de son nez lorsque ton promis te demanda ce que tu voulais boire « Un thé, merci. » Au moins, cela te donnerait une bonne excuse pour t’éclipser quelques instants aux commodités pour reprendre tes esprits si jamais tu te sentais trop mal-à-l’aise. Tu continuas d’avancer lentement dans le grand hall, sentant le regard du Towsen sur toi. Tu avais la désagréable sensation d’être totalement piégée entre les griffes du mangemort. Tu finis d’ailleurs par revenir vers lui, tout en lui faisant face. Tu retiras ta veste de mi-saison que tu lui tendis avec ton sac « Pourriez-vous vous occuper de mes affaires je vous prie ? » Autant qu’il serve à quelque chose au lieu de te fixer les bras ballants ! Et puis en plus, c’était une question de bienséance : dès ton entrée dans la maison, il aurait du se charger de tes affaires. Décidément, il se voulait fils d’une illustre famille, mais une fois encore tu ne voyais rien de plus qu’un imposteur.
Une fois débarrassée de ton barda, tu t'avanças de nouveau dans le hall jusqu'à arriver à une grande pièce qui devait être le salon. Tu jetas un coup d'œil à Tobias, comme pour lui demander la permission d'entrer. Tu détaillas la pièce du regard et tu t'attardas sur la cheminée et les portraits exposés tout autour. Exposer ainsi les portraits de famille dans le salon avait probablement pour but de montrer que leur famille n'était pas n'importe quelle famille. Cependant, tu ignorais si c'était dans un souci d'orgueil ou de reconnaissance. Tu n'arrivais pas à te décider. Tu t'avanças vers cet endroit de la pièce et pris soin d'analyser chaque peinture. Elles étaient plutôt bien réalisées et tu reconnus, sur certaines d'entre-elles, la signature d'un peintre qui avait réalisé certains portraits anciens de ta famille. Tu observas le portrait qui semblait être le plus récent avec plus d'attention que les précédents et te questionnas : était-ce un aïeul, le père ou Tobias même ? Car oui, l'homme représenté et qui se mouvait harmonieusement dans la peinture ressemblait énormément à ton fiancé.
« Je suis heureuse que vous ayez reçu ma lettre d’hier. J’ai eu peur qu’elle n’arrive pas à temps. » L’échange s’était déroulé toute la semaine et déjà le rendez-vous avait été pris pour le samedi. Le Towsen avait-il été à ce point impatient de te revoir ou était-ce simplement le fait que cela tombait bien car il pouvait être en Grande-Bretagne ce jour-là ? Là encore, tu n’avais pas su te décider. Néanmoins, ce que tu savais, c’est que la situation aurait certainement été gênante si tu t’étais rendue dans sa résidence familiale alors qu’il n’avait pas reçu ton hibou. Néanmoins, tu avais cru apercevoir Sneeuw revenir dans la matinée. Les harfangs des neiges n’étaient pas les hiboux les plus utilisés à Poudlard alors tu t’étais doutée qu’il s’agissait du tien et tu étais partie quelque peu rassurée, même si le fait de revoir ton fiancé te déplaisait.
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Mer 16 Déc - 19:32
Dans la gueule du loup
Même si Tobias ne se l’avouerais pas mais il était plutôt enthousiasme à l’idée de revoir sa future femme. Après tout elle l’avait bien amusé et puis c’était l’occasion pour de mettre le doigt sur ce qui n’allait pas. Le mangemort ne savait pas trop quoi penser encore de tout cela, certes il n’était pas susceptible et avoir une femme avec du caractère pouvait qu’être du bon mais il voulait s’assurer que tout ça ne cachait rien de plus conséquent. C’est pour cela qu’il avait essayer de tâter un peu le terrain avec le Duc, mais il ne c’était pas du tout attendu à une telle réaction de la part d’Eponine. Un rendez-vous pour recevoir des excuses ? Ce n’était pas pour lui déplaire, Tobias était un homme fier après tout et puis il n’allait pas louper une occasion. Pourtant dès son arrivée, Eponine lui fit bien comprendre qu’elle n’avait pas du tout l’intention de se montrer un temps soit peu plus agréable avec lui. Lui qui avait tout préparé et restait plus que poli malgré son retard (qui n’en était pas réellement un mais pour Tobias ça revenait presque au même.) Eponine avait un sacré caractère, heureusement que son père n’était pas là il aurait fait un arrêt cardiaque. Mais Tobias ne s’en offusqua, il afficha un sourire mi-moqueur, mi-provocateur « Bonjour, oh magnifique Eponine. » Tobias arrivait de moins en moins à cerner la jeune femme, mais après tout tempi il aurait ses réponses en temps et en heure. Eponine n’avait vraiment pas l’air à l’aise, ce qui étonna un peu le jeune Towsen. Ce côté un peu fuyard détenait avec son assurance et son fort caractère. C’était perturbant pour Tobias, qui ne savait plus sur quel pied danser. Face à une femme un peu timide et pas rassuré il aurait tout fait pour la mettre à l’aise, mais à l’instant même où il essayait d’être gentil, Eponine se braquait pour ressortir son caractère de dragon. « C’est un plaisir de vous recevoir Eponine. » C’était sincère, Tobias pouvait se prendre une journée pour s’occuper de sa future femme. D’ailleurs malgré son arrivé un peu froide, Tobias n’arrêta pas pour autant d’être au petit soin, lui proposant à boire. A sa demande Tobias fit signe au premier elfe de maison qu’il vu de lui servir un thé. Alors qu’il la suivait du regard, sans pour autant être insistant, Eponine le pris sans gêne pour un porte manteau. Tobias en resta bouche bée, elle avait du culot ! Le mangemort était partagé entre l’indignation et l’admiration, mais finit par opter pour la deuxième option. Très vite il se débarrassa de ses affaires pour rejoindre la belle Eponine. Après tout Tobias n’était susceptible, tant que l’on ne manquait pas de respect à lui ou à sa famille, il prenait facilement les choses avec le sourire, d’autant plus quand il avait à faire à une femme. Alors que Eponine était en train d’observer les lieux, elle fit une remarque qui remplis Tobias de fierté. Chez les Towsen, la famille ce n’était pas rien et Tobias était très fier d’exposer ses ancêtres et en particulier ceux qui avait accomplis de grande chose. « Merci ! Nous exposons chacun des membres de la famille aillant accomplis de grande chose. » C’est pour cela que le jeune Towsen avait pris soin il y a quelque mois de cela de retirer le portrait de son père, qui n’avait jamais rien apporté à cette grande famille. « Ici, c’est mon grand-père Torin. » Tobias ressemblait pas mal à son grand-père, que ce soit physiquement ou mentalement il était facile de voir leur filialité. Depuis toujours le jeune homme lui vouait une grande admiration mais depuis qu’il avait repris contact avec son aïeul, son respect en était devenu que plus grand. « C’est lui qui m’a conseillé votre famille. » Un choix qu’il ne regrettait absolument pas, au contraire Eponine lui semblait doué d’une intelligence lui permettant de mériter sa place parmi cette famille que prôner l’excellence avant tout. « Je me serais arrangé pour être là quoiqu’il arrive n’ayez crainte. » Tobias c’était bien rendu compte qu’il l’avait vexé dans sa dernière lettre, pourtant il n’avait aucune mauvaise intention. Pour l’instant il voulait les justes que les choses se passe au mieux et même s’il appréciait Eponine, celle-ci lui avait bien fait comprendre que ce n’était pas réciproque. C’est pour cela qu’il devait se montrer exemplaire. Alors que la jeune femme commençait à tourner en rond, Tobias décida qu’il était temps pour eux de s’installer. Le mangemort emmena donc la jeune femme jusqu’à celui-ci. « On peut se poser ici si vous voulez ? Je vous ferai visiter plus tard, après votre thé cela vous va ? » Tobias ne pouvait pas être plus poli et espérait que Eponine reconnaisse enfin ses efforts. Même s’il se doutait que cela allait prendre du temps, mais tempi la jeune Vandwyck finirait par voir qu’il ne lui voulait que du bien.
Eponine & Tobias
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Jeu 17 Déc - 21:14
Dans la gueule du loup
Tobi
Dès lors que tu le saluas, tu fus outrée par son comportement. Il venait (encore !!!) de se moquer de toi. Tu lui lanças un regard glacé comme seule réponse. Cela voulait tout dire quant-à l’agacement que tu ressentais lorsque tu étais en présence de cet homme. De plus, tu n’aimais pas son sourire arrogant qu’il arborait. Cela te déstabilisait plus qu’autre chose. « Le plaisir est partagé, comme toujours Monsieur Towsen. » Et comme toujours, il s’agissait d’un énorme mensonge que tu prononçais avec un ton suffisant. Cependant, tu ignorais si lui était sincère. En tout cas, s’il ne l’était pas, tu pouvais assurément dire qu’il était bon comédien. C’est à ce moment là que tu avais rompu tout contact visuel avec lui et que tu t’étais concentrée à détailler l’intérieur du manoir. Chose qui ne dura pas puisque le simple fait de sentir son regard sur toi te procurait une sensation désagréable. Tu lui avais donc confié tes affaires, choses dont il aurait du se quérir depuis que tu avais mis le pied dans sa demeure. D’ailleurs, il sembla étonné par ce geste de ta part. Tu lui lanças un regard sévère, presque insistant, lui faisant comprendre que tu ne supporterais pas de refus pour quelque chose d’aussi basique. Sûrement pensait-il que c’était l’affaire de domestiques, mais comme tu n’en voyais pas à l’horizon à part des elfes de maison, c’est à lui que revenait la tâche de te débarrasser.
Ayant fait ton entrée dans le grand salon richement décoré, tu avais été happée par les portraits se situant autour de la cheminée. Alors que tu détaillais celui qui semblait être le plus récent, ton hôte s’était rapproché de toi et avait répondu à la question que tu t’étais posé silencieusement. Ainsi, il s’agissait de son grand-père « Vous lui ressemblez beaucoup. » En effet, ce fameux Torin était représenté à un âge sûrement un peu plus avancé que celui de Tobias mais les traits du visage, les expressions et l’allure étaient presque similaires entre les deux hommes. Néanmoins, c’était aussi cet homme qui avait parlé de votre famille au mangemort. Ce n’était pas étonnant comme tu avais été l’une des filles à marier les plus convoitées ces dernières années. En même temps, la fille d’un Duc pouvait-elle passer inaperçue ? D’autant plus lorsqu’elle était dotée d’une beauté rare. Bien sûr, l’esprit ne rentrait pas dans la case des qualités, les hommes préférant les poules n’ayant rien dans le crâne et ayant juste à obéir à leur mari. Papa n’avait pas voulu cela pour Rose-Mary et toi. Certes, vous aviez eu quelques différences dans votre éducation par rapport à celle de Tristan, mais rien qui n’entravait votre esprit à se développer.
Un détail retint ton attention : pourquoi le portrait de Torin était-il le plus récent ? Pourquoi le père de Tobias ou même Tobias lui-même n’étaient-ils pas sur ce mur ? Ton hôte brisa cependant ta réflexion lorsqu’il affirma qu’il aurait été là, même si le hibou n’était pas arrivé à temps « Merci. » Pour une fois, tu étais sincère. Tu t’étais même retourné vers lui pour l’observer plus aimablement qu’auparavant avant de prononcer ce simple mot. Suite à cela, il te proposa de t’installer dans l’un des sièges du salon. Bien sûr, tu ne te risquas pas à t’assoir sur le canapé, de peur qu’il ne choisisse de se placer à côté de toi. Tu préféras donc un fauteuil individuel dans lequel tu t’assis élégamment, te tenant comme on te l’avait appris depuis ta plus tendre enfance : comme une dame du monde. Tu choisis, une nouvelle fois, de ne pas le regarder, trouvant ce face à face quelque peu embarrassant. A la place, tu regardas par l’extérieur par une grande fenêtre qui se trouvait non loin où tu étais assise.
Finalement, le même elfe de maison qui avait pris ta commande précédemment revint avec ton thé qu’il posa sur une petite table se trouvant à côté de ton fauteuil. Tu souris aimablement au petit être, tout en le considérant « Merci. » Ce n’était pas souvent que quelqu’un s’adressait à lui poliment, cela se voyait puisqu’il sursauta tout en t’observant timidement. Finalement, il fila sans un mot. Tu n’avais jamais compris que l’on s’adresse si mal à ces elfes si particuliers. Ta famille le faisait pourtant, toujours avec élégance cependant mais jamais un mot gentil pour récompenser leur travail. Tu ne remettais pas en doute leur asservissement, ils étaient tout de même bien pratiques. Un peu de considération ne ferait que renforcer leur loyauté, non ?
