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C'était l'enfer, le calvaire, un horrible cauchemar me remplissait d'effroi :: Extension Charm :: One Shot
Jonas Tallec
Jonas Tallec
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Sam 19 Déc - 0:28

C'était l'enfer, le calvaire, un horrible cauchemar me remplissait d'effroi

20 Avril 2020, aux alentours de minuit

One-shot faisant suite à la séquestration de Jonas Tallec et Olivia Baring


Cinq minutes après l'évasion.

Ton cœur bat la chamade et tu ne parviens pas à te calmer. Ta respiration qui était presque revenue à la normale vient de repartir à tout rompre. Tu lèves la tête vers Olivia qui demande aux habitants de la maison à laquelle vous avez frappé de vous appeler un taxi alors qu’il est presque minuit. Elle parlemente avec eux pendant de longues minutes pendant que tu te contentes de dire un mot ou deux, soutenant ses propos ou répondant à leurs questions. Tu ne sais pas comment elle fait pour être aussi forte. Aussi… détachée ? Tu ne comprends pas cette femme, ni comment elle fonctionne. Elle te fait peur, tout simplement. Elle est différente des autres, différente de toi puisqu’elle abhorre ce que toi tu souhaites défendre. Les quinquagénaires acceptent enfin d’appeler un chauffeur pour vous raccompagner dans le centre de Londres. En réalité, perdus au milieu d’une forêt, tu pensais réellement être au fin fond de l’Ecosse, égarés dans un lieu où personne ne saurait vous retrouver. Mais c’est à peine à dix kilomètres de la banlieue londonienne qu’on vous a enlevé. Tu t’effondres sur la chaise que le mari t’offre et te perds dans tes pensées le temps que la voiture arrive.  


Vingt-trois minutes après l'évasion.

Installé confortablement sur les sièges du Uber, ton cerveau tente de se reconnecter à la réalité. L’adrénaline passée, t’es pas psy, mais tu comprends que tu es en état de sidération. L’état de stress intense auquel tu viens d’être confronté n’a pas de sens. Comme le reflet d’une défense archaïque, tu ramènes tes jambes contre ton buste, ton corps chaud cherchant à ressentir ton enveloppe corporelle, peut-être simplement pour ressentir à nouveau ? L’homme vous demande où vous voulez être déposés. Olivia répond qu’elle souhaite descendre non loin de Hyde Park et elle te regarde pour savoir si cela te convient. Tu acquiesces d’un signe de tête ; une voix dans ta tête te rappelle que c’est à environ trois miles de ton appartement mais l’information n’arrive pas jusqu’à ton cerveau. Tu regardes Olivia encore une fois et tu ne vois que du dégoût. Mais ce dégoût prend une autre forme ce soir ; pour la première fois de ta vie, tu ressens de la haine, de la haine envers les sorciers. De la culpabilité aussi. De la honte également parce que tu ne veux pas penser ça, tu veux continuer de croire que c’est un malentendu, que les raffleurs ne voulaient pas faire ça, qu’on les a obligé. Tu sais que tu te mens mais tu ne peux l’encaisser pour le moment. Les minutes défilent et quelques miles plus loin, vous arrivez à l’endroit indiqué par ta camarade d’infortune et tu descends de la voiture, tel un zombie. Vous vous séparez sans un mot, sans rien dire.


Cinquante-neuf minutes après l'évasion.