Tu soupiras silencieusement avant de porter ton attention sur la tasse et la coupelle qui lui servait de support avec de t’en emparer. Tu soufflas doucement sur le liquide et tu bus une gorgée. Il était, bien entendu, très chaud, mais tu ne dis rien, ne laissa rien paraître. Tu te contentas de diriger ton regard vers ton hôte. Il était temps de briser la glace Après tout, même si tu ne l’appréciais pas le moins du monde, c’est bien pour apprendre à connaître celui qui partagerait ta vie que tu avais fait cette démarche dans le but de le revoir (très forcée, on ne va pas se le cacher : merci Papa) « Dans votre dernière lettre vous avez évoqué votre résidence à New York : vous avez donc deux foyers je présume. »
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Sam 19 Déc - 23:27
Dans la gueule du loup
Tobias commencé à croire que la jeune Eponine manquait cruellement d’humour. Chose qui était particulièrement fâcheuse pour quelqu’un qui aimait plaisanter comme Tobias. Lui qui était d’un naturel taquin et sarcastique si Eponine ne captait pas le second degré dans ses paroles, elle allait se vexer pour rien plus d’une fois. Ou alors elle était particulièrement susceptible, chose qui allait plus qu’amuser Tobias. Quoiqu’il en soit le mangemort avait tendance à plutôt apprécier sa nouvelle fiancée, mais il n’avait pas besoin d’être un fin psycomage pour se rendre compte que ce n’était pas réciproque. Chacun de ses regards n’étaient qu’une lourde réprimande. Tobias avait l’impression d’être un gamin de cinq ans à qui on apprenait à bien se tenir. On avait du mal à croire que c’était le plus vieux des deux. Mais le jeune homme préféra ne pas relever et ne pas jouer avec sa patience. Après tout il n’avait pas envie de la braquer, juste la taquiner un peu. La blesser n’aurait aucun intérêt pour lui. Dans un premier temps il avait simplement voulu lui plaire, mais la jeune femme avait été plus que froid avec lui. Maintenant Tobias n’avait plus pour unique option d’essayer de comprendre et surtout de ne pas dépasser les limites de sa jeune fiancée. Suivant cette idée, il ne releva pas la froideur avec laquelle elle venait de lui répondre. Non, elle n’était clairement pas ravie de le revoir. Le mangemort pouvait voir dans son regard une froideur à son égard, dont il ne comprenait pas l’origine. Certes il avait été un peu moqueur avec elle, mais c’était de bonne guerre, elle-même n’avait pas hésitait à rire de lui ouvertement. Tobias n’aurait peut-être pas du sur le même ton, mais Eponine le déstabilisait. Le jeune homme était de plus en plus persuadé que son animosité allait bien plus loin qu’un mauvais aperçu, Eponine avait quelque chose contre lui et il avait bien l’intention de découvrir quoi. Alors qu’ils rentraient dans le grand salon, Tobias lui fit une brève description des portraits et en particulier celui de son grand-père. Le mangemort vouait une grande admiration à son grand-père et avait envie de le présenter à la femme qui partagerais sa vie. Après tout c’était le genre de détails qui permettait d’apprendre à connaître Tobias. Quand Eponine fit remarqua sa ressemble avec son grand-père, le jeune homme sourit sincèrement. « Il parait oui, même si nos années d’écart nous permettent de nous différencier facilement. » Tobias aimait être comparait à son grand-père, cela ne faisait que renforcer son envie de grandeur. Il était du même sang et de la même trempe, Tobias avait la grandeur en lui et il deviendrait un homme aussi important que son grand-père. Le jeune homme ne savait pas si Eponine avait fait la remarque pour lui faire plaisir ou juste par pur constatation, mais le jeune homme fut déjà heureux d’avoir une parole autre qu’un reproche venant d’elle. Tobias nota également la sincérité de son remerciement, ce qui était une première. Peut-être que la jeune femme était plus angoissée par ce mariage qu’elle ne le laissait paraitre. L’idée de ce retrouver seule avec ses parents devait l’avoir légèrement angoisser. Et vu qu’elle ne l’avait pas encore rencontré cela ne pouvait être dû à une crainte d’avoir à passer un moment mortellement ennuyeux. Tobias se promis de faire plus attention à ce qu’il disait, peut-être que sa jeune fiancée était moins sûre d’elle et en confiance qu’elle ne le laissait paraître. Et au pire des cas, il serait sympathique et attentionné avec une femme de caractère, ce qui en soit n’était pas un drame. Tobias finit par lui proposer de s’assoir pour un boire son thé. Bien sûr celle-ci s’installa dans le fauteuil, essayant d’être le plus loin possible du mangemort. Le jeune homme commença à être un peu vexé mais préféra mettre ceci sur le compte de la paronaïa et s’installa sur le canapé en face de la jeune femme. Tobias ne put s’empêcher de remarquer son petit merci à l’attention de l’elfe. Il était vrai qu’à part Amber, personne ne respectait vraiment ses êtres. Tobias était d’un naturel dominateur et même s’il espérait un jour remplacer les elfes pour des moldus il était bien content de les avoir à leur service. Le mangemort ne put s’empêcher de remarquer, que la jeune Eponine offrait plus de sympathie à son elfe qu’à lui-même. Non, mais c’était carrément humiliant à ce niveau-là, Tobias fit partir l’elfe d’un geste de la main, pour pouvoir se retrouver seule avec la jeune femme. Alors qu’il commençait à s’apitoyer intérieurement, Tobias fut interrompu par la question de la jeune femme. Alors comme ça elle s’intéressait à lui et à sa vie ? « On pourrait dire ça ainsi. Je me suis installé il y a un peu moins d’un an à New-York pour mon activité au MACUSA. Mais je revient régulièrement ici. Techniquement c’est le manoir familial et mes parents y vive encore, ainsi que ma petite sœur Amber. » Tobias réagit que les deux jeunes femmes devraient sûrement bien s’entendre avec leur caractère de dragon. « Mon métier m’amène à voyager beaucoup à vrai dire. Je me suis installé au New-York parce que c’est au MACUSA que j’avais le plus de travail et de mission, mais je voyage un peu partout. » S’il avait quelque chose que l’on pouvait dire pour Tobias, c’est qu’il travaillait beaucoup. N’hésitant pas à allait aux quatre coins du globe pour faire son devoir que ce soit en tant qu’agent de liaison ou bien mangemort. « Et vous vous aimez voyager ? Ou bien vos études en Angleterre suffisent à votre soiffe de renouveau et de découverte ? » Bien sûr le jeune homme s’adapterait, après tout ce n’était pas des moldus, eux il pouvait traverser le globe d’un instant à l’autre. Si sa femme souhaite habiter en Angleterre alors il ferait le chemin, il n’était pas à un transplannage près. Tout de même, le jeune homme était bien curieux de connaître les goûts de la jeune femme, il espérait pouvoir discuter tranquillement avec elle sans qu’elle ne se braque.
Eponine & Tobias
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Dim 20 Déc - 22:27
Dans la gueule du loup
Tobi
Assise bien droite, jambes croisées et mains occupées avec la tasse de thé, tu attendais la réponse du mangemort. Il t’informa alors qu’il ne vivait plus ici depuis quelques temps, moins d’un an pour être exacte. Tu te demandas depuis combien de temps étaient installés les Towsen à Londres pour qu’ils aient déjà un manoir qualifié de « familial ». N’étaient-ils pas originaires d’Australie ? Néanmoins, il y avait un autre point de détail que tu entendais éclaircir : après tout, si tu devais t’intégrer dans la famille de ton fiancé (berk), il allait falloir que tu apprennes leurs traditions familiales ainsi que leur histoire et leurs tabous. Et tout cela dans le but d’être une épouse irréprochable qui ne se ridiculisera pas de honte après avoir dit quelque chose de non permis « J’ai remarqué que le portrait le plus récent était votre grand-père. Loin de moi d’être indiscrète mais, pourquoi votre père et vous-même n’y figurez pas ? » D’ailleurs, pourquoi le père du Towsen n’avait pas été invité lors de votre rencontre le week-end dernier ? Pourquoi n’était-ce pas lui qui avait signé les papiers ? Certes, Tobias était le concerné et son grand-père l’avait conseillé sur ses choix de vie. Mais, la présence d’un des deux patriarches Towsen aurait été plus fort encore à cette soirée.
Le mangemort parla également de sa sœur. Tu connaissais beaucoup de nom à Poudlard, surtout ceux des sang-purs et Towsen en faisait partie. Amber était sa sœur, tu en étais quasiment certaine. Tu ne connaissais la Serdaigle que de vu, tu ne te souvenais pas de lui avoir un jour adressé la parole. Non, ce que tu connaissais d’elle était via la réputation de sa famille, mais également via les ragots de l’école. Elle était étudiante en protection magique et fiancée à un jeune blanc-bec Lestrange. Pour le coup, bien que tu n’appréciais pas ta situation, tu n’aurais pas non plus accepté la sienne de gaité de cœur.
Enfin, il évoqua ses nombreux voyages qu’il devait effectuer dans le cadre de son travail (tu n’étais pas bête, tu te doutais que c’était aussi pour ses activités infectes de mangemort). A vrai dire, tu trouvais qu’il avait énormément de chance de voyager à sa guise. Tu l’enviais presque d’une certaine manière. En effet, tu ne pouvais pas faire n’importe quoi, ni aller n’importe où. Quasiment le moindre de tes faits et gestes étaient surveillés. Toutes les semaines, tu envoyais une lettre à ton père, lui racontant chaque jour de la semaine. C’était barbant, mais c’était toujours mieux que d’avoir quelqu’un à te surveiller jour et nuit. C’était ainsi lorsque l’on faisait partie de la haute noblesse : on ne pouvait pas faire n’importe quoi. Même la rencontre du jour, tu avais dû l’annoncer en amont à ton père, tu te doutais d’ailleurs que le patriarche Vandwyck allait s’empresser d’envoyer une lettre à Tobias pour savoir si Eponine avait été une gentille fiancée.
Tu hésitas avant de t’ouvrir un peu sur tes rêves, sur ton avenir qui semblait tout tracé. C’est ce qu’il voulait savoir, non ? Savoir cela, te faire rêver inutilement et finalement t’enfermer à la maison car le monde est trop dangereux avec ces méchants moldus qui trainent. Mais il s’agissait de ton destin et tu ne pouvais pas y échapper, c’était ainsi. Tu bus une nouvelle gorgée de ton thé tout en observant ton hôte « Vous ne buvez rien ? » C’était d’ailleurs plutôt impoli de sa part de te laisser boire toute seule. Mais tu ne relevas pas, cherchant surtout quoi lui répondre sans trop risquer de t’ouvrir.
Finalement, tu poussas un soupir et cédas « En ce qui me concerne, j’ai surtout voyagé en Europe, toujours dans les mêmes pays. » C’est vrai que tu n’avais pas vu grand-chose à part les grandes villes ou tout simplement l’atmosphère dans une grande maison d’un pays. Tu n’as jamais pu visiter comme, au fond, tu l’aurais souhaité ces pays que tu faisais mine de bien connaître pour y être allée plusieurs fois. En fait, tu te rendais compte que tu connaissais bien peu le monde, le vrai monde qui t’entourait ayant toujours été confinée dans une bulle, si bien qu'un léger voile triste et las traversa ton regard. Cependant, ce moment de confidence fut, comme qui dirait, un mal pour un bien puisque, reprenant un air détaché, tu en profitas pour régler tes comptes avec le mangemort « Ma vie est réglée comme du papier à musique vous savez. Je ne peux pas faire n’importe quoi, le moindre de mes gestes est connu. Si je fais un faux pas, c’est ma famille qui en pâti. » Un petit avant goût de ce qui allait suivre. En effet, malgré la douceur de cette première tirade, elle sonnait tout de même comme une piqûre de rappel pour quiconque entacherait l'intégrité et l'honneur des Vandwyck. Ton ton changea du tout au tout : la seconde tirade serait sèche et ferme, gravée dans le marbre si il le fallait « Néanmoins, je ne peux pas m’empêcher de penser que mes actes ne seront pas moins transparents en vous épousant. Qui croyez-vous impressionner en rapportant à mon père, comme un enfant de cinq ans, lorsque je contrarie malencontreusement votre égo ? »
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Lun 21 Déc - 20:13
Dans la gueule du loup
Tobias était assez heureux d’accueillir la jeune Vandwyck au manoir. Pour l’instant elle ne lui était pas désagréable malgré sa froideur qui tournait à l’impolitesse parfois. Mais Tobias allait très vite régler ce problème s’il ne se réglait pas de lui-même. Sa tentative de soustraire des informations au duc avait été un flagrant échec, mais au moins ça avait permis de donner lieu à cette entrevue qu’il n’était pas pour lui déplaire. Peut-être qu’en apprenant à mieux se connaître les tensions s’apaiseraient et Eponine comprendra que le jeune homme ne nourrissait aucune mauvaise attention à son égard. Tobias c’était assis sur le canapé gardant un air poli et sérieux. Il avait bien vu que sa jeune fiancée était très attachée à ce genre de formalité. Et s’il n’avait pas été aussi concentré à répondre correctement aux questions de la jeune femme, il aurait pensé à se prendre un verre pour l’accompagner. Tobias espérait qu’avec le temps ils passeront par-dessus toute ses cérémonies, il était important de savoir bien se tenir mais à la maison c’était le genre de détail dont il n’avait pas besoin. « En effet. » Tobias avait même retiré le tableau de son père pour dire vrai. Seules les personnes ayant eu un impacte ou ayant fait des choses extraordinaires méritait leur place sur cette cheminé, ce n’était certainement pas le cas de Thorfinn. Et pour ce qui était de lui, Tobias ne juger pas encore avoir réussi ce qu’il entreprenait et étant encore sur le chemin de la grandeur, il ne se jugeait pas encore près pour apparaitre sur cette cheminé. « Chez les Towsen nous avons pour tradition de mettre en honneur l’hors du commun, l’extraordinaire. Dans notre famille la banalité n’est pas appréciée. De ceux fait nous faisons honneur sur cette cheminé qu’à ce qu’il le mérite. Pour ma part je juge que je n’ai pas encore accomplis ce que j’avais à accomplir et mon père… » Tobias n’avait pas vraiment envie de parler de ses conflits familiaux avec une personne qui le détestait. Ses histoires avec son père était trop sensible pour qu’elle puisse être partagé avec quelqu’un qui pourrait potentiellement les retourner contre lui. « Disons qu’il a louper l’occasion de devenir quelqu’un. » S’il avait passé plus de temps à travailler et combattre pour sa famille et la Cause plutôt que de battre ses enfants, ils auraient eu sa place sur cette cheminé. Mais sa stupidité et sa violence l’avait emporté sur son ambition et Tobias savait qu’il avait fait le bon choix en retirant son portrait. Au moins la remarque de la jeune femme lui prouvait qu’elle avait bien un certain sens de l’observation et une certaine intelligence que le mangemort avait déjà soupçonné. Tobias avait toujours aimé l’esprit et les qualités intellectuelles de ses interlocuteurs. Pour lui il fallait passer par cette intelligence pour pouvoir devenir une personne hors du commun et accomplir ses rêves. Tobias devait avouer qu’il était bien content d’avoir pour futur épouse une femme avec de l’esprit. Ce n’était pas un critère pour la plupart des hommes de son statue mais pour lui c’était important, cela signifiait qu’il aurait du répondant, une personne à qui opposer ses idées et avec qui il pourrait débattre pour mieux avancer. Le jeune homme commença par répondre aux questions de la jeune femme sur sa vie et ses voyages. Et Tobias était un homme d’action, il aimait voyager et travailler. Jamais il ne rester sans rien faire et avait tendance à oublier de se reposer comme lui avait fait remarquer Darius. Mais c’était cette vie qui lui plaisait et il espérait la partager avec sa futur épouse. « Sisisi, je vais prendre quelque chose, je m’assurais juste que vous étiez à votre aise avant de prendre quelque chose. » Tobias fit revenir l’elfe pour lui commander un café. En temps normal il aurait pris un whisky mais craignait encore la réaction de la jeune femme. Et puis c’était mieux ainsi, Tobias devait faire attention à ne pas devenir un accro de la boisson, si cela arrivait Lexi le tuerait, il n’en avait aucun doute. Tobias écouta les explications de la jeune femme avec attention. Eponine était très dépendante de sa famille, ça il l’avait déjà remarqué. Tobias pris ses paroles comme une confessions. Le jeune homme se promis de l’emmener voyager avec lui, pour qu’elle puisse gouter un peu à cette liberté du voyage. Alors qu’il allait lui proposer son idée, Eponine revient d’attaque et devint cette fois beaucoup plus piquante. Tobias en resta bouche bée pendant quelques secondes. Il ne s’attendait pas du tout à une telle réaction, Eponine passait du tout au tout et était tout bonnement impossible à suivre. Le jeune homme finit par éclater d’un rire trop sincère. « Je vous avez bien dit que vous étiez amusante ! » Tobias avait un sacré égo et quand on le contrarié il avait tendance à s’énerver d’une autre manière qu’en allant complimenter les parents de celui qui osait lui manquait de respect. Devait-il lui dire que les personnes qui le contrarié finissait souvent à la morgue. Cela aurait put être prit comme une menace et Tobias n’avait aucune envie d’effrayer sa belle invitée. « Je pense que vous vous inquiétez pour très peu ma chère. Vous n’avez nullement touché mon égo au contraire je vous l’ai dit vous m’avez amusé. J’ai simplement vanté votre doux caractère à votre père, si on ne peut même plus complimenter sa fiancée où va le monde ! » Tobias était moqueur, mais elle l’avait bien cherché il n’allait pas non plus se laisser totalement faire face à cette jeune fille. Elle voulait jouer à celui qui irait le plus loin, elle ne savait pas où elle mettait les pieds, la pauvre. Tobias s’amusais de la situation, mais pour autant il n’allait pas laisser échapper une telle occasion. Eponine lui laissait une brèche et c’était le moment où jamais pour la faire parler. « Plus sérieusement, je n’ai nullement l’attention de vous contraindre ni même de tenir le compte de vos fait et geste ici vous êtes libre Eponine. Je ne m’attendais pas à ce que votre père vienne vous faire la leçon je dois l’avouer, mais voyez vous je n’aurais pas eu à partir maladroitement à la pèche à l’information si vous aviez joué franc-jeu avec moi. Je vois bien que quelque chose vous contrarie à mon sujet, je ne suis pas idiot. Peut-être serait-il mieux que l’on en parle au calme ici plutôt que je continue de mener l’enquête par moi-même quand pensait vous ? » Ce qui était amusant avec Eponine c’est que Tobias n’arrivait nullement à prévoir sa réaction. Celle-ci pourrait tout aussi bien l’envoyer paitre que de lui dire droit dans les yeux ses quatre vérités. Mais Tobias avait décidé d’abattre ses cartes, certes ce petit jeu l’amusait mais il ne voulait pas prendre le risque de coser des dégâts qui serait par la suite irréparable. Le jeune homme ne savait pas ce qu’avait Eponine contre lui, mais il pensait que cette rancune à son égard pourrait créer des tensions inutiles. Tobias pourrait régler le problème s’il savait de quoi il en jouer mais sans information il n pouvait rien faire d’autre que de rire face aux éclats de sa futur épouse.
Eponine & Tobias
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Mar 22 Déc - 16:21
Dans la gueule du loup
Tobi
Tu écoutas attentivement ton fiancé lorsqu’il répondit à ta question concernant les portraits de famille. Qu’aucune femme n’y figure ne t’étonnait guère. Les hautes sphères de la société restaient très misogynes et exposer les filles de la famille dans une pièce aussi centrale telle que le salon n’était pas recommandé. Il en allait de même pour ta famille. Il y avait bien des portraits représentant les duchesses ou les descendantes mais ils étaient tous placés dans des pièces plus intimes. Seuls les invités de marque pouvaient avoir accès à ces tableaux. En revanche, ce qui t’avait surprise, c’était bien l’absence de Tobias et de son père sur le mur. Bien entendu, chez les Vandwyck aussi il y avait des personnages qui avaient plus marqués que d’autres l’histoire familiale, mais également l’histoire des Pays-Bas. Néanmoins, tous les ducs que la famille étaient représentés. Tu trouvas la pratique des Towsen un peu étrange et radicale car cela revenait à sauter des générations, voire effacer une partie de l’histoire familiale. Néanmoins, tu ne fis aucune réflexion à ce sujet de contentant d’acquiescer. Ce n’était pas à toi de juger les traditions familiales des autres. Néanmoins, tu te demandais bien ce que le mangemort s’était fixé comme objectif pour atteindre l’apothéose. Tuer et torturer le plus de monde possible ? Enchaîner moldus et sang-impurs ? Régner sur un monde de terreur ? C’est quand tu t’apprêtas à lui poser la question quand l’elfe de maison arriva avec ton thé. Tu avais donc décidé qu’il s’agissait du bon moment pour changer de sujet, bien que tu gardas ton interrogation précédente dans un coin de ta tête.
Tu regardas avec bienveillance l’elfe tout craintif qui revenait à l’appel de son maître. Tu avais feint de ne pas voir le geste brusque du Towsen pour le chasser précédemment suite, probablement, à la sympathie que tu avais témoigné au petit serviteur. Tu t'étais donc contentée de laisser partir l'être asservi. Après la commande il repartit, une fois de plus, bien vite mais revint quelques instants plus tard avec une tasse de café. Tu pouvais, à présent, déguster ton thé sans la gêne d’être seule. Néanmoins, après ta réplique piquante, tu avais décidé de poser ta tasse sur la petite table près de toi. En effet, tu ne t’étais pas attendu à une telle réaction du mangemort : il riait aux éclats. Oui, clairement, il se foutait de toi. Tes sourcils se froncèrent instantanément tandis que tes mains se serraient entre-elles. Avec cet homme, toutes tes interprétations et tes réactions étaient faussées, c’était à un tel point que tu ne te reconnaissais pas par moment. Toi, la gentille et douce Eponine avait en fait un dragon en elle qui ne manquerait pas de sortir si ton fiancé continuait son petit manège. Tu te demandas d’ailleurs s’il n’était pas un peu demeuré sur les bords ? Feindre de ne pas savoir que ton père réagirait ainsi à ton égard était, pour toi, un énorme mensonge « Comme si vous ne saviez pas que mon père, le Duc réagirait ainsi. Un conseil, cher ami : la prochaine fois que vous prononcerez une phrase, tournez sept fois votre langue dans votre bouche, cela vous évitera bien des maladresses. » Bien sûr, ce n’était pas réellement un conseil, juste une leçon que tu lui donnais pour lui signifier à quel point son impolitesse te déplaisait.
Cependant, sa proposition de te confier à lui sur tes sentiments négatifs à son égard te prit de court. Bien sûr, tu aurais dû te douter que la question allait tomber un jour, mais tu ne t’attendais pas à ce qu’il ose immédiatement. Mais, en même temps, ne se doutait-il vraiment pas de la raison qui te poussait tant à le haïr ? « Alors, si vous n’êtes pas idiot, Monsieur Towsen, j’imagine que vous devez avoir une petite idée de ce qui me déplaît dans ce mariage. » Ton visage était redevenu aussi glacial qu’à ton arrivée, même plus. Tes yeux lui lançait des éclairs tandis que tes mains se tortillaient entre-elles à cause de la tension électrique qui régnait dans la grande pièce « J’imagine que l’accomplissement dont vous me faisiez part tantôt est à la hauteur de vos cruelles manœuvres. » Tu pris alors un air détaché et méprisant, toujours en gardant ton masque de froideur peint sur ton visage « Autant vous dire que votre réputation vous précède et que je n’ai nullement compris pourquoi mon père a porté son choix sur vous. » Voilà, l’essentiel était dit.
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Mer 23 Déc - 21:03
Dans la gueule du loup
Tobias avait cru qu’avec un peu de gentillesse et d’amabilité sa fiancée entendrait raison. Ou au moins qu’elle arrêterait de le haïr, alors même qu’il n’avait encore rien fait. Le mangemort ne pensait pouvoir être un mari parfait, car comme tout homme il avait ses faiblesses. Pourtant il avait bien l’intention de faire de son mieux pour rendre cette femme heureuse dans la mesure du possible. Bien sûr son travail devait être sa priorité mais Tobias se pensait capable d’assurer le bien être de la belle Eponine. D’autant plus que maintenant sa sœur grandissait et qu’il avait de moins en moins besoin de garder un œil sur elle. Tobias fit même l’effort de rappeler l’elfe de maison pour qu’il lui serve un café. Il n’était pas un accro de cette boisson mais il sentait que sa fiancée tenait à ne pas boire seule. Tobias ne prit nullement mal sa remarque, au contraire c’était à ses yeux une marque de considération que de vouloir boire avec lui. Après qu’ils fussent tout deux bien installé, la discussion dériva sur un sujet fort intéressant pour le jeune homme. Il crut même que la jeune femme serait intéressée par un potentiel voyage. Tobias se promit même à se moment-là de faire découvrir un peu le monde à cette jeune femme enfermé dans sa bulle. Alors que leur discussion lui semblait presque agréable, bien que la jeune femme fût toujours aussi froide et distante, celle-ci se mit sans signe avant-coureur à s’énerver contre son fiancé. Le jeune homme commençait à se demander si elle n’avait pas un grain. Ou alors elle était à la fois très susceptible et dénué d’humour. La réaction de Tobias fut d’abord de rire de cette situation qui à ses yeux étaient plutôt divertissante. Mais Eponine n’avait vraiment pas l’air de vouloir en démordre. Qu’avait-il bien put lui faire son père pour qu’elle prenne les choses autant à cœur. Il ne la battait tout de même pas ? Tobias se promis de garder cette idée en tête quand il lui parlera les fois prochaines, il était hors de question que l’on violente sa fiancé, père ou pas. Mais au fond il doutait fort que ce fut le cas, le Duc de Vandwyck n’avait pas l’air du genre d’homme à s’adonner à la violence et encore moins envers les femmes, tout du moins il savait pertinemment que l’on pouvait être très vite trompé sur ce genre de chose. « Vous êtes d’un susceptible ! Je suis en mon droit de discuter tranquillement avec votre père sans me soucier de savoir si oui ou non, vous savez il y a des choses plus graves dans les vies qu’un petit sermon de son père vous ne pensait pas ? » Tobias perdait petit à petit son ton plein d’humour. Cette Eponine était loin de la jeune femme douce et sympathique qu’on lui avait décrite et il était persuadé que son comportement cachait quelque chose. Le jeune homme n’avait pas dans un premier temps eu l’intention d’aborder le sujet de façon aussi directe. Mais Eponine n’y allait pas non plus par quatre chemins et quand elle lui tendit une perche aussi grosse que la discussion qu’il eu avec le Duc, Tobias saisit l’occasion. Face à sa réponse, le jeune homme perdit très vite sa bonne humeur. Alors c’était donc ça le problème ? Sa fiancée était une anti-mangemort et peut-être même une partisante de l’Ordre du Phenix. Depuis qu’il c’était investit dans la cause, Tobias était persuadé du bien fondé de son combat. A ses yeux chaque mort, chaque torture était justifiée. Il n’avait d’autre choix que de se battre de ses idéaux. Sans quoi les moldus asserviront les sorciers et continueront à détruire le monde comme il le faisait déjà. Leur nature était sombre et destructif et les laissaient au pouvoir était pour lui très dangereux. Bien entendu il ne voulait pas forcément leur extermination complète. Il avait conscience qu’individuellement il n’était pas tous mauvais, mais quand on leur donnait le pouvoir, quand ils étaient en groupe il détruisait. Les sorciers aux étaient née pour diriger et Tobias avait la ferme attention de rétablir cet ordre. Bien sûr il comprenait que sa fiancée ne veuille pas le suivre dans cette aventure, c’était dangereux et aussi dur à porter. Mais il refusait qu’elle le prenne de haut, pendant que lui faisait la guerre. Tobias risquait sa vie pour protéger les sorciers, il se battait contre le Blood Circle et avait failli y passer plus d’une fois et pour ses frères morts et blesser il refuser que on l’insulte de la sorte. Ce n’était pas comme-ci elle avait pris le temps d’aborder le sujet gentiment, nan elle le regard du haut de son insuffisante et le regard emplis de mépris. Tobias ne supportait pas qu’on le prenne de haut, pas après tout ce qu’il avait fait. « Je ne sais pas ce que vous vous imaginez Eponine, assise sur votre chaise à juger le monde entier, mais sachez que certaine personne fait la guerre en ce moment. Que pendant que vous buvez votre thé à répéter au monde entier que vous êtes la plus intelligente et que vous avez tout compris au monde des enfants, se font torturer. Je me doute que vous ne savez pas grand-chose de toute cela, car je ne vous ai pas vu lors de l’attaque de l’institut. Mais les moldus font des choses horribles et que si on est obligé de vive dans ce beau pays qu’est l’Angleterre nos enfants, nos femmes et nos frères, se font tuer. » Tobias marqua une pause il devait se contenir, après tout c’était lui qui lui avait demandé qu’elle se confie sur le sujet. D’un ton moins cru et un peu plus compréhensible. « Alors oui, j’ai choisi de me battre sur ses gens et oui ça me met dans des situations où je faisais des choses qui vous déplaise mais voyez-vous j’ai fais le choix de me salir un peu les mains dans l’espoir que des gens comme vous… » Tobias montra la jeune femme avec insistance « vous pussiez dormir sur vos deux épaules. » Ce n’était pas la première fois que on lui reprochait son allégeance pourtant Tobias prenait assez mal le fait que Eponine lui fasse ses remarques avec autant de mépris. A la rigueur elle aurait fait partie de l’Ordre du Phénix, Tobias aurait put accepter les critiques, eux aussi d’une certaine manière il se battait dans cette guerre. Certes il n’allait pas jusqu’à sacrifier leur âme comme le faisait les mangemorts mais au moins il se battait. « Oui mon objectif et bien de sauver et protéger la population sorcière et je n’en suis pas le moins du monde désolé. » Alors qu’Eponine ne faisait rien d’autre que de critiquer du haut de son château sans rien pour autant rien faire pour améliorer les choses. Et puis Tobias devait avouer qu’il était aussi un peu déçu, il commençait à apprécier l’esprit de la jeune fille, mais Eponine était emplis de préjugé et d’insuffisance. « Pour répondre à vos questionnements, peut-être que votre père m’a choisi, parce qu’il s’est rendu-compte à qu’elle point sa petite fille était prétentieuse et hautaine et que ça ne lui ferait pas de mal de sortir de son monde de lutin. » Tobias regretta aussitôt sa réplique, c’était vexant et méchant. En tant que futur fiancé il se devait d’être respectueux. Mais Eponine ne l’était pas le moins du monde et oui, il avait été blessé. Tobias avait essayé d’être aimable et c’était même projeté à lui faire visiter un peu le monde, lui offrir une vie sans pression et libre. Mais elle ne faisait que le mépriser pour son combat, sa Cause ce pourquoi il avait sacrifié son âme.
Eponine & Tobias
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Sam 26 Déc - 17:30
Dans la gueule du loup
Tobi
Immobile et tendue comme une statue de glace, tu regardas le Towsen se décomposer au fur et à mesure de tes paroles. Il faisait moins le malin maintenant, à se moquer de toi impunément. Néanmoins, tu ne pouvais t’empêcher de bouillonner intérieurement. Cet homme te faisait perdre ton calme pourtant légendaire. Avec lui, rien ne passait : ni sa fausse amabilité, ni son humour douteux, ni ses manières forcées. Tu le détestais. Si tu l’avais rencontré dans un autre contexte, peut-être aurais-tu été moins virulente à son égard, mais tu étais fiancé à cet homme qui ne représentait en rien tes valeurs. En effet, tu avais été élevée au dessus de tout cela, que ce soit mangemorts ou Ordre du Phénix (quoique quelqu’un de l’Ordre du Phénix aurait moins fait tâche, sans doute). Les Vandwyck ne s’occupaient pas de la guerre. Il s’agissait plutôt de quelque chose qu’ils déploraient. Ils déploraient que le monde en soit arrivé là au XXIe siècle. Un monde que tout le monde jugeait plus évolué, mais en réalité il était semblable à celui d’hier (ce qui était ridicule comme raisonnement puisqu’ils appliquaient des traditions vieilles de quelques siècles comme le mariage arrangé). Certains de tes ancêtres avaient participés à des guerres, avaient rejoint des causes au fil des siècles, des causes qu’ils croyaient justes. Aujourd’hui, ta famille ne se mêlait plus de cela. Cela n’était pas bon pour la réputation, ni pour les affaires, les Vandwyck étaient censés avoir appris de leurs erreurs passées : la guerre n’avait jamais rien apporté de bon. Néanmoins, ton père n’avait-il pas fait un pas vers un camp en te fiançant à un mangemort ? C’est pourtant lui qui avait mis un point d’honneur à vous élever au-dessus de tout cela. C’est d’ailleurs dans cette optique que tu ne répondis pas aux provocations du Towsen. Oui, tu étais plus intelligente que lui, tu en étais persuadée. Mais tu n’aimais pas son ironie. Tu n’aimais qu’il te reproche d’être absente des conflits. Il devait pourtant se douter qu’il ne s’agissait nullement de ta place, ni de ta patrie d’ailleurs.
« Pardon ?! Etes-vous en train d’essayer de me faire croire que les mangemorts sont des bons samaritains ? Que vous-même êtes un saint ? » Là c’en était trop. A présent, toi aussi tu riais, mais d’un rire jaune, sans chaleur. Tu ne pouvais pas écouter ses salades une minute de plus. Cependant, la bienséance voulait que tu restes là. Tu essayais tant bien que mal de te ressaisir : on ne t’avait pas élevée pour être impolie et partir en plein échange – aussi désagréable soit-il – aurait été très mal vu. Néanmoins, tu sentais la mayonnaise monter en toi « Oh mais je dormais très bien jusqu’à ce que j’apprenne être promise à un assassin. » Tu avais mis tout ton dégoût dans ce dernier mot. C’était bien ce qu’il était après tout : un assassin. Et auprès de lui, tu étais persuadée être promise à une vie de malheurs. Comment cela pouvait-il en être autrement ? Comment pouvais-tu vivre heureuse avec une telle personne ? Il n’avait rien du prince charmant que tu avais tant idéalisé étant enfant. Il n’avait rien de noble et il n’y avait rien de bon en lui. A cet instant précis, tu croyais ton jugement définitif « Vous ne protégez pas la population sorcière. Vous servez vos propres intérêts. C’est à cause de personnes comme vous que les moldus haïssent les sorciers. » Jamais tu n’avais montré aussi ouvertement cette opinion que tu avais. Jamais tu ne donnais ton avis sur cette guerre : ce n’était pas ton rôle. Mais ce jour-là, tu n’avais pas su garder le contrôle de toi-même. Pourtant, jamais tu n’avais autant perdu le contrôle. Pourquoi cet homme avait un tel effet sur ton comportement ?