Et c’est ainsi que tu erres dans les rues de Londres, passant de rues en rues, d’allées en allées. Tu es en mode pilote automatique et tes pieds avancent, un pas après l’autre jusqu’au moment où tu arrives devant l’immeuble où tu résides. Tu tapes le digicode sans même t’en apercevoir et tu gravis non sans mal les trois étages qui te séparent encore de la tiédeur de ton appartement. Tu n’as qu’une hâte, c’est de retrouver un lieu rassurant, où tu te sens en sécurité et où tu n’as pas peur. Arrivé devant ta porte, ce n’est qu’en fouillant dans tes poches que tu te rends enfin compte que tu ne peux pas l’ouvrir puisqu’ils ont pris ton sac de sport dans lequel se trouvait ton trousseau. Ton premier réflexe est d’appeler un serrurier, ouais il est un peu une heure du matin, mais t’en as rien à foutre. Mais le problème est le même que pour les clés. Soudainement, tu sens ton corps se relâcher brusquement et tu t’écroules au sol, devant ton paillasson. La pression est trop forte et tu te rends enfin compte de ce qu’il passe, de ce qu’il s’est passé. Tu n’as plus tes clés, ton téléphone, ton portefeuille. Toute ton identité partie en fumée ; ta carte-bleue, ton permis, ta carte de sécu. Tout est perdu. Dans un état proche de la dissociation, tu parviens à te relever et redescends les marches. Il y avait un double des clés dans le pot de fleur de l’entrée mais tu n’y songes même pas parce que la seule chose à laquelle tu penses, c’est que la seule personne qui peut t’aider n’habite pas dans le Borough de Brent mais plus proche du centre de Londres. Un éclair de lucidité te traverse et tu refuses d’y aller à pied. Tu t’engouffres dans le métro quasiment vide et tu sautes par-dessus les barrières de sécurité. Tel un revenant, tu t’assoies sur un des sièges et fixes les points lumineux des arrêts jusqu’à l’arrêt le plus proche de l’appartement de Ludivine.


Une heure dix-neuf après l’évasion.

Tu frappes une première fois à la porte. D’abord, doucement. Il est tard, c’est la nuit. Tu ne veux pas l’effrayer. Mais elle ne répond pas. Elle dort. Est-ce peut-être ton impatience qui te joue des tours ? Tu as l’impression de patienter pendant des heures. Alors tu frappes plus vigoureusement cette fois. Ta tête prend appui sur la porte et tu sens que tu pourrais t’effondrer si celle-ci s’ouvre. Et effectivement, lorsqu’elle s’entrebâille doucement pour accueillir la tête mal réveillée de ta cousine, tu chancèles et viens trouver le réconfort dont tu as besoin dans ses bras. Elle ne demande rien, pas encore, tandis que tu serres son corps rassurant contre le tien. Elle qui t’a tant consolé il y a un an, tu te détestes de devoir lui infliger ça à nouveau. « Ludi… Aide-moi… » Tu perds pied, des larmes coulent sur tes joues, tu n’arrives plus à les contenir, tu n’arrives plus à rien. Tandis qu’elle te force à avancer dans son appartement tout en refermant la porte sur vous, tu t’abandonnes auprès d’elle, comme tu as toujours pu le faire. Dans un flot de paroles, tu racontes tout. L’enlèvement, la séquestration, les raffleurs, Olivia, le Blood Circle, la peur, l’angoisse, le combat, le dégoût, le saut du deuxième étage, la course à travers la forêt, la culpabilité d’avoir peut-être tué un homme.


Cinq heures après l’évasion.

Tu te réveilles en sursaut dans la chambre d’amis de Ludivine. Elle voulait que tu dormes avec elle mais tu as refusé. Mais maintenant que l’obscurité t’enveloppe comme un linceul, rien n’empêche les souvenirs de t’envahir. Vifs, précis, angoissants. Ils t’assaillent dès que ton esprit tente de s’égarer ailleurs. Du fond des abîmes, tu ressens à nouveau l’odeur âcre et rance de la piaule dans laquelle tu as été enfermé, tu ressens également le grattement de la corde avec laquelle ils avaient maintenus tes mains et tes pieds. Tout te revient comme un flash et ton cœur bondit à nouveau dans ta poitrine. L’espace d’un instant, pris de panique, tu ne sais plus où tu es, ni pourquoi tu te sens comme ça. Les reviviscences sont fortes, intenses, glaciales. Sans pouvoir t’en empêcher, tu te lèves et vas te coucher auprès de ta cousine, sa présence rassurante t’aide à plonger dans un sommeil plus profond mais n’empêchera pas l’angoisse de te sortir de tes cauchemars plusieurs fois dans la nuit.

KoalaVolant


C'était l'enfer, le calvaire, un horrible cauchemar me remplissait d'effroi PsLPpoxn_o


Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...

KoalaVolant
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