Le ton monta encore d’un cran lorsqu’il t’insulta comme personne ne l’avait fait auparavant. Jamais personne, même les plus odieux personnages de Poudlard n’avaient osé proférer de telles horreurs en face de toi « Comment osez-vous ?! » A présent, tu avais les larmes aux yeux à cause de l’énervement. Et, bizarrement, il avait réussi à te mettre le doute sur ta propre personne. Tu savais pourtant ce que tu valais, mais si ton regard avait été biaisé tout ce temps ? A présent, tu étais réduite à une petite fille idiote et pourrie gâtée qui n’avait pas les armes nécessaires pour parler de ces choses qui la dépassent puisqu’elle vit déconnectée de la réalité. Tu te pinças les lèvres pour éviter de verser des larmes devant lui : tu ne lui donnerais certainement pas cette satisfaction « Je n’aurais jamais dû vous proposer cette rencontre. » Avais-tu eu le choix cependant ? Non. Mais ton entêtement t’avait poussé à le rencontrer ici, dans son manoir. Peut-être cela aurait eu un tout autre impact dans un lieu plus neutre ? Au fond, tu n’en étais pas sûre, cela aurait forcément éclaté un jour ou l’autre. Et à présent que le mal était fait, tu t’en voulais d’avoir lancé les hostilités. Tu te levas alors brusquement, mais toujours avec une certaine élégance et tu lui fis une sorte de révérence tout en le méprisant plus que jamais et en évitant son regard si déstabilisant « Je vous souhaite une bonne fin de journée, monsieur Towsen. » Sans plus tarder, tu te dirigeas avec empressement vers la sortie, oubliant même tes affaires. Tu étouffais, tu allais exploser si tu ne prenais pas l’air. Tu sortis donc par la porte d’entrée, d’un pas pressé et, une fois engagée dans l’allée, tu laissas tes larmes rouler le long de tes joues s'étant empourprées et tu regardas tes mains tremblant d’énervement.
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Sam 26 Déc - 20:37
Dans la gueule du loup
Mais quelle peste ! Tobias pouvait comprendre que l’on puisse avec des désaccords sur ce sujet mais qu’une personne que Eponine venait lui faire la leçon c’était insupportable. D’autant plus que dans les manières ils n’étaient pas très loin des mangemorts. Tobias savait parfaitement ce qui était arrivé à Toni et comment les Vandwyck la traitait, Eponine ne sortait pas du lot. D’autant plus que la jeune fille n’avait rien d’une rebelle, à part faire la grande devant son futur fiancé elle ne faisait pas la fière face à son père. Le jeune homme n’était pas d’un naturel conflictuel, surtout avec des personnes qu’il jugeait comme son égal, mais il ne supportait pas que Eponine le prenne de haut. Lui qui faisait tout pour que les choses se passent bien, il ne pouvait accepter qu’elle le méprise. Lui qui faisait tout pour gagner le respect du monde sorcier, ce n’était pas une gamine arrogante qui allait remettre tout ses efforts en cause. Il avait essayer d’être poli, d’être drôle et d’être même un peu romantique (en tout cas il avait prévu de l’être) mais la jeune femme continuait de le prendre de haut. Tobias pensait que Eponine était tout simplement une peste arrogante, qui mépriser les Towsen qu’elle ne jugeait pas assez bien pour elle. Comme si, ils n’étaient pas assez nobles, qu’il ne possédait pas de titre assez élever pour plaire à la jeune femme. Mais Tobias n’avait pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds, il savait ce qu’il valait, lui et sa famille, ce n’était pas une petite garce qui allait tout remettre en question. « Vous êtes d’une hypocrisie ! Vous parlez du respect des moldus, mais je sais comment vous traitez ce qui se métisse. Mais je parie que vous offrez le même mépris à votre cousine qu’à moi-même ? Vous vous croyez supérieur au monde entier, mais vous ne comprenez rien. Vous êtes juste lâche, vous avez peur de ne pas pouvoir vous regarder dans le miroir, vous avez peur que l’on pense de vous ce que vous pensez de moi. Mais la vérité c’est que vous ne valez pas mieux, que sur votre toit vous appliquez les mêmes lois que ceux des mangemorts. » Tobias était remonté, il ne supportait pas le tier de ce que lui disait la jeune femme, elle était d’une arrogance, c’était une caricature de la petite princesse qui avait été couvé et complimenté toute sa vie. Le jeune homme en avait oublié la bienséance, il voulait qu’elle arrête de l’insulter, qu’elle arrête de le prendre de haut. «Mes propres intérêts vraiment ? C’est vrai que c’est vachement utile d’être un assassin comme vous dites, c’est le rêve de tout enfant ! » Elle était d’une mauvaise foi sans pareil. Toute ses paroles étaient dénuées de logique, Eponine cherchait des excuses là où il n’y en avait pas. Par colère Tobias finit par lâcher des paroles bien dur à la jeune femme, chose qu’il regretta immédiatement. L’insulter, même s’il pensait ce qu’il avait dis était juste inutile. Mais il avait eu comme une envie soudaine de lui mettre la réalité sous les yeux, pour lui montrer à quel point elle était saute. C’était idiot et face à la réaction de la jeune femme Tobias descendit d’un seul coup : il n’aurait pas dû s’emporter. Alors qu’il voyait les yeux de sa fiancée s’humidifier Tobias ne savait pas comment réagir, mais il ne voulait pas la laisser partir, ils ne pouvaient pas rester comme ça. « Non, ne partez pas. » Mais la jeune femme ne l’écouta pas, sans même prendre ses affaires elle quitta précipitamment le manoir. Tobias était encore une fois totalement perdu face aux réactions de la jeune femme. Il ne la comprenait pas. Certes le mangemort avait été trop loin dans ses paroles, sa tirade n’avait eu d’autre but que de la vexé et c’était une réaction peu mature de sa part. Mais Eponine le déstabilisait totalement, il n’arrivait pas à comprendre sur quel pied il devait danser, comment il devait se comporter avec elle. Pourtant il était d’un naturel charismatique et arrivait la plupart du temps à charmer les personnes sans avoir à faire d’effort. Mais pour cela il avait besoin de cerner la personne qu’il avait en face de lui, chose qu’il n’arrivait absolument pas à faire avec Eponine. Cette image de petite fille arrogante détenait fortement avec celle qui remerciait avec tendresse les elfes de maison. Il était difficile de croire que c’était la même personne et pourtant, c’était belle et bien Eponine qui en moins d’un quart d’heure était passé du coq à l’âne. Mais cela ne pardonnait nullement son comportement, Tobias devait arriver à garder son calme, il ne voulait pas de mal à la jeune femme, malgré tout ce qu’elle lui avait dit. Le jeune homme finit par aller rejoindre la Eponine. Il ne pouvait pas la laisser partir dans cet état. Alors qu’il arriva sur le pas de la porte, il vit Eponine en larme les mains tremblantes. Tobias n’avait pas imaginé que ses paroles puissent la mettre dans un état pareil et il était tout penaud, derrière la jeune femme qui clairement était au bout du rouleau. « Eponine, cela ne mérite pas que vous vous mettiez dans cet état. » Tobias ne ce n’était pas annoncé, mais elle devait bien se douter qu’il la suivrait. « Je suis désolé, je n’aurais pas dû vous dire de tel chose. » Ses excuses étaient parfaitement sincères, ce qui était plutôt rare avec lui. « Je comprend que cette histoire vous mette mal Eponine, mais sachez que je suis sincère quand je vous dis que j’agis pour le plus grand bien. J’ai été grandement déstabilisé par votre réaction, enfaite je suis déstabilisé par l’ensemble de vos réactions. Mais cela ne justifie pas mes paroles trop dures et j’en suis sincèrement désolée. » Tobias s’attendait à se faire une nouvelle fois envoyer paitre mais tempi, il ne pouvait pas la laisser en larme sur le pas de sa porte. Il s’approcha prudemment de la jeune femme avant de lui poser une main sur l’épaule. Il se doutait que ce n’était pas la chose la plus réconfortante à faire mais au moins il marquait son intention. « Ne partez pas. Nous reparlerons de tout cela calmement si vous le souhaitez aujourd’hui ou une fois prochaine. Je vous promets de rester calme, mais rentrez, je vous en prie. »
Eponine & Tobias
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Sam 26 Déc - 22:58
Dans la gueule du loup
Tobi
Tu ignorais réellement quelle mouche t’avait piqué, mais elle ne t’avait pas loupé en tout cas ! Tu étais dans tous tes états et quels états ! Des états qui te rendaient minable. Oui, c’est comme cela que tu te sentais. Divers sentiments te traversaient : colère, frustration, culpabilité, honte. Tous négatifs. Et par-dessus le marché, ton fiancé eut la décence de quelque chose : celle de te rattraper. Tu aurais pourtant mis ta main à coupé qu’il n’aurait pas pris cette option, surtout après l’avoir injurié sous son propre toit. Tu n’avais pas envie qu’il te voit ainsi, dans cet état de faiblesse, mais tu n’avais pas vraiment le choix. A présent, tu te devais d’assumer tes actes et d’accepter la main qu’il te tendait. Alors, tu te retournas vers lui, n’osant pas croiser ton regard ayant bien trop honte de ton état. Sans l’interrompre, mais en secouant ta tête de gauche à droite, tu écoutas attentivement ses excuses. C’était plutôt un acte inattendu de sa part : tu l’avais tellement diabolisé que tu ne le croyais pas capable de montrer de la compassion. Un tout léger sourire vint se peindre sur tes lèvres, tandis qu’une nouvelle flopée de larmes roulèrent le long de tes joues. A vrai dire, tu avais aimé à cet instant sa sincérité (pas celle justifiant ses agissements, mais celle concernant tes réactions inédites), car oui, tu l’avais bien décelée. Ainsi, il n’arrivait pas à te cerner. Voilà qui n’allait pas arranger tes affaires puisque tu ne les comprenais pas également. Pourquoi cet homme te faisait-il tant d’effet ? Tu étais pourtant la reine de la retenue, de la patience, des bonnes manières. Mais la seule présence du Towsen fichait en l’air tous ces préceptes que l’on t’avait enseignés.
Finalement, tu décidas de balayer ses excuses de ta main et tu cherchas tes mots. Dans cette situation, il était temps d’appliquer tes propres conseils. Bien réfléchir à ce que tu allais dire. Devais-tu la jouer plutôt mater dolorosa ou grosse dure ? Pourquoi ne pas essayer de trouver un juste milieu ? En étais-tu capable à ce moment précis ? « Non Tobias… C’est… » Tu fis une pause, il s’agissait de la première fois que tu l’appelais par son prénom. Tu te raclas simplement la gorge et tentas de reprendre ta réplique « C’est moi qui m’excuse. Je n’aurais jamais dû vous parler sur ce ton. J-Je ne sais pas ce qui m’a pris. » Tu aurais pu continuer en lui disant que seul lui éveillait en toi cet aspect de ta personne, mais tu doutais que cela soit judicieux. Autant ne pas le vexer et de faire réellement un effort cette fois. L’abcès était percé après tout. Vous ne pouviez que faire mieux des deux côtés.
Néanmoins, tu te tendis presque instinctivement tout en te reculant lorsqu’il se rapprocha de toi et qu’il posa sa main sur ton épaule. Tu regardas cette dernière, tes dernières larmes tombant dessus. Ta première pensée fut ton désir de retirer cette mimine un peu trop envahissante à ton goût. Néanmoins, tu choisis un autre chemin, tentant ainsi quelque chose d’inédit : un contact de ta propre initiative, le premier depuis votre rencontre. Ainsi, tu caressas sa main de façon à essuyer tes quelques larmes qui s’étaient déposées dessus puis tu décidas de la laisser sur la sienne. Tu finis par croiser son regard et hochas la tête, esquissant un nouveau sourire timide, pour lui signifier que tu acceptais de rentrer avec lui dans le manoir que tu avais quitté si précipitamment. Tu le suivis donc docilement et tu décidas, cette fois, de t’assoir avec lui sur le canapé. En effet, le siège était plus proche, tes jambes étaient un peu flageolantes après toutes ces puissantes émotions. Mais il se trouvait également que tu culpabilisais affreusement. C’était un nouveau pas vers lui, en moins de cinq minutes. C’était le jour et la nuit par rapport à tout à l’heure, mais malgré cette culpabilité qui te restait en travers de la gorge, tu étais contente d’avoir retrouvé un certain calme. Tu essuyas doucement tes joues avec la paume de ta main droite, tu te sentais ridicule « Je dois avoir une mine affreuse à présent. » Un petit rire nerveux s’échappa de ta bouche tendis que tu osas, une nouvelle fois, poser tes yeux sur lui. C’était encore un exercice difficile cependant. Son regard te faisait perdre tous tes moyens, c’est d’ailleurs en partie pour cela que tu avais été si en colère car cela t’agaçait. Néanmoins, il était notable que ton visage s’était considérablement adoucit. Tu étais, à présent, toute penaude et une seule idée trottait dans ton esprit : racheter ton odieuse conduite. Après tout, si Papa apprenait cet incident, tu doutais qu’il pourrait te pardonner.
Tu restas quelques minutes sans dire un mot. Tu te contentais de l’observer, toujours avec une certaine nervosité qui faisait que ton cœur s’emballait. Tu détaillas son visage, ses traits, essayant de déchiffrer ses pensées. Il devait sûrement penser que tu étais une hystérique, idiote et lunatique. En plus, Papa avait dû te décrire comme tu étais habituellement : douce, calme et policée. Et surtout, tu étais quelqu’un qui avait la capacité de cacher ses failles et ses émotions. Cette fois-ci fût l’un des rares moments de ta vie où tu avais totalement perdu le contrôle et tu n’en serais jamais assez désolée envers le Towsen, mais également envers toi-même « Je n’ai pas vraiment l’habitude de perdre ainsi le contrôle. Vous disiez tout à l’heure que je vous déstabilise et bien… c’est réciproque. J’en suis sincèrement navrée. » A présent, tu avais bien trop exposé tes émotions pour ne pas tenter de les expliquer. Une tâche bien ardue lorsque l’on n’arrive pas à comprendre soi-même des sentiments et des émotions jusqu’alors presque inconnus.
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Dim 27 Déc - 17:07
Dans la gueule du loup
Tobias n’aurait pas dû s’énerver. Même si les paroles de sa fiancée avaient été dur, même si son ton emplis de mépris était injustifié, le jeune homme n’aurait pas dû la blesser volontairement. Lui qui était d’un naturel charmant avec les femmes, ce n’était pas son genre d’être ainsi agressif. Mais les paroles de cette chère l’avait vexé. Tout d’abord parce qu’il ne les comprenait pas : comment une sang-pure qui suivait les traditions à la lettre pouvait tant haïr les mangemorts alors qu’elle-même appliquait leur loi ? Tobias avait pris cela comme une preuve d’arrogance et de mépris envers le reste du monde. En plus de cela, le jeune homme avait ressenti une profonde déception face aux idées qu’évoquer la jeune femme. Quand il avait remarqué sa finesse d’esprit et son intelligence, le jeune homme avait espérer avoir une femme avec qui il pourrait parler, discuter et même être soutenu dans son entreprise et voir cette intelligence au service de l’insuffisance et des préjugés. Toujours est-il que cette façade que venait de lui montrer la jeune femme détenait avec l’Eponine pleurante qu’il avait devant lui. Tobias aurait pu penser qu’elle faisait semblant pour le faire culpabiliser, mais sans pourtant il était persuadé que ce n’était pas le cas. A cet instant précis la jeune Eponine lui semblait d’une douceur qu’il n’avait pas soupçonné auparavant. La voir pleurer ainsi déstabilisait grandement le jeune homme. Eponine qui lui avait parue alors froide et sans émotion, explosait alors tel un volcan. Jouait-elle un rôle avec lui ? Faisait-elle semblant d’être la femme froide et désagréable qu’elle renvoyait ? Ou bien alors était ce une autre façade de sa personnalité ? Tobias était complétement perdu, mais ce dont il était sûr c’est qu’il ne pouvait pas la laisser dans cet état.
Le regard baisser Eponine écoutait ses excuses. Tobias s’avoua incapable de savoir si la jeune femme allait l’envoyer paitre ou accepter ses excuses. Finalement elle fondit en larme. Mais le jeune homme vu à son petit sourire qu’elle le pardonnait ou tout du moins ne refuser pas la main qu’il lui tendait. Tobias rendit son sourire avec douceur et tendresse. Il ne voulait pas qu’elle puisse croire que le jeune homme se moquait une nouvelle fois d’elle, alors qu’il essayer juste de régler les choses. Pourtant le mangemort ne s’attendit pas à ce que Eponine lui rende ses excuses. Elle qui avait l’air si sûr d’elle lors de leur échange houleux. Mais Tobias qu’elle pensait sûrement la même chose des siennes : tout deux c’étaient laissé emporter plus que nécessaire. « Ce n’est pas grave Eponine je ne vous en veux pas. » A cette instant précis Tobias s’en voulait de s’être emporter jusqu’à faire pleurer la jeune fille, n’importe ce qu’elle avait put dire, il ne devait pas la mettre dans cet état, il s’y refuser, Tobias ne serait pas ce genre de mari.
Il se risqua alors à poser une main sur l’épaule d’Eponine. Ce n’était pas grand-chose mais au moins ça montrer son intention. Tobias aurait préféré lui sécher les larmes, lui-même, geste qui aurait-été beaucoup plus significatif. Mais le mangemort se retient et il consta qu’il eu bien fait quand il sentit la jeune femme se tendre à son contact. Pourtant il ne retira pas sa main, laissant les larmes ne de la jeune femme s’écraser sur sa main. Eponine vint alors doucement essuyer les larmes sur la main du mangemort. Tobias ne put s’empêcher de remarquer que c’était la première fois qu’elle venait à la toucher ainsi. Cela faisait deux familiarités ci on peut dire ainsi, qu’elle lui offrait en moins lors de cette discussion. La jeune femme finit par lever les yeux, vers Tobias, la main toujours sur celle du mangemort. Et même si son visage avait l’air bien plus joyeux, Tobias ressentit une nouvelle fois de la culpabilité face aux yeux embué de la jeune femme. Il se promit de ne plus oublier l’âme sensible que cacher cette dame de glace.
Alors que celle-ci venait enfin d’obtempérer, Tobias la ramener doucement à l’intérieur, prenant soin de l’escorter aux vu de sa fébrilité. Il n’avait pas l’habitude d’être au petit soin avec les gens. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu à se sentir responsable d’une femme de cette façon. En réalité depuis Toni, Tobias n’avait pas eu de vraie relation sérieuse. Et il venait de se rendre compte que Eponine devait être considéré comme l’une d’entre elle. Même si c’était un mariage arrangé et politique, cette femme avait des sentiments à prendre en considération, d’autant plus que Tobias n’avait pas supporter la blesser. C’était assez étrange d’ailleurs, lui qui avait l’habitude de lancer ses répliques cinglantes, que se soit lors d’un simple conflit ou lors d’un interrogatoire. Mais le fait que Eponine allait passer le restant de sa vie avec lui, le remuait plus qu’il ne se l’avouer.
Une fois arrivé dans le salon, la jeune femme s’assit sur le canapé, chose que ne manqua pa de remarquer Tobias. Doucement il vint s’assoir à côté d’elle sans dire un mot. Il ne savait pas comment réagir, jamais le jeune homme ne s’excuser après un conflit. De manière général il s’excusait très peu, jugeant que ses paroles étaient toujours méritées mais cette fois c’était différent, pour une fois il ressentait de la culpabilité et il en était sincèrement navré. Eponine pris la première fois la parole, pour dire ce qui lui sembla être un vrai truc de femme. « Moi je vous trouve toujours aussi magnifique. » Certes elle était moins apprêtée et son maquillage avait un peu coulé, ses yeux était rouge et humide, ça ne lui donnait certainement pas bonne allure. Mais la jeune femme avait une beauté naturelle qui n’était pas affecté par son état. De plus Tobias espérait la charmer un peu avec ses belles paroles.
Après cela ce fut au tour du silence de faire sa place. Eponine observait le mangemort comme-ci elle le voyait pour la première fois ce qui n’était pas forcément faux. Eponine avait toujours éviter son regard jusqu’à présent. Tobias n’avait pas envie de le rompre, il jugeait que vu la situation, il était plus sage de laisser la jeune femme parler au moment où elle le désirait. Ce qu’elle finit par faire au bout de quelques minutes. Au moins c’était rassurant de savoir qu’elle n’avait pas autant l’habitude de changer de façade en un rien de temps. Aux personnes d’exception des réactions d’exceptions ! » Tobias essaya de la faire sourire un peu, qu’elle cesse de culpabiliser de cette façon. « Mais n’ayez crainte ma chère, tout ceci s’arrangera avec le temps, nous finirons par nous comprendre mutuellement vous verrez, il faut juste que nous prenions le temps de nous connaître tranquillement. » Tobias était bien content de voir sa fiancée se radoucir petit à petit. Peut-être qu’elle garder ses pensées vis-vis des activités du mangemort en elle et qu’en avoir parlé, bien que de façon très houleuse allait lui permettre de se détendre un peu en sa présence. En tout cas Tobias l’espérait grandement, il n’avait pas envie de vivre avec une femme qu’il le détestait, il était déjà assez haï comme ça, il n’avait pas besoin d’une personne de plus à la liste.
Eponine & Tobias
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Lun 28 Déc - 18:08
Dans la gueule du loup
Tobi
Petit à petit, tu sentais ton corps se détendre et ton cœur se calmer. Tu entrepris une bonne respiration pour bien te remettre de tes émotions et tu essuyas tes joues humides avec la paume de ta main. Tu finis par le regarder, le détailler comme tu ne l’avais jamais fait auparavant. Tu ne pensais à rien, tu étais juste concentrée sur ta respiration et sur les traits de son visage qui semblaient s’être, eux-aussi détendu. Tu devais reconnaître qu’il avait une présence, un charisme naturel que tu cherchais absolument à nier jusque là. Tu repensas au week-end précédent, celui de votre rencontre. Tu te rappelas l’élégance dont il était capable, une élégance que tu avais refusée de juger à sa juste valeur. Tu l’avais dénigré, le trouvant tout de suite grossier. Grossier car il avait osé se moquer de toi. Peut-être pas en mal, mais toujours est-il que tu avais décidé de partir du mauvais pied avec lui. Tu n’avais pas digéré ce que tu assimilais à une trahison. La trahison de Papa. Tu avais pourtant été une fille exemplaire, un modèle pour toute petite fille qui se respecte. Un modèle pour toute jeune femme. Il le savait et il avait pourtant choisit de gâcher ton potentiel. Au fond, le Towsen n’y était pour rien, mais c’est lui qui payait pour les choix du patriarche Vandwyck. Choix qu’ils avaient fait à deux ceci-dit puisque tu avais ouïe dire que les négociations avaient été menées avec Tobias et lui seul. Une chose que tu avais eu du mal à comprendre également car il n’était pas le chef de sa famille, ce n’était donc pas à lui que revenait le droit d’engager son parti. A vrai dire, il y avait beaucoup de choses que tu ne comprenais pas dans cette affaire et cela ne faisait que renforcer ta frustration.
Magnifique ? Tu étais habituée aux compliments et tout le tralala dans ton monde, sûrement que le mangemort voulait gagner des points en exagérant ses paroles. Car, tu savais qu’il exagérait. Non pas que tu doutais de ta beauté, tu savais ce qu’elle valait, mais jamais tu ne t’en serais vantée. Mais, de là dire que tu étais magnifique alors que tes yeux devaient être rougis avec quelques débordement de mascara et autres désagréments dû aux larmes, c’était un mensonge. Néanmoins, tu ne fis pas de vague. A présent, tu t’étais calmée. Sûrement le trop plein d’émotions qui n’avait fait que t’adoucir en éclatant une bonne fois pour toute. Tu étais simplement gênée par ses paroles flatteuses, ne sachant pas sur quel pied danser. Pourtant, tu savais accepter les compliments, mais venant de cet homme, il y avait toujours quelque chose qui t’embarrassait. C’est d’ailleurs pour cela que tous ses compliments, depuis que vous vous étiez rencontrés, avaient été directement jetés dans les oubliettes de ton mépris. Tu te contentas donc d’un « Merci. » presque timide et tu détournas les yeux de lui. Tu repris un air fuyant, remettant l’une de tes mèches en place puis en fixant un point dans la pièce.
Arriveriez-vous vraiment à vous comprendre ? Lui semblait persuadé de la chose. Toi, tu n’en étais pas sûre. Mais quel genre d’idiote serais-tu si tu ne lui laissais pas le bénéfice du doute ? Depuis le début, tu t’étais concentrée sur toi, ce que tu voulais, ce que tu n’avais pas. Il avait raison, quand il disait plus tôt que tu étais prétentieuse, une vraie petite princesse. Mais c’est ce que tu étais au fond. Seulement, tu n’avais jamais eu à te comporter comme tel jusqu’à présent. Tu n’avais pas eu besoin de d’auto-centrer car tu n’avais pas eu affaire à un problème d’égo, d’orgueil, d’amour-propre. La trahison de Papa t’avait fait douter sur ta propre personne, tu t’étais sentie vendue par l’homme que tu respectais et aimais le plus (après ton frère bien sûr). Il fallait à présent que tu reprennes pied. Même si ce mariage ne te plaisait pas, tu ne pouvais pas y échapper. C’était un fait. Il fallait donc que tu acceptes ce fait et cela commençait par une petite graine que tu comptais, cette fois, bien semer dans la tête du Towsen « Permettez-moi de l’être, inquiète. Comprenez bien que si Papa avait connaissance de mon attitude aujourd’hui… Oh, je n’ose même pas imaginer à quel point il serait déçu. » Bien que ton cher Papa t’ai trahie, il n’en restait pas moins que son avis comptait toujours. Seule la confiance que tu avais mise en lui avait été durement ébranlée. Tu avais été élevée dans le but d’être la fille parfaite, dans le but de faire un bon mariage et de satisfaire ton époux et tout cela pour faire honneur à ta famille. En ayant eu ce comportement exécrable, tu avais failli à ta tâche.
Il fallait à tous prix que tu redeviennes toi : la douce et obéissante Eponine. Celle qui ne jugeait pas plus que de raison, qui se mettait à la place des personnes pour les comprendre. C’est d’ailleurs ce qu’il fallait que tu fasses avec le Towsen : il fallait que tu te mettes à sa place. Certes, tu haïssais ce qu’il était mais, sans lui chercher d’excuse, tu pouvais aisément déterminer la raison que l’avait amené à ses croyances. Tu connaissais la réputation de sa famille, sa sympathie affichée sans honte pour les mangemorts, il était donc normal qu’il soit formaté comme tel. Au fond, ce n’était pas bien différent de ta situation. Il avait dit des mots qui t’avaient blessé mais il n’avait pas tort. Ta famille avait volontairement éclipsé son canard boiteux : la mère d’Antoinette Santana, la sœur de ton père. Toi-même, tu avais été baignée dans ces croyances sur la supériorité du sang-pur. Il s’agissait de préceptes que tu ne pouvais contester. Aujourd’hui, tu avais des relations cordiales avec la Santana, tu n’avais pas vraiment d’avis sur elle, juste des souvenirs d’enfant. Néanmoins, tu ne la connaissais pas plus que cela et, bien que ce soit ta cousine, tu n’avais pas la sensation d’être de la même famille qu’elle. Un monde vous séparait. Te mettre le nez dans le caca de ta famille n’était qu’un juste retour de médaille en y réfléchissant à froid.
Tu ne voulais pas remettre le cas Santana sur le tapis, quand bien même il avait pu éveiller ta curiosité, tu n’étais pas prête à entendre, de nouveau, des phrases déplaisantes, vexantes. Mieux valait ne pas risquer de faire remonter la mayonnaise, même si il n’était pas dit que cela aurait cet effet là. Néanmoins, tu étais plutôt dans une optique de faire un pas vers lui. Ton regard vint, de nouveau, se poser sur son visage et un air à la fois sévère et malicieux se dessina sur ton visage « Soit ! Prouvez-moi que vous n’êtes pas celui que je crois. Montrez-moi que je peux vous accorder ma confiance. » Tu le mettais au défi.
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Lun 28 Déc - 20:37
Dans la gueule du loup
Tobias n’était pas facile à vivre. C’était un homme renfermé que très peu arrivait à cerner. Il avait se visage impassible qui empêchait que l’on puisse deviner ses émotions. Sans parler du rôle qui jouait, cet homme charismatique qu’il était en soirée mondaine, celui qui de jour négociait et qui la nuit tuait. Tobias était compliqué et il était parfaitement normal que Eponine n’arrive pas là où beaucoup avait échoué. Même Amber, sa propre sœur avait prit énormément de temps et déceler les réelles intentions du jeune homme à son égard. Parfois le jeune homme aurait aimé être quelqu’un de plus transparent, mais cela revenait à laisser ses faiblesses au grand jour et ça Tobias se le refusait. Même si un jour Eponine allait être sa femme, il ne pouvait pas lui laisser les armes nécessaires pour le blesser réellement. Tobias ne savait pas comment agir avec la jeune femme. Un jeune homme de son âge aurait du prendre conseil auprès d’un proches. Mais Tobias n’avait personne dans sa situation. A la rigueur William pourrait l’aider, mais il n’avait pas connu la situation de son apprenti, William avait marié sa femme par amour et non par arrangement politique. Alors que la jeune femme finit par se calmer les deux fiancés rentrèrent dans le manoir. Le jeune homme finit par s’assoir à côté d’Eponine. Eponine qui même après avoir pleuré à chaude larme était toujours plutôt ravissante, chose que Tobias ne manqua pas de faire remarquer, même s’il n’était pas sûr que son compliment est vraiment fait son effet, tempi, il finirait bien par voir ce qui plaisait à la jeune femme.
Tobias remarqua que Eponine le regardait de façon insistante, mais le jeune homme ne dit rien. Il préféra ne pas la vexer une nouvelle fois avec une blague douteuse. Et puis le regard de la jeune femme n’était pas désagréable loin de là. Le jeune homme resta un moment sans rien dire : il attendait que Eponine prenne la parole, après tout lui n’avait plus grand-chose à dire. Certes il c’était emportait et ses insultes avaient été trop violente, mais pour ce qui était du contenu de leur dispute, il restait toujours sur sa position. Tobias était fier d’être un mangemort. Il pensait que malgré les désaccords qu’il avait avec certain membre de la Cause, les mangemorts était les plus aptes à sauver ce monde. Dans un premier temps, Tobias ne les avait rejoints que par pression familial et surtout pour protéger sa sœur. Très tôt, il avait remis certaines des idées de sa famille en cause, sa liaison avec Toni en était la preuve. La pureté du sang ce n’était pas quelque chose qu’il l’arrêtait, il avait même appris à cette époque à fermer son esprit pour qu’on ne le soupçonne pas de trahison. Mais avec le temps, Tobias avait appris à affirmer ses idéaux et avait bien l’intention de faire en sorte que les mangemorts le suivent un jour dans sa vision du monde. C’était un combat lourd à mener et le jeune homme avait cru en prenant une femme Vandwyck comme épouse qu’il pourrait être soutenu par sa famille dans son rêve. Mais Eponine ne se rendez absolument pas comtpe de l’importance du combat que menait son fiancé. Elle était emplie de préjugé et ne voyant qu’en les mangemorts une bande de fou dangereux. Pourtant cela n’allait pas arrêter Tobias. Eponine finirait par comprendre l’importance de ce qu’il ferait, à force de discussion elle finirait par voir l’importance de ce pourquoi son marie se battait. Après tout il avait recruté des familles entières il pouvait réussir à ne serait-ce que faire entendre raison à une jeune femme comme Eponine.
La jeune femme n’avait pas l’air aussi confiant que lui et elle lui fit part de ses doutes. Tobias ne savait pas trop quoi répondre, il était clair que Eponine était très attaché au regard que pouvait porter son père sur elle. Elle n’était pas aussi rebelle que on l’aurait cru au vu de l’échange quelque peu houleux qu’il venait d’avoir. « Votre père n’en saura rien. Vous n’avez plus à vous inquiéter des son point de vue désormais. » Tobias essayer de lui faire comprendre, qu’il n’avait aucunement l’intention d’être un marie contraignant. Il tenait à ce que sa femme est une certaine liberté. Si le jeune homme s’était douté de l’importance qu’elle donnait au point de vue de son père, il aurait été plus délicat. Mais aux vues de son comportement, il l’avait pris pour une jeune femme d’un naturel rebelle, pas de quelqu’un d’aussi attaché au point de vue de ses parents. Tobias n’attendait pas une femme sage et obéissante, il voulait une femme qui vivait sa vie sans avoir à craindre le regard de son mari et encore moins de son père.
Tobias se demandait bien à quoi pouvait penser sa jeune fiancée. Ressentait-elle toujours autant d’animosité à son égard ou leur discussion avait bel et bien réussi à atténuer les tensions. Tobias n’en savait rien mais tenait à rester le plus agréable possible, il ne voulait pas la voir une nouvelle fois fondre en larme. « Vous ne devriez pas me donner des défis, comme ça je suis joueur vous savez. » Tobias lui fit un clin d’œil, il espérait que cette fois la jeune Eponine arrivera à prendre un peu les paroles de son fiancé au premier degré. Le jeune homme aimait plaisanter, l’humour, la provocation, c’était un jeu auxquelles il aimait jouer. « Mais oui vous finirez par vous rendre compte que je ne suis pas si horrible que ça. » En vérité tout dépendait de ses critères, Tobias n’avait aucune idée de ce que voulais Eponine, à part le fait qu’il ne soit pas un mangemort, chose qui était impossible. « Qu’attendez-vous de moi ? » Vu qu’apparemment leur sous-entendu ne passa pas l’un avec l’autre il été plus simple d’aborder les sujets importants de façon plus franche. « Que craignait vous que je sois ou que je fasse ? » Pour être sûr de ne pas braquer une nouvelle fois sa chère campagne, Tobias pris la peine de se clarifier. « Vous n’êtes pas obligé de répondre bien entendu, mais je pensais qu’il serait simple de se poser les questions directement et puis cela pourra nous permettre d’apprendre à nous connaître un peu. » Si Eponine acceptait de répondre à ses questions, le mangemort finirait par la cerner ou au moins à mieux comprendre sa façon de voir les choses.
Eponine & Tobias
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Mar 29 Déc - 20:41
Dans la gueule du loup
Tobi
Que voulait-il dire par ne plus s’inquiéter du point de vue du Duc ? Bien sûr que tu le devais, et tu le devrais toujours ! Tout simplement car tu étais une Vandwyck et en tant que potentielle héritière, tu devais faire, en principe, attention à tous tes faits et gestes. Si dérapage il y avait, les journalistes mais aussi les ennemis de la famille ne manqueraient pas de faire éclater un scandale aux yeux de tous. Tu jaugeas alors ton futur époux d’un œil suspicieux. A vrai dire, tu l’analysais, tu essayais de déterminer s’il disait la vérité, s’il n’allait pas, une fois de plus, raconter tes manquements à Papa. Tu savais parfaitement comment le Duc fonctionnait et tu étais certaine qu’il allait envoyer une lettre au Towsen dans la foulée de ta visite. Néanmoins, tu ne parvins pas à savoir si ton fiancé disait vrai. Il était très difficilement déchiffrable et cela te perturbait voire t’énervait. Et pourtant, il était un peu comme toi de ce point de vue là, ne rien laisser paraître était ta spécialité habituellement. Mais ce jour-là, tu avais montré un tout autre visage de ce que tu étais habituellement. A un inconnu qui plus est ! Comment était-ce possible de perdre à ce point le contrôle d’une situation pour laquelle tu avais été préparée presque toute ta vie ? « Mariés ou non, cela ne changera pas les comptes que je… que nous devrons rendre à Papa. » En effet, le mangemort ne pourrait pas faire n’importe quoi non plus. Quand quelqu’un rentrait dans une famille de la haute noblesse, il y avait quelques règles à apprivoiser. C’était ainsi. Cela allait de soit pour toi puisque tu étais née dedans, il s’agissait de pratiques presque innées, mais tu comprenais que, pour les pièces rapportées non nobles de la famille, cela n’était vraiment pas évident. Mais est-ce que ta pièce rapportée avait conscience de cela ? Tu aurais été surprise que Papa ne lui en parle pas.
Bien sûr qu’il était joueur. Tu n’en étais pas le moins du monde surprise. A la soirée de votre rencontre se tenant dans la résidence familiale des Vandwyck, tu avais bien vu qu’il tentait de jouer un jeu avec toi. Un jeu que tu avais trouvé exécrable car tu exécrais celui qui souhaitait le mener. Tu te doutais donc qu’il ne refuserait pas un défi. D’autant plus que c’est toi qui le lançais, tu savais donc que tu allais avoir toute son attention. En réponse à son clin d’œil, tu haussas les épaules en lui lançant un vague sourire détaché, mais qui disparu bien vite lorsqu’il eut l’audace de te dire qu’il n’était pas si horrible que cela. Tuer des âmes humaines, n’était-ce pas horrible ? Tuer tout court d’ailleurs. Quelle satisfaction pouvait-il trouver là-dedans pour réitérer l’expérience ? Les gens parlaient, les journaux répandaient, et tu savais que le Towsen était très loin d’être un enfant de chœur. Cependant, tu ne pipas mot, reprenant une attitude impassible. Tu étais quelque peu déçue qu’il manque si peu d’imagination. C’était à lui de trouver les clés qui ouvriraient les verrous qui scellaient ton âme et ton cœur. Et cela débutait plutôt mal pour lui. N’avait-il pas compris qu’il n’était plus temps de remettre ces sujets sur le tapis ? Des sujets qui vous avez blessés l’un et l’autre dans le dernier quart d’heure. Toi au moins, tu avais eu la décence de passer un coup d’éponge dessus, pour cette fois. Mais lui, qu’espérait-il en remettant directement les pieds dans le plat ? « La question, monsieur Towsen, serait plutôt : dois-je vous craindre ? » Ta voix se voulait sans émotion, presque froide. Tu n’avais même pas toi-même la réponse. Ton âme était partagée car tes sentiments à son égard étaient trop mélangés, confus. Tu n’arrivais pas à avoir une pensée claire le concernant. Tu pouvais dire infiniment que tu le détestais, ce n’était pas une vérité car cela n’était pas juste. Tu n’étais pas juste car tu ne le connaissais pas. Tu connaissais simplement sa réputation et non pas l’homme qu’il était vraiment. Mais avais-tu réellement envie de le connaître cet homme ? Et si sa réputation était à son image ? Qui te disait que, une fois mariés, il ne te montrerait pas un tout autre visage ? Celui d’un homme violent et sans pitié.
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Mer 30 Déc - 23:18
Dans la gueule du loup
Tobias ne savait pas comment faire comprendre à Eponine, qu’avec lui elle aurait une certaine liberté. Le jeune homme n’avait pas l’intention d’être un mari exigeant. Ce mariage lui permettait d’entrer dans la haute noblesse, chose que les Towsen n’avait jusqu’à lors pas réussi. Etant plus des politiciens que des nobles. Mais ils avaient leur réputation et leur statue, qui avait permis à Tobias de se fiancer avec la belle Eponine. Son mariage allait lui permettre de s’imposer encore plus dans le monde des sorciers. Faire partie des Vandwyck lui ouvrirait plein de possibilité et de contacte. Tobias ne regrettait nullement son choix. Même si sa fiancée était quelque peu caractérielle, le jeune homme devait avouer qu’elle ne lui déplaisait pas. Il aimait les femmes de caractère et préférer avoir un peu de répondant, plutôt qu’une femme aussi vide que sa mère comme épouse. Le mangemort en était d’autant plus contrarié de l’avoir blessé. Tobias n’avait pas soupçonné la sensibilité que caché Eponine derrière son visage de glace. Et pourtant elle finit tremblante et en larme sur le pas de sa porte. C’était une honte pour lui qui se voulait être un gentleman. Maintenant il devait se rattraper et prouver à la jeune femme qu’il n’était pas si méchant que ça, bien qu’elle n’eût pas l’air vraiment d’y croire. « Bien entendu, Eponine, mais je pense que vous êtes assez raisonnable pour ne pas faire quelque chose d’insensé et de conséquent. En tout cas n’ayez crainte pour ce qui est d’aujourd’hui. Je n’ai aucune raison de lui dire quoique ce soit, ça restera entre nous. » Alors qu’ils étaient assis sur le canapé Tobias essaya de charmer la jeune femme. Et d’ailleurs il crut avoir réussi à la détendre un peu mais Eponine se referma très vite. Elle le prenait vraiment pour un monstre ? ( [strike]et elle avait raison [/srike] ) Tobias faisait bien sûr des choses pas très catholique, mais c’était pour la bonne cause et surtout ce n’était pas à la maison. Jamais il ne lèverait la main sur Eponine quoiqu’elle fasse. Tobias ne serait jamais le même genre d’homme que son père. Il avait un certain respect pour la gente féminine. Même si Eponine était pénible ou en tout cas il ne doutait qu’elle puisse l’être Tobias ne la violenterait jamais. Le jeune homme finit même par aborder plus ou moins le sujet avec elle. Que craignait-elle de lui ? Tobias savait très bien que Eponine n’était pas confiante avec lui. Mais il était clair qu’elle craignait quelque chose. Pensait-elle qu’il serait un marie violent ? Ou qu’il ramène un jour des cadavres à la maison. Tobias devait s’assurer que tout était clair là-dessus. Eponine pouvait ne pas apprécier ses activités, elle pouvait même le prendre pour un monstre, mais jamais elle ne devrait être inquiète pour sa propre sécurité sous son toit. Parfois Tobias se demandait si sa mère avait subi les mêmes abus que Amber et lui par Thorfinn. Cela ne l’aurait pas étonné. Mais n’ayant aucune preuve il ne pouvait pas agir. Bien entendu il en voulait toujours à Margaret de ne jamais avoir intervenue en sa faveur de ses enfants, mais il ne pouvait tout de même pas la laisser se faire frapper par son marie, elle restait sa mère après tout. Tobias espérait que le régime de terreur qu’il avait instauré avec son père suffirait pour empêcher les violences de Thorfinn. Et la seule chose que Tobias pouvait faire de plus c’était s’assurer de ne pas être le même mari que lui. Le mangemort ne put s’empêcher de remarquer que ses questions déplurent à la jeune femme, mais qu’elle ne prit pas la peine de lui faire remarquer. Pourtant il avait pensé que ce serait une bonne chose. Leur dispute avait été causé par le trop plein de non dis qui avait finit par exploser. Tobias c’était dit qu’aborder certain sujet au calme, pourrait éviter des tensions à venir. Mais Eponine n’était pas de cet avis et ce n’était certainement pas la contrarié une nouvelle fois. Elle devait se sentir un minimum à l’aise, au moins sur ses derniers moments. D’autant plus que celle-ci pris la peine de répondre à une de ses questions ou au moins de la relever. C’était une occasion à ne pas laisser passer. Ses mots ne faisaient qu’enfoncer son idée : Eponine le craignait. Ou au moins elle craignait qu’il n’agisse un jour contre lui. Tobias ne voulait pas qu’elle puisse une seconde penser ce genre de chose. Il se retourna vers elle pour fixer son regard dans le sien avec de poser une main sur l’épaule de la jeune femme. « Eponine … » Sa voie était à la fois douce et sincère, il ne voulait pas que son visage impassible puisse semer le doute dans la tête de la jeune femme, il fit alors en sorte d’être le plus transparente possible. « Jamais au grand jamais je vous ferai du mal, entendu ? Quoique vous fassiez je ne lèverais jamais la main sur vous et je ne ferais rien qui pourrait vous nuire. » Tobias coupa le contact en retira sa main de l’épaule de la jeune femme. Il pensait avoir été plus que clair. Mais il n’aurait pas pu accepter que sa propre femme le craigne. Ce n’était pas ainsi qu’il voulait fonctionner avec elle. Il lui montrerait qu’elle pouvait être heureuse à ses côtés. Tobias voulut tout de même ne pas mettre la jeune femme mal à l’aise et détendre un peu l’atmosphère. Après tout c’était un sujet difficile. « Mais je vous demanderais tout de même de ne pas faire de mal à mes proches, j’avoue que je serais contrarié. » Au moins c’était un avantage d’avoir une jeune femme qui détestait apparemment la violence, elle ne risquait pas te tuer sa sœur dans un accès de colère. Eponine avait une part de douceur en elle, qu’elle avait jusqu’alors cachait à Tobias. Mais leur petite dispute avait permis au jeune homme de mieux même la cerner même s’il était loin de la comprendre entièrement.
Eponine & Tobias
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Dim 10 Jan - 19:51
Dans la gueule du loup
Tobi
Immobile et impassible comme une statue, tu essayais de ne plus rien laisser paraître. Pourquoi était-ce si difficile avec lui ? C’était quasiment dans ton ADN de garder ton calme, de rester maîtresse de toi. Il fallait croire que Tobias dégageait quelque chose qui n’allait pas avec ta personnalité, ce qui avait du réveiller en toi des émotions qui n’était pas appropriées pour quelqu’un de ton rang. Certes, Rose-Mary les auraient eu avec infiniment moins de difficultés que toi, mais cela faisait parti d’elle. Néanmoins, bien que tu sois allée assez loin dans tes propos, tu te doutais que la petite Vandwyck aurait été bien plus virulente que toi. D’ailleurs, tu ne comprenais pas qu’elle puisse avoir un tel caractère alors que vous aviez eu une éducation similaire. Elle n’avait jamais su entrer dans le moule et cela n’augurait probablement rien de bon pour son avenir. En effet, tu redoutais qu’elle commette la faute de votre tante, la sœur de votre père. Désormais, cette femme était en marge de la famille pour avoir osé aller à l’encontre des lois matrimoniales de la noblesse sang-pure des Pays-Bas. Or, tu redoutais que Rose-Mary commette l’une de ces fautes, au risque d’être marginalisée et moquée par la haute société. Bien entendu, jamais vous ne risqueriez de laisser chose pareille arriver. En effet, vous faisiez de votre mieux, Tristan et toi, pour la guider, la couver et surtout lui apporter tout l’amour dont elle avait besoin. Néanmoins, elle venait juste de rentrer dans l’adolescence et cette période de vie semblait empirer ses travers.
Mais revenons à nos moutons car, penser à Rose-Mary te faisait un peu relativiser sur ce qu’il s’était passé. Tu avais beau être parfaite, cela n’empêchait pas le fait que tu avais des défauts, c’était cela « être humain » après tout. Des défauts que tu découvrais avec stupeur (sauf ta froideur apparente qui n’en était pas une à la base mais dont tu jouais fortement avec lui). Tu comprenais donc que le Towsen ne sache pas comment te cerner, d’autant plus que Papa avait sans doute vanté ta douceur et ton obéissance. Il fallait donc que tu trouves une parade pour calmer tes ardeurs. Mais comment faire lorsque l’on n’a jamais été confrontée à pareille situation ? Tu le connaissais à peine et il t’avait déjà vu sous ce que tu pensais être ton pire jour. Alors, tu étais très honteuse de la situation, néanmoins tu ne démordais pas sur le fait qu’il se prenait vraiment pour le roi du pétrole. En effet, il semblait oublié que tu avais été élevé dans la noblesse. Tu avais donc les codes qui pouvait faire de toi une grande femme de ce monde, pas lui. Non mais sérieusement : comme si tu allais faire quelque chose d’insensé ! Certes, tu étais mal-aimable et déstabilisée par cet homme et tout tes sens semblaient faussés en sa compagnie, cependant il était clair qu’il n’attendrait jamais ton niveau de perfection et, de ce fait, qu’il ne te mériterait jamais.
Craignais-tu vraiment pour toi ? Tu ne savais pas, mais ce qui était sûr, c’est que tu avais peur qu’il n’apporte que la honte à ta famille. Sans doute devais-tu le craindre quelque part vu le frisson qui remonta le long de ta colonne vertébrale lorsqu’il te fixa intensément tout en posant, une nouvelle fois, sa main sur ton épaule. Cette fois-ci, tu ne l’accueillis pas « aussi bien » que la fois précédente. En effet, tu fis un mouvement d’épaule comme pour l’enlever. C’était juste trop pour le même jour, ces contacts te déstabilisaient beaucoup. Il ne retira pas sa main pour autant mais tu ne dis rien. A vrai dire, tu étais surprise pas la douce voix qu’il prit, cela était limite plus déstabilisant. Tu écarquillas les yeux. Tu ne savais pas quoi penser car tu avais comme un mauvais pressentiment au fond de toi. Comme dit plus, tu sentais que ta famille pourrait être accablée par l’alliance avec les Towsen et tu ne voulais pas que Tristan hérite d’un titre tâché. Dans tous les cas, tu n’étais pas prête de lui donner ta confiance et tu n’étais même pas sûre de la donner un jour.
Bizarrement, lorsqu’il te mit en garde sur ses proches, tu ne pus t’empêcher d’esquisser un sourire. Toi faire du mal ? Jamais tu ne pourrais faire de mal intentionnellement. Enfin, tu le croyais. Rien ne pouvait justifier de faire du mal gratuitement aux gens « Je n’oserai jamais, voyons. J’espère que vous aussi. » Il était hors de question qu’il manque de respect à tes proches non plus. Cela ne voulait pas dire que tu défendrais sa cause auprès de tes proches si ils venaient à l’insulter lui. En effet, tu n’étais jamais à l’abri des paroles de Rose-Mary. Il n’y avait qu’à voir à quel point elle avait Maëlle en horreur. C’est à ce moment là que tu pensas à la famille Towsen plus en détail. Tu essayais désormais de les imaginer. Etaient-ils aussi détestables que lui ? Tu n’osais pas vraiment t’y intéresser, à sa famille, tu aurais bien le temps de les rencontrer. Un blanc s’installa entre vous. Tu cherchas alors un point de chute avant qu’il ne raccroche le wagon sur un sujet qui pourrait encore te déplaire (à peu près tous quoi) « Ne deviez-vous pas me faire visiter votre charmante demeure ? »
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Dim 17 Jan - 17:19
Dans la gueule du loup
Tobias s’en voulait d’avoir pousser à bout la jeune femme. Il aurait dû avoir plus de tac, mais la vérité c’est qu’il n’avait pas soupçonné que Eponine puisse prendre les choses autant à cœur. Elle qui renvoyé sans cesse cette image d’une femme froide. Tobias avait fini par y croire, essayant un peu de la faire sortir de cette image. Chose qu’il avait plus que réussir. Eponine avait l’air d’une femme qui voulait renvoyer l’image de quelque chose qu’elle n’était pas. Tobias espérait qu’avec le temps elle finirait par être un peu plus elle-même, bien qu’il ne sût pas encore ce que cela voulait vraiment dire. Après le drame, Tobias avait essayé de mettre la jeune femme un peu à l’aise, mais Eponine avait décidé de reprendre ce masque de froideur. Ce n’était pas facile pour le mangemort de savoir comment il devait se comporter, il avait l’impression que quoiqu’il puisse faire ça vexerait forcément la belle Vandwyck. Après leur petite dispute, Tobias avait essayé de discuter avec elle pour apprendre à la connaître un peu plus, mais une fois encore cela sembla lui déplaire. Mais le jeune homme n’avait pas l’intention d’abandonner pour autant, elle finirait par s’ouvrir petit peu par petit peu. Déjà il trouva que d’avoir aborder le sujet qui fâche avait permit d’avancer un peu. Certes les deux fiancés étaient en désaccord, mais au moins Eponine ne se cachait plus derrière des excuses ridicules pour lui reprocher son allégeance. Tobias était bien sûr contrarié que sa jeune fiancée soit sur arrêté sur le sujet, car bien entendu il n’avait aucunement l’intention d’abandonner sa carrière chez les mangemorts. Sa vie tournait principalement autour de ça et oui, il se voyait en héros. De ce qui se sacrifiait pour protéger leur pays. Que ce soit Amber ou Lexi, le Blood Circle les avaient tout les deux brisés, Tobias les avait retrouvés dans un était où il ne voulait plus jamais les voir. C’est pour cela que pour lui la lutte contre les moldus était passé de simple vocation à lutte primordiale. Tobias faisait cela pour protéger sa famille et maintenant pour protéger Eponine. Il était désolé qu’elle ne le comprenne pas encore, mais il était sûr qu’avec le temps, elle finirait par voir à quelle point son combat était important. Mais pour l’instant la jeune femme avait besoin de se détendre un peu. Ce n’était pas parce qu’il était un mangemort qu’il était dangereux. Pour elle en tout cas, Tobias ne ferait jamais de mal Eponine même si celle-ci dépassait les bornes et il voulait qu’elle le sache. Elle pouvait le haïr si elle le voulait, mais jamais le craindre. Son petit numéro fit son effet puisque Eponine eu l’air presque déstabilisé par le jeune homme. Pourtant Tobias n’en était pas moins sincère, il fallait que la jeune femme comprenne qu’elle n’était pas en danger à ses côtés. Il avait beau être un tueur dehors, à la maison il sera un ange, Eponine devra le comprendre. Tobias pris tout de même le temps de gentiment la prévenir de l’importance qu’avait sa famille à ses yeux. Il n’accepterait pas que Eponine s’en prenne à sa sœur pour se venger d’un Tobias insupportable. Bien sûr il n’était pas certain que sa jeune fiancée puisse faire ce genre de chose, mais elle était tellement changeante que Tobias se méfiait, il y a peu il ne l’aurait pas cru capable de lui crier dessus comme elle l’a fait un peu plus tôt. Eponine était plein de surprise et Tobias voulait faire en sorte que ses surprises ne viennent pas blesser les gens auxquelles il tenait. En vérité il ne sait pas comment il réagirait si c’était le cas. Tobias ne serait bien entendu jamais violent envers sa femme, il se l’était promis, mais il devait avouer qu’il n’en serait pas ravi du tout. « Bien entendu. » Tobias avait peut-être tendance à s’importer un peu quelquefois mais il n’était assez stupide pour se mettre sa belle-famille à dos. Le jeune homme jugea qu’il était mieux de ne pas souligner le fait, qu’il craignait plus les représailles de son père plutôt que les siens. Il aurait bien aimé la taquiner un peu, mais vu l’état dans lesquelle elle c’était mise plutôt, il valait mieux éviter pour l’instant. Un blanc finit par s’installer entre eux deux. Tobias repensa à la surprise qu’il avait préparer pour elle. Vu comment le ton était monté tout à l’heure, il avait presque oublié cette histoire. Mais maintenant que les choses c’étaient calmé, Tobias pouvait peut-être tenter le coup. La demande de la jeune femme fut alors propice pour son cadeau. Ainsi il pourrait se rapprocher du collier pour l’offrir à Eponine. « Avec plaisir ! » Tobias se leva en vitesse, pour proposer sa main à la jeune femme. Il se devait d’être un gentleman, mais avec les femmes les moins agréables et puis au fond, il l’appréciait cette Eponine même si elle avait son caractère.
Eponine & Tobias
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Sam 30 Jan - 21:55
Dans la gueule du loup
Tobi
Bien que ce soit lui qui ait lancé le sujet de la famille, il ne semblait pas vouloir polémiquer plus dessus, si bien qu’il se contenta du strict minimum pour te répondre. Cela t’arrangeait bien sûr puisqu’il fallait à tous prix éviter les sujets qui fâchent pour le moment, mais cela te dérangeait à la fois car tu trouvais sa réponse trop légère. Peut-être pas assez rassurante pour toi qui craignait ce sombre personnage. Cependant, tu te contentas de garder le silence, de ne pas trahir les soupçons que tu avais à son propos, même s’il en avait eu un aperçu plus tôt. Par ailleurs, ne pas vouloir parler des tiens, c’était comme les préserver. De même que tu n’avais pas envie d’entendre parler des siens pour te préserver toi. Tu avais absolument aucune envie d’entendre parler des exploits familiaux en ce qui concerne les mangemorts.
Tu fus tout de même gênée lorsqu’un blanc s’installa entre vous deux et tu trouvas qu’il s’agissait du moment opportun pour changer complètement de sujet en lui proposant de te faire visiter sa demeure familiale, quand bien même cela te mettait un peu mal-à-l’aise de l’imaginer comme ta future maison. Tu sursautas quelque peu suite à sa réaction bien trop enjouée. Qu’est-ce que ce changement soudain d’attitude cachait ? Méfiante, tu hésitas avant de prendre sa main. Tu avalas ta salive en fixant un instant cette mimine bien trop puissante et grossière par rapport aux tiennes, douces et délicates. Néanmoins, après l’incident de tout à l’heure, mieux valait ne pas tenter le Diable, même si ce dernier était bien en face de toi. Tu posas doucement ta main dans la sienne et frissonna un peu à son contact. Contact que tu t’empressas de briser en te levant bien vite également. Comme une petit fille timide (et aussi par réflexe), tu croisas ta mains dans ton dos en te dandinant presque. D’ailleurs, tu constatas ton état qui était bien meilleur que précédemment. Il n’y avait pas photo, tu t’étais bien calmée et, tu tenais sur tes jambes. Néanmoins, tu sentais encore quelques légers picotements sur tes joues, aux endroits où tes larmes avaient coulées goulument.
Restant bête devant lui, attendant une manœuvre de sa part, tu retardas l’échéance en repensant à ton thé qui devait avoir bien refroidit. Tu te dirigeas donc vers la tasse à moitié pleine que tu avais laissée à l’abandon en piquant une crise inopportune. Tu palpas tes vêtements mais tu réalisas que ta baguette magique devait se trouver dans ton sac, avec les affaires que tu avais confié en arrivant à ton fiancé. Tu soupiras, résignée à ne pas pouvoir réchauffer ton thé toi-même et pris la tasse dans tes mains avant de retourner auprès (mais pas trop près quand même) de Tobias « Cela vous dérangerait-il de réchauffer mon thé, je vous prie ? » Tu lui tendis l’objet et attendit qu’il réalise l’opération magique avant de reprendre la tasse pour finir ton breuvage.
Revigorée, tu posas la tasse vide sur une commode de la pièce et décidas de te montrer irréprochable pour cet ultime effort de la journée : la visite du manoir. Ultime oui car il ne faisait aucun doute que tu chercherais à t’éclipser juste après cela. Tu n’avais pas encore décidé par quel moyen tu allais revenir à Poudlard, mais pour l’heure, un problème à la fois. Tu lui adressas un sourire vaguement timide avant de faire en sorte de t’intéresser un minimum à lui, mais sans trop entrer dans les détails. Juste le strict minimum suffirait « Depuis combien de temps cette demeure est-elle dans votre famille ? »
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Sam 6 Fév - 17:20
Dans la gueule du loup
Leur petit rendez-vous avez mal commencé, ça on ne pouvait rien y redire, mais cela ne signifiait pas forcément que ça aller mal se finir. Tobias ne pensait pas pouvoir faire des miracles aux vues du caractère de sa fiancée. Elle n’allait sûrement pas retirer ce visage de glace (à part pour lui crier dessus, cela allait de soi) mais si Tobias arrivait un peu à détendre l’atmosphère cela n’était pas plus mal. Même si en y réfléchissant le mangemort regrettait de moins en moins avoir eu cette discussion avec Eponine. Certes il aurait été préférable que Eponine ne finisse pas en larme mais les choses étaient tel qu’elles étaient et Tobias pensait que d’avoir eu cette discussion assez tôt éviter un clash qui aurait put être bien plus gros. Il pensa même qu’il aurait été préférable de continuer cette discussion au calme, mais apparemment Eponine n’était pas d’accord. Ne voulant pas la mettre dans des états pas possibles il n’insista pas sur le sujet. Il était difficile pour lui de comprendre ce que voulais cette jeune femme, qui n’avait pas l’air de le savoir elle-même. Mais il prendrait le temps qu’il faudrait pour l’apprivoiser, il finirait bien par s’entendre. Tobias fut assez vite à cours de discussion, étant donné que quoiqu’il puisse dire, cela était pris comme une insulte par Eponine. Il préféra la laisser encaisser le même et prendre les commandes (comme ça elle ne pourra pas se plaindre.) Quand elle demanda à visiter le manoir, Tobias en fut plus que ravie. Initialement le mangemort avait prévu de quoi faire passer un bon moment à Eponine et même si elle faisait tout pour que ce ne soit pas le cas, Tobias n’allait pas abandonner pour autant. Le repas n’avait pu se dérouler à cause de son retard et la bonne ambiance avait été quelque peu entaché par leur dispute, mais le jeune homme pouvait toujours lui offrir son collier. Il avait hésité à lui donner aujourd’hui après ce qu’il c’était passé. Peut-être aurait-il fallu attendre un meilleur moment, que sa fiancée soit un peu calmée. Mais il doutait que ce moment arrive de sitôt il valait mieux lui faire plaisir sur le moment. Même si Tobias n’attendait pas de la part une grande extravagance, un simple merci serait pas mal, mais il espérait au moins lui faire un peu plaisir même si elle n’en montrait rien. Le mangemort avait placé le collier dans le bureau de son père, se disant que sa chambre aurait été un peu déplacé. D’autant plus que Eponine s’offusquait facilement, il ne voulait pas qu’elle se braque une fois encore alors qu’il essayait de bien faire. Alors que Tobias tendit sa main à la jeune femme, il sentit son hésitation. Comme ça le mangemort allait profiter de ce moment pour la dévorer toute cru. Ce n’était qu’une main, mais pourtant Eponine avait l’air tout aussi paniqué que s’il lui faisait des avances. Elle était tout de même d’une grande timidité pour une femme qui jouait les dames de glaces. Eponine se décida tout de même à prendre sa main, bien qu’elle la retirât le plus vite possible. Tobias était destabilisait par sa réaction tantôt elle lui criait dessus comme un chien enragé, tantôt elle était comme une petite fille apeurée. Mais il commençait bien à comprendre que Eponine était assez spéciale sur bien des choses et il laissa passer sa drôle de réaction sans trop s’y attarder. « Pas le moins du monde. » D’un coup de baguette Tobias réchauffa le thé de la jeune femme. Elle l’avait laissé en plan pour leur petite dispute. « Si vous en voulez un autre n’hésitez pas. » Ce fut donc le moment de faire sa petite visite. Tobias espérait que au moins ce moment là se passe dans la tranquillité. Déjà elle ne resta pas bloquée dans un silence froid et aborda d’elle-même la discution, ce qui était sûrement un sacré effort pour la belle Eponine. « Ça dépend de quelle famille vous vous placez. Ce manoir est dans la famille de ma mère depuis des siècles, je dirais même qu’ils en sont les constructeurs. Mais pour ce qui est des Towsen, ce n’est que très récent à vrai dire. Nous sommes d’origine australienne, mon père n’est arrivé ici qu’il y a quelques années de cela et c’est installé dans le manoir des Selwyn après s’être marié à ma mère. » Tobias plaça sa main derrière le dos de la jeune femme pour commencer la visite. « Alors ici vous avez la salle à manger. » C’était une salle vaste et très illuminée pouvant accueillir nombre de personne. Bien sûr Tobias se doutait bien que cela n’allait pas impressionner, une femme ayant grandit dans le luxe et la richesse comme Eponine, mais il savait que les Towsen n’avait nullement à avoir honte de leur richesse même fasse à Vandwyck. « Vous verrez, c’est un manoir assez agréable. » Tobias se montrait le plus agréable possible. Eponine était une femme fort ravissante et quand elle ne l’incriminait pas pour chacun de ses gestes elle était d’une présence agréable. Tobias fit visiter le manoir à sa fiancée avec courtoisie. La discussion ne fut pas des plus développer, mais aux vus de ce qui c’était passé plutôt c’était tout ç faire normale. Les fiancées arrivèrent finalement dans le bureau. Un endroit qui jusqu’à très récemment n’était réservé qu’à son père. Mais pour Tobias c’était un moyen de s’affirmer par rapport à son père. Même si Eponine n’en savait rien, lui faire visiter le bureau était comme une forme de provocation envers Thorfin. « Et voilà le bureau ! » C’était une vaste pièce, orné par un grand bureau en son centre. Les murs étaient couverts de livre en tout genre ainsi que de tableau représentant divers personne de la famille. Sur le bureau Tobias avait déposé un petit paquet. D’un coup de baguette le mangemort fit venir le paquet jusqu’à lui, pour le tendre à Eponine. « C’est pour vous. »
Eponine & Tobias
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Lun 1 Mar - 18:24
Dans la gueule du loup
Tobi
Par politesse tu faisais mine de t’intéresser à lui. Enfin, plutôt indirectement puisque, pour l’heure, tu n’avais rien trouvé de mieux que de briser le silence en lui posant une question sur le manoir. Il s’agissait en fait de briser ce silence pesant qui s’était installé un peu entre vous. Et puis, comme cela, tu faisais mine de t’intéresser à lui bien que ta question ait été posée d’une façon plutôt détaché. Car oui, tu avais plus ou moins repris le contrôle de toi. Il suffisait à présent qu’il te fasse visiter, puis tu pourrais t’éclipser au plus vite. Car oui, ta seule idée était désormais de fuir cet homme et de le revoir le plus tard possible. Et puis, si jamais il te proposait une nouvelle rencontre que tu estimerais rapprochée de celle-ci, tu n’auras qu’à trouver une excuse. Cela ne devrait pas être trop compliqué, n’est-ce pas ?
L’explication qu’il te donna pour répondre à ta question était bien l’hypothèse que tu avais dans ta tête. Bien entendu, tu savais qui tu allais épouser. En bonne future épouse, tu avais bien fait tes devoirs, bien que ce fût à contrecœur. Pour toute réponse, tu hochas discrètement la tête. Tu n’en demandas pas plus, cela ne t’intéressait pas. Tu estimais avoir atteint ton quota d’effort pour la minute. Une estimation que tu avais revue à la baisse puisque tu réussis à supporter la main qu’il posa dans ton dos. Difficilement, certes, mais tu n’avais rien dit. Il allait pourtant falloir que tu t’habitues à son contact, mais rien que d’y penser, une envie de vomir s’emparait de toi. Comment accepter le contact, une vie intime avec un être te rebutant au plus haut point ? Un être qui n’était pas digne de toi et ton nom. Et, comme s’il lisait dans tes pensées, il fit une vague allusion à votre vie future. Avec un simple « vous verrez », il manqua de te faire défaillir pour de bon. Tu résistas néanmoins. Toute ta vie, tu avais été préparée à cela, mais tu te rendais compte que c’était plus dur que tu ne l’aurais pensé. Une fois de plus, tu ressassas le fait que cela aurait été sans doute plus facile si cela n’avait pas été lui. Mais il était trop tard. Tu t’imaginais condamnée à être malheureuse avec cet homme et cela te rendait malade.
Tu ne compris pas son soudain enthousiasme à te présenter le bureau. Pourquoi le présentait-il comme si il s’agissait de LA pièce incontournable de la maison ? Enfin, tu relativisas cependant, jugeant que tu préférais cet endroit à sa chambre. Pour le coup, tu aurais été plus que mal-à-l’aise. D’ailleurs, rien qu’en y pensant, le rouge te montait légèrement aux joues sans que tu ne puisses rien y faire. Et il montait crescendo car, à défaut de te retrouver dans un endroit plus intime, il te tendit quelque chose qu’il avait fait venir du bureau d’un coup de baguette. Tu lui lanças un regard d’incompréhension qui dura quelques secondes. Secondes interminables qui pouvaient passer pour de l’hésitation et, c’est en te rendant compte de cela que tu t’emparas de l’écrin. Au moins, vu la taille de la boîte, il ne s’agissait pas d’une bague. Cela aurait été particulièrement… gênant ? Déplaisant ? Tu ne savais pas exactement, mais sûrement que cela aurait été la goutte d’eau faisant déborder le vase, la cerise sur gâteau.
Tu ouvris délicatement le paquet, puis la boîte que tu avais pu deviner bien avant de la découvrir et tu y découvris un magnifique bijou – un collier – en argent avec en son bout un pendentif bleu. Tu restas un peu bête devant l’objet. Malgré toute la mauvaise foi dont tu pouvais faire preuve avec lui, tu ne pouvais nier qu’il s’agissait d’une belle pièce tout à fait dans ton style. Tu étais très étonnée qu’il ait tapé si juste. Etonnée, mais également gênée qu’il ait eu ce genre d’attention. Tellement embarrassée que tu étais à présent cramoisie. Tu ne comprenais même pas pourquoi tu réagissais ainsi. C’était loin d’être la première fois que l’on t’offrait un beau bijou de valeur, mais le fait que cela vienne de ton futur époux… c’était différent. Sûrement essayait-il de t’acheter en faisant cela, mais tu appréciais malgré toi le geste. Tu appréciais ce geste autant que tu le détestais à vrai dire.
Tu caressas le pendentif de ton index et tu te forças à esquisser un sourire avant de lever les yeux vers le Towsen pour le remercier. Néanmoins, tu détournas bien vite le regard, ayant honte d’être autant troublée par ce geste. A tel point d’ailleurs que tu culpabilisais d’avoir été si virulente à son égard alors qu’il avait eu cette intention. Tu restas donc un peu bloquée, hésitant à ce que tu devais faire ou non. Finalement, tu décidas de lui tendre l’écrin, non pas pour refuser le cadeau, mais bien pour qu’il t’accroche le collier. Docilement, tu te retournas et passas tes cheveux sur le côté, dégageant ainsi ta nuque. Presque à sa merci.
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Mar 9 Mar - 20:57
Dans la gueule du loup
Tobias n’était vraiment pas sûr de son coup. Après tout ce qu’il c’était passé un peu plus tôt, Eponine aurait put tout bonnement l’envoyer balader. D’autant plus que la visite du manoir ce n’était pas faite dans la meilleure ambiance. Bien sûr Eponine restait poli mais il était clair qu’elle n’avait pas envie d’être là. Qui pourrait lui en vouloir ? Tobias venait de la faire pleurer après tout. Il aurait dû être plus délicat. Même si Eponine avait été vexante, même si elle se comportait mal il ne devait pas en faire autant. Tobias voulait simplement se rattraper mais il n’était pas sûr de l’effet. Eponine était si imprévisible qu’il lui été presque impossible de savoir ce qu’il lui passerait par la tête au moment venu. Mais il était hors de question que Tobias n’ose plus rien dire et faire de peur de la brusquer. S’il devait essayer une remarque de sa fiancé tempi, mais il n’allait pas rester sans rien faire de peur de la réaction de la jeune femme.
Tobias n’estimait sûrement pas à quelle point Eponine était malheureuse à l’idée de se marier avec lui. Certes il était un mangemort et certes cela la déranger mais il était incapable de comprendre la haine qu’elle avait de son égard. A ses yeux c’était illogique pour une sang-pur aux mœurs si conservatrices de haïr les mangemorts. Si encore ce n’était qu’un désaccord il aurait put comprendre mais prendre les choses autant à cœur au point d’en vouloir autant à son futur marie c’était exagéré. D’autant plus que Tobias connaissait le comportement des Vandwyck pour être sortie plus d’un an avec l’une de leur descendante. Mais ce n’était plus le moment de penser à ça. Tobias avait du mal à se sortir cette histoire de la tête, mais il devait le faire. Pour que cette rencontre ne soit pas totalement catastrophique, il se devait de rattraper un minimum le coup. C’est en partie pour cela qu’il avait amené Eponine jusqu’au bureau. Il voulait garder un meilleur souvenir de leur rendez-vous qu’une Eponine en pleur et en colère.
Alors que la jeune femme était en train d’ouvrir le petit boitier, Tobias resta de marbre, guettant avec impatiente la réaction de sa fiancée. Sa surprise fut grande quand il la vit devenir cramoisie. Avait-il enfin réussi son goût ? enfin bien sûr il ne voulait pas la gêner, mais avait-il réussi a faire quelque chose qui plaisait à la jeune femme. Une chose est sûre c’est qu’il ne s’attendait pas à une telle réaction de sa part et en fut quelque peu perturbé. Lui qu’il s’attendait au mieux à en merci froid et distant, était un peu perdu de la voir ainsi. Elle est vraiment imprévisible. Mais très vite son étonnement passa à une profonde satisfaction. C’était bête, mais il était très fier d’avoir réussi à lui faire plaisir, de la voir sans son masque. Alors qu’elle caressait le bijou du bout des doigts, Tobias restait silencieux, la laissant découvrir son cadeau à sa façon. Son sourire fit chaud au cœur au mangemort. C’était un peu bizarre cette sensation, mais il était fier d’avoir fait sourire sa future femme, c’était une première tout compte fait. Sourire lui allait bien tout compte fais. Après tout il fallait l’avouer Eponine était une très jolie femme. Et même si Tobias s’en était déjà rendu compte, la voir sans son masque de froideur la rendait encore plus belle.
Quand elle lui tendit le collier, Tobias pris quelques secondes à comprendre son geste. Mais alors qu’elle se retourna, lui montrant son dos, les choses devirent plus claire pour le jeune homme. Doucement elle releva ses cheveux et Tobias pus admirer sa nuque. Avec délicatesse il passa le collier autour du coup d’Eponine. Alors qu’il fermait l’écrin ses mains touchèrent quelques instant la peau de la jeune femme. Une peau si douce et délicate. Il eut comme l’envie de s’y attarder, mais n’en fit rien. Très vite il décolla sa main, d’une part pour ne pas mettre mal à l’aise sa fiancé et d’une autre un peu honteux de se laisser déstabiliser. Une fois le collier attaché Tobias recula pour laisser la jeune femme se retourner. Le jeune homme ne la voyait pas encore, mais il n’avait aucun doute : ce collier lui irait à merveille.
Eponine & Tobias
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Ven 21 Mai - 23:19
Dans la gueule du loup
Tobi
Tu avais beau être intelligente mais tu n’avais pas calculé le fait qu’il prendrait un malin plaisir à poser ses mains sur ta nuque pour clore le fermoir du précieux collier. Tu mourrais d’envie de te retourner pour rompre son emprise sur toi à ce moment précis. Néanmoins, tu n’en fis rien car au fond, tu étais paralysée par ses mains rugueuses mais douces. Et puis, tu avais honte car cette fois, il ne s’agissait plus d’un frisson de dégoût qui cheminait le long de ta colonne vertébrale. Tu n’aurais su dire si tu trouvais cela plaisant cependant. Tu te contentas donc d’avaler ta salive tout en fermant les yeux. Cela sembla durer une éternité et cette douceur de sa part insoupçonnée te déstabilisa au plus haut point.
Ta patience avait cependant ses limites. Ton souffle avait beau être retenu de toutes tes forces, il n’en demeurait pas moins que tu retrouvas, par miracle, un peu de “bon sens” en décidant que ce contact devait cesser. Peu sûre de ses intentions, tu tins le collier par devant au cas où il ne l’aurait guère attaché et, laissant retomber tes longs cheveux blonds, tu te retournas un peu brusquement. Tu te raclas la gorge tout en essayant de maintenir le regard sur lui et tout en te reculant d’un ou deux pas, tu minaudas un petit « merci ». Bien que tu appréciais cette attention qu’il avait eu envers toi en t’offrant ce joli bijou, cela ne dissipait pas le nuage gris qui trônait sur vos têtes. Pourriez-vous vous entendre un jour ? Pourrais-tu aimer un homme tel que lui ? Cela te semblait impossible car, après tout, le naturel revenait toujours au galop et son naturel à lui te semblait bien détestable.
C’est inconsciemment que tu t’étais mise à tripoter le pendentif bleuté. Certes, tu ne t’étais pas encore vue avec le collier porté, mais le fait était qu’il avait tapé dans le mille. Il était simple et, à la fois, il dégageait quelque chose de gracieux. Avant cela, il ne t’avait vu qu’une fois pourtant et vue le comportement que tu avais eu depuis le début, tu étais sans doute passée pour une sale gosse pourrie gâtée (ce qui n’était pas faux, sauf pour le sale gosse bien sûr) alors pourquoi avoir pris un tel risque en prenant ce genre de collier ? Comme dit plus haut, ce dernier était simple et généralement, ce n’était pas la simplicité qu’attendaient tes amies de la noblesse pour un premier cadeau, mais plutôt une preuve de richesse, des pierres brillant de mille feux, du métal extrêmement rare. Preuve en était la bague qu’avait offerte Tristan à Maëlle. Mais Tobias avait décidé de miser sur autre chose, c’était soit très inconscient, soit très intelligent car il ne pouvait imaginer comme ce cadeau pouvait te soulager. Oui, un soulagement car tu trouvais que pour un premier cadeau, il n’en faisait ni trop, ni trop peu. Un juste milieu dans lequel tu avais pu contenir tes émotions et qui t’avait d’ailleurs laissée sans voix car, au fond, tu ne t’étais pas attendue à ce qu’il t’offre quelque chose immédiatement, surtout juste après votre différend. Tu ne savais pas vraiment quoi penser au fond car toutes ces situations te déstabilisaient profondément, à tel point que tu avais du mal à te reconnaître, toi qui était habituellement si sage et calme. Tous les conseils que tu pouvais donner à ton frère ou à tes ami-e-s, tu étais aujourd’hui incapable de les appliquer pour toi. Tous les codes que l’on t’avait donné toutes ces années pour faire une parfaite épouse sonnaient mal à présent. Pourquoi Diable cela t’arrivait ? Toi qui arrivait à contrôler à la perfection chaque type de situation habituellement, pourquoi tu n’y parvenais pas en sa présence ?
Clik Lapinou:
Coucou mon Lapinou d'amour. Alors voilà, je m'excuse très fort pour ce retard monstrueux (je m'excuserais sûrement encore sur Discord ce week-end, mais pour l'heure, il me semblait essentiel de poster cela ce soir), toujours est-il que je te remercie pour ta patience et que j'espère que je ne te pénalise pas trop avec mon gros ralentissement.. Donc voilà, si jamais il y a quelque chose qui te bloque dans ma réponse, n'hésites pas à me faire signe !
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